DISPOSITIF DE FREINAGE POUR ROUE A JANTE NOTAMMENT POUR
UNE ROUE DE VELO
La présente invention concerne un dispositif de freinage pour une roue à jante, plus particulièrement pour une roue à jante de vélo.
Dans le domaine du cycle, les vélos comprennent généralement deux roues montées sur un cadre et des moyens d'entraînement avec un pédalier comprenant au moins un plateau, au moins un pignon d'entraînement solidaire de la roue arrière et une chaîne de transmission entre le plateau et le pignon, ceci pour la grande majorité.
Néanmoins, d'importants progrès ont été réalisés dans le domaine du cycle, sous l'impact notamment des grandes manifestations internationales et des professionnels qui y participent.
Dans ce domaine sportif, les amateurs sont également très exigeants et sont à la recherche de matériels très performants.
C'est ainsi que les cadres ont fortement évolué et on sait qu'il s'agit d'une partie très importante dans le comportement d'un vélo. En effet, de la qualité d'un cadre dépendent pour une grande part le rendement et la restitution des efforts.
Il faut résoudre un problème devant lier deux paramètres antinomiques :
- la raideur pour éviter les déformations et donc l'absorption d'énergie, et
- le poids qui doit être réduit afin de ne pas pénaliser le pratiquant, notamment lors de la présence sur le parcours de déclivités, voire de fortes déclivités.
C'est ainsi que le déposant de la présente invention a été conduit à recourir à des matériaux composites intégrant des fibres de carbone et/ou d'autres fibres techniques pour la réalisation des cadres.
Les composants montés sur ces cadres sont très sophistiqués tant du point de vue des mécanismes que des matériaux qui les constituent.
C'est ainsi que les potences, les guidons, les dérailleurs et leurs commandes ont beaucoup évolué.
On constate par contre relativement peu de progrès dans le domaine des freins qui sont des éléments de sécurité d'abord mais de performance également. Les pratiquants notamment en compétition mais aussi les amateurs avertis ont besoin de dispositifs de freinage ayant d'excellentes performances dans les descentes surtout lorsque les conditions atmosphériques sont mauvaises.
Des progrès ont été réalisés sur l'interface du freinage. Ainsi, la zone annulaire de la jante subit des traitements de surface tel qu'une céramisation et les patins de freinage eux-mêmes sont réalisés dans des matériaux aptes à freiner même en présence d'eau, de façon progressive, et ces patins sont susceptibles de conserver ces performances même lorsqu'il se produit une forte élévation de température.
Le mécanisme pour exercer une pression de ces patins sur la jante reste pratiquement inchangé. Ce mécanisme comprend :
- un actionneur du type levier, manoeuvrable par le pratiquant, et
- une transmission des actions imprimées par le pratiquant sur le levier vers les moyens de freinage par câble ou par tout autre moyen y compris par fluide hydraulique. Ces moyens de freinage connus utilisent une paire de bras disposés de part et d'autre de la jante. Chaque bras est monté en rotation sur un pivot qui est solidaire du cadre. Deux agencements sont alors possibles :
- soit l'une des extrémités du bras porte le patin, l'autre extrémité est liée à la transmission et le pivot est interposé entre les deux extrémités,
- soit l'une des extrémités du bras est montée sur pivot, l'autre extrémité est liée à la transmission et le patin est interposé entre les deux extrémités,
Les directions de traction exercées par la transmission sont adaptées pour que chaque patin soit plaqué contre la jante lorsque le pratiquant exerce un effort sur le levier avec un effet multiplicateur. Chacun des bras comprend de plus des moyens de rappel par exemple sous forme d'un ressort à boucle, généralement interposés entre le cadre et le bras de sorte à rappeler en retrait de la jante le bras et le patin qu'il porte après que le pratiquant a exercé une action.
