FR2502684A1 - Mandrin de verrouillage pour outil de puits - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN MANDRIN DE VERROUILLAGE D'UNE SOUPAPE DE SURETE SOUTERRAINE DANS UN PUITS. LE MANDRIN 18 VERROUILLE LA SOUPAPE 14 DE SURETE DANS UNE POSITION DANS LAQUELLE ELLE A ETE AMENEE PAR L'APPLICATION D'UNE FORCE EXERCEE VERS LE BAS. LORSQU'ON SOUHAITE ENLEVER LA SOUPAPE 14 DE SURETE, UN OUTIL DE TRACTION EST DESCENDU ET UNE FORCE EST EXERCEE VERS LE BAS POUR LIBERER LES MOYENS DE VERROUILLAGE, CE QUI PERMET DE RETIRER LA SOUPAPE 14 DU PUITS PAR CIRCULATION INVERSE. DOMAINE D'APPLICATION : PUITS DE PETROLE A OUTILS POMPES.

Description

L'invention concerne les outils pompés, et plus particulièrement un

mandrin de verrouillage ainsi que l'incorporation d'un tel mandrin de verrouillage dans un train pompé qui comprend une soupape de sûreté commandée de la surface, lequel mandrin peut être ver- rouillé en position par l'application d'une force orientée vers le bas à l'aide d'un outil de descente, le mandrin pouvant ensuite être libéré pour qu'il soit possible de retirer la soupape par l'application d'une force

orientée vers le bas sur un outil de traction.

Des soupapes de sûreté souterraines, commandées depuis la surface, sont largement utilisées pour prévenir les défauts de fonctionnement des puits au niveau de la

tête de puits. Ces soupapes sont utilisées dans des ins-

tallations pompées dans lesquelles un train comprenant

une soupape de sûreté souterraine et des moyens de posi-

tionnement est descendu par pompage dans le puits, placé sur le raccord à portée intérieure souhaité et verrouillé en position par un mandrin de verrouillage. Les moyens de positionnement peuvent être un épaulement passe-pas, ou bien une clavette sélective qui s'ajuste dans une ou plusieurs gorges complémentaires, à l'emplacement souhaité

dans le puits et empêche, de même que l'épaulement passe-

pas, la poursuite du mouvement de descente de la soupape

de sûreté dans le puits. Cependant, ni l'épaulement passe-

pas ni la clavette de sélection n'empêchent un mouvement

ascendant de la soupape.

Pour bloquer la soupape de sûreté afin de l'empêcher de s'élever, il est classique d'utiliser un mandrin de verrouillage tel que celui du type "K Lock"

vendu par la firme Otis Engineering Corporation. Le dis-

positif est introduit par pompage dans le puits, sur un

outil de descente, et, une fois que le dispositif de posi-

tionnement empêche la poursuite du mouvement de descente de l'outil, une force exercée vers le bas par l'outil de descente actionne le dispositif de blocage afin de déployer des cliquets et de bloquer le dispositif pour l'empêcher de monter. Lorsqu'il est souhaité de récupérer la soupape, un outil de traction est descendu par pompage dans le puits pour s'enclencher avec un collet de repêchage de l'outil de verrouillage et libérer ce dernier par une traction exercée vers le haut. Ensuite, un pompage de sens opposé à celui utilisé pour la descente fait ressortir

du puits la soupape et le dispositif de verrouillage.

De nombreuses soupapes de sûreté souterraines sont réalisées afin d'être intrinsèquement sûres. Ainsi, si une défaillance quelconque apparaît dans le système

de la soupape, cette dernière se ferme automatiquement.

Par conséquent, toute circulation inverse est impossible.

Cependant, avec de telles soupapes, il est normalement possible de pomper un fluide vers le bas à travers la soupape de sûreté. Ceci est aisément effectué avec une soupape de sûreté du type à clapet. De même, une soupape de sûreté du type à bille est souvent réalisée' de manière que la bille puisse être éloignée à force de son siège pour permettre le pompage du fluide vers le bas au-delà de la soupape. De nombreuses conceptions de soupapes à bille permettent un pompage par la bille fermée aussi

facilement que celui permis par une soupape à clapet.

