1. Domaine de l'invention
-
Le domaine de l'invention est celui des matériels et accessoires de loisirs interactifs pour micro-ordinateurs et consoles de jeux. Plus précisément, l'invention concerne une manette de jeu destinée en particulier, mais non exclusivement, à être utilisée avec un logiciel de simulation de vol.
2. Solutions de l'art antérieur
-
Il est connu d'utiliser, pour contrôler les jeux vidéo, différents types d'interfaces, notamment sous la forme de manettes et de joysticks, en fonction des applications et des besoins, et généralement dans l'objectif de se rapprocher le plus possible de la réalité. Ainsi, pour accompagner un jeu vidéo, et en particulier les simulations de vol, l'utilisateur peut disposer d'un joystick, présentant un manche, et d'une manette permettant de contrôler la puissance des moyens de propulsion, par exemple la puissance de moteurs, dite « manette des gaz ».
-
Le Demandeur distribue par exemple de tels appareils, et notamment les produits de la gamme Hotas (marque déposée).
-
De façon classique, une telle manette des gaz comprend un ou plusieurs bras ou leviers. Chaque bras est mobile selon une unique direction, et par exemple monté pivotant autour d'un axe sur un socle permettant à l'utilisateur de faire varier la puissance du moteur simulé (ou une caractéristique analogue) en fonction de l'angle que fait le bras par rapport à son socle.
-
Certaines manettes des gaz peuvent comporter plusieurs bras mobiles qui peuvent être solidarisés ou désolidarisés par un verrou (par exemple, deux bras pour la manette des gaz d'un avion de combat bimoteur). Les deux bras peuvent donc évoluer soit en parallèle (pour faire varier la puissance des moteurs simulés), soit indépendamment (pour contrôler de façon séparée le régime des moteurs). La manette des gaz peut donc comporter un bras par moteur.
-
Les deux positions extrêmes, correspondant au début et à la fin de la course, et qui correspondent respectivement, dans la simulation, à l'arrêt des moteurs (position dite « idle », en anglais) et à la puissance maximale des moteurs, sont définies par des zones de butée formées dans ou fixées au support. On peut par exemple prévoir un rail ou une glissière en arc de cercle, dans lequel se déplace un ergot solidaire du bras mobile en rotation.
-
Dans les simulations, le début de course du levier des manettes des gaz représente donc généralement le début de la combustion des gaz (s'il s'agit d'une simulation d'avion à réaction) et la fin de course représente la puissance maximale, avec, si la simulation et/ou l'avion qui est simulé le prévoit, une post-combustion.
-
Ces deux zones de début et de fin de course sont parfois difficiles à contrôler, pour l'utilisateur ou le joueur.
-
Ainsi, lors de la simulation, il peut arriver que l'utilisateur voulant trop fortement ralentir ramène le levier de la manette des gaz en début de course et ainsi envoie par erreur au logiciel de simulation de vol un signal de coupure des gaz. Cela peut arriver alors que l'avion simulé est en plein vol, ce qui implique bien souvent le décrochage, voir le crash (virtuel) de celui-ci.
-
De même, il peut arriver que l'utilisateur, emporté par son mouvement (lors d'une accélération), place son levier de manette des gaz en fin de course et déclenche involontairement la post-combustion, accélérant ainsi plus que prévu. Là aussi, cela peut perturber l'utilisateur dans sa simulation et entraîner le décrochage (ou le crash) de l'appareil qu'il pilote.
-
Pour pallier ce problème, l'art antérieur prévoit des manettes des gaz comprenant des systèmes de freinage du bras mobile permettant à l'utilisateur d'ajuster la résistance de la manette.
-
Il est aussi connu d'utiliser des potentiomètres à détente centrée, qui permettent à l'utilisateur de percevoir dans son geste la détente du potentiomètre et ainsi de ralentir son mouvement lors de l'approche de la zone de déclenchement de la post-combustion par exemple.
-
Un inconvénient de ces manettes des gaz à potentiomètre à détente centrée est le fait que l'utilisateur, bien qu'il ressente la résistance engendrée par le potentiomètre à détente, est obligé de ralentir son geste à l'approche d'une des positions extrêmes s'il ne veut pas déclencher soit l'arrêt de la combustion soit le déclenchement de la post-combustion.
-
Un autre inconvénient de ces manettes des gaz à potentiomètre à détente centrée réside dans le fait que la détente n'est pas désactivable. En effet, les simulations et/ou certains avions simulés ne prévoient pas forcément tous de post-combustion, or un utilisateur qui utilise une manette des gaz à potentiomètre à détente lors de la simulation d'un avion ne comprenant pas de post-combustion ressent tout de même la détente.
3. Objectifs de l'invention
-
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.
-
Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir une manette de jeu augmentant le réalisme et la sécurité (virtuelle) des jeux vidéo et notamment des jeux vidéo de simulation de vol.
