EP3949457A1 - Transmission de messages dans un contexte multi-terminaux - Google Patents

Transmission de messages dans un contexte multi-terminaux

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EP3949457A1
EP3949457A1 EP20713921.3A EP20713921A EP3949457A1 EP 3949457 A1 EP3949457 A1 EP 3949457A1 EP 20713921 A EP20713921 A EP 20713921A EP 3949457 A1 EP3949457 A1 EP 3949457A1
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EP
European Patent Office
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message
terminal
sms1
destination terminal
synchronization
Prior art date
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Pending
Application number
EP20713921.3A
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Inventor
Vladimir RENARD
Christophe Suart
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Orange SA
Original Assignee
Orange SA
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    • H04W4/00—Services specially adapted for wireless communication networks; Facilities therefor
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    • H04W4/14—Short messaging services, e.g. short message services [SMS] or unstructured supplementary service data [USSD]
    • H—ELECTRICITY
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    • H04W56/00—Synchronisation arrangements
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  • Mobile Radio Communication Systems (AREA)

Abstract

La présente invention concerne un procédé de transmission d'un message (SMS1) destiné à un premier terminal (2), dit terminal destinataire, depuis un deuxième terminal (10), dit terminal source, vers au moins un troisième terminal (20', 20''), dit terminal associé, partageant un même identifiant avec le terminal destinataire, comprenant, suite à la réception (S114) du message par une passerelle d'acheminement (50'), la transmission (S130, S230), de la passerelle d'acheminement vers un serveur de synchronisation (30), du message (SMS1) au moyen d'un premier protocole de signalisation (MAP) et la récupération (S150', S250'), par le au moins un terminal associé (20', 20''), du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d'un premier message de synchronisation (SYNC'[SMS1]). Elle concerne également une passerelle d'acheminement, un serveur de synchronisation, un terminal et un système correspondants.

Description

Transmission de messages dans un contexte multi-terminaux
La présente invention concerne la transmission de messages dans un contexte multi-terminaux, et en particulier la transmission de messages de type SMS dans un tel contexte.
Le système de messagerie SMS (pour « Short Message Service » en anglais) a été développé il y a des années de cela, pour permettre l’envoi de courts messages textuels entre terminaux mobiles, au moyen de messages de signalisation utilisés dans les réseaux de communications mobiles de deuxième génération, à l’époque. Ce système a été normalisé au travers des normes 3GPP TS 23.240 et TS 23.040 et a rencontré un immense succès au point qu’il est toujours amplement utilisé de nos jours.
Cependant, le système de messagerie SMS tel que normalisé a été conçu dès son origine pour des cas de transmission de message depuis un unique terminal mobile émetteur vers un unique terminal mobile destinataire.
Or il s’avère que des systèmes dits « multi-terminaux » ont été développés récemment, dans lesquels un ensemble de terminaux partagent un même identifiant, commun aux terminaux d’un même système. Cet identifiant commun peut être le numéro de téléphone lié nativement à l’un des terminaux du système. Cet identifiant commun peut aussi être un numéro non lié nativement à l’un des terminaux du système, un tel numéro pouvant alors être appelé « numéro supplémentaire » (« extra-number » en anglais), ou encore « numéro virtuel » (« Virtual number » en anglais), lequel est typiquement un nouveau numéro attribué par l'opérateur, non lié à une carte SIM ou à un terminal particulier. Cet identifiant commun peut être utilisé par un utilisateur, avec l’un quelconque des terminaux du système, pour appeler ou recevoir un appel téléphonique indifféremment depuis l’un de ces terminaux au moyen de cet identifiant.
Le système de messagerie SMS décrit ci-dessus ne s’avère pas complètement compatible avec ce type de systèmes « multi-dispositifs ».
En particulier, dans le cas de messages SMS reçus par un terminal mobile appartenant à un ensemble de terminaux mobiles associés au sein d’un système multi- terminaux, si l’on applique le système SMS tel que normalisé actuellement, chaque terminal du système multi-terminaux se comporte de manière totalement indépendante des autres terminaux de ce système, sans tenir compte de l’existence des autres terminaux qui lui sont pourtant associés au sein du système multi-terminaux.
La demande de brevet EP 1 613 102 A1 décrit un système de contrôle de livraison de messages courts, dans lequel il est possible de programmer de manière flexible, au moyen d’instructions stockées dans une base de données d’une entité réseau, la redirection, copie ou distribution de messages courts émis par un terminal source qui seraient reçus par cette entité réseau.
Cependant, la distribution de messages courts vers une pluralité de terminaux destinataires, telle qu’envisagée dans ce système, repose sur l’utilisation d’identifiants MSISDN distincts pour chaque terminal destinataire, pour pouvoir adresser le message court à distribuer vers chacun de ces terminaux destinataires en utilisant une architecture réseau conventionnelle de messagerie. Un tel système s’avère donc incompatible avec l’envoi de messages vers un système « multi-terminaux » tel que décrit précédemment, puisque les terminaux d’un tel système « multi-terminaux » partagent un même identifiant commun alors que le système de contrôle de cette demande de brevet EP 1 613 102 A1 requiert des identifiants distincts pour chaque terminal vers lequel distribuer un message court.
Le demande de brevet FR 3 053 560 A1 décrit pour sa part un système de redirection de message issu de la modification d’un système conventionnel de messagerie par SMS, dans lequel on ajoute une base de données permettant de rediriger un message destiné à une première ligne téléphonique vers une deuxième ligne téléphonique distincte et, si cette redirection échoue, de rediriger alors ce message vers la première ligne téléphonique.
Cependant, le principe de ce système repose sur la redirection d’un message vers un seul terminal à la fois, et donc n’envisage aucunement la problématique décrite précédemment liée à la transmission de messages vers les terminaux d’un système « multi-terminaux ». De plus, ici encore, chaque terminal étant nécessairement identifié par une ligne téléphonique distincte dans le système de cette demande de brevet, ce système s’avère incompatible avec l’envoi de messages vers un système « multi- terminaux » dans lequel plusieurs terminaux partagent un même identifiant commun.
La présente invention vient donc remédier à ces inconvénients.
Il est proposé à cet effet un procédé de transmission d’un message destiné à un premier terminal, dit terminal destinataire, depuis un deuxième terminal, dit terminal source, vers au moins un troisième terminal, dit terminal associé, partageant un même identifiant avec le terminal destinataire, comprenant les étapes suivantes, suite à la réception du message par une passerelle d’acheminement: transmission de la passerelle d’acheminement vers un serveur de synchronisation, du message au moyen d’un premier protocole de signalisation et récupération, par ledit au moins un terminal B associé, du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d’un premier message de synchronisation.
Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend en outre la détermination, par la passerelle d’acheminement, de l’appartenance du terminal destinataire à un système multi-terminaux comprenant le terminal destinataire et ledit au moins un terminal associé, l’étape de récupération n’ayant lieu qu’en cas de résultat positif de ladite détermination.
Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend en outre la transmission, de la passerelle d’acheminement au terminal destinataire, du message au moyen d’un deuxième protocole de signalisation.
