FR2502667A1 - Mecanisme d'avance pour furet de plombier a moteur - Google Patents

Abstract

UN DEBOUCHEUR SUR ROULETTES AVEC UN MOTEUR ELECTRIQUE 18 POUR FAIRE TOURNER UN CARTER 14 ET LE FURET 16 ENROULE A L'INTERIEUR EST EQUIPE D'UN MECANISME D'AVANCE 12 QUI COMPORTE TROIS MOLETTES A GORGES HELICOIDALES CORRESPONDANT AUX SPIRES DU RESSORT A BOUDIN FORMANT LE FURET 16. LES MOLETTES SONT MONTEES DANS DEUX MACHOIRES OUVRANTES ET VERROUILLABLES. LE MECANISME COMPORTE UNE SECURITE INTEGREE ET EST ADAPTABLE AUSSI AUX DEBOUCHEURS TENUS A LA MAIN ET COMPORTANT UN CARTER DE FURET TOURNE PAR UNE PERCEUSE. L'INVENTION EST APPLICABLE AU DEBOUCHAGE DE CANALISATIONS D'EVACUATION DES EAUX USEES, NOTAMMENT DE LAVABOS, BAIGNOIRES ET EVIERS.

Description

La présente invention concerne de manière générale des outils pour

plombiers destinés au nettoyage et à l'élimination des engorgements de canalisations d'évacuation des eaux usées (notamment de lavabos, baignoires et éviers) et utilisant un organe S de forme allongée, appelé furet, constitué d'un ressort à boudin qui est avancé pendant qu'il est animé d'une rotation à travers le tuyau à déboucher. L'invention concerne plus particulièrement un mécanisme perfectionné d'avance de furet conçu pour être utilisé avec un outil de plombier comme indiqué ci-dessus et équipé d'un

moteur pour faire tourner le furet.

Les furets de ce type sont normalement contenus dans un tambour ou récipient possédant une paroi tronconique au travers de laquelle le furet est dévidé ou rétracté dans le sens de son axe pendant que le récipient est animé d'une rotation pour faire tourner le furet. Dans les outils conventionnels possédant un dispositif d'avance et de retrait de furet commandé par moteur, le mécanisme d'avance comprend généralement une machoire sous forme d'un écrou segmenté, ou un organe semblable, au travers duquel le furet est avancé par rotation, de sorte qu'il est en fait vissé au travers de la mâchoire. Parce qu'elle est fixe, la machoire ne se prête pas au passage d'irrégularités telles que des coques, des raccords, etc. dans le furet. Si une telle irrégularité se présente dans la machoire,

elle risque d'endommager l'appareil sérieusement. Si le furet ren-

contre un obstacle dans le tuyau qu'il ne peut pas pénétrer immédia-

tement, le couple d'entraînement, utilisant la mâchoire fixe comme appui, croit de plus en plus et provoque des coques dans le furet et, dans bien des cas, la rupture de celui-ci, ce qui présente de graves risques d'autres dégâts matériels et même de blessure. De plus, les parties de mAchoire en prise avec et faisant avancer le

furet sont généralement d'un seul tenant avec le reste de la machoire.

Quand elles sont usées, ce qui fait déraper le furet, il faut donc

généralement remplacer toute la mâchoire.

Différentes tentatives ont été faîtes dans le passé pour construire un mécanisme d'avance capable de supprimer ces inconvénients. Parmi les appareils de l'art antérieur ayant rencontrés le plus de succès, il faut citer ceux inventés par Hunt et d'autres, qui sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 2 769 191, 3 224 024 et 3 499 782. Bien que ces appareils soient nettement supérieurs à des outils semblables qu'on trouve sur le marché, ils

ont tout de même l'inconvénient que les mâchoires d'avance ne lais.

sent pas passer une déformation de quelque importance dans le furet

et que l'avance du furet est commandée entièrement par l'opérateur.

Si l'opérateur n'est pas constamment sur son qui-vive et s'il ne réagit pas rapidement à tout signe de résistance accrue à l'avance du furet dans le tuyau en arrêtant l'avance, l'augmentation du couple d'entratnement risque d'endommager l'appareil sérieusement

et de blesser l'opérateur en meme temps.

Beaucoup de succès ont rencontré aussi les dispositifs, conçus pour faire avancer le furet régulièrement et accepter des déformations et autres irrégularités du furet, qui sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique 3 882 565 et 5 153 966 au nom de la demanderesse. Le mécanisme décrit dans le présent mémoire est en fait une version simplifiée et perfectionnée des dispositifs décrits dans ces brevets. L'une des améliorations apportées par l'invention concerne une nouvelle simplification de la mâchoire d'avance. Une autre a trait à une conception simplifiée du dispositif de charge à ressort et encore une autre concerne le "flottement libre" dans l'orientation angulaire des molettes d'avance par rapport

à l'axe du furet.

