FR2500572A1 - Assemblage formant conduit a fluide rattrapant les contraintes, et raccord pour un tel assemblage - Google Patents

Abstract

LE RACCORD COMPORTE UNE PIECE MAITRESSE 21 MUNIE, A UNE EXTREMITE, D'UN ECROU 20 POUR SA FIXATION A UN EMBOUT OU A UN TUBE, ET UN MANCHON 23 MONTE COULISSANT DANS CETTE PIECE ET HORS DE LAQUELLE IL FAIT SAILLIE, SON EXTREMITE LIBRE ETANT FIXEE A UN TUBE METALLIQUE 18. LE MANCHON EST ASSEMBLE A LA PIECE MAITRESSE AU MOYEN D'UN ANNEAU DE RETENUE 29 MONTE DANS DEUX RAINURES 27, 28 EN VIS-A-VIS FORMEES RESPECTIVEMENT DANS LE MANCHON ET DANS LA PIECE MAITRESSE DE MANIERE A PERMETTRE UN MOUVEMENT RELATIF AXIAL ET ANGULAIRE LIMITE ENTRE EUX, UN JOINT TORIQUE 30 ASSURANT LEUR ETANCHEITE. EN OUTRE, UN TUBE NON METALLIQUE 19 QUI EST ADAPTE AVEC UN AJUSTEMENT SERRE DANS LE MANCHON FAIT SAILLIE HORS DE CE DERNIER DANS LA PIECE MAITRESSE, A LAQUELLE IL EST FIXE DE MANIERE ETANCHE PAR UNE PIECE RAPPORTEE RADIALEMENT ELARGIE 37. APPLICATION AUX MOTEURS D'AVIONS.

Description

La présente invention se rapporte à des raccords pour conduits à fluide et

aux conduits à fluide formés à l'aide de tels raccords. Dans l'industrie aéronautique, en particulier

dans le domaine des moteurs d'avion, le besoin s'est mani-

festé de disposer d'un conduit à fluide qui possède certai-

nes caractéristiques fonctionnelles que l'on ne peut obtenir sans payer une contrepartie lourde et indésirable en ce qui

concerne le poids, les dimensions, le coût, ou des combinai-

sons de ces éléments. Par exemple, on construit actuellement des moteurs à turbine à gaz à des tolérances extrêmes afin de permettre l'emploi d'une tuyauterie de point-à-point en tube rigide. L'emploi de tubes rigides est considéré par bien des spécialistes, dans l'industrie, comme un impératif pour le transport de liquides dangereux ou essentiels, tels

que lescombustibles.Les raisons sont fondées sur des consi-

dérations telles que la résistance au feu, la résistance à une perforation accidentelle et analogues. En général, les concepteurs de moteurs d'avion ont tendance à estimer que le

tube métallique est plus fiable que le tuyau souple. Cepen-

dant, le tube métallique est sensible aux contraintes, et les concepteurs de moteurs ont choisi d'avoir recours au maintien des tolérances entre les points de raccordement du

tube à l'intérieur de limites très étroites afin que les as-

semblages à tube métallique ne soient pas soumis à des con-

traintes importantes lorsqu'ils sont montés. Une telle pra-

tique est, à l'évidence, coûteuse. En outre, au cours du

fonctionnement du moteur, il se produit constamment des di-

latations et contractions thermiques auxquelles l'assemblage

doit faire face. Ainsi, jusqu'à présent, on a adopté des so-

lutions onéreuses, telles que l'incorporation de lyres de dilatation, de coudes à double courbure, ou même de sections

en soufflet dans les tubes métalliques pour résoudre le pro-

blème, problème qui est, en outre, compliqué par l'exigence

fréquente, due à des considérations de sécurité, d'une re-

dondance ou dédoublement dans de tels conduits à fluide.

Une solution à l'exigence de redondance peut être trouvée dans le brevet des EUA no 4 293 150 cédé à la Demanderesse. Ce brevet décrit un conduit à fluide compor- tant au moins deux tuyaux concentriques assemblés avec un

ajustement étroit et dont chacun est indépendamment imper-

méable aux fluides. Des raccords d'extrémité sont fixés à

chaque extrémité du conduit et comportent des parties sépa-

rées jointes respectivement à l'un et à l'autre des deux tuyaux, avec un joint étanche aux fluides séparé disposé entre eux. Le tuyau extérieur est métallique tandis que le

tuyau intérieur est non métallique.

Bien que ce brevet antérieur décrive une solution au problème de la redondance, il n'apporte pas de solution aux problèmes des tolérances serrées et des dilatations et

contractions thermiques. La présente invention cherche à ap-

porter une solution à ces problèmes non résolus.

