FR2473385A1 - Machine pour meuler les billettes ou autres produits similaires de siderurgie - Google Patents

Abstract

Machine pour le décriquage des billettes et autres produits similaires de sidérurgie, comprenant une table 2 pour supporter la billette 3 à décriquer, un mécanisme 60 pour serrer la billette 3 contre des butées 58, un mécanisme de retournement 65 pour faire tourner la billette 3 d'un angle prédéterminé autour de son axe longitudinal, un ensemble porte-meule disposé au-dessus de la table 2 et supportant une meule rotative dont l'axe de rotation est orienté obliquement par rapport à l'axe longitudinal de la table 2. Pour permettre le meulage des arêtes de la billette 3 tout en maintenant l'orientation oblique de l'axe de rotation de la meule, la table 2 est pourvue d'un siège 64 en forme de V, qui s'étend à côté et le long des butées 58, et le mécanisme 65 est agencé pour faire tourner la billette 3 de 45 degrés chaque fois qu'il est actionné. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention concerne une machine pour meuler les billettes ou autres produits similaires de sidérurgie de forme allongée, du type comprenant une table de forme allongée pour supporter le produit a meuler, qui est mobile suivant son axe longitudinal, des moyens de butée prévus sur le dessus de la table, un mécanisme de serrage pour maintenir fermement le produit a meuler dans une position choisie sur la table contre les moyens de butée, de sorte que l'axe longitudinal du produit à meuler soit parallèle a celui de la table, un mécanisme de retournement qui est porté par la table et qui permet, chaque fois qu'il est actionné, de faire tourner le produit a meuler d'un angle prédéterminé autour de son axe longitudinal, un ensemble porte-meule disposé audessus de la table et comportant un premier élément de support qui est monté mobile verticalement sur un deuxième élé- ment de support et qui supporte une meule rotative de telle sorte que l'axe de rotation de cette dernière soit orienté obliquement par rapport a l'axe longitudinal de la table.

La machine selon la présente invention est plus particulièrement utilisable pour effectuer le "décriquage" des billettes et produits similaires de sidérurgie. Par décriquage, on entend l'enlèvement des criques, c'est-à-dire des fentes ou crevasses ou autres défauts superficiels des billettes et autres produits similaires de sidérurgie.

Il est connu d'effectuer un décriquage a l'aide de machines équipées d'un porte-meule mobile, qui, pour effectuer l'opération de décriquage, est amené dans une position d'attaque du produit par la meule.

Ces premières machines connues ont été remplacées par la suite par des machines plus évoluées dans lesquelles le produit à meuler est porté par une table qui, pour le meulage d'une zone du produit, se déplace sous la meule, dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe longitudinal du produit (brevet français n0 1 311 896). La meule est appliquée sur le produit par un vérin hydraulique et son déplacement (changement de pas pour le meulage d'une autre zone du produit, adjacente à celle qui a été précédemment meulée) s'effectue soit à l'aide d'un autre vérin hydraulique, soit à l'aide d'un chariot transversal à commande mécanique.

On a ensuite cherché à augmenter la capacité de production des machines de ce genre. Pour cela,on a cherché à diminuer le nombre de passes nécessaire pour décriquer un produit de dimensions données et, à cet effet, on a cherché à augmenter la largeur de la trace faite par la meule pendant chaque-passe sur le produit à meuler. En maintenant la position de la meule de décriquage perpendiculaire au produit à meuler, l'augmentation de la largeur de la trace ne pouvait s'obtenir qu'en augmentant la profondeur de passe.Or, les criques étant gêné- ralement superficielles, l'intérêt de l'utilisateur n'est pas de meuler en passes profondes, car il fait alors un meulage inutile dans les parties saines du métal et le taux de "mise au mille" < c'est-à-dire le rapport entre le poids de la pièce brute sortant du laminoir et le poids de cette même pièce après décriquage) devient très mauvais.

Pour augmenter la largeur de la trace de la meule sur le produit à meuler, on La donc été conduit à disposer la meule de telle façon que son axe de rotation soit orienté obliquement, usuellement à 450, par rapport à l'axe longitudinal du produit à meuler. Cette position à 450 est très favorable pour augmenter la largeur de la trace et, par suite, la capacité de production de la machine, mais elle ne permettait toutefois pas d'effectuer le meulage des arêtes ou des angles du produit dans de bonnes conditions (risques d'éclatement de la meule).Pour remédier à cet inconvénient, on a été amené à concevoir des machines à décriquer, dans lesquelles la meule est portée par un premier élément de support qui est monté mobile verticalement sur un deuxième élément de support pour permettre la mise de la meule en contact avec le produit a meuler, le deuxième élément de support étant lui-même monté pivotant sur un troisième élément de support autour d'un axe sensiblement vertical situé à la verticale de la meule et audessus de celle-ci, de telle façon que ladite meule puisse être amenée sélectivement dans une position à 450 par rapport à l'axe longitudinal du produit pour le meulage des faces de celui-ci et dans une position à 900 par rapport à l'axe longitudinal du produit pour le meulage des arêtes de celui-ci, le troisième support étant lui-meme monté mobile sur un bâti fixe dans une direction sensiblement horizontale et perpendiculaire a l'axe longitudinal du produit à meuler pour permettre, après le meulage d'une zone longitudinale d'une face du produit a meuler, le meulage d'une autre zone longitudinale de ladite face. Les machines à décriquer de ce genre présentent l'inconvénient d'avoir une structure relativement compliquée. En outre, le nombre relativement important d'éléments mobiles de support montés en cascade pour supporter la meule et permettre ses divers mouvements nuisent à la rigidi te de l'ensemble porte-meule et à la stabilité de ce dernier pendant les opérations de meulage.En outre, pour le meulage des.arAtes du produit après le meulage de chaque face, il faut modifier l'orientation de la meule pour la faire passer de sa position à 450 a sa position à 900 par rapport à l'axe longitudinal du produit, ce qui entraîne une perte de temps. En outre, dans la position à 900 de la meule, pour le meulage des arêtes du produit, la largeur de la trace faite par la meule sur le produit est plus faible que dans la position à 450, ce qui oblige à effectuer un plus grand nombre de passes pour meuler chaque arête du produit, qui a en général une forme arrondie, à moins d'augmenter la profondeur de chaque passe, mais alors, on ne peut éviter un meulage inutile dans les parties saines du métal.