Certains types d'appareils de l'art antérieur font appel à des molettes coopérantes à surface lisse et formant un angle avec l'axe du furet pour faire avancer ce dernier. La pratique a montré que ces appareils posent des problèmes d'emploi parce que les molettes doivent exercer une forte pression vers le bas sur le furet pour que celui-ci avance de façon sûre. Or si la pression devient trop forte, le furet se bloque. Si elle devient au contraire trop faible, le furet dérape. L'invention utilise des molettes à gorge hélicoïdale, qui sont orientées sous un angle tel que les

gorges des molettes sont sensiblement parallèles aux spires du res-

sort à boudin formant le furet. De plus, les molettes sont montées avec un jeu limité, ce qui leur permet de s'adapter et de s'ajuster exactement au pas du ressort. Avec cet disposition, il suffit que les molettes exercent une pression minimale sur le furet pour que

celui-ci soit avancé uniformément, sans blocage et sans glissement.

L'invention apporte donc un outil de plombier du type utilisant un relativement long ressort à boudin ou furet, que l'on fait tourner et avancer dans des canalisations d'évacuation d'eau usée et analogues, qui comporte un mécanisme d'avance de furet fortement simplifié, chargé par ressort, capable, pendant l'avance du furet, de s'ajuster automatiquement au pas du furetet d'accepter facilement des déformations et des irrégularités dans le furet,

sans que cela endommage le furet ou d'autres organes de l'outil.

Le mécanisme d'avance comporte des molettes d'avance à gorge héli-

coidale, qui sont montées sous un angle par rapport à l'axe du furet, de telle manière que les gorges des molettes sont sensiblement parallèles aux spires du ressort à boudin formant le furet. A cet

égard, l'invention apporte un nouveau montage des molettes, permet-

tant à celles-ci de trouver l'orientation angulaire précise offrant le minimum de résistance par frottement aux molettes pendant l'avance du furet. La pression d'enfoncement nécessaire est ainsi minimale

et la durée de service des molettes est considérablement prolongée.

Les molettes sont faciles à enlever et à remplacer par l'utilisateur

par des molettes de taille ou de pas différents.

Le mécanisme d'avance de l'outil de plombier selon l'invention comprend un dispositif de charge simplifié, destiné à charger les molettes élastiquement dans le sens de leur engrènement avec les spires du furet, qui est construit et agencé pour exercer une pression minimale sur le furet, pour permettre aux différentes pièces d'accepter des déformations et des irrégularités dans le furet et pour que les molettes soient désaccouplées du furet en réponse à des forces s'opposant à l'avance du furet dans le sens de son axe. Le mécanisme de charge étant ajustable, la force exercée par lui pour maintenir les molettes en prise avec le furet peut

être changée de façon dosée.

Les molettes sont portées par des mâchoires reliées entre elles par une liaison articulée et se laissant facilement amener d'une position fermée pour l'avance du furet à une position ouverte de rotation libre, ou d'arrêt du furet, par un mécanisme

de verrouillage compact fortement simplifié.

Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif de charge ajustable est incorporé dans le mécanisme de verrouillage compact pour faciliter les manoeuvres et en accroître la sûreté, ainsi que pour simplifier la construction. Dans ce mode de réalisa- tion, aucun bras de levier ou organe de préhension fait saillie latéralement de l'outil, ce qui réduit au minimum les risques de

blessure de l'opérateur ou d'endommagement de l'outil.

Le mécanisme d'avance apporté par l'invention est de fabrication peu coûteuse, léger, simple à manoeuvrer et facile à monter sur les outils actuellement sur le marché, tant sur ceux tenus à la main que sur les outils sur roulettes. L'opérateur peut

amener le mécanisme d'avance en prise avec le furet et le'désac-

coupler de lui avec très peu d'effort et sans que cela demande des

connaissances ou une habileté particulières.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de

plusieurs exemples de réalisation non limitatifs, ainsi que des dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue de côté d'un déboucheur

sur roulettes équipé d'un mécanisme d'avance de furet selon l'inven-

tion; - la figure 2 est un détail, pris suivant la ligne 2-2 de figure 1 et correspondant à une élévation frontale du mécanisme d'avance de furet selon l'invention;

