La présente invention concerne un dispositif
d'actionnement de disjoncteur hybride à haute tension
et un disjoncteur hybride équipé d'un tel dispositif
d'actionnement.
Un tel disjoncteur hybride comporte pour chaque
pôle une chambre de coupure à gaz diélectrique, par
exemple du SF6 sous pression, dont le contact fixe est
relié à une première borne du réseau et connecté en
série avec un interrupteur supportant le dU/dt de la
tension transitoire de rétablissement et dont le
contact fixe est relié à une seconde borne du réseau.
Cet interrupteur est souvent une ampoule à vide.
Un tel disjoncteur hybride est décrit dans le
brevet EP 0 847 586.
Ce disjoncteur hybride comprend pour chaque pôle
une chambre de coupure à gaz diélectrique comportant un
premier contact fixe et un second contact mobile
disposés longitudinalement à un premier axe et dont le
premier contact fixe est relié à une première borne du
réseau. Cette chambre de coupure est connectée en série
avec une ampoule à vide comportant un contact fixe et
un contact mobile disposés longitudinalement à un
second axe et dont le contact fixe est relié à une
seconde borne du réseau, des moyens d'actionnement
assurant par une commande unique le déplacement entre
une position d'ouverture et une position de fermeture
desdits contacts mobiles.
Ces premier et second axes sont perpendiculaires
et la bielle de commande est disposée longitudinalement
au premier axe. Un agencement d'actionnement à bielle
coudée rotative assure la synchronisation des
déplacements entre une position d'ouverture et une
position de fermeture desdits contacts mobiles.
Un agencement de pression en fermeture à ressort
mécanique est intercalé entre le contact mobile de
l'ampoule à vide et l'agencement d'actionnement. Cet
agencement de pression est constitué de deux brides
radiales du contact mobile de l'ampoule qui forme un
logement pour le ressort mécanique sur l'extrémité
duquel vient en contact un piston annulaire dont la
course de translation est limitée par butée contre une
bride du contact mobile. Ce piston est directement
relié à l'agencement de commande.
Ce type d'agencement de commande pose les
problèmes techniques suivants.
En position de fermeture de la chambre de coupure
et de l'ampoule à vide, l'effort exercé par cet
agencement de pression est exercé en permanence sur les
moyens d'actionnement et plus généralement sur les
pièces mobiles du disjoncteur. Il est donc nécessaire
de dimensionner ces pièces constitutives en
conséquence.
Par ailleurs, cet agencement d'actionnement est
encombrant et un carter métallique de grande dimension
doit être utilisé pour le contenir. Un tel carter
nécessite un contrôle périodique de tenue à la
pression.
Enfin, ce carter contient également l'ampoule à
vide avec son enveloppe propre. La tenue en tension aux
bornes de l'ampoule à vide est donc limitée par le
faible diamètre possible de l'enveloppe de cette
ampoule. Il en résulte une limitation de la tension
pouvant être appliquée à un tel disjoncteur.
Pour résoudre ces problèmes techniques,
l'invention propose un dispositif d'actionnement
assurant par une commande unique le déplacement entre
une position d'ouverture et une position de fermeture
des contacts mobiles d'une chambre de coupure à gaz
diélectrique et d'une ampoule à vide d'un disjoncteur
hybride, ladite chambre comprenant un contact mobile
disposé longitudinalement à un premier axe et étant
connectée en série avec une ampoule à vide comportant
un contact fixe et un contact mobile disposés
longitudinalement à un second axe, ladite commande
assurant une translation selon le premier axe, des
moyens d'actionnement assurant la synchronisation de
déplacement desdits contacts mobiles, un agencement de
pression étant intercalé entre le contact mobile de
l'ampoule à vide et ces moyens d'actionnement,
caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement
comprennent au moins un disque rotatif autour d'un axe
perpendiculaire auxdits précédents axes et deux bielles
reliant respectivement chaque contact mobile à ce
disque, ces moyens d'actionnement venant en butée
contre un organe fixe en position de fermeture des
contacts, l'effort exercé par ledit agencement de
pression dans cette position de fermeture poussant
lesdits moyens contre cet organe de butée.
Ci-dessus et dans tout le texte qui suit, il est
entendu que le verbe relier est utilisé au sens large,
c'est-à-dire sans devoir préciser s'il s'agit d'une
liaison directe ou indirecte.
Ce dispositif d'actionnement permet également
d'obtenir par dimensionnement des différents éléments
des courses et des vitesses de coupure pour la chambre
de coupure et pour l'ampoule à vide très différentes.
Un rapport compris entre cinq et vingt peut être
aisément obtenu.
Selon un mode de réalisation préféré de
l'invention, la bielle reliant le contact mobile de
l'ampoule à vide audit disque est reliée par une
articulation en rotation sur ce disque, cette bielle
étant décalée d'un angle α dudit second axe en position
de fermeture des contacts mobiles.
De préférence, la bielle reliant le contact
mobile de la chambre de coupure audit disque est reliée
à un tenon porté par ce disque par l'intermédiaire d'un
orifice oblong.
Cet orifice oblong ou fente, par réglage de sa
longueur, permet de décaler l'ouverture des contacts de
l'ampoule à vide par rapport à celle des contacts de la
chambre de coupure d'un laps de temps souhaité. A titre
d'exemple, il est connu de décaler ces ouvertures
d'environ 3 ms.
Cet orifice oblong peut être formé sur ladite
bielle reliant le contact mobile de la chambre de
coupure audit disque ou être formé sur un second disque
rotatif autour du même axe que le premier disque,
ladite bielle reliant le contact mobile de la chambre
de coupure audit disque étant articulée en rotation sur
ce second disque.