Selon un mode de réalisation particulier, la transmission, de la passerelle d’acheminement au terminal destinataire, du message au moyen d’un deuxième protocole de signalisation n’est réalisée que s’il est déterminé, lors de l’étape de détermination, que le terminal destinataire n’appartient pas à un système multi- terminaux.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend en outre la récupération, par ledit terminal destinataire, du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d’un deuxième message de synchronisation. En particulier, la récupération, par ledit terminal destinataire, du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d’un deuxième message de synchronisation peut n’être réalisée que s’il est déterminé que le message n’a pas été transmis de la passerelle d’acheminement au terminal destinataire au moyen d’un message de signalisation.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend en outre la mémorisation, par le serveur de synchronisation, du message suite à sa réception en provenance de la passerelle d’acheminement.
Dans un mode de réalisation particulier, le message destiné au terminal destinataire est un message au format SMS. Dans un mode particulier de réalisation, le premier et/ou le deuxième message de synchronisation est un message conforme à un protocole parmi les protocoles IMAP, JMAP, OMA DS ou OMA NMS. Dans un mode particulier de réalisation, le premier et/ou le deuxième protocole de signalisation est un protocole parmi les protocoles SIP, MAP et NAS.
Il est également proposé une passerelle d’acheminement comprenant un module de communication apte à recevoir un message destiné à un premier terminal, dit terminal destinataire, selon un premier protocole de signalisation et un module de traitement, configuré pour insérer le message dans un message de signalisation à transmettre vers un serveur de synchronisation afin de permettre à au moins un deuxième terminal, dit terminal associé, partageant un identifiant avec le terminal destinataire, de récupérer ledit message auprès dudit serveur de synchronisation.
Selon un mode particulier de réalisation, ce module de traitement est configuré en outre pour instruire au module de communication de transmettre ledit message vers le terminal destinataire au moyen d’un message de signalisation selon un deuxième protocole de signalisation.
Selon un mode particulier de réalisation, ce module de traitement est configuré en outre pour inhiber la transmission dudit message par le module de communication au terminal destinataire.
Il est également proposé un serveur de synchronisation comprenant un module de communication apte recevoir un message de signalisation selon un premier protocole de signalisation, ce message de signalisation contenant un message destiné à un premier terminal, dit terminal destinataire, et un module de traitement configuré pour insérer le message reçu dans au moins un premier message de synchronisation à transmettre, par le module de communication, vers au moins un deuxième terminal, dit terminal associé, partageant un identifiant avec ledit terminal destinataire.
Selon un mode particulier de réalisation, le module de traitement est configuré en outre pour insérer le message dans un deuxième message de synchronisation à transmettre, par le module de communication, vers ledit terminal destinataire.
Il est également proposé un terminal, apte à partager un même identifiant avec un autre terminal, dit terminal destinataire, comprenant un module de traitement, un module de communication configuré pour recevoir des messages destinés audit terminal, et un module de stockage configuré pour mémoriser lesdits messages destinés audit terminal en vue de le présenter à un utilisateur. Dans ce terminal, le module de communication est configuré en outre pour recevoir, en provenance d’un serveur de synchronisation, un message de synchronisation contenant un message destiné au terminal destinataire , et le module de traitement est configuré pour extraire, à partir du message de synchronisation reçu, le message destiné au terminal destinataire et pour fournir ledit message au module de stockage afin d’y mémoriser ledit message en vue de le présenter à un utilisateur avec les messages destinés audit terminal. Il est également proposé un système pour la transmission d’un message destiné à un premier terminal, dit terminal destinataire, depuis un deuxième terminal, dit terminal source, vers au moins un troisième terminal, dit terminal associé, partageant un même identifiant avec le terminal destinataire, comprenant une passerelle d’acheminement et un serveur de synchronisation tels que présentés ci-avant. Dans un mode de réalisation, ce système comprend en outre au moins un terminal tel que présenté ci-avant.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :
La figure 1 représente schématiquement l’architecture prévue pour la transmission de message SMS, tel que normalisée actuellement ;
La figure 2 représente un mode de réalisation du procédé de transmission de message selon la présente invention ;
La figure 3 représente un autre mode de réalisation du procédé de transmission de message selon la présente invention ;
La figure 4 illustre une passerelle d’acheminement selon un mode de réalisation de la présente invention ;
La figure 5 illustre un serveur de synchronisation selon un mode de réalisation de la présente invention ; et
La figure 6 illustre un terminal selon un mode de réalisation de la présente invention.
Il est fait tout d’abord référence à la Figure 1 , laquelle illustre schématiquement une architecture actuellement envisageable, basée sur les normes 3GPP existantes, pour permettre la transmission de messages SMS depuis un terminal mobile émetteur UE-A vers un terminal mobile destinataire UE-B.
En particulier, une fois qu’un message de type SMS destiné à un terminal mobile destinataire UE-B a été saisi par un utilisateur sur le terminal mobile UE-A, le terminal mobile UE-A transmet (étape A1 10) ce message SMS vers une passerelle d’acheminement appartenant au réseau B de communication auquel le terminal destinataire est attaché, afin que cette passerelle puisse adresser ce message vers ce terminal UE-B dès que celui-ci devient joignable. Une telle transmission se décompose typiquement en une première transmission du message SMS selon un protocole de signalisation SIP (pour « Session Initiation Protocol » en anglais) ou NAS (« Non Access Stratum » en anglais), du terminal UE-A vers une passerelle d’acheminement A_SMS (qui est typiquement une passerelle IP-SM-GW dans le cas d’un réseau d’accès 4G ou un nœud MSC dans le cas d’un réseau d’accès 2G ou 3G) qui lui est affectée dans le réseau A auquel il est attaché (sous-étape A1 1 1 ), cette passerelle retransmettant alors ce message SMS selon un protocole de signalisation MAP (pour « Mobile Application Part » en anglais) vers un nœud réseau de type SMSC, pour « Short Message Service Center » en anglais (sous-étape A1 12), afin que ce nœud réseau SMSC mémorise (sous-étape A1 13) ce message SMS en vue de sa retransmission ultérieure vers le réseau B auquel le terminal destinataire est abonné. Par la suite, lorsque la disponibilité du terminal destinataire UE-B est signalée à ce nœud réseau SMSC, celui transmet alors (sous- étape A1 14) le message SMS vers une passerelle d’acheminement B_SMS de ce réseau B, au moyen du protocole de signalisation MAP (cette passerelle B_SMS étant typiquement une passerelle IP-SM-GW dans le cas d’un réseau d’accès 4G ou un nœud MSC dans le cas d’un réseau d’accès 2G ou 3G).
Si cette dernière passerelle d’acheminement B_SMS du réseau B a été configurée au préalable pour transmettre tout message SMS destiné au terminal destinataire UE-B vers d’autres terminaux qui lui sont associés (ici les deux terminaux UE-B’ et UE-B” à titre purement illustratif), cette passerelle d’acheminement doit alors procéder à la duplication (étape A120) de ce message SMS en autant de messages qu’il y a de terminaux associés, afin de transmettre (étape A130) ce message SMS au terminal destinataire UE-B en utilisant un protocole de signalisation (ici le protocole SIP à titre d’exemple), de transmettre (étape A130’) ce même message SMS au premier terminal associé UE-B’ toujours en utilisant un protocole de signalisation et de transmettre (étape A130”) ce même message SMS au deuxième terminal associé UE- B” toujours en utilisant un protocole de signalisation.
Comme on peut le constater, ce mécanisme se révèle particulièrement fastidieux et consommateur de ressources dans le plan de signalisation, proportionnellement au nombre de terminaux associés qui sont concernés.
