FR2485929A1 - Stimulateur anti-tachycardie a double impulsion - Google Patents

Stimulateur anti-tachycardie a double impulsion Download PDF

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Tibor Nappholz
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Abstract

STIMULATEUR PERFECTIONNE POUR LUTTER CONTRE LA TACHYCARDIE, DU TYPE PRODUISANT UN STIMULUS APRES UN COURT DELAI, APPELE "RETARD INITIAL", A LA SUITE D'UNE CONFIRMATION DE TACHYCARDIE, LE RETARD INITIAL ETANT "BALAYE" D'UN EXTREME A L'AUTRE JUSQU'A CE QU'IL SOIT MIS FIN A L'ACCES, ET PRODUISANT UN SECOND STIMULUS APRES UN DELAI T, APPELE "INTERVALLE ACCOUPLE", A LA SUITE DU PREMIER STIMULUS. DANS LE STIMULATEUR PERFECTIONNE, L'INTERVALLE ACCOUPLE T EST BALAYE COMME LE RETARD T. LES PARAMETRES DE TEMPS QUI ONT REUSSI A METTRE FIN A L'ACCES SONT MEMORISES, DE TELLE SORTE QUE, LORS DE LA CONFIRMATION D'UN AUTRE ACCES DE TACHYCARDIE, LES PARAMETRES DE TEMPS PRECEDEMMENT COURONNES DE SUCCES SOIENT LES PREMIERS A ETRE ESSAYES.

Description

La présente invention concerne les stimulateurs ou régulateurs anti-tachycardie et, plus précisément, des stimulateurs de ce genre qui produisent les stimuli par paires.
La tachycardie est un trouble du rythme cardiaque ou sinusal caractérisé par le fait que le coeur bat très rapidement, typiquement au-delà de 150 pulsations à la minute. Il existe plusieurs modalités de stimulation différentes qui ont été suggérées pour mettre fin à un accès de tachycardie. Le principe sous-jacent, à la base de chacune d'entre elles, est que si un stimulateur envoie au moins une stimulation au coeur peu après une pulsation, avant la pulsation suivante survenant naturellement au taux rapide du rythme cardiaque, le coeur peut reprendre avec succès son rythme sinusal. La tachycardie est souvent la conséquence d'une rétroaction électrique à l'intérieur du coeur : un battement naturel donne lieu au couplage réactif d'un stimulus électrique qui déclenche prématurément un autre battement.Si l'on intercale un battement cardiaque stimulé, la stabilité de la boucle de rétroaction est rompue. De même que pour les stimulateurs-cardiaques traditionnels, les électrodes d'un stimulateur anti-tachycardie peuvent être placées au niveau de l'orifice de l'oreillette ou au niveau du ventricule. Bien que la. détection des contractions auriculaires et la stimulation auriculaire soient préférées, on peut aussi appliquer la détection et la stimulation ventriculaires.
La difficulté dans la lutte contre la tachycardie est qu'il n'y a ordinairement aucun moyen de savoir à quel moment exact une impulsion de stimulation doit être appliquée. Elle doit être appliquée peu après un battement du coeur et avant 1'instant où surviendrait autrement le battement prématuré suivant, mais il nty a ordinairement, quelque part entre deux battements successifs, qu'une courte période de temps pendant laquelle la production d'une impulsion de stimulation mettra fin avec succès à la tachycardie. Cette "région de susceptibilité" varie non seulement d'un patient à l'autre, mais aussi d'un jour à l'autre chez le même patient. Pour un patient donné et à un jour donné, la "région de susceptibilité" à l'intérieur du cycle total de tachycardie est relativement courte et elle peut même varier au cours d'un même épisode de tachycardie.
(le terme "région de susceptibilité" se rapporte au fait que si le circuit de "réintroduction" dans le coeur, c' est-à-dire la boucle de rétroaction, est rompu dans les limites d'une "région" temporelle "susceptible", un retour au rythme sinusal peut être obtenu avec succès).
Dans le brevet des Etats-Unis n2 3 942 534 (Spurrell-Allen Kerngy), intitulé "Dispositif pour l'interruption d'un accès de tachycardie et délivré le 9 mars 1976 (correspondant au brevet britannique no 1 493 353 du 30 novembre 1977); il est décrit un stimulateur qui, à la suite de la détection d'un accès de tachycardie, produit un stimulus après un temps de retard. Si ce stimulus ne réussit pas à mettre fin à l'accès, un autre stimulus est produit après un autre battement cardiaque prématuré, à la suite d'un retard légèrement différent. Le dispositif fait varier constamment le temps de retard par "balayage" de toute l'étendue d'une gamme de retards prédéterminés. La stimulation cesse dès que le coeur a repris son rythme sinusal.Si un retour au rythme normal n'a pas été obtenu au cours d'un balayage complet, le cycle est répété.
Le brevet précité de Spurrell et ses collaborateurs propose en outre l'envoi d'un second stimulus à la suite du premier, les deux stimuli survenant dans les limites du cycle de tachycardie, c'est-à-dire avant le battement rapide suivant se produisant naturellement. En effet, il a été constaté que le second stimulus peut être plus efficace que le premier.
Dans le cadre du présent mémoire, la période de temps entre un battement cardiaque et le premier stimulus sera appelée "retard initial" et la période de temps entre le premier stimulus et le second stimulus sera qualifiée d"'intervalle -ac couplé :# Dans le dispositif de Spurrell et ses collaborateurs, l'intervalle accouplé peut être réglé par le praticien, mais une fois qu'il a été réglé, il est fixe : le second stimulus survient toujours à un moment prédéterminé après le premier stimulus, quel que soit l'instant auquel intervient le premier stimulus après le dernier battement du coeur.
Dans le stimulateur de Spurrell et ses collaborateurs, connu dans l'état antérieur de la technique, le retard initial est régi par la charge d'un condensateur. Au cours de la recherche par balayage du retard initial qui convient, la charge du condensateur varie par échelons successifs. A la suite d'un retour au rythme sinusal, la charge du condensateur se dissipe lentement, de sorte qu'au cas où un autre épisode de tachycardie surviendrait bientôt, le balayage débute par un retard initial très voisin de celui qui a réussi à mettre fin a l'accès la dernière fois. Par contre, si un autre épisode survient longtemps après le retour réussi au rythme sinusal, le balayage débute par l'un des extrêmes de la gamme d'exploration.
L'un des buts de la présente invention est de fournir un stimulateur anti-tachycardie dans lequel les intervalles de temps qui ont réussi à mettre fin à la tachycardie sont mémorisés en permanence, de telle manière que, quel que soit le moment où survient l'épisode suivant de tachycardie, le balayage débute par les paramètres de temps qui ont été le plus récemment couronnés de succès. Certes, rien ne garantit que la première paire de stimuli aboutira forcément à l'interruption réussie de la tachycardie, mais en moyenne, il faut beaucoup moins de stimuli pour parvenir à un retour au rythme sinusal, du fait que le balayage débute toujours par les paramètres de temps qui ont été couronnés de succès en dernier lieu.
Dans l'appareil antérieur de Spurrell et ses collabora teurs, le balayage ne porte que sur le retard initial : 1' in- tervalle accouplé est fixe et le second stimulus intervient toujours à un instant prédéterminé après le premier stimulus.
Or, il a été découvert que non seulement le second stimulus est souvent plus efficace que le premier pour mettre fin à un accès de tachycardie, mais aussi que pour appliquer le traitement avec le maximum d'efficacité, il y a tout autant besoin de faire varier l'intervalle de temps entre stimuli que de faire varier l'intervalle de temps entre le battement cardiaque survenu en dernier lieu et le premier stimulus.
Un autre but de la présente invention est donc#d'intro- duire, outre le balayage du retard initial, un balayage de l'intervalle accouplé . Comme on le verra, le retard initial et l'intervalle accouplé varient l'un et l'autre en seize échelons successifs. Cela donne au total 256 combinaisons et une probabilité beaucoup plus grande de retour au rythme sinusal. En outre, par l'enregistrement de l'intervalle accouplé
couronné de succès, ainsi que du retard initial couronné de succès, et par l'utilisation des deux paramètres enregistrés pour commencer le balayage lors de la détection de l'épisode suivant de tachycardie, il y a beaucoup plus de chances de succès avec la première paire de stimuli la pro naine fois que l'appareil doit intervenir.
Le stimulateur anti-tachyeardie-de la présente invention est programmable : en appliquant des techniques classiques de programmation des stimulateurs cardiaques, le praticien peut programmer plusieurs paramètres. Il s'agit entre autres des valeurs du retard initial et de l'intervalle accouplé aux limites extrêmes des gammes de balayage respectives. Etant donné que le balayage des deux paramètres s'effectue par échelons de 6 millisecondes, la programmation des deux valeurs extrêmes définit la gamme entière sur l'étendue de laquelle se produit chaque balayage. Les circuits pour la programmation de stimulateurs cardiaques classiques sont connus en soi dans la technique et des procédés analogues de programmation' sont utilisés dans la forme de réalisation de l'invention donnée à titre d'illustration.Mais alors qu'en général, il est relativement simple pour un praticien de déterminer les valeurs de paramètres qu'il y a lieu de programmer dans le cas d'un stimulateur cardiaque classique, il n'en va pas de même avec un stimulateur anti-tachycardie. Il reste tant de points obscurs quant au mécanisme de commande qui donne lieu à une tachycardie - sans mentionner la manière d'y mettre fin avec succès - que le praticien n'a souvent aucun moyen de savoir quelles valeurs de paramètres il doit choisir.
C'est pourquoi la présente invention a pour autre but de faciliter la sélection de valeurs de paramètres, en réglant extérieurement le stimulateur de sorte qu'il déclenche e,fec- tivement un accès de tachycardie. Sn donnant au praticien la possibilité de déclencher l'accès et de surveiller ensuite le patient pour voir l'effet produit par différentes valeurs de paramètres, il devient possible de programmer les meilleures valeurs pour chaque patient particulier. Ainsi, le stimulateur anti-tachycardie de la présente invention peut être effectivement mis en fonctionnement dans un mode qui, sous contrôle extérieur, provoque une tachycardie, à la suite de quoi le praticien peut observer si l'appareil met rapidement fin à l'accès avec les valeurs de paramètres programmées.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention apparattront à l'examen de la description détaillée qui suit, conjointement avec les dessins annexés.
Les fig. 1 et 2, disposées comme le montre la fig. 2A, représentent la forme de réalisation de l'invention, donnée à titre d'illustration.
Les fig. 3 et 4, disposées comme le montre la xig. 4A, représentent les circuits contenus dans la microplaquette 1C4 de la fig. 2.
Les fig. 5 à 8, disposées comme le montre la fig. 8A, représentent les circuits contenus dans la microplaquette 1C3 de la fig. 2.
La fig; 9 représente en détail le multivibrateur monostable ME1 qui n'apparait que sous forme de bloc sur la fig.5.
Les fig. 10 à 14 représentent enfin des formes d'onde de temPs qui faciliteront la compréhension du fonctionnement du stimulateur.
Pour bien faire comprendre l'invention, il vaut mieux commencer par dire ce que fait le stimulateur, plutôt que d'expliquer comment il le fait. C'est pourquoi on commentera tout d'abord les formes d'onde de temps des figures 10 à 14.
La première forme d'onde de la figure 10 représente à gauche cinq battements du coeur. Dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre d'illustration, un épisode de tachycardie est détecté (ce qui sera appelé une "confirmation" de tachycardie) lorsque quatre battements cardiaques successifs surviennent chacun dans les limites d'un laps de temps prédéterminé après le battement cardiaque respectivement précédent (ce laps-de temps peut être programmé par le praticien, comme on le verra ci-après). On supposera que le premier battement sur la figure 10 est survenu après le laps de temps prédéterminé à la suite du battement précédent (non représenté), mais que les quatre intervalles entre pulsations à la suite de ce battement sont tous trop brefs.A la détection du cinquième battement cardiaque de la séquence, il est admis qu'un épisode de tachycardie est en cours. Sur la forme d'onde du haut, un unique stimulus st est envoyé t secondes après le dernier battement cardiaque de la séquence, t secondes correspondant au retard initial.
La forme d'mode du haut représente un retour au rythme sinusal sous l'effet de l'unique stimulus, les battements cardiaques suivants étant séparés par un intervalle supérieur au laps de temps prédéterminé sur lequel est fondée la confirmation de tachycardie. la deuxième forme d'onde de la figure 10 illustre l'application du meme stimulus unique qui, dans ce cas, n'aboutit pas à un retour au rythme sinusal : il est visible que les battements cardiaques suivants sont toujours trop rapides.
La dernière forme d'onde de la fig. 10 représente (non à l'échelle) l'application d'un unique stimulus st après le cinquième battement cardiaque d'un cycle de confirmation de tachycardie, à la suite d'un retard initial qui est égal à t millisecondes moins L millisecondes. Dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre d'illustration, A a une valeur de six millisecondes. Cette troisième forme d'onde né fait qu'illustrer ce qu'on veut dire ici en parlant de réduction du retard initial de la valeur élémentaire. Le retard initial est réduit de six millisecondes d'un cycle à l'autre, comme on le verra ci-après. Dans le dernier cas de la fig. 10, il apparaît que le stimulus qui a suivi le retard initial raccourci a réussi à mettre fin à la tachycardie.
Alors que la fig. 10 illustre la situation dans laquelle# un unique stimulus réussit ou ne réussit pas à mettre fin à la tachycardie, elle ne montre pas comment le retard initial varie sur toute l'étendue de sa gamme de variation et ilGn'y est nullement pris en considération l'application d'un second stimulus. On se réfèrera aux fig. 12 à 14 pour décrire la succession effective des opérations du stimulateur de la présente invention. essais avant d'en venir à la succession effective des opérations, il sera utile de comprendre le mécanisme par lequel un stimulus peut mettre fin à un accès de tachycardie. La forme d'onde du haut sur la fig. 11 représente deux battements cardiaques dans un cycle de tachycardie (l'échelle étant plus grande que celle de la fig. 10) Le stimulateur de la présente invention contrôle une "fenêtre de balayage" entre les deux battements cardiaques. Cette fenêtre a une durée de 90 millisecondes. On supposera qu'un'stimulus produit à un instant quelconque dans les limites de la fenêtre de balayage aura pour effet de mettre fin à la tachycardie; la position exacte dans la fenêtre où l'émission d'un stimulus sera couronnée de succès peut être n'importe laquelle dans les limites d'une gamme étroite appelée la "région de susceptibilité". Si la région de susceptibilité est celle qui figure dans la forme d'onde au haut de la fig. 11, une impulsion de stimulation survenant dans cette région réussira à mettre fin à la tachycardie.Par contre, Si la région de susceptibilité est située vers le début de la fenêtre de balayage, selon ce qui est représenté sur la forme d'onde du milieu de la fig. 11, c'est sealesemt une impulsion dans cette région - plus proche dans le temps du dernier battement cardiaque - qui sera couronnée de succès.
Le praticien programme le stimulateur avec une valeur du retard initial qui se situe dans le temps entre le dernier battement cardiaque du cycle de confirmation de tachycardie et l'extrémité droite de la fenêtre de balayage (fenêtre de balayage no 1 sur les deux formes d'onde supérieures de la fig. 11). On admettra que la région de susceptibilité est quelque part dans les limites de la fenêtre de balayage, bien que l'on ne cOnnaisse pas son emplacement exact : c'est la raison pour laquelle le premier stimulus est produit après un retard initial qui est différent d'un cycle à l'autre.
La forme d'onde du bas sur la fig. 1l illustre le cas dans lequel la région de susceptibilité ne se trouve pas dans les limites de la fenêtre de balayage n9 1. Dans une telle situation, en aucun point de cette fenêtre de balayage, la production d'un stimulus n'aboutirait à un retour au rythme sinusal. On admet donc qu'il existe une certaine autre fenêtre de balayage qui contient une région de susceptibilité, fenêtre qui apparaît sur la figure sous forme de fenêtre de balayage no 2. le praticien peut programmer l'appareil de manière à placer la fenêtre de balayage de 90 millisecondes dans une position choisie après le dernier battement cardiaque qui confirme une situation de tachycardie.Après quoi, le st:Lmila- teur produit automatiquement des stimuli dans des cycles successifs (correspondant à l'unique cycle représenté sur la fig. 10) dans différentes régions de susceptibilité en puissance : le retard initial est toujours réduit de 6 millisecondes d'un cycle à l'autre (sauf au passage du retard initial minimal et retard maximal, au début d'un nouveau balayage), mais le praticien est maitre de la fenêtre de balayage.
C'est ce qui apparaît de façon plus détaillée sur la fig.
12 qui représente le fonctionnement cyclique du stimulateur, mais où il n'est toujours pas produit un second stimulus au cours de chaque cycle. A la suite de la confirmation de tachycardie, un seul stimulus est produit. Le stimulateur considère alors que le coeur bat normalement et ils'ne décide qu'un autre stimulus n'est nécessaire que si la tachycardie est confirmée de nouveau par le comptage de quatre battements de coeur à un rythme rapide, à la suite de quoi un autre stimulus unique est produit au cours du cycle suivant.
La forme d'onde (a) de la fig. 12 représente un seul cycle. L'intervalle t représente le retard initial programmé par le praticien : dans la forme de réalisation de l'invention choisie à titre d'illustration, le retard initial est le retard maximal pour tout balayage. Le premier stimulus qui est produit au cours du premier cycle est donc indiqué par le symbole et et il survient t millîsecondes après le dernier battement cardiaque de la séquence de confirmation.
La forme d'onde (b) de la fig. 12 représente la survenue du stimulus au cours du cycle complet suivant. On se rappellera que le cycle suivant-ne-se produit qu'après une nouvelle confirmation complète de tachycardie sans retour au rythme sinusal. Dans ce cas, le retard initial est de (t-6) millisecondes et le stimulus qui figure sur la forme d'onde (b) représente le stimulus qui survient à la suite de la première réduction de 6 millisecondes. Ce stimulus se produit évidemment dans les limites de la fenêtre de balayage de 90 millisecondes.
La forme d'onde (c) représente la survenue du stimulus après que le retard initial a été réduit n fois. Le stimulus se produit toujours dans les limites de la fenêtre de balayage, mais maintenant il suit plus tôt le dernier battement cardiaque de la séquence de confirmation.
La forme d'onde (d) représente le seizième stimllus d'un balayage complet, à la suite de la quinzième réduction. Ce stimulus survient au début de la fenêtre de balayage. Si ce stimulus ne réussit pas à mettre fin à la tachycardie, il est produit, à la suite de la confirmation suivante, un stimulus après que t secondes se sont écoulées dans le cycle de tachycardie : là encore, le balayage débute par le retard initial maximal -(programmé), en supposant qu'il n'y a pas eu retour au rythme sinusal, comme cela est représenté par la forme d'onde(e).
Dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre d'îllustràtion, le second stimulus peut être complètement omis, comme le montre la fig. 12. Mais s'il est utilisé, il peut être produit à la suite du premier stimulus après un intervalle accouplé fixe (qui peut être programmé) ou après un intervalle accouplé variable, résultant d'un balayage.