- la figure 3 est une coupe transversale prise sui-

vant la ligne 3-3 de figure 1 mais à plus grande échelle encore que la figure 2, montrant la construction interne du mécanisme d'avance selon l'invention; - la figure 4 est une coupe axiale de ce mécanisme, * prise suivant la ligne 4-4 de figure 3;

- la figure 5 est également une coupe axiale.

du mécanisme d'avance, prise suivant la ligne 5-5 de figure 3; - la figure 6 est une coupe prise suivant la ligne 6-6 de figure 5, la moitié inférieure montrant la position de la mâchoire inférieure du mécanisme d'avance par rapport au furet; - la figure 7 est une vue semblable à la figure 2 mais montrant le mécanisme d'avance en position ouverte; - la figure 8 est une vue de côté d'un déboucheur & moteur tenu à la main et équipé d'un mécanisme d'avance de furet selon l'invention; - la figure 9 est un détail semblable à la figure 2 et montrant un autre exemple de réalisation du mécanisme d'avance selon l'invention; - la figure 10 est une vue partielle et à plus grande

échelle, partiellement en coupe, de la partie du mécanisme de fi-

gure 9 servant au réglage de l'avance;

- la figure Il est une coupe prise suivant la ligne 11-

Il de figure 10; - la figure 12 est une vue semblable à la figure 10 montrant le dispositif après abaissement complet du levier de réglage d'avance pour obtenir l'avance maximale du furet; - la figure 13 est une vue semblable à la figure 9

mais montrant le mécanisme d'avance de furet en position ouverte.

La figure 1 montre un type de déboucheur pour cana-

lisations d'évacuation des eaux usées, comprenant un mécanisme d'avance de furet selon l'invention, désigné dans son ensemble par 12. Le déboucheur comporte un carter de furet 14 dans lequel est disposé un furet 16 enroulé. Le furet de l'exemple représenté est un ressort à boudin formé d'un fil ou d'un cable enroulé en une hélice cylindrique et ayant des spires serrées. Sur le carter 14 est monté un moteur électrique réversible 18 qui sert à faire tourner le carter et le furet enroulé à l'intérieur dans l'un ou l'autre s e n s. Dan s le type d'appareil représenté sur la figure 1, le carter et le moteur sont montés sur un chariot 20 à roulettes pour faciliter le transport et ils sont reliés par une transmission conventionnelle permettant de régler la rotation du carter. Le carter de furet 14 présente une ouverture 22 située sur son axe de rotation et à travers laquelle le furet tournant 16 est dévidé

du carter.

Le mécanisme d'avance de furet 12 est situé à l'avant du carter et, comme on peut le voir également sur la figure 3, est

fixé par une vis 28 à un étrier 26 porté par le chariot 20.

Le mécanisme d'avance selon l'invention comporte - un dispositif d'engrènement avec le furet, qui peut être amené en prise avec le furet et être désaccoupl4 de lui et qui sert à faire avancer le furet dans le sens de son axe longitudinal sous l'effet

de la rotation imprimée au furet. Dans cè premier exemple de réali-

sation de l'invention, ce dispositif d'engrènement comporte une première mâchoire 30 et une seconde mâchoire 32 qui sont reliées entre elles par une liaison articulée, un premier ensemble 34 à molette d'avance porté de façon amovible par la machoire 30, de même qu'un second et un troisième ensemble 36 respectivement 38 qui sont portés de façon amovible par la machoire 32. Chaque ensemble à molette comprend une molette 40 à gorge hélicoïdale, un bottier 42 dans lequel la molette est montée rotative et un axe 44 supporté dans le bottier 42 et supportant la molette. L'axe de rotation de la molette 40 fait un angle avec l'axe du furet. Comme décrit plus en détail par la suite, les ensembles à molettes comprennent un dispositif de positionnement de molette pour positionner les molettes

dans les mâchoires en une orientation précise par rapport au furet.

Dans l'exemple représenté, la première mâchoire 30 se trouve en haut et est mobile et la seconde mâchoire 32 est située en bas et est fixe. La mâchoire mobile 30 est déplaçable entre la position ouverte représentée figure 7 et la position fermée visible sur les figures 2 et 3. Comme cèla ressort le mieux des figures 3 et 5, les deux mâchoires sont articulées l'une à l'autre à une extrémité par un axe 46. A leurs extrémités libres, les mâchoires présentent des parties complémentaires 30a, 32a qui peuvent être amenées très près l'une de l'autre lorsque le mécanisme occupe la position fermée de la figure 3. Les figures 3 et 5 montrent que les parties complémentaires des mâchoires 30 et 32 présentent chacune une fente pour la réception du dispositif de verrouillage selon l'invention, dont la construction et le fonctionnement seront décrits

dans ce qui va suivre.

