FR2493758A1 - Dispositif de moulage par injection d'articles chaussants - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE MOULAGE PAR INJECTION D'ARTICLES CHAUSSANTS EN MATIERE PLASTIQUE. LE DISPOSITIF D'INJECTION DE MATIERE PLASTIQUE PROPRE A COOPERER AVEC UN CANAL D'INJECTION 50 MENAGE DANS UNE PORTE MOBILE 9 D'UN MOULE M SE CARACTERISE EN CE QU'IL COMPREND UN NEZ D'INJECTION N AVEC UNE CANNE 14 AYANT UN ORIFICE 17 ET UNE AIGUILLE 16 ASSOCIEE A UN PISTON 15; LADITE AIGUILLE 16 ETANT APTE A OBTURER LEDIT ORIFICE 17, OU AU CONTRAIRE A LIBERER CELUI-CI POUR UNE PHASE D'INJECTION.

Description

La présente invention concerne un dispositif de moulage par injection de matière plastique pour réaliser des articles, notamment des articles chaussants, en deux couleurs, une pour l'empeigne et une pour la semelle.

On connaît des machines de moulage de ce genre, comportant d'une façon générale, une table horizontale circulaire entraînée en rotation pas à pas, et portant sur sa face supérieure plusieurs moules qui sont appelés à défiler à différents postes où s'effectuent la fermeture des moules, l'inåection de la ou des matières plastiques, l'ouverture des moules et le démoulage des articles.

Chaque moule comporte deux parties complémentaires à savoir : une partie inférieure solidaire d'une carcasse qui est fixée sur la table, une partie supérieure pouvant pivoter par rapport à la partie inférieure, et un noyau intermédiaire monté à pivotement sur la partie inférieure, ainsi qu'en façade, une porte sur une face de laquelle sont fixés deux pavés dont l'un porte une empreinte, destinée à constituer le fond de l'empeigne, ou première, et l'autre une empreinte destinée à former la semelle. Une telle porte est reliée à des mécanismes susceptibles de la maintenir fermée pendant la phase d'injection et de l'amener en position d'ouverture, en vue d'un changement d'empreinte, par pivotement autour d'un axe orienté radialement par rapport à la table.

Dans les machines de ce genre l'injection de matière plastique est réalisée à l'aide d'une extrudeuse introduisant la matière plastique dans le moule par l'intermédiaire d'un canal d'injection équipant la porte, en sorte qutà chaque injection, il se forme dans l'espace délimité à l'intérieur du canal une carotte résiduelle qu'il est nécessaire d'enlever avant l'injection suivante, d'où il résulte de nombreuses manipulations.

L'invention a pour but d'éliminer la formation de carotte résiduelle, et par conséquent, l'opération d'enlèvement de cette carotte.

A cet effet l'invention propose des moyens d'injection adaptables sur une extrudeuse et utilisables avec un moule tel que ci-dessus, ces moyens d'injection étant essentiellement caractérisés en ce qu'ils comprennent,dans un nez d'extrusion, une canne mobile entre une position avancée d'injection, pour laquelle elle pénètre dans le canal d'injection jusqu'au voisinage immédiat du noyau, et une aiguille, qui dans la position ci-dessus de la canne, est apte à dégager un orifice d'injection prévu à l'extrémité de la canne, tandis qu'en position reculée de cette dernière l'aiguille est adaptée à obturer ce dit orifice.

Une telle disposition permet, par un engagement du nez d'extrusion d'une extrudeuse à l'intérieur du canal d'injection, d'exécuter une injection en ayant l'orifice d'extrusion au voisinage immédiat du noyau en sorte que la carotte résiduelle est en pratique supprimée.

La configuration du dispositif d'injection ainsi réalisé conduit à exécuter, à chaque phase d'injection, une opération entièrement automatique qui ne nécessite aucune intervention manuelle.