La présente invention a donc essentiellement pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant une machine du type défini plus haut pour meuler les billettes ou autres produits similaires de sidérurgie, dans laquelle l'ensemble porte-meule a une structure simple et est robuste et stable
en fonctionnement, et dans laquelle la meule est orientée en permanence obliquement par rapport à l'axe longitudinal du
produit à meuler, de préférence sensiblement à 450, même pen
dans le meulage des arêtes du produit, sans risque d'éclatement
de la meule.

A cet effet, la machine selon la présente invention est caractérisée en ce que la table est pourvue d'un siège pour le produit à meuler, qui a, vu en bout de table, la forme d'un
V avec un angle d'environ 900 et qui s'étend à côté et le long des moyens de butée, en ce que ledit angle prédéterminé est égal à 450, et en ce que le deuxième élément de support est constitué par une poutre sensiblement horizontale, qui s'étend au-dessus de la table et qui est supportée a ses deux extrémités par des massifs ancrEs au sol, le premier élément de support étant monté verticalement mobile sur la poutre entre les extrémités de celle-ci sans aucun support mobile intermédiaire.

Suivant une réalisation préférée de la présente invention,
le premier élément de support est constitué, de façon connue,
par un bras pouvant pivoter autour d'un axe horizontal. Dans
ce cas, le bras est monté pivotant sur la poutre. De préfé
rence, l'axe longitud-inal de la poutre fait un angle d'envi
ron 450 par rapport à l'axe longitudinal de la table et l'axe
d'articulation du bras est parallèle à l'axe longitudinal
de la poutre. En outre, pour le-changement de pas, c'est-à-
dire pour faire passer la meule d'une position pour le meula
ge d'une zone longitudinale du produit à une position pour le
meulage d'une zone longitudinale adjacente, la poutre peut
être montée pivotante à une extrémité autour d'un pivot sensi
blement vertical fixé à un premier desdits massifs situé d'un
côté de la table et elle peut glisser à son autre extrémité
sur une plaque horizontale d'appui supportée par deux autres
massifs situés de l'autre cté de la table. Un vérin hydrau
lique peut être prévu entre la plaque d'appui et ladite autre
extrémité de la poutre pour faire pivoter celle-ci autour de
son pivot.En outre, des premiers moyens de blocage peuvent
être prévus pour bloquer la poutre à la fois#axialement et angulairement sur son pivot, ainsi que des seconds moyens de blocage pour presser fermement et bloquer l'autre extrémité de la poutre contre la plaque d'appui dans une position choisie.

Ainsi, étant donné que l'ensemble porte-meule comporte un plus petit nombre d'éléments mobiles de support que les machines antérieurement connues, sa construction est plus simple et il est plus compact, donc moins encombrant. En outre, du fait du plus petit nombre d'éléments mobiles de support et du fait que la poutre est supportée à ses deux extrémités par des massifs ancrés au sol et peut être fermement bloquée par rapport a ceux-ci au cours du meulage, toute vibration de la meule est Fvit pendant le meulage, ce qui évite l'usure des éléments et améliore la qualité du meulas. On obtient aussi une très grande rigidité et une très grande stabilité de l'ensemble porte-meule en fonctionnement.

En outre, du fait que la meule reste en permanence orientée obliquement par rapport à l'axe longitudinal du produit, de préférence a 450, on obtient à chaque passe une large trace de meulage sur le produit, même pendant le meulage des arêtes du produit, ce qui diminue le nombre de passes nécessaires pour meuler les arêtes et, par suite, augmente la capacité horaire-de production de la machine. Pendant le meulage des arêtes du produit, il n'y a pas de risque d'éclatement de la meule. Dans ce cas, en effet, le produit ne repose pas a plat par l'une de ses faces sur la table comme cela était le cas dans les machines antérieurement connues, mais il est disposé dans le siège en forme de V de telle sorte que l'arête a meuler soit dirigée vers le haut. Dans ces conditions, la meule travaille dans de bonnes conditions et ne risque pas d'éclater.On notera que, dans les machines antérieurement connues, pour le meulage des faces du produit, aussi bien que pour le meulage de ses arêtes, le produit reposait à plat par l'une de ses faces sur la table et le mécanisme de retournement du produit était agencé pour faire tourner celui-ci de 900 pour amener le produit a reposer successivement par chacune de ses quatre faces sur la table.Par contre, dans la machine selon la présente invention, le produit repose à plat par l'une de ses faces sur la table pour le meulage de la face opposée, tandis qu'il-repose dans le siège en forme de V pour le meulage de l'arête dirigée vers le haut, et le mécanisme de retournement est agencé pour faire tourner le produit de 450 en le faisant passer d'une position à plat pour le meulage d'une face à la position assise dans le-siège en forme de V pour le meulage d'une arête, puis à nouveau de 450 pour le faire passer de cette dernière position à une autre position à plat pour le meulage de la face suivante. Le mécanisme de retournement peut être réalisé de manière très simple comme on le verra plus loin.