Ces agencements de l'art antérieur présentent l'inconvénient de nécessiter une liaison pivot dont on peut mentionner plusieurs inconvénients. Les frottements du bras sur le pivot sont élevés, d'autant plus qu'il y a des particules projetées lors du roulage qui ont pu s'introduire entre le pivot et le bras. Ceci engendre des efforts plus importants pour actionner. De plus, il y a la présence d'un ressort, ce qui est une pièce supplémentaire, un poids supplémentaire, une source de problème par sa présence même. Comme ce ressort a une fonction de rappel, il faut que le pratiquant exerce un premier effort pour annuler cet effort de rappel auquel s'additionne un second effort pour freiner. Pour être certain d'un retour efficace du bras portant le patin et pour \/a\ncre les éventuels frottements supplémentaires au droit de la liaison pivot engendrés par la boue, les moyens de rappel, généralement un ressort, sont surdimensionnés.
L'effort exercé par le pratiquant pour annuler cet effort lors du freinage est donc augmenté d'autant.
II est à remarquer que, sur un vélo, le pratiquant doit maintenir le guidon et agir avec un ou plusieurs doigts sur le levier si bien qu'il serait attractif pour le pratiquant de n'avoir à exercer qu'un faible effort sur le levier, correspondant quasiment au seul effort nécessaire pour actionner le freinage en évitant l'effort supplémentaire dû aux moyens de rappel surdimensionnés. La précision du freinage n'en serait que meilleure. Il est rappelé qu'il n'y a pas de possibilité d'introduire d'assistance au freinage comme dans les véhicules motorisés. Quant à la solution qui consisterait à augmenter la longueur des bras, elle doit être -tempérée par le fait que la course nécessaire au niveau du levier augmente. Aussi, plutôt que d'augmenter la puissance, il est nécessaire de supprimer les frottements parasites.
Un autre inconvénient de la liaison pivot réside aussi dans les éventuels défauts de progressivité lors des actions de freinage surtout s'il se produit des grippages partiels de ladite liaison pivot. Ces grippages sont principalement dus à la dégradation des matériaux en surface et à l'usure progressive qui en découle, notamment dans les zones de frottement.
La présente invention propose un dispositif de freinage qui est progressif, plus léger que les dispositifs de l'art antérieur et qui supprime les risques de grippage grâce à une plus grande résistance à l'usure, à la suppression des frottements au niveau de la liaison pivot et à la réalisation dudit dispositif en matériau composite. Le dispositif de freinage selon l'invention offre de plus des possibilités de profil aérodynamique et des formes particulièrement esthétiques. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage, destiné à être monté sur un cadre de vélo ayant au moins une roue à jante, comprenant un support fixe, deux bras rigides et mobiles par rapport audit support fixe, et deux liaisons à rappel élastique solidaires dudit support fixe, ledit dispositif est caractérisé en ce que, chaque bras comprenant un organe de frottement prévu pour coopérer avec ladite jante au niveau de son extrémité inférieure et un
doigt au niveau de son extrémité supérieure, chaque bras est lié audit support fixe par la liaison à rappel élastique interposée entre ses deux extrémités supérieure et inférieure et ledit support fixe.
Le dispositif de freinage sur jante selon la présente invention, notamment pour une roue de vélo, est maintenant décrit en détail suivant un mode de réalisation particulier mais non limitatif.
Cette description s'appuie sur les dessins annexés incluant différentes figures qui représentent :
- figure IA et IB : une vue schématique d'un dispositif de freinage selon l'invention équipant un cadre de vélo selon un premier mode de réalisation des moyens de manoeuvre, respectivement en position de repos et en position de freinage,
- figures 2A et 2B : une vue schématique d'un dispositif de freinage selon l'invention équipant un cadre de vélo selon un deuxième mode de réalisation des moyens de manoeuvre selon l' invention, respectivement en position de repos et en position de freinage,
- figure 3 : une vue en perspective de face d'un dispositif de freinage selon l'invention dans un deuxième mode de réalisation des moyens de manœuvre en position de repos, - figure 4 : une vue en perspective arrière d'un dispositif de freinage selon l'invention dans un deuxième mode de réalisation des moyens de manoeuvre en position de repos.