Une machine notamment destinée à la fabrication d'articles chaussants en matière plastique moulée, coopérant avec une extrudeuse comportant un dispositif d'injection tel que ci-dessus, est apte à atteindre des cadences de production sensiblement améliorées par rapport à la technique usuelle ; de même une simplification non négligeable de sa construction permet d'abaisser son coût global de fabrication.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront mis en évidence dans la suite de la description donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 est une vue en plan schématique d'une machine de moulage d'articles chaussants en matière plastique en deux phases destinée à faciliter l'explication du fonctionnement du dispositif de moulage selon l'invention
la figure 2 est une vue en perspective montrant le moule en position ouverte
la figure 3 est une vue en élévation schématique avec parties en coupe du moule en position fermée
la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne
IV-IV de la figure 1 montrant la structure de la porte, avec un dispositif d'injection selon l'invention
les figures 5,6,7 sont des vues analogues à la figure 4 montrant le déroulement des opérations lors du moulage d'un article chaussant en matière plastique de deux couleurs
les figures 8, 8A et 8B montrent selon les ligues VIII-VIII ; VIIIA-VIIIA ;VIIIB-VIIIB de la figure 1 les mécanismes d'actionnement de la porte de fermeture de moule;
les figures 9 et 10 montrent le dispositif de guidage, centrage et butée du nez d'injection dans le cas où les pavés de moulage sont fixés sur chacune des faces de la porte du moule, la figure 9 étant une vue en perspective éclatée du fourreau de guidage, en deux parties destiné à recevoir une pastille coulissante et la figure 10 étant une coupe partielle de la porte du moule montrant le dispositif de guidage en position dans la porte
la figure li représente une variante de la porte de fermeture sur laquelle les pavés sont montés à rotation
la figure 12 représente une autre variante de la porte de fermeture sur laquelle les pavés sont montés à coulissement.

Sur la figure 1, on a représenté en vue en plan schématique une machine de moulage par injection opérant en deux phases pour mouler des articles, notamment des articles chaussants en deux couleurs, une pour l'empeigne et une pour la semelle.

Le dispositif de moulage selon l'invention sera décrit dans la suite en référence à une telle application, mais il va de soi que les articles peuvent être moulés en deux phases à partir d'une matière plastique d'une seule couleur0
La machine représentée à la figure 1 comprend une table T montée de manière à tourner pas à pas autour d'un arbre vertical A ; cette table porte sur sa face supérieure un certain nombre de moules indiqués globalement par M destinés à passer devant deux postes d'injection de matière plastique désignés respectivement par El et E2. Dans l'exem ple considéré, la table porte douze moules qui sont amenés successivement devant différents postes.

Au poste 1 s'effectue la fermeture du moule qui est ensuite transféré au poste d'injection El où s'effectue l'injection de la première matière plastique destinée, dans le cas considéré, à former empeigne de la chaussure.

le moule est ensuite transféré au poste 2 où s'effectue un changement de pavé de moulage de manière à placer en position de travail le pavé destiné à former la semelle de la chaussure.

le moule est ensuite amené au poste d'injection E2 où s'effectue l'injection de la matière plastique correspondant à la semelle.

Le moule passe ensuite au poste 3 où s'effectue son ouverture, puis il est présenté au poste de démoulage 4 où un opérateur effectue manuellement le démoulage de la chaussure, le cycle reprenant ensuite au poste 1 de fermeture du moule.

Sur les figures 2 et 3 on a représenté un moule agencé conformément à la présente invention. Ce moule comprend les éléments suivants
- une empreinte dite inférieure 5 fixée sur une première partie dite inférieure du moule
- une empreinte dite supérieure 6 fixée sur la partie supérieure du moule, laquelle est montée à pivotement sur la partie inférieure 5 au moyen d'un axe 7
- un noyau 8 disposé entre les empreintes 5, 6 et monté à pivotement sur la partie inférieure du moule au moyen d'un axe 7A
- une porte 9 destinée à coopérer avec les parties 5,6 de moule, placée en façade et portant sur chacune de ses faces des pavés 11, 12, dont l'un sert, dans l'application considérée, à former un fond d'empeigne, constituant la semelle intérieure ou "première", et l'autre à former la semelle proprement dite, qui est dans ce cas réalisée d'une couleur différente de celle de l'empeigne, la porte 9 étant montée de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe horizontal 10 situé en son milieu et à pouvoir coulisser radiale ment par rapport à la table dans un châssis "C" solidaire de la partie inférieure de moule.

On a indiqué sur les figures d'une part, le mécanisme d'ouverture et de fermeture de la partie supérieure de moule, constitué dans ce cas par un vérin 13, et d'autre part, les mécanismes de pivotement, ouverture, fermeture et verrouillage de la porte de façade 9, qu'on décrira de façon plus détaillée par la suite.

Il suffit de tenir compte pour l'instant que la porte 9 peut pivoter autour de l'axe 10 en vue de la permutation des pavés de moulage et qu'elle peut exécuter un mouvement de translation dans la direction longitudinale du moule.