Selon un aspect de la présente invention, l est

prévu un raccord pour conduit à fluide, le conduit compre-

nant au moins un tube métallique à paroi pleine imperméable aux fluides, le raccord comprenant une pièce mattresse ou corps qui comporte à une de ses extrémités des moyens pour

assembler le raccord à un autre élément, des moyens supplé-

mentaires disposés à l'autre extrémité de ladite pièce mal-

tresse pour pouvoir être fixés à une extrémité du tube mé-

tallique avec un raccordement étanche aux fluides, lesdits moyens supplémentaires étant reliés à la pièce mattresse de façon à pouvoir effectuer un mouvement relatif limité entre

ces moyens et cette pièce et des moyens pour fixer de maniè-

re indépendante l'intérieur de la pièce maîtresse, avec un

joint étanche aux fluides, à une extrémité d'un tube non mé-

tallique imperméable aux fluides, le tube non métallique étant dimensionné de façon à s'adapter pratiquement sans jeu

à l'intérieur desdits moyens supplémentaires et à faire sail-

lie au-delà d'eux jusque dans ladite pièce maitresse.

Selon un autre aspect de la présente invention,

il est présenté un assemblage formant conduit à fluide com-

prenant un tuyau à fluide muni de raccords à ses extrémités

opposées, ce tuyau comprenant au moins deux tubes concentri-

ques assemblés à ajustement étroit, chacun étant indépendam-

ment imperméable aux fluides, le tube extérieur étant en mé-

tal plein et le tube intérieur étant non métallique, chacun

des raccords comportant des parties séparées reliées respec-

tivement à l'un et à l'autre des deux tubes, avec un joint étanche aux fluides rapporté5disposé entre eux, caractérisé en ce que le tube extérieur est relié aux raccords par des

moyens qui permettent un mouvement limité entre les extrémi-

tés du tube extérieur et les raccords respectifs associés, et en ce que le tube intérieur est construit et agencé pour s'accommoder de tout mouvement entre le tube extérieur et

les raccords.

Bien que l'on décrive ici l'invention en se réfé-

rant à un agencement de tuyauterie très spécifique, ce choix n'a été effectué que pour des raisons de commodité. Il doit

être bien compris que l'invention comporte de nombreuses pos-

sibilités d'application différentes et n'est pas limitée à

des conduits utilisés dans des moteurs d'avion.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront de la description qui va suivre, donnée à

titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins anne-

xés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue partielle de parties du carter d'un moteur à turbine d'avion entre lesquelles est monté un conduit à fluide mettant en application la présente invention;

- la Fig. 2 est une vue à plus grande échelle d'u-

ne extrémité du conduit à fluide de la Fig. 1, avec arrache-

ment partiel pour en montrer les détails; - la Fig. 3 est une vue semblable à celle de la Fig. 2 qui montre une variante du raccord et du conduit; - la Fig. 4 est une vue semblable à celle de la Fig.2 mais qui représente une autre variante du raccord, destinée à être utilisée entre deux tronçons de tube - la Fig. 5 est une vue semblable à celle de la

Fig.4 mais qui représente encore une autre variante de ltin-

vention; et - la Fig. 6 est une vue semblable à celle de la Fig. 4 mais qui représente encore une autre variante de l'invention. On a utilisé dans toutes les figures les mêmes références pour désigner les mêmes éléments ou des éléments semblables.

Sur la Fig. 1 à laquelle on se référera mainte-

nant, on a représenté des parties d'un carter de moteur, dé-

signées par les références 10 et 11 et dont chacune est mu-

nie d'un bossage ou embout mâle extérieurement fileté 12 et, respectivement 13. Un assemblage formant conduit à fluide, désigné par la référence générale 14 et muni de raccords dl extrémité femelles 15 et 16, est relié par ces raccords aux

bossages ou embouts 12 et, respectivement, 13.

Les détails de construction des raccords d'extré-

mité 15 et 16 sont représentés sur la Fig. 2, les deux rac-

cords étant identiques. Comme représenté sur cette figure, l'assemblage 14 comporte un tuyau 17 composé de deux tubes

concentriques 18 et 19 ajustés étroitement l'un dans l'autre.

Chacun des tubes est indépendamment imperméable aux fluides,

le-tube extérieur 18 étant un tube métallique à paroi plei-

ne et le tube intérieur 19 étant non métallique. Plus préci-

sément, le tube 18 peut être fabriqué en acier inoxydable

tandis que le tube 19 peut être fabriqué en polytétrafluoro-

éthylène (désigné ci-après par l'abréviation PTFE). Un procé-

dé approprié pour fabriquer le tube 19 est décrit dans le brevet des E.U. A. no 2 752 637. Un procédé approprié pour monter le tube 19 en PTFE dans le tube d'acier 18 est décrit

dans le brevet des BUA no 3 050 786.