En plus de la fente à son extrémité libre, la mâchoire 30 présente, à peu près en son milieu, un alésage 50 (voir également

figure 5) pour la réception avec ajustement de l'ensemble à molette 34.

La mâchoire inférieure 32 présente de façon analogue deux alésages 52, 54 qui sont angulairement espacés et sont destinés à recevoir chacun

l'un des ensembles à molettes 36, 38.

Figure 5 montre le mieux que chaque bottier 42 possède une section droite rectangulaire et est conçu pour être reçu avec ajustement dans un alésage d'une des mâchoires. Les dimensions relatives des bottiers et des alésages sont choisies de telle manière que l'axe de rotation de chaque molette, défini par son axe 44, conserve une orientation angulaire précise par rapport à l'axe longitudinal 56 du furet 16 après la mise en place du bottier dans l'alésage. Il est cependant à noter que les bottiers 42 et leurs logements peuvent être réalisés de différentes manières pour que

les axes 44 conservent l'orientation angulaire voulue.

Lorsqu'on se reporte aux figures 4 et 6, on voit que, quand les mâchoires 30 et 32 sont fermées, les molettes 40 à gorges hélicoïdales, ayant le même pas que les spires du furet, sont situées à proximité immédiate du furet 16. Il est à noter en particulier que, en raison de l'orientation de l'axe de rotation des molettes, les gorges hélicoïdales de celles-ci sont pratiquement

alignées avec les spires du ressort à boudin formant le furet 16.

En raison de l'usure et de la déformation du furet pendant l'emploi, l'orientation angulaire et le pas des spires ne restent cependant pas absolument constants. C'est pourquoi une particularité importante du mécanisme selon l'invention réside dans le fait que, pendant le fonctionnement de l'appareil, les molettes 40 peuvent s'ajuster en s'adaptant exactement aux variations d'orientation des spires du furet pendant que ce dernier avance longitudinalement entre les molettes. Cet autoréglage résulte du fait que les surfaces d'appui des axes supportant les molettes sont conçues de telle manière que chaque axe 44 peut se déplacer légèrement dans le bottier 42 pendant l'avance longitudinale du furet. La façon la plus directe de créer ce degré limité de mobilité de l'axe de la molette est de réaliser les trous alignés 43 dans les parois latérales du bottier 42 pour le passage de l'axe 40 avec un diamètre légèrement plus grand que le diamètre de l'axe. Le degré de jeu angulaire adéquat des molettes peut bien entendu être obtenu également, par exemple, de manière plus sophistiquée, par l'emploi de roulements à rouleaux ayant un

jeu prédéterminé entre les rouleaux et les chemins de roulement.

Avec la construction représentée, chaque molette 40 peut tourner librement dans un sens ou dans l'autre autour de l'axe géométrique de son axe 44, ce qui permet l'avance ou le retrait du furet. Si l'on désire augmenter ou diminuer la vitesse d'avance ou de retrait du furet par le mécanisme, le pas des gorges hélicoïdales des molettes d'avance peut être accru ou réduit de manière à obtenir

la vitesse désirée du furet.

Le mécanisme d'avance selon l'invention comprend en outre un dispositif de verrouillage qui permet de fermer et d'ouvrir les mâchoires et de les verrouiller en position fermée. Dans les exemples de réalisation représentés, le dispositif de verrouillage comprend en plus un dispositif de charge qui, lorsque les mâchoires sont fermées, exerce sur elles une charge élastique s'opposant à la séparation des mâchoires. Comme décrit plus en détail ci-après, ce dispositif de charge a en outre la particularité d'être sensible à des forces s'opposant à l'avance axiale du furet, de sorte que les molettes 40 sont automatiquement désaccouplées du furet en

réponse à de telles forces.

Le dispositif de verrouillage du mécanisme d'avance selon le premier exemple comporte, voir en particulier les figures 2, 3 et 7, une tige filetée 58 qui est articulée en bas par un axe 60 à la mâchoire inférieure 32, un élément d'appui, formé ici par une rondelle 62 à surface inférieure bombée, pouvant être retenue sur une surface plane 64 prévue sur la mgchoire supérieure 30 (figure 3), et un dispositif de réglage porté par la tige 58 et servant à régler la force exercée par le dispositif de charge et s'opposant à la

séparation des mâchoires 30 et 32. La rondelle 62 est mobile axiale-

ment sur la tige 58. Dans cet exemple, le dispositif de réglage est un bouton 66 vissé sur la partie supérieure de la tige 58,

tandis que le dispositif de charge est formé par un ressort héli-

coidal 68 enfilé sur la tige 58 entre la rondelle 62 et le bouton 66.