Il est donc possible, même avec une soupape de sûreté fermée, de faire descendre dans le puits, par pompage, un chapelet d'outils comprenant un outil de traction et

de l'enclencher avec le mandrin de verrouillage. Cepen-

dant, dans le passé, ceci n'était d'aucune utilité, car

tous les mandrins de verrouillage pompés connus nécessi-

taient une circulation inverse pour permettre à l'outil de traction de s'élever après sa pose afin de dégager

les cliquets de verrouillage du mandrin de verrouillage.

Etant donné qu'une circulation inverse n'est pas possible lorsqu'une soupape de sûreté est fermée, les procédés

normaux de pompage ne peuvent être utilisés pour la récu-

pération d'une soupape de sûreté défaillante en position de fermeture, et d'autres procédés doivent être utilisés

pour récupérer la soupape de sûreté, par exemple l'ouver-

ture du puits et la descente d'un équipement au câble pour récupérer la soupape de sûreté. Etant donné que des opérations sortant de l'ordinaire, nécessaires à la récupération d'une soupape de sûreté défaillante, sont souvent très coûteuses, il est souhaitable de disposer d'un mandrin de verrouillage pouvant être relâché par l'application d'une force exercée vers le bas. Après

que le mandrin de verrouillage a été relâché, une circu-

lation inverse peut être exercée contre la soupape fermée et étant donné que le dispositif n'est plus verrouillé

dans le puits, la force ascendante appliquée par la circu-

lation inverse à la soupape à bille éloigne cette dernière du raccord à portée intérieure, puis le fluide ascendant

exerce une pression sur la soupape fermée et sur la loco-

motive pour récupérer du puits la soupape de sûreté.

L'invention a pour objet un mandrin de verrouil-

lage pompé, pouvant être libéré en étant soumis à une force descendante. L'invention a également pour objet une soupape de sûreté souterraine qui, lorsqu'elle est fermée,

permet une dérivation du fluide vers le bas, en combinai-

son avec un mandrin de verrouillage qui peut être libéré par l'application d'une force descendante pour permettre à un outil de traction d'être introduit par pompage dans le puits, au-dessus de la soupape de sûreté souterraine fermée, de s'enclencher avec le mandrin de verrouillage et, par l'application d'une force orientée vers le bas, de libérer le mandrin de verrouillage pour permettre la

récupération de la soupape du puits par circulation inverse.

L'invention a également pour objet un mandrin de verrouil-

lage qui est libéré par l'application d'une force orientée vers le bas et dans lequel l'élément de déploiement des cliquets du mandrin, lorsqu'il est déplacé vers le bas, est verrouillé fermement dans sa position abaissée afin de ne pas pouvoir revenir accidentellement en position

de déploiement des cliquets.

L'invention a également pour objet un mandrin de verrouillage comportant un élément de déploiement des

cliquets et un actionneur à deux pièces commandant l'élé-

ment de déploiement des cliquets et qui, lorsqu'il est déplacé vers le bas, jusqu'à une position de déploiement des cliquets, entre en contact avec une butée qui empêche la poursuite du mouvement de descente de l'actionneur

sous l'effet d'une pression exercée sur l'outil de descente.

Un outil de traction sépare l'une de l'autre les deux pièces de l'élément de déploiement des cliquets en réponse à un mouvement de descente et déplace vers le bas la partie séparée de l'élément de déploiement des cliquets afin de la verrouiller fermement en position basse de manière que, après que les cliquets ont été libérés, les deux pièces de l'élément de déploiement soient maintenues fermement pour ne pas se déplacer vers les cliquets, ce qui assure à ces derniers la possibilité de se rabattre librement lorsque l'outil est retiré du

sondage par pompage.

L'invention a également pour objet un mandrin

de verrouillage qui est verrouillé et libéré par un mouve-

ment de descente au cours duquel un mouvement de l'élé-

ment de déploiement des cliquets vers une position de déploiement desdits cliquets entraîne automatiquement une libération de l'outil de descente et un verrouillage automatique de l'élément de déploiement des cliquets en

position de déploiement.