La fig. 13 illustre le cas où l'intervalle accouplé est fixe à T millisecondes et ne varie pas. La forme d'onde (a) montre les deux paramètres d'intervalle de temps programmés par le praticien, t millisecondes et T millisecondes. le premier stimulus dans un nouveau balayage survient t millisecondes après la confirmation de tachycardie et le second stimulus se produit T millisecondes plus tard. La forme d'onde (b) illustre le balayage du retard initial, le retard initial ayant été réduit n fois ou de 6n millisecondes. On notera que le second stimulus survient toujours T millisecondes après le premier.
enfin, la forme d'onde (c) illustre l'application du premier stimulus après le retard initial le plus court, le second stimulus survenant toujours après l'intervalle accouplé fixe de T millisecondes. Il est donc visible qu'avec la disposition illustrée par la fig. 15, des stimuli sont produits dans les limites des deux fenêtres de balayage indiquées par les lettres A et B. Le premier stimulus survient toujours dans les limites de la fenêtre indiquée par la lettre A et le second stimulus se produit toujours dans les limites de la fenêtre indiquée par la lettre B; aucun stimulus n'est produit, à la suite de la confirmation, dans la région comprise entre les fenêtres A et B.
Par contre, Si l'intervalle accouplé ; fait l'objet d'un balayage, c'est-à-dire si le laps de temps entre stimuli subit une variation, il peut ne pas y avoir, entre les fenêtres A et 3, un intervalle dans lequel aucun stimulus n'est produit. Là encore, sur la fig. 14, la lettre t représente le retard initial programmé et la lettre T représente l'intervalle de couplage programmé. Au début d'un cycle de balayage, les intervalles de temps maximaux sont utilisés l'un et l'autre. Le premier stimulus survient donc t millisecondes après la confirmation de tachycardie et le second stimulus se produit T millisecondes après le premier stimulus. C'est ce qui apparaît sur la forme d'onde (a).La lettre A représente toujours un intervalle de 90 millisecondes. Mais, pour des raisons que l'on va comprendre, la lettre B représente ici un "espace" de temps plus long dans lequel peut survenir le second stimulus.
Pour une quelconque valeur donnée de l'intervalle de couplage, le premier stimulus fait l'objet d'un balayage sur toute l'étendue de sa fenêtre respective. Ce n'est qu'après un balayage complet sur toute l'étendue de la fenêtre des retards initiaux, de 90 millisecondes, que l'intervalle ar- couplé est réduit de 6 millisecondes et que la nouvelle valeur concernant l'intervalle accouplé est utilisée pendant que se produit un autre balayage complet de retard initial.
La forme d'onde (b) montre à quel moment le premier et le second stimuli sont produits au cours du deuxième cycle. Le premier stimulus est produit 6 millisecondes plus tôt que ne l'était le premier stimulus lors du cycle précédent. Le second stimulus est toujours produit g millisecondes après le premier stimulus. Naturellement, du fait que le premier stimulus survient maintenant 6 millisecondes plus tôt, il en va de même pour le second stimulus. La forme d'onde (c) représente le premier et le second stimuli qui sont produits à la fin du balayage du retard initial. On notera que l'opération décrite jusqu'ici est la même que celle qu'illustre la fig. 13, puisl'intervalle de couplage est fixe à T millisecondes lors du premier balayage du retard initial.
La forme d'onde-(d) représente les deux impulsions qui sont produites au début du balayage suivant du retard initial.
De même que sur la forme d'onde (a), le premier stimulus est produit t millisecondes après la confirmation de tachycardie.
liiaie l'intervalle accouplé : est maintenant plus court de 6 millisecondes, par rapport à ce qu'il était lors du premier balayage du retard initial. Le balayage du retard initial se produit alors de la même manière, avec utilisation à chaque fois de la nouvelle valeur, T-6 millisecondes, pour l'inter valle 'accouplé '. Si un retour au rythme sinusal n'est pas obtenu, l'intervalle accouplé est réduit une fois encore de 6 millisecondes, le nouvel intervalle accouplé étant utilisé pour un autre balayage complet du retard initial.
Sur la forme d'onde (e) apparaissent les valeurs du retard initial et de l'intervalle accouplé au début du tout dernier balayage du retard initial. Il a été supposé que l'intervalle accouplé ' avait été réduit Jusqu'à sa plus petite valeur, -90 millisecondes. Au début du dernier balayage du retard initial, le premier stimulus est donc produit t millisecondes après confirmation de la tachycardie et le second stimulus est produit 2 90 millisecondes plus tard. Le retard initiah est alors réduit de 6 millisecondes lors de cycles successifs, tandis que l'intervalle accouplé reste fixe à T-90 millisecondes.La forme d'onde (f) représente la fin de la séquence complète de balayages, le retard initial et l'intervalle accouplé ayant l'un et l'autre leur plus petite valeur. Si l'opération n'a pas été couronnée de succès, le système recommence complètement avec les deux valeurs pro grammées, comme le montre la forme d'onde (g).
On notera que le second stimulus de la forme d'onde (f) est produit à l'extrême-gauche de l'espace de temps B sur la fig. 14. Il est donc visible qu'avec un système présentant un maximum de souplesse d'utilisation, tel qu'illustré par la fig. 14, le premier stimulus varie dans les limites de l"'espace" de temps ou fenêtre A, tandis que le second stimulus varie dans les limites de 1' "espace" de temps 3qui peut empiéter ou ne pas empiéter sur 11,,espace" de temps A.
De façon générale, le balayage du retard initial doit couvrir une gamme d'au moins 60 millisecondes et la valeur maximale de ce retard doit être programmable sur toute ltéten- due d'une gamme de 150 millisecondesaumoins. De même, le balayage de 1 t intervalle accouplé ~ doit couvrir une gamme d'au moins 60 millisecondes, mais la valeur maximale de cet intervalle doit être programmable sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 200 millisecondes.
Comme on le verra en détail ci-après, le fonctionnement cyclique effectif est quelque peu différent de celui qui est illustré par la fig. 14, et cela pour deux raisons. Tout d'abord, le fonctionnement cyclique ne débute pas forcément avec les deux valeurs programmées de t et 2. Au lieu de cela, ce sont les deux valeurs qui ont été utilisées lors de îa dernière suppression réussie de la tachycardie qui sont les premières à être essayées, le fonctionnement cyclique se poursuivant ensuite avec la réduction de la valeur du retard initial, telle qu'elle vient d'être décrite. En second lieu, pour toute valeur de l'intervalle accouplé T, il y a en fait deux balayages du retard initial. Le fonctionnement cyclique débute avec les valeurs t et T mémorisées. Après que le retard initial a été réduit à sa plus petite valeur, l'intervalle accouplé n'est pas réduit comme on le donnait à entendre ci-dessus. Au lieu de cela, la valeur programmée du retard initial est utilisée pour lancer un autre balayage du retard initial et c'est la valeur précédemment couronnée de succès de l'intervalle accouple qui est utilisée pendant le nouveau balayage du retard initial. S'il en est ainsi, c'est parce que le premier balayage du retard initial ne débute pas avec la valeur programmée de ce retard, mais avec la valeur mémorisée du retard initial.Il n'y a donc qu'un balayage partiel du retard initial et, s'il n'est pas couronné de succès, il est préférable de prévoir un balayage complet du retard initial en utilisant la valeur précédemment couronnée de succès de l'intervalle accouplé , pour le cas précisément où la valeur mémorisée de l'intervalle accouplé serait couronnée de succès avec une valeur du retard initial plus grande que celle qui a été précédemment couronnée de succès. Ce n1eat qu'après le second balayage du retard initial que 11 intervalle accouplé est réduit.Par la suite, il n'est pas nécessaire de prévoir deux balayages du retard initial pour chaque nouvelle valeur de ltintervrlle accouplé
C'est néanmoins ce qui se produit effectivement dans la forme de réalisation de l'invention choisie à titre d'illustration, afin de simplifier les circuits. Ce qui se produit donc dans la pratique, ctest qu1à chaque réduction de l'intervalle accouplé , il y a deux balayages du retard initial et qu'après le second balayage seulement, l'intervalle ac- couplé est de nouveau réduit de 6 millisecondes.
Pour en venir à la description du dispositif, on considèrera tout d'abord le multivibrateur monostable représenté sur la fig. 9. La microplaquette IC3 de la fig. 2 est la plus complexe des cinq microplaquettes représentées sur les fig.
1 et 2. Les détails de la microplaquette 1C3 apparaissent sur les fig. 5 à 8. L'un des élément de la microplaquette est le multivibrateur MU1 (fig. 5). Du point de vue système, le mode de fonctionnement de ce multivibrateur coule de source. C1 est un dispositif redéclenchable qui produit une impulsion positive à sa sortie Q chaque fois qu'iL reçoit une impulsion de déclenchement à son entrée A. S'il reçoit une autre impulsion de déclenchement avant sa remise en l'état init ial tempori#dri le signal à la sortie Q reste haut pendant une autre période detemporisation.Le multivibrateur sert à la confirmation de tachycardie et il n'est pas indispensable, pour comprendre le fonctionnement du système, de connaitre les détails de ce multivibrateur. Afin de ne pas compliquer la description du système par les détails de fonctionnement du multivibrateur, il vaut mieux considérer celui-ci maintenant, de manière à pouvoir passer sous silence le fonctionnement détaillé de cet élément lorsqu'il s'agira de décrire le système.
D'après ce qui est représenté sur la fig. 5, le multivibrateur #l comporte cinq entrées/sorties. La sortie Q est normalement au potentiel bas et la sortie Q au potentiel haut.
Un potentiel positif à l'entrée de remise en l'état initial (R) ramène le multivibrateur dans cet état. Par contre, à la réception d'une impulsion de déclenchement positive à l'entrée de déclenchement (A), la sortie Q passe au niveau haut et la sortie Q au niveau bas. La durée de l'impulsion est régie par divers composants connectés aux broches 1 et 2 de la microplaquette IW3 (les deux broches sont court-circuitées entre elles).
Sn considérant la fig. 2, on notera que les broches 1 et 2 de la microplaquette IC3 sont raccordées à un condensateur C9 dont l'autre extrémité est mise à la terre avec interposition d'une résistance R29 de 200 ohms (le point de jonction de la résistance et du condensateur sert aussi de connexion Vss pour la microplaquette 1C3 sur les broches 21, 22, comme le montre la fig. 6). Les broches 1 et 2 de la microplaquette 1C3 sont également connectées à une chaîne de résistances, dont la arrière résistance est R21 (voir fig. 2). Comme on le verra ci-après, certaines des résistances de la chaîne sont court cîrcuitées selon la manière dont le stimulateur a été programmé.Mais l'impédance totale détermine le "taux tachycardiaque", c'est-à-dire l'intervalle minimum entre pulsations qui, s'il est dépassé, arrête prématurément un cycle de confirmation de tachycardie.
Le multivibrateur est représenté en détail sur la fig. 9.
les entrées de remise en l'état initial et de déclenchement figurent à gauche du dessin et les entrées Q et Q sont indiquées dans l'angle supérieur droit. Sur la fig. 9, on a indiqué la connexion des broches 1 et 2 de la microplaquette IC3 au condensateur C9, exactement comme sur la fig. 2. Par contre, au lieu de faire apparaître la chaîne complète de résistances que montre la fig. 2, on l'a simplement représentée sur la fig. 9 par une unique impédance désignée par R.
Sur la fig. 9, VDD représente le potentiel nominal de la batterie, à savoir 2,8 volts. On a utilisé des symboles conventionnels pour représenter des transistors NOS à enrichissement à canal P et à canal N, des désignations telles que P/2 ou 2P se rapportant aux impédances relatives dans l'état conducteur, c'est-à-dire qu'un dispositif 2P conduit deux fois plus de courant qu'un dispositif P pour la même tension de polarisation #chette-source. Les autres dispositifs représentés comprennent des portes CMOS standard; des symboles tels que 3t, placés à côté d'un inverseur, signifient que trois inverseurs standard sont montés en parallèle.
En l'absence de tout signal de déclenchement en entrée, les deux transistors 100 et 102 sontblo-qués.lecondensate# C9 se charge à travers la chaîne de résistances symbolisée par l'unique résistance R, à partir de l'alimentation positive, et les broches 1 et 2 sont à un potentiel haut. Les différents dispositifs qui constituent#1"'inverseur" se comportent comme un comparateur. Les six dispositifs à canal P montés en série dérivent une tension de seuil qui est égale à la moitié environ de la tension d'alimentation. Cette tension de seuil est comparée avec le potentiel aux broches 1 et 2. Tant que le potentiel aux broches 1 et 2 dépasse la tension de seuil, la sortie Q est basse (d'où le terme "inverseur", bien que le circuit se comporte également comme un comparateur). Ce n'est que quand la tension du condensateur est inférieure à la tension de seuil que la sortie Q est haute et la sortie Q est.
basse.
Comme on le verra ci-après, les signaux de déclenchement en entrée représentent des battements cardiaques. Le signal de déclenchement en entrée est normalement au potentiel bas. Des portes 104 et 1o6 constituent un premier circuit de verrouillage et des portes 108, 110 forment un second;circuit de verrouillage. Après la remise en l'état Ilri#ialtemporisée-du multivibrateur, la sortie du circuit de verrouillage 1 (sortie de la porte 106) est au potentiel haut et la sortie du circuit de verrouillage 2 (sortie de la porte 108) est au potentiel bas.
le circuit de verrouillage 1 est considéré comme remis en 1' état initial et le circuit de verrouillage 2 comme positionné.
Lorsqu'un battement cardiaque est détecté, l'impulsion positive à l'entrée de déclenchement provoque le positionnement du circuit de verrouillage 1 et la sortie de la porte 106 devient basse. Du fait que les sorties des deux circuits de verrouillage sont désormais basses et qu'elles sont l'ure et l'autre raccordées aux entrées de la porte 112, la sortie de celle-ci passe alors au niveau haut. Après avoir été inversée deux fois, la sortie haute de la porte 112 fait passer le transistor 102 à l'état conducteur. Cela a pour effet d'amener le condensateur C9 à se décharger rapidement à travers le dispositif; la sortie Q devient alors haute et la sortie Q devient basse.
Les éléments qui constituent le "tampon" sont une sorte de comparateur et ils servent à détecter le moment où la tension du condensateur tombe à 100 mV environ. Tant que la tension du condensateur dépasse 100 mV, le signal appliqué à l'entrée de l'inverseur 114 est au potentiel bas. L'une des entrées de la porte 115 est donc haute et la sortie de l'in- verseur 118 est haute elle aussi; c'est ce potentiel haut qui maintient positionné le circuit de verrouillage 2, la sortie de la porte 108 étant basse, selon ce qui a été posé par hypo- thèse au départ. La seconde entrée de la porte 115 est connectée à la sortie de la porte 10 & qui est également haute au départ.Ainsi, en l'absence de battement cardiaque, les deux entrées de la porte 115 sont hautes, le circuit de verrouillage 2 reste positionné et le circuit de verrouillage 1 reste en l'état initial. Iteme après la détection d'un battement cardiaque et le passage de la sortie de la porte 106 au niveau bas, le circuit de verrouillage 2 reste positionné, du fait que la sortie de l'inverseur 114 est toujours haute.
Mais dès que le condensateur C9 se décharge a travers le transistor 102 à un point tel que son potentiel tombe à 100 mV, la sortie de l'inverseur 114 passe au niveau bas. Etant donné que le circuit de verrouillage 1 est alors positionné, de telle sorte que la sortie de la porte 106 soit basse elle aussi, la sortie de l'inverseur 118 passe au niveau bas. Cela provoque la remise en l'état initial du circuit de verrouillage 2, la sortie de la porte 108 devenant haute. Le potentiel haut à la sortie de la porte 108 fait passer la sortie de la porte 112 au niveau bas et provoque immédiatement le blocage du transistor 102. Le potentiel haut à la sortie de la porte 108 est également inversé par un inverseur 120 pour remettre en l'état initial le circuit de verrouillage 1, la sortie de la porte 106 passant au niveau haut une fois encore.
Le potentiel haut à la sortie de la porte 106 positionne de nouveau le circuit de verrouillage 2 (ou dès que prend fin l'impulsion de déclenchement), du fait que la sortie de la porte 106 est raccordée à l'une des entrées de la porte 115.
En conséquence, le circuit de verrouillage 2 est de nouveau positionné dans son état de repos, de même que le circuit de verrouillage 1 est remis en l'état initial dans son état de repos. Bien que la sortie de la porte 108 ne maintienne plus le transistor 102 à l'état bloqué, c'est maintenant la sortie haute de la porte 106 qui maintient ce transistor bloqué. Le condensateur commence alors à se recharger à travers la chaîne de résistances.
Il est donc visible qu'à la suite de chaque battement cardiaque et de la décharge du 'condensateur C9, la sortie Q du multivibrateur passe au niveau haut et la sortie Q passe au niveau bas. Dès que le condensateur qui se charge atteint le niveau de seuil de ltinverseur, à un instant qui dépend de la grandeur de l'impédance R, l'imPulsi6n de sortie prend fin et la sortie Q redevient basse, la sortie Q passant au niveau haut.Mais si un autre battement cardiaque est détecté avant que le condensateur n'ait pu se charger jusqu'au niveau de seuil, le cycle de chargement recommence complètement dès que le condensateur se décharge à travers le transistor 102 et la sortie Q reste haute. Ainsi,- la sortie Q ne reste haute lors de la détection de battements cardiaques successifs, sans devenir basse entre ceux-ci, que si ces battements cardiaques sont détectés à un rythme suffisamment rapide pour que le condensateur C9 ne puisse pas se charger jusqu'à la tension de seuil de l'"inverseur". Le multivibrateur est redéclenchable en ce sens que chaque impulsion de déclenchement en entrée prolonge l'impuasion de sortie (potentiel positif à la sortie
Q) pendant un nouvel intervalle de remise en l'état initial temporisée. Comme on le verra ci-après, c'est là le mécanisme de base pour la détection d'un épisode de tachycardie - chaque fois que quatre battements cardiaques sont détectés, après un déclenchement initial du multivibrateur, sans que la sortie Q de ce dernier devienne basse, il est considéré qu'un épisode de tachycardie a été détecté. Si deux battements cardiaques successifs quelconques sont séparés par un laps de temps qui dépasse celui qu'exige le condensateur C9 pour se charger jusqu'au niveau de seuil, la sortie Q du multivibrateur devient basse. Comme on le verra ci-après, cela arrête prématurément le cycle de comptage pour la confirmation de tachycardie. En programmant la valeur R, le praticien peut fixer le taux du rythme cardiaque qui, s'il est dépassé, provoquera le processus de détection de tachycardie. Les taux que le praticien peut programmer effectivement varient entre 130 et 225 pulsa tions à la minute (comme on le verra ci-après, le praticien peut aussi "mystifier" le stimulateur en le programmant pour un"taux tachyeardi < e" de 40 pulsations à la minute seulement il en résulte que le stimulateur traite des battements normaux du coeur comme un épisode de tachycardie et qutil produit automatiquement des stimuli "prématurés" dans une tentative pour mettre fin à une tachycardie qui n'existe pas, ce qui peut déclencher effectivement une véritable tachycardie.En reprogrammant alors le stimulateur pour un "taux tachycardia- que" normal, le praticien peut vérifier Si. les paramètres de temps qu'il a programmés sont efficaces pour mettre fin à un accès de tachycardie).