On va maintenant décrire le dispositif d'injection en référence aux figures 4 à 7. Ce dispositif comprend un nez d'extrusion désigné dans son ensemble par N et comportant, dans un carter 18, une canne 14, terminée à son extrémité extérieure par un orifice d'extrusion 17 ; cette canne peut coulisser dans le carter 18 sous l'impulsion d'un vérin d'actionnement désigné par 19 qui est relié à la canne 14 par l'intermédiaire d'un levier 20 monté pivotant en 20A sur un support 20B. Le levier 20 est accouplé à la canne 14 par un axe 20C dont les parties terminales peuvent coulisser dans des lumières longitudinales 20D, diamétrales, ménagées dans le carter 18.

A l'intérieur de cette canne 14 peut coulisser un piston 15 terminé par une aiguille 16 qui, dans sa position avancée visible sur la figure 4, assure l'obturation de l'orifice d'injection 17 de la canne et qui, dans la position de retrait visible sur la figure 6, dégage ledit orifice. En arrière du piston, il est prévu un ressort 21 qui a pour fonction de pousser le piston et l'aiguille jusque dans la position avancée d'obturation de l'orifice d'injection.

Le nez d'injection N est fixé sur une extrudeuse E dont on a indiqué schématiquement en V la vis d'extrusion, et en
P un piston de pression destiné à refouler, au cours d'une injection, une quantité déterminée de matière plastique. La matière plastique MP s'écoule par l'intermédiaire d'un conduit annulaire 18t ménagé dans le carter 18 du nez d'injection jusque dans une chambre C placée à l'avant du nez.

La canne 14 et l'aiguille 16 délimitent entre elles un compartiment annulaire CA dont la communication avec la chambre C peut se faire par l'intermédiaire de trous ou lumières 22 ménagés dans l'épaisseur de la canne, ce qui permet à la matière se trouvant dans la chambre C de parvenir par l'intermédiaire desdits trous 22 dans le compartiment d'injection. Sur le nez N et autour de la chambre C, il est prévu un dispositif de chauffage se composant de colliers chauffants 44.

On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif d'injection. Initialement le dispositif d'injection se trouve dans la condition indiquée sur la figure 4 ou la canne 14 est rétractée, les trous 22 étant à l'intérieur du carter 18 ; ils ne sont par conséquent pas en communication avec la chambre C. Le piston 15 est poussé par le ressort de rappel 21 dans une position avancée où l'aiguille 16 obture l'orifice d'injection 17 de la canne.

On va supposer que le moule fermé par la porte 9 est venu se placer au poste d'injection El comportant une extrudeuse E et qu'il occupe une position propre à permettre une injection de matière plastique à l'aide du nez d'extrusion N.

Pour l'injection, le vérin 19 est mis en pression et fait avancer la canne 14. L'aiguille 16, comme indiqué sur la figure 4, dépasse de l'orifice d'injection 17 de la canne de manière à pouvoir pénétrer dans un dispositif de guidage, centrage et butée du nez d'injection, ce dispositif étant indiqué globalement en 50 et étant décrit avec plus de précision dans la suite. Quand la canne est arrivée dans la position limite, c'est-à-dire au voisinage immédiat du noyau 8 la phase d'injection peut commencer.

La matière plastique MP est mise en pression par le piston
P incorporé à l'extrudeuse et, du fait que les orifices 22 de la canne ont été amenés en communication avec la chambre C, par le déplacement de la canne comme le montrent les figures 5 et 6, la matière plastique se trouvant dans cette chambre peut s'écouler dans le compartiment CA délimité entre la canne 14 et la tige 16. La pression exercée par la matière plastique pénétrant dans ce compartiment exerce sur la face avant du piston 15 une force qui refoule ce dernier à l'encontre du ressort de rappel 21, de sorte que l'aiguille 16 est entraînée vers l'arrière et dégage l'orifice d'injection 17, ce qui permet à la matière plastique de sortir par ledit orifice et de pénétrer dans la cavité de moulage formée entre les empreintes et le noyau ; cette cavité étant indiquée par 23 à la figure 5.La matière plastique emplit donc cette cavité et forme ainsi une empeigne 23A ayec un fond d'empeigne 23B constituant une première ainsi qu'il est bien visible en particulier à la figure 6.

Lorsque la phase d'injection est terminée, le piston P n'exerce plus de pression sur la matière plastique et la canne 18 est déplacée en retrait à l'aide du vérin Iq, le piston 15 et l'aiguille 16 associés reprennent leur position 'obturation d'orifice d'injection 17 sous la poussée du ressort de rappel 21.