-
L'invention a également pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de fournir aux utilisateurs plus de réalisme, de sécurité (virtuelle) et de précision dans les simulations relatives à des avions dotés ou non de post-combustion.
-
Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle manette de jeu, dont les modifications par rapport à l'art antérieur sont simples et peu coûteuses à mettre en oeuvre.
4. Exposé de l'invention
-
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une manette de jeu présentant au moins un bras mobile par rapport à un socle, sur une plage de déplacement nominale entre deux positions extrêmes, dites position minimale et position maximale respectivement.
-
Selon l'invention, ladite manette met en oeuvre au moins un mécanisme d'arrêt dudit au moins un bras dans une position intermédiaire de blocage, entre lesdites positions extrêmes, présentant une première surface de contact solidaire dudit socle apte à coopérer avec une seconde surface de contact solidaire dudit au moins un bras, de façon à définir une plage réduite de déplacement dudit au moins un bras par rapport à ladite plage de déplacement nominale, et des moyens de franchissement de ladite position intermédiaire, pouvant prendre au moins deux états :
- un état d'arrêt, dans lequel lesdites première et seconde surfaces de contact viennent en contact l'une avec l'autre, dans ladite position intermédiaire de blocage ;
- un état de franchissement de ladite position intermédiaire de blocage, dans lequel lesdites première et seconde surfaces de contact sont éloignées l'une de l'autre par une action prédéterminée de l'utilisateur, pour permettre audit au moins un bras de se déplacer sur une plage de déplacement complémentaire de ladite plage de déplacement réduite,
et l'une desdites première ou seconde surface de contact est formée sur un élément amovible et/ou escamotable pouvant prendre deux positions, une position active, dans laquelle ledit mécanisme d'arrêt dudit bras dans une position intermédiaire est actif, et une position inactive, dans laquelle ledit mécanisme d'arrêt dudit bras est inactif.
-
Ainsi, l'invention propose une manette de jeu dont la course du bras mobile est divisée de manière mécanique en plusieurs (au moins deux) zones par un mécanisme d'arrêt, ou de blocage, en position intermédiaire. Des moyens mécaniques spécifiques complémentaires sont prévus, pour permettre le franchissement de la position intermédiaire, sous l'action d'une commande spécifique réalisée par l'utilisateur ou joueur. De cette façon, le bras peut se déplacer sur une plage de déplacement complémentaire, mais ne peut pas l'atteindre directement, de façon accidentelle.Le mécanisme d'arrêt ou de blocage, en position intermédiaire, met en oeuvre un élément amovible et/ou escamotable qui peut prendre deux positions, à savoir une position active dans laquelle le mécanisme d'arrêt dans une position intermédiaire est actif, et une position inactive, dans laquelle le mécanisme d'arrêt est inactif.
-
L'élément amovible et/ou escamotable peut être amovible et/ou escamotable soit par rapport au socle, soit par rapport au bras.
-
L'élément est amovible du socle et/ou escamotable par rapport au socle si la première surface de contact est formée sur cet élément (en effet, la première surface de contact est solidaire du socle dans la position intermédiaire de blocage, ce qui n'est pas nécessairement le cas dans une autre position). L'élément est amovible du bras et/ou escamotable par rapport au bras si la seconde surface de contact est formée sur cet élément (en effet, la seconde surface de contact est solidaire du bras dans la position intermédiaire de blocage).
-
Si la simulation qu'il utilise ne nécessite pas de blocage du bras en position intermédiaire, le joueur peut retirer cet élément du socle de la manette (si ladite première surface de contact est solidaire du socle) ou du bras (si ladite première surface de contact est solidaire du bras) et le mettre de côté (position inactive), en le rangeant par exemple hors de la manette. En position inactive, l'utilisation des moyens de franchissement par le joueur, bien que possible, n'est alors pas nécessaire (en effet, le retrait de cet élément a permis de supprimer cette position intermédiaire de blocage donc les surfaces de contact ne peuvent pas coopérer l'une avec l'autre). Le joueur peut réintroduire l'élément dans le socle (position active) si la simulation qu'il utilise nécessite le blocage du bras en position intermédiaire. En position active, le joueur doit donc utiliser les moyens de franchissement s'il est bloqué en position intermédiaire de blocage et qu'il veut la franchir.
-
En d'autres termes, l'élément est extractible et peut être enlevé du socle (ou du bras) ou repositionné dans le socle (ou dans le bras) à volonté.
-
Alternativement ou en complément, l'élément peut être escamoté soit latéralement soit verticalement dans le socle ou dans le bras, afin de ne plus faire obstacle au déplacement du bras mobile par rapport au socle (position inactive). L'élément peut par exemple être enfoncé dans le socle manuellement. Le joueur peut par une action sur un bouton de commande « déployer » l'élément escamoté et le rendre actif, l'élément reprenant sa position active sous l'effet d'un ressort par exemple.
-
Notamment, ledit élément amovible et/ou escamotable peut être monté de façon réversible dans ledit socle.