Le raccord d'extrémité comporte, à l'une de ses extrémités, des moyens permettant de l'assembler à un autre élément, dans le présent exemple, le bossage ou embout 12 ou 13. De tels moyens sont constitués par un écrou tournant 20 monté sur une extrémité d'une pièce maîtresse ou corps 21 sur laquelle il est retenu par un fil métallique d'arrêt ou de retenue 22. Des moyens supplémentaires, constitués par un manchon métallique 23, sont prévus pour être joints à une extrémité 24 du tube extérieur 18, par exemple par brasage

de cette extrémité 24 du tube à l'intérieur d'un contre-alé-

sage 25. Le manchon 23 est monté avec un ajustage coulissant libre à l'intérieur d'un alésage 26 qui traverse la pièce maîtresse 21. Comme représenté sur la Fig.2, l'extérieur du

manchon 23 comporte une rainure circonférentielle 27 dispo-

sée face à une rainure circonférentielle 28 formée à l'inté-

rieur de l'alésage 26. Un fil métallique d'arrêt ou de rete-

nue 29 est disposé dans les rainures 27 et 28 pour retenir le manchon 23 à l'intérieur de la pièce ma tresse 21. L'une des rainures 27 et 28, dans le cas présent la rainure 27, a

une plus grande dimension dans la direction axiale du rac-

cord, de telle sorte qu'un mouvement axial relatif limité est permis entre le manchon 23 et la pièce mattresse 21. En outre, le manchon 23 est fabriqué avec un diamètre extérieur plus petit que le diamètre de l'alésage 26 aux emplacements

o les pièces se chevauchent, afin de permettre un léger dé-

placement angulaire relatif entre le manchon 23 et la pièce maîtresse 21. Dans un exemple de ce mode de réalisation, un

mouvement axial d'environ - 1,27 mm est permis entre les piè-

ces 21 et 23, tandis qu'un mouvement angulaire relatif entre elles d'environ + 1030' est toléré. Cependant, le raccord peut être prévu pour permettre des mouvements angulaire et axial plus ou moins importants, comme les spécialistes de la

technique le comprendront.

Des moyens d'étanchéité aux fluides, constitués

par une bague torique 30 en matière élastomère en appui con-

tre une bague fendue 31 moulée en PTFE, disposés à l'inté-

rieur d'une poche circonférentielle 32 formée entre le man-

chon 23 et la pièce maltresse 21, servent à établir entre eux un joint étanche aux fluides. Comme montré sur le dessin,

la bague d'appui 31, du fait qu'elle est relativement incom-

pressible, a tendance à fonctionner comme point d'appui pour les mouvements angulaires du manchon 23 à ltintérieur de l'alésage 26. A cet égard, on prendra note de l'espace libre

qui existe entre le fil 29 et la rainure 27.

Comme représenté, le diamètre intérieur du manchon 23 est choisi, de préférence, de manière à coïncider avec

le diamètre intérieur du tube 18, ce qui assure un prolonge-

ment sans ressaut de ce dernier pour recevoir le tube de che-

misage intérieur 19. Cependant., l'extrémité du manchon 23 a

son diamètre intérieur qui va en s'accroissant dans la ré-

gion 33 de façon à former une surface de transition lisse et

progressive jusqu'à la partie de l'alésage 26 qui reçoit di-

rectement l'extrémité saillante 34 du tube 19 en PTFE. Dans

la région 35, l'alésage 26 de la pièce maîtresse 21 est in-

terrompu par des barbelures circonférentielles 36. Une pièce rapportée 37 radialement élargie, disposée à l'intérieur de l'extrémité 34 du tube 19, comprime cette extrémité 34 du

tube contre les barbelures 369 emprisonnant ainsi cette ex-

trémité tout en établissant un joint à lèvres étanche aux fluides entre elles. Un joint à lèvre métallique dynamique 38 est formé sur l'extrémité terminale de la pièce ma tresse 21 à l'intérieur de l'écrou-20 pour établir un joint étanche

aux fluides avec le bossage ou embout ma^le, cela d'une ma-

nière bien connue. On renverra, par exemple, à ce sujet, au

brevet des EUA no 3 083 989.

La pièce maltresse 21 comporte-des pans pour clé

pour permettre d'immobiliser la pièce 21 en rotation lors-

qu'on manoeuvre l'écrou 20 pour établir le joint avec l'élé-

ment mile, tel que par exemple le bossage ou embout 12 ou 13.

L'extrémité extérieure 40 du manchon 23 fait sail-

lie hors de la pièce maîtresse 21, et deux zones circonféren-

tielles 41 et 43 séparées par une rainure 42 sont formées

sur cette extrémité et munies d'une surface moletée pour ser-

vir de repère indiquant la position axiale relative du man-

chon 23 à l'intérieur de l'alésage 26. Cet indicateur étant disponible, le monteur de l'assemblage peut vérifier que

les limites du mouvement disponible n'ont pas été atteintes.

Suivant une variante, cet indicateur peut être utilisé pour vérifier qu'une certaine sollicitation est présente lors du montage initial pour rattraper des contraintes escomptées

résultant de l'emploi.

