EP2958639B1

EP2958639B1 - Installation de lutte contre les incendies, incluant un réseau de sprinklers sous vide, susceptibles d'être déclenchés par un actuateur comprenant un piston et étant piloté par un actionneur maître

Info

Publication number: EP2958639B1
Application number: EP14709997.2A
Authority: EP
Inventors: Maurice Kadoche
Original assignee: Vactec SAS
Current assignee: Vactec SAS
Priority date: 2013-02-21
Filing date: 2014-02-13
Publication date: 2018-03-14
Anticipated expiration: 2034-02-13
Also published as: CA2899175A1; RU2015139352A; PL2958641T3; CA2899175C; US10071272B2; CA2899162A1; PL2958639T3; AU2014220578B2; RU2648222C2; WO2014128388A3; FR3002154B1; FR3002154A1; WO2014128384A3; US20160008643A1; EP2958641B1; US9770613B2; AU2014220504A1; RU2648348C2; EP2958641A2; AU2014220504B2

Description

Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication des équipements et installations de lutte contre les incendies. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de déclenchement conçu pour les installations de lutte contre les incendies dites « sous vide ».
Le rôle d'une installation d'extinction automatique d'incendie mettant en oeuvre des sprinklers est de détecter, le plus tôt possible, un foyer d'incendie puis de déclencher automatiquement le système d'extinction, au moins localement, ceci tout en émettant une alarme. L'installation a pour objectif de contenir le plus possible l'incendie, avant l'arrivée des sapeurs-pompiers qui prennent alors le relais de l'installation pour éteindre l'incendie.
Dans le domaine de l'invention, les installations de lutte contre les incendies sont classées en trois catégories, à savoir :

les systèmes « sous eau » ;
les systèmes « sous air » ;
les systèmes « sous vide ».

Dans ces trois systèmes, les sprinklers sont montés en réseau de façon à être régulièrement répartis sur le site à protéger. Classiquement, les sprinklers comprennent :

un raccord de fixation, permettant de relier le sprinkler à une tuyauterie, ce raccord de fixation présentant un ajutage destiné au passage de l'eau à libérer pour éteindre l'incendie ;
un fusible ;
un opercule d'obturation de l'ajutage, maintenu en position d'obturation par le fusible.

Le fusible est calibré pour éclater lorsqu'une certaine température est dépassée, libérant ainsi l'ajutage de son opercule d'obturation.
Dans les systèmes « sous eau », l'ensemble de la tuyauterie de l'installation est remplie d'eau, ceci jusqu'aux sprinklers. L'eau est donc en attente derrière le moyen d'obturation et lorsque le fusible éclate, l'eau s'écoule au travers de l'ajutage du raccord du sprinkler dont le fusible a éclaté.
Le temps de libération de l'eau est donc immédiat, ce qui est particulièrement avantageux. En revanche, les systèmes « sous eau », ne sont pas adaptés pour les sites présentant des risques de gel. En effet, en cas de gel, l'eau ne peut pas s'écouler. De plus, le gel peut causer des détériorations à la tuyauterie de l'installation (déformation voire éclatement des tuyaux). Dans certains cas, l'installation est alors mise hors d'eau. Dans d'autres cas, le site à protéger est chauffé pour éviter tout risque de gel. Pour les sites à protéger présentant une surface relativement importante, la consommation d'énergie, et par conséquent la facture de chauffage, peut s'avérer considérable, voire prohibitive. Une autre façon de lutter contre le gel est d'ajouter à l'eau de l'installation un antigel, tel que du glycol qui est un produit toxique et cancérigène.
Dans les systèmes « sous air », l'ensemble de l'installation est hors d'eau. L'ensemble de la tuyauterie de l'installation est maintenue sous pression. Lorsque les fusibles éclatent, la pression d'air est libérée par le ou les sprinklers en question et l'eau, également sous pression, tend à « pousser » l'air hors de l'installation jusqu'à arriver à l'orifice ou aux orifices libérés de façon à s'échapper par ceux-ci.
Avec un tel système, l'eau peut dans certains cas mettre jusqu'à 60 secondes pour parvenir au sprinkler dont le fusible est éclaté, ce qui est certes conforme à la norme en vigueur mais qui peut s'avérer trop long vis-à-vis de certains départs d'incendie.
En outre, les systèmes « sous air » ne s'affranchissent pas totalement des problèmes liés au gel. En effet, de la condensation peut se créer dans les tuyauteries d'une installation « sous air », ce qui peut nuire à certains composants de l'installation et mettre en échec la protection.
De façon générale, les systèmes « sous eau » et « sous air » présentent les inconvénients suivants :

ils sont sujets à l'embouage et, par conséquent, au colmatage ;
ils sont sujets à la corrosion, ce qui peut évidemment conduire à une installation hors d'usage en tout ou partie et mettre en échec la protection ;
ils peuvent être l'objet de fuites d'eau non visibles ;
ils permettent le développement des micro-organismes dans les canalisations de l'installation.