Sur les figures IA, IB, 2A et 2B, on a représenté un dispositif de freinage selon l'invention monté sur un cadre C de vélo ayant au moins une roue R à jante 10. Les figures IA et IB illustrent un exemple de montage d'un dispositif de freinage sur une partie d'un cadre Ç de vélo assimilable à une fourche avant, tandis que les figures 2A et 2B illustrent un exemple de montage d'un dispositif de freinage sur une partie d'un cadre Ç de vélo assimilable aux haubans arrières.
Le dispositif de freinage est susceptible d'être monté sur toute partie d'un cadre Ç de vélo situé à proximité d'une roue R à jante 10, qu'il s'agisse d'une fourche avant, des haubans arrière ou de toute autre partie du cadre du vélo.
Le dispositif de freinage selon l'invention comprend un support fixe 12 susceptible d'être rapporté sur un cadre Ç de vélo, deux bras 146 et 14b rigides et mobiles par rapport audit support fixe 12 grâce à deux liaisons 166 et 16b à rappel élastique, solidaires dudit support fixe 12.
Afin d'être rapporté sur un cadre Ç de vélo, ledit support fixe 12 comprend des moyens de solidarisation S au cadre Ç. Chacun des bras 146 ou 14b est relié au support fixe par une liaison 166 ou 16 D à rappel élastique respective, une liaison 16(5 ou 16D étant interposée entre les deux extrémités supérieure 186 ou 18D et inférieure 206 ou 2OD d'un bras 146 ou 14C) et ledit support fixe 12.
Chaque liaison 166 ou 160 à rappel élastique permet une mobilité du bras qu'elle supporte entre une position initiale, dite de repos, et sa position active, dite de freinage.
Les deux bras 146 et 14D se présentent sous la forme de deux éléments identiques, disposés sensiblement symétriquement de part et d'autre de la roue
Pour chacun des bras, le plan contenant le bras 146 ou 14b et le plan contenant la liaison 166 ou 16b à rappel élastique associée sont sensiblement perpendiculaires.
Afin d'effectuer le freinage, chaque bras 146 ou 14b comprend au niveau de son extrémité inférieure 206 ou 20b un organe de frottement 226 ou 22b prévu pour coopérer avec la jante 10 ainsi qu'un doigt 246 ou 24b au niveau de son extrémité supérieure 186 ou 18b .
L'organe de frottement 226 ou 22D permettant le freinage se présente sous la forme d'un patin 286 ou 28b rapporté sur l'extrémité inférieure 206 ou 2OD de chaque bras 146 ou 14b par tout moyen adapté.
Par exemple et comme représenté sur les différentes figures, un trou oblong est prévu au niveau de l'extrémité inférieure 20(5 ou 20b d'un bras afin de permettre son alignement avec la partie de la jante 10 avec laquelle il doit coopérer le plus précisément possible.
Un bras 146 ou 14b présente une épaisseur e, une grande largeur | et une hauteur h entre ses extrémités supérieure 186 ou 18b et inférieure 206 ou 20b.
La grande largeur | d'un bras est destinée à être positionnée sensiblement dans le plan du vélo de sorte à lutter contre le couple d'entraînement en rotation généré par la roue R lors des freinages. Et l'épaisseur e d'un bras est adaptée pour lui conférer une rigidité suffisante lors des freinages. Les bras 146 et 14b, tout comme le support fixe 12, sont particulièrement rigides, tant dans le plan du vélo que perpendiculairement à ce plan, et quasiment indéformable à l'échelle des efforts exercés.