Il est fait maintenant référence à la Figure 2, laquelle illustre un procédé de transmission de message selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans ce mode de réalisation, un premier terminal 10, appelé terminal source par la suite, souhaite émettre un message vers un deuxième terminal 20, appelé terminal destinataire par la suite. Les terminaux 10 et 20 peuvent être en particulier des terminaux mobiles, par exemple de type smartphone.
Le message en question est ici illustré comme étant un message SMS1 , formaté selon le format SMS, sans que l’invention ne se limite à ce seul format de message, celle-ci pouvant s’appliquer à tout type de message à destinés à être transmis, entre terminaux et, notamment entre terminaux mobiles, uniquement dans le plan de signalisation.
Dans le cas présent, le terminal destinataire 20 est associé avec au moins un autre terminal, appelé terminal associé, dans le cadre d’un contexte de communication dit « contexte multi-terminaux ». Il peut s’agir ici aussi d’un terminal mobile, par exemple du type smartphone.
Dans un tel contexte multi-terminaux, les différents terminaux associés partagent un même identifiant, encore appelé identifiant commun, qui peut notamment être un même numéro de téléphone (i.e. le même identifiant MSISDN) servant d’identifiant univoque dans un plan de numérotation défini, de sorte à ce que les autres terminaux appelés par (ou destinataires d’un message provenant de) l’un des terminaux associés ne voient qu’un seul et même identifiant, indépendamment du terminal associé qui est réellement utilisé.
En l’occurrence, la figure 2 illustre le cas d’un système multi-terminaux à trois terminaux associés, dans lequel deux autre terminaux « associés » 20’ et 20” sont associés avec le terminal destinataire 20, et donc partagent avec lui un même identifiant « MSISDN2o » (en l’occurrence l’identifiant du terminal destinataire 20), sans que l’invention ne se limite à ce seul cas, un nombre N (avec N>1 ) de terminaux pouvant être associés au terminal destinataire 20 au sein d’un tel système.
Les terminaux associés au sein d’un système multi-terminaux peuvent être notamment des terminaux mobiles (smartphones, des montres connectées, des tablettes, entre autres), ainsi que d’autres types moins mobiles de terminaux, tels que des assistants vocaux, ou des frigos connectés, c’est-à-dire tout terminal connecté au réseau et capable d’envoyer et de recevoir des messages, éventuellement en les affichant ou en les vocalisant.
Outre le terminal destinataire et les terminaux associés à ce terminal destinataire, ce mode de réalisation fait intervenir un serveur de synchronisation 30, avec lequel les terminaux associés 20’ et 20” (voire également le terminal destinataire 20, comme il sera vu plus loin) échangent des messages de synchronisation, désignés ici par « SYNC ».
A ce titre, des modules clients de synchronisation sont installés, typiquement sous forme logicielle, dans les terminaux associés 20’ et 20” (voire également dans le terminal destinataire 20 comme il sera vu plus loin) tandis qu’un module serveur de synchronisation, typiquement sous forme logicielle, est installé dans le serveur de synchronisation 30, ces modules étant synchronisés de sorte à ce que les modules clients soient notifiés des changements de contenu du module serveur du serveur de synchronisation, soit en temps réel dès qu’un tel changement a lieu, soit de manière différée lorsqu’un des modules clients interroge le module serveur afin de connaître les changements qui ont eu lieu depuis la dernière connexion du terminal client au serveur.
De tels messages de synchronisation SYNC sont conformes à un protocole de synchronisation apte à être utilisé entre un module client et un module serveur, lequel peut être le protocole IMAP (pour « Interactive Message Access Protocol » en anglais), JMAP (pour l’implémentation Java du protocole IMAP) OMA DS (pour « Data Synchronisation » en anglais) ou OMA NMS (pour « Network Message Storage » en anglais), par exemple. En d’autres termes, les terminaux 20’ et 20” (voire également le terminal 20) se synchronisent avec le serveur de synchronisation 30 en échangeant des messages de synchronisation conforme à un protocole de synchronisation tel que l’un des protocoles susmentionnés, cités à titre d’exemple de protocole de synchronisation.
Comme il sera expliqué ci-après, le recours à un tel serveur de synchronisation permet de surmonter l’impossibilité qu’il y a, avec les systèmes de messagerie conventionnels décrits précédemment, à recevoir un message sur les différents terminaux d’un système multi-terminaux partageant un même identifiant.
Dans une étape préalable (non illustrée) au présent procédé, les terminaux 20’ et 20” associés au terminal destinataire 20 s’enregistrent auprès du serveur de synchronisation 30, afin de bénéficier ultérieurement du service de synchronisation géré par ce serveur. En particulier, le serveur de synchronisation 30 dispose de l’information permettant de faire le lien entre tous les terminaux associés, typiquement un identifiant commun à tous ces terminaux tels qu’un identifiant MSISDN20 du terminal destinataire 20, ou encore un numéro supplémentaire de type « extra-number », i.e. un nouveau numéro, fourni par l’opérateur, non lié à une carte SIM ou à un terminal particulier. Lorsqu’un message SMS1 (ici un message selon le format SMS) est à transmettre depuis le terminal source 10 vers le terminal destinataire 20, le terminal 10 transmet (étape S1 1 1 ) ce message SMS1 selon un protocole de signalisation (ici illustré comme étant le protocole SIP) vers une première passerelle d’acheminement 50 (ici illustré non limitativement par une passerelle de type IP-SM-GW) appartenant au réseau auquel le terminal 10 est attaché, laquelle retransmet (étape S1 12) ce message SMS1 au moyen d’un protocole de signalisation (ici illustré par le protocole MAP) vers un nœud réseau 40 (ici illustré par un nœud SMSC) qui mémorise ce message (étape S1 13) avant de le retransmettre (étape S1 14) vers une deuxième passerelle d’acheminement 50’ (ici illustré non limitativement par une passerelle de type IP-SM- GW) au moyen d’un protocole de signalisation (illustré ici par le protocole MAP). Une telle retransmission peut se faire immédiatement (dès réception du message) et, si elle échoue, peut être retentée périodiquement jusqu’à ce qu’elle réussisse, ou bien être retentée une fois le nœud réseau 40 alerté par le réseau B de la disponibilité du terminal destinataire 20.
Une fois reçu le message SMS1 , la deuxième passerelle d’acheminement 50’ transmet (étape S1 15) alors ce message SMS vers le terminal destinataire 20, au sein du réseau B auquel ce terminal 20 est attaché, selon un protocole de signalisation qui peut être le protocole SIP, ou une combinaison des protocoles MAP et NAS (pour « Non-Access Stratum » en anglais), par exemple.
Après avoir reçu le message SMS1 du nœud réseau 40, et parallèlement à l’envoi de ce message SMS1 vers le terminal 20 (c’est-à-dire avant, pendant ou après cet envoi), la deuxième passerelle d’acheminement 50’ peut transmettre (étape S130) le message SMS1 au serveur de synchronisation 30 selon un protocole de signalisation, par exemple le protocole MAP comme illustré à titre non limitatif sur la figure 2, ou encore le protocole OMA NMS, entre autres protocoles adaptés pour la transmission de messages de signalisation entre passerelle d’acheminement et serveur de synchronisation.