En outre, le poste de travail de l'opérateur peut être disposé très près de la meule, sans pour autant exposer l'opérateur aux projections de particules métalliques arrachées par la meule, ni aux dangers de l'éclatement éventuel de la meule pour une raison quelconque.

D'autres caractéristiques et avantages de la machine selon la présente invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui va suivre d'une forme d'exécution de la présente invention qui est donnée à titre d'exemple en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels
La figure 1 est une vue de dessus-de la machine selon l'invention;
la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne Il-Il de la figure 1
la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne.III-III de la figure 1 ;;
la figure 4 est une vue partielle, en partie en coupe et en partie en élévation, montrant un détail à plus grande échelle
la figure 5 est une vue montrant, à plus grande échelle, un autre détail
la figure 6 est une vue en-coupe verticale et transversale de la table de la machine représentée sur la figure 1, à plus grande échelle, montrant le-mécanisme de retournement;
les figures 7 et 8 sont des vues similaires- à la figure 6, montrant les éléments du mécanisme de retournement dans des positions différentes.

La machine selon la présente invention comporte, de manière conventionnelle, un ensemble porte-meule 1 et une table 2, de forme allongée, pour supporter une billette 3 devant être meulée ou "décriquée". La table 2 est équipée de galets 4 permettant son déplacement sur des rails 5 qui sont fixés au sol et qui s'étendent parallèlement à l'axe longitudinal de la table 2. Si des galets à profil plat sont utilisés pour les galets 4, des galets additionnels 6 de maintien latéral peuvent également être prévus comme montré sur la figure 6.

La table 2 peut être déplacée le long des rails 5 au moyen d'un ensemble de commande 7 logé dans une fosse 8 (figure 1). L'ensemble de commande 7 peut comporter, de manière conventionnelle, un moteur réversible à courant continu 9, un réducteur 10, une transmission à cardan 11 et un pignon 12 (visible seulement dans la figure 6) qui est en prise avec une crémaillère 13 (montrée seulement dans la figure 6) qui est fixée longitudinalement à la table 2 sous celle-ci. Le pignon 12 est monté à rotation sur un support 14 (figure 1) qui peut pivoter autour d'un axe horizontal perpendiculaire d l'axe longitudinal de la table 2 et qui est sollicité élastiquement vers le haut pour maintenir le pignon 12 en prise avec la crémaillère 13.

Deux butoirs de sécurité 15 (figure 1) sont prévus respectivement aux extrémités de la course maximale de déplacement de la table 2.

L'ensemble porte-meule 1 comprend une poutre principale 16 qui s'étend horizontalement au-dessus de la table 2 en gros 8 450 par rapport à l'axe longitudinal de ladite table et qui peut pivoter à une extrémité autour d'un pivot vertical 17 solidaire d'un massif 18 ancré dans le sol. A son extrémité opposée, la poutre principale 16 repose, par l'intermédiaire de patins en bronze (non montrés) sur une assise formée par une plaque horizontale d'appui 19 dont la surface supérieure est usinée de manière à présenter un état de surface propre au glissement, et qui est supportée à'ses extrémités par deux massifs 20 et 21 ancrés dans le sol.

La poutre principale 16 peut être déplacée angulairement autour du pivot 17 au moyen d'un vérin hydraulique 22 qui est monté entre la plaque d'appui 19 et la poutre principale 16 et qui permet un déplacement pas à pas de cette dernière. Un premier dispositif-de: blocage- 23 -pe ;,et de bloquer la poutre 16 par rapport à la plaque d'appui 19, tandis qu'un deuxième dispositif de blocage 24 permet de bloquer la poutre 16 par rapport au pivot 17. Le dispositif de blocage 23 comporte deux vérins hydrauliques 25. Comme cela est montré sur la figure 5, le cylindre ou corps de chaque vérin 25 est fixé à un support 26 en forme de potence, qui est lui-même fixé à la plaque 19, de telle façon que la tige de-piston du vérin 25 pourvue d'une tête de serrage 27 s'étende verticalement vers le bas.Dans la position rétractée du vérin 25, la tête de serrage 27 se trouvé à faible distance de la face supérieure de l'extrémité de la poutre-16 et, lorsque le vérin 25 est actionné, la tête 27 presse fermement l'extrémité de la poutre 16 contre la plaque 19 de manière à empêcher tout glissement entre elles.

Comme cela est montré sur la figure 4, la poutre 16 est pourvue, à son extrémité voisine du pivot 17, d'une douille 28 qui peut tourner sur le pivot 17. Ce dernier est constitué par un arbre creux qui est fixé à son extrémité inférieure sur une plaque de base 29 elle-même fixée au massif 18, et qui comporte à son extrémité supérieure deux encoches verticales 30 diamétralement opposées. Le dispositif de blocage 24 comprend un vérin hydraulique 31 dont le corps ou cylindre est fixé coaxialement à l'extrémité supérieure de l'arbre creux 17 de telle façon que sa tige de piston s'étende axialement vers le bas à l'intérieur de l'arbre creux 17. Une traverse horizontale 33 d'une longueur supérieure au diamètre de l'arbre creux 17 traverse ce dernier de part en part à travers les encoches 30 juste au-dessous de l'extrémité inférieure de la tige de piston 32.Une plaque flexible 34 est fixée par une extrémité à la poutre 16 et est pourvue à son autre extrémité d'une ouverture circulaire qui entoure l'arbre creux 17.