-
Inversement, ledit élément amovible et/ou escamotable peut être monté de façon réversible dans ledit bras, de façon à pouvoir prendre deux positions, une position active, dans laquelle ledit mécanisme d'arrêt dans une position intermédiaire est actif, et une position inactive, dans laquelle ledit mécanisme d'arrêt est inactif.
-
Selon un mode de réalisation particulier, ladite seconde surface de contact est mobile selon un axe parallèle à un axe défini par ledit au moins un bras.
-
Notamment, ledit au moins un bras comprend deux portions reliées par une liaison glissière, une première portion correspondant à un arbre dudit bras et une seconde portion portant un élément d'actionnement desdits moyens de franchissement, permettant le passage dudit état d'arrêt audit état de franchissement, des moyens de rappel tendant à ramener lesdits moyens de franchissement dans ledit état d'arrêt.
-
Ledit au moins un bras peut être monté mobile en rotation par rapport audit socle.
-
De même, ledit au moins un bras peut être monté mobile en translation par rapport audit socle.
-
Selon un mode de réalisation particulier, ladite seconde surface de contact est formée par l'un des éléments appartenant au groupe comprenant :
- une portion du corps dudit au moins un bras ;
- un ergot formé sur ledit au moins un bras ;
- un pêne porté par ledit au moins un bras ;
- un loquet porté par ledit au moins un bras ;
- un galet solidaire dudit au moins un bras ;
- une portion solidaire dudit socle ;
- un ergot formé sur ledit socle ;
- un pêne porté par ledit socle ;
- un loquet porté par ledit socle ;
- un galet solidaire dudit socle.
-
On peut ainsi notamment prévoir un ergot sur le socle et un rail sur le bras mobile avec un chemin de came sur le rail.
-
Selon un mode de réalisation particulier, la manette des gaz peut comprendre deux mécanismes d'arrêt, pour chaque bras.
-
Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, la manette des gaz peut comprendre :
- un premier mécanisme d'arrêt au voisinage d'une position minimale correspondant à la simulation d'un arrêt des moteurs, et permettant d'éviter la simulation d'un allumage et/ou une extinction intempestives des moteurs ;
- un second mécanisme d'arrêt au voisinage d'une position maximale, permettant de simuler une post-combustion.
-
Selon un aspect particulier, la manette de jeu peut comprendre, pour au moins un desdits bras, un ensemble de détection du mouvement dudit bras à effet Hall, par exemple sous la forme d'un aimant solidaire du bras (ou de chaque bras), associé à un capteur (ou deux capteurs, s'il y a deux bras) monté fixe dans le socle de la manette.
-
Par ailleurs, une telle manette peut comprendre des moyens d'application d'une force par friction sur ledit au moins un bras, s'opposant au déplacement de celui-ci, et notamment de tels moyens qui sont réglables.
-
Cet aspect peut notamment être mis en oeuvre par l'intermédiaire d'une molette, qui contrôle la force d'appui d'un patin sur une surface de frottement d'un bras, par l'intermédiaire d'une vis sans fin.
-
Il est à noter que cette caractéristique peut être mise en oeuvre sur une manette indépendamment des aspects présentés ci-dessus.
-
Selon un mode de réalisation particulier, la manette comprend deux bras, et des moyens de solidarisation / désolidarisation desdits bras, de façon que leurs déplacements puissent être liés ou indépendants.
-
Ainsi, l'utilisateur peut choisir entre deux modes de contrôle, les deux poignées étant soit liées en déplacement, soit déplaçables indépendamment l'une de l'autre.
-
Enfin, selon un mode de réalisation particulier, l'élément amovible et/ou escamotable comprend au moins une zone de préhension.
5. Liste des figures
-
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de manette de jeu pouvant mettre en oeuvre l'invention, et comportant deux bras mobiles ;
- la figure 2 est une vue en coupe partielle d'un des bras de la manette de jeu de la figure 1, selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 est une vue de détail de la partie entourée de la figure 2 ;
- la figure 4 illustre, en coupe, le mécanisme à glissière du bras de la figure 2, permettant le contrôle de l'ergot ;
- la figure 5 illustre un exemple de mécanisme d'arrêt amovible et réversible pouvant être mis en oeuvre dans la manette de jeu de la figure 2 (le mécanisme d'arrêt est représenté retiré du socle) ;
- les figures 6 et 7 sont des vues en perspective montrant l'exemple du mécanisme d'arrêt réversible mis en oeuvre dans la manette de jeu de la figure 2, dans deux positions d'utilisation ;
- la figure 8 est une vue en perspective illustrant une partie des deux bras de la manette de la figure 1 ;
- la figure 9 est une vue en perspective des deux bras de la manette de la figure 1 et plus particulièrement des moyens de solidarisation de ces deux bras ;
- la figure 10 est une vue en perspective d'un système de friction, selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 11 est une vue des deux bras de la manette selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;
- la figure 12 est une vue de la barre amovible située entre les deux bras de la manette de la figure 11 ;
- la figure 13 illustre un autre exemple de mécanisme d'arrêt amovible et réversible (le mécanisme d'arrêt est représenté retiré du socle) ;
- la figure 14 illustre le montage dans une position inactive du mécanisme d'arrêt amovible et réversible de la figure 13 présent dans le socle entre les deux bras de la figure 11 ;
- la figure 15 illustre le montage dans une position active du mécanisme d'arrêt amovible et réversible de la figure 13 présent dans le socle entre les deux bras de la figure 11.
