FR2493983A1 - Appareil, en particulier cycle, comportant une mesure de puissance pour l'entrainement d'une roue - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL COMPORTANT AU MOINS UNE ROUE 8 ENTRAINEE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN MOYEN SOUPLE 10 FORMANT UNE BOUCLE FERMEE ET NOTAMMENT UN CYCLE D'ENTRAINEMENT OU DE REEDUCATION. CET APPAREIL PERMET UNE MESURE DE LA PUISSANCE CONSOMMEE POUR L'ENTRAINEMENT DE LA ROUE; IL COMPORTE D'UNE PART, UN CAPTEUR 12 FOURNISSANT UNE MESURE DE LA FORCE TRANSMISE PAR LE MOYEN SOUPLE 10, D'AUTRE PART, UN CAPTEUR 17 FOURNISSANT UNE MESURE DE LA VITESSE DE ROTATION DE LA ROUE 8 ET ENFIN UN TABLEAU D'AFFICHAGE 29, SUR LEQUEL EST LISIBLE LA VALEUR DE LA PUISSANCE TRANSMISE A LA ROUE 8, LADITE VALEUR ETANT FOURNIE PAR UN CIRCUIT ELECTRONIQUE ALIMENTE PAR LES INFORMATIONS DES DEUX CAPTEURS PRECITES. QUAND IL S'AGIT D'UN CYCLE, L'APPAREIL PEUT COMPORTER, EN OUTRE, UN CAPTEUR DE POIDS 24 ASSOCIE A LA SELLE 5 ET UN CAPTEUR DES CARACTERISTIQUES CARDIAQUES DE L'UTILISATEUR.

Description

APPAREIL, EN PARTICULIER CYCLE, COWPORhANT UNE MESURE DE PUIS-
SANCE POUR L'ENTILAINEMENT D'UNE ROUE.

La présente invention concerne un appareil comportant
au moins une roue entraînée par l'intermédiaire d'un moyen souple formant une transmission tendue, ledit appareil permettant une mesure de la puissance absorbée par la roue pour son entraîne- ment en rotation. En particulier, l'appareil selon l'invention peut être un cycle a savoir, soit une bicyclette ou un tricycle,
soit un cycle à une roue pour la rééducation ou 1' entraînement.

On sait que, pour la rééducation fonctionnelle des membres inférieurs ou pour l'entrainement sportif, on utilise
des cycles à une roue, qui sont en station fixe sur un chassies posé au sol, ladite roue étant entraînée par l'intermédiaire
d'une chaîne grâce à un pédalier de la même façon que s'effectue
l'entraînement d'une roue de bicyclette. Le bandage pneumatique
de la roue est appuyé au moins sur un galet et suivant la force
d'appui, l'entraînement de la roue nécessite un effort plus ou moins important. Aussi bien pour la rééducation que pour l'en
trainement, il est important de connattre la puissance fournie par l'utilisateur pour entraîner la roue et, selon le but pour
suivi il peut être plus intéressant de connattre la puissance moyenne fournie par l'utilisateur ou la puissance instantanée.

Jusqu'à ce jour, aucun cycle n'a été équipé d'un dispositif de mesure de puissance consommée, ce qui constituait un inconvé- nient dans l'utilisation de ces cycles.