Les extrémités de la traverse 33 reposent sur la plaque flexi ble 34 a l'extérieur de l'arbre 17. Deux bagues fendues 35 et 36, en bronze et à section biconique, entourent étroitement l'arbre creux 17 et sont interposées respectivement entre la plaque flexible 34 et l'extrémité supérieure de la douille 28 et entre l'extrémité inférieure de la douille 28 et la plaque de base 29. Ainsi, lorsque le vérin hydraulique 31 est actionné, sa tige de piston 32 agit par l'intermédiaire de la traverse 33 sur la plaque flexible 34 qui exerce un effort vertical sur la première bague fendue biconique 35.Du fait de la forme biconique de la bague 35, cet effort vertical se répartit d'une part en des forces radiales qui provoquent le serrage de la bague 35 sur l'arbre 17, et, d'autre part, en un autre effort vertical qui est retransmis par la bague 35 et par la douille 28 a la deuxième bague fendue 36 qui, du fait de sa forme biconique et en prenant appui sur la plaque fixe de base 29, se resserre aussi sur l'arbre 17. Le serrage ainsi obtenu est très efficace pour empêcher tout mouvement de pivotement entre la poutre principale 16 et le pivot 17 quand le vérin 31 est actionné. Dans ces circonstances, il permet en outre d'obtenir une liaison rigide et sans jeu entre la poutre 16 et le massif 18.

Comme cela est plus particulièrement visible sur les figu#res 2 et 3, entre les extrémités de la poutre 16, un bras 37 est monté pivotant autour d'un axe 38 qui est parallèle à l'axe longitudinal de la poutre 16. Un arbre porte-meule 39, parallèle a l'axe d'articulation 38, est monté à rotation dans unboltier 40 fixé a l'extrémité libre du bras 37. A son extrémité gauche (vu dans la figure 3), l'arbre 39 porte une meule 41 qui est partiellement recouverte d'un carter normalisé de protection 42.

La poutre 16 supporte un moteur d'entrainement 43 et éventuellement son équipement de ventilation 44. Le moteur 43 entraine, par l'intermédiaire de deux poulies 45 et 46 et d'une courroie de transmission 47, un arbre intermédiaire 48 dont l'axe est aligné coaxialement avec l'axe d'articulation 38 du bras 37. Le mouvement de rotation de l'arbre 48 est transmis a l'arbre porte-meule 39 par l'intermédiaire de deux poulies 49 et 50 et d'une courroie de transmission 51 qui sont logées dans un carter 52 s'étendant parallèlement au bras 37 et pouvant pivoter autour de l'axe de l'arbre 48.

La meule 41 peut être appliquée contre la billette 3 au moyen d'un vérin hydraulique 53 fixé entre la poutre 16 et le bras 37. Le vérin hydraulique 53 assure la pression de meulage et cette pression peut être régulée par un dispositif de régulation (non montré) de manière que la meule 41 travaille à puissance sensiblement constante. Le dispositif de régulation peut être réalisé par exemple de la manière décrite dans le brevet français n0 77/00344.

Le bras 37 peut être avantageusement équipé d'un dispositif de contrôle (non #montré) qui contrôle en permanence l'usure de la meule et qui régule la vitesse de rotation de cette dernière afin de maintenir sa vitesse périphérique à une valeur sensiblement constante, par exemple 80 m/s. Un tel dispositif de contrôle peut être par exemple réalisé de la manière décrite dans le brevet français n0 74/40.088.

En fonctionnement, ensemble porte-meule 1 qui a été décrit ci-dessus est absolument fixe et rigide, excluant ainsi toute vibration de la meule. Seul le bras porte-meule 37 reste mobile. En outre, on peut considérer que la meule 41 est reliée par l'intermédiaire d'un "filtre à vibrations" (vérin hydraulique 53) à une masse importante (20 tonnes environ) constituée par le bâti de la machine (16 à 21).

Comme l'arbre porte-meule 39 est parallèle à l'axe d'articulation 38, qui est luiaeme parallèle à l'axe longitudinal de la poutre 16, et comme cette dernière est orientée en gros à 450 par rapport à l'axe longitudinal de la table 2 et aussi par rapport à celui de la billette 3, il est possible de meuler une zone longitudinale de largeur relativement grande sur la face (ou l'arête) de la billette 3 qui se trouve en regard de la meule 41, en déplaçant la table 2 le long des rails 5.Pour le changement de pas, c'est-à-dire pour le meulage d'une zone longitudinale de la billette 3 #adjacente à celle précédemment meulée, il suffit de relever la meule 41 à l'aide du vérin 53, de rétracter les tiges de piston des vérins 25 et 31 afin de débloquer la poutre 16, de faire ensuite pivoter la poutre 16 d'un petit angle à l'aide du vérin 22 afin d'amener la meule 41 en regard de la zone choisie suivante de la billette 3 à meuler, puis de bloquer à nouveau la poutre 16 en faisant sortir les tiges de piston des vérins 25 et 31, et enfin d'amener la meule 41 en contact avec la billette 3 a l'aide du vérin 53 et de déplacer la table 2 le long des rails 5 à l'aide des moyens d'entralnement 7.