L'invention sera décrite plus en détail en re-

gard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un raccord à portée intérieure dans lequel sont représentés

en élévation une soupape de sûreté souterraine, un dispo-

sitif de positionnement sélectif et un mandrin de verrouillage;

- la figure 2 est une élévation, avec coupe lon-

gitudinale partielle, du mandrin de verrouillage selon l'invention; - les figures 3A et 3B sont des coupes longitudinales

partielles de tronçons successifs du mandrin de verrouil-

lage selon l'invention et d'un outil destiné à la descente de ce mandrin dans un puits; - la figure 4 est une élévation, avec coupe longitudinale partielle, du mandrin de verrouillage des figures 3A et 3B représenté en position de verrouillage; et

- les figures 5A et 5B sont des coupes longitu-

dinales partielles de tronçons successifs du mandrin de verrouillage des figures 3A et 3B, ainsi que d'un outil de descente, le mandrin de verrouillage étant représenté

à l'état libéré et prêt à être sorti du puits par pompage.

La figure 1 représente globalement en 10 un

raccord à portée intérieure destiné à recevoir une sou-

pape de sûreté souterraine, un dispositif de positionne-

ment sélectif et un mandrin de verrouillage. Le raccord à portée intérieure comporte des bossages convenables 11, 12 et 13 auxquels des conduits peuvent être reliés à partir de la surface pour assurer la commande et la manoeuvre de la soupape de sûreté souterraine. Dans de

nombreux cas, la soupape est plus simple que celle repré-

sentée et un seul bossage suffit pour communiquer la

pression du fluide de commande provenant de la surface.

Dans tous les cas, quel que soit le type de commande à fluide utilisé, la soupape de sûreté souterraine, indiquée globalement en 14, peut prendre toute forme souhaitée dans laquelle une pression exercée par en haut peut être appliquée contre l'élément d'obturation ou contre son

mécanisme de commande afin d'éloigner l'élément d'obtura-

tion de son siège ou d'agir sur cet élément d'obturation pour ouvrir la soupape afin qu'un fluide puisse descendre

à travers cette soupape de sûreté. La réalisation parti-

culière de la soupape de sûreté n'est pas importante pour

l'invention, hormis que la soupape de sûreté doit per-

mettre de toute manière un écoulement descendant du fluide à travers elle en réponse à une pression exercée par le haut. Ceci n'est pas critiquable et constitue en fait une caractéristique souhaitable pour une soupape de sûreté, car le but de cette soupape est d'assurer une protection contre les remontées de fluide lorsque des conditions anormales sont apparues à la tête du puits et qu'il est souhaitable de pouvoir tuer un puits à . l'aide d'un fluide descendu par pompage dans la colonne

de production.

Des joints convenables sont prévus sur la sou-

pape, comme indiqué en 15a, 15b, 15c et 15d, afin d'assurer l'étanchéité entre la soupape souterraine 14

de sûreté et le raccord 10 à portée intérieure.

Le raccord 10 à portée intérieure présente une gorge 16 de sélection dans laquelle le dispositif de positionnement, indiqué globalement en 17, est placé. Le dispositif de positionnement est de forme classique et

comporte plusieurs clavettes qui s'ajustent dans l'évide-

ment 16 de positionnement afin de mettre en place la soupape de sûreté souterraine à l'intérieur du puits. Il

convient de noter que les clavettes présentent un épaule-

ment carré 17a tourné vers le bas qui empêche la poursuite du mouvement de descente de l'ensemble. Ainsi qu'il est évident à l'homme de l'art, il est possible d'utiliser un épaulement simple passe-pas si l'on ne souhaite pas

mettre en oeuvre un dispositif sélectif à clavettes per-

mettant la pose de la soupape de sûreté dans l'un quel-

conque de plusieurs raccords choisis.

Un mandrin de verrouillage, représenté globale-

ment en 18 et fixé à l'extrémité supérieure de l'ensemble, est réalisé selon l'invention et se verrouille dans un

évidement 19 destiné à recevoir des cliquets afin de blo-

quer l'ensemble pour l'empêcher de s'élever dans le

raccord à portée intérieure.