L'entrée de remise en l'état initial sur la fig. 9 est normalement au potentiel bas. La sortie haute de l'inverseur 122 maintient le transistor 100 à l'état bloqué et maintient également l'une des entrées de la porte 108 au niveau haut, de telle sorte que le circuit de verrouillage 2 puisse fonctionner de la manière décrite ci-dessus0 Mais lorsque l'entrée de remise en 1' état initial est au potentiel haut, comme on le verra ci-après, la sortie de l'inverseur 122 est au potentiel bas et le transistor 100 passe à l'état conducteur.Il en résulte que le condensateur C9 se charge rapidement à travers le transistor 100 à partir de l'alimentation VDD et que la sortie Q du multivibrateur reste basse (comme si aucun battement du coeur n'était détecté) pendant tout le temps où l'entrée de remise en l'état initial est haute. Le signal bas d'entrée, applique alors par l'inverseur 122 à l'une des entrées de la porte 1087 force à la valeur haute la sortie du circuit de verrouillage 2, ce qui maintient haute la sortie de la porte 106, même Si des impulsions de déclenchement sont reçues. De cette manière, le transistor 102 reste bloqué, sans effet des# impulsions de déclenchement en entrée.
La raison de la conception relativement "complexe" du multivibrateur est que la tension d' alimentation de batterie, qui est nominalement de 2,8 V, 'peut tomber jusqu'à 2,2 V avec le temps. Afin que le délai de remise en l'état initial tempori- siée du multivibrateur reste constant, quel que soit le potentiel de la batterie, le circuit a été conçu pour fixer un seuil égal à la moitié environ de la tension d'alimentation de la batterie, quelle que soit sa valeurs C'est la fonction des six transistors à canal P du circuit "inverseur".Etant donné que le potentiel de la batterie détermine à la fois le niveau auquel le condensateur C9 se charge et le potentiel de seuil, le délai de remise en 1' état initial du multivibrateur est
indépendant du niveau précis de potentiel.
On notera que ce type de multivibrateur est connu en soi dans la technique. En effet, Motorola Inc. vend un composant (MC14538) qui est précisément un multivibrateur de ce genre sa période de remise en l'état initial tempn eeest indépendante de la tension d'alimentation. plais le circuit de la fig. 9 est préféré, du fait qu'il fonctionne sous des basses tensions et qu'il emprunte très peu de courant (ce qui prolonge sa durée utile).
n convient maintenant de donner une vue d'ensemble du système et une description générale des microplaquettes.
Le système est représenté dans son ensemble sur les fig.
1, 2 et il comprend cinq microplaquettes ICI à IC5. Les microplaquettes IC1, 1C2 et 1C5 sont des microplaquettes de type standard, utilisées dans des stimulateurs cardiaques; on ne les décrira ci-après qu'à propos de leurs signaux enentrée et en sortie, ainsi que des fonctions quelles remplissent. Les microplaquettes 1C3 et IC4 sont par contre des microplaquettes qui ont été conçues spécialement pour l'appareil et on les décrira en détail. Les circuits contenus dans la microplaquette IC4 sont représentés sur les fig. 3 et 4, et ceux de la microplaquette 1C3 sont représentés sur les fig. 5 à 8.
Chacune des cinq microplaquettes est désignée sur les fig.
1 et 2, non seulement par l'un des symboles ICî à 1C5, mais aussi par son numéro de plaquette : par exemple, la microplaquette 1C5 porte le numéro 1552C. Sur chacun des deux jeux de dessins relatifs aux microplaquettes (fig. 5 4 et figo 5 à 8), chaque broche de la microplaquette considérée est désignée, non seulement par un numéro, mais aussi par sa connexion dans l'ensemble du système. Par exemple, la broche 5 de la microplaquette IC3 (voir fig. 5) est accompagnée de la désignation 1400R/15,16. Cela veut dire que la broche 5 de la microplaquette 1C3 est raccordée aux broches 15 et 16 de la microplaquette 1C2 (1400R).Si l'on se reporte aux fig. 1 et 2, on voit qu'effectivement, la broche 5 de la microplaquette 103 est raccordée aux broches 15 et 16 de la microplaquette 102. Autre exemple, la broche 21 de la microplaquette 104 (fig. 4) porte la désignation R22. Cela veut dire que la broche 21 de la microplaquette est connectée à la résistance
R22, comme le montrent les fig. 1 et 2.
Sur les fig. 1 et 2, on notera que plusieurs des résistances sont désignées par un symbole précédé d'un astérisque: ce signe veut dire que la résistance est un composant à haute stabilité. Plusieurs des résistances ne portent pas d'indica- tion de leur valeur, remplacée par les lettres "SOT". Cela veut dire que la valeur du composant en question est "choisie sur essai" (en anglais "selected on test"), c'est-à-dire qu'on choisit pour le composant une valeur qui assure un fonctionnement correct. Les plages de variation pour les résistances portant la désignation SOT sont les suivantes
R13 : 8,06 à 11,5 M
R8 : 220 à 420 K
R17 : 4,81 à 8,66 M
R183 : 8,2 à 11,5 M
R27 : 1,2 à 2,4 M
RIS : 3,9 à 6,8 K.
On notera également que beaucoup d'entrées et de sorties des microplaquettes portent, sur les fig. 1 et 2, deux désignations de broche. Par exemple, la microplaquette IC2 (fig. 1) est connectée au rail d1alir#nta'c'ion positive par deux broches 25, 24. Il est de pratique courante, dans la technique des stimulateurs, de prévoir de telles connexions doubles pour accroître la fiabilité; même en cas de défaut d'une broche, du lait que les deux broches sont interconnectées intérieurement sur la microplaquette, celle continuera à remplir la fonction voulue, tant que la connexion par l'autre broche restera intacte.
La microplaquette 101 est un amplificateur de lecture/ comparateur classique et la microplaquette 102 est un oscillateur de synchronisation/doubleur d'impulsions classique; les deux microplaquettes sont des microplaquettes standard, utilisées dans la fabrication de stimuLateurs cardiaques et on peut se les procurer chez Amalgamated Wireless Plicroelectronics
Pty. Ltd. de Sidney (Australie). La microplaquette IC5, utilisée par Telectronice Pty.Ltd. dans sa série standard de stimulateurs cardiaques, est une microplaquette "de gestion de l'exécution' d'un programme" de type standard; cette plaquette détecte la fermeture de contacts à lames vibrantes, sous la commande d'un programmateur extérieur, et il établit en conséquence des paramètres programmables dans le stimulateur. Les techniques de programmation des stimulateurs sont connues dans l'industrie, la conception des organes de gestion des programmes est connue dans la technique et il n'y a rien de particulier au sujet de l'utilisation de la microplaquette no 1532C -en ce qui concerne la présente invention; toute technique classique de programmation peut être appliquée, dans la mesure où elle donne lieu aux signaux dont il sera question ci-après.
La microplaquette 104 sert essentiellement à mémoriser des valeurs programmées et à contrôler la mise hors circuit par court-circuitage de résistances choisies dans deux chaînes de résistances. La microplaquette IC3 contient la majeure partie du réseau logique qui est particulier à la-présente invention.
Avant d'en venir à une description détaillée du fonctionnement du système, on considèrera tout d'abord comment le stimulateur peut être programmé. De la sorte, on comprendra comment les différents circuits de verrouillage contiennent des valeurs de paramètres, au moment où les données mémorisées dans ces circuits de verrouillage seront décrites ci-après en tant que fonctions respectives de commande. La programmation est indépendante par essence du fonctionnement du système et il convient de la décrire au préalable, de telle sorte que l'on puisse considérer ultérieurement les fonctions de stimulation sans avoir à se lancer dans des digressions dans le but de décrire la programmation.
La microplaquette ICS de la fig 1 (1532 C) est un organe de gestion de programme de type classique. Le branchement de la microplaquette sur la tension VDD s'effectue par les broches 23, 24 (d'après ce qui est indiqué au bas de la fig. 1, le potentiel positif d'alimentation, V+, provient d'une pile de 2,8 V, avec un condensateur de filtrage C12 monté en parallèle
sur elle). Un commutateur à lame vibrante RSî est connecté aux broches 15, 16, une résistance R26 étant prévue pour l'attraction de ce commutateur. Sous l'influence d'un champ magnétique extérieur, le commutateur à lame vibrante normalement ouvert est fermé et un potentiel de terre est appliqué aux broches 15, 16.Une résistance R27 et. un condensateur Cil sont les composants de synchronisation pour un oscillateur interne sur la microplaquette. Pour qu'une séquence de pro grammation en entrée soit traitée comme étant valide, il faut que les impulsions entrantes du commutateur à lame vibrante soient convenablement synchronisées : 1' oscillateur interne sur la microplaquette détermine Si des impulsions de programmat ion valables sont reçues.Par exemple, si le commutateur à lame vibrante est maintenu fermé pendant une période prolongée par un aimant extérieur placé sur la poitrine du patient, la fermeture du commutateur à lame n'a aucun effet sur les sorties de la microplaquette IC5, du fait que l'impulsion résultante au niveau des broches 15, 16 est trop longue par rapport au rythme de l'oscillateur.
Il y a six paramètres qui peuvent être programmés. le premier est la largeur d'impulsion, c'est-à-dire la durée de chaque impulsion produite par te stimulateur. Deux bits sont utilisés pour représenter la largeur d'impulsion, ce qui donne quatre valeurs possibles. la première valeur est O - invalidant en fait le stimulateur, puisqu'aucune impulsion n'est produite.
les trois largeurs d'impulsion qui peuvent être réglées lorsque le stimulateur agit sont respectivement de 0,25, 0,35 et 0,6 millisecondes.
Le deuxième paramètre est la sensibilité. Un seul bit est utilisé pour régler la sensibilité de la microplaquette amplificateur de lecture/comparateur ICI, suivant la pratique généralement adoptée dans la technique des stimulateurs. Les deux sensibilités sont de 1 et de 2 millivolts.
Le troisième paramètre programmé se rapporte au second stimulus qui est produit au cours de chaque cycle de stimulation. Comme le montre la fig. 12, il existe des cas dans lesquels on ne veut pas qu'il y ait de second stimulus. Comme le montre la fig. 13, il peut être souhaitable, dans certains cas, d'avoir un second stimulus qui succède toujours au premier stimulus avec un intervalle accouplé - fixe (programmé). Enfin, comme le montre la fig. 14, il peut être souhaitable, dans d'autres circonstances, d'avoir un second stimulus faisant suite à un intervalle accouplé : qui fait l'objet d'un balayage (l'intervalle accouplé maximal étant programmé).Un seul bit est nécessaire pour indiquer si un second stimulus est produit ou ne l'est pas. S'il l'est, un autre bit indique
Si l'intervalle accouplé I est fixe ou fait l'objet d'un balayage.
Le quatrième paramètre est la valeur maximale du retard initial, désigné par la lettre t sur les fig. 12 à 14. Le balayage du retard initial débute avec cette valeur la première fois que le stimilåteur est sollicité pour mettre fin à un accès de tachycardie après la programmation initiale (par la suite, le retard initial couronné de succès est mémorisé et le balayage suivant débute avec la valeur mémorisée).
Il existe douze valeurs maximales de retard initial entre lesquelles le praticien peut faire son choix et il faut donc quatre bits pour les représenter. Ces valeurs sont 200, 210, 230, 250, 270, 290, 300, 320, 340, 360, 380 et 390 millisecondes.
Le cinquième paramètre qui peut être programmé est l'in- tervalle accouple , représenté par la lettre 2 sur les fig.
13 et 14. La valeur programmée n'a aucune fonction si le stimulateur est programmé de façon à ne pas produire de second stimulus. Mais si le stimulateur est programmé de façon à le produire, l'intervalle accouplé programmé représente, soit un temps fixe (si la programmation invalide le balayage de l'intervalle accouplé :), soit l'intervalle accouplé maximal (si la programmation demande le balayage de l'intervalle accouplé ). Dans ce dernier cas, l'intervalle Jac- couplé : programmé est la première valeur utilisée lorsque le stimulateur fonctionne pour la première fois après la pro grannation initiale; par la suite, le balayage débute avec la valeur couronnée de succès qui est mémorisée.Il y a quinze valeurs de l'intervalle accouplé parmi lesquelles le praticien peut choisir, à savoir 125, 140, 160, 180, 200, 210, 230, 250, 270, 290, 300, 320, 340, 360 et 380 millisecondes et il faut donc quatre bits pour les représenter.
Le sixième paramètre qui peut être programmé est le taux tachycardiaque"; c'est le paramètre qui détermine la largeur de l'impulsion produite par le multivibrateur monostable MNL (fig. 9) chaque fois qu'un battement cardiaque est détecté. Quatre bits sont utilisés pour représenter le taux tachycardiaque et les huit valeurs possibles sont 407 130, 140, 150, 165, 180, 200 et 225 battements à la minute.Par exemple, si l'on choisit un taux tachycardiaque de 150 battements à la minute, la largeur d'impulsion du multivibrateur est réglée de telle manière que la sortie Q du multivibrateur reste haute si, à la suite d'un battement quelconque, quatre battements successifs sont détectés à un taux du rythme cardiaque qui dépasse 150 battements à la minute, l'intervalle entre deux battements successifs ne dépassant pas 60/150 mn ou 400 millisecondes.
La microplaquette de gestion de programme 1C5 répond aux impulsions entrantes du commutateur à lame vibrante en quatre phases de prograrmation. Ces quatre phases seront décrites dans un ordre particulier, mais les trois premières peuvent Cotre interverties : ce n'est que la quatrième phase qui doit toujours être la quatrième d'une séquence de programmation.
Il y a sept conducteurs de sortie à partir de la microplaquette IC5, désignées par A à F et T. Ces sorties sont connectées à sept entrées de la microplaquette IC4, entrées qui sont désignées par les mêmes lettres. Les sept entrées de îa microplaquette 1C4 apparaissent au haut de la fig. 3, les fig. 3 et 4 représentant en détail la microplaquette IC4. Les entrées A à D sont des bits d'information qui représentent des valeurs de paramètres. Les entrées E et F sont des bits d'adresse quisélectionnentdescircuits de verrouillage particuliers pour la mémorisation des bits d'information. L'entrée
L est une entrée de commande de verrouillage.La microplaquette de gestion de programme 1C5 décode les impulsions entrantes du commutateur à lame vibrante et elle produit deux valeurs de bit d'adresse et quatre valeurs de bit d'information à ses sorties A à F. Puis la microplaquette produit une impulsion positive à sa sortie pour commander le verrouillage des bits d'information dans un jeu de circuits de verrouillage déterminé par les bits d'adresse (la microplaquette de gestion de pro- gramme 1C5 établit également une valeur d' impédance sur sa broche de sortie 12, mais cela se produit lors de la quatrième phase de programmation et on en reparlera ultérieurement).
La première phase de programmation comprend le réglage du taux tachycardiaque. Les quatre valeurs de bit qui représentent le taux du rythme cardiaque et apparaissent sur les conducteurs A à D sont appliquées aux entrées D de multivibrateurs bistables-registres D1 à D4 (fig. 3). Les bits d'adresse
E et F sont bas l'un et l'autre pendant cette phase et, en conséquence, la sortie de la porte G1 est haute, ce qui valide l'une des entrées de la porte G2. Lorsque l'impulsion de verrouillage est appliquée à l'autre entrée de la porte G2 par le conducteur L, la sortie de la porte passe au niveau bas.
Cette sortie est connectée à l'entrée d'horloge de chacun des quatre multivibrateurs bistables. A la fin de l'impulsion de verrouillage, le flanc montant à l'entrée d'horloge de chaque multivibrateur bistable pointe les quatre bits d'information de taux tachycardiaque à l'entrée des quatre multivibrateurs bistables.
La deuxième phase de programmation consiste en la mémorisation des quatre bits qui représentent le retard initial, dans le circuit de verrouillage constitué par les multivibrateurs bistables-registres D7 à D10 (fig. 3). Les quatre bits d'information sur les lignes A à D sont appliqués aux entrées D des multivibråteurs bistables, exactement comme les bits précédents étaient appliqués aux entrées D des multivibrateurs bistables il à D4. C'est maintenant les portes G7 et G8 qui commandent le verrouillage des données dans les multivibrateurs bistables.La sortie de la porte G8 est connectée à l'entrée d'horloge de chacun des multivibrateurs bistables st la broche d'entrée de verrouillage 6 est raccordée directement à l'une des entrées de la porte GS, de même qu'elle est connectée à l'une des entrées de la porte G2. De même que l'autre entrée de la porte G2 est reliée à la sortie de la porte G1, l'autre entrée de la porte G8 est connectée à la sortie de la porte G7.
L'une des entrées de la porte G7 est raccordée directement à l'entrée d'adresse F et l'autre entrée de la porte G7 est reliée par un inverseur à l'entrée d'adresse E. Ainsi, une adresse EF de valeur 10 fait passer au niveau haut la sortie de la porte G7 et le flanc arrière de l'impulsion de verrouillage provoque le pointage des bits d' information de retard initial à l'entrée des multivibrateurs bistables D7 à Dol0.
Dans la troisième phase de programmation, les quatre bits dtinformition qui représentent l'intervalle de couplage sont verrouillés dans les multivibrateurs bistables-registres Dll à
D14. Les portes G13, G14 commandent le verrouillage des bits d'information dans ces multivibrateurs bistables, exactement comme les portes G1, G2 et G7, < 38 commandent le verrouillage des bits d'information dans les deux autres jeux de circuits de verrouillage lors des première et deuxième phases de programmation. On notera toutefois que les deux signaux d'entrée de la porte G13 proviennent cette fois d'inverseurs qui sont connectés aux entrées d'adresse E et F.En conséquence, dans la troisième phase de programmation, les sorties E et F de la microplaquette 1C5 sont hautes l'une et l'autre.
Comme on l'a déjà indiqué, peu importe l'ordre dans lequel les trois premières phases de programmation se produisent, pourvu que les quatre bits d'information à verrouiller lors de chaque phase soient accompagnés de bits d'adresse E et
F qui identifient celui qui convient parmi les trois jeux de circuits de verrouillage.
Lors de la quatrième phase de programmation (nécessairement la dernière), tout le reste de l'information de programmation décrite ci-dessus en termes généraux est verrouillé. La sensibilité de la microplaquette amplificateur -de lecture/comparateur ICI est déterminée par un seul bit qui commande une connexion à résistance extérieure vers la broche 12 de la microplaquette IC5. La broche 12 est connectée au circuit de filtrage d'entrée associé à la microplaquette ICI et elle commande directement la sensibilité de la microplaquette ICI, de façon connue en soi dans la technique des stimulateurs. Si la quatrième phase de programmation doit toujours être la dernière, c'est parce qu'il n'est pas prévu un circuit de verrouillage séparé pour la commande de sensibilité.La microplaquette 1C5 elle-même sert de circuit de verrouillage de sensibilité.
Pendant la dernière phase de programmation, les bits d'adresse S et F présentent la combinaison 01. On notera que l'entrée de bit d'adresse E (fig. 3) est connectée directement à l'une des entrées de la porte G3 et que l'entrée de bit d'adresse F est connectée par l'intermédiaire d'un inverseur à l'autre entrée de la porte G3. La sortie de la porte G3 est raccordée à l'une des entrées de la porte G4, à l'autre entrée de laquelle est raccordée la broche d'entrée de verrouillage 6.
