FR2478971A1 - Dispositif de bague ajustable - Google Patents

Abstract

L'OBJET DE L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE BAGUE AJUSTABLE. IL EST CONSTITUE PAR UN CERCLAGE SECTIONNE 2, 3 DONT LES SECTEURS JOINTIFS PROFILES EN TENONS 4 ET MORTAISE 6, 7 OU COULISSES DE SECTION CIRCULAIRE SONT POURVUS, L'UN D'UNE BUTEE D'ARRET 5 ET DE FIN DE COURSE MOBILE, L'AUTRE D'UNE BUTEE D'ARRET ET DE FIN DE COURSE FIXE 9. IL EST DESTINE A PERMETTRE UNE STABILISATION DE L'ANNEAU QUI PEUT SUPPORTER UN CHATON OU UNE GARNITURE IMPORTANTE SANS BASCULEMENT NI COMPRESSION DU DOIGT QU'IL CERCLE D'UNE FACON EQUILIBREE ET AUTOMATIQUE QUEL QUE SOIT SON DIAMETRE OU SES VARIATIONS DE DIAMETRE.

Description

L'objet de l'invention concerne un dispositif de bague ajustable.

Il est destiné à permettre une stabilisation de l' anneau qui peut supporter un chaton ou une garniture importante sans basculement, ni compression du doigt qu'il cercle d'une façon équilibrée et automatique quel que soit son diamètre ou ses variations de diamètre.

L'anneau qu'on porte au doigt étant rigide par sa structuration a un diamètre fixe, qui doit être adapté à la mesure du porteur. Si le rétreint est trop prononcé, il occasionne une gêne et arrête parfois la circulation du Fang , on doit alors le sectionner pour procéder à son enlèvement en cas d'enflure prononcée. Par contre s'il est large ou lache, le porteur risque de le perdre.

Il faudrait également même procéder à des réajustements multiples suivant les saisons, ou l'état de santé du porteur.

Le dispositif suivant l'invention supprime ces inconvénients et permet une adaptation continuelle au doigt du porteur sans qu'il soit utile de procéder à des élargisse ments ou a des rétreintes, par l'utilisation même de l'élasticité du métal cercleur.

Il est constitué par un cerclage sectionné dont les secteurs jointifs profilés en tenons et mortaise ou coulisses de section circulaire, sont pourvus, l'un d'une butée d'arrêt et de fin de course mobile, l'autre d'une butée d arrêt et de fin de course fixe.

Sur les dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif d'une des formes de réalisation de l'objet de 1' invention
La figure 1 représente la bague vue en élévation et dans son ensemble.

Les figures 2 et 3 montrent le détail constructif des secteurs coulissants vus en plan et en coupe.

La bague est formée fig 1, 2, 3, par un anneau 1 dont la péripherie est sectionnée au point 2, 3.

Chaque brin prolongeant le sectionnement est profilé de façon à permettre une interpénétration des secteurs, tout en masquant cette fonction.

Le secteur 4 est en forme de tenon et comporte à son extrémité une butée 5. Ce secteur coulisse le long de la mortaise 6. La butée 5 déborde légèrement le parement interne des branches 7, 8, afin d'éviter un mouvement vertical.

Les branches 7, 8 guident le tenon 5.

Une butée 9 est fixée sur les branches 7, 8 de la mortaise et empêche le passage de la butée 5. Elle immobilise les branches 7, 8 et empêche tout écartement.

Le coulissement de la branche 4 est limité par la course de la butée 5 qui est située entre le point 10 et 9 flèches A B.

Lorsque la butée 5 contacte la butée de fin de course 9, l'extension est au maximum.

L'élasticité du métal 7 pousse la butée 5 contre 1' extrémité 10, flèche C et confère d l'anneau son plus petit diamètre.

Lors de l'écoulement par la pénétration du doigt, il s'effectue une poussée flèche D, qui augmente le diamètre de l'anneau.

C'est ainsi que la mise en place de l'anneau est fa cilité. Lors du passage d'une articulation ou d'u phalange l'écartement est momentanément effectué. Mais dès que la bague prend sa place normale, le cerclage du doigt est effectif, mais sans pression.

L'anneau est toujours adapté à son support ce qui supprime toute compression ou relachement.

Toutes les bagues sont automatiquement adaptées à la mesure du porteur qui ne subit aucune gêne lors des enlèvements ou mises en place.

En cas d'accident provoquant une enflure, il n'est plus utile de procéder à un sectionnement. La circulation sanguine n'est plus arrêtée,ni diminuée.

L'élasticité du métal étant répartie sur tout son diamètre, supprime les écrouissages en cas de manoeuvres répétées.

Le serrage est progressif et insensible. Ce qui ne gêne en rien le port, ni même l'esthétique de la bague qui conserve sur toute sa périphérie sa même largeur.

Les chatons ou ornements peuvent être fixés en un point quelconque et quels que soient leurs poids, ils ne feront plus basculés l'anneau qui est ainsi stabilisé par sa perpétuelle adaptation automatique sur son support, c' est à dire le doigt. Cette stabilisation résiste à tout mouvement, résultat qu'on ne pouvait obtenir avec les bagues courantes.

Ce même dispositif est adaptables aux bracelets.

Toutefois les formes, dimensions et dispositions des différents éléments pourront varier dans la limite des équivalents comme d'ailleurs les matières utilisées pour leur fabrication, sans changer pour cela la conception générale de l'invention qui vient d'être décrite.

Claims (3)

REVENDICATIONS

10 Dispositif de bague ajustable destinée à permettre une stabilisation de l'anneau qui peut supporter une garniture importante sans basculement ni compression du doigt qu'il cercle d'une façon équilibrée et automatique, quel que soit son diamètre ou ses variations de diamètre, étant précisé que ce dispositif est adaptable aux bracelets, se caractérisant par le sectionnement de l'anneau (1) aux points (2, 3), alors que chaque brin prolongeant le sectionnement est profilé afin d'assurer leur interpénétration coulissante.

20 Dispositif suivant la revendication 1 se caractérisant par le fait qutun prolongement est en forme de tenon (4) pourvu à son extrémité d'une butée (5) ; ce tenon pènétre dans une mortaise formée par l'autre brin dont les branches (7, 8) de la coulisse (6) sont munies à leurs extrémités antérieure d'une butée (9), formant frette d'assemblage des branches (7, 8).

30 Dispositif suivant la revendication 1 se caractérisant par le fait que la coulisse (6) comporte une butée (9) et une butée (10) opposée entre lesquelles se déplace la butée (5) solidaire du tenon guidé par les branches (7, 8) de la coulisse (6).

4" Dispositif suivant la revendication 1 se caractérisant par le fait que la butée (5) déborde légèrement les parements internes des branches (7, 8) formant arrêt vertical.