FR2464644A1 - Procede pour nourrir et elever des abeilles de facon rationnelle dans une grosse ruche, et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

PROCEDE ET DISPOSITIF POUR NOURRIR ET ELEVER DES ABEILLES DANS UNE GROSSE RUCHE. LA RUCHE 1 EST SUBDIVISEE EN PLUSIEURS COMPARTIMENTS 2, 3, 4, 5 CONTENANT RESPECTIVEMENT UNE COLONIE D'ABEILLES AVEC UNE REINE; A TOUS LES COMPARTIMENTS QUI NE COMMUNIQUENT PAS DIRECTEMENT ENTRE EUX MAIS SEULEMENT PAR L'INTERMEDIAIRE DE CET ESPACE COLLECTIF, A PARTIR DUQUEL LES ABEILLES PEUVENT ARRIVER DANS UNE RESERVE DE NOURRITURE COMMUNE 20. LE DISPOSITIF OFFRE L'AVANTAGE POUR L'APICULTEUR QU'EN RAISON DE LA POSSIBILITE DE DEPLACEMENT DES ABEILLES IL N'A A S'OCCUPER QUE D'UN COMPARTIMENT ALORS QUE LES AUTRES NE NECESSITENT AUCUN ENTRETIEN.

Description

Procédé pour nourrir et élever des abeilles de façon ration-

nelle dans une grosse ruche, et dispositif pour sa mise en oeuvre.

En apiculture classique des colonies d'abeilles indi-

viduelles sont placées dans un rucher en étant séparées les unes des autres, et chaque colonie est traitée (nourrie soignée,

subdivisée, etc.) individuellement par l'apiculteur. Il s'en-

suit que l'apiculteur a un travail important qui est sensible-

ment identique pour chaque colonie individuelle. L'apiculteur

amateur s'accommode volontiers de-ce travail mais pour l'api-

culteur professionnel la méthode utilisée jusqu'ici représente

une charge de travail importante-, et chaque économie de tra-

vail est un gain pour lui, car il souhaite et doit s'efforcer d'obtenir un maximum de rendement en miel et de bons résultats

d'élevage avec un minimum de travail et de temps.

Il est connu que les colonies d'abeilles qui donnent les meilleurs résultats sont celles qui se développent le mieux et qui ne sont pas disposées à essaimer, étant donné qu'une colonie d'abeilles travaille très peu lorsqu'elle se prépare à essaimer. Ce sont les abeilles nourricières (à

l'âge de 10 à 12 jours) qui font essaimer la colonie d'abeil-

les lorsqu'elles sont en surnombre. L'apiculteur sait égale-

ment comment arrêter l'essaimage des abeilles, par exemple en

prélevant dans une colonie d'abeilles, dès qu'elle est dispo-

sée à essaimer, trois à quatre rayons de couvain occupés, avec autant de ces jeunes abeilles qu'il est possible; ceci

fait perdre à la colonie d'abeilles sa disposition à l'essai-

mage. De telles mesures nécessitent cependant un temps consi-

dérable, étant donné qu'elles doivent être prises séparément pour chaque colonie d'abeilles; en outre de telles mesures

perturbent beaucoup les colonies d'abeilles.

L'invention se propose de fournir un procédé et un

dispositif qui permettent d'élever les abeilles et de recueil-

lir le miel de façon nettement plus rationnelle que jusqu'ici, et qui permettent d'éviter l'essaimage des abeilles, avec un

travail relativement faible.