La phase d'injection suivante consiste dans le moulage de la semelle sur le fond d'empeigne.

On fait alors pivoter la porte 9 du moule pour présenter en regard de la "première" 23B de l'empeigne 23A le pavé 12 dont le profil est adapté à former la semelle de la chaussure. En référence à la figure 1, ce changement de pavé se fait au poste 2. La porte 9 est d'abord écartée de la "première" 23B par translation puis elle est pivotée autour de l'axe 10 de 1800 de façon à amener le pavé 12 de moulage de semelle dans la position de travail, visible sur la figure 7. Le pavé ainsi pivoté est ensuite transféré en même temps que la porte 9 dans une position de moulage où la porte 9 est verrouillée, ruis le moule M est amené par la table T au poste d'injection E2 où s'effectue une injection de la matière plastique constituant la semelle, qui est d'une autre couleur que la matière d'empeigne dans le cas considéré.

A ce poste E2, il est prévu un dispositif d'injection semblable à celui de la figure 4 et qui est actionné de la meme manière pour injecter la matière plastique destinée à former la semelle indiquée en 24 sur la figure 7.

Ensuite, la table tournante 10 assure le transfert du moule M jusqu'au poste 3 qui est équipé d'un mécanisme d'ouverture de moule, ce mouvement de transfert s'effectuant sur une assez grande distance angulaire qui permet le refroidissement de la matière injectée, en sorte que l'article est prêt pour le démoulage qui s'effectue au poste 4. Cette opération de démoulage étant effectuée manuellement par un ouvrier. Le cycle reprend ensuite à partir du poste 1 de fermeture de moule.

On va maintenant décrire la structure des mélanismes devant assurer aux postes 1, 2, 3 le pivotement de la porte 9 du moule, l'ouverture et la fermeture du moule.

On va d'abord décrire le mécanisme remplissant la fonction essentielle, à savoir le changement de pavé de moulage.

Un tel mécanisme visible partiellement à la figure 3 et en totalité à la figure 8 est installé au poste désigne par 2 sur la figure 1. Il est à noter que le mode d'agencement de ce mécanisme est seulement donné à titre d'exemple non limitatif et qu'on pourra envisager d'autres mécanismes pour assurer la rotation de la porte 9 portant les deux pavés respectivement 11, 12, autour de l'axe horizontal 10 orienté perpendiculairement audit plan radial et à l'axe du canal d'injection traversant la porte et les pavés, ce canal étant décrit plus loin. Dans le mécanisme en question, il est prévu un vérin 25 qui actionne deux bras 26, 27, articulés sur une potence 28 de manière que les extrémités desdits bras déverrouillent des verrous 29, 30, soumis chacun à l'action de puissants ressorts 28, ces verrous étant en 29A, 30A articulés sur chaque partie 5, 6 du moule. Une telle action sur les verrous assure le déverrclie de la porte 9. Un vérin 31 fixé au pied de la potence assure alors le déplacement de la porte 9 vers la droite de la figure 8 au moyen de talons 35, 36 coopérant avec au moins un becquet 55 solidaire d'un bâti 56 supportant la poite 9 et monté coulissant sur le châssis C.Un pignon 32, calé sur l'axe de pivotement 10 de la porte 9, rencontre sur son parcours une crémaillère 33 qui engendre un basculement de 1800 de la porte 9, et par conséquent des pavés 11, 12 associés.

Un vérin 34 associé à la crémaillère 33 entre alors en action et dégage celle-ci du pignon 32, en sorte que la porte 9 peut revenir en arrière sous l'action du vérin 31 sans être à nouveau pivotée. Le vérin 25 libère alors les leviers 26, 27 et la porte 9 assure à nouveau la fermeture du moule; elle est verrouillée dans cette condition sous l'effet des ressorts 28, exerçant leur action sur les verrous 29, 30, ces différents organes étant visibles à la figure 3.

Le moule ainsi fermé est transféré devant le dispositif d'injection équipant l'extrudeuse E2 où il reçoit une seconde injection de matière plastique propre à constituer une semelle. De ce poste d'injection le moule est amené au poste 3 où il doit être ouvert en vue du démoulage et, où en outre il est nécessaire de modifier la position des pavés afin de ramener le pavé de moulage 12 de première dans la position de travail, tandis que l'autre pavé 11 est eacamote.A cet effet, il est prévu au poste 3 un mécanisme, représenté sur la figure 8A, qui est identique à celui de la figure 8, excepté que le talon 36 étant supprimé le vérin 31 peut assurer la translation de la porte vers la droite de la figure à l'aide du seul talon 35, mais la suppression du talon 36 de la figure 8 empêche ce vérin de ramener la porte vers la gauche de la figure dans sa position de fermeture ; en outre le vérin 34 maintient la crémaillère 33 dans une position active où elle assure le pivotement de la porte pour ramener le pavé 12 de moulage de la première dans sa position initiale.