A cette fin, la deuxième passerelle d’acheminement 50’ a été avantageusement configurée au préalable pour connaître l’adresse réseau de ce serveur de synchronisation 30, pour pouvoir lui transmettre un message de signalisation contenant le message SMS1 , ainsi que pour déterminer s’il faut, ou non, déclencher la transmission la transmission de ce message SMS1 vers ce serveur de synchronisation 30, typiquement en fonction d’un identifiant récupéré dans le message de signalisation reçu depuis la passerelle d’acheminement 50’, en particulier de l’identifiant du terminal destinataire indiqué dans un champ du message SMS1.
Ainsi, lorsqu’elle reçoit un message SMS1 depuis le nœud réseau 40, la passerelle d’acheminement 50’ peut alors déterminer (étape S120) si ce message SMS1 doit aussi être transmis au serveur de synchronisation 30, en plus d’être transmis au terminal destinataire 20.
Cette étape de détermination peut être réalisée en fonction d’un identifiant associé au terminal destinataire du message SMS1 reçu depuis le nœud réseau 40, typiquement le MSISDN du terminal destinataire tel qu’indiqué dans ce message SMS1. En particulier, la passerelle d’acheminement 50’ peut vérifier si cet identifiant a été préalablement mémorisé par la passerelle d’acheminement 50’ (ou en interrogeant une base de données, par exemple un HLR) comme étant l’identifiant d’un terminal appartenant à un système multi-terminaux impliquant plusieurs terminaux, c’est-à-dire à l’identifiant d’un terminal destinataire pour lequel il convient de transmettre les messages au serveur de synchronisation 30.
Si le résultat de cette détermination s’avère négatif (par exemple dans le cas où le terminal destinataire 20 ne fait pas partie d’un système multi-terminaux préalablement déclaré auprès de la passerelle d’acheminement 50’, et donc que son identifiant MSISDN n’a pas été mémorisé au préalable par la passerelle 50’), le procédé s’arrête à ce stade et seul le terminal destinataire 20 reçoit le message SMS1 (étape S1 15) dans le plan de signalisation, de manière traditionnelle.
Si le résultat de cette détermination s’avère positif (typiquement dans le cas où le terminal destinataire 20 fait partie d’un système multi-terminaux et est associé à un identifiant mémorisé par la passerelle d’acheminement 50’ pour signaler que tel est le cas), la passerelle d’acheminement 50’ procède alors à la transmission (étape S130) de ce message SMS1 vers le serveur de synchronisation 30, en insérant ce message SMS1 dans un message de signalisation conforme à un protocole de signalisation adapté aux échanges de signalisation entre passerelles d’acheminement et serveurs de synchronisation, ici le protocole MAP (mais pourrait être aussi le protocole OMA NMS).
Il convient de noter ici que cette étape de détermination S120 peut avoir lieu indifféremment avant ou après l’étape de transmission S1 15 vers le terminal destinataire 120, dans la mesure où cette transmission S115, dans le plan de signalisation, du message SMS1 est systématiquement réalisée dans le présent mode de réalisation, que le terminal destinataire appartienne à un système multi-terminaux ou pas.
Une fois reçu ce message SMS1 , le serveur de synchronisation 30 mémorise (étape S140) ce message SMS1 , après l’avoir extrait du message de signalisation dans lequel il a été reçu, soit au sein même d’un module de mémorisation de ce serveur, soit dans une base de données associée à ce serveur.
A ce stade, les terminaux associés 20’ et 20” peuvent alors récupérer le message SMS1 , destiné au terminal destinataire 20, auprès du serveur de synchronisation 30, au moyen de messages de synchronisation conformes à un protocole de synchronisation adapté à la synchronisation en mode client-serveur, tel que le protocole IMAP, JMAP, OMA DS ou OMA NMS, entre autres.
Ainsi, pour ce qui est du terminal associé 20’, lorsque ce terminal 20’ est à synchroniser, le serveur de synchronisation 30 récupère le message SMS1 destiné au terminal destinataire 20 et l’insère dans un message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] qu’il transmet à ce terminal 20’ (étape S150’). Le serveur 30 fait de même pour tous les autres terminaux associés, en l’occurrence ici pour le terminal 20” (étape S150”) auquel il transmet un message de synchronisation SYNC”[SMS1] dans lequel il a inséré le message SMS1.
Ces messages de synchronisation peuvent être implémentés sous la forme d’un message contenant un attribut dans lequel le message SMS1 est inséré. Il peut s’agir notamment d’un message de type « pager-messager » selon l’interface REST NMS, contenant un objet de type SMS dit « inline », dans lequel le message SMS1 peut être directement inséré dans un attribut « textContent », comme illustré par l’exemple ci-dessous :
|<object>
<attributes>
<attri ute>
<name>Message-Context</na e>
<value>pager-message</value>
</attribute>
<attribute>
<name>From</name>
<value>tel :+19585550100</value>
</attri ute>
<attribute>
<name>To</name>
<value>tel :+19585550210</value>
</attribute>
<attribute>
<name>Date</name>
<value>2013-ll-12T08 : 30: 10Z</value>
</attribute>
<attribute>
<name>Direction</name>
<value>In</value>
</attribute>
<attribute>
<name>Content-Type</name>
<va1ue>text/plain</value>
</attribute>
<attribute>
<name>TextContent</name>
<value>The weather is nice today, let's go to the beach ! </value> </attribute>
</attributes>
<flags>
<flag>\Seen</flag>
</flags>
</object>
Ces messages de synchronisation peuvent aussi être implémentés sous forme de message avec un champ « payload » contenant une adresse permettant le téléchargement ultérieur du message SMS1 (par requête GET par exemple). En particulier, il peut s’agir d’un message de type « pager-messager » selon l’interface REST NMS, comme illustré par l’exemple ci-dessous : <obj ect>
<attributes>
<attribute >
<name>Message -Context</name>
<value>pager-message</value>
</attribute >
<attribute>
< n aine > From< / n atne >
<value>tel : +19585550100</value>
</attribute>
<attribute>
<na*e>To</name>
<value>tel:+19585550210</value>
</attribute>
<attribute>
<naflie>Date</name>
<value>2013 -ll-12T08 : 30 : 10Z</value>
</attrlbute>
<attribute>
<name>Direction</name>
<value>In</value>
</attribute >
<attribute>
< n âne>Cont e nt -Type</ name >
<value>tex:t/plaln</value >
</attribute>
</attributes>
<flags>
<flag>\Seen</flag>
</flags>
<payloadPart>
<contentType>text/plain</contentType>
<slze>49</size>
<hnef>/niis/vl/myStore/tel¾3A%2B19585550100/objects/old999/payloadParts/blobl23</href>
</payloadPart>
</ob ect>
Ces messages de synchronisation peuvent aussi être implémentés sous forme d’une notification du serveur de synchronisation, contenant dans son objet une URL permettant de télécharger directement un objet « message SMS1 », comme illustrée par l’exemple ci-dessous, où l’élément « oldl OOO » en fin d’URL représente un identifiant unique de ce message :
Les trois exemples précédents sont au format XML, mais une structure JSON peut être également utilisée.
Le message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] utilisé pour transmettre le message SMS1 vers le terminal associé 20’ peut être le même que le message de synchronisation SYNC”[SMS1 ] utilisé pour transmettre le message SMS1 vers le terminal associé 20”, ou bien encore être un message de synchronisation d’un type différent mais conforme à un même protocole de synchronisation, ou bien encore être conforme à un protocole de synchronisation différent. Tous ces messages de synchronisation sont transmis dans le plan transport de données, et non dans le plan de signalisation comme cela serait le cas si le message SMS1 devait être dupliqué et transmis à chaque terminal associé.