6. Description détaillée de l'invention
-
Une manette des gaz pour simulation de vol ou jeu vidéo est généralement constituée d'un bras de commande des gaz mobile en rotation par rapport à un socle, dont la course est sans obstacle, sur une plage de déplacement s'étendant entre une position minimale (arrêt des moteurs, ou « idle ») et une position maximale (puissance maximale).
-
Le principe de l'invention est de diviser en au moins deux phases (par exemple une phase coupure des gaz, une phase d'accélération régulière, et/ou une phase de post-combustion) l'accélération du véhicule simulé tout en empêchant un passage involontaire d'une phase à l'autre. Pour cela, l'invention propose de découper la plage de déplacement du bras de commande en au moins deux sous-plages, séparées par un ou deux mécanismes d'arrêt, ou butées dans ce mode de réalisation. Le bras de commande est bien sûr adapté pour pouvoir franchir ces butées, moyennant une action supplémentaire effectuée par l'utilisateur ou le joueur. Ainsi, ce dernier ne risque pas d'atteindre une zone non souhaitée de la plage de déplacement (typiquement des zones voisines de la position minimale ou de la position maximale) de façon involontaire, par exemple du fait d'un mouvement trop brusque ou trop ample.
-
Dans la description suivante d'une manette des gaz pour jeu vidéo ou logiciel de simulation de vol selon un mode de réalisation de l'invention, l'expression « manette des gaz » désigne l'appareil de commande des gaz dans son ensemble.
-
Selon les cas, une telle manette peut comprendre un bras unique, permettant le contrôle de l'ensemble des moteurs de l'appareil simulé, ou deux bras montés en parallèle, permettant respectivement le contrôle du ou des moteurs du côté gauche et du côté droit. La figure 1 est une vue en perspective d'une telle manette de jeu à deux bras mobiles, mettant en oeuvre l'invention, selon le mode de réalisation décrit par la suite.
-
Une telle manette comprend donc deux bras 101, 102, permettant le contrôle des gaz, (« throttle », en anglais). Elle peut faire partie d'un système pour les simulations de vol, et pourra être accompagnée d'un manche à balai.
-
Chaque bras 101, 102 de la manette des gaz comporte à son sommet une poignée qui intègre un nombre important d'actionneurs, mini-sticks, boutons et interrupteurs afin de permettre au pilote de contrôler un maximum de choses sans lâcher les commandes de l'appareil : c'est le concept « Hands on Throttle And Stick » (qui peut se traduire par « mains sur la manette des gaz et sur le manche à balai »).
-
Les bras 101, 102 sont mobiles par rapport à un socle 103, équipé également de différents boutons et éléments de réglage.
-
Comme expliqué par la suite, les deux bras 101, 102 peuvent être soit solidarisés, pour qu'une seule action contrôle l'ensemble des moteurs de façon homogène, soit désolidarisés, pour être déplacés indépendamment l'un de l'autre.
-
La figure 2 est une vue en coupe partielle d'un des bras de la manette de jeu de la figure 1. Il peut également s'agir, dans le cas d'une manette plus simple à un seul bras, du bras unique d'une telle manette.
-
Cette manette de jeu est donc décrite par la suite dans le cadre d'une utilisation comme manette des gaz dans un jeu vidéo de simulation de vol. Bien évidemment, cette manette de jeu peut être utilisée dans d'autres types de jeux vidéo, par exemple pour simuler le contrôle d'un véhicule terrestre ou marin.
-
Comme illustré sur la figure 2, la manette des gaz 1 comprend un socle 2 sur lequel est monté mobile en rotation un bras 3 selon un axe 4 de rotation. Le bras mobile 3 peut être déplacé par un utilisateur sur une plage de déplacement nominale délimitée par deux positions extrêmes (visibles sur la figure 3), à savoir une position minimale 5, correspondant à l'arrêt du ou des moteurs et une position maximale 6, correspondant à une puissance maximale des moteurs.
-
Le bras mobile 3 est muni d'un ergot 7 dont la surface inférieure épouse la forme de la surface 8 de déplacement du socle 2, définissant un rail de guidage de l'ergot. Cet ergot 7 peut donc se déplacer le long de la surface 8 entre la position minimale 5 et la position maximale 6 selon que le bras 3 est déplacé selon les sens de déplacement « + » ou « - ». Sur les figures 2 et 3, l'ergot 7 est en position par défaut (en d'autres termes, sa surface inférieure est en contact avec, ou légèrement espacée de, la surface 8) et situé sensiblement entre les deux positions extrêmes 5, 6.