Etant donné que l'équipement est conçu pour être pompé, les liaisons entre la soupape souterraine de sûreté, le dispositif de sélection et le mandrin de verrouillage sont réalises par des joints à rotule et la locomotive destinée à la descente et à la récupération de l'ensemble est fixée au mandrin de verrouillage au moyen

d'un joint articulé.

On se reportera à présent à la figure 2 qui

représente une forme de réalisation du mandrin de verrouil-

lage selon l'invention. Le mandrin comprend une enveloppe ou un corps supérieur 21 dont l'extrémité inférieure est fixée à une enveloppe ou un corps inférieur 22 par plusieurs vis de blocage à tête creuse dont l'une est

représentée en 23. Le corps porte, à son extrémité inf6-

rieure, la rotule 24 d'articulation d'un joint universel dont la partie femelle est portée par le dispositif 17

de positionnement.

Le corps présente, en un emplacement intermédiaire

plusieurs fenêtres 21a dans lesquelles sont montés plu-

sieurs cliquets 25 de verrouillage pouvant se déplacer

radialement d'une position de retrait telle que repré-

sentée vers une position de déploiement dans laquelle ils se bloquent dans une gorge telle que la gorge 19 du raccord à portée intérieure montré sur la figure 1. Les cliquets sont rappelés vers leur position de retrait

is par tout moyen souhaité tel qu'un anneau fendu 27.

Le corps supérieur 21 porte, à son extrémité supérieure, un ensemble à anneau de protection contre les débris, représenté globalement en 28. L'anneau empêche le passage de débris risquant de gêner le fonctionnement

des cliquets de verrouillage ou de leur ressort.

Un dispositif 29b de soutien des cliquets est porté par un manchon mobile 29. Le dispositif de soutien des cliquets peut prendre trois positions. Dans la position haute, il permet aux cliquets 25 de se rétracter; dans la position intermédiaire, il maintient les cliquets déployés; et dans la position basse, il permet de nouveau aux cliquets de se rétracter. Dans la forme de réalisation de la figure 2, le dispositif 29b de soutien des cliquets présente un chanfrein extérieur 29a tourné vers le bas de manière que, lorsque le dispositif 29b est abaissé à partir de sa position de descente montrée sur la figure 2, le chanfrein 29a déploie les cliquets 25 et amène

la partie 29b de diamètre maximal de l'élément de déploie-

ment au-dessous des cliquets 25 pour les déployer et les

amener ainsi dans leur position de verrouillage.

Pour amener les cliquets 25 dans leur position de déploiement, un manchon de positionnement,constitué par un collet 31 de repêchage, est fixé de manière amovible au manchon mobile 29 au moyen d'une goupille 32 de cisaillement. Le manchon 29 et le collet 31 de repêchage constituent en fait un élément unique de déploiement lorsqu'ils sont fixés l'un à l'autre par la goupille 32 de cisaillement et ils se déplacent alors d'un seul bloc. Pour maintenir l'élément d'expansion dans la position haute représentée pendant la descente, le collet 31 de repêchage est fixé au corps supérieur 21 par une goupille 33 de cisaillement et, pendant la descente de l'outil, les cliquets 25, l'élément 29b de déploiement et le collet 31 de repêchage restent dans la position

représentée sur la figure 2.

Une butée fixe est prévue pour limiter le mouve-

ment de descente du manchon mobile 29. Cette butée peut

être formée par un anneau 35 porté par la surface exté-

rieure du collet 31 de repêchage.

Lorsque le train est posé et ne peut plus descendre, une force exercée par le dessus, sur le collet 31 de repêchage, provoque le cisaillement de la goupille 33 et la descente du collet de repêchage et du manchon mobile

jusqu'à ce que l'anneau 35 entre en contact avec l'extré-

mité supérieure du corps supérieur 21, ce qui limite la poursuite du mouvement de descente. A ce moment, l'élément 29b de déploiement des cliquets se trouve au-dessous des cliquets 25 et maintient ces derniers dans leur position

de déploiement.