Comme l'illustrent les figures IA et IB, le dispositif de freinage selon l'invention intègre des moyens de manoeuvre 26 qui entraînent le mouvement des bras 14(5 et 14b par rapport au support fixe 12 notamment grâce la mobilité desdits bras permise par les liaisons 166 et 16b à rappel élastique.
Les doigts 246 et 24b des bras 146 et 14b font partie des moyens de manœuvre 26 du dispositif de freinage selon l'invention, et c'est par leur mise en mouvement, notamment par écartement desdits doigts 246 et 24b, que ces moyens de manoeuvre 26 entraînent le mouvement des bras 146 et 14b entre leur position de repos et leur position de freinage.
La position de repos desdits bras est illustrée sur les figures IA, 2A, 3 et 4, et leur position de freinage est illustrée sur les figures IB et 2B.
Ces moyens de manœuvre 26, détaillés ultérieurement dans la description, permettent d'engendrer le mouvement de chaque bras 146 et 14D depuis sa position de repos vers sa position de freinage, notamment grâce à l'effort fourni par le pratiquant et transmis jusqu'auxdits moyens de manoeuvre 26 par des moyens de transmission appropriés et connus de l'homme du méfier, tel un levier de frein associé à une gaine et un câble ou tout autre moyen. Le retour d'un bras 146 ou 14D depuis sa position de freinage vers sa position de repos initiale repose entièrement sur la force de rappel de la liaison 166 ou 16D à rappel élastique qui le relie au support fixe 12. A cet effet, les liaisons 166 et 16D à rappel élastique interposées entre les bras 146 et 14D et le support fixe 12 d'un dispositif de freinage selon l'invention sont des liaisons travaillant à la flexion.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le support fixe 12, les bras 146 et 14D ainsi que les liaisons 166 et 16b à rappel élastique sont venus de fabrication en une seule pièce en matériau composite, plus particulièrement en fibres à base de carbone, d'aramide et/ou de verre, noyées dans une matrice en résine.
Ainsi, dans un dispositif de freinage fabriqué en une seule pièce en matériau composite, le support fixe 12 et les bras 146 et 14D peuvent être réalisés à partir de fibres privilégiant la rigidité et la légèreté, telles les fibres de carbone, tandis que les liaisons 166 et 16D, notamment les voiles 306 et 3OD, peuvent être réalisées à partir de fibres privilégiant l'élasticité, telles les fibres de verre. Comme l'illustrent les figures 3 et 4, les moyens de solidarisation S au cadre Ç, notamment un axe fileté, viennent eux aussi de fabrication avec ledit support fixe, lesdits bras et lesdites liaisons à rappel élastique.
Le support fixe 12 et les bras 146 et 14b ont des géométries conçues pour s'adapter à ce mode fabrication monolithique en matériau composite et pour résister mécaniquement aux efforts engendrés lors d'un freinage. Aussi, chaque liaison 166 ou 16b à rappel élastique est constituée d'au moins un voile 306 ou 3OD susceptible de se déformer par flexion sous l'effort transmis par l'intermédiaire du doigt de manoeuvre 246 ou 24b et de permettre le retour en position initiale de repos du bras 14G ou 14D dès que ledit effort est relâché. On entend par "voile" au moins une zone susceptible de se déformer par flexion, à partir d'une position neutre déterminée, issue de la fabrication, sous un effort subi entre les deux pièces qu'elle relie et de reprendre sa position initiale neutre dès que ledit effort est relâché.
Ainsi, le voile 3OG ou 30b peut être épais si le matériau qui le constitue permet d'atteindre le résultat souhaité de travail à la flexion. Chaque liaison 16G ou 16b à rappel élastique est aussi réalisée de manière à résister au couple de rotation R subi durant le freinage.