-
Dans le mode de réalisation décrit en relation avec les figures 2 et 3, le socle 2 (et plus précisément la surface formant rail 8) est muni de deux butées intermédiaires, à savoir une première butée 10 (dite butée de « coupure des gaz ») et une deuxième butée 20 (dite butée de « post-combustion ») aptes à coopérer avec l'ergot 7 du bras 3 et définissant deux positions de blocage intermédiaire de l'ergot 7 (et donc du bras 3) à proximité des positions extrêmes 5, 6.
-
L'utilisation de deux butées permet d'obtenir trois zones, ou sous-plages, de fonctionnement de la manette des gaz, à savoir une zone 21 dite « de post-combustion», une zone 22 dite de « accélération progressive» et une zone 23 dite « de coupure des gaz ».
-
Dans cet exemple, la première butée 10 est fixe et la deuxième butée 20, qui sera décrite plus en détail en relation avec les figures 5 à 7 est amovible et/ou escamotable. Selon les modes de réalisation, il est possible que les deux butées soient fixes, amovibles ou escamotables, ou encore qu'une seule des deux butées soit présente.
-
Lorsque le bras mobile 3 est déplacé et que l'ergot 7, qui se trouve alors dans une position par défaut (position qu'il prend lorsque aucune action autre que le déplacement en rotation n'est exercée), entre en contact avec une des butées 10, 20, le bras mobile se trouve bloqué en rotation. Ainsi, en simulation de vol (c'est-à-dire après avoir lancé les moteurs, comme expliqué ci-après), l'utilisateur ne peut déplacer le bras que sur une plage réduite, excluant les zones de coupure des gaz et de post-combustion. Il reste dans la zone d'accélération progressive, et doit effectuer une manipulation supplémentaire pour atteindre les deux autres zones.
-
Ainsi, le franchissement de la butée par l'ergot 7, pour poursuivre le mouvement du bras mobile 3 dans sa course et passer en post-combustion ou en coupure des gaz, se fait moyennant une action de l'utilisateur sur des moyens mécaniques de franchissement permettant à l'ergot de quitter sa position par défaut.
-
Selon le mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 4, le bras mobile 3 comprend deux portions reliées entre elles par une liaison glissière. Une première portion 31 est l'arbre du bras mobile en liaison pivot par rapport à l'axe de rotation et une seconde portion 32 est la poignée (plus généralement la coque extérieure) du bras mobile sur laquelle est fixé l'ergot 7. Des moyens de rappel (non illustrés) tendent à ramener l'ergot 7 dans une position par défaut, dans laquelle le franchissement desdites butées n'est pas possible.
-
Ainsi, lorsque l'ergot 7 arrive en contact avec une des butées, il appartient à l'utilisateur de soulever ladite poignée s'il désire continuer la course du bras mobile 3. Lorsque l'utilisateur soulève la poignée, ledit ergot 7 quitte sa position par défaut (au contact ou au voisinage de la surface 8) et peut passer au-dessus de la butée avec laquelle il était en contact.
-
Comme on le voit sur la figure 3, la butée 10 est sensiblement ponctuelle, et si, par exemple, l'utilisateur soulève ladite poignée pour passer de la zone 22 à la zone 23, l'ergot 7 revient dans le prolongement de la zone 22, lorsqu'il se trouve dans la zone 23. Ceci signifie que le bras 3 a repris sa position de repos, sous l'effet des moyens de rappel. Ainsi, lorsque les moteurs sont coupés (zone 23), l'utilisateur doit franchir la butée 10 pour démarrer les moteurs. Il n'y a pas de risque de démarrage intempestif, et il faut une action spécifique sur le bras (lever, puis pousser) pour démarrer.
-
En revanche, la butée 20 reste surélevée sur toute la zone 21. Ceci permet à l'utilisateur d'avoir un ressenti de la post-combustion via le bras (la poignée est maintenue dans sa position d'actionnement de l'ergot). De plus, il est ainsi possible de décélérer directement, en tirant le bras, sans devoir effectuer une action spécifique (contrairement à ce qui se fait pour le démarrage des moteurs).
-
Selon un mode de réalisation décrit en relation avec les figures 5 à 7, la deuxième butée 20 dont le profil est représenté sur la figure 5 est réversible et peut se loger dans un logement 9 du socle suivant deux positions différentes :
- une position correspondant à la figure 6, dans laquelle la butée 20 est dite
« active », c'est-à-dire qu'elle peut rentrer en contact au cours de la rotation du bras mobile 3, avec ledit ergot 7, si celui-ci est placé dans sa position par défaut pour en empêcher le franchissement ; - une deuxième position correspondant à la figure 7, dans laquelle ladite butée escamotable 20 est dite « inactive », c'est-à-dire qu'elle ne peut pas entrer en contact au cours de la rotation dudit bras mobile 3 avec ledit ergot 7 (même si celui-ci est placé dans sa position par défaut). Elle présente une surface prolongeant la surface 8.