En conséquence, la porte G4 assure la commande synchronisée des multivibrateurs bistables D5 et D6 à la fin de l'impulsioh de verrouillage. Les bits d'information A et B sont appliqués aux entrées D de ces deux multivibrateurs bistables et ces deux bits d' information représentent les quatre valeurs de largeur d'impulsion (0 et 0,25, 0,35 et 0,6 millisecondes).
Les deux bits de largeur d'impulsion sont mémorisés dans les deux multivibrateurs monostables lors de la dernière phase de programmation.
Les deux derniers éléments d'information que demande le stimulateur sont deux bits qui indiquent si un second stimulus doit être produit ou non et, dans le cas où il doit l'être, si l'intervalle accouplé. doit être fixe ou faire l'objet d'un balayage. Ces deux bits d'inftrmation apparaissent aux sorties
C et D de la microplaquette de gestion de programme 105. Il n'est pas prévu de circuits de verrouillage séparés et, au lieu de cela, la microplaquette 1C5 sert de circuit de verrouillage pour ces bits, cOmme elle le fait pour la commande de sensibilité.On notera sur les fig. 1 et 2 que les broches 9, 10 de la microplaquette 1C5 sont connectées directement aux broches 10, ll de la microplaquette 103. #n considérant la fig. 7 (partie de la microplaquette IC3), on peut voir que les broches d'entrée 10, 11 de la microplaquette IC3 sont raccordées aux broches de sortie 9, 10 de la microplaquette 105. Si la microplaquette de gestion de programme 105 maintient un potentiel bas (un' 0) sur ses broches de sortie 9, 10, il ne sera produit qu'un seul stimulus. à la suite de chaque confirmation de tachycardie. Par contre, un niveau haut un 1) détermine la production d'un second stimulus également.
De manière semblable, la broche de sortie 11 de la microplaquette 105 est connectée aux broches d'entrée 16, 17 de la microplaquette 1C3 (fig. 1 et 2). Cette connexion apparaît aussi Sur la fig. 7 (partie de la microplaquette IC3). Si le potentiel verrouillé sur la broche de sortie ll de la microplaquette IC5 représente un "0", l'intervalle accouplé fera l'objet d'un balayage et s'il représente un "1", l'intervalle accouplé restera fixe, à la valeur verrouillée dans les multivibrateurs bistables Dîl à D14 (fig. 4).
Lors de la description précédente du multivibrateur monostable ME1 (fig. 9), il a été mentionné que les broches 1 et 2 de la microplaquette 1C3 (voir fig. 2 et 5) étaient connectées au point de jonction du condensateur C9 et d'une chaîne de résistances. La chaine de résistances est représentée dans ltensemble par le symbole R sur la fig. 9, mais elle comprend en fait des résistances R17, RI83, RI8A, Rl9, R20 et R21 (fig.
2). Les multivibrateurs bistables de taux tachycardiaque D1 à
D4 (fig. 3) ont leurs sorties Q et Q connectées respectivement à des entrées de portes de transmission XG1 à TG4. Chaque porte, lorsqu'elle est à l'état passant, -court-circuite entre elles une paire de broches, les cinq broches 7 à ll étant connectées aux différentes résistances de la chaîne de résistances qui vient d'être décrite. Ainsi, si toutes les portes de transmission sont à l'état bloqué, toutes les résistances sont incluses dans la chaîne.Par contre, lorsque deux broches de sortie voisines quelconques sont court-circuitées entre elles par une porte de transmission respective, la résistance ou les résistances montées entre les deux broches sont court-cir#uitées et ne contribuent pas à l'impédance totale. C'est de cette man#ière que les quatre multivibrateurs bistables de taux tachycardia que déterminent le taux minimal du rythme cardiaque qui doit être dépassé pour une confirmation de tachycardie, le praticien ayant la possibilité de choisir entre huit taux différents (dont l'un est "artificiel", en ce sens qu'il ne s'agit pas réellement d'un taux tachycardiaque vérifié, mais qu'il est plutôt programma dans le but d'essayer de déclencher une tachycardie).
La microplaquette 1C2 (fig. 1) produit les impulsions de stimulation, comme on le verra ci-après. La largeur de chaque impulsion est fixée par le potentiel qui apparait sur les broches d'entrée 11, 12. Les broches 11, 12 sont connectées au point de jonction des résistances R14, RIS et R16. Tandis que la résistance R14 est raccordée au rail d'alimentation positive, les deux autres résistances sont connectées aux broches de sortie 12 et 13 de la microplaquette IC4. Ces deux broches de sortie, avec la broche de sortie 23 et les multivibrateurs bistables de largeur d'impulsion D5 et D6 (fig. 3), déterminent la largeur des impulsions.
Chacune des broches 12, 13 et 23 est, soit flottante, soit maintenue au potentiel de l'alimentation positive (VDD sur la broche 14, fig. 3). Si des bits de valeur "1" sont mémorises dans les deux multivibrateurs bistables D5 et D6, leurs sorties
Q sont hautes l'une et l'autre. Etant donné que ces deux sorties Q sont connectées aux entrées de la porte G6, la sortie de la porte G6 est basse et le transistor à canal P monté entre les broches 14 et 23 est maintenu conducteur.En conséquence, le potentiel positif sur la broche 14 est transmis àlabroche M#CI#E/-ARRET 23 * On notera, sur les fig. 1 et 2, que la broche 23 de la microplaquette 1C4 est connectée par l'intermédiaire de la résistance R7 à la broche 2 de la microplaquette IC2. Toutes les fois que le potentiel sur la broche 2 est haut, aucune impulsion n'est produite par la microplaquette IC2. En conséquence, lorsqu'une combinaison 11 de bits d'information est mémorisée dans les multivibrateurs bistables D5 et D6, l'appareil est dans l'impossibilité de fonctionner. Pour chacune des trois autres combinaisons de bits d'information, la sortie de la porte G6 est haute et la broche 23 est flottante.Des impulsions du stimulateur peuvent être produites et la largeur des impulsions dépend des potentiels qui apparaissent sur les bornes 12 et 13.
Lorsque chacun des nultivibrateurs bistables D5, D6 contient un "O", les deux entrées de la porte G5 sont basses et sa sortie est haute; le transistor à canal P monté entre les broches 12 et 14 est à l'état bloqué, ce qui fait que la broche 12 est flottante. Etant donné que la sortie Q du multivibrateur bistable D6 est haute dans ces circonstances, le transistor à canal P entre les broches 13 et 14 est également bloqué et la broche 13 est flottante. Comme on peut le voir sur la fig. 2, les résistances R15, R16 sont effectivement hors circuit et la seule connexion aux broches Il, 12 de la microplaquette 1C2 est celle de la résistance R14 dont l'autre extrémité est raccordée au rail d'alimentation positive.
Avec un "1" dans le multivibrateur bistable D5 et un "O" dans le multivibrateur D6, la broche 13 est toujours flottante.
BIais la sortie de la porte G5 est alors basse, ce qui fait que la broche 12 est raccordée à l'alimentation positive sur la broche 14. Comme on peut le voir sur la fig. 2, la résistance RIS est maintenant en parallèle avec le résistance Rl4, entre les broches 11, 12 de la microplaquette 1C2 et l'alimentation positive.
Le dernier cas est celui dans lequel le multivibrateur D5 contient un "O" et le multivibrateur bistable D6 contient un "1". Là encore, la sortie de la porte O5 est basse, du fait que l'une de ses entrées est connectée à la sortie Q du multivibrateur bistable D6. La sortie Q de ce même multivibrateur est basse. En conséquence, les deux broches 12, 13 sont connectées à la broche 14 par leurs transistors de couplage respectifs. En fait, toutes les résistances R14, RIS et R16 sont connectées en parallèle entre les broches 11, 12 de la microplaquette 1C2 et l'alimentation positive, ce qui donne la troisième largeur d'impulsion possible.
Sn référence à la fig. 2, on montrera ci-après comment les broches de sortie 12, 13, 14, 18 et 7 de la microplaquette 1C3 commandent sélectivement la mise hors circuit par courtcircuitage des résistances d'une chaîne en série comprenant les résistances R9 à R13. L'une des extrémités de la chaîne de résistances est reliée à la terre (soit par la résistance R13, soit directement par la broche 12 de la microplaquette 1C3 lorsque la microplaquette relie la broche à la terre). Puis la chaîne de résistances se prolonge depuis le point de jonction de la broche 7 et de la résistance R9 vers la résistance R25.
De manière analogue, les résistances R22 à R25 sont montées en série dans la chaîne totale, certaines des quatre résistances étant sélectivement court-circuitées selon que des paires de broches telles que 18, 19 sont ou ne sont pas court-circuitées intérieurenent dans la microplaquette 104. La chaîne de résistances se termine par la résistance R8 qui est connectée au condensateur C8. Ta chaîne de résistances et le condensateur commandent la synchronisation de la microplaquette IC2, c' est- à-dire 1' instant où une impulsion de stimulation est produite.
La même chaîne de résistances sert à commander la synchronisation de l'un et l'autre des premier et second stimuli (au cas od ce dernier est requis) et, par suite, la même chaîne de résistances détermine à la fois le retard initial et l'intervalle accouplé . C'est la microplaquette IC3 qui courtcircuite sélectivement des résistances parmi celles du groupe
R9 à R13 pour commander le balayage, tant du retard initial
Que de l'intervalle accouplé -; à mesure que des paires di2férentes de broches parmi les broches 12, 13, la 18 et 7 sont court-circuitées entre elles lors du balayage du retard initial et de l'intervalle accouplé , ces deux périodes de temps sont réduites par échelons successifs de 6 millisecondes.
Mais les périodes de temps maximales (lorsqu'aucune des résistances R9 à R13 n'est court-circuitée) sont déterminées par la microplaquette 104 et le court-circuitage sélectif de résistances R22 à R25. Le circuit de la fig. 4 (partie de la microplaquette IC4) court-circuite sélectivement des broches vois i- nes parmi les broches 17 à 21, de façon à déterminer le retard initial maximal et l'intervalle accouplé maximal. Cette commande est exercée par les multivibrateurs bistables D7 à
D10 ou par les multivibrateurs bistables Dll à D14 selon que le réglage de temps doit porter sur le retard initial ou sur 11 intervalle accouplé . Les mêmes résistances sont utilisées pour les deux types de commande, car les deux types de réglage de temps interviennent à des moments différents au cours de chaque cycle.
La broche de sortie 20 de la microplaquette 103 (fig. 2) est raccordée par le conducteur IPC à la broche d'entrée 15 de la microplaquette 104. La broche de sortie 19 de la micropla quette 1C3 est connectée par le conducteur CPC à la broche d'entrée 16 de la microplaquette IC4. Ces deux bornes de sortie sont normalement au potentiel haut. Toutes les fois qu'un retard initial doit être chronométré, la microplaquette 1C3 fait passer au niveau bas la broche 20 d'IPC : le conducteur IPC ("Initial-delay pulse control") est la commande d'impulsion de retard initial.De même, toutes les fois qu'un intervalle ac-- couplé doit être chronométré, la microplaquette fait passer au niveau bas sa broche 19 : le conducteur CPC ("Coupledinterval pulse control") est la commande d'impulsion d'intervalle accouplé . Sur la fig. 4, lorsqu'aucun réglage de temps ou chronométrage n'est requis et que les conducteurs IPC et CPC sont tous deux au potentiel haut, les sorties de toutes les portes G9 à G12 et G15 à G18 sont basses. Les entrées de toutes les portes G19 à G22 sont donc basses et toutes les sorties de ces portes sont hautes. Les potentiels hauts maintiennent bloquées les quatre portes de transmission respectives qui sont montées entre des paires respectives de broches dans le groupe constitué par les broches 17 à 21.
Lorsqu'un retard initial doit être chronométré, le conducteur IPC passe au potentiel bas. Les entrées IPC des portes
G9 à G12 n'ont donc aucun effet sur le fonctionnement du circuit et les sorties des portes ne dépendent que des données mémorisées dans les multivibrateurs bistables D7 à D10, du fait que les sorties Q de ces multivibrateurs bistables sont connectées respectivement aux entrées de ces portes. Etant donné que les sorties des portes G15 à G18 restent basses du fait que le conducteur CPC est au potentiel haut, ces portes n'influent pas sur le fonctionnement des portes G19 à G22.
Ces dernières portes sont alors commandées par les sorties des portes G9 à G12, c' est-à-dire par les bits d' information mémorisés dans les multivibrateurs bistables D7 à D10. C'est de cette manière que ce groupe de multivibrateurs bistables conmande le court-circuitage sélectif des résistances R22 à R25 pour fixer le retard initial maximal. Au cours de cycles successifs, ce sont les résistances R9 à Rlg qui sont court circuitées sélectivement, de sorte que le retard initial soit réduit par échelons de 6 millisecondes.La combinaison de résistances R22 à R25 qui intervient dans le réglage de temps du retard initial est toujours la même chaque fois que se produit ce réglage de temps, cette combinaison étant déterminée par les données verrouillées dans les multivibrateurs bistables D7 à D10.
Des observations similaires s'appliquent à l'intervalle accouplé maximal (l'unique intervalle accouplé s'il n'y a pas de balayage). Le conducteur IPC étant au potentiel haut et le conducteur CPC au potentiel bas (fig. 4), ce sont maintenant les multîvibrateurs bistables Dll à D14 qui commandent le fonctionnement des portes G19 à G22 et, par conséquent, décident quelles sont les résistances R22 à R25 qui sont incluses dans la chaîne de résistances lorsqu'un chronométrage de l'intervalle accouplé doit être effectué.Le même jeu pré-sélectionné de résistances est toujours utilisé pour le chronométrage de l'intervalle accouplé ; les réductions par échelons de 6 millisecondes dans le cas d'un intervalle accouplé faisant l'objet d'un balayage sont commandées par la microplaquette 103 qui court-circuite une combinaison différente de résistances R9 à R13 lors de cycles successifs.
Avant d'en venir à une description détaillée de ltensemble du système, il sera utile de passer en revue les opérations des microplaquettes 101 et 102. L'une et l'autre de ces microplaquettes (14383 et 1400R) sont des dispositifs disponibles dans le commerce et elles remplissent des fonctions standard.
Pour cette raison, il suffira de décrire les signaux en entrée et en sortie des deux microplaquettes, sans s'appesantirilsur leur mode de fonctionnement interne.
Les connexions des deux électrodes (IND et STIM) sont indiquées du coté gauche de la fig. 1. L'électrode indifférente ou neutre IND est reliée à la terre. L'électrede de stimulation STIM est connectée d'une part aux broches 20,21 de la microplaquette IC1 et, d'autre part, aux broches 9, 10 de la microplaquette 102. La microplaquette ICl est un amplificateur de lecture/comparateur standard qui sert à détecter un battement cardiaque. Comme on l'a vu précédemment, la sensibilité est déterminée par la microplaquette de gestion de programme 1C5 (broche 12).Les composants connectés à la microplaquette
IC1 sont tous standard et le fonctionnement de l'amplificateur de lecture/comparateur est le même que celui qu'on observe dans des stimulateurs de l'état antérieur de la technique.
Toutes les fois qu'un battement cardiaque est détecté, une impulsion positive apparaît sur les broches de sortie 9, 10.
La microplaquette 102 est un oscillateur de synchronisation. C'est le "coeur" d'un stimulateur classique, mais il n'est utilisé dans la forme de réalisation de l'invention choisie à titre d'illustration que comme rythmeur et générateur d'impulsions. Une inpulsion positive appliquée aux bornes 21, 22 est intérieurement couplée, à travers la microplaquette, aux broches 19, 20. Cette impulsion est couplée, par l'intermédiaire d'un condensateur C6, aux broches 17, 18. Un signal de déclenchement en entrée, sur les broches 17, 18, remet en l'état initial l'oscillateur interne dans la microplaquette 102 et lance un nouveau cycle de synchronisation. La microplaquette IC2 peut fonctionner dans le mode synchrone ou dans le mode inhibition. Dans le premier, une impulsion de stimulation est produite sur les broches 9, 10 toutes les fois qu'un battement cardiaque est détecté afin de le renforcer, tandis que dans le second mode, une telle impulsion de renfort n'est pas produite. Du fait que la broche 1 est reliée à la terre, la microplaquette IC2 fonctionne dans le mode inhibition.
Si un potentiel positif est appliqué par l'intermédiaire de la résistance R6 au condensateur C6, les impulsions de déclenchement ne sont pas transmises à partir des broches 19., 20 à travers le condensateur. Ainsi, lorsque la broche 6 de la microplaquette 1C3 (fig. 2) est au potentiel haut, elle inhibe la détection des battements cardiaques.Un potentiel bas appliqué aux broches 17, 18 empêche également les impulsions de déclenchement en entrée de remettre en l'état initial le rythme. Lorsque le commutateur à lame vibrante RS1 est actionné, le potentiel bas appliqué à travers la diode "à porteurs chauds" D2 aux broches 17, 18 fait que 1' oscillateur dans la microplaquette 1C2 oscille librement et que des impulsions de stimulation sont produites de façon continue (le terme "à porteurs chauds" se rapporte au fait que la chute de tension à travers la diode est de 0,3 V, et non de 0,6 V habituel ). En fait, les impulsions ne sont pas produites de façon continue, mais la raison en sera indiquée ultérieurement.
Les impulsions de stimulation sont produites au niveau des broches 9, 10 de la microplaquette 1C2 et sont couplées, à travers le condensateur C5, à l'électrode de stimulation. En coincidence avec chaque impulsion de stimulation, une impulsion négative est produite sur les bornes 3, 4.
Une impulsion négative est également produite sur les broches 15, 16 chaque fois qu'une impulsion de stimulation est délivrée à l'électrode de stimulation, de même qu'une impulsion négative apparaît sur les broches 3, 4. Toutefois, une impulsion négative apparaît aussi sur les broches 15, 16 chaque fois qu'un battement cardiaque est détecté, auquel cas il n'apparaît pas d'impulsion négative sur les broches 3, 4, du fait que la microplaquette ICS fonctionne dans le mode inhibition. Le condensateur C4 est le condensateur d'accunulation de charge qui se décharge à travers les broches 9, 10 chaque fois qu'une impulsion de stimulation est requise.Le condensateur C8, monté entre les paires de broches 15, 16 et 13, 14, est le condensateur de réglage de cadence Avec la résistance
R8 et toutes les résistances précêdemmeiit décrites de la chaîne de résistance, ce condensateur détermine la cadence à laquelle 1'oscillateur interne de la microplaquette 1C2 fonctionne.
Le potentiel sur les broches Il, 12 de la microplaquette 1C2 contrôle la largeur de chaque impulsion qui est produite, selon ce qui a été décrit précédemment.
Enfin, ur potentiel haut appliqué à la broche 2 de la microplaquette 1C2 rend la microplaquette incapable de produire aucune impulsion de stimulation. Lorsque la broche 23 de la microplaquette 1C4 (fig. 2) est au potentiel haut, le potentiel transmis sur le conducteur M#RCHE/AR#?ET et -à travers larésistance R7 empêche, comme on l'a déjà vu, que des impulsions de stimulation soient produites. Le condensateur C7 est normalement chargé à travers les résistances R26, R4, ce qui fait que, dans les conditions normales, il inhibe lui aussi la production d'impulsions. Ainsi, la microplaquette 1C2 est maintenue hors fonctionnement la plupart du temps.Lorsqu'un stimulus doit être envoyé, le condensateur C7 est déchargé à travers la diode DA et la résistance R31, comme on le verra ultérieurement.