Lorsqu'on souhaite récupérer le mandrin de

verrouillage, un outil convenable de traction est intro-

duit et une force est appliquée vers le bas sur le manchon mobile 29 pour cisailler la goupille 32 et libérer le manchon du collet 31 de repêchage. Le manchon mobile est ensuite entraîné vers le bas jusqu'à ce que l'élément 29b de déploiement des cliquets dépasse les cliquets 25, permettant à ces derniers de revenir dans la position montrée sur la figure 2. A ce moment, l'épaulement carré 29c, tourné vers le haut et porté t ar l'1éèer<Ièn 29b se déploiement, se trouve au-dessous de l'épaulement carré inférieur 25a des cliquets et, ces derniers étant rétractés par la force de l'anneau fendu 27, l'élément

de déploiement ne peut revenir dans sa position intermé-

diaire de déploiement des cliauets Il est préférable que, lorsque le collet de repêchage est entraîné vers le bas, 'La rotule de l'outil de descente soit libérée automatiquement afin que cet outil puisse être retiré sans autre manipulation. Ainsi, l'outil de descente n'est libéré que lorsque les cliquets

sont déployés. Les cliquets exigent la présence d'un évi-

dement élargi dans lequel se déployer; par conséquent,

la libération de l'outil de descente constitue une véri-

fication de l'établissement du verrouillage dans sa posi-

tion appropriée dans le puits. A cet effet, l'outil comporte une douille 36 comprenant des doigts qui font saillie vers le haut et qui présentent une surface concave 36a de réception d'une rotule, ces surfaces 36a entourant et retenant la rotule de l'outil de descente alors que les éléments sont placés comme représenté sur la

figure 2.

Le manchon 29 présente de préférence une surface intérieure ayant une partie 29d de faible diamètre et une partie 29e de grand diamètre pour constituer un épaulement 29f tourné vers le haut. Le diamètre extérieur des doigts 36 de la douille présentent des surfaces complémentaires destinées à s'enclencher avec les parties 29d, 29e et 29f de la surface intérieure du manchon lorsque l'outil est

en position de descente. Les doigts de la douille compor-

tent une partie 36b de diamètre réduit leur permettant de se déployer et, lorsque le collet 31 de repêchage et l'élément 29 de déploiement sont entraînés vers le bas pendant la pose de l'outil, les doigts de la douille se déploient dans l'espace compris entre l'épaulement 31a de repêchage présenté par le collet 31 et l'extrémité supérieure du manchon 29. A ce moment, l'épaulement 36c, tourné vers le bas, des doigts de la douille porte contre l'épaulement 29f, tourné vers le haut, du manchon et bloque le manchon dans sa position intermédiaire. Des épaulements 36d, tournés vers le bas, des doigts de la - -_%-r

douille sont à ce moment positionnés au-dessus de l'extré-

mité supérieure du manchon 29 et bloquent également ce dernier afin de l'empêcher de monter. Etant donné que l'anneau 35 empêche tout mouvement de descente, le manchon mobile 29 est bloqué dans sa position de déploiement des cliquets et, étant donné que les doigts de la douille sont déployés pour libérer la rotule, la locomotive et l'outil de descente peuvent être retirés en laissant l'ensemble

dans le puits.

Lorsqu'on souhaite retirer le mandrin de ver-

rouillage et le chapelet d'outils qui lui est associé, on fait descendre le manchon 29 jusqu'à une position dans laquelle le dispositif 29b de soutien des cliquets se place au-dessous des cliquets, permettant à ces derniers

is d'être rétractés et libérés du raccord à portée intérieure.

Pour libérer les cliquets, un outil convenable est descendu dans le puits afin de faire descendre le manchon 29. Au cours de cette opération, la goupille 32 de cisaillement est cisaillée par la force exercée vers le bas et le manchon mobile est entraîné vers le bas jusqu'à ce que

l'épaulement 29c se place au-dessous des cliquets 25.

De préférence, l'outil de traction s'enclenche avec la partie concave 36a de la douille et entraîne cette dernière et le manchon 29 jusqu'à une position de descente

complète.