Suivant l'invention, dans un procédé pour nourrir et élever des abeilles dans une grosse ruche comportant plusieurs

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reines séparées les unes des autres, on propose que la grosse ruche d'abeilles soit subdivisée en plusieurs compartiments, qui contiennent respectivement une partie de ruche ou colonie d'abeilles avec une reine, que les abeilles des compartiments individuels puissent communiquer entre elles par l'intermédiai- re d'un espace collectif commun à tous les compartiments, que la nourriture soit reçue, par l'intermédiaire de cet espace collectif, dans une réserve de nourriture commune pour toutes

les abeilles de la ruche, et que l'on choisisse un des compar-

timents pour la manipulation des abeilles, notamment pour enle-

ver des rayons de couvain occupés au début o les abeilles sem-

blent disposées à essaimer et pour placer des rayons vides, de sorte que des abeilles nourricières provenant des compartiments restants soient attirées dans le compartiment contenant les rayons de couvain vides. Pour que la reine d'un compartiment respectif reste dans son royaume, les ouvertures sont obstruées par une grille de fermeture dont les mailles sont suffisamment

petites pour que la reine ne puisse pas s'y glisser.

Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé sui-

vant l'invention se caractérise en ce qu'il comporte plusieurs

compartiments contigus pour recevoir une partie de ruche conte-

nant une reine ou respectivement une colonie d'abeilles de la grosse ruche, un espace collectif central qui comporte un accès pour les abeilles à chaque compartiment, de manière que les abeilles puissent passer d'un compartiment dans un autre compartiment quelconque en passant par l'espace commun, et des parois fermées entre deux compartiments respectivement voisins de manière que les abeilles ne puissent pas passer directement

d'un compartiment dans un autre compartiment.

Pour le dispositif suivant l'invention on utilise de préférence des rayons à paroi centrale en matière synthétique avec des alvéoles de hauteur complète de chaque côté et dont

la paroi des alvéoles est munie de fentes traversantes.

Grace au dispositif suivant l'invention, il existe un emplacement central pour la nourriture pour les différents compartiments de sorte que les abeilles provenant de tous les

compartiments se rencontrent à cet emplacement pour se nour-

rir et s'habituent les unes aux autres; l'introduction de la

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nourriture peut se faire de façon centrale; grâce à la confi-

guration de l'espace intermédiaire central on est assuré d'une bonne répartition de la chaleur dans l'ensemble du dispositif; il suffit de manipuler (s'occuper et soigner) un compartiment ou respectivement une colonie d'abeilles pendant tout l'été, par exemple pour empêcher l'essaimage, d'enlever les rayons de

couvain occupés toujours dans un seul compartiment (de préfé-

rence toujours le même) et d'y replacer des rayons vides, de

manière qu'il y ait une arrivée permanente d'abeilles nourri-

cières provenant des autres compartiments dans ce compartiment partiellement vidé et que par conséquent l'apiculteur n'ait

besoin de travailler que sur ce compartiment.

Lorsqu'au début de la préparation de l'essaimage des rayons avec des abeilles sont enlevés du compartiment o doit

s'effectuer la manipulation et que des rayons vides y sont pla-

cés, les abeilles provenant des autres compartiments passent dans l'espace intermédiaire pour arriver dans ce compartiment presque vide contenant encore la reine avec un petit nombre

d'abeilles, de sorte que ce compartiment est rapidement de nou-

veau plein. Ce processus peut être répété plusieurs fois. Les parties enlevées représentent alors une partie d'une nouvelle ruche; par exemple, quatre de ces parties représentent au total une nouvelle grosse ruche qui, au cours du même été, peut se développer pour former une grosse ruche complète. Le

choix de quatre unités partielles pour une grosse ruche repré-

sente une solution particulièrement avantageuse aussi bien du

point de vue de l'élevage que du point de vue de la construc-

tion. L'espace intermédiaire central auquel se raccordent

tous les compartiments (de préférence quatre compartiments res-

pectivement décalés de 90 les uns par rapport aux autres)

communique avec les compartiments individuels par l'intermé-

diaire de fentes, passages ou éléments semblables. Sous cet espace intermédiaire est prévue une réserve de nourriture dans

laquelle les abeilles des quatre compartiments viennent cher-

cher leur nourriture en commun. Du fait que les abeilles ne peuvent pas passer directement d'un compartiment à un autre, étant donné que les fentes ou les éléments semblables sont