En gardant en mémoire ces observations, on considèrera maintenant le fonctionnement du système. La logique du système est commandée par la microplaquette IC3. Dans la description qui suit, on se réfèrera aux fig. 5 à 8 (microplaquette IC3) ainsi qu'aux fig. 1 et 2 qui montrent les connexions entre la microplaquette 1C3 et le reste du système. On notera que deux connexions de broches à la microplaquette IC3 font défaut. Ces connexions de broches sont simplement des points d'essai et n'interviennent pas dans le fonctionnement du système; elles
Ont été omises sur les dessins pour plus de clarté.En fait, la broche 3 de la microplaquette 1C3 est connectée à la sortie
Q du multivibrateur SE1, représenté sous forme de bloc sur la fig. 5 et en détail sur la fig. 9. La broche 9 de la microplaquette 1C3 est la sortie d'un inverseur, non représenté lui aussi, dont l'entrée est raccordée à la sortie de#l'inverseur 59A à l'angle inférieur droit de la fig. 8.
Lorsqu'un battement de coeur est détecté, une impulsion négative apparait-sur les broches 15, 16 de la microplaquette IC2, comme on l'a vu ci-dessus. Cette impulsion est transmise à la broche 5 de la microplaquette IC3, comme le montrent les fig. 1 et 2. L'impulsion négative est inversée par l'inverseur 1 (fig. 5) et une impulsion positive est appliquée à l'entrée de déclenchement (A) du multivibrateur monostable. Une impulsion positive apparaît alors à la sortie Q du multivibrateur, sa durée dépendant du "taux tachycardiaque" programmé par le praticien (voir ci-dessus la description de la microplaquette 1C4 et des résistances R17 à R21).La sortie Q est connectée à l'une des entrées de la porte 4. La même impulsion qui déclenche le multivnibrateur est appliquée à une seconde entrée de la porte 4. La troisième entrée de la porte est connectée à la sortie de l'inverseur 73 qui est normalement au potentiel haut. Ainsi, tant que la sortie de l'inverseur 7B est haute, la sortie de la porte 4 passe par impulsions au niveau bas chaque fois qu'un battement cardiaque est détecté.
Les multivibrateurs 5, 6 et 7 constituent un compteur à reports standard qui est initialement ramené à 000. La sortie
Q de chacun des multivibrateurs bistables 5 et 7 étant haute initialement et étant donné qu'elles sont connectées aux entrées de la porte 7A, la sortie de cette porte est basse.
Cette sortie est inversée par l'inverseur 73 qui applique un potentiel haut à la troisième entrée de la porte 4.
Le multivibrateur bistable 5 bascule avec le flanc arrière de chaque impulsion de sortie de la porte 4. Si le compteur n'est1pas remisen lsétat initial, tandis que des battements cardiaques successifs sont détectés et que le compteur progresse pas à pas de 000 à 100, la sortie Q de l'un au moins des multivibrateurs bistables 5 et 7 reste haute et la sortie de la porte 7A reste basse. Mais au moment où la cinquième impulsion est comptée sans que le compteur ait été remis en l'état initial au cours de la séquence, la sortie Q de chacun des multivibrateurs bistables 5 et 7 est basse et la sortie de la porte 7A devient haute. La sortie de 1'inverseur 73 devient alors basse et invalide la porte 4; aucune autre impulsion n'est comptée.
La sortie Q du multivibrateur W1 est connectée à une entrée de la porte 10. Toutes les fois que le multivibrateur se remet en l'état initial, c'est-à-dire que sa sortie Q devient basse, sans que l'impulsiOn de sortie ait été prolongée par l'arrivée d'un autre signal de déclenchement en entrée#avant l'achèvement de la période de positionnement, l'une des entrées de la porte 10 devient basse.La sortie de la porte 7A est connectée à l'autre entrée de la porte 10 et cette entrée est au potentiel bas jusqu'à ce que cinq battements cardiaques aient été compt~Xt Ainsi, chaque remise en l'état initial temporisée. du multivibrateur, tant que le compteur n'a pas atteint un compte de cinq, provoque le passage au niveau haut de la sortie de la porte 10.
L'une des entrées de la porte 9 est connectée à la sortie de l'inverseur 14 dont l'entrée est raccordée à la sortie de la porte 37. Comme on le verra ci-après, la sortie de la porte 37 est normalement haute et l'une des entrées de la porte 9 est donc normalement basse. Sn conséquence, chaque fois que la sortie Q du multivibrateur devient basse à la fin d'une période de positionnement et que la sortie de la porte 10 devient haute, la sortie de la porte 9 passe au niveau bas et la sortie de 1' inverseur 9A passe au niveau haut. Etant donné que la sortie de la porte est connectée à l'entrée de remise en l'état initial de chaque multivibrateur bistable du compteur, il en résulte un retour à 000 du compteur à trois étages.
Ainsi, chaque fois qu'un battement cardiaque survient après un battement cardiaque précédent avec un intervalle entre pulsations plus long que l'inverse du "taux tachycardiaque", le compteur est remis en l'état initial et le cycle de confirmation de tachycardie recommence complètement. Mais Si cinq battements cardiaques rapides sont détectés successivement, la sortie Q du multivibrateur ne devient pas basse pour remettre le compteur en l'état initial.Même si elle devient basse après que le cinquième battement a été compté, la sortie de la porte 7A est alors haute et elle est connectée à une entrée de la porte 10; la sortie de l'inverseur 9A est donc bloquée au niveau bas dès qu'un compte de cinq est atteint, ce qui fait que le compteur ne peut pas revenir à zéro, même Si le multivibrateur est remis en l'état initial.
Le test de confrmation de tachycardie fait intervenir quatre battements rapides, même Si cinq battements sont comptés.
Le premier battement sert simplement de référence de temps pour le deuxième. Le test de base consiste à savoir s'il survient successivement quatre battements rapides dont chacun est trop précoce après celui qui le précède respectivement. Une fois que la tachycardie est confirmée, le compteur reste au compte de cinq et la poursuite du comptage est inhibée. Le potentiel bas qui est désormais présent à la sortie de l'inverseur 73 maintient bloquée la porte 4.
Ce même potentiel est inversé par l'inverseur 5 et il apparaît donc un potentiel positif sur la broche 6 de la microplaquette 103 (fig. 5). Selon ce qui est indiqué à gauche de la fig. 5 et comme le montrent les fig. 1 et-2, le potentiel positif est transmis, à travers la résistance R6, aux broches 19, 20 de la microplaquette foc2. Tout battement cardiaque qui est ultérieurement détecté par la microplaquette
ICI est donc ignoré. Sn outre, étant donné que le compte de cinq a été atteint d'abord tar l'apparition d'une impulsion négative sur la broche 5 de la microplaquette ICD, impulsion résultant du fait que la microplaquette 1C2 a détecté un battement cardiaque et produit une impulsion négative sur les broches 15 16, l'oscillateur de la microplaquette IC2 commence à rythmer mn nouveau cycle. Comme On le comprendra aisément, cette oscillation détermine le retard initial, à la suite duquel la microplaquette 102 produit un premier stimulus.Si la détection des battements cardiaques est inhibée dans la microplaquette 102 par le maintien des broches 19, 20 au potentiel haut, comme on vient de le voir, c'est parce que l'osciî- lateur de la microplaquette 102 est utilisé pour déterminer l'instant où les stinuli doivent être appliqués et que cette fonction de chronométrage ne doit pas ttre perturbée par des battements cardiaques qui pourraient survenir éventuellement.
Au moment où la sortie de la porte 7A devient haute pour la première fois, il se produit plusieurs choses, en plus de celles qui ont été décrites ci-dessus. Tout d'abord, la porte 29 est validée, du fait que l'une de ses entrées est maintenant haute (toutefois, son autre entrée est toujours basse). En deuxième lieu, le potentiel positif est inversé par l'inverseur 7C et inversé une nouvelle fois par l'inverseur 583 pour appliquer une impulsion d'horloge au multivibrateur bistable 58.Etant donné que l'entrée D du multivibrateur bistable est raccordée à l'alimentation positive, le multivibrateur bistable est positionné et sa sortie Q devient haute, ce qui valide la porte 57. En troisième lieu, le potentiel positif qui apparait maintenant à la sortie de ltinverseur 59A est appliqué à la seconde entrée de la porte 57, ainsi qu'à la gâchette du transistor 56. Le transistor passe à l'état conducteur et la sortie de la porte 57 devient basse.
La sortie de la porte 57 est le conducteur IPC qui, comme le montre la fig. 2, s'étend de la broche 20 de la microplaquette 1C3 à la broche 15 de la microplaquette 104. On se rappellera que quand le conducteur IPC devient bas, la microplaquette-IC4 (fig. 4 et 5) court-circuite des résistances pré-sélectionnées du groupe R22 à R25 pour la commande du retard initial programmé (maximal). On se rappellera également que le condensateur C7 (fig. 1) est initialement chargé à unpotentiel positif, le potentiel positif sur la broche 2 de la microplaquette 102 empêchant la production d'impulsions de stimulation. tuais maintenant qu'un stimulus doit être envoyé, il faut qu'un potentiel bas soit appliqué à la broche 2 de la microplaquette 102. Du fait que le conducteur IPC-est maintenant au potentiel bas, le condensateur C7 se décharge à travers la diode D3 et la résistance R31, si bien qu'un stimulus peut être produit.
Comme le montrent les fig. 1 et 2, la chaîne de résistance ces totale, intervenant dans toutes les fonctions de chronométrage de la microplaquette IC2, se compose de résistances
R9 à R13, R22 à R25 et R8, parmi lesquelles des résistances différentes sont court-circuitées à des moments différents.
Le transistor 56 (fig. 8) étant maintenant à l'état passant, la broche 12 de la microplaquette 1C3 est reliée à la terre.
Comme le montre la fig. 2, cela exclut de la chaîne de résistances par court-circuitage la résistance RI3. Le délai initial effectif qui est alors réglé dépend de deux jeux de résistances, R9 à R12 et R22 à R25. Ce dernier jeu est présélectionné et les mêmés résistances sont toujours incluses dans la chaîne, toutes les fois qu'un retard initial doit être fixé.Si toutes les résistances R9 à R12 sont incluses dans la chaîne, la combinaison pré-sélectionnée de résistances R22 a
R25 donne lieu au retard initial le plus long, tel qu'il a été programmé par le praticien. Pilais le retard initial effectif dans un cycle quelconque est déterminé par celles des résistances R9 à R12 qui peuvent être eourt-circuitées, c'està-dire par le nombre de réductions élémentaires de 6 millisecondes qui se sont déjà produites. Selon l'impédance totale de la chaîne de résistances, l'oscillateur de la microplaquette 1C2 effectue son temps de fonctionnement qui s'achève par la production d'une première impulsion de stimulation.En colncidence avec cette impulsion et comme on l'a déjà vu, une impulsion négative est produite sur les broches 3, 4 de la microplaquette IC2. Cette impulsion est couplée, par l'interne médiaire de la résistance R30 (fig. 1), à la broche 8 de la microplaquette IC3. Comme le montre la fig. 8, l'impulsion négative sur la broche 8 est inversée par l'inverseur 68 et elle remet donc en l'état initial le multivibrateur bistable 58. La porte 57 est alors invalidée et c'est la porte 59 dont la sortie CPC devient basse maintenant.
Comme on l'a vu précédemment, lorsque le conducteur CPC passe au potentiel bas, une combinaison différente de résistances R22 à R25 est incluse dans la chaîne de résistances.
Etant donné que l'oscillateur de la microplaquette 1C2 oscille toujours librement du fait que les broches 19, 20 sont maintenues au potentiel haut (en supposant que le second stimu
lus doit être produit), le chronométrage de l'intervalle se- couplé s'effectue maintenant. La microplaquette 1C3 sélectionne une certaine autre combinaison parmi les résistances R9 à R12 suivant le nombre de réductions élémentaires de l'intervalle accouplé qui se sont déjà produites, comme on le verra ci-après, mais les résistances commandées par la microplaquette IC4 et le signal CPC (fig. 4) sont tels qu'au cas où toutes les résistances R9 à R12 sont incluses dans la channe, l'intervalle accouplé maximal soit réglé . A la fin de l'intervalle, un second stimulus est produit.
La microplaquette 1C2 ne peut produire une seconde impulsion que si la broche 2 n'est pas maintenue au potentiel haut, ce qui invaliderait la production de l'impulsion. C'est le passage au potentiel bas du conducteur IPO qui provoque la décharge rapide du condensateur C7 pour permettre que la première impulsion soit produite. Bien que le conducteur IPC passe au potentiel haut lorsque le conducteur CPC passe au potentiel bas, le condensateur C7 se charge à travers la résistance à haute impédance R4. Le condensateur ne peut pas se charger assez vite pour empêcher la production d'une seconde impulsion, même avec un intervalle accoupl~e de durée maximale.
Si l'on suppose qu'une seconde impulsion doit être pro-duite, les broches 10, ll (fig. 7) sont au potentiel haut, corme on l'a vu ci-dessus. Dès que la sortie Q du multivibrateur bistable 58 devient haute lors de la confirmation de tachycardie, les deux entrées de la porte 47 sont hautes, sa sortie devient basse et la sortie de l'inverseur 47A devient haute pour remettre en l'état initial le multi-ribrateur bistable 45. Le potentiel bas à la sortie Q du multivibrateur bistable invalide la porte 37, dont la sortie reste haute.
La sortie du multivibrateur bistable est initialement haute du fait que la sortie de l'inverseur 46 est basse, l'entrée de cet inverseur étant normalement maintenue haute par le potentiel haut sur les broches 3, 4 de la microplaquette 1C2.
Alors même que 1 'impulsion négative en entrée sur la broche 8 - impulsion qui est produite en coincidence avec le premier stimulus - est inversée par l'inverseur 46, ce qui fait qu'une impulsion positive est appliquée à l'autre entrée de la porte 37, la sortie de cette porte reste haute, du fait que le multivibrateur bistable 45 est toujours en L'état initial.
D'impulsion négative sur la broche 8 est couplée à l'une des entrées de la porte 49. Etant donné que l'autre entrée de cette porte est connectée à la sortie Q du multivibrateur bistable 45 qui est au potentiel bas, la sortie de la porte 49 devient haute lors de la production du premier stimulus.
Une impulsion négative apparaît donc à la sortie de l'inverseur 48 et le multivibrateur bistable 45 reçoit une impulsion d'horloge au niveau du flanc arrière de l'impulsion; à ce moment, le multivibrateur bistable 58 a été remis en l'état initial, de façon à supprimer le maintien en l'état initial du multivibrateur bistable 45. La sortie Q de ce dernier devient donc haute à la fin de l'impulsion sur la broche 8, après le bref délai de commutation du multivibrateur bistable.
Dien que l'une des entrées de la porte 37 soit ainsi maintenue haute maintenant, la sortie de 1'inverseur 46 est de nouveau basse, du fait que l'impulsion sur la broche 8 a pris fin. De premier stimulus donne donc lieu au positionnement du multîvibrateur bistable 45, mais la sortie de la porte 37 reste haute.
L'impulsion qui apparait sur la broche 8 en coincidence avec le second stimulus n'a aucun effet sur le multivibrateur bistable 45, celui-ci restant posiflouné jusqu'à la confirmation de tachycardie suivante : à ce moment, le multivibrateur bistable 58 est de nouveau positionné et la porte 47 provoque la remise en l'état initial du multivibrateur bistable 45. Mais la seconde impulsion sur le broche 8 provoque, par l'interm6- diaire de l'inverseur 46, le passage au potentiel bas de la sortie de la porte 37 et le passage au potentiel haut de la sortie de l'inverseur 14.La sortie de la porte 9 devient donc basse et la sortie de l'inverseur 9A devient haute, afin de remettre à zéro le compteur à report qui se compose des multivibrateurs bistables 5 à 7. Etant donné que deux impulsions ont été émises, le système commence alors à rechercher de nouveau un épisode de tachycardie, afin de décider si une autre paire d'impulsions doit être produite. A cette fin, le multivibrateur monostable MN1 est remis en 1' état initial par l'impulsion négative à la sortie de la porte 37, après inversion par l'inverseur #A.
S'il ne doit être produit qu'un seul stimulus, les broches 10, 1l (fig. 7) sont au potentiel bas. En conséquence, la sortie de la porte 47 est haute et la sortie de I'inverseur 47A est basse, ce qui fait que le multivibrateur bistable 45 n'est pas remis en l'état initial par le positionnement du multivibrateur bistable 58. La sortie Q du multivibrateur bistable 45 reste haute en permanence. La première impulsion négative sur la broche 8, apparaissant en coincidence avec le premier stimulus, a pour effet que la sortie de la porte 57 devient basse. Le compteur à trois bits constitué par les multivibrateurs bistables 5 à 7 est donc remis à zéro après que le premier stimulus a été produit.Le multivibrateur bistable 58 est également remis en l'état initial par la première impulsion négative sur la broche 8 et sa sortie Q devient haute, ce qui valide l'une des entrées de la porte 59.
Mais l'autre entrée provient de la sortie de la porte 7A qui redevient alors basse avec la remise en l'état initial des multivibrateurs bistables 5 et 7. En conséquence, bien que le multivibrateur bistable 58 soit remis en 1' état initial, la sortie de la porte 59 ne devient pas basse; le conducteur CPC reste au potentiel haut et il nty a pas de réglage d'-un intertalle accouplé.
Le commutateur à lame vibrante RS1 (fig. 1) est connecté à la broche 15 de la microplaquette 103. Sn considérant la fig. 6, On notera que chaque fois que le commutateur à lame vibrante est actionné et qu'un potentiel de terre apparaît sur la broche 15, les inverseurs 26 et 26A appliquent des impulsions positives de remise en l'état initial à tous les multivibrateurs bistables 22 à 25 et 60 à 63. Comme On le verra ultérieurement, ce sont les multivibrateurs bistables qui commandent la réduction du retard initial et de 1' inter- valle accouplé -par échelons de 6 millisecondes.Lors de la programmation, chaque fois que le commutateur à lame vibrante est actionné, tous les multivibrateurs bistables sont remis en l'état initial. Cela a pour effet d'insérer toutes les résistances R9 à R12 (fig. 2) dans la chaîne de résistances, de telle sorte que le retard initial maximal (programmé) et l'intervalle accouplé maximal (programmé) soient réglés
la première fois. Chaque fois qu'un cycle n'aboutit pas à la suppression de la tachycardie, les multivibrateurs bistables 22 à 25, qui sont montés de façon à former un registre compteur à quatre bits, progressent d'un pas de comptage, de sorte que lors du cycle suivant, le retard initial soit réduit de 6 millisecondes. Après la quinzième réduction, le retard initial est réglé de nouveau à sa valeur maximale, car le compte passe de 1111 à 0000 dans le compteur.
Lors de l'une sur deux des remises en l'état initial des multivibrateurs bistables 22 à 25, le registre-compteur similare que constituent les multivibrateurs bistables 60 à 63 progresse d'un pas, ce qui fait que l'intervalle accouplé est réduit de 6 millisecondes.
C'est la porte 21 qui commande la progression pas-à-pas du compteur que constituent les multivibrateurs bistables 22 à 25. De compte, représentant le nombre de réductions de 6 millisecondes du retard initial, progresse d'un pas toutes les fois que la sortie de la porte 21 devient haute. 1l in- porte que la porte 21 n'agisse pas immédiatement après que l'unique stimulus ou les deux stimuli requis ont été produits.