Pour faire fonctionner le mécanisme d'avance de l'exemple des figures 1 à 7, on rabat d'abord la mâchoire supérieure 30

de la position ouverte de la figure 7 à la position fermée de figure 3.

Ensuite, au moyen du bouton 66, on relève la tige 58 de la position

à peu près horizontale de figure 7 à la position à peu près verti-

cale de figure 3. Lorsque la tige approche la position verticale, la surface inférieure bombée 62a de la rondelle 62 heurte le bord courbe 32b de l'extrémité libre de la mâchoire 30. La poursuite du

relevage de la tige 58 la fait pénétrer dans la fente 69 de l'extré-

mité libre de la mâchoire 30 (figure 5). En même temps, le ressort hélicoïdal 68 est légèrement comprimé du fait que la rondelle 62

est repoussée vers le haut.

Lorsque le mécanisme a été amené à la position de figure 3, les molettes 40 ont été approchées du furet 16. Pour les amener en prise avec lui, on tourne le bouton 66 dans le sens des aiguilles d'une montre pour comprimer le ressort 68 entre le dessus de la rondelle 62 et l'extrémité inférieure du bouton 66. Comme déjà indiqué, tout écart entre l'angle des gorges hélico!dales des molettes

et l'angle formé par les spires du furet produira un mouvement angu-

laire limité d'ajustement des molettes dans leurs bottiers 42. Pour faire avancer le furet, on branche le moteur 18 sur une source de courant électrique par la manoeuvre d'un interrupteur manuel sur le moteur ou en appuyant sur un interrupteur commandé par pédale. La

mise en marche du moteur fait tourner le tambour 14 et le furet 16.

La rotation du furet produit à son tour la rotation des molettes d'avance 40 dans le sens opposé et, à condition que le ressort hélicoïdal 68 soit convenablement comprimé, l'avance axiale du furet 16. Le retrait du furet est produit par l'inversion du sens de rotation du moteur. Pendant que le furet est enfoncé dans le tuyau obstrué, la force exercée sur le furet par les molettes d'avance peut être variée selon les désirs par la rotation du bouton

66, ce qui fait augmenter ou diminuer la force exercée par le res-

sort 68 s'opposant à la séparation des mâchoires 30 et 32. Comme indiqué dans ce qui précède, si le furet rencontre dans le tuyau un obstacle qui empêche la poursuite de son avance, le réglage de la compression du ressort 68 fait que les molettes peuvent, de

façon automatique, s'écarter légèrement du furet donc être désac-

couplées de lui. Le furet est ainsi protégé contre l'endomnagement et, ce qui est plus important, l'opérateur ne risque pas d'être blessé.

La figure 8 représente un autre exemple de réalisa-

tion de l'invention, o un mécanisme d'avance selon l'invention est adapté sur un déboucheur à moteur, désigné dans son ensemble par 70,

que le plombier tient à la main. Le déboucheur 70 comporte un car-

ter de furet 72 dans lequel est enroulé le furet 16. Le carter 72

est monté sur et entrainé en rotation par une perceuse à main 74.

Le mécanisme d'avance équipant ce déboucheur est désigné dans son ensemble par la référence 76 et est monté par un étrier 78 sur le

col axial 72a du carter 72, o il est bloqué par une vis d'arrêt 80.

Le mécanisme d'avance 76 est de construction identique et est monté de la même manière que le mécanisme du premier exemple. De même, les différents éléments de ce mécanisme font avancer le furet 16 de la même manière que les éléments de l'exemple qui vient d'être

décrit, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire de nou-

veau.

Que le mécanisme d'avance soit utilisé sur un appareil comme celui de la figure 1 ou sur un appareil portatif comme celui de la figure 8, les ensembles à molettes peuvent être enlevés et

remplacés rapidement et facilement en écartant simplement les zfA-

choires et en retirant les ensembles de leurs logements dans les mâchoires. Le mécanisme est construit de telle manière que des ensembles avec des molettes plus grandes ou plus petites peuvent facilement être mis en place par l'utilisateur et sans que cela demande des outils spéciaux. Il est également possible de mettre en place des ensembles avec des molettes d'un pas différent pour obtenir une vitesse d'avance et de retrait plus élevée ou plus faible du furet. Dans tous les cas, le mécanisme est conçu de manière que les molettes puissent se déplacer dans la mesure nécessaire pour que leurs gorges soient exactement parallèles aux spires du furet, ce

qui réduit considérablement le frottement et l'usure.