Comme cela est plus particulièrement visible sur les figures 6 à 8, la table 2 comporte deux longerons sensiblement horizontaux 54 qui sont entretoisés à intervalles réguliers par des traverses 55. Une série de plaques verticales 56 (une seule d'entre elles est visible sur les figures 6 à 8) espacées longitudinalement et s'étendant transversalement entre et au-dessus des longerons 54, sont fixées de chaque côté par leur bord inférieur aux longerons 54. Le bord horizontal supérieur des plaques 56 forment la face supérieure 57 de la table 2, qui est destinée à recevoir une billette 3 à meuler. Chaque plaque 56 est pourvue, sur son bord supérieur, d'un organe de butée 58 ayant une surface de butée ou épaulement sensiblement vertical 59. Les épaulements 59 des organes de butée 58 sont alignés parallèlement à l'axe longitudinal de la table 2.

La table 2 est en outre équipée,de façon connue, d'un mécanisme de serrage 60 pour, maintenir fermement la billette 3 dans une position choisie contre les épaulements 59 des organes de butée 58 (figure 8), de sorte que l'axe longitudinal de la billette 3 soit parallèle à celui de la table 2. Le mécanisme de serrage 60 comporte une série de mors de serrage 61. Chaque mors de serrage 61 est monté pivotant entre deux plaques adjacentes 56 autour d'un axe respectif 62 et peut être actionné par un vérin hydraulique respectif 63. On est ainsi assuré d'obtenir un bon serrage de la billette 3 contre les épaulements 59 même si la billette 3 est légèrement voilée.

Comme cela est montré dans les figures 6 à 8, la table 2 est pourvue d'un siège 64 pour la billette 3, qui a, vu en bout de table, la forme d'un V avec un angle d'environ 900 et qui s'étend à côté et le long des épaulements 59 des organes de butée 58. Le siège 64 peut être par exemple formé par des encoches en forme de V qui sont ménagées dans le bord horizontal supérieur des plaques 56 et qui sont alignées paral lèlement à-l'axe longitudinal de la table 2. Le siège 64 permet de supporter la billette 3 de telle façon que l'une de ses arêtes soit orientée vers le haut en direction de la meule (non montrée dans les figures 6 à 8) et il permet le meulage de l'arête orientée vers le haut dans de bonnes conditions tout en maintenant la meule orientée à 450 par rapport à l'axe longitudinal de la table 2.

La table 2 comporte en outre, de façon connue, un mécanisme de retournement 65 permettant, chaque fois qu'il est actionné, de faire tourner la billette 3 d'un angle prédéterminé autour de son axe longitudinal. Toutefois, dans la machine selon la présente invention, le mécanisme 65 est agencé pour faire tourner la billette 3 de 1/8ème de tour, c'est-à-dire de 450. A cet effet, le mécanisme de retournement 65 comprend une première série de leviers 66 sensiblement en forme de L (un seul d'entre eux est visible sur les figures 6 à 8), qui sont espacés suivant l'axe longitudinal de la table. Chaque levier 66 est monté pivotant entre deux plaques adjacentes 56 autour d'un axe d'articulation respectif 67 qui est parallèle à l'axe longitudinal de la table 2 et qui est situé du côté opposé du siège 64 par rapport aux organes de butée 58.Chaque levier 66 peut pivoter autour de son axe d'articulation 67 entre une position de repos (figures 6 et 8) et une autre position (figure 7). Dans la position de repos, la jambe 68 du levier 66 s'étend obliquement vers le bas à partir de l'axe d'articulation 67 au-dessous et le long d'un côté du siège 64, et l'autre jambe 69 du levier 66, qui est plus courte que la jambe 68, s'étend vers le haut à partir de l'extrémité libre de la jambe 68 au-dessous et le long de l'autre côté du siège 64.

Ainsi, pendant le meulage des arêtes de la billette 3, ce sera bien le siège 64 qui supportera la billette 3 et non les leviers 66. En outre, les jambes 68-et 69 font de préférence entre elles un angle inférieur à 900. Ainsi, lorsque les leviers sont déplacés de leur position de repos à leur autre position, on sera assuré que la billette 3 sera bien prise en charge par les jambes 68 des leviers 66 et que l'extrémité libre des jambes 69 des leviers 66 ne touchera la face adjacente de la billette 3 qu'au-delà de son centre de gravité, même si la billette 3 est voilée, afin d'éviter tout basculement inopiné de cette dernière. On notera que, dans l'autre position des leviers 66 (figure 7) le bord supérieur de la jambe 68 de ces leviers s'étend horizontalement au niveau de la face supérieure 57 de la table 2.Chaque levier 66 est relié par l'intermédiaire d'une biellette 70 à l'une des extrémités d'un levier 71 dont l'autre extrémité est fixée rigidement à un arbre 72 qui est commun à tous les leviers 66 et qui s'étend parallèlement à l'axe longitudinal de la table 2. L'arbre 72 est mon té à rotation dans des paliers (non montrés) prévus dans les plaques 56, et il peut être entraîné en rotation par un dispositif de commande approprié tel que par exemple un vérin hydraulique 73 dont le cylindre est relié à la table 2 et dont la tige de piston est articulée sur l'une des extrémités d'un levier 74 dont l'autre extrémité est fixée rigidement à 1'arbre 72 par exemple à 1'une des extrémités de ce dernier. Ainsi, les leviers 66 peuvent être déplacés tous ensemble de leur position de repos à leur autre position et vice-versa respectivement en faisant sortir et en rétractant la tige de piston du vérin 73.