Pour que la douille 36 puisse être déplacée de sa position de descente à sa position de récupération, son extrémité inférieure est emboîtée télescopiquement dans le corps inférieur 22 et une goupille convenable 37

de cisaillement assujettit la douille au corps. Cette gou-

pille est cisaillée lorsque la douille est entraînée vers

sa position d'abaissement maximal.

Pour que la douille et, par conséquent, le man-

chon 29 soient bloqués fermement en position complètement basse, la douille 36 comporte plusieurs doigts 36e qui font saillie vers le bas et qui portent des rebords

radiaux 36f faisant saillie vers l'extérieur et s'enga-

geant dans une gorge 22a tournée vers l'intérieur et ménagée dans le corps inférieur 22. Lorsque la douille se déplace vers sa position totalement abaissée, ses doigts 36e se déploient et leurs rebords 36f s'engagent dans la gorge 22a pour verrouiller fermement la douille et le manchon en position d'abaissement complet. Dans

cette position, la partie 29g de diamètre réduit du man-

chon 29, située au-dessus de l'épaulement 29c, permet aux cliquets 25 de se rétracter dans leur position de retrait maximal et de libérer le raccord à portée intérieure et permettre au mandrin de verrouillage et au chapelet

d'outils associé d'être retirés du sondage.

On se référera à présent aux figures 3A, 3B, 4, 5A et 5B qui représentent une forme de réalisation

légèrement modifiée du mandrin de verrouillage, respecti-

vement en position de descente, en position de verrouillage et en position de déverrouillage. Les cliquets 38 sont de forme légèrement différente afin de pouvoir accepter des ressorts plats 39 qui sont maintenus dans le corps

par un élément 41 de maintien. A la place des deux gou-

pilles de cisaillement 32 et 33, il est prévu une seule

goupille 42 de cisaillement qui est conçue pour se cisail-

ler sur deux plans pendant la mise en place et la libéra-

tion de l'outil. Par ailleurs, le mandrin de verrouillage

est sensiblement identique à celui montré sur la figure 2.

Un outil classique de descente est représenté

globalement en 43 au-dessus du mandrin de verrouillage.

Cet outil comporte une rotule inférieure 40 qui s'enclenche avec des alvéoles 36a ménagés dans l'extrémité supérieure de la douille 36, ce qui verrouille de manière amovible l'outil de descente et le mandrin de verrouillage l'un à l'autre lorsque l'ensemble est descendu dans le puits

à l'aide d'une locomotive de pompage classique.

Lorsque l'ensemble atteint un point auquel le verrou 17 de sélection s'engage dans le raccord à portée

intérieure et arrête le mouvement de descente, la locomo-

tive exerce une pression vers le bas sur l'outil 43 de descente et cisaille la goupille 44 sur un plan situé entre le corps 45 de l'outil de descente et la douille 46 qui porte les doigts formant la rotule 40. Ceci permet au corps extérieur de descendre par rapport à la rotule et l'extrémité inférieure du corps 45 vient en contact avec l'épaulement, tourné vers le haut, du collet 31 de repêchage et fait descendre ce collet de repêchage en cisaillant la goupille 42 sur le plan passant entre le corps supérieur 21 et le collet 31 de repêchage. Ce dernier est entraîné vers le bas jusqu'à ce que l'anneau porte contre l'extrémité supérieure du corps 21 et l'élément 29b de déploiement est abaissé au- dessous des cliquets 38 afin de les déployer vers l'extérieur pour les faire pénétrer dans la gorge du raccord à portée intérieure. Lorsque le collet de repêchage se déplace vers sa position d'abaissement complet, les doigts supérieurs de la douille 36 se déploient vers l'extérieur dans l'alésage traversant le collet 31 de repêchage, comme

montré sur la figure 4. A ce moment, la rotule 40 de l'ou-

til de descente est libérée par l'expansion des doigts supérieurs de la douille 36 et l'outil de descente peut être sorti du sondage par circulation inverse en laissant le mandrin de verrouillage dans la position montrée sur la figure 4 et dans laquelle le mandrin et le chapelet d'outils associé sont verrouillés dans le raccord à portée

intérieure.