-
Pour passer d'une position à l'autre, l'utilisateur, dans ce mode de réalisation, extrait la butée escamotable en tirant sur la zone de préhension 201, la fait pivoter de 180 degrés autour d'un axe vertical et la réintroduit dans le logement 9.
-
Ceci permet à l'utilisateur de pouvoir disposer la butée 20 dans sa position « inactive » si la simulation qu'il utilise ne prévoit pas de « post-combustion ».
-
Il est à noter que dans les figures 2 et 3, la butée escamotable est montée dans le socle en position active.
-
Pour permettre à l'ergot 7 de franchir les butées 10 et 20, dans ce mode de réalisation, l'invention prévoit donc que l'utilisateur soulève une portion du bras mobile 3.
-
Cependant on pourra envisager d'autres solutions pour permettre à l'ergot de quitter sa position par défaut, par exemple :
- un système mécanique (utilisant par exemple un moyen d'actionnement situé sur la poignée du bras mobile) permettant à l'ergot 7 de se déplacer latéralement par rapport au bras mobile 3 afin que l'ergot 7 ne puisse plus entrer en contact avec la butée 10 ou 20 ;
- un système mécanique (utilisant par exemple un moyen d'actionnement situé sur la poignée du bras mobile) permettant à l'ergot 7 de se déplacer longitudinalement par rapport au bras mobile 3 afin que l'ergot 7 ne puisse plus entrer en contact avec la butée 10 ou 20 ;
- un système mécanique permettant de déplacer tout le bras mobile 3 latéralement afin que l'ergot 7 lié au bras mobile 3 ne puisse plus entrer en contact avec la butée 10 ou 20 ;
- un système mécanique permettant de faire pivoter tout le bras mobile 3 autour de son axe longitudinal afin que l'ergot 7 lié au bras mobile 3 ne puisse plus entrer en contact avec la butée 10 ou 20 ;
- un système mécanique permettant que ce soit la butée amovible qui se déplace (par translation ou par rotation) par actionnement d'un système mécanique soit latéralement soit verticalement, afin de ne plus faire obstacle au passage de l'ergot 7 (la butée est donc escamotable).
-
Selon un autre mode de réalisation, la deuxième butée 20 est amovible (c'est-à-dire extractible) et peut :
- soit se loger dans un logement 9 du socle, dans quel cas de figure la butée 20 est dite « active », c'est-à-dire qu'elle peut rentrer en contact au cours de la rotation du bras mobile 3, avec ledit ergot 7, si celui-ci est placé dans sa position par défaut pour en empêcher le franchissement ;
- soit être extraite du logement 9 du socle, dans quel cas de figure ladite butée 20 est dite « inactive », c'est-à-dire qu'elle ne peut pas entrer en contact au cours de la rotation dudit bras mobile 3 avec ledit ergot 7.
-
Ainsi, si la simulation qu'il utilise ne prévoit pas de « post-combustion » (comme dans le cas d'une simulation du pilotage d'un avion de ligne par exemple), l'utilisateur peut retirer la butée 20 du logement 9. Du fait que le logement 9 soit vide, il n'y a dès lors pas de position intermédiaire de blocage pour la post-combustion (en d'autres termes, il n'y pas de sécurité contre le déclenchement de la post-combustion).
-
A l'inverse, si la simulation qu'il utilise prévoit une « post-combustion » (comme dans le cas d'une simulation du pilotage d'un avion de chasse par exemple), l'utilisateur peut introduire la butée 20 dans le logement 9 de telle façon qu'elle crée une position intermédiaire de blocage. Lorsque la butée 20 est positionnée de façon appropriée dans son logement 9, l'ergot 7 du bras mobile 3 peut rentrer en contact avec celle-ci au cours de la rotation du bras mobile 3 si l'ergot 7 est placé dans sa position par défaut, créant ainsi une position intermédiaire de blocage.
-
Par conséquent, une telle manette de jeu augmente le réalisme de la simulation. La simulation est réaliste quel que soit l'avion simulé par le jeu vidéo.
-
Par ailleurs, des moyens de réglage peuvent être envisagés, notamment pour la position et/ou la hauteur des butées et/ou de l'ergot.
-
Selon un mode de réalisation particulier, la mesure du déplacement, et par exemple de la rotation, de chaque bras (ou du bras unique selon les cas) est faite par un ensemble de détection par effet Hall, mettant en oeuvre d'une part au moins un aimant permanent, et d'autre part au moins un capteur à effet Hall.
-
Par exemple, dans le cas d'une manette à deux poignées telle qu'illustrée en figure 1, on peut prévoir qu'un aimant est solidaire de chaque bras, et est donc mobile par rapport au socle, auquel sont fixés deux capteurs associés respectivement à chaque bras.