La présente invention a pour but de décrire un appareil comportant une roue entraînée par un moyen souple formant une tansssia tendue. Cet appareil peut être un cycle de rééducation ou d'entraînement ou une bicyclette ou un tricycle mais l'invention n'est pas limitée à ce type d'appareil. Le moyen souple d'en
traînement de la roue peut être notamment une chaîne métallique que coopère avec des pignons dentés mais il peut également être constitué d'une courroie, crantée ou non.L'appareil selon l'invention est équipé d'un dispositif permettant la mesure et l'sf-
fichage de la puissance consommée pour l'entraînement de la roue;
l'avantage du dispositif en cause est essentiellement qu'il cons
titue un équipement léger pouvant sans difficulté être installé sur des appareils, notamment des cyclespré-exiscants ; par ailleurs ce dispositif est d'un prix de revient relativement réduit. Selon l'invention, le dispositif de mesure de puissance comporte d'une part, un capteur de force et d'autre part, un capteur de vitesse, ces deux capteurs fournissant des informa tins à un circuit électronique qui alimente un organe d'afIi- chage.Selon un mode de réalisation préféré, le circuit électronique colporte un micro-processeur qui traite les informa- tions fournies par les capteurs L'informatin fournie par le capteur de vitesse peut donner lieu à î'aftichage de a vitesse, ce qui permet d'obtenir un tachymètre, ainsi qu'à l'affichage de la distance parcourue, ce qui permet de disposer d'un comp- teur kilométrique. En outre, lorsque l'appareil selon l'invention est un cycle, on peut l'équiper d'un capteur de poids qui ali mente un organe d'affichage donnant le poids de l'utilisateur du cycle et permettant,en particulier, de suivre les variations de poids.Par ailleurs, on peut suivre les caractéristiques car diaques de l'utilisateur d'un cycle selon l'invention en équi- pant cet utilisateur d'un capteur du type pléthysmographe. Un tel capteur suit optîquement les variations de 11 irrigation sanguine dans l'épiderme et permet, par l'intermédiaire du microprocesseur du circuit électronique du dispositif de l'invention, d'obtenir sur un organe d'affichage le trace de courbe permettant de suivre le comportement cardiaque de l'utilisateur du cycle au cours de la production de son effort.

il est bien clair que les organes d'affichage ut es peuvent être rassemblés sur un tableau unique ; ces organes d'a-fichage peuvent, en particulier, être des afficheurs à cristaux liquides alimentés directement par le micro-processeur du eir- cuit. Les capteuts du dispositif selon l'invention fournissant des tensions analogiques et le micro processeur travailLant en numérique, il est clair qu'il convient d'interposer entre les deux un étage de convertisseursanalogique/digital. On peut envisager une pluralité de convertisseurs ou une mme wtE gérée par le micro-processeur et servant successivement à tous les capteurs.

La présente invention a,en conséquence, pour objet le produit industriel nouveau que constitue un appareil comportant au moins une roue entraînée par l'intermédiaire d'un moyen souple formant une transmission tendue, ledit appareil permettant une mesure d'au moins un ce ses paramètres de fonctionnement, caractérisé par le fait qu'il comporte d'une part, un capteur fournissant par une tension électrique une mesure de la force transmise par le moyen souple, d'autre part, un capteur fournissant par une tension électrique une mesure de la vitesse de rotation de la roue et enfin, un organe d'affichage fournissant la valeur de la puissance transmise à la roue par le moyen souple, valeur qu'il reçoit d'un circuit électronique alimenté par les informations des deux capteurs précités.

Dans un mode préféré de réalisation, l'appareil est un cycle et le moyen souple de transmission est une chaîne entrainée par un pédalier ; le capteur de la force transmise par le moyen souple comporte un galet poussé élastiquement contre ledit moyen souple par un ressort, ledit galet étant monté sur un bras pivotant dont la position commande un potentiométre rotatif dont la tension de sortie charge un condensateur à résistance de décharge ; il est clair que le galet sus-mentionnê peut être constitué soit d'une roulette cylindrique qui s'appuie sur la chaîne, soit d'un pignon denté qui engrène avec la chaîne, l'essentiel étant que le galet appuiesur la chaîne, pour donner par sa position un repérage de la tension de celle-ci ; lega- let doit, bien entendu,s'appuyer contre le brin tendu de la boucle que constitue le moyen souple d'entraînement c'est-à-dire contre le brin par lequel est transmis la force provoquant la rotation de la roue.

On préfère également que le capteur de la vitesse de rotation de la roue soit un capteur optique fournissant au moins un signal par tour de roue ; ce capteur peut comporter d'une part, un émetteur de rayonnement cohérent porté par le bati de l'appareil, d'autre part, un réflecteur dudit rayonnement porté par la roue de l'appareil en un point tel que, pour une position de la roue, il se trouve interposé sur la trajectoire dudit rayonnement, et enfin un récepteur dudit rayonnement cohérent porté par le bâti de l'appareil. Il convient de noter que le fait d'utiliser un rayonnement cohérent permet de s'affranchir de l'influence des variations de luminosité extérieure et permet, en outre, d'utiliser pour la réception un dispositif électronique plus simple que si l'on utilisait une émission en lumière pulsée.