Lorsqu'on souhaite retirer le mandrin de verrouillage, un outil de traction, tel que celui montré sur les figures 5A et 5B, est descendu à l'intérieur du

mandrin de verrouillage sur une locomotive de récupéra-

tion. Si la soupape de sûreté souterraine présente une défaillance en position de fermeture, la pression exercée dans la colonne, au-dessus de la soupape, contourne cette dernière et permet à la locomotive de faire descendre l'outil de traction le long de la colonne jusqu'à ce

qu'il s'enclenche avec le mandrin de verrouillage.

L'outil de traction, indiqué globalement en 50, porte à son extrémité inférieure un bouton 60 qui entre en contact avec la partie tournée vers le haut de la surface concave 36a de la douille 36. Lorsque l'outil de traction arrive en position, les doigts 47 d'une douille de traction se rétractent dans la partie 48 de diamètre réduit du support du bouton et dépassent le rebord 31a de traction du collet 31 de repêchage. Lorsque l'outil de traction est entraîné vers le bas par la locomotive, la goupille 42 est cisaillée sur le plan passant entre le collet 31 de repêchage et le manchon 29. Le bouton 60 entraîne la douille 36 et

le manchon 29 vers le bas jusqu'à ce que les doigts infé-

rieurs 36e de la douille se déploient dans la gorge 22a

et verrouillent la douille en position complètement basse.

A ce moment, les ressorts 39 rétractent les cliquets 38, comme montré sur la figure 5B, libérant le mandrin de verrouillage du raccord à portée intérieure. Ensuite, la circulation du fluide peut être inversée dans le puits afin que la locomotive et le mandrin de verrouillage soient élevés par pompage, le bouton 47 de traction entrant en contact avec l'épaulement 31a du collet de repêchage pour retirer le mandrin de verrouillage et le chapelet d'outils associé avec la locomotive. Si la soupape de sûreté souterraine se trouvant au-dessous ne peut être ouverte, il convient de noter que le verrou est libéré par la force exercée vers le bas sur la locomotive, et le mandrin de verrouillage est ainsi libéré du raccord

à portée intérieure avant l'inversion du sens d'écoule-

ment du fluide. Lorsque la circulation est inversée, le fluide remontant dans la colonne exerce une pression contre l'extrémité inférieure de la soupape de sûreté, faisant remonter cette dernière et la faisant sortir de son raccord à portée intérieure. A ce moment, le fluide peut s'écouler au-delà des joints de la soupape de sûreté et il peut s'appliquer à la locomotive pour faire sortir

le train d'outils du puits par pompage.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au mandrin de verrouillage décrit

et représenté sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Mandrin de verrouillage, caractérisé en ce qu'il comporte un corps (21) , des cliquets (25) de verrouillage portés par le corps et pouvant se déployer radialement pour bloquer le mandrin (18) dans un raccord (10) à portée intérieure, un dispositif (29b) de poussée

pouvant coulisser dans le corps entre une position supé-

rieure de dégagement permettant aux cliquets de se rétracter, une position intermédiaire dans laquelle les cliquets sont poussés en position de déploiement, et une position inférieure de dégagement permettant aux cliquets de se rétracter, un manchon (31) de positionnement mobile vers le bas, à partir d'une position haute de descente vers une position basse de positionnement et déplaçant le dispositif de poussée de sa position haute de dégagement vers sa position intermédiaire de déploiement des cliquets,

-un manchon (29) de libération mobile d'une position haute vers une posi-

tion basse et déplaçant le dispositif de poussée vers sa position basse de dégagement pour libérer les cliquets, et des moyens destinés à maintenir de manière amovible le dispositif de poussée dans chacune de ses positions

haute et intermédiaire.

2. Mandrin de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens prévus pour maintenir fermement le dispositif de poussée dans

sa position basse.

3. Mandrin de verrouillage selon l'une des reven-

dications 1 et 2, caractérisé en ce qu'une douille (36) de descente, faisant partie d'un joint universel, est maintenue à l'état contracté pendant que le manchon de positionnement est dans sa position haute de descente,

et est libérée pour s'expanser lors du mouvement du man-

chon de positionnement vers sa position basse de posi-

tionnement.