Il en résulte qu'ils nécessitent, entre autres, des traitements antigel et anticorrosion (impliquant le recours à des produits nocifs).
Par ailleurs, ils nécessitent des opérations de rinçage après utilisation.
En outre, ils impliquent des temps de mise en service relativement longs, en fonction de l'étendue de l'installation, qui peuvent aller de une à quatre heures pour les systèmes « sous eau » et de deux heures et plus pour les systèmes « sous air ».
Pour pallier l'ensemble de ces inconvénients, les systèmes « sous vide » ont été conçus. Dans les systèmes « sous vide », on crée un vide dans les canalisations s'étendant entre une vanne générale et l'ensemble des sprinklers. En d'autres termes, toutes les canalisations séparant la vanne des sprinklers sont sous vide.
Dans ces systèmes, le vide constitue une énergie active qui sert de source fonctionnelle à la surveillance des sprinklers. En effet, si un fusible d'un des sprinklers éclate, la pression atmosphérique gagne l'ensemble de l'installation, ce qui provoque le changement d'état d'un actionneur qui, à son tour, ouvre la vanne générale d'arrivé d'eau. Il s'en suit que l'eau envahit rapidement et sans obstacles l'ensemble de l'installation jusqu'aux sprinklers, l'eau s'écoulant par le ou les sprinklers dont le fusible a éclaté. Le vide encore actif dans les réseaux attire rapidement l'eau d'extinction vers les sprinklers dont le fusible a éclaté.
Le temps de déclenchement de l'actionneur est très court, dans la mesure où, lorsqu'un fusible éclate, l'installation « sous vide » engendre immédiatement un phénomène d'aspiration de l'air extérieur à l'installation. Il est à noter que cette aspiration peut être bénéfique, l'effet d'aspiration sur le foyer d'incendie tendant à réduire l'intensité de celui-ci.
Le temps d'arrivée d'eau au sprinkler dont le fusible a éclaté est inférieur à 60 secondes.
On comprend donc que, du fait de l'absence d'eau ou de condensation dans une installation d'un système « sous vide », on obtient les résultats suivants :

pas de corrosion, donc pas d'embouage ni de colmatage ;
la garantie d'obtenir la densité d'eau d'extinction requise ;
pas de développement de micro-organismes ;
pas de fuites d'eau possibles (l'eau étant par défaut absente dans les canalisations de l'installation conduisant aux sprinklers) ;
aucune nécessité de traitement antigel ou anticorrosif ;
pas de rinçage nécessaire avant mise en service de l'installation.

En outre, comme cela va être expliqué plus en détails par la suite, le temps de mise en service d'une installation avec un système « sous vide » s'opère extrêmement rapidement, sous une minute environ.
Dans les systèmes sous vide, le déclenchement, c'est à dire la mise en eau du réseau de sprinklers, est obtenu à l'aide d'un dispositif comprenant un actuateur.
Un tel actuateur comprend un corps dans lequel débouchent un conduit d'arrivée d'eau et un conduit de départ d'eau susceptibles d'être mis en communication l'un avec l'autre.
Un organe de l'actuateur est mobile entre deux positions, à savoir :

une position d'interdiction de la mise en communication des deux conduits, ce qui correspond à un maintien sous vide du réseau de sprinklers ;
une position d'autorisation de la mise en communication du conduit d'arrivée d'eau avec le conduit de départ d'eau, ce qui déclenche la mise en eau du réseau de sprinklers.

Un tel actuateur est notamment décrit par le document de brevet publié sous le numéro FR-2 724 323 .
En référence à la figure 1, l'actuateur de l'art antérieur décrit par le document de brevet FR-2 724 323 comprend un corps de cylindre C présentant :

un conduit axial C1, communiquant avec le réseau sous vide de sprinklers ;
un conduit d'arrivée d'eau C2 ;
un conduit de départ d'eau C3, communiquant avec le circuit de déclenchement de la mise en eau du réseau de sprinklers.