-
La figure 8 illustre, dans le cas d'une telle manette de jeu à deux poignées de gaz, un exemple de bras mobiles 34 et 35 associés aux deux poignées respectivement. Des aimants permanents 36 et 37 sont fixés sur les bras 34 et 35 respectivement. Des capteurs à effet Hall 38 et 39 solidaires du socle sont placés en regard de ces aimants 36 et 37, pour mesurer la position du ou des bras par rapport au socle.
-
Comme illustré sur la figure 9, dans ce mode de réalisation, des moyens 30 sont prévus pour solidariser ou non les deux bras, en fonction des besoins de l'utilisateur. Ce dernier dispose ainsi de deux positions de simulation :
- une position solidarisée, dans laquelle les deux poignées suivent systématiquement le même mouvement (il est ainsi possible d'agir sur une seule poignée pour contrôler à l'identique la puissance de tous les moteurs, par exemple dans le cas de la simulation d'un bimoteur ou d'un quadrimoteur) ;
- une position désolidarisée, dans laquelle les deux poignées peuvent être déplacées indépendamment, ce qui permet à l'utilisateur un contrôle indépendant, par exemple du ou des moteurs de gauche et du ou des moteurs de droite.
-
Les moyens 30 peuvent être composés d'un loquet 301, dont la forme générale est cylindrique, situé sur la poignée associée au bras mobile 35 pouvant venir se loger dans un logement 302 destiné à recevoir l'extrémité du loquet 301. Ce logement 302 est situé sur la poignée associée au bras mobile 34. L'utilisateur actionne le loquet 31 (dans un mouvement transversal) par l'intermédiaire de la saillie transversale 3011.
-
Plus précisément, selon un mode de réalisation particulier, un couvercle latéral de l'un des bras mobiles 34 permet d'accéder à un logement destiné à recevoir l'extrémité du loquet. Ce logement est sensiblement cylindrique, mais son embouchure peut être évasée pour faciliter et/ou guider l'insertion de l'extrémité du loquet qui fait saillie de l'autre bras mobile 35. Le loquet consiste par exemple en un cylindre portant une saillie transversale permettant la préhension. Les extrémités du cylindre sont de préférence chanfreinées. Le cylindre comporte un épaulement circulaire aménagé dans le cylindre. Cet épaulement reçoit un joint torique. Le bras mobile 35 comporte un logement cylindrique recevant le cylindre du loquet et une ouverture pour la saillie du loquet (saillie de préhension). L'ouverture aménagée dans le bras mobile 35 a une forme de « L ». Le loquet est mobile en rotation dans ce logement cylindrique et mobile en coulissement selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation des bras mobile 34, 35. La saillie du loquet vient en butée contre les parois de l'ouverture, ce qui limite l'amplitude de la rotation du loquet et l'amplitude du coulissement. Le joint torique évite un coulissement non désiré.
-
Selon un autre aspect de l'invention, qui peut le cas échéant être mis en oeuvre indépendamment des aspects précédemment décrits, on peut prévoir des moyens de réglage de la force à appliquer sur la ou les poignées pour les déplacer. Il est en effet nécessaire qu'une poignée conserve sa position lorsque l'utilisateur la lâche. Pour ceci, des moyens appliquant une force de friction sur le bras permettent de maintenir la position du bras, et d'appliquer une résistance mécanique.
-
En outre, selon cet aspect particulier, l'utilisateur peut régler cette force de friction, en fonction des ses besoins ou habitudes.
-
La figure 10 présente un mode de réalisation particulier de tels moyens de friction réglable permet de plus ou moins freiner le déplacement de deux bras 34, 35. Une molette 40, accessible à l'avant de la manette, permet à l'utilisateur de d'augmenter ou de diminuer de façon mécanique la force de friction appliquée sur les bras 34, 35. Cette molette 40 peut tourner par rapport au socle 2 de la manette, et agit sur un axe 41. L'extrémité de cet axe 41 de cette molette 40 est filetée, formant vis sans fin 411, et porte un coulisseau 50.
-
Ce coulisseau 50 est en lien avec deux pistons 51 et 52 (dans le cas où il y a deux poignées) portant chacun une mâchoire (mâchoire 53 associé au piston 51, la mâchoire associé au piston 52 n'étant pas visible sur la figure). Cette mâchoire 53 supporte un patin en caoutchouc 55 destiné à entrer en contact avec le bras 34. Le patin 55 peut avoir une forme concave, coopérant avec une zone de friction de forme convexe 57 solidaire du bras 34, à la façon d'une combinaison hybride d'un étau ne comportant qu'une mâchoire mobile et d'un frein à sabot ferroviaire.
-
Ainsi, on dispose d'un mécanisme à vis sans fin 411 qui déplace le coulisseau 50 en lien avec les pistons 51, 52 pour appliquer de manière amortie les patins des mâchoires sur une zone de friction des bras. Les pistons 51, 52 sont montés coulissants par rapport au coulisseau 50, et sont séparés de celui-ci par une des pièces élastiques 61, 62, qui peuvent être, par exemple des ressorts hélicoïdaux. La pièce élastique 61 agit en compression entre le coulisseau 50 et un épaulement formé sur le piston 51. La pièce élastique 62 agit en compression entre le coulisseau 50 et un épaulement formé sur le piston 52.