Chaque terminal associé 20’ et 20” peut alors, après avoir reçu respectivement ces messages de synchronisation SYNC’ et SYNC”, y extraire le message SMS1 destiné au terminal destinataire 20 et le stocker dans leurs propres mémoires respectives, pour consultation ou restitution ultérieure par un utilisateur. Ainsi, au terme de ce procédé, tous les terminaux associés au terminal destinataire 20 disposent du message SMS1 devant être reçu par le terminal destinataire 20, ainsi que des informations associées à ce message, telles que l’heure d’envoi du message, le lieu d’envoi du message, l'état de lecture, l'indicateur de réponse, etc. L’utilisateur d’un système multi-terminaux a donc accès à un même historique de réception de message, peu importe le terminal auquel il accède.
On se réfère à présent à la figure 3, laquelle illustre un procédé de transmission de message selon un autre mode de réalisation de la présente invention.
Cet autre mode de réalisation est relativement similaire à celui illustré à la figure 2, à la différence près qu’après avoir reçu le message SMS1 , la passerelle d’acheminement 50’ du réseau auquel le terminal destinataire est abonné ne le transmet pas nécessairement directement au terminal destinataire, dans le plan de signalisation, mais peut au contraire laisser le soin au serveur de synchronisation de s’en charger, dans le plan transport de données.
En d’autres termes, au niveau de la passerelle d’acheminement 50’, l’étape traditionnelle (illustrée par S1 15 en figure 2) de transmission du message SMS1 vers le terminal destinataire 20 selon un protocole de signalisation peut être ici inhibée, et n’a donc pas systématiquement lieu.
Pour permettre une telle inhibition, après avoir reçu un message SMS1 depuis le nœud réseau 40 (étape S1 14), la passerelle d’acheminement 50’ peut déterminer (étape S220) si ce message SMS1 doit être transmis au serveur de synchronisation 30, cette détermination pouvant être effectuée de manière similaire à l’étape S120 décrite en relation avec la figure 2. Si le résultat de cette détermination s’avère négatif (par exemple parce que le numéro destinataire MSISDN20 n’est pas indiqué, au niveau de la passerelle d’acheminement 50’ comme faisant partie d’un système multi-terminaux impliquant plusieurs terminaux associés), la passerelle d’acheminement 50’ peut alors transmettre (étape S225) le message SMS1 selon un protocole de signalisation (ici illustré par le protocole SIP, mais pouvant aussi être la combinaison de protocoles MAP et NAS par exemple) adapté aux échanges de signalisation entre passerelle réseau et terminaux, de manière traditionnelle, sans le transmettre en parallèle au serveur de synchronisation 30.
Si le résultat de cette détermination s’avère positif (par exemple parce qu’un identifiant associé au terminal destinataire 20 est mémorisé par la passerelle d’acheminement 50’ comme indiquant que ce terminal 20 fait partie d’un système multi- terminaux impliquant plusieurs terminaux), alors il n’y a pas de transmission de ce message directement vers le terminal destinataire 20 dans le plan de signalisation (i.e. l’étape S225 est inhibée et n’a pas lieu), mais au contraire ce message SMS1 est inséré dans un message de signalisation conforme à un protocole de signalisation adapté aux échanges de signalisation entre passerelles d’acheminement et serveur de synchronisation (ici le protocole MAP à titre d’exemple) et transmis (étape S230) vers le serveur de synchronisation 30.
De préférence ici, pour signaler au serveur de synchronisation 30 que l’étape S225 a été inhibée et donc qu’il revient au serveur de synchronisation 30 de permettre la récupération du message SMS1 par le terminal destinataire 20, la passerelle d’acheminement 50’ peut insérer dans ce message de signalisation un indicateur, interprétable par le serveur 30, signalant que le message SMS1 n’a pas été transmis au terminal destinataire 20 par la passerelle 50’.
Une fois reçu ce message de signalisation incluant le message SMS1 , le serveur de synchronisation 30 extrait ce message SMS1 et le mémorise (étape S240), soit au sein même d’un module de mémorisation de ce serveur, soit dans une base de données associée à ce serveur.
A ce stade, non seulement les terminaux associés 20’ et 20”, mais également le terminal destinataire 20, peuvent alors récupérer le message SMS1 , destiné au terminal destinataire 20, auprès du serveur de synchronisation 30, au moyen de messages de synchronisation conformes à un protocole de synchronisation adapté à une synchronisation client-serveur, tel que le protocole IMAP, JMAP, OMA DS ou OMA NMS, entre autres.
Tout comme dans le mode de réalisation illustré en figure 2, pour ce qui est du terminal associé 20’, le serveur de synchronisation 30 récupère le message SMS1 destiné au terminal destinataire 20 et l’insère dans un deuxième message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] qu’il transmet à ce terminal 20’ (étape S250’). Il fait de même pour tous les autres terminaux associés, en l’occurrence ici pour le terminal 20” (étape S250”) auquel il transmet un troisième message de synchronisation SYNC”[SMS1 ] dans lequel il a inséré le message SMS1.
Pour ce qui est du terminal destinataire 20, dans un mode de réalisation, le serveur de synchronisation 30 peut être configuré pour systématiquement récupérer le message SMS1 destiné à ce terminal destinataire 20 et l’insérer dans un premier message de synchronisation SYNC[SMS1 ] qu’il transmet à ce terminal 20 (étape S250), sans tenir compte d’une éventuelle transmission directe au terminal 20 de ce message SMS1 dans le plan de signalisation.
Dans un mode de réalisation alternatif, le procédé peut comprendre une étape optionnelle (étape S245) de détermination, par le serveur de synchronisation, afin de ne transmettre un message de synchronisation SYNC[SMS1 ] au terminal destinataire 20 déterminer que lorsqu’il n’a pas déjà été transmis, dans le plan de signalisation, par la passerelle d’acheminement 50’. Cette détermination peut en particulier être réalisée en vérifiant la présence, dans le message de signalisation reçu de la passerelle d’acheminement 50’ lors de l’étape S230, d’un indicateur signalant que le message SMS1 n’a pas été transmis (ou au contraire a été transmis) au terminal destinataire 20 par la passerelle 50’.
Tout comme pour le mode de réalisation illustré en figure 2, les messages de synchronisation SYNC[SMS1 ], SYNC’[SMS1 ] et SYNC”[SMS1 ] utilisés pour transmettre le message SMS1 respectivement aux terminaux 20, 20’ et 20” peuvent être un seul et même type de message de synchronisation, ou bien encore être des messages de synchronisation de types différents mais conformes à un même protocole de synchronisation, ou bien encore être respectivement conformes à des protocole de synchronisation différents.
Chaque terminal 20, 20’ et 20”peut alors, après avoir reçu respectivement ces messages de synchronisation SYNC, SYNC’ et SYNC”, y extraire le message SMS1 destiné au terminal destinataire 20 et le stocker dans leurs propres mémoires respectives, pour consultation ou restitution ultérieure par un utilisateur. Ainsi, au terme de ce procédé, tous les terminaux associés au terminal destinataire disposent du message SMS1 devant être reçu par le terminal destinataire, ainsi que des informations associées à ce message, comme décrites précédemment.
Dans le mode de réalisation illustré en figure 3, seul le plan de transport de données est utilisé pour diffuser le message à recevoir entre les différents terminaux du système multi-terminaux, ce qui permet une économie optimale des ressources dans le plan de signalisation.