On peut avantageusement prévoir que l'émetteur soit un composant laser et que le réflecteur soit une coupelle métallique fiie en un point de la roue. Il convient de noter que la position de la coupelle réflectrice sur un rayon de la roue n'a aucune importance puisque le récepteur du capteur fournit simplement un si gnal à chaque fois que la coupelle lui renvoie le rayonnement fourni par l1émetteur. Dans le mode préféré de réalisation, le récepteur alimente, par l'intermédiaire d'une bascule monostable, un circuit comportant un condensateur à résistance de décharge, la tension obtenue aux bornes dudit condensateur étant propor tonnelle à la vitesse de rotation de la roue ; la bascule monostable associée au récepteur du capteur de vitesse est réglable pour fournir un signal, dont la durée est fonction du diamètre de la roue ; on voit donc que le même dispositif peut être utili sé quelque soit le diamètre de la roue de l'appareil, puisque la tension analogique de sortie du capteur de vitesse peut être ré glée en agissant sur la durée du signal fournie par la bascule monostable, de façon à être proportionnelle à la vitesse linéaire d'un point du bandage de la roue.

Avantageusement, le signal fourni par le capteur de forceestenvoyê sur un convertisseur analogique/digital qui charge une mémoire, le signal fourni par la bascule associée au résep- teur du capteur de vitesse déclenchant la remise à zéro de ladite mémoire et le chargement en mémoire du contenu numériae du convertisseur ; la tension proportionnelle à la vitesse obtenue aux bornes du condensateur du circuit associé au capteur de vitesse est envoyeesur un converttsseur analoglque/digital qui charge une mémoire, le chargement étant piloté par une horo loge ; le contenu des mémoiresassociéesauxcapteursde force et de vitesse est envoyé dans un micro-processeur, qui génère en sortie un signal numérique proportionnel à la puissance fournie à la roue ; le chargement de la mémoire associée au capteur de vitesse est piloté par l'horloge interne du micro-processeur, par l'intermédiaire d'un diviseur de fréquence, et ladite mémoire fournit au micro-processeur les informations nécessaires à l'af- fichage de la distance parcourue par un point de la roue depuis le début du comptage ; le micro-processeur reçoit une commande manoeuvrée par l'utilisateur lui permettant de fournir en sortie, selon la position de ladite commande, un signal proportionnel soit à la puissance moyenne, soit à la puissance instantanée fournie à la roue.

On peut également prévoir que le signal analogique fourni aux bornes du condensateur associé au capteur de vitesse soit envoyé sur un organe d'affichage de la vitesse ; lorsque l'appareil selon l'invention est un cycle, il peut comporter un
capteur du poids de l'utilisateur, ledit capteur étant associé à la selle du cycle et commandant un organe d'affichage du poids de l'utilisateur ; unpotaitiomètr assoeiéaucapteurdepoi'ds assure la charge d'un condensateur à résistance de décharge, qui alimente un convertisseur analogique/digital, dont la sortie charge une mémoire, le contenu de ladite mémoire étant envoyé dans le micro-processeur, qui l'utilise pour alimenter l'entrée de l'organe d'affichage du poids ; l'appareil peut,en outre, comporter un capteur disposé sur l'utilisateur du cycle pour repérer ses caractéristiques cardiaques, ledit capteur comprenant un émetteur de rayonnement monochromatique,qui transmet ledit rayonnement à travers une zone d'épiderme de l'utilisateur vers un récepteur, le signal reçu, fonction de l'irrigation sanguine, étant envoyé par au moins un convertisseur analogique! digital sur le micro-processeur, qui restitue sur un organe d'affichage les courbes d'irrigation sanguine correspondantes.

