FR2466962A3 - Peigne metallique muni d'un revetement - Google Patents

Abstract

Ce peigne comprend un noyau 1 en métal léger muni d'une couche de revêtement 2 formée principalement par du polytétrafluoréthylène renfermant au moins 1 % de constituants conducteurs de l'électricité à l'état finement divisé. La couche de revêtement a une épaisseur d'au moins 10 microns et de préférence de 20 à 25 microns, pouvant toutefois aller jusqu'à 40 microns. Elle renferme de préférence au moins 5 % et par exemple 10 %, mais au maximum 30 % de constituants conducteurs de l'électricité, qui peuvent être formés par du noir de fumée ou par des paillettes d'aluminium. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

Peigne métallique muni un revêtement.

La présente invention concerne un peigne métallique dont la surface est munie d'un revêtement,
Les peignes sont fabriqués jusqu'ici en corne, en caoutchouc, en matière plastique ou en métaux, par exemple en "Duralumin". Ces peignes sont fabriqué, comme cela est le cas par exemple lors de l'utilisation de matière plastique, en un seul stade opératoire, par un procédé de moulage par injection. Il en résulte alors des arêtes vives, par exemple au niveau du joint de subdivision du moule. Dans le eas des autres matières, les dents du peigne sont formées par sciage a partir d'une ébauche.Il en résulte, du fait de l'usinage avec formation de copeaux, h la fois des bavures ou rayures et également des arêtes vives, qui exigent au moins une opération d'ébavurage ou de meulages
Les peignes en métal, en particulier en "Duralumin", présentent l'avantage décisif de ne pas avoir pour effet de charger les cheveux d'électricité statique par frottement, étant donné qu'ils peuvent évacuer la charge électrique produite de façon localisée par la totalité de leur surface b4ais le problème lie à la présence d'arêtes vives s poc de la façon la plus critique, en particulier dans le cas de peignes métalliques.

Il existe également un peigne metallique, tel que décrit par exemple dans la demande de brevet allemand n 1 557 273, comportant un noyau, de préférence en tlDura- lumin", muni d'une couche de reveterent en polytétrafluo- réthylène. On obtient il est vrai de ce fait une surface lisse et facile à nettoyer, mais celle-ci perd so effet anti-statique.

Le but de l'invention est de créer une nouvelle réalisation de peigne métallique utilisable en particulier par les coiffeurs, permettant d'obtenir par des moyens simples une surface lisse, facile à nettoyeur et ayant un effet anti-statlqueO
On parvient à ce résultat suivant l'invention, par le fait qu'un noyau de peigne en metal léguer porte une couche de revêtement renfermant principalement du polytétrafluoréthylène qui contient au moins 1% de constituants conducteurs de l'électricité sous forme finement divisée.Ce revêtement fournit les effets suivants
Présence de pores, élimination parzzomblement des rayures et des arêtes, qui sont ainsi égalisées ou rendues lisses.

La matière de revêtement se comporte de façon parfaitemeùt anti-adhésive et possède un coefficient de friction extrêment bas ou de bonnes propriétés de glissement. Le revêtement n'aboutit pas à une augmentation suffisamment importante de la résistance électrique en surface ou de la résistance à travers le peigne pour que l'effet antistatique disparaisse.

Un peigne muni d'un revêtement de la manière indiquée présente, par rapport aux peignes usuels les avantages suivants
Les forces de friction entre le peigne et les cheveux sont réduites de façon très apparente ce qui aboutit à une faculté de glissement améliorée du peigne ou à une meilleure faculté de peignage des cheveux. Lors du peignage ou de l'utilisation du peigne les cheveux sont vieux protégés, en particulier en ce qui concerne la possibilité d'endommagement de la cuticule. L'effet anti-statique désiré du peigne est toutefois conservé.

Par suite du comportement anti-adhésif de la surface, le peigne peut être facilement débarrassé de la saleté, des pellicules et des restes de cheveux. En particulier,les impuretés adhérentes et les résidus de résine de fixateurs peuvent être enlevés du peigne d'une façon nettement plus simple.

De manière judicieuse, la couche de revêtement a une épaisseur d'au moins 10 microns et de préférence de 20 à 25 microns.

De façon favorable, la couche de revêtement renferme au moins 5, de préférence environ 10%, et au maximum 30% de constituants conducteurs de l'électricité.

Pour cettaines utilisations, ces constituants conducteurs de l'électricité sont formés en outre de façon favorable par du noir de fumée ou par des paillettes d'aluminium.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparattront à la lecture de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés, donnés à titre non limitatif et sur lesquels
La fig. 1 est une vue de profil d'un peigne métallique suivant l'invention.

La fig. 2 est une vue en coupe à plus grande échelle, par la ligne A-B, du mode de réalisation que montre la fiv.1, l'épaisseur de la couche de revêtement ayant été exagérée pour faciliter la représentation.

Le peigne métallique représenté sur les Fig.

1 et 2 comprend un noyau 1 en 'Duralumin" et une couche de revêtement 2, les dents 3 du peigne étant de même complètement recouvertes par la couche de revêtement 2.

Cette couche de revêtement 2 renferme, à titre de constituant principal, du polytétrafluoréthylène, ainsi que 5 à 10% de constituants finement répartis formés par du noir de fumée et, à titre de résine formant liant organique résistant aux températures élevées, une résine époxyde, du sulfure de polyéthylène et (ou) un polyamide.

Cette couche de revêtement est appliquée par pulvérisation sur la surface du noyau du peigne, préparé par l'action d'un agent dégraissant et par projection de sable ou par attaque chimique, sous la forme d'une su-spension à base aqueuse et elle est durcie au cours d'un traitement thermique ultérieur à 300-315C. Pour certains domaines d'application, la couche de revêtement 2 renferme judicieusement, à titre de constituants conducteurs de l'électricité, des paillettes d'aluminium au lieu de particules de noir de fumée. Cette couche de revêtement a une épaisseur de 20 à 25 microns.

Des modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit, dans le domaine des équivalences techniques, sans s'écarter de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1.- Peigne métallique dont la surface est munie d'un revêtement, caractérisé en ce qu'un noyau de peigne (1) en métal léger porte une couche de revêtement (2) renfermant principalement du polytétrafluoréthylène et contenant au moins 1% de constituants conducteurs de l'électricité sous une forme finement divisée.

2.- Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de revêtement (2) a une épaisseur d'au moins 10 microns et de préférence de 20 à 25 microns.

3. - Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de revêtement (2) a une épaisseur d'au moins 20 microns et au maximum de 40 microns.

4.- Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de revêtement (2) renferme au moins 5% de préférence environ 10% et au maximum -306 de constituants conducteurs de l'électricité.

5. Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les constituants conducteurs de l'électricité sont constitués par du noir de fumée.

6.- Peigne métallique suivant la revendicatton 1, caractérisé en ce que les constituants conducteurs de l'électricité sont formés par des paillettes d'aluminium.

7. Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de revêtement (2) renferme des liants destinés aux constituants conducteurs de l'électricité, formés par des résines organiques résistant à la chaleur, par exemple par une résine époxyde, par du sulfure de polyéthylène et (ou) par un polyamide.

8.- Peigne métallique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le noyau du peigne est en "Duralumin".