Les figures 9 à 13 représentent encore un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Le mécanisme d'avance de cet exemple

est de construction et de fonctionnement semblables à ceux du méca-

nisme d'avance du premier exemple, selon les figures 1 à 7. Les figures 9 à 13 utilisent donc des références identiques ou semblables dans la mesureo il s'agit de pièces identiques ou semblables. Une 1l

particularité très importante de la forme de réalisation de l'inven-

tion des figures 9 à 13 est la présence d'un dispositif de réglage de vitesse et de sécurité à ralentissement rapide. Ce dispositif permet la régulation précise de la vitesse d'avance du furet et, en même temps, il permet la réduction immédiate de la vitesse d'avance

au cas o le furet rencontre un obstacle;dans la canalisation.

Coume cela ressort le mieux des figures 9 et 10,

la différence de ce mécanisme d'avance par rapport aux exemples pré-

cédents réside dans le dispositif pour verrouiller les mâchoires 30 et 32 ensemble. Plus précisément, le bouton de réglage rotatif 66 a été remplacé par un levier de comnmande d'avance 90. Le levier 90

forme une poignée 90a et possède dans la région de son point d'arti-

culation deux parois latérales 90b (figure 11) qui sont d'un seul tenant avec le reste du levier, sont situées à distance l'une de l'autre et agissent à la façon d'une came par leurs bords inférieurs courbes 90c. Ces derniers sont en contact avec la surface supérieure d'une rondelle supérieure 92 disposée mobile sur une tige 94. La

partie supérieure de la tige 94 est filetée et son extrémité infé-

rieure est articulée par un axe 96 sur la machoire inférieure fixe 32.

Entre les parois latérales 90b du levier 90 se trouve un disque épais 98 (figures 10 et 11) qui est traversé d'un trou taraudé 100, dans la partie inférieure duquel est vissée l'extrémité supérieure de la tige 94 et dans la partie centrale ou supérieure duquel est vissée une vis de réglage 102. Le disque 98 est maintenu en place entre les parois latérales 90b du levier par deux vis d'arrêt 104

opposées et axialement alignées, qui traversent les parois laté-

rales 90b et sont vissées dans des trous taraudés 106 du dique 98,

sur l'axe de ce dernier (figure 11).

Sur la tige 98 est enfilée en outre une rondelle inférieure 108 à surface inférieure bombée, destinée à s'appliquer en- position de verrouillage contre la surface plane 64 prévue sur

la machoire supérieure mobile 30 et dont il a déjà été question.

Entre la rondelle supérieure 92 et la rondelle inférieure 108 se trouve un dispositif de charge s'opposant à la séparation des mâchoires 30 et 32. Dans cet exemple de réalisation de l'invention,

ce dispositif est formé par un ressort hélicoïdal 110 dont l'extré-

mité supérieure s'applique contre la rondelle supérieure 98 et dont

l'extrémité inférieure s'applique contre la rondelle inférieure 108.

Un second ressort hélicoïdal 112 est disposé entre la mâchoire 32 et la surface inférieure bombée 108a de la rondelle inférieure 108

pour presser cette dernière en permanence contre le ressort 110.

Pour faire fonctionner le mécanisme des figures 9 à 13, on rabat d'abord la mâchoire supérieure mobile 30 de la position ouverte de la figure 13 à la position fermée de la figure 9. Ensuite, par le levier 90, on relève la tige 94 de la position à peu près horizontale de la figure 13 à la position à peu près verticale de la figure 9. Lorsque la tige approche la position verticale, la surface inférieure bombée 108a de la rondelle 108 heurte le bord courbe 32b de l'extrémité libre de la mâchoire 30. La poursuite du mouvement de la tige 94 vers sa position verticale fait pénétrer cette tige dans la fente 69 ménagée dans l'extrémité libre de la mâchoire 30 (figure 5). En même temps, le ressort hélicoïdal 110 est légèrement comprimé du fait que la rondelle 108 est repoussée

vers le haut.