4. Mandrin de verrouillage selon l'une des reven-

dications 1 et 2, caractérisé en ce qu'une douille (36) de descente, faisant partie d'un joint universel, est maintenue à l'état contracté pendant que le manchon de positionnement est dans sa position haute de descente,

et est libérée pour s'expanser lors du mouvement du man-

chon de positionnement vers sa position basse de posi-

tionnement, la douille de descente présentant un épaule-

ment tourné vers le haut, pouvant être engagé et déplacé vers le bas par un outil (50) de traction, ladite douille, lorsqu'elle est déplacée vers le bas, faisant passer le manchon mobile de sa position haute à sa position basse pour amener le dispositif de poussée dans sa position basse de dégagement afin de libérer les cliquets, et des organes (37) reliant de manière amovible la douille de

descente au corps.

5. Mandrin de verrouillage selon l'une des reven-

- dications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de maintien amovibles comprennent des moyens destinés à verrouiller de façon amovible le manchon de positionnement au manchon mobile, le mouvement de descente du manchon de positionnement, vers sa position basse de positionnement,

amenant le manchon mobile dans sa position haute.

6. Mandrin de verrouillage selon l'une quelcon-

que des revendications 1, 2, 3, 4, et 5, caractérisé

en ce qu'il est associé à une soupape de sûreté souter-

raine qui dévie un fluide sous pression arrivant par le haut pour permettre à un outil de traction d'être amené en contact, par pompage, avec le mandrin de verrouillage et de libérer ce dernier par déplacement du manchon mobile

vers ladite position basse.

7. Mandrin de verrouillage selon l'une quelcon-

que des revendications 1, 2, 3, 4, 5 et 6, caractérisé

en ce que les moyens maintenant de manière amovible le dispositif de poussée dans chacune desdites positions

supérieure et intermédiaire comprennent des organes de ci-

saillement (32, 33) dans chaque position.

8. Mandrin de verrouillage, caractérisé en ce qu'il comporte un corps (21) , des cliquets (25) de verrouillage portés par le corps et pouvant se déployer radialement pour bloquer le mandrin (18) dans un raccord (10) à portée intérieure, un manchon mobile (29) portant un dispositif (29b) de poussée qui peut coulisser dans le corps, entre une position haute de dégagement permettant aux cliquets de se rétracter, une position intermédiaire poussant les cliquets en position de déploiement, et une position basse de dégagement permettant aux cliquets de se rétracter, un manchon (31) de positionnement qui peut être déplacé vers le bas, d'une position haute de descente jusqu'à une position basse de positionnement, des organes

(32) fixant de manière amovible le manchon de positionne-

ment au manchon mobile pour qu'ils descendent d'un seul bloc jusqu'à ladite position intermédiaire, des organes

(33) fixant de manière amovible le manchon de positionne-

ment au corps dans ladite position haute de descente, une douille (36) de descente qui fait partie d'un joint universel, qui peut coulisser dans le corps et qui est

maintenue à l'état contracté par le manchon mobile pen-

dant que le manchon de positionnement est dans sa posi-

tion haute, et qui est libérée pour prendre une position de déploiement lorsque le manchon de positionnement se déplace vers sa position basse de positionnement, des organes (37) destinés à fixer de manière amovible la douille de descente au corps, ladite douille de descente, lorsqu'elle est déployée, présentant un épaulement (36c) tourné vers le bas, entrant en contact avec le manchon mobile et empêchant ce dernier de s'élever à partir de

sa position intermédiaire, la douille de descente présen-

tant un épaulement tourné vers le haut qui peut être engagé et abaissé par un outil de traction (50) et,lorsqu'elle est déplacée vers le bas, amenant le manchon mobile

dans sa position basse pour libérer les cliquets.

9. Mandrin de verrouillage selon la revendica-

tion 8, caractérisé en ce que des moyens de blocage sont prévus pour maintenir la douille de descente dans une position maintenant le manchon mobile dans sa pos tion

basse.