Une séquence d'assemblage convenable consiste à fixer les manchons 23 sur les extrémités du tube métallique 18 avant la mise en place du tube de chemisage intérieur 19 en PTFE. Ensuite, on dispose la pièce rapportée 37 à l'état non élargi à l'intérieur de l'extrémité 34 du tube 19. On

monte la bague torique 30 et la bague d'appui 31 sur le man-

chon 23, à la suite de quoi on monte à force la pièce mat-

tresse 21 sur l'extrémité 34 du tube 19. On introduit le fil d'arrêt 29 d'une manière connue, et on élargit radialement la pièce rapportée 37. Enfin, on met l'écrou 20 en place et

on monte le fil 22 d'une manière connue.

Lorsque l'assemblage 14 formant conduit est ins-

tallé et est en fonctionnement, le tube 19 en PTFE présente une élasticité suffisante pour se dilater ou se contracter, selon le cas, lors des mouvements axiaux du manchon 23 par rapport à la pièce maîtresse 21. Au moins, ceci est le cas pour les mouvements de 1,27 mm prévus dans cet exemple. Si nécessaire, les raccords d'extrémité peuvent être assemblés

aux extrémités du conduit avec le manchon 23 disposé à l'in-

térieur de l'alésage 26 à la limite de son déplacement vers l'intérieur établie par le fil 29. Le dimensionnement de

l'assemblage peut, cependant, être tel que, dans les condi-

tions de montage nominales, le manchon 23 occupe une position axiale intermédiaire par rapport à la pièce maîtresse 21 ou se trouve à une limite extrême, de la manière désirée. De

préférence, le tube de chemisage intérieur 19 doit être sou-

mis à une légère tension dans la position nominale de mon-

tage.

Si une résistance au feu supplémentaire est re-

quise, on peut l'obtenir en remplaçant la bague torique 30 en matière élastomère par une matière en fibres graphitiques

résistant aux hautes températures ou analogues.Si une résis-

tance supplémentaire au frottement est nécessaire pour la surface extérieure du tube 19 aux emplacements ou le nez 33 du manchon est en appui contre elle, on peut obtenir cette résistance en incorporant une charge appropriée à la couche

superficielle extérieure du tube 19 par un procédé d'extru-

sion concentrique connu en soi. Une telle charge peut égale-

ment accroître la résistance du pontage du tube 19 dans le cas o des criques de tension ou analogues se produisent

dans le tube 18.

Dans le cas o une redondance n'est pas requise dans le conduit, on peut utiliser le mode de réalisation de

l'invention représenté sur la Fig. 3, à laquelle on se réfé-

rera maintenant. Les éléments 20, 21, 22, 29, 30, 31 et 37

sont identiques à ceux décrits en se référant à la Fig.2. Ce-

pendant, les moyens supplémentaires qui servent à joindre le raccord au tuyau, à savoir le manchon métallique 50, sont construits de manière différente à droite de la rainure 27, en considérant la Fig. 3. En d'autres termes, le manchon, que l'on a maintenant désigné par la référence générale 50,

est prolongé vers la droite et est muni d'une partie contre-

alésée 51 qui se termine au niveau d'un épaulement 52 pour recevoir l'extrémité d'un tube 53 en métal plein. Le tube 53 peut être brasé ou fixé d'une autre manière similaire au manchon 50. A la gauche de l'épaulement 52, dans la région 54, l'intérieur du manchon 50 a un plus grand diamètre et est muni de barbelures circonférentielles espacées 55, cette

région 54 étant dimensionnée et formée de façon à être l'i-

mage réfléchie de la région 35 de la pièce ma tresse 21. Un

court tronçon de tube 56 en PIFE remplace la partie saillan-

te du tube de chemisage 19 de la Fig. 2 et a son extrémité

57 comprimée en contact étanche aux fluides avec les barbe-

lures 55 par une pièce rapportée 58 radialement élargie. La pièce rapportée 58 est, de préférence, identique à la pièce rapportée 37 mais orientée dans la direction opposée au cours de l'assemblage. Il est envisagé que la rainure 27

soit dimensionnée par rapport au fil 29 de façon à permet-

tre un mouvement axial de 1,59 mm du manchon 50 par rap-

port à la pièce 21 et un mouvement angulaire de + 2 . Ce-

pendant, ces dimensions doivent être considérées comme don-

nées uniquement à titre d'exemple.

Une séquence d'assemblage appropriée consiste à adapter les pièces raccordées 37 et 58 dans les extrémités

opposées du tronçon de tube 56; On positionne la bague d'ap-

pui 31 et la bague torique 30 sur le manchon 50 et on enfile, télescopiquement ce dernier sur l'extrémité 57 du tube 56

jusqu'à ce que l'épaulement 52 vienne buter contre la piè-

ce rapportée 58, qui est encore à l'état non élargi. Ensuite, on monte à force la pièce maîtresse 21 sur l'extrémité 34 du tube 56. On introduit le fil d'arrêt 29 d'une manière connue, et on élargit radialement les deux pièces rapportées

37 et 58, de préférence en une seule opération, avec un ou-

til allongé. Enfin, on met l'écrou 20 en place et on pose

le fil 22 d'une manière connue.