Sn effet, Si la tachycardie a été supprimée, le compte dans les multivibrateurs bistables 22 à 25 doit être conservé, de sorte que les mêmes valeurs de retard initial et d'intervalle accouplé .' soient utilisées lorsque l'épisode de tachycardie suivant sera confirmé; le balayage décroissant du retard initial et de l'intervalle accouplé - commence toujours avec les deux dernières valeurs couronnées de succès (ce n'est que quand un épisode de tachycardie survient à la suite de la prograrmstion initiale que le balayage débute avec le retard initial maximal et l'intervalle accouplé maximal, du fait que tous les multivibrateurs bistables 22 à 25 et 60 à 63 sont en l'état initial).
Les portes 15 à 20 constituent un multivibrateur bistable de type D standard. La sortie de la porte 17 est la sortie Q du multivibrateur bistable et la sortie de la porte 20 en est la sortie Q. Lé signal de positionnement en entrée, appliqué aux entrées des portes 16 et 19, provient de la sortie Q du multivibrateur monostable ##î et le signal de remise en 1' état initial est issu de la sortie de la porte 37. La raison de la forme quelque peu compliquée du multivibrateur bistable est qu'il doit être positionné par le flanc montant de l'Impul- sion présente à la sortie Q du multivibrateur monostable, et ce flanc montant n'est pas forcément abrupt : le multivibrateur bistable qui est utilisé, connu en soi dans la technique, peut être positionné, meme avec un flanc à montée lente.
Le multivibrateur bistable est remis en 11 état initiel lorsque la sortie de la porte 57 devient basse. Cela se produit après que le premier stimulus a été envoyé Si le stimulateur a été programmé de façon à ne pas en envoyer un second, ou après le second stimulus si le stimulateur a été programmé de façon à envoyer un premier et un second stimuli.
Lorsque le multivibrateur bistable est remis en l'état initial, sa sortie Q (sortie de la porte 17) devient basse, cette sortie constituant l'une des entrées de la porte 21. La sortie de l'inverseur 7B est connectée à une seconde entrée de la porte 21. Cette sortie est basse pendant les périodes de chronométrage du retard initial et de l'intervalle accouplé , mais au moment où la porte 37 commande la remise en l'état initial du multivibrateur bistable constitué par les portes 15 à 20, elle commande aussi la remise en l'état initial du compteur constitué par les multivibrateurs bistables 5 à 7. Dès que ces derniers multivibrateurs bistables sont remis en l'état initial, la sortie de la porte 73 devient haute.La sortie de la porte 21 reste donc basse, bien que la sortie de la porte 17 ne la maintienne plus à ce potentiel.
Si la porte 21 ne doit pas agir pour faire progresser le compteur constitué par les multivibrateurs bistables 22 à 25, c'est parce qu'au moment où le circuit de confirmation de tachycardie est validé pour fonctionner de nouveau, il n'y a aucun moyen de savoir Si l'accès de tachycardie a déjà pris fin. S'il a pris fin, la sortie de la porte 21 doit rester basse afin que le multivibrateur bistable 22 ne bascule pas.
Dans le cas où la sortie de la porte 17 deviendrait basse avant que la sortie de l'inverseur 73 ne devienne haute, deux entrées de la porte 21 seraient basses et sa sortie deviendrait haute, ce qui provoquerait le basculement du multivibrateur bistable 22. Afin de l'éviter, la sortie de la porte 37 est couplée à travers l'inverseur 14 à une troisième entrée de la porte 21. Alors que la sortie de la porte 37 est basse, celle de l'inverseur 14 est haute, ce qui fait que la sortie de la porte 21 reste basse. Au moment où la sortie de la porte 37 devient haute de nouveau, la sortie de l'inverseur 73 est devenue haute et elle peut ainsi maintenir au potentiel bas la sortie de la porte 21.
Ainsi, au moment où la sortie de la porte 37 reprend son état haut normal, le circuit de confirmation de tachycardie est validé pour fonctionner de nouveau et le multivibrateur bistable qui comprend les portes 15 à 20 est remis en état initial, la sortie de la porte 17 étant basse. Si l'accès de tachycardie n'a pas pris fin, le multivibrateur R;E n'atteint pas la fin de sa période d'activation, car il est constamment redéclenché par des batterlents cardiaques qui sont de nouveau détectés (puisque la broche 6 de la fig. 5 est alors au potentiel bas) et sa sortie Q reste basse après le premier déclen
chement du multivibrateur.En conséquence, à La suite de la confirmation de tachycardie suivante, lorsque la sortie de l'inverseur 7B devient basse, les trois entrées de la porte 21 sont toutes au potentiel bas et sa sortie devient haute pour commander le multivibrateur bistable 22. Etant donné que la tachyeardie n'a pas été supprimée, le retard initial qui est alors - réglé : est réduit de 6 millisecondes.
Par contre, s'il a été mis fin à l'accès de tachycardie, le multivibrateur monostable teint la fin de sa période-d'activation et sa sortie Q devient haute. Le multivibrateur bistable composé des portes 15 à 20 est alors positionné et la sortie de la porte 17 devient haute. La sortie de la porte 21 est donc maintenue basse. Même s'il arrive qu'un autre épisode de tachycardie soit confirmé quelque temps plus tard, le passage de la sortie de l'inverseur 7B au potentiel bas ne provoque pas le basculement du multivibrateur bistable 22. Cela permet que le retard initial et l'intervalle accouplé ! précédemment couronnés de succès soient les premiers à être utilisés.
On se rappellera qu'immédiatement à la confirmation de tachycardie, la sortie de la porte 7A devient haute pour valider l'une des entrées de la porte 29 (fig. 5). L'autre entrée de cette porte est connectée à la sortie de la porte 59, c'est
à-dire au conducteur CPC qui est au potentiel haut pendant le
chronométrage du retard initial. Ainsi, la sortie de la porte 29 est basse, ce qui valide l'intervention de chacune des
portes 30 à 33. Les sorties de ces quatre portes sont commandées respectivement par les multivibrateurs bistables 22 à 25
et la sortie de chacune des portes 30 à 33 est couplée respec
tivement à une entrée des portes 39 à 42. Chacune de ces dernières portes comporte une autre entrée, mais ces autres
entrées n'ont aucun effet pendant le chronométrage du retard
initial.Le conducteur CPC étant au potentiel haut, il en
résulte que la sortie de chacune des portes 50 à 53 reste basse.
Les sorties des portes 39 à 42 sont couplées respectivement à des portes de transmission 28, 35, 44 et 55. Comme. le montre la fig. 2, ce sont les quatre portes qui commandent le court-circuitage sélectif des résistances R9 à R12 au niveau des broches 7, 18, 14 et 13 de la microplaquette 103 (les portes 28 et 35 contiennent chacune un transistor à canal P et un transistor à canal N montés en parallèle; du fait que ces portes commandent des résistances au milieu de la chaîne de résistances, il se pourrait qu'une excitation complète ne soit pas disponible pour activer complètement un unique dispositif à canal N. Si l'on monte en parallèle deux transistors de types opposés, ils se compensent mutuellement, de façon connue en soi.Des portes 44 et 55 à un. seul transistor suffisent pour court-circuiter les résistances Ril et R12, car ces résistances sont à l'extrémité de la chaîne, plus près du potentiel de terre).
Lorsque les multivibrateurs bistables 22 à 25 présentent un compte 0000, toutes les résistances R9 à R12 sont incluses dans la chaîne de résistances. Les résistances sont pondérées dans le rapport approximatif 1:2:4:8, de telle sorte que comme les multivibrateurs bistables comptent en binaire, les réductions successives du retard initial soient toutes les mêmes.
Pour se référer à la fig. 2, on se rappellera que la résistance R13 est court -circuit ée immédiatement par le transistor 56 (fig. 8) lors d'une confirmation de tachycardie. La résistance R13 a une valeur nominale de 10 M. En l'absence de tachycardie, cette résistance de valeur artificiellement élevée est insérée dans la chaîne de résistances pour rendre la période d'activation de l'oscillateur de la microplaquette 102 suffisamment longue pour qu'il ne puisse pas être produit d'impulsion de stimulation; bien que la broche 2 de la microplaquette 102 soit maintenue au potentiel haut en l'absence de tachycardie pour empêcher la production d'impulsions de stimulation, la microplaquette 102 exige aussi une connexion résistante aux broches 13, 14. Mais lorsqu'un ou deux stimuli doivent être produits, la résistance R13 est retirée du circuit, de sorte que les seules résistances qui commandent le réglage du retard initial et de l'intervalle accouplé ~ soient les résistances R9 à R12, R22 à R25 et R8. S'il est prévu une résistance R8, c'est parce que si un retard initial ou intervalle accouplé minimal a été programmé, toutes les résistances R22 à R25 sont court-circuitées, et que si toutes les résistances R9 à R12 étaient court-circuitées elles aussi à la fin du balayage du retard initial ou de l'intervalle accouplé, il n'y aurait plus de résistance connectée aux broches 13, 14 de la microplaquette IC2. La résistance R8 sert de résistance minimum pour commander un retard initial ou intervalle accouplé minimal lorsque le compteur composé des multivibrateurs bistables 22 à 25 ou le compteur composé des multivibrateurs bistables 60 à 63 a atteint son compte complet de 1111 et qu'il court-circuite toutes les résistances R9 à Rt2.
Si un second stimulus doit être envoyé, le conducteur CPC (sortie de la porte 59 sur la fig. 8) passe au potentiel bas, comme on l'a vu précédemment, après que le premier stimulus a été envoyé. La sortie de la porte 29 est maintenant haute, les sorties de toutes les portes 30 à 33 sont basses et les multivibrateurs bistables 22 à 25 n'ont donc aucun effet sur les sorties des portes 39 à 42. liais étant donné que l'entrée CPC de chacune des portes 50 à 53 est maintenant basse, les sorties de ces portes sont déterminées par le compte contenu dans les multivibrateurs bistables 60 à 63.Ce sont maintenant ces multivibrateurs bistables qui déterminent celles des résistances R9 à R12 qui sont incluses dans la channe de résistances pour commander l'intervalle de réglage d'un interoalle accouplé.
Les multivibrateurs bistables 60 à 63 commandent le balayage de l'intervalle accouplé . On a déjà vu que le potentiel sur les broches 10, 11 (fig. 7) régissait l'existence ou l'omission d'un second stimulus. Dans la description qui précède, il a également été pris en considération le --ré- glage de l'intervalle accouplé en fonction du compte dans les multivibrateurs bistables ÓO à 63. Il reste à considérer comment se produit le fonctionnement cyclique de ces multivibrateurs bistables.
Ce fonctionnement cyclique est complètement inutile si l'intervalle accouplé utilisé doit être fixe. Dans ce cas, les broches 16, 17 (fig. 7) sont au potentiel haut et la sortie de la porte 67 est basse. La sortie de la porte 678 reste haute pour maintenir en l'état initial le multivibrateur bistable 66. Etant donné que la sortie Q du multivibrateur bistable est haute, la sortie de la porte 65 reste basse. Le signal de sortie de la porte 65 ne présente jamais un flanc descendant et le multivibrateur bistable n'est jamais basculé.
Tous les multivibrateurs bistables 60 à 63 sont remis en l'état initial au moment où le stimulateur est programmé. En conséquence, toutes les résistances R9 à R12 restent incluses dans la chaîne des résistances pendant le réglage . de l'intervalle accouplé , et l'intervalle de couplage reste fixe à la valeur programmée. Par contre, si l'intervalle de couplage doit faire l'Objet d'un balayage, les broches 16, 17 sont au potentiel bas, ce qui fait que le multivibrateur bistable 66 n'est pas maintenu en 1' état initial et que la sortie de la porte 65 n'est pas maintenue au potentiel bas.Toutefois, le multivibra
teur bistable est initialement en l'état initial à la suite de la programmation; le potentiel bas sur la broche 15 (fig. 6), au moment où le commutateur à lame vibrante se ferme, est inversé par l'inverseur 26pua pour commander la remise en l'état initial du multivibrateur bistable 66, avec celle des multivibrateurs bistables 60 à 63.
En présence de battements cardiaques normaux la sortie de la porte 7A est basse. De même, le multivibrateur monostable 2T1 poursuit jusqu'au bout sa période d'activation, du fait que les battements cardiaques surviennent à un taux du rythme cardiaque inférieur au taux tachycardiaque; lorsque la sortie Q du multivibrateur monostable devient haute à la fin de chaque période d'activation, une impulsion de positionnement est appliquée au multivibrateur bistable constitué par les portes 15 à 20. Le multivibrateur bistable n'est pas remis en l'état initial, en raison du fait que la sortie de la porte 37 reste haute et que, par suite, la sortie de la porte 20 reste basse.Ainsi, la sortie de la porte 36 est haute, ce qui valide une entrée de la porte 67 et, en conséquence, le multivibrateur bistable 66 reste en l'état initial.
Lors d'une confirmation de tachycardie, la sortie de la porte 7A devient haute et, par suite, la sortie de la porte 36 devient basse, d'où il résulte que l'entrée de remise en l'état initial du multivibrateur bistable 66 n'est plus forcée au potentiel haut. Si l'on suppose qu'il n'est pas mis fin à l'accès de tachycardie, des impulsions simples successives ou des Impulsions doubles successives sont produites dans des cycles successifs et la sortie de la porte 37 devient basse à la fin de chaque cycle.Le multivibrateur bistable constitué par les portes 15 à 20 est constamment en l'état initial et du fait que ce multivibrateur bistable n'est pas positionné par la sortie Q du multivibrateur monostable MNI à son passage au potentiel haut, chaque fois que la sortie de la porte 7A devient haute lors de la confirmation de tachycardie, la porte 21 fait progresser d'un pas le compte dans les multivibrateurs bistables 22 à 25. Le retard initial subit un balayage décrois
sant jusqu'à sa valeur minimale, les multivibrateurs bistables 22 à 25 présentant à ce moment un compte 1111. Les quatre entrées de la porte 38 sont connectées respectivement aux sorties Q des quatre multivibrateurs bistables et à ce moment, la sortie de la porte devient basse. Bien que la sortie de la porte 38 soit connectée à l'une des entrées de rapporte 65, l'autre entrée de la porte 65 est connectée à la sortie Q du multivibrateur bistable 66 qui est au potentiel haut, du fait que le multivibrateur bistable est toujours en l'état initial.
En conséquence, la sortie de la porte 65 reste toujours basse.
S'il n'est toujours pas mis fin à l'accès de tachycardie, au moment où la sortie de la porte 7A devient ensuite haute, la porte 21 fait progresser de llll à 0000 le compte dans les multivibrateurs bistables 22 à 25 et la sortie de la porte 38 devient haute de nouveau. Le signal positif à la sortie de la porte 38 active le multivibrateur bistable 66, du fait qu'il est appliqué directement à eon entrée e et par l'intermédiaire de l'inverseur 66A à son entrée C. Le multivibrateur bistable est maintenant positionné et sa sortie Q passe au potentiel bas. tRais la sortie de la porte 65 reste toujours basse, du fait que la sortie de la porte 38 est maintenant haute.En conséquence, un autre balayage du retard initial débute avec la valeur programmée, sans que le compte présent dans les multivibrateurs bistables 60 à 63 progresse d'un pas.
Par contre, lors du dernier cycle du balayage suivant du retard initial, au moment où les multivibrateurs bistables 22 à 25 présentent un compte 1111 et où la sortie de la porte 38 est basse, les deux entrées de la porte 65 sont basses et sa sortie est haute. S'il n'est pas mis fin à l'accès de tachy
cardie pendant ce cycle, la porte 7A passe au potentiel haut de la manière habituelle lors de la confirmation de tachycar- die suivante.Dès que les multivibrateurs bistables 22 à 25 sont passés de 1111 à 0000 pour commencer un nouveau balayage du retard initial, la sortie de la porte 65 devient haute de nouveau et la sortie de la porte 65 devient maintenant basse, présentant ainsi un flanc descendant. il en résulte l'activation du multivibrateur bistable 60 et la réduction de l'intervalle de couplage de 6 millisecondes. Ainsi, lorsque la sortie de la porte 38 devient haute pour la seconde fois, le muLti- vibrateur bistable 66 est activé de nouveau et il est alors remis en l'état initial, sa sortie Q passant -au potentiel haut.
Cela maintient la sortie de la porte 65 au potentiel bas au début du balayage suivant du retard initial, ce qui fait que l'intervalle accouplé ntest pas réduit, bien que la porte 38 produise une nouvelle impulsion. Le résultat net est que l'intervalle accouplé n'est réduit de 6 millisecondes qu'au début de chaque nouveau balayage du retard initial.
La raison en est la suivante : dans le cas où le coeur du patient battait normalement, mais i un accès de tachycardie est confirmé, le balayage débute avec les valeurs conservées du retard initial et de l'intervalle accouplé , mémorisées respectivement dans les multivibrateurs bistables 22 à 25 et 60 à 63. S'il n'est pas mis fin à l'accès de tachycardie, le retard initial fait ltobjet d'un balayage décroissant jusqu'à sa valeur minimale, tandis que l'intervalle accouplé reste à la valeur précédernment couronnée de succès. Si l'intervalle
accouplé subissait une réduction à la fin du premier-balaya-
ge partiel du retard initial, il n'y aurait pas de balayage des retards initiaux de valeurs plus élevées avec 1'intervalle accouplé précédemment couronné de succès.La première fois que le retard initial maximal serait utilisé, au début du premier balayage complet, l'intervalle accouplé serait réduit et la valeur précédemment couronnée de succès de l'intervalle accouplé ne serait pas utilisée du tout, tant: que le retard initial et l'intervalle accouplé n 'auraient pas été ramenés tous deux par balayage au point où l'intervalle accouplé sE situe à la valeur précédemment couronnée de succès. C'est la raison pour laquelle l'intervalle accouplé ntest pas réduit à la fin du balayage du retard initial entre la valeur précédemment couronnée de succès et la valeur minimale. A la suite de ce balayage partiel, un balayage complet du retard initial est commandé, avec utilisation de l'intervalle accouplé précédennent couronné de succès.Ce n'est qu'après ce balayage complet du retard initial que l'intervalle accouplé subit une réduction.
La même opération se déroule, quel que soit le moment où il a été mis fin à l'accès de tachycardie - au cours d'un balayage du retard initial qui a débuté avec une réduction de l'intervalle accouplé ou au cours d'un balayage du retard initial au début duquel l'intervalle accouplé nta pas éte réduit. Il n'est fait aucune différence, car au moment où il est mis fin à l'accès de tachycardie, la sortie de la porte 20 devient basse alors que la sortie de la porte 7A est basse, et la sortie de la porte 36 devient haute pour remettre en l'état initial le multivibrateur bistable 66.
On notera que le mécanisme par lequel le multivibrateur bistable 66 ne commande une réduction de l'intervalle accon plé qu'après chaque nouveau balayage complet du retard initiel n'est pas réellement nécessaire pendant la majeure partie du fonctionnement cyclique de l'appareil. Ce n'est qu'au début d'une Séquence de balayages complète que l'intervalle aceou- plé ne doit pas entre réduit au moment où les multivibrateurs bistables 22 à 25 sont activés pour présenter un compte 0000 pour la première fois.Par la suite, il n'est pas nécessaire que la commande de la réduction de l'intervalle accouplé n'intervienne qu'au début de chaque nouveau balayage du retard initial. Si on le voulait, il serait possible de laisser se produire une réduction de l'intervalle accouplé au début de chaque balayage du retard initial, après qu'il y ait eu au moins un balayage complet du retard initial avec l'intervalle accouplé précédemment couronné de succès.