On se réfère à présent à la figure 4, illustrant une passerelle d’acheminement selon un mode de réalisation de la présente invention.
Cette passerelle d’acheminement 50’ comprend en particulier un module de communication 51 (implémenté typiquement sous forme d’émetteur-récepteur) configuré pour recevoir, en provenance d’un nœud réseau 40 chargé du stockage et de la transmission de message dans le plan de signalisation, un message de signalisation (illustré par « MAP[SMS1 ] ») conforme à un protocole de signalisation adapté aux échanges de signalisation entre nœud réseau et passerelle d’acheminement (ici le protocole MAP) dans lequel a été inséré un message SMS1 à transmettre à un terminal destinataire 20.
Ce module de communication 51 est également configuré pour transmettre, vers un serveur de synchronisation 30, un message de signalisation (illustré par « MAP[SMS1 ] ») conforme à un protocole de signalisation adapté aux échanges de signalisation entre passerelle d’acheminement et serveur de synchronisation (ici aussi le protocole MAP) dans lequel a été inséré ce message SMS1 , ainsi éventuellement qu’un indicateur signalant l’éventuelle absence de transmission de ce message SMS1 de cette passerelle directement vers le terminal destinataire 20.
En outre, dans un mode particulier de réalisation, ce module de communication 51 est également configuré pour transmettre, vers le terminal destinataire 20, un message de signalisation conforme à un protocole de signalisation adapté aux échanges de signalisation entre passerelle d’acheminement et terminaux (ici le protocole SIP, mais pourrait être aussi le protocole MAP ou NAS, par exemple) dans lequel a été inséré ce message SMS1.
Cette passerelle d’acheminement 50’ comprend en outre un module de traitement 53 (typiquement implémenté sous la forme d’un ou plusieurs processeur(s) exécutant des instructions de programme d’ordinateur mémorisées par la passerelle d’acheminement), configuré tout d’abord pour traiter les messages de signalisation reçus en provenance du nœud réseau 40, et notamment pour en extraire un message SMS1 destiné à un terminal destinataire 20, par exemple un message SMS, lorsqu’un tel message y a été inséré (ce cas étant ici illustré sur la figure 4 par le message « MAP[SMS1 ] »). Ce message SMS1 , une fois extrait du message de signalisation « MAP[SMS1 ] », peut être analysé afin de récupérer un identifiant associé au terminal 20 auquel il est destiné (ici son identifiant « MSISDN2o )·
Une fois cette identifiant récupéré, le module de traitement 53 peut déterminer si le terminal destinataire 20 appartient à un système multi-terminaux préalablement signalé à la passerelle 50’, au moyen de cet identifiant.
Afin d’effectuer cette opération, dans un mode de réalisation, le module de traitement 53 interroge un module de mémorisation 55 (typiquement une mémoire non- volatile, laquelle est ici illustrée comme étant comprise dans la passerelle d’acheminement 50’, mais pouvant être aussi implémentée sous la forme d’une base de données distincte de cette passerelle, à laquelle cette passerelle a accès) pour vérifier si cet identifiant y est mémorisé.
Si le résultat de cette détermination s’avère négatif (i.e. l’identifiant
« MSISDN20 » récupéré ne correspond à aucun identifiant mémorisé), le module de traitement 53 peut alors insérer le message SMS1 dans un message de signalisation selon un protocole de signalisation adapté aux terminaux (ici le protocole SIP, mais pourrait être le protocole MAP ou NAS, par exemple) et instruire au module de communication 51 de transmettre ce message de signalisation vers le terminal destinataire 20, sans solliciter le serveur de synchronisation 30.
Si le résultat de cette détermination s’avère positif (i.e. l’identifiant
« MSISDN20 » récupéré correspond à un identifiant mémorisé), le module de traitement 53 peut alors insérer le message SMS1 dans un message de signalisation adapté aux échanges avec un serveur de synchronisation (ici le protocole MAP) et instruire au module de communication 51 de le transmettre vers le serveur de synchronisation 30.
En outre, dans un mode particulier de réalisation, le module de traitement 53 peut déterminer s’il convient d’insérer ce message SMS1 dans un message de signalisation adapté aux échanges avec des terminaux (e.g. le protocole SIP, MAP ou NAS) et d’instruire au module de communication 51 de transmettre ce message de signalisation directement vers le terminal destinataire 20, ou au contraire de ne pas le faire (auquel cas il revient alors au terminal destinataire 20 de récupérer ce message SMS1 directement auprès du serveur de synchronisation).
Pour déterminer cela, un paramètre indicatif d’une transmission directe vers le terminal destinataire, dans le plan de signalisation, peut être associé à l’identifiant signalant l’appartenance du terminal destinataire à un système multi-terminaux, lors de la mémorisation préalable de cet identifiant par la passerelle d’acheminement 50’, dans le module de mémorisation 55.
Ainsi, lorsque le module de traitement 53 détermine que l’identifiant récupéré est mémorisé dans le module de mémorisation 55 (et donc que le terminal destinataire appartient à un système multi-terminaux), le module de traitement peut aussi déterminer s’il convient de transmettre directement le message SMS1 vers ce terminal destinataire 20, en vérifiant la présence d’un paramètre indicatif d’une telle transmission directe dans le plan de signalisation.
A titre d’exemple, sur la figure 5, l’identifiant « MSISDN20 » est associé au paramètre « + » indiquant qu’une transmission directe dans le plan de signalisation est à effectuer. A contrario, l’identifiant « MSISDN30 » est associé au paramètre « - » indiquant qu’une transmission directe dans le plan de signalisation est à inhiber, et donc que le terminal destinataire 30 doit récupérer lui-même, auprès du serveur de synchronisation, les messages qui lui sont destinés.
Ainsi, lorsque la passerelle 50’ reçoit un message à partir duquel est récupéré l’identifiant « MSISDN20 » associé à un terminal destinataire 20, le module de traitement 53 comprend de ce qui est mémorisé dans le module de mémorisation 55, non seulement qu’il convient de préparer un ou plusieurs messages de synchronisation, incluant le message SMS1 , à transmettre aux terminaux associés au terminal 20, mais également qu’il convient de préparer un message de signalisation incluant ce message SMS1 à transmettre au terminal 20.
Dans ce cas, le module de traitement peut insérer, dans le message de signalisation destiné au serveur de synchronisation 30, une indication que ce serveur de synchronisation n’a pas besoin d’émettre de message de synchronisation à destination du terminal destinataire 20.
A contrario, lorsque la passerelle 50’ reçoit un message à partir duquel est récupéré l’identifiant « MSISDN30 » associé à un terminal destinataire 30, le module de traitement 53 comprend de ce qui est mémorisé dans le module de mémorisation 55, qu’il convient seulement de préparer un ou plusieurs messages de synchronisation, incluant ce message, à transmettre aux terminaux associés au terminal 30, sans préparer de message de signalisation incluant ce message à transmettre directement au terminal 30. Dans ce cas, le module de traitement peut insérer, dans le message de signalisation destiné au serveur de synchronisation 30, une indication que ce serveur de synchronisation doit permettre au terminal destinataire 20 de récupérer le message SMS1 , par exemple en insérant ce message SMS1 dans un message de synchronisation qu’il lui transmet.