On doit comprendre que le raccord d'extrémité est maintenant un dispositif complet entièrement assemblé. En ce sens, on peut fixer de tels raccords aux extrémités d'un

tube métallique en appliquant un bloc de refroidissement ap-

proprié sur l'extérieur du manchon 50, à la gauche de l'é-

paulement 52, tandis que l'on brase la partie contre-alésée

51 sur l'extrémité d'un tuyau métallique. Le bloc de refroi-

dissement empêche la dégradation de l'extrémité 57 du tube

56 pendant l'exécution du brasage.

Le mode de réalisation représenté sur la Fig. 3 est muni d'un organe de raccordement fileté pour accoupler le raccord à un organe autre qu'un tube métallique. Cependant, l'invention est admirablement appropriée pour être appliquée

à un raccord au type union pour joindre ceux tubes métalli-

ques. En particulier, dans les situations qui nécessitent l'introduction aans une tuyauterie existante d'un raccord qui

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soit capable d'offrir un degré certain mais limité d'arti-

culation, on préférera le raccord représenté sur la Fig.4.

Essentiellement, la structure commune aux raccords des Fig. 2 et 3 qui permet le mouvement relatif est combinée avec deux colliers de soudage ou de brasage ou analogues conçus

pour permettre l'interposition du raccord entre deux tron-

çons de tube métallique. Ainsi, dans une situation de ré-

troajustage, par exemple, on peut laisser en place les rac-

cords d'extrémité de la conduite et on peut couper la condui-

te à un ou plusieurs emplacements commodes, à la suite de quoi on peut monter des raccords, tels que celui représenté

sur la Fig. 4, pour réunir les extrémités coupées.

Le raccord représenté sur la Fig. 4, à laquelle on se référera, comporte une pièce maîtresse 60 ayant, à une

de ses extrémités, un contre-alésage 61 pour recevoir l'ex-

trémité 62 d'un premier tronçon de tube métallique. On re-

connattra que la forme du cotre-alésage 61 et des parties adjacentes de la pièce maîtresse 60 du raccord est destinée à permettre le soudage du raccord au tube. Il est évident que l'on peut utiliser un autre procédé approprié quelconque

pour assembler la pièce maîtresse 60 du raccord à- l'extrémi-

té 62 du tube. Des moyens supplémentaires, constitués par un

manchon métallique 63, sont prévus pour permettre la fixa-

tion du raccord à une extrémité 64 d'un autre tronçon de tube métallique. Dans cet exemple, l'extrémité du manchon 63 est munie dtun contre-alésage 65 pour recevoir l'extrémité 64 du

tronçon de tube et y atre soudée de la même manière que l'ex-

trémité 62 de l'autre tronçon de tube est'soudée dans le

contre-alésage 61.

Le manchon 63 est monté avec un ajustage coulis-

sant libre à l'intérieur d'un alésage 26 qui traverse la piè-

ce maîtresse 60. Comme on peut le voir sur la Fig.4, l'ex-

térieur du manchon 63 est muni d'une rainure circonférentiel-

le 27 qui fait face à une rainure circonférentielle 28 for-

mée sur l'intérieur de l'alésage 26. Un fil métallique d'ar-

rêt ou de retenue 29 est disposé dans les rainures 27 et 28 1l

pour retenir le manchon 63 à l'intérieur de la pièce maltres-

se 60. L'une des rainures 27 et 28, dans le cas présent la rainure 27, a une plus grande dimension dans la direction

axiale du raccord, de telle sorte qu'un mouvement axial re-

latif limité est permis entre le manchon 63 et la pièce mai-

tresse 60. En outre, le manchon 63 est fabriqué avec un dia-

mètre extérieur plus petit que le diamètre de l'alésage 26

aux emplacements o les pièces se chevauchent, afin de per-

mettre un léger déplacement angulaire relatif entre le man-

chon 63 et la pièce principale 60. Dans un exemple de ce mo-

de de réalisation, un mouvement axial relatif d'environ -

1,27 mm est permis entre les pièces 63 et 60, tandis qu'un mouvement angulaire relatif entre elles d'environ - 1030' est toléré. Cependant, le raccord peut être prévu pour permettre des mouvements angulaire et axial plus ou-moins importants,

comme les spécialistes de la technique le comprendront.

Des moyens d'étanchéité aux fluides, constitués

par une bague torique 30 en matière élastomère en appui con-

tre une bague fendue 31 moulée en PTFE, disposés à l'inté-

rieur a'une poche circonférentielle 32 formée entre le man-

chon 63 et la pièce maîtresse 60, servent à établir entre eux un joint étanche aux fluides. La bague d'appui 31, du fait qu'elle est relativement incompressible, a tendance à

fonctionner comme point d'appui pour les mouvements angulai-

res du manchon 63 à l'intérieur de l'alésage 26. A cet égard, on prendra note de l'espace libre qui existe entre le fil 29

et la rainure 27.