La plupart des stimulateurs cardiaques classiques sont conçus de telle sorte qu'un praticien puisse déterminer le potentiel de la pile, afin de se rendre compte de la durée de fonctionnement qui reste au st mulateure On y procède souvent en plaçant un aimant sur la poitrine du patient au voisinage- du stimulateur, après quoi la fermeture d'un commutateur à lame vibrante amène le stimulateur à produire des impulsions à un taux continu qui est fonction du potentiel de la pile.
zizis un stimulateur anti-tachycardie ne produit pas d' impul- sions continues. Le praticien ne dispose donc pas de moyens apparents pour évaluer le potentiel de la pile.
Il serait également avantageux que le praticien ait un moyen quelconque pour vérifier les valeurs programmées du retard initial et de l'intervalle accouplé . Cela est parti eulièrement vrai dans le cas où unpatient consulte un médecin différent de celui qui a programmé l'appareil, auquel cas un compte rendu des valeurs programmées peut faire défaut. Certes, le praticien pourrait visualiser la forme d'onde électrocar- diographique du patient et mesurer les valeprs rnaximales (programmées) du retard initial et de l'intervalle accouplé, mais on se heurte à une difficulté en appliquant cette méthode.
Même en admettant qu'il est possible de provoquer un accès de tachycardie donnant lieu à la production de stimuli, un cycle de balayage complet, c'est-à-dire un balayage complet du retard initial et de l'intervalle accouplé , prend typiquement plus de 10 minutes (en tenant compte de la confirmation de tachycar-
die à la suite de chaque cycle). 3tant donné que le balayage ne débute pas forcément avec les valeurs maximales du retard initial et de l'intervalle accouplé , il se peut que le praticien ait en fait à observer une forme d'onde électrocar diographique pendant plus de 10 minutes avant de pouvoir évaluer le retard initial maximal. Il serait très souhaitable de disposer d'un mécanisme par lequel les valeurs programmées pourraient être déterminées rapidement.
Il existe une autre possibilité qui serait également avant
rageuse et qui consiste à prévoir un mécanisme simple par lequel le patient pourrait interrompre complètement le fonctionnement du stimulateur. Le praticien peut le faire en pro grammant l'appareil de telle manière que la broche 23 de lamjcro- plaquette IC4MARCHE/ARRET soit au potentiel haut, comme on l'a vu précédemment. Elais si le patient ressent un malaise, il peut être judicieux de mettre à sa disposition un mécanisme simple pour mettre le stimulateur hors fonctionnement jusqu'à ce que le praticien puisse le programmer hors service.
Les multivibrateurs bistables 12, 13, le transistor 8 et les différentes connexions de portes à la broche 15 (fig. 6) permettent de doter le stimulateur de toutes ces caractéristiques désirables supplémentaires, à peu de frais et avec un minimum de complication.
Les entrées de remise en l'état initial des multivibrateurs bistables 12, 13 (fig. 6) sont connectées à la broche 15.
Ainsi, en fonctionnement normal, lorsque le commutateur à lame vibrante RSl (fig. 1) est ouvert, un potentiel positif est appliqué aux entrées de remise en l'état initial des multivibrateurs bistables qui sont donc maintenus en l'état initial.
Mais si un aimant est placé à proximité du commutateur à lame vibrante, la broche 15 est reliée à la terre à travers le commutateur et, en conséquence, l'entrée de remise en l'état initial des multivibrateurs bistables est supprimée. La fermeture du commutateur à lame vibrante a également deux autres fonctions. La première est de permettre au condensateur C7 de se décharger à travers la résistance R4. On se rappellera que le condensateur est normalement chargé à travers les résistances R4 et R26 afin d'éviter l'émission d'inpulsions de stimulation, le condensateur étant déchargé à travers la diode D3 et la résistance R31 au moment où le conducteur IPC passe au potentiel bas à la suite d'une confirmation de tachycardie.De la même manière, le condensateur C7 se décharge à travers la résistance R4 et le commutateur à lame vibrante pour permettre à la microplaquette 1C2 de produire des impulsions. Bien que la résistance R4 ait une valeur élevée et que le condensateur
C7 ne se décharge pas rapidement au moment où le commutateur à lame vibrante est fermé, cela n'est pas négligeable; comme
On l'a vu, ce que l'on veut, c'est la production d'une paire d'impulsions et ce qui importe, c'est le temps entre les deux impulsions, et non l'instant auquel survient la première de celles-ci (on notera que Si le conducteur NARCHE/ARI#T est anpote- tiel haut, le condensateur C7 reste chargé à travers la résistance R7 dont la valeur est très inférieure à celle de la résistance R4, et la microplaquette 1C2 ne peut produire aucune impulsion, même si le commutateur à lame vibrante est fermé.
Si le stimulateur a été programmé hors fonctionnement, il reste dans cet état même Si le commutateur à lame vibrante est fermé au moyen d'un aimant).
L'autre fonction remplie par le commutateur à lame vibrante est de faire passer au potentiel bas les broches 17, 18 de la microplaquette 1C2 par l'intermédiaire de la diode D2. Lors
que ces broches sont mises au potentiel bas, la microplaquette 1C2 fonctionne en mode libre.
Un moment ou l'autre, le condensateur C7 se décharge à travers la résistance R4 et la microplaquette 1C2 commence à délivrer les impulsions de stimulation sur les broches 9, 10.
Avec l'émission de chaque impulsion, les broches 3, 4 passent au potentiel bas, comme on l'a vu précédemment. Dans le mode usuel, une impulsion négative est appliquée à la broche 8 de la microplaquette 1C3 (fig. 8). Chaque impulsion négative est inversée par l'inverseur lIE et une impulsion positive est donc appliquée à l'une des entrées de la porte ll (fig. 6). Les multivibrateurs bistables 12, 13 étant initialement en l'8tat initial (par le fait que la broche 15 été précédemment maintenue au potentiel haut lorsque le commutateur à lame vibrante était ouvert), la sortie Q du multivibrateur bistable 15 est haute et, par suite, la seconde entrée de la porte 11 est validée.Lorsque la sortie de la porte 11 devient basse avec l'émission de la première impulsion par la microplaquette IC2, le multivibrateur bistable 12 est positionné à l'arrivée du flanc arrière. Les multivibrateurs 12, 13 constituent un compteur à report à deux bits standard. L'impulsion de stimulation suivante aboutit à l'activation du multivibrateur bistable 12 une nouvelle fois, du fait que la sortie Q du multivibrateur bistable 13 est toujours haute, ce qui valide la porte 11 au moment où l'impulsion arrive. Mais avec le flanc arrière de l'impulsion, au moment où le multivibrateur bistable 12 est remis en l'état initial et le multivibrateur bistable 13 est positionné, la sortie Q de ce dernier devient basse, ce qui invalide la porte 11. En même temps, la porte 8 devient passante et applique le potentiel positif de la pile à la broche 4.
D'après les fig. 1 et 2, on peut voir que ce potentiel positif charge le condensateur C7 à travers la résistance R7, de même que le fait la broche 23 de la microplaquette 1C4 lorsque le stimulateur est programmé hors fonctionnement. En conséquence, la microplaquette 1C2 ne délivre que deux impulsions sur les broches 9, 10.
L'intervalle de temps entre les deux impulsions est commandé de la manière usuelle par la chaîne de résistances connectée aux broches 13, 14 de la microplaquette 1C2. Aucune des résistances de la chaîne totale niest court-circuitée. On se rappellera que la broche 12 de la microplaquette 1C3 (fig.
2) court-circuite la résistance R15 lors du réglage du retard initial et de l'intervalle accouplé . La résistance est court-circuitée au moment où la broche 12 (fig. 8) passe au potentiel bas sous la comnande du transistor 56, ce transistor étant mis à l'état passant lorsque la sortie de la porte 7A devient haute lors de la confirmation de tachycardie.Mais il n'y a pas ici de co#irination de tachycardie, ce qui fait que la porte 56 reste bloquée et que la résistance R13 n'est pas court-circuitée. Le potentiel bas sur la broche 15 de la microplaquette 1C3 (fig. 1, 2 et 6)9 dû à la fermeture du commutateur à lame vibrante, applique un potentiel positif, par l'intermédiaire des inverseurs 26, 26A (fig. 6), à l'entrée de remise en l'état initial de chacun des multivibrateurs bistables 22 à 25 et 60 à 63. Les huit multivibrateurs bistables étant tous en l'état initial, les entrées de toutes les portes 39 à 42 sont basses et toutes les sorties des portes sont hautes, ce qui maintient bloquées les portes 28, 35, 44 et 55.
Zn conséquence, toutes les résistances R9 à R12 sont incluses dans la chaîne de résistances.
Les conducteurs IPC et CPC (fig. 8) sont tous deux au potentiel haut, puisqu'il nty a pas eu de confirmation de tachycardie. Comme On peut le voir sur la fig. 4, les entrées de toutes les portes G19 à G22 sont basses, toutes leurs sorz ties sont hautes et, par suite, aucune des broches 17 à 21 n'est court-circuitée avec une autre. Sn conséquence, toutes les résistances R22 à R25 restent incluses dans la chaîne de résistances.
Le résultat net est que l'intervalle de temps entre les deux impulsions produites par la microplaquette 1C2 est le maximum et qu'il est déterminé principalement par la résistance RI3. Ce maximum est choisi de telle sorte que le potentiel de 2,8 V de la pile commande un intervalle entre impulsions de 1,5 secondes. Au fur et à mesure que le potentiel de la pile baisse avec le temps, l'intervalle entre impulsions est réduit proportionnellement, car il faut plus de temps au-condensateur
C8 (fig. 1) pour se charger. La seule chose que le praticien ait à faire est d'observer la forme d'onde électrocardiographique du patient et de chronométrer l'intervalle entre les deux impulsions afin d'évaluer le potentiel de la pile.Cette opération est comparable à la technique adoptée antérieurement, consistant à utiliser un aimant pour contrôler le rythme d'un stimulateur cardiaque classique dans le but de déterminer le potentiel de la pile, dans la mesure où l'intervalle de temps entre les deux impulsions qui sont produites est équivalent à un "taux de rythme". Naturellement, pour obtenir le résultat voulu avec un stimulateur anti-t#achycardie, il est nécessaire de commander artificiellement la production d'au moins deux impulsions de la manière décrite, alors même que la microplaquette 1C2 ne fonctionne pas comme un stimulateur ordinaire.
On notera qu'une valeur de résistance relativement élevée est utilisée pour la résistance R13, afin que l'intervalle entre impulsions varie entre 1,5 et 1,7 secondes environ avec le vieillissement de la pile. Deux impulsions qui surviennent avec cet intervalle (la séparation doit être d'au moins une seconde) ne peuvent pas avoir d'effets nuisibles sur le rythme du coeur du patient.
Le praticien peut utiliser un aimant de la manière décrite pour déterminer le potentiel de la pile (de façon générale, l'intervalle de temps entre les deux impulsions pourrait représenter une certaine caractéristique préalablement choisie du stimulateur, autre que le potentiel de la pile, par exemple le nombre d'épisodes de tachycardie qui sont survenus s'il est prévu un compteur approprié). Irais le patient peut aussi se servir d'un tel aimant pour arrenter le stimulateur, de telle manière qu'il ne produise pas d' impulsions, même à la suite de confirmation de tachycardie.Etant donné que la broche 2 de la microplaquette 102 est maintenue à un potentiel haut après que deux impulsions ont été produites, tant que 1' aimant est utilisé, le patient peut maintenir son stimulateur hors service en maintenant l'aimant en place. n peut alors aller voir son médecin (tout en maintenant l'aimant en place pour interrompre le fonctionnement du stimulateur) et ce dernier peut mettre hors service en permanence l'appareil par programmation en forçant au potentiel haut la broche 23 de la microplaquette IC4, comme on l'a vu ci-dessus (dans le même sens, le patient pourrait disposer de son propre programmateur qui ne serait capable de programmer que la mise hors fonctionnement du stimulateur.
Seul, le programmateur du médecin pourrait rétablir une nouvelle programmation du stimulateur. Un programmateur pour stimulateur cardiaque de ce type à usage du patient, bien qu'utilisé dans un but entièrement différent, est décrit dans la demande de brevet américaine no de série 123 916 intitulée "Progra:#imateur pour st itaulat eur cardiaque à usage du patient" et déposée par Loughman et ses collaborateurs le 22 février 1980, devance de brevet qui est ici incluse à titre de référence).
Lorsque l'aimant est retire, les multivibrateurs bistables 12, 13 (fig. 6) sont l'un et l'autre remis en l'état initial au moment où la broche 15 passe au potentiel haut, le transistor 8 est bloqué et la microplaquette IC2 n'est plus inhibée pour ce qui est de la production d' impulsions de stimulation. L'appareil fonctionne de la manière habituelle, décrite ci-dessus.
Comme on l'a vu précédemment, la programmation de l'ap- pareil aboutit à la remise en l'état initial des multivibraw teurs bistables 22 à 25 et 60 à 63; chaque fermeture du commu- tateur à lame vibrante remet en l'état initial les multivibrateurs bistables par l'intermédiaire des inverseurs 26, 26A.
Ainsi, le balayage débute toujours avec les valeurs programmées du retard initial et de l'intervalle accouplé , du fait que les multivibrateurs bistables de commande de réduction sont tous remis en l'état initial. En visualisant la forme d'onde électrocardiographique du patient et en notant l'intervalle de temps entre une confirmation de tachycardie et la production d'un premier stimulus, ainsi que l'intervalle de temps entre le premier stimulus et le second, le praticien peut immédiatement déterminer les valeurs programmées, sans avoir
attendre, pour que ces valeurs soient atteintes, peut-être dix minutes de balayage. Naturellement, le praticien ne peut déterminer rapidement les paramètres de temps que s'il dispose d'un moyen quelconque pour provoquer un accès de tachycardie, de telle sorte que des stimuli soient produits toub de suite.
Il est également avantageux de permettre au praticien de provoquer un accès de tachycardie pour observer si le stimulateur fonctionne bien et pour pouvoir expérimenter différents retards initiaux et intervalles accouplés programmés, afin de voir quels sont les plus efficaces pour mettre fin à la tachycardie.
Il est donc prévu un mécanisme pour provoquer un accès de tachycardie sans nécessiter aucun composant supplémentaire.
On se rappellera que les taux tachycardiaques qui peuvent être programmés par le praticien se situent tous dans-la gamme de.
130 à 225 battements à la minute, à l'exception du taux tachycardiaque le plus bas, de 40 battements à la minute. Le taux tachycardiaque de 40 battements à la minute n'est pas un taux "réel", car même un rythme sinusal normal donnerait lieu à une confirmation de tachycardie - les battements cardiaques normaux surviennent à un taux supérieur à 40 battements à la minute.
Irais il se peut qu'en ayant la possibilité de programmer un taux aussi bas, le praticien puisse provoquer un accès de tachycardie.
Ce. qui arrive alors, c'est qu'un rythme sinusal normal donne lieu à une confirmation de tachycardie et à la production d'un ou de deux stimuli. De préférence, en même temps que le taux tachycardiaque est programmé à 40 battements par minute (sans modification des paramètres de retard initial et d'intervalle de couplage), le stimulateur sera également programmé de façon à produire un second stimulus avec le premier Tes stimuli surviennent bient8t après cinq battements cardiaques normaux et ils peuvent provoquer un accès de tachycardie. Il a été constaté que, de même qu'un ou deux stimuli survenant après un battement rapide du coeur peuvent mettre fin à l'accès de tachycardie, ils peuvent aussi provoquer celui-ci si le coeur battait au rythme sinusal normal.Une fois que la tachycardie a été déclenchée, le praticien peut étudier les paramètres de temps programmés s'il le désire; le balayage débute avec les valeurs maximales, car la programmation ellemême remet automatiquement en l'état initial les multivibrateurs bistables 22 à 25 et 60 à 63 (fig. 6 et 8). Le praticien peut alors reprogrammer le stimulateur de façon à avoir un taux tachycardiaque se situant dans la gamme "normale" de 130 à 225 battements à la minute, ainsi que les autres paramètres (y compris le retard initial et l'intervalle accouplé ) dont il veut éprouver l'efficacité combinée. Par une telle procédure d'expérimentation, le praticien peut non seulement vérifier le fonctiomlement du stimulateur, mais il peut aussi choiEs les meilleures valeurs de paramètres, sans les compl-i- cations a' interventions chirurgicales.
L'invention a été décrite à propos l'une forme de réalisation particulière, mais il est bien entendu que cette forme de réalisation n'est qu'une illustration de l'application des principes de l'invention. De nombreuses modification3 peuvent y être apportées et autres dispositions peuvent etre imaginées sans que l'on s'écarte pour autant de l'esprit- et de la portée de l'invention.

Claims (72)

REVENDICATIONS
1. Stimulateur anti-tachycardie, comprenant des moyens propres à confirmer un accès de tachycardie et des moyens qui répondent à ces moyens de confirmation en produisant une paire d' impul- sions de stimulation cardiaque, la première de ces impulsions étant #produite à la fin d'un retard initial qui suit l'intervention des moyens de confirmation et la seconde des impulsions étant produite à la fin d'un intervalle accouplé qui fait suite à la première impulsion, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour faire varier par "balayage" l'un et l'autre du retard initial et de l'intervalle accouplé lors de cycles successifs de fonctionnement des moyens générateurs d'impulsions.
2. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que les valeurs utilisées en dernier lieu du retard initial et de l'intervalle accouplé sont conservées en mémoire.
3. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour détecter un battement cardiaque normal survenant après un laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent, pour indiquer la disparition de la tachycardie.
4. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de balayage modifient la valeur de l'un au moins desdits retard initial et intervalle accouplé à la suite d'une confirmation de tachycardie au moment où la première et la seconde impulsions sont produites, et en ce que l'intervention des moyens détecteurs de battement cardiaque normal inhibe toute modification qui serait produite lors du cycle de fonctionnement suivant par les moyens de balayage à la suite de la confirmation de tachycardie suivante.
5. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar- die comprennent des moyens propres à reconnaître une succession d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques dont chacun survient dans les limites dudit laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
6. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
7. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés e > érieurement pour régler ledit laps de temps prédéterminé.
8. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit laps de temps prédéterminé peut être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'inpulsions intervenant alors automatiquement dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
iL Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés extérieurement pour programmer hors fonctionnement les moyens générateurs d'impulsions.
10. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour inhiber sélectivement la production d'une seconde impulsion à la suite de la production d'une première impulsion au cours d'un cycle de fonctionnement des moyens générateurs d'impulsions.
11. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour commander sélectivement les moyens de balayage de telle manière qu'ils ne fassent varier par balayage que le retard initial, l'intervalle accouplé restant fixe à une valeur constante.
12. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés extérieurement pour régler la gamme sur 1' étendue de laquelle s'effectue le balayage du retard initial.
il. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés extérieurement pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle s'effectue le balayage de l'intervalle accouple.
14. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés extérieurement pour régler les gammes sur l'étendue desquelles s'effectuent les balayages du retard initial et de 1' interval- le accouplé.
15. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent un premier registre pour représenter une valeur choisie du retard initial et un second registre pour représenter une valeur choisie de l'intervalle accouplé ; et en ce que les moyens générateurs d'impulsions comprennent une chaîne de résistances, des moyens comprenant cette chaîne de résistances pour régler ~ l'un et l'autre du retard initial et de l'intervalle accouplé , des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une première partie de la chaîne de résistances suivant les représentations rmtellues danslé premier et le second registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé, un troisième et un quatrième registres pour représenter respectivenent des positions dans les balayages du retard initial et de l'intervalle accouplé , et des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une seconde partie de la chaîne de résistances suivant les représentations contenues danslesbrvmème et quatrième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé.
16. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce que le retard initial est balayé une fois au moins sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que la valeur de l'intervalle accouplé reste fixe, après quoi la valeur de l'intervalle accouplé est modifiée et reste de nouveau fixe tandis qu'un autre balayage du retard initial se produit au moins une fois sur toute l'étendue de sa propre gamme.
17. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'un parmi le retard initial et llin- tervalle accouplé est balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que la valeur de l'autre reste fixe, après quoi la valeur de l'autre est modifiée et reste fixe tandis qu'un autre balayage du premier se produit sur toute l'étendue de sa propre gamme.
18. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 17, caractérisé en ce que lors d'une confirmation de tachycardie qui suit une intervention des moyens détecteurs de battements cardiaques normaux, le premier parmi le retard initial et l'intervalle accouplé est balayé à partir de la dernière valeur utilisée pour lui jusqu'à la fin de sa propre gamme, puis est de nouveau balayé sur toute llétendae de sa propre gamme tandis que l'autre est maintenu fixe à la dernière valeur utilisée pour lui, la valeur de cet autre n'étant modifiée pour la première fois qu'après que le premier a été balayé au moins une fois sur toute l'étendue de sa propre gamme entière.
19. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce que le retard initial est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes 20. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande extérieure pour régler le retard initial maximal de telle sorte qu'il varie sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
21. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'intervalle accouplé est balayé sur l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
22. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande extérieure pour régler l intbrvalle accouplé maxi L#1 de telle sorte qu'il varie sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 200 millisecondes.
23. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens comnandés extérieurement pour régler ledit laps de temps prédéterminé.
24. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 23, caractérisé en ce que le laps de temps prédéterminé peut être réglé de telle manière que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tacbycar- die, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors automatiquement afin de provoquer un accès de tachycardie.
25. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar- die comprennent des moyens propres à reconnaître une succession d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques dont chacun survient dans les limites d'un laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
26. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 25, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
27. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 25, catactérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens coraman- dés extérieurement pour régler ledit intervalle de temps prédéterminé.
28. StimuLateur anti-tachycardie selon la revendication 27, caractérisé en ce que le laps de temps prédéterminé peut être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors automatiquement dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
29. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
30. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens comment dés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générateurs d'impulsions.
31. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour inhiber sélectivement la production d'une seconde impulsion à la suite de la production d' une première impulsion au cours d'un cycle de fonctionnement des moyens générateurs d'impul- sions.
32. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour commander sélectivement les moyens deibal yage de telle manière qu'ils ne fassent varier par balayage que le retard initial, ce qui fait que l'intervalle accouplé ~ reste fixe à une valeur constante.
2 Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler les gammes sur l'étendue desquelles le retard initial et l'intervalle accouplé. font l'objet du balayage.
iL Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 33, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent un premier registre pour représenter une valeur choisie du retard initial et un deuxième registre pour représenter une valeur choisie de l'intervalle accouplé , et en ce que les moyens générateurs d'impulsions comprennent une chaîne de résistances, des moyens comprenant cette chaîne de résistances pour régler l'un et l'autre du retard initial et de l'intervalle accouplé , des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une première partie de la chaîne de résistances suivant les représentations contenues dansleprernier et le deuxième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle. accouplé , qui est réglé, un troisième et un quatrième registres pour représenter respecti veent des positions dans les balayages du retard initial et de l'intervalle accouplé , et des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une seconde partie de la chaîne de résistances suivant les représentations oent#nies dan < .lestY-oisième et quatrième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé.
35. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'un parmi le retard initial et l'intervalle accouplé . est balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que la valeur de 11 autre reste fixe, après quoi la valeur de l'autre est modifiée et reste fixe tandis qu t un autre balayage du premier se produit sur toute l'étendue de sa propre gamme.
IL. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 35, - caractérisé en ce que lors d'un quelconque cycle de balayage, le premier parmi le retard initial et l'intervalle accouplé est balayé à partir de la dernière valeur utilisée pour lui jusqu la fin de sa propre gamme, puis est de nouveau balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que l'autre est maintenu fixe à la dernière valeur utilisée pour lui, la valeur de cet autre n'étant modifiée pour la première fois qu'après que le premier a été balayé au moins une fois sur tou
te l'étendue de sa propre gamme.
Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce que le retard initial est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
38. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 37, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande extérieure pour régler le retard initial maximal de telle sorte qu'il varie sur l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
2 Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'intervalle accouplé est balayé sur l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
40. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 39, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande extérieure pour régler l'intervalle accouplé maximal de telle sorte qu'il varie sur l'étendue d'une gamme d'au moins 200 millisecondes.
41. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour détecter un battement cardiaque normal survenant après un laps de temps prédéterrsiné à la suite du battement cardiaque précédent, pour indiquer la disparition de la tachycardie.
42. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce que les moyens de balayage modifient la =raseur de l'un au moins-parr,i le retard initial et l'intervalle accouplé à la suite d'une confirmation de tachycardie au moment où la première et#la seconde impul ioilg sont produites,
et en ce que l'intervention des moyens détecteurs de battement cardiaque normal inhibe toute modification qui serait produite lors du cycle de fonctionnement suivant par les moyens de balayage à la suite de la confirmation de tachycardie suivante.
43 Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar- die comprennent des moyens propres à reconnaître une succession d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques dont chacun survient dans les limites dudit laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
44. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 43, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler ledit laps de temps prédéterminé.
45. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 44, caractérisé en ce que ledit laps de temps prédéterlniné peut être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors automatiquement dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
46. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tache cardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
47. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés ne l'extérieur pour programmer hors fonctionnet#aent les moyens générateurs d'impulsions.
48. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour inhiber sélectiveent la production D'une seconde impulsion à la suite de la production d'une première impulsion au cours d'un cycle de fonctionnement des moyens générateurs d'impul- sions.
49. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour co"rn;ander sélectivement les moyens de balayage de telle manière qu'ils ne fassent varier par balayage que le retard initial, ce qui fait que l'intervalle accouplé reste fixe à une valeur constante.
50. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, commandés en ce outil comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler les gammes sur l'étendue desquelles s'effectuent les balayages du retard initial et de l'intervalle accouplé.
51. Stimulateur anti-tac#ycardie selon la revendication 50, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent un premier registre pour représenter une valeur choisie du retard initial et un deuxième registre pour représenter une valeur choisie de l'intervalle accouplé ; et en ce que les moyens générateurs d t impulsions comprennent une chaîne de résistances, des moyens comprenant cette chaîne de résistancès pour régler l'un et l'autre du retard initial et de l'intervalle accouplé , des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une première partie de la chaîne de résistances suivant les représentationscoftenues danslepremeretle second registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé , un troisième et un quatrième registres pour représenter respectivement des positions dans les balayages du retard initial et de l'intervalle accouplé, et des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une seconde partie de la chaîne de résistances suivant les représentations contenues dans le troisième et le quatrième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé.
it Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 41, caractérisé en ce que l'un parmi le retard initial et l'intervalle accouplé est balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que la valeur de l'autre reste fixe, après quoi la valeur de l'autre est modifiée et reste fixe tandis qu'un autre balayage du premier se produit sur toute l'étendue de sa propre gamme.
53. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 52, caractérisé en ce que lors d'une confirmation de tachycardie qui suit une intervention des moyens détecteurs de battements cardiaques normaux, le premier parmi le retard initial et 1' in-
tervalle accouplé est balayé à partir de la dernière valeur utilisée pour lui jusqu' la fin de sa propre gamme, puis est de nouveau balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que l'autre est maintenu fixe à la dernière valeur utilisée pour lui, la valeur de cet autre n'étant modifiée pour la première fois qu'après que le premier a été balayé au moins une fois sur toute l'étendue de sa propre gamme.
54. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie comprennent des moyens propres à reconnaitre une succession d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques dont chacun survient dans les limites d'un laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
ii Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 54, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
iL Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 54, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler ledit laps de temps prédéterminé.
57. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 56, caractérisé en ce que ledit laps de temps prédéterminé peut être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors autonatiquement dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
58. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, sans tenir compte du fait que les battements cardiaques précédents étaient dans le rythme sinusal ou faisaient partie d'un épisode de tachycardie.
2 Stimulateur anti-tachycardie selon la reveudication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour prograrfirner hors fonctionnement les moyens générateurs d'impulsions.
60. Sticlulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour inhiber sélectivement la production d'une seconde impulsion à la suite de la production d'une première impulsion au cours d'un cycle de fonctionnement des moyens générateurs d'impulsions.
61. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour commander sélectivement les moyens de balayage de telle manière qu'ils ne fassent varier par balayage que le retard initial, ce qui fait que l'intervalle accouplé reste fixe à une valeur constante.
62. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce qutil comprend en outre des moyens commandés de ltextérieur pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle s'effectue le balayage du retard initial.
63. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler la gamme sur 1' étendue de laquelle s'effectue le balayage de l'intervalle accouplé.
64. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce outil comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler les gammes sur inétendue desquelles s'effectuent les balayages du retard initial et de 1' interval- le accouplé. .
65. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 64, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent un premier registre pour représenter wle valeur choisie du retard initial et un deuxième registre pour représenter une valeur choisie de l'intervalle accouplé ; et en ce que les moyens générateurs a' impulsions comprennent une chaîne de résistances, des moyens comprenant cette chaîne de résistances aur régler l'un et l'autre du retard initial et de l'intervalle de couplage, des moyens pour com;;ìuter sélectivement des résistances dans une première partie de la chaîne de résis#tances suivant les représentat ions ecatenss dans le premier 6 le deuxième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle a c c o uplé qui est réglé , un troisième et un quatrième registres pour représenter respectivement des posi tisons dans les balayages du retard initial et de l'intervalle accouplé , et des moyens pour commuter sélectivement des résistances dans une seconde partie de la chaîne de résistances suivant les représentations contenues dans letroisième et lequel trième registres respectivement selon que c'est un retard initial ou un intervalle accouplé qui est réglé.
66. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un parmi le retard initial et l'intervalle accouplé -^ est balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que la valeur de l'autre reste fixe, après quoi la valeur de l'autre est modifiée et reste fixe tandis qu'un autre balayage du premier se produit sur toute l'étendue de sa propre gamme.
67. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 66, caractérisé en ce qu'au cours de tout cycle de balayage,. -ledit premier parmi le retard initial et l'intervalle accouplé est balayé à partir de la dernière valeur utilisée pour lui jusqu'à la fin de sa propre gamme, puis est de nouveau balayé sur toute l'étendue de sa propre gamme tandis que l'autre est maintenu fixe à la dernière valeur utilisée pour lui, la valeur de cet autre n'étant modifiée pour la première fois qu'après que le premier a été balayé au moins une fois sur toute l'étendue de sa propre gamme.
68. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le retard initial est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
69. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 68, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande de ltextérieur pour régler le retard initial maximal de telle sorte qu'il varie sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
70. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'intervalle accouplé est balayé sur l'étendue d'une gamme d'au moins 6Q millisecondes.
Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 70, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens sous commande de l'extérieur pour régler l'intervalle accouplé maximal de telle sorte qu'il varie sur l'étendue d'une gamme d'au moins 200 millisecondes.
72. Stimulateur anti-tachycardie, comprenant des moyens propres à confirmer un accès de tachycardie et des moyens qui répondent à ces moyens de confirmation en produisant au moins une impul- sion de stimulatIon cardiaque à la fin d'un temps de retard à la suite du dernier battement cardiaque, dans les limites d'une gamme de temps suffisante pour qu'il puisse etre mis fin éventuellement à la tachycardie, des moyens pour faire varier par balayage le temps de retard lors de cycles successifs de fonctionnement des moyens générateurs 1' impulsions, des moyens pour détecter la disparition de la tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions cessant de fonction#--er ?-# la suite de la disparition ce la tachycardie, caractérisé en ce qu'il conprend des moyens pour enregistrer le dernier temps de retard utilisé qui a réussi à mettre fin à la tachycardie, pour être utilisé en premier lors du balayage suivant qui fait suite à ulre confirmation de tachycardie.
73. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar- die comprennent des moyens propres à reconnaître une succession d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques dont chacun survient dans les limites d'un la#ps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
74. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 73, caractérisé en ce que les moyens de détection de disparition de la tachycardie détectent un battement cardiaque qui survient après ledit laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent.
75. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 74, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar- die opèrent de la même manière, que les battements cardiaques précédents aient été dans le rythme sinusal ou aient fait partie d'une épisode de tachycardie.
76. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 75, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler ledit laps de temps prédeterminé.
77. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 76, caractérisé en ce que ledit laps de temps prédéterminé peut être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal donnent lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors automatiquenent dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
78. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 74, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de 1' extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générateurs d'impulsions.
iL Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 74, caractérisé en ce que les moyens générateurs d'impulsions produisent deux impulsions en réponse à chaque intervention des moyens de confirmation de tachycardie.
80. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 74, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle ledit temps de retard est balayé.
81. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 80, caractérisé en ce que le temps de retard maximal peut être réglé sur toute- l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
82. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 81, caractérisé en ce que le temps de retard est balayé sur l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
83. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en ce que les moyens de détection de disparition de tachycardie détectent un battement cardiaque qui survient après un temps prédéterminé à la suite du battement précédent.
84. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 83, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler ledit laps de temps prédéterminé.
85. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 8$, caractérisé en ce que ledit laps de temps prédéterminé peut Être réglé de telle sorte que des battements cardiaques survenant au rythme sinusal doraient lieu à une confirmation de tachycardie, les moyens générateurs d'impulsions intervenant alors automatiquement dans le but de provoquer un accès de tachycardie.
86. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycardie opèrent de la même manière, que les battements cardiaques précédents aient été dans le rythme sinusal ou aient fait partie d'un épisode de tachycardie.
87. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générateurs d' impulsions 88. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en.ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle le temps de retard est balayé.
89. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 88, caractérisé en ce que le temps de retard maximal peut être réglé sur l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
i2- Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 89, caractérisé en ce que le temps de retard est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
i Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 72, caractérisé en ce que le beps de retard est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60tmillisecondes.
92. Stimulateur anti-tachycardie, comprenant des moyens propres à confirmer un accès de tachycardie, des moyens qui répondent à ces moyens de confirmation en produisant au moins une impulsion de stimiilation cardiaque à la fin d'un temps de retard à la suite du dernier battement cardiaque, dans les limites d'une gamme de temps appropriée pour qu'il puisse êfre mis fin éventuellement à la tachycardie, les moyens de confirmation de tachycardie comprenant des moyens propres à reconnaître au moins un battement cardiaque qui survient dans les limites d'un laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens sous commande de l'extérieur pour régler ledit laps de temps prédéterminé, ces moyens de réglage étant capables de régler le laps de temps prédéterminé à une valeur correspondant, non pas à une tachycardie, mais au rythme sinusal, de manière à amener les moyens de confirmation à intervenir en l'absence de tachycardie, l'intervention résultante des moyens générateurs d'impulsions pouvant déclencher un accès de tachycardie, ce qui permet d'évaluer l'efficacité du stimulateur après avoir réglé par une commande de l'extérieur le laps de tecs prédéterminé à une valeur correspondant à une tachycardie, et non plus au rythme sinusal.
93. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 92, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour faire varier par balayage le temps de retard lors de cycles successifs de fonctionnement des moyens générateurs d'impulsions.
qq- Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 93, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens propres à reconnaître la disparition de la tachycardie, et des moyens pour enregistrer le dernier temps de retard utilisé qui a réussi à mettre fin à la tachycardie, en vue de son utilisation en premier lors du balayage suivant qui fait suite à une confirmation de tachycardie.
95. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 94, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachycar die opèrent de la même manière, que les battements cardiaques précédents aient été dans le rythme sinusal ou aient fait partie d'un épisode de tachycardie-.
96. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 95, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générataurs d'impulsions.
97. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 96, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle le temns de retard est balayé.
98. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 97, caractérisé en ce que le temps de retard maximal peut être réglé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
i2 Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 98, caractérisé en ce que le temps de retard est balayé sur toute ltétendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
100. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 92, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de tachyear- die ornèrent de la même manière, que les battements cardiaques précédents aient été dans le rythme sinusal ou aient fait partie d'un épisode de tachycardie.
101. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 92, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générataurs d'impulsions.
102. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 92, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler le temps de retard.
103. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 102, caractérisé en ce que le temps de retard peut être réglé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
104. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 92, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour faire varier par balayage le temps de retard sur toute l'éten- due d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
105. Stimulateur anti-tachycardie, comprenant des moyens de confirmation de tachycardie qui réagissent à chacun d'un nombre prédéterminé de battements cardiaques successifs survenant dans les limites d'un laps de temps prédéterminé à la suite du battement cardiaque précédent, ce nombre prédéterminé étant au moins de 2, et des moyens qui réagissent à chaque intervention des moyens de confirmation en produisant au moins une impulsion de stimulation cardiaque à la fin d'un temps de retard à la suite du dernier battement cardiaque, dans les limites d'une gamme de temps appropriée pour qu'il soit éventuellement mis fin à la tachycardie, caractérisé en ce que les moyens de confirmation de la tachycardie opèrent de la même manière, aussi bien après qu'une impulsion de stimulation cardiaque a été produite que pendant que le coeur bat au rythme sinusal.
106. Stimulateur-anti-tachycardie selon la revendication 105, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour faire varier par balayage le temps de retard lors de cycles successifs de fonctionnement des moyens générateurs d' impul- sions.
107. Stimulateur- anti-tachycardie selon la revendication 106, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens propres à reconnaître ld,disparition de la tachycardie, et des moyens pour enregistrer le dernier temps de retard utilisé qui a réussi à mettre fin à la tachycardie, en vue de son utilisation en premier lors du balayage suivant qui fait suite à une confirmation de tachycardie.
108. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 107, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens genérateurs dtimpulsinus.
109. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 108, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de îtextérieur pour régler la gamme sur l'étendue de laquelle le temps de retard est balayé.
110. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 109, caractérisé en ce que le temps de retard maximal peut être réglé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
bill. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 110, caractérisé en ce que le temps de retard est balayé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
112. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 105, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour programmer hors fonctionnement les moyens générateurs d'impulsions.
113. Sfimulateur anti--tachycardie selon la revendication 105, caractérisé en ce qutil comprend en outre des moyens commandés de l'extérieur pour régler le temps de retard.
114. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 113, caractérisé en ce que le temps de retard peut être réglé sur toute l'étendue d'une gamme d'au moins 150 millisecondes.
115. Stimulateur anti-tachycardie selon la revendication 105, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour faire varier par balayage le temps de retard sur l'étendue d'une gamme d'au moins 60 millisecondes.
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