Le mécanisme de retournement 65 comporte en outre une deuxième série de leviers 75 de forme allongée (un seul d'entre eux est visible sur les figures 6 à 8), qui sont espacés suivant l'axe longitudinal de la table 2. Chaque levier 75 est disposé entre deux plaques adjacentes 56 et peut pivoter autour d'un axe d'articulation 76 parallèle à l'axe longitudinal de la table 2 entre une position de repos (figures 6 et 7), dans laquelle chaque levier 75 s'étend obliquement vers le bas à partir de l'axe d'articulation 76 au-dessous du siège 64, et une autre position (figure 8), dans laquelle le bord supérieur de chaque levier 75 s'étend horizontalement au même niveau que la face supérieure 57 de la table 2.Pour le montage pivotant des leviers 75, ceux-ci peuvent être fixés rigidement à une extrémité à l'axe d'articulation 76 qui est commun à tous les leviers 75 et qui est monté à rotation dans des paliers appropriés (non montres) prévus dans les plaques 56.

Les leviers 75 peuvent être déplacés tous ensemble de leur position de repos (figures 6 et 7) à leur autre position (figure 8) au moyen d'un dispositif de commande approprié tel que par exemple un vérin hydraulique 77 dont le cylindre est relié à la table 2 et dont la tige de piston est articulée sur l'une des extrémités d'un levier 78 dont l'autre extrémité est fixée rigidement à l'axe d'articulation 76.

On décrira maintenant le fonctionnement des mécanismes de serrage et de retournement 60 et 65 en service. Les tiges des pistons des vérins 63 sont tout d'abord complètement rentrées afin d'éclipser les mors de serrage 61. Dans ces conditions, lorsqu'une billette 3 est amenée sur la face supérieure 57 de la table 2 et poussée sur celle-ci de droite à gauche (vue dans la figure 6) par un dispositif d'alimentation connu (non montré), elle vient s'immobiliser dans le siège 64 avec son aréte3aorien- tee vers le haut comme montré dans la figure 6.Les tiges de piston des vérins 63 sont alors sorties afin que les mors de serrage 61 viennent maintenir fermement la billette 3 dans le siège 64 pour permettre le meulage de l'arête 3a.Une fois que le meulage de l'arête 3a est terminé, la meule 41 est relevée à l'aide du vérin 53, les tiges du piston des vérins 63 sont rentrées afin d'éclipser les mors de serrage 61 et, en même temps, la tige de piston du vérin 73 est sortie afin d amener les leviers 66 dans la position représentée sur la figure 7. A ce moment, la billette 3 a effectué 1/8ème de tour. En même temps que les leviers 66 sont amenés dans la position représentée sur la figure 7 ou avec un léger retard, la tige de piston du vérin 77 est partiellement rentrée afin d'amener les leviers 75 dans la positon représentée sur la figure 8.Ensuite, la tige de piston du vérin 73 est rentrée pour ramener les leviers 66 dans leur position de repos (figure 8) et la tige de piston du vérin 63 est à nouveau sortie pour que les mors de serrage 61 fassent glisser la billette 3 vers la gauche (vue dans la figure 8) le long des leviers 75 et la pousse contre les épaulements 59 où elle est fermement maintenue comme montré dans la figure 8. Le meulage de la face 3b de la billette 3 peut alors commencer. Dès que cette opération est terminée, la meule 41 est relevée à l'aide du vérin 53, les tiges de piston des vérins 63 sont rentrées afin d'éclipser les mors de serrage 61 et la tige de piston du vérin 77 est sortie afin de ramener les leviers 75 dans la position représentée sur la figure 6.Au cours de ce mouvement de pivotement des leviers 75 vers le bas, la billette 3 bascule autour de l'arête 79 (figure 8) et glisse vers le bas le long des leviers 75 pour venir s'immobiliser dans le siège 64. A ce moment, l'arête 3c de la biellette 3 sera orientée vers le haut et la billette 3 aura donc tourné d'l/4 de tour (900) par rapport à la position qu'elle occupait dans la figure 6. Les tiges de piston des vérins 63 peuvent être à nouveau sorties afin que les mors de serrage 61 maintiennent la billette 3 danscetteposition dans le siège 64. Le meulage de l'arête 3c peut alors commen cer. Les mêmes opérations se poursuivent jusqu'à ce que toutes les faces et toutes les arêtes de la billette aient été meulées.

De préférence, le bord supérieur des leviers 75 est rendu rugueux ou muni d'aspérités afin de limiter le glissement de la billette 3 sur les leviers 75 et afin d'éviter un mauvais positionnement de la billette 3 dans le siège 64 lorsque les leviers 75 sont abaissés de la position représentée sur la figure 8 à la position représentée sur la figure 6.

En outre, comme cela est montré sur les figures 6 à 8, l'axe d'articulation 76 des leviers 75 est de préférence situé du même côté que les organes de butée 58 par rapport au siège 64. De cette manière, en rentrant complètement la tige de piston du vérin 77, il est possible de faire pivoter#les leviers 75 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre au-delà de leur position horizontale montrée dans la figure 8 et il est ainsi possible, après que toutes les faces et toutes les arêtes de la billette 3 ont été meulées, de décharger la billette 3 du côté gauche de la table 2 < vu dans la figure 8) où elle peut être temporairement stockée ou reprise par un convoyeur et transférée à un autre lieu de stockage ou de traitement.