Comme représenté, le diamètre intérieur du man-

chon 63 est choisi, de préférence, de manière à coïncider avec les diamètres intérieurs des tubes 62 et 64. Cependant, l'extrémité du manchon 63 a son diamètre intérieur qui va en

* s'accroissant dans la région 33 de façon à former une surfa-

ce de transition lisse et progressive jusqu'à la partie de l'alésage 26 qui reçoit directement l'extrémité saillante 34

du court tronçon de tube 56 en PTFE. Dans la région 35, l'a-

lésage 26 de la pièce maîtresse 60 est interrompu par des barbelures circonférentielles 36. Une pieèce rapportée 37 radialement élargie, disposée à l'intérieur de l'extrémité 34 du tube 56, comprime cette extrémité du tube contre les barbelures 36, emprisonnant ainsi cette extrémité tout en établissant un joint à lèvre étanche aux fluides entre elles.

L'extrémité extérieure 66 du manchon 63 fait sail-

lie hors de la pièce ma tresse 60, et deux zones circonféren-

tielles 41 et 43 séparées par une rainure 42 sont formées

sur cette extrémité et munies d'une surface moletée pour ser-

vir de repère indiquant la position axiale relative du man-

chon 63 à l'intérieur de l'alésage 26. Cet indicateur étant disponible, le monteur de l'assemblage peut vérifier que les

limites du mouvement disponible n'ont pas été atteintes. Sui-

vant une variante, cet indicateur peut être utilisé pour vé-

rifier qu'une certaine sollicitation est présente lors du montage initial pour rattraper des contraintes escomptées

résultant de l'emploi.

L'intérieur du manchon 63 est construit d'une ma-

nière similaire à celle du manchon 50 de la Fig.3, et est muni d'un épaulement 67 à l'extrémité d'une région 54 qui a

un diamètre élargi et comporte des barbelures circonféren-

tielles 55, cette région 54 étant dimensionnée et formée de façon à être l'image réfléchie de la région 35 de la pièce

ma tresse 60. Le court tronçon de tube 56 en PTFE a son ex-

trémité 57 comprimée en contact étanche aux fluides avec les

barbelures 55 par une pièce rapportée 58 radialement élar-

gie. La pièece rapportée 58 est, de préférence, identique à

la pièce rapportée 37 mais orientée dans la direction oppo-

sée au cours de l'assemblage.

Une séquence d'assemblage appropriée consiste à adapter les pièces rapportées 37 et 58 dans les extrémités

opposées du tronçon de tube 56. On positionne la bague d'ap-

pui 31 et la bague torique 30 sur le manchon 63, et on en-

file télescopiquement ce dernier sur l'extrémité 57 du tube

56 jusqu'A ce que l'épaulement 67 vienne buter contre la piè-

ce rapportée 58, qui est encore aà l'état non élargi. Ensuite, on monte à force la pièce mattresse 60 sur l'extrémité 34 du tube 56. On introduit le fil d'arrêt 29 d'une manière connue, et on élargit radialement les deux pièces rapportées

37 et 58, de préférence en une seule opération, avec un ou-

til allongé. On doit comprendre que le raccord est maintenant un dispositif complet entièrement assemblé. En ce sens, on peut fixer un tel raccord à chacune des extrémités 62 et 64 des tronçons de tube métallique en appliquant un bloc de refroidissement approprié à l'extérieur du manchon 63, à la gauche de l'épaulement 67, pendant que l'on soude la partie contre-alésée 65 à l'extrémité du conduit métallique. Le

bloc de refroidissement empêche la dégradation de l'extré-

mité 57 du tube 56 penàant que le soudage est effectué. De

la même manière, on soude la partie contre-alésée 61 a l'ex-

trémité 62 du tronçon de tube tandis qu'un bloc de refroi-

dissement entoure la pièce ma tresse 60 dans toute la ré-

gion 35. Le mode de réalisation de la Fig.4 fonctionne es-

sentiellement de la même manière que les modes de réalisa-

tion des Fig. 2 et 3.

Si une redondance complète est nécessaire, il est possible, dans certainessituations, d'employer le mode de réalisation du raccord représenté sur la Fig.5, à laquelle on se référera maintenant. Le raccord est constitué par une pièce ma tresse ou corps 70 et par un manchon 71 assemblés par un fil métallique d'arrêt 29 coopérant avec des rainures 27 et 28 exactement de la même manière que dans les modes

de réalisation précédents. Un joint étanche aux fluides en-

tre les pièces 70 et 71 est assuré par la bague torique 30

et la bague d'appui 31 contenue dans la poche 32. Les élé-

ments indicateurs 41, 42 et 43 sont également les mêmes. Ce-

pendant, la pièce ma tresse 70 comporte un contre-alésage

72 pour recevoir l'extrémité 73 du manchon 71, ce contre-

alésage et cette extrémité présentant tous deux une légère conicité intérieure. Les pièces 70 et 71 ont par ailleurs

des diamètres intérieurs de même dimension et égaux au dia-

mètre intérieur des tubes métalliques 74 et 75, de façon à former un alésage continu lisse et uniforme lorsqu'elles

sont jointes auxdits tubes 74 et 75. Les extrémités exté-

rieures des pièces 70 et 71 sont munies chacune d'un contre-

alésage de soudage 61 et, respectivement, 65 semblables à ceux représentés sur la Fig.4. Pour ne pas accro tre le poids, les diamètres extérieurs des pièces 70 et 71 peuvent être

réduits dans les régions 76 et 77, comme représenté.