Il est clair que l'appareil selon l'invention, lorsqu'il s'agit d'un cycle, permet d'afficher sur un tableau un grand nombre d'informations concernant l'utilisation du cycle et l'état de l'utilisateur. Ces informations sont particulièrement intéressantes,lorsqu'il s'agit d'un cycle d'entraînement ou de rééducation.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, titre purement illustratif et non limitatif, un mode dn réalisation représenté sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 représente, en élévation,un cycle d'entrainement selon l'invention
- la figure 2 représente schématiquement le circuit électronique Interposé entre les capteurs associés au cycle de la figure 1 et le tableau d'affichage.

En se référant au dessin, on voit que l'on a désigné par 1 dans son ensemble le bâti fixe du cycle d'entraînement selon l'invention. Le bâti 1 comporte un socle posé sur le sol le socle supporte d'une part, une potence 2,qui supporte le guidon fixe 3, où l'utilisateur appuie ses mains et d'autre part, une tige sensiblement verticale 4,qui supporte une selle 5où s'assoie l'utilisateur du cycle. La tige 4 porte également une fourche 6 supportant le moyeu 7 d'une roue 8 équipée d'un bandage 9. Le moyeu 7 comporte un pignon denté, qui coopère avec une chaîne de transmission 10, ladite chaîne étant entraînée par un pédalier li porté par la tige 4.Le sens e rotation du pédalier est indiqué par la flèche F.

Le premier capteur porté par ce cycle est un capteur repérant la tension du brin tendu de la chaîne 10, c'est-à-dire, sur la figure ', du brin supérieur Ce capteur designé par la dans son ensemble comporte une roulette 13, qui appuie sur la bordure frférieure du brin supérieur de la chaîne 10 et qui est montée folle sur son axe à 1 extrémité d'un bras pivotant 14 du capteur 12.Le bras pivotant 14 est susceptible de tourner autour de i'axe 15 et il est poussé en direction de la chaîne 10 par un ressort hélicodal travaillant à la torsion à l'intérieur du bottier du capteur 12. Il est clair que plus la force transmise 3 la roue par la chaîne 10 est importante, plus la roulette 13 sera repoussée (vers le bas sur la figure 1) par la chaSne 10 à l'encontre de l'action exercée par le ressort de rappel.On voit donc que la position angulaire du bras pivotant 14 fournie une mesure de la tension de la chatn 10 et, par conséquent de la force transmise sur le pignon denté de la roue 8. L L'axe de pivo- tement 15 du bras 14 assure l'entrainement de l'élément mobile d'un potentiomètre rotatif 16, dont la sortie dii'ire la tension analogique fournissant l'information relative à la force.

Le cycle selon l'invention comporte également un cap teur de vitesse constitué d'un émetteur 17a et d'un récepteur 17D rassemblés sous un même carter 17, cet émetteur-récepteur étant porté par 7a fourche 6 ou cycle et coopérant avec un ré flecteur 18 porté par la roue 8 du cycle. Le réflecteur 18 est une coupelle en aluminium anodisé fixée, par exemple sur un rayon de la roue au voisinage de la jante. L'émetteur 17a envoie un faisceau continu de lumière cohérente ayant une longueur d'ondes de 804. A. . Lorsque la coupelle 18 passe en vis-à-vis de l'émetteur l7a, ladite coupelle renvoie sur le récepteur 77b le faisceau monochromatîque qu'elle reçoit ; le récepteur 17-b peut être constitué pa4r un photo-transistor, qui émet en sortie une impulsion pendant le temps où la réflection du faisceau est maintenue. On voit donc que ce capteur délivre une impulsion à chaque tour de roue.

Le cycle représenté sur la figure 1 comporte également un capteur de poids associé à la selle 5 du cycle. La selle 5 peut pivoter autour de l'axe 19 disposé à l'extrémité d'une po tence 20 fixée à la partie supérieure de la tige 4. La selle 5 est maintenue dans une position sensiblement horizontale,c'està-dire dans une position où elle s'écarte de la potence 20,grâce à un ressort 21,mais il est bien clair que la position de la selle 5 est modifiée par rotation autour de l'axe 19 en fonction du poids de l'utilisateur, qui est assis sur ladite selle. Un bras pivotant 22,articulé autour d'un axe 23 porté par le capteur de bottier 24,vient s'appuyer par son extrémité libre sur la face inférieure de la selle 5 de sorte que toute modification de la position de la selle entraîne une rotation du bras pivotant 22.