Comme montré dans la figure 1, la machine selon l'inven- tion peut comporter une cabine 80 permettant à un ouvrier 81 de suivre de très près le travail de la meule 41 sur la billette 3 dans d'excellentes conditions de sécurité. Comme cela est plus particulièrement visible- sur les figures 1 et 2, la machine peut être également équipée d'une hotte 82 qui est située dans la trajectoire de meulage et qui permet de recevoir les débris projetés par la meule 41. Etant donné que l'orientation de la meule varie peu autour de 450, la hotte 82 peut être avantageusement fixée au sol et non pas à la poutre principale 16.Dans ces conditions, la hotte 82 peut avoir une grande longueur sans pour autant augmenter l'encombrement général de la machine, et cette grande longueur permet d'éviter la détérioration rapide des tôles écrans qui constituent la hotte 82 et qui se trouvent dans la trajectoire des copeaux incandescents projetés pa#r la meule 41.

Ainsi que cela ressort de ce qui précède, la présente invention fournit une machine à meuler extrêmement robuste et efficace. Ceci tient au fait que l'orientation de la meule est fixe à environ 450 et n'a pas besoin. de varier beaucoup autour de cette orientation, de sorte que l'ensemble portemeule 1 peut ne comporter qu'un petit nombre d'éléments mobiles, et au fait que la poutre principale 16 peut être fermement bloquée par rapport aux massifs 18, 20 et 21 ancrés dans le sol. En outre, les arêtes de la billette 3 peuvent être meulées dans de bonnes conditions et sans risque d'éclatement de la meule, bien que cette dernière soit orientée obliquement par rapport à l'axe longitidinal de la billette 3.

En effet, pour le meulage des arêtes, la billette 3 est supportée par le siège 64 afin que l'arête à meuler soit orientée vers le haut. Dans ces conditions, la meule 41 peut attaquer correctement 1-arête à meuler sans risque d'éclatement. Dans les machines antérieurement connues, dans lesquelles la billette repose toujours à plat par l'une de ses faces sur la table, il n'était pas possible de meuler les arêtes de la billette avec la meule orientée obliquement par rapport à l'axe longitudinal de celle-ci, car il y aurait alors de grands risques d'éclatement de la meule, et c'est pourquoi, pour le meulage des arêtes, il fallait orienter la meule à 900 par rapport à l'axe longitudinal de la billette.

Bien que les éléments du mécanisme de serrage 60 et du mécanisme de retournement 65 soient représentés dans les figures 6 à 8 dans un même espace entre deux plaques adjacentes 56, cette représentation a simplement été adoptée pour une question de commodité et pour faciliter la compréhension du fonctionnement de ces deux mécanismes. Il va de soi que les éléments des mécanismes 60 et 65 ne sont pas nécessairement situés dans les'mêmes espaces entre les plaques 56, mais que, dans la pratique, le mors de serrage 61, le levier 66 et le levier 75 peuvent être disposés dans des espaces respectifs entre des plaques 56 différentes.

Enfin, bien que la machine selon l'invention a été décrite ci-dessus à propos du décriquage d'une billette 3 à section carrée, elle est aussi utilisable pour décriquer des billettes à section rectangulaire ou octogonale.

Il est du reste bien entendu que la forme d'exécution
de la présente invention qui a été décrite ci-dessus a été
donnée à titre d'exemple purement indicatif et nullement limi
tatif, et que de nombreuses modifications peuvent être appor
tées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre
de la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1.- Machine pour meuler les billettes et autres produits similaires de sidérurgie de forme allongée, comprenant une table (2) de forme allongée pour supporter le produit (3) à meuler, qui est mobile suivant son axe longitudinal, des moyens de butée(58) prévus sur le dessus de la table (2), un mécanisme de serrage (60) pour maintenir#ferme- ment le produit(3) e meuler dans une position-choisie sur la table(2) contre les moyens de butée(58), de sorte que l'axe longitudinal du produitÇ3)à meuler soit parallèle à celui de la table(2), un mécanisme de retournement(65) qui est porte par la table(2) et qui permet, chaque fois qu'il est actionné, de faire tourner le produit(3) à meuler d'un angle prédéterminé autour de son axe longitudinal, un ensemble porte-meule (1) disposé au-dessus de la table (2) et comportant un premier élément de support(37) qui est monté mobile verticalement sur un deuxième élément de support (16) et qui supporte une meule rotative (41) de telle sorte que l'axe-de rotation de cette dernière soit orienté obliquement par rapport à l'axe longitudinal de la table (2), caractérisée en ce que la table (2) est pourvue d'un siège 064) pour le produit (3) à meuler, qui a, vu en bout de table, la forme d'un V avec un angle d'environ 900 et qui s'étend à côté et le long des moyens de butéeC58), en ce que ledit angle prédéterminé est égal à 450, et en ce que le deuxième élément de support(16)est constitué par une poutre sensible ment horizontale, qui s'étend au-dessus de la table(2)et qui est supportée à ses deux extrémités par des massifs (18, 20, 21) ancrés au sol, le premier élément de support(37) étant monté verticalement mobile sur la poutre(16)entre les extrémités de celle-ci sans aucun support mobile intermédiaire.

2.- Machine à meuler selon la revendication 1, dans laquelle le premier élément de support (37)est constitué par un bras pouvant pivoter autour d'un axe horizontal(38), caractérisée en ce que le bras t37) est monté pivotant sur la poutreçl6).