L'agencement du dispositif de freinage selon l'invention, réalisé en une pièce monolithique en matériau composite, est particulièrement attractif parce que le voile 3OG ou 30b permet de transmettre le couple de rotation R exercé par la roue lors du freinage et subi par le bras 14G ou 14b jusqu'au support fixe 12. Ainsi, le couple de rotation est transmis directement de l'interface roue/patin jusqu'aux moyens de solidarisation S et donc repris par le cadre Ç. Le pratiquant qui utilise cet agencement constate une très grande progressivité lors des actions sur le levier de frein car tous les éventuels frottements, points de grippage ou coincement mécanique engendré par les ressorts de rappel des dispositifs de l'art antérieur sont supprimés.
La réalisation de la liaison 16G ou 16b à rappel élastique en matériau composite permet aussi d'allonger considérablement la longévité et le maintien de
l'efficacité du freinage par rapport aux dispositifs de l'art antérieur comprenant au moins une liaison pivot et un ressort de rappel par bras. Grâce au dispositif de freinage selon l'invention, l'effort de rappel élastique nécessaire pour manœuvrer les bras 14G et 14D et pour les ramener en position neutre après une action de freinage est minimal si bien que l'effort exercé par le pratiquant est non seulement progressif mais quasiment intégralement réservé au freinage autorisant un dosage très précis. Ceci est d'autant plus vrai que les matériaux composites utilisant des fibres à haut module transmettent très fidèlement les efforts. La progressivité, la puissance du rappel élastique peuvent être ajustées aisément par les profils, les fibres, leurs diamètres et/ou leurs nombres, les orientations, Id nature de la résine constituant la matrice.
Un tel dispositif de freinage apporte également un avantage inhérent à sa nature mais loin d'être négligeable dans le domaine du cycle : le poids. Sur les différentes figures, on a représenté de façon simplifiée des moyens transmission T de l'effort exercé par le pratiquant sur les moyens de manoeuvre 26 intégrés par un dispositif de freinage selon l'invention. Ces moyens de transmission T se présentent généralement sous la forme d'une gaine à l'intérieur de laquelle circule un câble relié à une extrémité à un levier de frein, ceci de façon connue, et à une autre extrémité aux moyens de manoeuvre 26 du dispositif de freinage.
Le dispositif de freinage prévoit des moyens de réception 32 de ces moyens de commande, notamment une butée 34 solidaire du support fixe 12 et sur laquelle vient prendre appui la gaine des moyens de transmission T. Selon un premier mode de réalisation, illustré sur les figures IA et IB, de ces moyens de manoeuvre 26 reliés aux moyens de transmission T, lesdits moyens de manœuvre 26 comportent un coin 36 de forme sensiblement trapézoïdale, la grande base en partie inférieure, muni latéralement de deux faces de guidage
38G et 38b des doigts 24G et 24b des deux bras 140 et 14b de façon que lorsqu'une traction est assurée sur ledit coin 36 il se translate verticalement et provoque le mouvement des bras vers leur position de freinage. Plus précisément, la translation verticale du coin 36 provoque l'écartement des doigts 24(5 et 24b l'un par rapport à l'autre, le mouvement relatif des bras 14G et 14b par rapport au support fixe 12 grâce à la flexion des voiles 3OG et 3OD et donc le rapprochement des patins 28(5 et 28b vers la jante 10. Selon un deuxième mode de réalisation, illustré sur les figures 2A, 2B, 3 et 4, de ces moyens de manœuvre 26 relié aux moyens de transmission T, chaque doigt 24b ou 246 d'un bras 14b ou 14(5 est équipé d'un galet 40(5 ou 40b monté libre en rotation et lesdits moyens de manoeuvre 26 comportent un coin 36 de forme sensiblement trapézoïdale muni latéralement de deux rainures 42(5 et 42b de roulage et de guidage des galets 4OG et 40b de façon que lorsqu'une traction est assurée sur ledit coin 36, il se translate verticalement, les galets 4OG et 40b, roulent dans les rainures 42G et 42b et provoquent l'écartement de ces galets 4OG et 40b, l'écartement des doigts 24G et 24b auxquels ils sont liés, la flexion des voiles 3OG et 30b et donc le rapprochement des patins 28G et 28b vers la jante. Plus précisément, chacun des doigts 24G ou 24b est équipé d'un galet 4OG ou 40b, monté libre en rotation.