Le bras pivotant 22 est maintenu en appui contre la selle 5 grâce à un ressort hélicoïdal de torsion (non représenté) contenu dans le boîtier 24. L'axe 23 du bras pivotant 22 entraîne l'élément mobile d'un potentiomètre rotatif 25,dont la sortie fournit une tension analogique, qui constitue une mesure du poids de l'utilisateur.

L'ensemble des informations fournies par les capteurs précédemment décrits est complété par des informations relatives au comportement cardiaque de l'utilisateur du cycle. Pour ce faire, l'utilisateur est muni d'un capteur du type "pléthysmographe". Un tel capteur comporte un émetteur de rayonnement monochromatique 26a,qui envoie sur une zone d'épiderme un faisceau,qui traverse ladite zone d'épiderme et est influencé, au cours de cette traversEe,par par l'irrigation sanguine de ladite zone ;le faisceau est alors repris par un récepteur 26g qui en analyse les modulations. Dans le cas qui est représenté sur la figure 2, l'émetteur 26a et le récepteur 26b sont enfermés sous un même carter 26 et sont fixés sur un lobe d'oreille 27 de 1 'u- tilisateur.Du coté du lobe 27 où ne se trouve pas le carter 26, on dispose un réflecteur métallique 28 qui renvoie le faisceau monochromatique émis par l'émetteur 26a en direction du récepteur 26b. En d'autres termes, l'ensemble 26-28 constitue une pince,qui qui enserre le lobe de l'oreille de l'utilisateur. La sortie du récepteur 26b fournit une oscillation de tension à chaque flux d'irrigation, cette oscillation étant constituée d'une partie positive et d'une partie négative. Il est intéressant sur le plan médical de surveiller la forme de cette oscillation, sa durée et la période de ladite oscillation.

Toutes les informations fournies par les capteurs cidessus décrits sont destinées à fournir des affichages, qui sont tous centralisés sur un tableau d'affichage 29 porté par le guidon 3 du cycle. Ces affichages permettent de connaître les paramètres de fonctionnement du cycle manoeuvré par l'utilisateur et les réactions physiologiques de l'utilisateur au cours de la séance d'entraînement ou de rééducation.

La figure 2 représente schématiquement le traitement électronique des informations fournies par les capteurs pour délivrer finalement sur le tableau d'affichage 29 les indications désirées. On a désigné par 30 l'ensemble des quatre capteurs,qui viennent d'être décrits.

Le capteur 12 fournit,ce au potentiomètre rotatif 16,une tension analogiquequh par l'intermédiaire d'une résistance 31,vivent assurer la charge d'un condensateur 32 en parallèle duquel on a disposé une résistance de décharge 33. La ten sion aux bornes du condensateur 32 est une image de la force exercée pour l'entraînement de la roue 8. Cette tension est en voyée sur un convertisseur analogique, digital 34,qui alimente par sa sortie numérique une mémoire 35.

Le capteur 17 fournit chaque tour de roue, une impulsion, qui est traitée dans une bascule monos table 36,dont la sortie commande un monostable 37. Le signal fourni par la bascule monos table 36 à chaque Ihmpuaeio reçue du récepteur 17b est un signal, dont la durée est réglable pour tenir compte du diamètre de la roue 8. Au contraire, le signal fourni par le monostable 37 est un signal de durée fixe.Les deux signaux sont envoyés dans unsommateur 38, dont la sortie alimente une diode 39. Lesommateur 38 est constitué de deux diodes 40 et 41 disposées sur chacune des deux entrées alimentées par les éléments 36 et 37, les cathodes des deux diodes étant réunies par une même résistance 42 à la masse et fournisant la tension de sortie sur l'anode de la diode 39. La cathode de la diode 39 est reliée à l'une des bornes d'un condensateur 43,dont l'autre borne est à la masse, le condensateur 43 étant associé à une résistance de décharge 44 montée en parallèle entre ses bornes.