-
Chacune desdites pièces élastiques 61, 62 exerce sur un épaulement formé respectivement sur les pistons 51, 52 une pression sensiblement proportionnelle au nombre de tours de vis, et donc de tours appliqués par la molette. La mâchoire de chaque piston exerce ainsi cette pression sur la zone de friction du bras.
-
D'autres moyens de réglage de la friction sont bien sûr envisageables, par exemple à l'aide d'une ou plusieurs cames pouvant appliquer une force variable sur le ou les bras.
-
La figure 11 est une vue des deux bras mobiles 340, 350 de la manette selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Entre ces deux bras 340, 350 est fixée sur le socle, par vissage, une barre 70 amovible qui est représentée seule sur la figure 12.
-
La figure 13 illustre le profil de la deuxième butée 20 de post-combustion selon un autre mode de réalisation. Cette butée, amovible et réversible, est située sous la barre 70, dans un logement du socle situé entre les deux bras 340, 350. La barre 70 forme un capot amovible pour le rail 80 (visible sur les figures 14 et 15) et pour la butée 20 (elle prévient en outre une extraction intempestive de la butée 20 hors de son logement). Pour accéder à la butée, il est nécessaire de retirer dans un premier temps la barre 70 en desserant au préalable les deux vis 71 à l'aide d'une clé Allen dans cet exemple.
-
La figure 14 illustre le montage par défaut dans une position inactive de la butée 20 de la figure 13 entre les deux bras 340, 350 de la figure 11. La butée 20 est présente dans son logement situé entre les deux bras 340, 350 et aménagé dans le rail 80. L'extrémité la moins haute de la butée 20 se trouve alors à une hauteur égale (elle affleure) ou légèrement inférieure à la hauteur de la surface formant rail 80, autrement dit la surface supérieure de l'extrémité la moins haute de la butée 20 se trouve au même niveau que la surface du rail 80 (les ergots des bras 340, 350 ne peuvent alors pas venir buter contre cette extrémité lors de la rotation des bras).
-
La butée 20 comprend une surface ou zone de préhension, sous la forme d'un plan vertical 201, qui facilite son extraction du socle par le joueur (ou son insertion dans le socle). Pour ce faire, le joueur pince le plan vertical 201 entre deux doigts et extrait la butée 20.
-
Telle que représentée sur la figure 13, la butée 20 est en dehors du logement du socle situé entre les deux bras 340, 350 de la figure 11, et est par conséquent inactive.
-
La figure 15 illustre le montage dans une position active de la butée de la figure 13 dans le logement situé entre les deux bras 340, 350 de la figure 11.
-
Pour passer de la position inactive de la figure 14 à la position active de la figure 15, l'utilisateur extrait la butée du logement (en la tirant après avoir saisi la zone de préhension 201 illustrée sur la figure 13), la pivote de 180° autour d'un axe vertical puis la remet en place dans le logement (situé entre les deux bras 340, 350. La barre amovible 70 est ensuite vissée entre les deux bras 340, 350) de telle façon qu'elle présente son extrémité la plus haute par rapport à la surface du rail 80 (de sorte que l'extrémité de la butée 20 dépasse par rapport à la surface du rail 80 et donc que lors de la rotation des bras, les ergots des bras 340, 350 puissent venir buter contre la partie de cette extrémité qui dépasse).
-
Pour passer de la position inactive de la figure 13 à la position active de la figure 15, le cas échéant, la barre amovible présente sur la figure 11 entre les deux bras 340, 350 est d'abord dévissée en desserrant les deux vis 71, puis ôtée et mise de côté. La butée 20 est introduite dans son logement situé entre les deux bras 340, 350 et aménagé dans le rail 80 en la mettant en place de telle façon qu'elle présente son extrémité la plus haute par rapport à la surface du rail 80 (de sorte que l'extrémité de la butée 20 dépasse par rapport à la surface du rail 80 et donc que lors de la rotation des bras, les ergots des bras 340, 350 puissent venir buter contre la partie de cette extrémité qui dépasse). La barre amovible 70 peut ensuite être replacée et vissée entre les deux bras 340, 350 en resserrant les vis 71.
-
Avantageusement, l'épaisseur du plan vertical 201 est suffisamment faible pour que l'ergot respectif des bras mobiles 340, 350 ne vienne pas buter contre ce plan 201, y compris lors du franchissement de la butée 20 (cette dernière étant en position active) lorsque le joueur souhaite positionner les bras 340, 350 en position "post-combustion" (entre la position intermédiaire de butée et la position extrême d'accélération maximale).
-
En d'autres termes, l'épaisseur du plan vertical 201 est choisie de telle sorte que les ergots des bras 340, 350 passent de chaque côté du plan vertical 201 sans rentrer en contact avec ce plan 201.