Lorsque le mécanisme occupe la position de la figure 9, les molettes 40 ont été amenées à proximité du furet 16. Pour les faire engrener avec les spires du furet, on fait tourner le levier 90 par la poignée 90a dans le sens des aiguilles d'une montre autour de

la tige 94 pour comprimer le ressort 110 entre le dessus de la ron-

delle inférieure 108 et le dessous de la rondelle 92. Comme expliqué dans ce qui précède, tout écart entre l'angle des gorges hélicoïdales des molettes et l'angle formé par lés spires du ressort à boudin formant le furet produira un mouvement angulaire limité d'ajustement

des molettes dans leurs bottiers 42.

Au moment précis o, pendant la rotation du levier 90

autour de l'axe à peu près vertical défini par la tige 94, les molet-

tes 40 viennent en contact avec le furet, l'extrémité inférieure de la visde réglage 102, préalablement ajustée dans le levier 90, vient en contact avec l'extrémité supérieure 94a (figure 10) de la tige 94, ce qui empêche toute poursuite de la rotation du levier. Lorsque les différentes pièces occupent cette position, sans qu'une pression

vers le bas soit exercée sur la poignée 90a, l'entralnement en rota-

tion du furet 16 par le moteur ne fera pas tourner les molettes 40.

13- Le furet sera simplement "vissé" en quelque sorte, avec beaucoup de jeu, au travers de l'ouverture centraladéfinieentre les molettes,

A une vitesse d'avance qui pourrait être de l'ordre de 1,50 m/min.

L'abaissement complet du levier par sa poignée 90a, jusqu'à la position de la figure 12, a pour effet que les bords infé-

rieurs ou surfaces de came 90c font descendre la rondelle supé-

rieure 92, ce qui comprime le ressort 110. Lorsque le levier est abaissé au maximum, les molettes 40 exercent une pression maximale

sur le furet 16. Sous cette pression maximale des molettes, en rai-

son de l'engrènement des molettes avec les spires du furet, comme décrit dans ce qui précède, le furet 16 sera avancé à une vitesse d'environ 6 m/min, par exemple. A des positions intermédiaires du levier, la vitesse d'avance ou de retrait du furet sera comprise entre 1,5 et 6 m/min. Donc, en variant simplement la pression vers le bas sur le levier, l'opérateur peut régler exactement la vitesse

d'enfoncement du furet dans la canalisation.

Si le furet rencontre un obstacle ou si un couple

excessif s'établit dans le furet, l'opérateur peut relàcher immédiate-

ment le levier et se servir de ses deux mains pour stabiliser le guide furet entre l'entrée de la canalisation et le déboucheur. Au moment précis o l'opérateur relàche la poignée du levier, l'avance est automatiquement réduite à la vitesse lente de 1,5 m/min. Si un couple excessif continue à exister dans le furet, la compression du ressort 110 permettra un léger écartement automatique des molettes d'avance, ce qui les désaccouple complètement du furet et ce qui fait tomber immédiatement l'avance du furet A zéro. L'endommagement du furet est ainsi évité et, ce qui est plus important, l'opérateur ne

risque pas d'être blessé.

L'invention n'est pas limitée aux formes de réali-

sation décrites et l'homme de l'art pourra y apporter diverses modi-

fications, sans pour autant sortir de son cadre.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Mécanisme d'avance de furet destiné à être utilisé sur des déboucheurs de canalisations d'évacuation des eaux usées, du type comportant un ressort à boudin relativement long appelé furet et un dispositif pour faire tourner le furet autour de son axe longitudinal, caractérisé en ce qu'il comprend (a) un dispositif d'engrènement susceptible d'être amené en prise avec le furet (16) et d'être désaccouplé de lui et

servant à l'avance du furet dans le sens de son propre axe, ce dis-

positif possédant une première (30) et une seconde mâchoire (32) reliées entre elles par une articulation (46) et pouvant être ouvertes et fermées autour du furet, deux molettes d'avance rotatives (40) portées par la seconde michoire et au moins une molette d'avance rotative (40) protée par la première mâchoire, chacune des molettes pouvant tourner autour d'un axe (44) formant un angle avec l'axe longitudinal (56) du furet et chacune d'elles présentant une gorge hélicoïdale (44a) dans laquelle peuvent venir se placer les spires du furet lorsque les mâchoires sont fermées, en vue du déplacement axial du furet par rapport aux molettes; et (b) un dispositif de verrouillage (58, 62, 66; 94, 108, 90) coopérant avec le dispositif d'engrènement, permettant de fermer les mâchoires et de les verrouiller en position fermée, ce dispositif de verrouillage incorporant un dispositif de charge (68; ) qui produit une charge élastique s'opposant à la séparation des mâchoires fermées et qui est en même temps sensible aux forces s'opposant à lVavance axiale du furet, l'agencement étant tel que les molettes (40) sont automatiquement désaccouplées du furet (16)

en réponse à de telles forces.