En position d'attente de l'installation (donc en l'absence d'incendie), une ogive O obture les trois conduits, C1, C2 et C3.
En outre, un ressort R est monté dans le corps C de l'actuateur, ce ressort R étant monté en traction et couplé à l'ogive O de telle sorte que le ressort tend à tirer l'ogive hors de sa position d'obturation.
Ainsi, lorsque le réseau de sprinklers est sous vide, il aspire l'ogive dans une position d'obturation du conduit C1, avec une force supérieure à celle calibrée de façon prédéterminée du ressort R. En revanche, lorsque le réseau de sprinklers est mis la pression atmosphérique (par éclatement d'un fusible d'au moins un des sprinklers de l'installation), la force d'aspiration de l'ogive est supprimée et le ressort tire l'ogive (vers la gauche sur la figure 1), ce qui met en relation les conduits C2 et C3, conduisant au déclenchement de l'installation.
Or, il a été constaté que, en cas de secousses ou de vibrations (par exemple dues à des coups de bélier, à des déflagrations légères consécutives au passage de véhicules...), l'ogive peut quitter, même furtivement, sa position d'obturation, ce qui peut suffire au ressort R pour exercer une traction supérieure au pouvoir d'aspiration initialement présent dans le conduit C1. L'actuateur prend alors sa position autorisant le déclenchement de la mise en eau de l'installation.
Bien entendu, dans une telle situation, aucun sprinkler n'a son fusible éclaté, et il ne s'opère donc aucun écoulement d'eau. Toutefois, il est nécessaire de faire venir un technicien pour procéder à la remise en service de l'installation, c'est à dire à la vidange du réseau de sprinklers et à sa mise sous vide, puis à la remise en service de l'installation.
En outre, lors de la mise en service de l'installation, un tel actuateur de l'art antérieur s'avère peut pratique. En effet, il est nécessaire de repousser l'ogive vers le conduit C1 et de maintenir cette pression jusqu'à ce que la dépression dans le conduit C1 soit suffisante pour engendrer une aspiration sur l'ogive supérieure à la force du ressort R, et donc le maintien en position d'obturation de celle-ci. D'autres actuateurs sont connus des documents US 2 699 217 A et US 2 865 457 A . L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.
Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une installation de lutte contre les incendies, du type mettant en oeuvre un réseau sous vide de sprinklers, qui ne soit pas ou peu sujet aux déclenchements inopinés.
L'invention a également pour objectif de fournir une telle installation permettant de réaliser sa mise en service de façon rapide et pratique.
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une installation de lutte contre les incendies, incluant un réseau de sprinklers sous vide, l'installation intégrant un dispositif de déclenchement de la mise sous eau du réseau de sprinklers, le dispositif de déclenchement comprenant au moins un actuateur comprenant un corps dans lequel débouche un conduit d'arrivée d'eau et un conduit de départ d'eau susceptibles d'être mis en communication, un organe de l'actuateur étant apte à autoriser/interdire la mise en communication du conduit d'arrivée d'eau avec le conduit de départ d'eau de telle sorte que l'interdiction de la mise en communication des deux conduits maintienne le réseau de sprinklers sous vide tandis que la mise en communication des deux conduits déclenche la mise en eau du réseau de sprinklers.
Selon l'invention, le dispositif de déclenchement comprend :

un actionneur maître sensible à la pression présente dans le réseau de sprinklers et susceptible de déplacer un étrier d'une première à une deuxième position ;
un moyen de verrouillage en position de l'organe de l'actuateur interdisant la mise en communication des deux conduits ;
un organe de transmission entre ledit étrier et ledit moyen de verrouillage apte à permettre à l'organe de l'actuateur de passer dans la position autorisant la mise en communication des deux conduits lorsque l'étrier est dans ladite deuxième position,

l'une constituée par l'actionneur maître, sensible à la pression présente dans le réseau de sprinklers, et susceptible d'initier le déclenchement (la mise sous eau) de l'installation ;
l'autre, recevant l'information de l'actionneur maître, et pilotant la mise en communication des deux conduits de l'actuateur susceptible de commander la mise en eau du réseau de sprinklers,

Ces deux fonctions étaient réunies dans l'ogive de l'actuateur de l'art antérieur.
Selon l'invention, en dissociant les deux fonctions, on autorise éventuellement de légères variations d'état de l'actionneur maître, sans que cela entraine directement et automatiquement le changement d'état de l'actuateur.
On évite de cette façon les déclenchements inopinés de l'installation.
Par ailleurs, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, lors de la mise en service de l'installation, la mise en état du dispositif de déclenchement se fait automatiquement par la mise sous vide du réseau de sprinklers.
Selon une solution avantageuse, ledit actionneur maître comprend une membrane mobile entre une première position correspondant à un état sous vide du réseau de sprinklers et une deuxième position correspondant à une mise à la pression atmosphérique du réseau de sprinklers, lesdites première et deuxième positions correspondant auxdites première et deuxième positions de l'étrier.
Avec une telle membrane, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, on obtient un organe qui peut être dimensionné de façon à assurer simultanément :

l'étanchéité entre l'amont et l'aval de la membrane ;
une bonne réactivité et une amplitude de changement d'état satisfaisante, par un dimensionnement approprié de la membrane de façon à ce qu'elle présente une surface optimale.