On envisage que l'on joindra les tubes métalliques 74 et 75 au moyen des pièces 70 et 71 du raccord ou que l'on joindra plusieurs tronçons de tube métallique au moyen de

raccords semblables, à la suite de quoi on rev8tira l'ensem-

ble de l'assemblage au moyen d'un tube 78 en PTFE en étirant le tube de chemisage et en le tirant dans le conduit d'une manière connue. Ensuite, on pourra couder et mettre en forme le conduit chemisé et légèrement articulé, dans les régions

situées entre les raccords, d'une manière bien connue quel-

conque, comme on le désire. On peut munir les extrémités du

conduit ainsi formé de raccords d'extrémité du type représen-

té sur la Fig. 2.

Dans certaines circonstances, on peut désirer in-

troduire dans la conduite une plus grande flexibilité que celle qui peut être obtenue avec les modes de réalisation

décrits ci-dessus. Bien que l'on puisse modifier les dimen-

sions afin de produire un jeu plus important pour accroître

l'intervalle de déplacement, ceci peut ne pas 4tre désirable.

Suivant une variante, on peut utiliser avantageusement le mode de réalisation représenté sur la Fig.6. D'une part, le mode de réalisation de la Fig.6 peut être réalisé à partir des pièces utilisées dans le mode de réalisation de la Fig.4

avec un minimum de changement. Si l'on compare les deux fi-

gures, on peut voir que le mode de réalisation de la Fig.6 peut comporter deux pièces ma tresses identiques 60 avec deux fils métalliques d'arrêt 29, deux bagues toriques 30,

deux bagues d'appui fendues 31 en PIFE et deux pièces rappor-

tées métalliques 37 qui sont toutes identiques aux pièces

correspondantes de la Fig. 4. Avec les pièces ci-dessus men-

tionnées coopere un nouveau manchon 80 dont l'extrémité gau-

che, en considérant le dessin, peut être identique à la

pièce 63 de la Fig. 4, en ce qui concerne sa surface exté-

rieure, jusqu'à la zone moletée 43, et en ce qui concerne sa surface intérieure jusqu'à la région située au-dessous de la

rainure 27. La moitié droite du manchon 80 est alors symé-

trique de sa moitié gauche par rapport à un plan transversal.

Etant donné que les parties du manchon 80 sont essentielle-

ment les mêmes à droite qu'à gauche, on a désigné celles si-

tuées à droite par les mêmes références numériques suivies de la lettre tA"A. Toutes les autres pièces sont montées avec

la même symétrie par rapport à un plan transversal, et un tu-

be de chemisage 81 en PTFE s'étend entre les cavités 35 for-

mées dans les pièces maîtresses respectives 60. L'assemblage

et le fonctionnement du raccord de la Fig. 6 sont approxima-

tivement les mêmes que ceux du raccord de la Fig. 4 et, dans

la mesure o ils diffèrent, de telles différences se compren-

nent sans explication.

Il est bien entendu que le principe du doublement tel que représenté sur la Fig. 6 peut être appliqué à l'un quelconque des modes de réalisation décrits ici et n'est pas

limité à la modification du mode de réalisation de la Fig.4.

Bien que les modes de réalisation qui ont été dé-

crits et représentés ici à titre d'exemple montrent les rac-

cords comme étant fixés aux tuyaux métalliques par brasage ou analogue, il est bien entendu que l'on peut utiliser une forme quelconque de fixation avec une modification connue appropriée de la partie d'assemblage du raccord. En d'autres termes, on peut utiliser divers modes de fixation mécaniques,

de soudage, de collage, etc...avec la présente invention.

Claims (10)

R E V E N D I C A T I O N S

1 - Raccord (15,- 16) pour conduit à fluide (14), caractérisé en ce qu'il comporte une première pièce (21; ) comportant à une de ses extrémités des moyens (20; 61) pour relier ledit raccord à un premier élément (12, 13; 62) conducteur de fluide, une seconde pièce (23; 50; 63; 80)

disposée à l'autre extrémité de la première pièce et desti-

née à 9tre fixée à un second élément ( 17; 53; 64; 60) conducteur de fluide, cette seconde pièce étant montée de façon à pouvoir effectuer un mouvement limité par rapport à la première pièce, et des moyens (37) pour fixer de manière indépendante l'intérieur de la première pièce, avec un joint

étanche aux fluides, à une extrémité (34) d'un tube non mé-

tallique imperméable aux fluides, le tube non métallique é-

tant dimensionné de façon à s'adapter pratiquement sans jeu à l'intérieur de la seconde pièce et faisant saillie hors de

cette dernière jusque dans la première pièce.