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séparés les uns des autres par des cloisons, de sorte qu'un

passage direct d'une ouverture d'un compartiment dans l'ouver-

ture du compartiment voisin n'est pas possible, et qu'elles sont obligées pour arriver à la réserve de nourriture de passer par un espace collectif commun, les abeilles provenant de com- partiments différents s'habituent les unes aux autres et on obtient par conséquent une répartition optimale du travail

pour les abeilles. Etant donné qu'avec le procédé suivant l'in-

vention il est possible de n'intervenir qu'au niveau d'un com-

partiment, alors que les autres compartiments ne nécessitent aucun travail, il s'ensuit également que les abeilles dans les autres compartiments ne sont pas interrompues ou perturbées dans leur activité naturelle, ce qui est également un avantage déterminant de l'invention étant donné que l'harmonie dans les

compartiments individuels n'est pas influencée de façon défavo-

rable, mais que les abeilles peuvent conserver totalement leur

rythme journalier sans perturbation provenant de l'extérieur.

Dans les autres compartiments non manipulés, de préfé-

rence trois, les abeilles ne sont pas disposées à essaimer étant donné qu'au début o elles sont disposées à essaimer

dans les compartiments individuels, dans le compartiment mani-

pulé les abeilles sont orientées, par enlèvement de rayons de couvain avec des abeilles, de manière que ces abeilles qui naturellement devraient commencer à essaimer ont une autre activité. En principe un tiers des abeilles nourricières sont

occupées à nourrir le couvain, tandis que les deux-tiers res-

tants se préparent à essaimer cette partie des abeilles nourricières qui sont destinées à essaimer sont guidées dans le compartiment devenu libre et ont une activité qu'elles' n'auraient eu qu'à la fin de l'essaimage. La nourriture est

retirée aux abeilles nourricières-de sorte qu'elles sont ame-

nées à faire un travail contrôlé ou utile; elles le font dans le compartiment largement vidé dans lequel ne reste que

la reine avec quelques abeilles.

Le procédé suivant l'invention permet donc de juguler la tendance à l'essaimage et d'utiliser l'énergie nécessaire pour l'essaimage dans un but plus utile, à savoir l'élevage de jeunes abeilles et d'autres travaux utiles, par exemple pour

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que les abeilles dont on a jugulé l'essaimage soient toujours prêtes à secréter de la cire et à obstruer les fentes dans les rayons en matière synthétique utilisés pour le dispositif suivant l'invention. Dans les rayons en matière synthétique classiques, qui sont recouverts de cire, les abeilles augmen- tent la hauteur réduite des alvéoles jusqu'à arriver à la hauteur complète, mais seulement sur un intervalle de temps limité. Lorsque les abeilles ont fourni la cire nécessaire pour le revêtement de cire habituel dans le cas de rayons en matière synthétique, elles conservent leur cire jusqu'à ce

qu'un essaimage soit possible, essaimage lors duquel elles peu-

vent utiliser leur cire pour construire d'autres alvéoles. Ce

problème n'apparaît pas dans le cas de l'invention, étant don-

né que le processus d'essaimage est supprimé. Dans le cas des rayons suivant l'invention, il n'est donc pas nécessaire qu'ils soient recouverts de cire étant donné que les abeilles

utilisent leur cire pour compléter les rayons.

En outre, grâce à la grosse ruche suivant l'invention, l'élevage des reines peut être commencé de bonne heure. Alors que dans le cas des colonies d'abeilles habituelles un élevage

précoce des reines échoue du fait qu'il y a trop peu d'abeil-

les nourricières, dans le cas de l'invention, avec une grosse ruche comportant quatre unités on obtient le nombre suffisant

d'abeilles nourricières.