La tension aux bornes du condensateur 43 est une mesure de la vitesse linéaire d'un point de la roue 8 car les durées des deux impulsions de la bascule 36 et du monos table 37 tiennent compte du diamètre de la roue et le niveau moyen de la charge du condensateur 43 est d'autant plus élevé que la fréquence des impulsions est plus grande. La présence de la résistance de décharge 44 permet à la tension aux bornes du condensateur 43 de suivre les décroissances de la vitesse. Cette tension analogique est envoyée sur un convertisseur analogique/digital 45,dont la sortie numérique charge une mémoire 46. Les mémoires 35 et 46 sont reliées au bus d'entrée d'un micro-processeur désigné par 47 dans son ensemble.Le micro-processeur 47 comporte une horloge interne 47a,dont les signaux sont envoyés, par l'intermédiaire d'un diviseur de fréquence 48,pour piloter d'une part, la remise à zéro de la mémoire 46 et d'autre part, le chargement de ladite mémoire par le convertisseur 45. Ces deux fonctions sont assurées, pour le convertisseur 34 et la mémoire 35,par le signal émis par la bascule monos table 3S, c'est-à-dire qu'd chaque tour de roue on assure la remise à zéro de la mémoire 35 et le chargement de ladite mémoire par la sortie numérique du convertisseur 34.On voit donc que l'on dispose à la sortie de la mémoire 35 d'une information, qui correspond à la valeur instantanée de la force pour chaque tour de roue ; étant donné que l'on dispose dans les mémoires 35 et 46 des informations relatives à la vitesse linéaire d'un point de la roue et3 b force instantanée appliquée sur le pignon de la roue, on en déduit par multiplication la valeur de la puissance. Cette multiplication est op6- rée dans le micro-procc-sseur 47 et pour faciliter la comprEhen- sion, on a supposé que ladite opération était réalisée dans la zone 47h dudit micro-processeur.Etant donné que l'on dispose de la force instantanée appliquée à la roue, on peut fournir en sortie de la zone 47b soit la puissance instantanée, soit la puissance moyenne fournie à la roue pour son entraînement. Le choix de la sortie à effectuer est défini par l'utilisateur suivant la position d'une commande 49 et la puissance moyenne ou instantanée, selon le choix opéré, va s'afficher sur un organe d'affichage à cristaux liquides 50.

La mémoire 46 peut également envoyer son contenu, par la zone 47c du micro-processeur 47, sur un organe d'affichage 5; qui donne le kilométrage parcouru par l'utilisateur du cycle.

En effet, la mémoire 46 envoie au micro-processeur 47 l'information vitesse, qui peut être couplée avec l'information temps fournie par l'horloge 47a du micro-processeur pour obtenir l'information distance affichée sur l'organe 51. De la même fa çon, la tension analogique proportionnelle à la vitesse et fournie à 1'entrée du convertisseur analogique/digital 45 peut être envoyée sur un tachymètre 52, qui affiche la vitesse de déplacement d'un point de la roue, c'est-à-dire la vitesse A laquelle se déplacerait l'utilisateur s'il pédalait dans les mimes conditions sur un cycle norme.

Le capteur de poids 24 fournit sur la sortie du potentiomètre rotatif associé 25 ung tension, qui, par ltin- termédiaire de la résistance 53, permet la charge d'un condensateur 4 aux bornes duquel est disposée une résistance de décharge 55, La tension aux bornes du condensateur 54 est une image du poids de l'utilisateur X elle est envoyée sur un convertisseur analogique/digital 56, dont la sortie numérique charge une mémoire 37, le pilotage de la remise à zéro de la mémoire 57 et du chargement par le convertisseur 56 étant assuré par Le signal, qui assure déjà les mimes fonctions pour le convertisseur 34 et la mémoire 35.La sortie de la mémoire 57 est transmise par le bus d'entrée du micro-processeur 47 dans la zone 47d de ce mîcro-proces-eur qui fournit en sort Le un signal envoyé sur un organe d'affichage a cristaux liqui- des 58 donnant le poids de l'utilisateur du cycle.