2 - Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde pièce comprend un manchon métallique

(23; 50; 63; 80) disposé avec un ajustage coulissant li-

bre à l'intérieur d'un alésage (26) traversant la première pièce (21; 60), des-moyens (27 à 29) reliant entre eux le

manchon et la première pièce pour limiter le mouvement rela-

tif entre eux, et des moyens d'étanchéité aux fluides (30,31)

disposés entre le manchon et la première pièce.

3 - Raccord selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens qui relient entre eux le manchon (23; ; 63; 80) et la première pièce (21; 60) comprennent un

organe annulaire (29) contenu dans dès rainures (27, 28) dis-

posées face à face, l'une des rainures (28) étant formée à l'intérieur de l'alésage (26) et l'autre rainure (27) étant

formée sur l'extérieur du manchon, l'une au moins des rainu-

res ayant une plus grande dimension dans la direction axiale de la première pièce que ledit organe annulaire, de sorte

qu'un mouvement axial relatif limité est permis entre le man-

chon et la première pièce.

4 - Raccord selon l'une des revendications 2 et 3,

caractérisé en ce que les moyens étanches aux fluides com-

prennent une bague torique (30) en matière élastomère.

- Raccord selon l'une quelconque des revendica- tions 2 à 4, caractérisé en ce que le manchon métallique (23; ; 63) comporte une extrémité orientée vers l'extérieur

par rapport à l'alésage (26) et qui est construite et agen-

cée pour pouvoir être fixée à un tube métallique (18; 53;

64) et à faire saillie hors de la première pièce (21; 60).

6 - Raccord selon la revendication 5, caractérisé

en ce que l'extrémité du manchon (23; 50; 63; 80) orien-

tée vers l'extérieur est construite et agencée pour faire saillie hors de la première pièce (21; 60), et en ce que

des moyens de repérage (41, 42, 43) sont prévus sur le man-

chon au voisinage de l'extrémité saillante pour indiquer un montage correct lorsque le raccord est monté entre deux points

de jonction approximativement fixes.

7 - Raccord selon l'une quelconque des revendica-

tions 2 & 6, caractérisé en ce qu'un tronçon de tube (56; 81) non métallique imperméable aux fluides est disposé à l'intérieur à la fois du manchon métallique (50; 63) et de

la première pièce ou pièce maîtresse (21; 60), une extré-

mité du tube étant fixée à l'intérieur de ladite pièce mat-

tresse par lesdits moyens (37) prévus pour fixer la pièce maîtresse au tube, et en ce que le manchon métallique est muni de moyens (58) fixant à son intérieur, avec un joint étanche aux fluides, l'extrémité opposée (57) du tube non métallique.

8 - Assemblage formant conduit à fluide caracté-

risé en ce qu'il comporte un raccord selon l'une quelconque

des revendications précédentes et en ce que ledit second é-

lément conducteur de fluide comprend un tube métallique (18; 53; 64) imperméable aux fluides et à paroi pleine ayant une

extrémité fixée à ladite seconde pièce.

9 - Assemblage selon la revendication 8, caracté-

risé en ce que la seconde pièce (23; 50; 63) s'adapte à l'intérieur de la première pièce (21; 60), avec des moyens (30, 31) d'étanchéité aux fluides disposés entre eux, et en ce que les moyens d'étanchéité aux fluides et le tube non

métallique (19; 56) sont construits et agencés pour permet-

tre des mouvements angulaire et axial relatifs d'importance

limitée entre lesdites pièces.

- Assemblage selon l'une des revendications 8

et 9, caractérisé en ce que le tube non métallique <56) est

fabriqué en une résine fluorocarbonée, et en ce que ses ex-

trémités (34; 54) sont comprimées entre la paroi intérieure

de la pièce correspondante et une pièce rapportée concentri-

que respective (37, 58) radialement élargie.

11 - Assemblage selon ltune quelconque des re-

vendications 8 à 10, caractérisé en ce que le premier élé-

ment conducteur de fluide est un tube métallique (62) à pa-

roi pleine, imperméable aux fluides, et en ce que les moyens

(61) dont la première pièce est munie pour assembler le rac-

cord audit premier élément sont fixés à une extrémité dutu-

be métallique (62) mentionné en dernier lieu.

12 - Assemblage selon l'une quelconque des reven-

dications 8 à 11, caractérisé en ce que le tube non métal-

lique (19) est une chemise intérieure pour ledit tube métal-

lique (18) à paroi pleine et s'étend hors de ce dernier jus-

que dans la première pièce (21), rattrapant ainsi tout mou-

vement relatif entre la première pièce et le tube métallique.