Le rayon en matière synthétique utilisé de préférence pour le dispositif suivant l'invention se caractérise en ce

qu'il est moulé par injection sur toute la hauteur des alvéo-

les et qu'il est suffisamment rigide par lui-même pour ne pas

nécessiter un cadre de renforcement. Pour augmenter la rigidi-

té des rayons en matière synthétique, les alvéoles disposées de part et d'autre de la paroi centrale sont décalées les unes par rapport aux autres. Dans le dispositif suivant l'invention, les rayons individuels en matière synthétique sont suspendus sur des éléments qui sont également en matière synthétique et

qui sont disposés de façon interchangeable sur les parois res-

pectives des compartiments.

De tels rayons en matière synthétique ne sont utilisa-

bles qu'avec le dispositif suivant l'invention étant donné que

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les fentes traversantes qui passent dans les alvéoles indivi-

duelles ne seraient pas obstruées de façon continue par les abeilles autrement. Lors de l'utilisation de tels rayons en

matière synthétique dans le cas de colonies d'abeilles classi-

ques, les fentes seraient obstruées deux fois par les abeilles

au cours d'une saison, mais pas de façon continue, c'est-à-

dire au moins 8 à 10 fois, comme cela est le cas dans le dispo-

sitif suivant l'invention. La forme des rayons utilisés ici est de préférence approximativement carrée. Une forme allongée des rayons aurait pour résultat que les abeilles déplaceraient la réserve de nourriture dans le rayon au niveau d'un petit côté, tandis qu'elles se serreraient sensiblement sous la forme d'un cercle sur la partie restante et se maintiendraient dans

cette partie à une température de 340C, tandis que la tempéra-

ture à l'extérieur de cette région pourrait être par exemple de 200C. Etant. donné qu'en quittant cette région chaude les abeilles prennent un chemin qui conduit dans le rayon sans passer par la réserve de nourriture, dans le cas de rayons rectangulaires allongés la migration se fait vers le haut ou vers le bas, donc pas vers les ouvertures en direction de

l'espace collectif. Par contre, si les rayons sont pratique-

ment carrés, l'expérience a montré que le dépôt de nourriture se fait dans la partie supérieure du rayon, de sorte que les

abeilles émigrent latéralement directement dans les ouvertu-

res en direction dé l'espace collectif.

Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que les pertes apparaissant lors de la manipulation normale des abeilles lors de l'entretien en hiver, par suite du froid ou de phénomènes semblables, et qui sont d'environ 30-% des colonies d'abeilles, peuvent être totalement évitées suivant le procédé de l'invention ou en utilisant le dispositif suivant l'invention, étant donné que dans la grosse ruche suivant

l'invention, il y a échange automatique d'abeilles à l'inté-

rieur des compartiments individuels et que par conséquent les

abeilles de la colonie de grosses abeilles empêchent des per-

tes qui auraient lieu autrement. Ceci représente un progrès-

déterminant pour les apiculteurs professionnels.

De façon plus précise, le procédé suivant l'invention

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est mis en oeuvre de manière qu'au cours du printemps, c'est-

à-dire tant que les colonies d'abeilles se développent encore

vers le haut, un compartiment soit vidé. Les abeilles de cha-

que rayon sont évacuées dans une ruche collective. Seule la reine, avec quelques centaines d'abeilles, reste dans le compar- timent. Dans le compartiment vidé, par les ouvertures pénètrent alors les abeilles nourricières en excès provenant des autres

compartiments, de sorte qu'au bout de quelques minutes ce com-

partiment est de nouveau occupé par des abeilles. Ce processus

est répété pendant environ trois mois toutes les deux semaines.

A l'aide des abeilles évacuées dans la ruche collective, la première fois on forme de petites unités avec des jeunes reines

fraîchement écloses (que l'on s'est procuré préalablement).