Enfin, le capteur 26-28 fournit à la sortie de son récepteur 26b une tension, qui comprend une oscillation dont une partie est positive et une partis est négative, las dite oscillation se reproduisant avec une certaine périodicité. La durée de l'oscillation, sa période et la forme des fronts montants et descendants de l'oscillation sont des paramètres intéressants sur le plan physlologique poux suivra les caractéristiques cardiaques du sujet, qui utilise le cycle décrit.Le signal émis par le récepteur 26b est envoyé dans un discriminateur de tension 59, qui sort la partie positive de l'oscillation sur la ligne 59a et la partie négative re dressée de ladite oscillation sur la ligne 59b. Le discrimi- mateur de tension 59 est constitué de deux voies sur chacune desquelles se trouve une diode 60-61 de sens opposé, les deux diodes étant reliées à la base d'un transistor respectivement 62-63. Le collecteur du transistor 62 est relié à l'slimenta- tion positive; alors que son émetteur est relié à la ligne de sortie 59a ; l'émetteur du transistor 63 est relié à la masse par une résistance 63a alors que son collecteur est relié à la ligne de sortie 59b et à l'alimentation positive par une résistance 64 ; les bases des transistors 62 et 63 sont polarisées par des résistances 64a, 64b 64c et 64d.

Les lignes de sortie 59a et 59b alimentent chacune un convertisseur analogique/digital 65-66 respectivement, dont la sortie numérique est envoyée sur la zone 47e du microprocesseur 47 pour fournir sur l'organe d'affichage 67 une représentation graphique de la courbe d'irrigation sanguine du sujet étudié.

Comme il a été précédemment indiqué, tous les organes d'affichage 49, 50, 51, 52, 58, 67 peuvent être regroupés sur un tableau d'affichage 29 ; les organes d1af- fichage, qui fournissent une indication numérique sont avantageusement des afficheurs à cristaux liquides ; plusieurs organes d'affichage peuvent entre regroupés sur un même af ficheur à cristaux liquides dans la mesure où celui-ci comporte un sélecteur. Par ailleurs, l'ensemble des convertisseurs análogiqueldigltal 34, 45, 56, 65 et 66 a été désigné par 68 dans son ensemble sur le dessin ; cet ensemble peut être constitué de composants convertisseurs distincts ou d'un convertisseur, dont l'utilisation est gérée par le microprocesseur 47.

Il est bien entendu que le mode de réalisation ci-dessus décrit n'est aucunement limitatif et pourra donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (13)

Revendications

1 - Appareil comportant au moins une roue entraînée par l'intermédiaire d'un moyen souple formant une transmision tendue, ledit appareil permettant une mesure d'au moins un de ses paramètres de fonctionnement, caractérisé par le fait qu'il comporte d'une part, un capteur(l2)fournissant par une tension électrique une mesure de la force transmise par le moyen souple (10), d'autre part, un capteur 7)fournissant par une tension électrique une mesure de la vitesse de rotation de la roue (8) et enfin, un organe d'affichage(50) fournissant la valeur de la puissance transmise à la roue(8)par le moyen souple (10), valeur qu'il reçoit d'un circuit électronique alimenté par les informations des deux capteurs précités.

2 - Appareil selon la revendication 1 caractérisé par le fait qu'il constitue un cycle le moyen souple d'entrat- nement de la roue (8) étant une chaîne (LO)entraînée par un pédalier (11).

3 - Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que le capteurfl2)de la force transmise par le moyen souple (10) comporte un galet(13)poussé élastiquement contre le brin tendu dudit moyen souple par un ressort, ledit galet (13) étant monté sur un bras pîvotant (14).dont la position commande un potentiomètre rotatif (16) dont la tension de sortie charge un condensateur 2)å résistance de décharge (33).

4 - Appareil selon l'une des revendications 1 a 3, caractérisé par le fait que le capteur (17, 18) de la vitesse de rotation de la roue (8) comporte, d'une part, un émetteur (17a) de rayonnement cohérent porté par le bâti (1) de ltapp2reil, d'autre part, au moins un réflecteur (18) dudit rayonnement por

té par la roue (8) de l'appareil en un point tel que pour une position de la roue < 8) il est interposé sur la trajectoire du rayonnement et, enfin, un récepteur(l7b) dudit rayonnement co cohérent porté par le bâti (1) de l'appareil.