Dans ce cas, ladite membrane est avantageusement montée dans une enceinte, de façon à former une cloison déformable étanche entre deux passages opposés l'un à l'autre ménagés dans l'enceinte, à savoir un conduit primaire communiquant avec le réseau de sprinklers et un passage secondaire au travers duquel un axe couplé à l'étrier peut coulisser, ledit axe étant solidarisé à la membrane et à un lest.
L'enceinte est alors avantageusement délimitée par une cloche et un disque de fermeture, la membrane étant pincée entre la cloche et le disque.
Selon un mode de réalisation particulier, ledit axe est également couplé à un ressort destiné à repousser la membrane vers la deuxième position.
Avantageusement, ledit ressort est monté en compression en appui sur une molette réglable en position sur ledit axe.
Ainsi, il est possible d'adapter la force exercée par le ressort, en vue de régler la réactivité de l'actionneur maître.
Selon un mode de réalisation particulier, le moyen de verrouillage comprend une entretoise de verrouillage basculante montée à une extrémité d'un levier pivotant relié par l'autre de ses extrémités à l'étrier.
On obtient de cette façon un ensemble mécanique lié au verrouillage/déverrouillage qui peut être réalisé de façon à impliquer des courses telles que le déclenchement du dispositif ne peut être engendré par de simples variations ou secousses s'exerçant sur l'actionneur maître.
Dans ce cas, le levier est avantageusement monté pivotant sur l'actuateur.
Dans ce cas, un ressort est avantageusement monté dans la cavité du corps de l'actuateur de façon à repousser le piston hors de la cavité lorsque l'étrier est dans ladite deuxième position.
Un tel agencement permet d'obtenir un changement d'état de l'actuateur de façon instantanée ou quasiment.
Préférentiellement, le ressort présente une première extrémité coopérant avec le piston et une deuxième extrémité, opposée à la première, en appui sur une platine du corps, ladite platine présentant un doigt central sur lequel le ressort est enfilé.
De cette façon, on obtient un positionnement radial du ressort, qu'il soit à l'état tendu ou détendu. On évite ainsi qu'il prenne une déformation, par exemple dans le sens d'une courbure longitudinale, qui pourrait nuire au bon fonctionnement de l'actuateur, par exemple en freinant le changement d'état de l'actuateur lors du déclenchement de l'installation.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'actuateur comprend un piston mobile dans une cavité du corps et le conduit d'arrivée d'eau communique avec une canalisation qui pilote la vanne générale de mise en eau du réseau de sprinklers, la vanne générale étant fermée quand la canalisation pilote est en eau sous pression et ouverte quand la canalisation pilote est hors pression, le piston étant mobile entre une position d'obturation et le conduit d'arrivée maintenant la pression dans la canalisation pilote et une position de libération autorisant la mise en communication du conduit d'arrivée avec le conduit de départ.
Selon un mode de réalisation avantageux, le conduit de départ communique avec un circuit de vidange d'eau.
Selon un mode de réalisation préférentiel, le corps présente une première extrémité au travers de laquelle le piston peut se déplacer, et une deuxième extrémité opposée à la première, le conduit de départ étant ménagé dans la deuxième extrémité ou entre le conduit de départ et la deuxième extrémité, le conduit de départ communiquant avec un circuit à la pression atmosphérique.
Un tel conduit de départ, positionné de cette façon et étant à la pression atmosphérique, tend à favoriser le déplacement du piston, en particulier au tout départ de son changement d'état pour aller vers la position de déclenchement.
Selon encore une autre caractéristique de l'invention, un troisième conduit est ménagé dans le corps et est susceptible d'être mis en communication avec le conduit d'arrivée dans ladite deuxième position de l'étrier, le troisième conduit communiquant avec un circuit d'alarme hydraulique.
Ainsi, l'actuateur selon l'invention permet de déclencher simultanément, ou quasiment, la mise en eau du réseau de sprinklers et l'activation de l'alarme hydraulique.
L'invention concerne également un dispositif de déclenchement de la mise sous eau d'un réseau de sprinklers dans un système sous vide selon la revendication 1. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1 est une vue d'un actuateur selon l'art antérieur ;
la figure 2 est une représentation schématique d'une installation de lutte contre les incendies selon l'invention ;
la figure 3 est une vue d'un dispositif de déclenchement destiné à équiper une installation selon l'invention ;
les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques d'un actuateur d'un dispositif de déclenchement selon l'invention, respectivement en position d'attente et en position déclenchée de l'installation ;
les figures 6 et 7 illustrent schématiquement un actionneur maître d'un dispositif de déclenchement selon l'invention, respectivement en position d'attente et en position déclenchée de l'installation ;
la figure 8 est une vue schématique d'une vanne générale de mise sous eau du réseau de sprinklers pilotée par un dispositif de déclenchement selon l'invention.

En référence à la figure 2, une installation de lutte contre les incendies selon l'invention comprend :

un réseau de sprinklers S destiné à être maintenu sous vide en position d'attente (c'est à dire dans la configuration « hors incendie » de l'installation) ;
une pompe à vide 1 reliée au réseau de sprinklers S ;
un réservoir de régulation 10 ;
un dispositif de déclenchement 2 relié au circuit sous vide et à la pompe à vide 1 par l'intermédiaire d'une bouteille de déclenchement 20 ;
une vanne générale 3 connue de l'homme du métier par la désignation « Inbal » (marque déposée), pilotée par le dispositif de déclenchement 2, et destiné, en cas d'incendie, à permettre l'alimentation en eau du réseau de sprinklers S.