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage comporte un élément de forme allongée ou tige (58; 94) articulé par une extrémité sur l'une (32) des mâchoires, un élément d'appui (62; 108) porté par la tige et axialement mobile sur elle, cet élément d'appui s'appliquant avec un effet de verrouillage contre l'autre (30) des mâchoires lorsque celles-ci sont fermées, et un élément de réglage (66; 90) porté par la tige à son extrémité libre et servant au réglage de la force exercée par le dispositif de charge (68; 110) contre la séparation

des mâchoires.

3. Mécanisme selon la revendication 2 caractérisé en ce que le dispositif de charge est un ressort hélicoïdal (68; 110) enfilé sur la tige (58; 94), une extrémité de ce ressort s'appliquant contre l'élément d'appui (62; 108) et l'autre extrémité s'appliquant

contre l'élément de réglage (66; 90).

4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément de réglage est un levier (90) relié à la tige (94)

et permettant de faire tourner ou basculer celle-ci.

5. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'engrènement comporte en outre un dispositif de positionnement de molettes pour positionner les molettes (40) dans les mâchoires (30, 32), ce dispositif de positionnement comprenant, pour chaque molette, un bottier (42) et un axe (44) porté par le bottier et sur lequel la molette est montée rotative, l'axe (44) ayant une mobilité limitée dans le bottier pour permettre à la molette de s'ajuster suivant l'orientation angulaire des spires du furet (16)

quand les mâchoires sont fermées.

6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que la seconde mAchoire (32) présente deux ouvertures (52, 54) mutuellement espacées et conçues pour recevoir chacune, de façon amovible, le dispositif de positionnement (42, 44) d'une molette (40)

et en ce que la 'première mtchoire (30) présente une ouverture cen-

trale (50) conçue pour recevoir, de façon amovible, le dispositif

de positionnement (42, 44) d'une molette (40).

7. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications

1 à 6, caractérisé en ce que les extrémités libres des mâchoires (30,

32) présentent des portions complémentaires (30a, 32a) situées à pro-

ximité l'une de l'autre quandles mâchoires sont fermées et espacées l'une de l'autre quand elles sont ouvertes et en ce que chaque mâchoire présente au moins une ouverture (50, 52, 54) pour recevoir un ensemble

à molette (34, 36, 38) comprenant une molette (40) à rainure héli-

coldale (40a), un bottier (42) pour loger la molette et un axe (44)

pour le montage rotatif de la molette dans le bottier.

8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'élément d'appui (62; 108) porté par la tige (58; 94) est une rondelle et l'élément de réglage (66; 90) porté par l'extrémité libre de la tige est un élément rotatif permettant de comprimer le ressort hélicoïdal (68; 110) contre la rondelle.

9. Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que, à la fermeture des m&choires (30, 32), la tige (58; 94) pénètre dans une fente (69) ménagée dans l'extrémité libre de la

mâchoire (30) sur laquelle la tige n'est pas articulée et la ron-

delle (62; 108) vient s'appliquer contre et exercer une pression

sur cette mâchoire (30).

10. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé en ce que la rondelle (62; 108) est disposée axialement mobile sur la partie inférieure de la tige (58; 94) quand les mâchoires (30, 32) sont verrouillées, en ce qu'une seconde rondelle (92) est disposée axialement mobile sur la partie supérieure de la tige quand les mâchoires sont verrouillées, le dispositif de charge (68; 110) étant placé entre les deux rondelles et tendant à les éloigner l'une de l'autre, et en ce que la rondelle supérieure (92) est susceptible d'être approchée de la rondelle inférieure (108) par un dispositif

de réglage et de commande d'avance (90) contre l'action du disposi-

tif de charge (110).

11. Mécanisme selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dispositif de réglage et de commande d'avance comporte un levier (90) formant une poignée (90a) et une came (90c) qui agit sur le dessus de la rondelle supérieure (92) lors des mouvements

du levier dans le sens vertical.

12. Mécanisme selon la revendication 11, caractérisé en ce que le dispositif de réglage et de commande d'avance comporte en outre une pièce (98) vissée sur l'extrémité supérieure de la tige (94) et que le levier permet de faire tourner pour la faire

monter ou-descendre sur la tige.

13. Mécanisme selon la revendication 12, caractérisé en ce que le dispositif de réglage et de commande d'avance comporte en outre un élément de butée (102) pour limiter la rotation de la

pièce (98) sur la tige.