Un coin 36 est disposé en partie médiane et comprend latéralement deux rainures 42G et 42b de roulage et de guidage aptes à recevoir chacune le galet 4OG ou 40b correspondant. Ce coin 36 est de forme sensiblement trapézoïdale, la grande base en partie inférieure. bans la position de repos des bras 14G et 14b du dispositif de freinage, le coin 36 est tel que les galets 4OG et 40b sont en partie haute, au droit de la petite base, figures 2 A, 3 et 4.
Ce coin 36 porte également des moyens de fixation du composant actif des moyens de transmission T, dans ce cas un cable.
En se reportant aux figures ZA, 2B, 3 et 4, on peut présenter le synoptique de fonctionnement. Lorsque le pratiquant exerce une action sur le levier de frein actionnant les moyens de transmission T, le cable tracté par rapport à la gaine maintenue fixe par la butée 34, assure une traction sur le coin 36 qui se translate verticalement.
Du fait de ce mouvement, les galets 4OG et 400, fixes en translation, roulent dans les rainures 42G et 42b correspondantes du coin 36 qui se déplace.
La largeur du coin 36 augmente, provoquant l'écartement de ces galets 40 G et
4OD donc également l'écartement des doigts 246 et 24D auxquels ils sont liés.
Les doigts 24G et 24D provoquent la flexion des voiles 3OG et 3OD, le support fixe 12 restant immobile. Les bras 14G et 14D, plus particulièrement leurs extrémités inférieures 2OG et
2OD, portant chacune un patin 28G ou 28D, se rapprochent et provoquent le placage desdits patins 28 et 28D sur la jante 10 de la roue, exerçant alors le freinage recherché.
Suivant un premier perfectionnement, les deux faces de guidage 38G et 38D d'un coin 36 ou les deux rainures 42G et 42D de roulage d'un coin 36 peuvent présenter des profils courbes ou à inclinaison variable. Ainsi, le coin 36 des moyens de manœuvre 26 peut permettre de faire varier le ratio (course du doigt d'un bras)/(course du patin de freinage) ou le ratio (course du levier de frein)/(course du doigt d'un bras). Ces variations de ratio permettant d'influer directement sur le comportement du dispositif de frein et donc de l'adapter à différents pratiquants.
Suivant un deuxième perfectionnement, les moyens de manoeuvre 26 peuvent intégrer des moyens de limitation de la flexion notamment pour ne pas dépasser
la limite de flexion acceptable, par exemple en cas d'actionnement du dispositif de freinage après que la roue JR a été retirée, au cours de l'entretien. Ainsi, comme représenté sur les figures 2A, 2B, 3 et 4, le coin 36 peut comprendre deux lumières 446 et 44D qui constituent des butées haute et basse du coin, en coopérant avec les têtes de vis en saillie de fixation des galets 406 et 4OD.
Ceci évite toute flexion intempestive au-delà de la limite plastique de flexion des liaisons 16G et 16D à rappel élastique, notamment lorsque la roue R est retirée. Le dispositif de freinage selon l'invention procure des caractéristiques intéressantes d1 aérodynamisme, de compacité et de légèreté dans la version réalisée en matériau composite.
Le dispositif de freinage selon ses deux modes de réalisation peut être commercialisé en première monte mais aussi en seconde monte. L'adaptation est très simple puisqu'il suffit de fixer la tige filetée des moyens de solidarisation S sur le cadre C en lieu et place du dispositif existant.
Finalement, le dispositif de freinage selon l'invention procure des avantages importants en terme de poids, de qualité de freinage, notamment de souplesse et de progressivité, de résistance à l'usure et même d'esthétique.