Selon un principe connu de ce type d'installation, dont le principe a été décrit dans le document de brevet publié sous le numéro FR-2 724 323 , la mise en service d'une telle installation prévoit la mise sous vide du réseau de sprinklers S, le vide étant ainsi également présent dans la ligne 21 conduisant au dispositif de déclenchement 2. Tant que le vide est présent dans cette ligne 21, le dispositif de déclenchement 2 maintient sous pression en eau la chambre de contrôle de la vanne générale 3, ce qui maintient celle-ci dans une position de fermeture. Si le fusible de l'un des sprinklers éclate, le réseau de sprinklers S se met à la pression atmosphérique, qui se propage également au niveau de la ligne 21, ce qui fait basculer l'état du dispositif de déclenchement 2, qui autorise alors, comme cela va être décrit plus en détails par la suite, la chute de pression dans la chambre de contrôle de la vanne générale 3, ce qui va provoquer l'ouverture de cette dernière et la mise en eau du réseau de sprinklers S.
En référence à la figure 3, le dispositif de déclenchement 2 équipant une installation selon l'invention comprend :

un actuateur 4 ;
un actionneur maître 5 relié à la ligne 21 mentionnée précédemment, l'actionneur maître étant destiné à être sensible à la pression présente dans le réseau de sprinklers en vue de déplacer un étrier d'une première à une deuxième position tel que décrit ci-après.

En référence aux figures 4 et 5, un actuateur destiné à être intégré dans une installation selon l'invention comprend un corps 40, sous forme d'un cylindre, présentant une cavité 400 centrale, et dans lequel débouchent un conduit 41 d'arrivée d'eau ainsi qu'un conduit 42 de départ d'eau, les deux conduits étant susceptibles d'être mis en communication l'un avec l'autre.
L'actuateur intègre en outre un piston 43, constituant un organe de l'actuateur apte à autoriser/interdire la mise en communication du conduit 41 avec le conduit 42.
Selon le principe de fonctionnement d'une installation de lutte contre les incendies mettant en oeuvre un réseau de sprinklers sous vide tel que rappelé précédemment, le conduit d'arrivée d'eau communique avec une canalisation pilote 22 reliée à la chambre de contrôle de la vanne générale 3 (figure 2), cette dernière étant fermée quand la canalisation pilote 22 est en eau sous pression et ouverte quand la canalisation pilote est hors pression.
Le conduit 42 de départ d'eau communique quant à lui avec un circuit de vidange d'eau 23, à la pression atmosphérique.
Ainsi, le piston 43 de l'actuateur est mobile entre une position d'obturation du conduit 41, ce qui maintient la pression dans la canalisation pilote 22 (se traduisant par une position de fermeture de la vanne générale 3), et une position de libération autorisant la mise en communication du conduit 41 d'arrivée d'eau avec le conduit 42 de départ d'eau, ce qui fait chuter la pression dans la chambre de contrôle de la vanne générale et provoque l'ouverture de celle-ci, et donc la mise en eau du réseau de sprinklers.
Tel que cela apparaît sur les figures 4 et 5, le corps 40 de l'actuateur présente en outre un troisième conduit 44, susceptible d'être mis en communication avec le conduit 41 d'arrivée d'eau lorsque le piston 43 est dans la position de déclenchement, telle que celle illustrée par la figure 5. Ce troisième conduit 44 communique avec un circuit d'alarme hydraulique 24 (figure 2).
Tel que cela apparaît sur les figures 4 et 5, le piston 43 comprend une portion d'obturation 430, qui se prolonge par un axe 431 dont une portion 432 externe s'étend hors du corps 40 de l'actuateur. Cette portion 432 présente à son extrémité une boule 433 de préhension. En outre, la portion 432 présente, hors du corps de l'actuateur, une bague 434, venant en appui contre le corps de l'actuateur en position d'attente de celui-ci.
De plus, la portion d'obturation 430 du piston présente un évidement central 435 formant logement pour un ressort 436, monté dans le corps de l'actuateur de façon à repousser le piston 43 hors de la cavité lors du changement d'état de l'actuateur. Selon la configuration illustrée par les figures 4 et 5, le ressort 436 est donc monté en compression dans l'évidement central de la portion d'obturation du piston, dans la position d'attente de l'actuateur, tel qu'illustré par la figure 4.
En outre, en référence à la figure 5, le ressort 436 présente une première extrémité 4360 logée dans l'évidement central de la portion d'obturation du piston, et destiné à coopérer avec celui-ci, tandis que la deuxième extrémité 4361 du ressort, opposé à la première, est en appui sur une platine 45 constituant le fond du corps de l'actuateur. Cette platine présente un doigt central 451 sur lequel est enfilée l'extrémité 4361 du ressort.
Avec un tel montage, le piston est avantageusement guidé en translation d'une part au niveau de son axe 431 et, d'autre part, grâce au ressort 436.
Selon le présent mode de réalisation, le conduit 42 de départ d'eau est ménagé dans la platine 45 et est relié, comme indiqué précédemment, à un circuit de vidange 23, mis à la pression atmosphérique dans la position d'attente de l'installation.
On note que la partie arrière du piston susceptible d'être en contact avec la platine 45 présente des reliefs destinés à éviter tout effet ventouse entre le piston et la platine.
L'actionneur maître 5 d'un dispositif de déclenchement selon l'invention est décrit ci-après en référence aux figures 6 et 7.
Tel que cela apparaît sur ces figures, un actionneur maître selon le présent mode de réalisation de l'invention comprend :