Lors des processus suivants (vidage du compartiment respectif avec des abeilles) on forme de nouvelles colonies d'abeilles avec les jeunes reines (accouplées entre temps) pour lequelles

on peut aussitôt débloquer l'espace réservé au miel. Les soli-

des essaims d'abeilles ainsi formés avec de jeunes reines peu-

vent également être vendus comme colonies nues.

Au total, l'invention permet d'économiser environ 75 % du temps de travail; on obtient 50 à 70 % d'abeillesde plus (qui peuvent être vendues ou utilisées pour la production de miel); et le rendement des abeilles est environ double étant

donné qu'elles ne sont plus disposées à essaimer.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture

de la description détaillée qui va suivre et à l'examen des

dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple non limita-

tif, un mode de réalisation de l'invention.

La figure 1 est une vue en plan schématique du dispo-

sitif suivant l'invention; la figure 2 est une vue en coupe, à échelle agrandie, du dispositif de la figure 1 suivant la ligne I-I; la figure 3 est une vue de dessus, à échelle agrandie, du rayon de la figure 1; et la figure 4 est une vue à échelle agrandie du rayon de

la figure 2.

L'ensemble de la grosse ruche est désigné par la réfé-

rence 1. Dans l'exemple de réalisation particulier représenté,

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elle est constituée par quatre compartiments identiques ou res-

pectivement symétriques 2, 3, 4, 5 contigus les uns aux autres et respectivement délimités par les parois latérales 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, l'ensemble de ces compartiments donnant une unité sensiblement carrée. Les compartiments individuels 2, 3, 4 et 5 sont agencés de manière à se toucher respectivement sur un côté et à être disposés autour d'un espace collectif 14 ou respectivement à délimiter cet espace au moyen de leurs parois intérieures 8, 9. Entre l'espace collectif 14 et les parois 8,

9 est prévu un intervalle continu 15 qui communique avec l'in-

térieur des compartiments 2 à 5 par l'intermédiaire d'ouvertu-

res ou de fentes 16. Les abeilles sortent des compartiments

2-5 par les fentes 16 et l'intervalle 15 et traversent l'espa-

ce collectif 14 pour arriver dans un autre compartiment, par exemple 3, 4, 5, le passage entre deux compartiments voisins est empêché par une cloison 16a ou un élément semblable qui,

en position verticale, s'étend du haut jusqu'à l'espace collec-

tif. Les fentes 16 peuvent être-fermées par de simples verrous

17 ou des éléments semblables afin de pouvoir, lorsqu'un com-

partiment individuel doit être enlevé de l'unité globale 1, fermer ce compartiment au moyen du verrou 17 et empêcher que

les abeilles s'échappent. Au niveau des ouvertures 16 est pré-

vue, par exemple à l'extérieur, une grille de blocage 17a dont la largeur des mailles est choisie de manière que les abeilles puissent s'y glisser mais que la reine ne puisse pas s'y glisser. Sur les parois intérieures et extérieures, qui sont parallèles entre elles, sont prévus des réglettes 18 ou des agencements en forme de réglettes dans lesquels sont suspendus les rayons en matière synthétique 22. Dans l'espace collectif 14 s'étend un tube central 19 qui conduit à un récipient de nourriture 20 qui sert de réserve de nourriture pour toutes les abeilles de la ruche. Ce réservoir de nourriture 20 est

rempli de nourriture par le haut, par le tube 19. Les ouvertu-

res ou fentes 16 sont disposées en rond autour de l'espace collectif dans les parois 8, 9. Les parois intérieures 8, 10 des compartiments individuels ont une faible épaisseur pour

maintenir la conservation de chaleur ou respectivement l'échan-

ge de chaleur entre les compartiments et l'espace collectif 14

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à une valeur optimale. Les autres parois intérieures 7, 9 ont également une faible épaisseur mais comportent cependant par