Le moule est alors ouvert à l'aide du mécanisme d'actionnement visible sur les figures 2 et 3. Ce mécanisme comporte un vérin 13 qui est alors mis en pression de façon à faire pivoter la partie supérieure 6 du moule par rapport à la partie inférieure 5 autour de l'axe 7.

Le moule est ensuite transféré au poste 4 où le personnel effectue le démoulage de l'article, puis il est transféré au poste 1 où se trouve un mécanisme de fermeture de porte qui a été représenté sur la figure 8B.

A ce poste 1, le vérin 13 est d'abord actionné pour refermer le moule, puis le mécanisme de fermeture de porte intervient. Ce mécanisme, visible à la figure 8B, est analogue dans son ensemble à ceux représentés sur les figures 8 et 8A, à la différence près que l'ensemble à crémaillère 33, 34 est supprimé, tandis que le talon 36 subsiste, et que le talon 35 est supprimé. Ainsi le vérin 25 est actionné pour dégager les verrous 29, 30 de l'action des ressorts 28, puis le vérin 31 est actionné pour ramener la porte 9 de sa position d'ouverture à sa position de fermeture au moyen du talon 36, cette porte n'exécutant pas de mouvement de pivotement au cours de cette translation du fait que la crémaillère 33 n'existe pas à ce poste. Enfin, les verrous à ressorts sont libérés de l'action des leviers 26, 27, par actionnement du vérin 25 et le moule est prêt pour un nouveau cycle.

On va maintenant décrire les deux variantes de disposition de pavés sur une porte 9 ainsi que le dispositif de guidage, centrage et butée du nez d'injection N. Comme indiqué ci-dessus, ce dispositif est destiné, en combinaison avec le nez d'injection décrit plus avant, à permettre l'injection de matière plastique au voisinage immédiat du noyau 8 et par conséquent d'éviter la formation d'une carotte.

Un tel dispositif est agencé différemment en fonction de la disposition des pavés de moulage sur la porte 9. Trois dispositions de pavés sur la porte 9 peuvent être envisagéesz
- fixation des pavés sur les deux faces de la porte, comme cela est mis en évidence sur les figures 2 à 7 ;
- montage pivotant des pavés 11, 12 sur la porte 9 de manière que leurs axes de pivotement llA, 12A soient disposés symétriquement par rapport à l'axe iO de pivotement de la porte 9, comme indiqué sur la figure ll ; cette disposition permettant d'amener, lors d'un pivotement de la porte 9, un pavé en position de moulage, tandis que l'autre est escamoté par basculement, amorti par un moyen approprié schématisé en 36
- montage coulissant des pavés 11, 12 sur les deux faces de la porte, comme indiqué sur la figure 12, un pavé étant amené lors d'un pivotement de la porte 9 en position de moulage, tandis que l'autre est escamoté par coulissement.

Pour la première disposition des pavés par rapport à la porte 9, c'est-à-dire-lorsqu'ils sont fixés sur les deux faces de celle-ci, il est prévu un dispositif indiqué en 50 sur la figure 10, qui est agencé de façon à pouvoir être utilisé, en remplissant la même fonction, dans les deux postes d'injection El et E2, c'est-à-dire après retournement de 1800 de la porte 9. A cet effet, le dispositif comporte un fourreau constitué de deux éléments complémentaires 37, 38 emboîtables l'un dans l'autre de manière à délimiter intérieurement un alésage dans lequel peut coulisser une pastille de butée 39 entre deux positions limites définies par des épaulements 37B,38B dudit alésage, visibles sur la coupe de la figure 10.

Chacun des éléments 37, 38 du fourreau est en butée par une collerette 3?Â, 38A sur un appui 11B, 12B ménagé dans un logement du pavé correspondant 11, 12.