une enceinte 50 délimitée par une cloche 501, fermée à sa base par un disque de fermeture 502, ces deux éléments délimitant l'enceinte étant solidarisés entre eux par des moyens de vissage 503 répartis de façon périphérique autour de l'enceinte ;
une membrane 51, mobile entre une première position correspondant à un état sous vide du réseau de sprinklers, tel qu'illustré par la figure 6, et une deuxième position correspondant à une mise à la pression atmosphérique du réseau de sprinklers, tel qu'illustré par la figure 7 ;
un axe 52 solidarisé à la membrane 51, en position centrale de celle-ci ;
un lest 53 porté à l'extrémité de l'axe 52, et solidaire tant de l'axe 52 que de la membrane 51 ;
un étrier 54, dans le prolongement de l'axe 52 hors de l'enceinte 50.

La membrane 51 est montée dans l'actionneur maître de telle sorte qu'elle est pincée entre la cloche 501 et le disque 502, ceci sur toute la périphérie de la membrane. On comprend que, selon ce montage, toute la surface de la membrane, ou quasiment, est exposé à la pression régnant dans l'enceinte 50. La membrane constitue donc l'organe sensible de l'actionneur maître, susceptible d'engendrer le changement d'état de celui-ci sous l'effet du changement de pression dans l'enceinte. Et seul l'éclatement du fusible d'un sprinkler peut entraîner un changement de pression dans l'enceinte, contrairement à l'actuateur de l'art antérieur dont la chambre est à la pression atmosphérique, ce qui, en cas de léger mouvement de l'ogive sous l'effet de secousses ou de vibrations, permet le changement d'état de l'actuateur.
L'actionneur maître est destiné à agir sur l'actuateur 4 par un déplacement de l'étrier 54, d'une première position à une deuxième position, la première position de l'étrier correspondant à la première position de la membrane 51 illustrée par la figure 6, et la deuxième position de l'étrier correspondant à la deuxième position de la membrane illustrée par la figure 7.
La cloche 501 présente en sa partie supérieure une ouverture 5011 mettant en communication l'intérieur de l'enceinte 50 avec un conduit primaire 500 relié à la ligne 21 illustrée par la figure 2.
On note que le lest 53 présente sur sa face supérieure des reliefs destinés à éviter que le lest constitue un obturateur du conduit primaire 500, dans la position d'attente de l'actionneur maître correspondant à la première position de la membrane et de l'étrier. On s'affranchit de cette façon du risque que le lest ne reste plaqué à l'entrée du conduit primaire, par un effet ventouse, ce qui conduirait à une mise en échec du déclenchement.
Le disque 502 présente quant à lui un passage secondaire 5021 au travers duquel l'axe 52 couplé à l'étrier 54 peut coulisser.
Tel qu'illustré par les figures 6 et 7, un ressort 55 est en contact par l'une de ses extrémités avec l'axe 52, par l'intermédiaire d'une molette 520 et, par l'autre de ses extrémités, avec l'extrémité du passage secondaire 5021. Dans la position illustrée par la figure 6, le ressort 55 est comprimé et tend à exercer sur l'axe 52, par l'intermédiaire de la molette 520, une force dirigée vers le bas se conjuguant avec celle du lest 53. Dans la position illustrée par la figure 7, le ressort est au repos.
Avec ce montage, on obtient une force suffisamment importante pour déclencher l'actionneur maître et faire basculer l'état de l'actuateur, ceci malgré la force en réaction de l'actuateur du fait de l'action de son propre ressort 436 qui tend à maintenir très fermement la bague 434 contre le moyen de verrouillage, ce qui tend donc à s'opposer au déverrouillage.
Bien entendu, la force du ressort 55 est calibrée en fonction du poids du lest. En outre, la compression du ressort 55 peut être préréglée en modifiant la position de la molette 520, la position de celle-ci pouvant être modifiée le long de l'axe 52.