3.- Machine à meuler selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'axe longitudinal de la poutre % 6) fait un angle d'environ 450 par rapport à l'axe longitudinal de la table(2 et en ce que l'axe d'articulation (38) du bras(37) est parallèle à l'axe longitudinal de la poutre

4.- Machine à meuler selon la revendication 3, caractérisée en ce que la poutre(16)est montée pivotante à une extrémité autour d'un pivot sensiblement vertical 17) fixé à un premier (18) desdits massifs situé d'un côté de la table(2)et peut glisser à son autre extrémité sur une plaque horizontale d'appui (19) supportée par deux autres massifs(20) et(21) situés de l'autre cOté de la table (2)et en ce qu'il est prévu un vérin hydraulique (22) monté entre la plaque d'appui(l9)et ladite autre extrémité de la poutre(16)pour faire pivoter celle-ci autour de son pivot(17), des premiers moyens de blocage (31-36) pour bloquer la poutre (16) à la fois axialement et angulairement sur son pivot@7# et des seconds moyens de blocage(23) pour presser fermement et bloquer l'autre extrémité de la poutre(l6)contre la plaque d'appui (19) dans une position choisie.

5.- Machine à meuler selon la revendication 4, caractérisée en ce que la poutreCl6)est pourvue, à son extrémité voisine du pivot vertical(17), d'une douille(38) pouvant tourner sur le pivot17), en ce que le pivot ci 7) est constitué par un arbre creux qui est fixé à son extrémité inférieure sur une plaque de base (29) elle-même fixée au premier massif(18), et qui comporte à son extrémité supérieure deux encochesL30)diamétra- lement opposées, et en ce que les premiers moyens de blocage (31-36) comprennent un vérin hydraulique31)dont le corps est fixé coaxialement à l'extrémité supérieure de l'arbre creux(17) et dont la tige de piston(32) s'étend axialement vers le bas à l'intérieur de l'arbre creux, une traverse horizontale(33) d'une longueur supérieure au diamètre de l'arbre creux17), qui traverse ce dernier à travers lesdites encoches(30)et sur laquelle peut agir la tige de piston(32) une plaque flexible de serrage(34)qui est fixée à la poutretl6)et qui est pourvue d'une ouverture entourant l'arbre creux17)au-dessous de la traverse33#qui repose par ses extrémités sur ladite plaque flexibleQ34), et-deux bagues fendues35, 36)à section biconique qui entourent étroitement l'arbre creux 7)et qui sont interposés respectivement entre la plaque flexible(34)et l'extrémité supérieure de la douille(38) et entre l'extrémité inférieure de la douille(38)et la plaque de base(29#

6.- Machine à meuler selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le mécanisme de retournement (65)comprend une première série de leviers < 66) sensible- ment en forme de L, espacés suivant l'axe longitudinal de la table (2) et pouvant pivoter entre une position de repos et une autre position autour d'un axe d'articulation(67) qui est paral lèle à l'axe longitudinal de la table(2)et qui est situé du côté opposé du siège (64) par rapport aux moyens de butée (58), chaque levier(66) comportant une première jambe(68) qui s'étend obliquement vers le bas à partir de l'axe d'articulation(67) 'au-dessous et le long d'un côté du siège(64)dans la position de repos du levier(66)et horizontalement au niveau de la face supérieure(57)de la table(2)dans l'autre position du levier (66), et une seconde jambe(69)plus courte que la première jambe (68), qui s'étend vers le haut à partir de l'extrémité libre de la première jambe(68) au-dessous et le long de l'autre côté du siège (,64) dans la position de repos du levier (66?, des premiers moyens de commandet73-74)pour actionner simultanément les leviers(66)# la première série, une deuxième série de leviers(75)de forme allongée, espacés suivant l'axe longitudinal de la table(2)et pouvant pivoter autour d'un axe d'articulation 76) parallèle à l'axe longitudinal de la table (2) entre une position de repos dans laquelle chaque levier(75)de la seconde série s'étend obliquement vers le bas à partir de son axe d'articulation(76) au-dessous du siège (64), et une autre position dans laquelle chaque levier(75)-s'étend horizontalement au même niveau que la face supérieure(57)de la table(2), et des seconds moyens de com mande(77, 78)pour actionner simultanément les leviers(75)de la seconde série.

7.- Machine à meuler selon la revendication 6, caractérisée en ce que les deux jambes(68, 69)de chaque levier66)de la première série font entre elles un angle inférieur à 900.

8.- Machine à meuler selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que chaque levier(66)de la première série est monté pivotant sur un axe respectif(67) et est relié par une biellette(70)à l'une des extrémités d'un levier#74)dont l'autre extrémité est fixée rigidement à un arbre(72)qui est commun a tous les leviers(66), et en ce que les premiers moyens de commande(73, 74)comprennent un vérin hydraulique73)dont le cylindre est relié à la table(2)et dont la tige de piston est reliée à l'une des extrémités d'un autre levier(74)dont l'autre extrémité est fixée rigidement à l'arbre(72#

9.- Machine à meuler selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que les leviers(75)de la seconde série sont fixés rigidement à une extrémité à l'axe d'articulation(76) qui est commun à tous les leviers(75), et en ce que les seconds moyens de commande(77, 78)comprennent un vérin hydraulique 77) dont le cylindre est relié à la table (2) et dont la tige de piston est reliée à l'une des extrémités d'un autre levier(78)dont l'autre extrémité est fixée rigidement & l'axe commun d'articulation (76; ;

10.- Machine à meuler selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'axe commun d'articulation(76) est situé du même côté que les moyens de bùtéeç58?par rapport au siège 064), et en ce que les leviers(75)de la seconde série peuvent pivoter jusqu'à une troisième position située au-deld de la seconde position, pour l'éjection du produit(3) après meulage.