Si l’indication évoquée dans les deux cas précédents n’est pas insérée, il revient alors au terminal destinataire 20 de détecter qu’il a déjà reçu directement le message SMS1 , et donc qu’il n’a pas besoin de le récupérer auprès du serveur de synchronisation.
Par ailleurs, dans le cas d’un identifiant commun correspondant à un numéro natif du terminal destinataire 20, il peut être prévu (typiquement au niveau de l’opérateur du réseau) que les messages SMS envoyés vers un tel type d’identifiant sont toujours transmis dans le plan de signalisation, et donc sans récupération auprès du serveur de synchronisation. Le serveur de synchronisation peut alors être configuré, au moyen d’un paramètre global, pour appliquer une telle politique réseau.
On se réfère à présent à la figure 5, illustrant un serveur de synchronisation selon un mode de réalisation de la présente invention.
Ce serveur de synchronisation 30 comprend en particulier un module de communication 31 (implémenté typiquement sous forme d’émetteur-récepteur) configuré pour recevoir, en provenance d’une passerelle d’acheminement 50’, un message de signalisation comprenant un message SMS1 destiné à un terminal destinataire 20. Ce module de communication est également configuré pour échanger des messages de synchronisation avec le ou les terminaux 20’, 20” associés au terminal destinataire 20, voire également avec le terminal destinataire 20 lui-même.
Le serveur de synchronisation 30 comprend en outre un module de traitement 33, configuré tout d’abord pour traiter les messages de signalisation reçus en provenance de la passerelle d’acheminement 50’, et notamment pour en extraire un message SMS1 destiné à un terminal destinataire 20, par exemple un message SMS, lorsqu’un tel message y a été inséré (ce cas étant ici illustré sur la figure 5 par le message MAP[SMS1 ]). Un tel module de traitement est typiquement implémenté sous la forme d’un ou plusieurs processeurs exécutant des instructions de code d’un programme informatique, associé à une mémoire vive et/ou une mémoire morte dans laquelle sont stockées ces instructions de code.
Ce message SMS1 , une fois extrait du message de synchronisation MAP[SMS1 ], peut être alors mémorisé dans un module de mémorisation 35 (typiquement une mémoire non-volatile), laquelle est ici illustré comme étant compris dans le serveur de synchronisation 30, mais pouvant être aussi implémenté sous la forme d’une base de données distincte de ce serveur, à laquelle ce serveur a accès pour mémoriser ces messages et y accéder ensuite.
La mémorisation de ce message, dans le module de mémorisation 35, peut être faite en association avec un identifiant du terminal destinataire 20 (ici, son identifiant « MSISDN20 ») afin de faciliter sa récupération ultérieure.
Lorsqu’ultérieurement, un terminal 20’ associé au terminal destinataire 20 doit être synchronisé, le module de traitement 33 peut alors vérifier auprès du module de mémorisation 35 si un message SMS1 associé à l’identifiant unique qui lui est associé a été mémorisé et, si c’est le cas, le module 33 peut alors récupérer ce message afin de l’insérer dans un message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] qu’il fournit au module de communication 31 afin que ce dernier transmette le message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] au terminal associé 20’ en question. Cette opération est répétée pour tous les terminaux associés au terminal destinataire 20, à synchroniser au moyen du serveur 30 (ici le terminal 20” également, auquel le message de synchronisation SYNC”[SMS1 ] est transmis). Dans un mode de réalisation, cette opération est aussi effectuée pour le terminal destinataire 20 lorsqu’il peut être synchronisé au moyen d’un message SYNC[SMS1 ] émis par le serveur 30.
Les messages SYNC[SMS1 ], SYNC’[SMS1] et SYNC”[SMS1 ] peuvent être émis spontanément (c’est-à-dire sans qu’une requête préalable n’ait été reçue pour déclencher l’émission de ce message) par le serveur de synchronisation 30 respectivement vers les terminaux 20, 20’ et 20”, par exemple à intervalle régulier, dans un mode « push ». Alternativement, ces messages de synchronisation peuvent être des messages émis en réponse à des requêtes de synchronisation reçues par le serveur de synchronisation 30 respectivement des terminaux 20, 20’ et 20”, dans un mode dit « pull » (de telles requêtes étant illustrées par « REQ SYNC » sur la figure 5).
On se réfère à présent à la figure 6, illustrant un terminal dit « associé », partageant le même identifiant qu’un autre terminal, dit « destinataire », destinataire d’un message transmis par un terminal source, selon un mode de réalisation de la présente invention.
Ce terminal 20’ (qui peut être en particulier un terminal mobile de type smartphone) comprend en particulier un module de communication 21’ configuré pour recevoir, en provenance d’un serveur de synchronisation 30 tel que décrit précédemment, un message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] dans lequel a été inséré le message SMS1 destiné à un terminal destinataire 20. Ce module de communication 21’ peut être également configuré pour émettre (par exemple, mais non obligatoirement, à intervalles prédéfinis) la requête de synchronisation « REQ SYNC » discutée précédemment vers ce serveur de synchronisation 30, en vue de déclencher l’envoi du message de synchronisation SYNC’[SMS1 ] en retour. Un tel module de communication peut être implémenté en particulier sous la forme d’un émetteur-récepteur radio, e.g. d’une ou plusieurs antenne(s) radio connectées à un convertisseur numérique/analogique.
Le terminal 20’ comprend en outre un module de traitement 23’ configuré tout d’abord pour traiter les messages de synchronisation reçus en provenance du serveur de synchronisation 30, et notamment pour en extraire d’un tel message de synchronisation un message destiné à un autre terminal destinataire 20, par exemple un message de format SMS, lorsqu’un tel message y a été inséré (ce cas étant ici illustré sur la figure 5 par le message SYNC’[SMS1 ]). Un tel module de traitement est typiquement implémenté sous la forme d’un ou plusieurs processeurs exécutant des instructions de code d’un programme informatique, associé à une mémoire vive et/ou une mémoire morte dans laquelle sont stockées ces instructions de code.
Ce message SMS1 , une fois extrait du message de synchronisation SYNC[SMS1 ], peut être alors mémorisé dans un module de mémorisation 25’ (typiquement une mémoire non-volatile) également compris dans le terminal 20’.
En particulier, dans le module de mémorisation 25’ du terminal 20’, ce message SMS1 extrait du message de synchronisation peut être mémorisé avec d’autres messages SMSA, SMSB (i.e. dans la zone de mémorisation associé à ce même type de message dans le terminal 20’), de sorte à ce que ce message SMS1 soit accessible pour l’utilisateur de la même manière que tout autre message du même type qui serait reçu de manière plus traditionnelle (i.e. sans recourir à un serveur de synchronisation).
Ainsi, dans un mode de réalisation où le terminal 20’ comprend également un module d’interface utilisateur 27’, typiquement sous la forme d’un écran tactile, lorsque l’utilisateur consulte ses messages reçus du réseau mobile (par exemple les messages selon le format SMS), il verra non seulement les messages SMSA et SMSB reçus de manière classique depuis le réseau mobile (i.e. sans recourir au serveur de synchronisation 30), mais également le message SMS1 reçu depuis le serveur de synchronisation 30.