En référence aux figures 3 à 7, on décrit ci-après l'interaction de l'actionneur maître sur l'actuateur d'un dispositif de déclenchement selon l'invention.
En référence à la figure 3, on note que l'étrier 54 est couplé à un levier 6. Pour ce faire, le levier 6 présente à l'une de ses extrémités une lumière oblongue 61 dans laquelle peut coulisser un ergot 540 prévu à l'extrémité inférieure de l'étrier 54.
Le levier 6 présente à son extrémité opposée à la lumière oblongue 61 un moyen de verrouillage 60, destiné à maintenir l'actuateur dans la position illustrée par la figure 4 ou, inversement, à libérer celui-ci de telle sorte qu'il puisse se déplacer vers et jusqu'à la position illustrée par la figure 5.
Le moyen de verrouillage 60, en position de verrouillage, agit sur la bague 434 portée par l'axe 431 du piston.
Le levier est pivotant entre la position illustrée par la figure 4 et la position illustrée par la figure 5. Pour cela, le levier 6 est monté pivotant autour d'un axe 62 porté par le corps 40 de l'obturateur.
On note que la position de l'axe 62 est notablement plus proche de l'extrémité du levier côté étrier que celle du côté du moyen de verrouillage, ceci de façon à augmenter le plus possible l'amplitude du déplacement du levier à l'extrémité du levier du côté du moyen de verrouillage par rapport à celle côté étrier.
En outre, le moyen de verrouillage 60 prend la forme d'une entretoise 63 montée pivotante à l'extrémité du levier 6 autour d'un axe 64.
Ainsi, lors du pivotement du levier 6 de la position illustrée par la figure 4 vers la position illustrée par la figure 5, le moyen de verrouillage 60 peut pivoter autour de son axe 64, autorisant ainsi le déplacement circulaire de l'extrémité correspondante du levier, et permettant de se dégager de la position de verrouillage.
L'entretoise de verrouillage peut prendre la forme d'une tête présentant une échancrure en U inversé dans laquelle la portion externe 432 du piston vient se loger en position de verrouillage.
Le fonctionnement du dispositif de déclenchement est le suivant.
Lorsque le conduit 500 est à la pression atmosphérique, l'obturateur constitué par le lest 53 chute vers le disque 502, en entrainant la membrane 51, et en déplaçant, par l'intermédiaire de l'axe 52, l'étrier 54 vers le bas. L'ergot 540 de l'étrier 54 présent dans la lumière oblongue 61 pousse alors l'extrémité correspondante du levier vers le bas, provoquant le pivotement du levier 6 autour de son axe 62 et, par conséquent, la remontée de l'entretoise 63 de verrouillage vers le haut, simultanément avec le basculement de celui-ci autour de son axe 64. On comprend que le levier agi en tant qu'organe de transmission entre l'étrier et le moyen de verrouillage en position du piston de l'actuateur.
Le piston 43 de l'actuateur est alors libéré et le ressort 432 repousse le piston vers la position illustrée par la figure 5, dans la position de déclenchement de la mise en eau du réseau de sprinklers.
La course du piston est prévue de telle sorte que le conduit 41 communique d'une part avec le conduit 42 de départ d'eau et, d'autre part, avec le troisième conduit 44.
Il s'en suit un écoulement de l'eau sous pression présente dans le conduit 41 vers le conduit 42 et vers le conduit 44, provoquant une chute de pression dans la conduite pilote 22 et un déclenchement de l'alarme hydraulique reliée au troisième conduit 44.
La chute de pression dans la conduite pilote provoque le changement d'état de la vanne générale 3, décrite ci-après en référence à la figure 8.
Tel qu'illustré par cette figure, une telle vanne générale 3, connue de l'homme du métier sous la désignation de « vanne Inbal » comprend :