Une telle disposition permet l'utilisation d'éléments de fourreau standard convenant à plusieurs épaisseurs de pavés. La pastille coulissante 39 comporte un trou central 40 qui est pourvu sur le coté intérieur d'un évasement conique destiné à faciliter l'engagement de l'aiguille 16 du nez d'injection, comme indiqué sur la figure 5 par exemple, et de l'autre côté d'un évasement conique semblable facilitant la sortie de la matière plastique injectée.

Les épaulements 37B, 383 sont destinés à former des butées à la pastille 39 dans l'une quelconque des deux positions où elle a été amenée par le nez d'injection, ces butées étant aussi rapprochées que possible de la surface exté meure des pavés. Lorsque les éléments de fourreau 37, 38 équipent les pavés on enlève, par exemple par meulage, les parties dépassantes de ces éléments, indiquées en traits mixtes de façon à donner auxdits éléments un profil extérieur affleurant les faces 4i et 42 des pavés. Une fois cette opération effectuée les pavés peuvent être assemblés à la porte 9.

On voit par conséquent que la canne 14 du nez d'injection N, qui vient s'emboîter dans sa position limite dans l'évasement conique de la pastille 39, est maintenue dans une position la plus rapprochée possible des profils-41,42 des pavés de moulage, ce qui correspond à l'objectif à atteindre.

Dans les dispositions de porte 9 représentées sur les figures ll et 12, le pavé n'ayant pas à intervenir dans la phase d'injection à exécuter est escamoté dans un cas par pivotement autour d'axes llA, 12A (figure 11) et dans l'autre cas, par translation (flèche F3 figure 12) au moyen de glissières 60A, 60B, de façon à laisser le passage au nez d'injection N. Les pavés ll et 12 étant adaptés dans des ossatures llC, 12C, comportant chacune une butée llD, 12D, lesquelles en coopérant avec un appui îlE, 12E ménagé dans la porte 9 limite la course de coulissement des pavés.

Dans les deux variantes ci-dessus, le dispositif de guidage, centrage et butée du nez d'injection N est constitué par un conduit en trois parties, à savoir une partie cylindrique dans la porte 9 et deux parties cylindroconiques prévues respectivement dans les pavés il et 120
3ien entendu l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Ainsi, bien que la machine ait été décrite en référence à un système de moulage par injection d'articles chaussants en deux couleurs, il va de soi que ce système permet également la fabrication en deux phases d'articles constitués d'une matière plastique de même couleur.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de moulage par injection d'articles chaussants en matière plastique, opérant par injections successives formées par un moulage d'empeigne avec une première matière, et un surmoulage de semelle avec une seconde matière, de matière et/ou de couleur différente de celle de la première matière, et comportant à cet effet au moins un moule avec deux parties complémentaires portant chacune une empreinte de part et d'autre d'un noyau, et mobiles par articulation entre des positions d'ouverture et de fermeture, ainsi qu'en façade une porte mobile adaptée à coopérer avec lesdites parties pour le confinement de la cavité de moulage au moyen de l'un ou l'autre des deux pavés destinés à intervenir respectivement au moulage et/ou surmoulage, ladite porte étant équipée d'un canal d'injection apte à coopérer avec des moyens d'injection, le dispositif étant caractérisé en ce que les moyens d'injection comportent, un nez d'injection (N) avec une canne (14) se terminant par un orifice d'injection (17), la canne (14) étant déplaçable entre une position avancée d'injection dans le moule (M) et une position rétractée, et dans laquelle peut coulisser axialement un piston (15) prolongé par une aiguille (16) qui assure, dans une position avancée, l'obturation dudit orifice (17) et, dans une position rétractée, le dégagement de cet orifice, la canne et l'aiguille délimitant un compartiment annulaire (cob) qui est mis en communication avec une chambre (C) alimentée en matière plastique ou isolée de celle-ci, par l'intermédiaire de lumières (22) ménagées au travers de la paroi de la canne, lesdites lumières étant obturées en position rétractée de la canne et dégagées en position avancée d'injection de celle-ci.

2. Dispositif de moulage par injection selon la revendication 1, caractérisé en ce que le piston (15) et l'aiguille (16) sont déplaçables axialement dans la canne (14) sous l'effet de la pression exercée par la matière plastique (MP) par l'intermédiaire des lumières (22) ménagées au travers de la canne en comprimant alors un ressort de rappel (21) destiné à ramener, à la fin de la phase d'injection, le piston (15) et l'aiguille (16) dans la position d'obturation de l'orifice d'injection (17).

3. Dispositif de moulage par injection selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le nez d'in- jection (N) comporte des moyens de chauffage constitués par au moins un collier chauffant extérieur (44).