Le module gérant l’interface utilisateur 27’ (sous forme logicielle typiquement) peut éventuellement distinguer (par exemple au moyen de couleurs différentes) ces messages SMSA et SMSB, d’une part, et SMS1 d’autre part, lorsqu’ils les affichent afin d’alerter l’utilisateur sur la différence de provenance de ces messages. Alternativement, ce module présente ces messages de manière identique, de sorte à ce que l’implémentation de la présente invention soit transparente pour l’utilisateur, qui ne voit qu’une série de messages de même type, peu importe s’ils ont été reçus de manière traditionnelle ou par le biais d’une synchronisation avec un serveur de synchronisation.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation ci- dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d’autres modes et d’autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l’invention.
En particulier, les messages de type SMS ont été discutés précédemment comme exemple de messages courts pouvant être avantageusement transmis grâce aux modes de réalisation de la présente invention. Cependant, tout autre type de message, plus ou moins court, peut être également concerné, l’invention étant cependant particulièrement avantageuse lorsque la taille du message à transmettre est inférieure à la taille du champ disponible pour l’insérer dans un message de synchronisation entre un terminal et un serveur de synchronisation, de sorte à ce qu’un seul message de synchronisation suffise à transmettre un (voire plusieurs) message(s), destiné(s) à un terminal « destinataire », à un autre terminal associé à ce terminal destinataire.
De plus, le serveur de synchronisation présenté précédemment peut être un équipement spécifique, dédié uniquement à la synchronisation de messages avec des terminaux associés à un terminal destinataire de messages, mais également tout équipement réseau ayant d’autres fonctionnalités, dans lequel un module logiciel de type « serveur » est installé pour échanger les messages de synchronisation SYNC présentés ci-dessus avec un module logiciel de type « client » installé dans des terminaux associés au terminal destinataire.

Claims

Revendications
1. Procédé de transmission d’un message (SMS1 ) destiné à un premier terminal (2), dit terminal destinataire, depuis un deuxième terminal (10), dit terminal source, vers au moins un troisième terminal (20’, 20”), dit terminal associé, partageant un même identifiant avec le terminal destinataire, comprenant les étapes suivantes, suite à la réception (S1 14) du message par une passerelle d’acheminement (50’) :
transmission (S130,S230), de la passerelle d’acheminement vers un serveur de synchronisation (30), du message (SMS1 ) au moyen d’un premier protocole de signalisation (MAP); et
récupération (S150’,S250’), par ledit au moins un terminal associé (20’, 20”), du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d’un premier message de synchronisation (SYNC’[SMS1 ]).
2. Procédé selon la revendication 1 , comprenant en outre la détermination (S120,S220), par la passerelle d’acheminement (50’), de l’appartenance du terminal destinataire à un système multi-terminaux comprenant le terminal destinataire et ledit au moins un terminal associé, l’étape de récupération (S150’,S250’) n’ayant lieu qu’en cas de résultat positif de ladite détermination.
3. Procédé selon l’une des revendications 1 ou 2, comprenant en outre la transmission (S1 15,S225), de la passerelle d’acheminement (50’) au terminal destinataire (20), du message au moyen d’un deuxième protocole de signalisation (SIP).
4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel la transmission (S225), de la passerelle d’acheminement (50’) au terminal destinataire (20), du message au moyen d’un deuxième protocole de signalisation (SIP) n’est réalisée que s’il est déterminé, lors de l’étape de détermination (S220), que le terminal destinataire n’appartient pas à un système multi-terminaux.
5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant en outre la récupération (S250), par ledit terminal destinataire (20), du message destiné au terminal destinataire auprès du serveur de synchronisation au moyen d’un deuxième message de synchronisation (SYNC[SMS1 ]).
6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel la récupération (S250), par ledit terminal destinataire (20), du message destiné au terminal destinataire (20) auprès du serveur de synchronisation (30) au moyen d’un deuxième message de synchronisation (SYNC[SMS1 ]) n’est réalisée que s’il est déterminé (étape S245) que le message SMS1 n’a pas été transmis de la passerelle d’acheminement (50’) au terminal destinataire (20) au moyen d’un message de signalisation.
7. Procédé selon l’une des revendications 1 à 6, comprenant en outre la mémorisation (S130,S230), par le serveur de synchronisation (30), du message (SMS1 ) suite à sa réception en provenance de la passerelle d’acheminement.
8. Passerelle d’acheminement (50’) comprenant un module de communication (51 ) apte à recevoir un message (SMS1 ) destiné à un premier terminal (20), dit terminal destinataire, selon un premier protocole de signalisation (MAP) et un module de traitement (53), configuré pour insérer le message (SMS1 ) dans un message de signalisation à transmettre vers un serveur de synchronisation (30) afin de permettre à au moins un deuxième terminal (20’, 20”), dit terminal associé, partageant un identifiant avec le terminal destinataire, de récupérer ledit message auprès dudit serveur de synchronisation.
9. Passerelle d’acheminement (50’) selon la revendication 8, dans laquelle le module de traitement (53) est configuré en outre pour instruire au module de communication de transmettre ledit message (SMS1 ) vers le terminal destinataire (20) au moyen d’un message de signalisation selon un deuxième protocole de signalisation.
10. Passerelle d’acheminement (50’) selon la revendication 8, dans laquelle le module de traitement (53) est configuré en outre pour inhiber la transmission dudit message (SMS1 ) par le module de communication au terminal destinataire (20).
11. Serveur de synchronisation (30) comprenant :
un module de communication (31 ) apte recevoir un message de signalisation selon un premier protocole de signalisation (MAP), ledit message de signalisation contenant un message (SMS1 ) destiné à un premier terminal (20), dit terminal destinataire, et
un module de traitement (33) configuré pour insérer le message (SMS1 ) reçu dans au moins un premier message de synchronisation (SYNC’[SMS1 ]) à transmettre, par le module de communication (31 ), vers au moins un deuxième terminal (20’, 20”), dit terminal associé, partageant un identifiant (MSISDN2o) avec ledit terminal destinataire.
12. Serveur de synchronisation selon la revendication 14, dans lequel le module de traitement (33) est configuré en outre pour insérer le message (SMS1 ) dans un deuxième message de synchronisation (SYNC[SMS1 ]) à transmettre, par le module de communication (31 ), vers ledit terminal destinataire (20).
13. Terminal (20’), apte à partager un même identifiant (MSISDN2o) avec un autre terminal, dit terminal destinataire (20), comprenant un module de traitement (23’), un module de communication (2T) configuré pour recevoir des messages destinés audit terminal, et un module de stockage (25’) configuré pour mémoriser lesdits messages destinés audit terminal en vue de le présenter à un utilisateur, caractérisé en ce que :
le module de communication (2T) est configuré en outre pour recevoir, en provenance d’un serveur de synchronisation (30), un message de synchronisation contenant un message (SMS1 ) destiné au terminal destinataire ; et
le module de traitement (23’) est configuré pour extraire, à partir du message de synchronisation reçu, le message (SMS1 ) destiné au terminal destinataire et pour fournir ledit message (SMS1 ) au module de stockage afin d’y mémoriser ledit message en vue de le présenter à un utilisateur avec les messages destinés audit terminal.
14. Système pour la transmission d’un message (SMS1 ) destiné à un premier terminal (20), dit terminal destinataire, depuis un deuxième terminal (10), dit terminal source, vers au moins un troisième terminal (20’, 20”), dit terminal associé, partageant un même identifiant avec le terminal destinataire, comprenant une passerelle d’acheminement selon l’une des revendications 8 à 10 et un serveur de synchronisation (30) selon l’une des revendications 1 1 ou 12.
15. Système selon la revendication 14, comprenant en outre au moins un terminal selon la revendication 13.
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