un corps externe 30 ;
une chambre de contrôle 31, s'étendant à l'intérieur du corps 30, est délimitée par un manchon déformable 310 ;
un disque d'étanchéité 32, occupant une position centrale à l'intérieur du corps 30 de la vanne, et étant porté par un ensemble support 320.

Lorsque de l'eau sous pression suffisante est présente dans la chambre de contrôle 31, le manchon 310 vient s'appliquer contre le disque d'étanchéité 32, ce qui correspond à la position fermée de la vanne générale 3.
Dans cette position, de l'eau sous pression est cantonnée d'un côté de la vanne.
Lorsque la pression chute dans la chambre de contrôle 31, la pression à l'entrée de la vanne repousse le manchon 310 vers la paroi interne de la vanne, ouvrant le passage et permettant l'écoulement au travers de la vanne.
Cette ouverture correspond au déclenchement de l'installation en cas d'incendie, et l'ouverture de la vanne permet la mise en eau du réseau des sprinklers.

Claims

Dispositif de déclenchement de la mise sous eau d'un réseau de sprinklers (S) dans un système sous vide, comprenant au moins un actuateur (4) comprenant un corps (40) dans lequel débouche un conduit (41) d'arrivée d'eau et un conduit (42) de départ d'eau susceptibles d'être mis en communication, un organe de l'actuateur étant apte à autoriser/interdire la mise en communication du conduit d'arrivée d'eau avec le conduit de départ d'eau de telle sorte que l'interdiction de la mise en communication des deux conduits maintienne le réseau de sprinklers sous vide tandis que la mise en communication des deux conduits déclenche la mise en eau du réseau de sprinklers, le dispositif de déclenchement comprenant :
- un actionneur maître (5) sensible à la pression présente dans le réseau de sprinklers et susceptible de déplacer un étrier (54) d'une première à une deuxième position ;

- un moyen de verrouillage (60) en position de l'organe de l'actuateur interdisant la mise en communication des deux conduits ;

- un organe de transmission entre ledit étrier (54) et ledit moyen de verrouillage (60) apte à permettre à l'organe de l'actuateur de passer dans la position autorisant la mise en communication des deux conduits lorsque l'étrier est dans ladite deuxième position;
caractérisé en ce que l'actuateur (4) comprend un piston (43) mobile dans une cavité (400) du corps (40), le piston (43) constituant l'organe de l'actuateur apte à autoriser/interdire la mise en communication du conduit (41) d'arrivée d'eau avec le conduit (42) de départ d'eau, et présente une portion (432) externe s'étendant hors de ladite cavité (400) et étant pourvue d'une bague (434) sur laquelle le moyen de verrouillage (60) est destiné à agir.
Installation de lutte contre les incendies, incluant un réseau de sprinklers (S) sous vide,
caractérisée en ce qu'elle intègre le dispositif de déclenchement selon la revendication 1.
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que ledit actionneur maître (5) comprend une membrane mobile (51) entre une première position correspondant à un état sous vide du réseau de sprinklers et une deuxième position correspondant à une mise à la pression atmosphérique du réseau de sprinklers, lesdites première et deuxième position de la membrane (51) correspondant auxdites première et deuxième position de l'étrier (54).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 3,
caractérisée en ce que ladite membrane (51) est montée dans une enceinte (50), de façon à former une cloison déformable étanche entre deux passages opposés l'un à l'autre ménagés dans l'enceinte, à savoir un conduit primaire (500) communiquant avec le réseau de sprinklers et un passage secondaire (5021) au travers duquel un axe (52) couplé à l'étrier peut coulisser, ledit axe (52) étant solidarisé à la membrane (51) et à un lest (53).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 4,
caractérisée en ce que l'enceinte (50) est délimitée par une cloche (501) et un disque de fermeture (502), la membrane (51) étant pincée entre la cloche (501) et le disque (502).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 4,
caractérisée en ce que ledit axe (52) est également couplé à un ressort (55) destiné à repousser la membrane (51) vers la deuxième position.
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 6,
caractérisée en ce que ledit ressort (55) est monté en compression en appui sur une molette (520) réglable en position sur ledit axe (52).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que le moyen de verrouillage (60) comprend une entretoise (63) de verrouillage basculante montée à une extrémité d'un levier (6) pivotant relié par l'autre de ses extrémités à l'étrier (54).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 8,
caractérisée en ce que le levier (6) est monté pivotant sur l'actuateur (4).
Instillation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce qu'un ressort (436) est monté dans la cavité (400) du corps de l'actuateur de façon à repousser le piston (43) hors de la cavité lorsque l'étrier (54) est dans ladite deuxième position.
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 10,
caractérisée en ce que le piston (43) présente un évidement central (435) formant logement pour une partie du ressort (436).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 10,
caractérisée en ce que le ressort (436) présente une première (4360) extrémité coopérant avec le piston (43) et une deuxième extrémité (4361), opposée à la première, en appui sur une platine (45) du corps, ladite platine présentant un doigt central (451) sur lequel le ressort (436) est enfilé.
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que l'actuateur (4) comprend un piston (43) mobile dans une cavité (400) du corps (4), et en ce que le conduit (41) d'arrivée d'eau communique avec une canalisation pilote (22) qui pilote la vanne générale (3) de mise en eau du réseau de sprinklers, la vanne générale (3) étant fermée quand la canalisation pilote (22) est en eau sous pression et ouverte quand la canalisation pilote (22) est hors pression, le piston (43) étant mobile entre une position d'obturation du conduit (41) d'arrivée maintenant la pression dans la canalisation pilote (22) et une position de libération autorisant la mise en communication du conduit (41) d'arrivée avec le conduit de départ (42).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que le conduit (42) de départ communique avec un circuit de vidange d'eau (23).
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que le l'actuateur (4) comprend un piston mobile (43) dans une cavité (400) du corps (40), le corps présentant une première extrémité au travers de laquelle le piston (43) peut se déplacer, et une deuxième extrémité opposée à la première, le conduit (42) de départ étant ménagé dans la deuxième extrémité, ou entre le conduit (41) de départ et la deuxième extrémité, le conduit (42) de départ communiquant avec un circuit à la pression atmosphérique .
Installation de lutte contre les incendies selon la revendication 2,
caractérisée en ce que l'actuateur (4) comprend un piston (43) mobile dans une cavité (400) du corps (40), un troisième conduit (44) étant ménagé dans le corps (40) et étant susceptible d'être mis en communication avec le conduit (41) d'arrivée dans ladite deuxième position de l'étrier (54), le troisième conduit (44) communiquant avec un circuit d'alarme hydraulique (24).