exemple des réglettes pour recevoir les rayons en matière syn-

thétique; elles peuvent cependant également, comme représenté sur la figure 2, posséder une épaisseur plus importante et comporter au niveau de leur extrémité supérieure des évidements dans lesquels sont accrochés les dispositifs de suspension 21 des rayons 22. Les parois extérieures 6, 13, 12, 11 de chacun des compartiments sont constituées par un matériau aussi bon

isolant thermique que possible et ont une épaisseur relative-

ment importante pour empêcher dans la mesure du possible une

dissipation de chaleur vers l'extérieur. Le matériau, de pré-

férence une matière synthétique mousse, est revêtu extérieure-

ment et intérieurement par une tôle métallique, pour empêcher

que les abeilles grignotent la matière synthétique; les pa-

rois entre les compartiments, par exemple 10, sont constituées par un matériau qui oppose une résistance aussi faible que

possible à l'équilibre thermique entre les compartiments indivi-

duels, par exemple du contre-plaqué.

L'unité 1 décrite représente une unité de couvain. Au-

dessus de cette unité de couvain est disposée une unité de miel, dont les dimensions correspondent à celle de l'unité de couvain, qui peut être enlevée et qui peut être séparée de

l'espace réservé au couvain par un couvercle de fermeture.

Les rayons en matière synthétique 22 eux-mêmes sont

des rayons à paroi centrale avec une hauteur d'alvéole com-

plète, qui sont fabriqués par moulage par injection de matiè-

re synthétique. Les alvéoles 24 possédant une hauteur complète se raccordent en partant de la paroi centrale 23. Etant donné que le moulage par injection des rayons en matière synthétique avec une hauteur d'alvéoles complète n'est pas possible, deux parois respectives des alvéoles qui sont alignées et se font face sont fendues (en 26), comme représenté en détail sur la

figure 4, ce qui permet une fabrication par moulage par injec-

tion de matière synthétique, sans mesures particulières. Les abeilles obstruent les fentes 26 dans les parois avec de la cire 24 qu'elles sécrètent. En outre, dans le cas de rayons à paroi centrale, pour des raisons de stabilité, les alvéoles

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situées d'un côté de la paroi centrale sont décalées par rap-

port aux alvéoles situées de l'autre côté. Cependant, dans le dispositif suivant l'invention on peut également utiliser un autre type de rayons, bien que le type de rayon qui vient d'être décrit convienne particulièrement bien en raison de sa solidi-

té, de son utilisation simple et de son côté fonctionnel.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation de l'exemple décrit et représenté, elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles-à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans s'écarter

pour cela du cadre de l'invention.

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Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour nourrir et élever des abeilles de façon rationnelle dans une grosse ruche comportant plusieurs reines séparées les unes des autres, caractérisé en ce que la grosse ruche est subdivisée en plusieurs compartiments (2, 3, 4, 5) contenant respectivement une reine, que les abeilles des

compartiments individuels (2, 3, 4, 5) peuvent communiquer en-

tre elles par l'intermédiaire d'un espace collectif (14) commun à tous les compartiments, que la nourriture des abeilles est déposée dans une réserve de nourriture (20) commune pour

toutes les abeilles, par l'intermédiaire de cet espace collec-

tif (14), et qu'un des compartiments (par exemple 2) est choi-

si pour la manipulation des abeilles.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que dans le compartiment choisi (par exemple 2), au début o les abeilles semblent disposées à essaimer on enlève des rayons de couvain occupés et on place des rayons vides, et que l'activité des abeilles est orientée de manière que lorsque

les abeilles sont disposées à essaimer, les abeilles nourri-

cières sous-employées provenant des compartiments restants (3, 4, 5) soient guidées vers le compartiment (2) devenu libre

dans lequel la reine est restée avec une partie des abeilles.