5 - Appareil selon la revendication 4, caractrisé par le fait que le récepteur (17b) alimente, par l'intermédiaire d'une bascule monostable (36), un circuit comportant un condensateur (43) à résistance de décharge (44), la tension obtenue aux bornes dudit condensateur (43) étant proportionnelle à la vitesse de rotation de la roue.

6 ; - Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la bascule monos table (36) associée au récepteur (17b) du capteur de vitesse est réglable, pour fournir un signal dont la durée est fonction du diamètre de la roue (8).

7 - Appareil selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé par le fait que le signal fourni par le capteur de force (12) est envoyé sur un convertisseur analogique/digital (34) qui charge une mémoire (35), le signal fourni par la bascule (36) associée au récepteur (17b) du capteur de vitesse déclenchant la remise a zéro de ladite mémoire (35) et le chargement en mémoire du contenu numérique du convertisseur (34).

8 - Appareil selon les revendications 5 et 7 prises simultanément, caractérisé par le fait que la tension proportionnelle à la vitesse obtenue aux bornes du condensateur (43) du circuit associé au capteur de vitesse est envoyée sur un convertisseur analogique/digital (45), qui charge une mémoire (46), le chargement étant piloté par une horloge.

9 - Appareil selon les revendications 7 et 8 prises simultanément, caractérisé par le fait que le contenu des mémoires (35 et 46) associées auxcapteursde force (12) et de vitesse (17, 18) est envoyé dans un micro-processeur (47), qui génère en sortie un signal numérique proportionnel à la puissance fournie à la roue.

10 - Appareil selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le chargement de la mémoire (46) associée au capteur de vitesse (17, 18) est piloté par l'horloge interne (47a) du micro-processeur (47) par l'intermédiaire d'un diviseur de fréquence (48) et que ladite mémoire (46) fournit au micro-processeur les informations nécessaires à l'affichage de la distance parcourue par un point de la roue depuis le début d'un comptage.

Il * Appareil selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé par le fait que le micro-processeur (47) reçoit une commande (49) manoeuvrée par l'utilisateur lui permettant de fournir en sortie, selon la position de ladite commande (49), un signal proportionnel soit à la puissance moyenne, soit à la puissance instantanée fournie à la roue (8).

12 - Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le signal analogique fourni aux bornes du condensateur (43) associé au capteur de vitesse (17, 18) est envoyé sur un organe d'affichage de la vitesse (52).

13 - Appareil selon la revendication 29 caractérisé par le fait qu'il comporte un capteur (24) du poids de l'utili sauteur ledit capteur (24) étant associé à la selle (5) du cycle et commandant un potentiomètre rotatif (25), dont la sortie alimente un organe d'affichage du poids de l'utilisateur (53-).

14 - Appareil selon les revendications 9 et 13 prises simultanément, caractérisé par le fait que le potentiomètre (25) du capteur de poids (244 assure la charge d'un condensateur (54) à résistance de décharge (55), qui alimente un convertisseur analogique/digital (56), dont la sortie charge une mémoire (57), le contenu de ladite mémoire étant envoyé dans le micro-proces seur (47), qui l'utilise pour alimenter l'entrée de l'organe d'affichage du poids (58).

15 - Appareil selon les revendications 2 et 9 prises simultanément. caractérisé par le fjit qu'il comporte un capteur (26, 28) disposé sur l'utilisateur du cycle pour repercer ses caractéristiques sardiaquest ledit capteur comprenant un émet- teur (26a) de rayonnement monochromatique, qui transmet ledit rayonnement à travers une zone d'épiderme (27) de l'utilisateur vers un récepteur (26b), le signal reçu, fonction de l'irriga- tion sanguine, étant envoyé par au moins un convertisseur analogique/digital (65, 56) sur le micro-processeur (47), qui res titue sur un organe d'affichage (67) es courtes d'irrigation sanguine correspondantes.