3. Dispositif destiné à contenir une grosse ruche d'abeilles avec plusieurs reines, pour la mise en oeuvre du

procédé suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce

qu'il comporte plusieurs compartiments contigus (2, 3, 4, 5) destinés à recevoir respectivement une partie de la grosse ruche comportant une reine, un espace collectif central (14)

qui comporte des accès (16) pour les abeilles à chaque compar-

timent (2-5) de manière que les abeilles puissent passer d'un

compartiment dans un autre compartiment quelconque par l'inter-

médiaire de l'espace collectif (14), et des parois fermées (10) entre deux compartiments respectivement voisins (2-5) de manière que les abeilles ne puissent pas passer directement

d'un compartiment dans un autre compartiment.

4. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé

en ce que quatre compartiments (2-5) sont rassemblés pour for-

mer une unité et entourent l'espace collectif (14).

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5. Dispositif suivant l'une des revendications 3 ou 4,

caractérisé en ce que les compartiments (2, 3, 4, 5) ont une

constitution identique ou symétrique.

6. Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 3 à 5, caractérisé en ce qu'un récipient de nourriture

(20) est prévu sous l'espace collectif (14).

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'entre les parois (8, 9) des compartiments et l'espace collectif (14) est prévu un espace annulaire (15) qui est

relié au récipient de nourriture (20) à la manière d'un passa-

ge continu.

8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les parois de délimitation (9, 8) des compartiments individuels (2-5) sont interrompues par des ouvertures (16)

en forme de fentes qui peuvent être fermées au moyen de ver-

rous (17) ou de dispositifs semblables.

9. Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 3 à 8, caractérisé en ce que l'espace collectif (14)

comporte un tube de remplissage (19) qui le traverse en direc-

tion du récipient de nourriture (20).

10. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé

en ce que deux parois opposées (7, 13; 9, il ou respective-

ment 6, 8; 10, 12) de chaque compartiment (2, 3, 4, 5) sont situées à la même distance pour tous les compartiments, et que

les parois comportent des épaulements, des réglettes, des évi-

dements ou des agencements semblables (21) pour recevoir des

rayons (22).

11. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé

en ce que les parois extérieures (6, 11, 12, 13) des comparti-

ments (2, 3, 4, 5) ont une épaisseur relativement importante dans des buts d'isolation, et que les parois intérieures (7,

8, 9, 10) sont nettement plus minces que les parois extérieu-

res pour obtenir un bon échange thermique.

12. Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 3 à 11, caractérisé en ce que les parois (6-13) du dispo-

sitif (y compris le fond et le dessus) sont en matière synthé-

tique.

13. Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

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tions 1 à 12, caractérisé en ce que les rayons (22) sont des

rayons à paroi centrale en matière synthétique moulée par in-

jection avec des alvéoles de hauteur complète des deux côtés.

14. Dispositif suivant la revendication 13, caractéri-

sé en ce que les rayons (22) comportent des épaulements,des fixations ou des éléments semblables qui coopèrent avec les épaulements, réglettes, évidements ou agencements semblables

(21) des parois des compartiments.

15. Dispositif suivant la revendication 13, caracté-

risé en ce que chaque paire respective de parois d'alvéole opposées de chaque alvéole d'une série d'alvéoles en ligne (24) comporte une fente traversante (26) qui est bouchée par

les abeilles à l'aide de la cire (27) qu'ellesfabriquent.

16. Dispositif suivant la revendication 15, caractéri-

sé en ce que les fentes traversantes (26) des rayons (22) en matière synthétique moulée par injection sont parallèles entre elles et sont disposées verticalement lorsque le rayon est suspendu.

17. Dispositif suivant la revendication 13, caractéri-

sé en ce que les alvéoles (24) situées d'un côté de la paroi centrale (23) sont décalées par rapport aux alvéoles (25) situées de l'autre côté de la paroi centrale, de préférence

d'une distance qui correspond à la moitié de la distance cen-

tre à centre de deux alvéoles voisines.

18. Dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 13 à 17, caractérisé en ce que les rayons (22) ont une

section transversale carrée.