L'invention concerne également un disjoncteur
hybride équipé d'un tel dispositif d'actionnement.
De préférence, la bielle reliant le contact
mobile de l'ampoule à vide audit premier disque est
reliée par une articulation côté ampoule à vide à une
tige formant piston dans une pièce solidaire de ce
contact.
Cet agencement permet d'assurer une pression en
fermeture des contacts de l'ampoule à vide.
Selon une variante de réalisation, ledit
agencement de pression comporte un agencement d'aide à
l'ouverture du contact mobile de l'ampoule à vide à
ressort mécanique.
Selon une autre variante de réalisation, ledit
agencement de pression comporte un agencement d'aide à
l'ouverture du contact mobile de l'ampoule à vide
pneumatique à pression différentielle utilisant la
différence entre la pression du gaz diélectrique de
l'enveloppe du dispositif d'actionnement et la pression
du gaz diélectrique de l'enveloppe de l'ampoule à vide.
De préférence, ledit agencement comporte une
bride annulaire formant piston liée au contact mobile
de l'ampoule à vide et soumise sur une de ses faces à
ladite première pression et sur l'autre de ses faces à
ladite seconde pression.
Ces deux variantes de réalisation permettent
d'assurer l'aide à l'ouverture, par pression, du
contact mobile de l'ampoule à vide.
L'invention est décrite ci-après plus en détail à
l'aide de figures ne représentant que des modes de
réalisation préférés de l'invention.
Les figures 1 et 2 sont des vues partielles en
coupe longitudinale d'un disjoncteur hybride selon un
premier mode de réalisation de l'invention, en position
de fermeture et en position d'ouverture.
Les figures 3 et 4 sont des vues partielles en
coupe longitudinale d'un disjoncteur hybride selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention, en
position de fermeture et en position d'ouverture.
La figure 5 est une vue partielle en coupe
longitudinale d'un disjoncteur hybride selon un
troisième mode de réalisation de l'invention, en
position de fermeture.
De façon commune à tous les modes de réalisation
décrits, un disjoncteur hybride comprend pour chaque
pôle une chambre de coupure à gaz diélectrique, par
exemple du SF6 sous pression, comportant un contact
fixe et un contact mobile disposés longitudinalement à
un premier axe A-A', vertical vu selon les figures, et
dont le contact fixe est relié à une première borne du
réseau. Cette chambre de coupure est connectée en série
avec une ampoule à vide 2 comportant un contact fixe et
un contact mobile disposés longitudinalement à un
second axe B-B', horizontal vu selon les figures, et
dont le contact fixe est relié à une seconde borne du
réseau.
Ces éléments ne sont pas tous représentés en
détail sur les figures mais sont du type de ceux
décrits dans le document de brevet EP 0 847 586.
En particulier, la chambre de coupure à gaz
diélectrique n'est pas représentée. Seul le premier axe
A-A' est représenté, correspondant donc à l'axe
longitudinal du contact mobile de celle-ci.
Selon ce premier axe A-A' se déplace en
translation sur cet axe la bielle isolante de commande
du contact mobile de la chambre de coupure. Par exemple
sur cette bielle et en tout cas sur une pièce solidaire
de ce contact mobile, est relié un dispositif
d'actionnement 1 assurant par une commande unique en
translation de cette bielle, le déplacement entre une
position d'ouverture et une position de fermeture des
contacts mobiles de la chambre de coupure à gaz
diélectrique et de l'ampoule à vide 2 du disjoncteur
hybride. Ces moyens d'actionnement 1 assure la
synchronisation de déplacement des contacts mobiles.
Un agencement de pression 3 comprenant un
agencement d'aide à l'ouverture par pression est
intercalé entre le contact mobile de l'ampoule à vide 2
et ces moyens d'actionnement 1.
Cet agencement de pression en ouverture est
identique dans les deux premiers modes de réalisation.
Cette aide à l'ouverture par pression est exercé par un
ressort mécanique 3A hélicoïdal.
Plus précisément, le contact mobile de l'ampoule
2 coulisse dans une partie fixe du disjoncteur 3B, en
général faisant partie d'un carter support, et est
reliée à une pièce 3C portant une bride annulaire 3D.
Le ressort 3A est un ressort d'ouverture et est en
appui contre ce carter 3B et cette bride 3D.
Selon le premier mode de réalisation représenté
sur les figures 1 et 2, ces moyens d'actionnement 1
comprennent un disque rotatif 1A autour d'un axe 1B
perpendiculaire aux dits précédents axes A-A' et B-B'
et coupant l'axe longitudinal B-B' de l'ampoule 2 et
deux bielles 1C et 1D reliant respectivement chaque
contact mobile à ce disque 1A.
Une première bielle 1C est reliée par une de ses
extrémités sur la bielle isolante de la chambre de
coupure par une articulation 1C' en rotation autour
d'un axe parallèle à l'axe 1B et comporte à son autre
extrémité un orifice oblong ou fente longitudinale
1C' ' . Cette fente 1C " est montée sur un tenon 1A'
porté par le disque 1A.
Une seconde bielle 1D est reliée par une de ses
extrémités sur le contact mobile de l'ampoule à vide 2
par une articulation 1D' en rotation autour d'un axe
parallèle à l'axe 1B et par son autre extrémité sur le
disque 1A par une articulation 1D" en rotation autour
d'un axe également parallèle à l'axe 1B.
Le disque 1A comporte une surface de butée 1A"
destiné à venir en butée contre un organe de butée fixe
1A", en position fermée du disjoncteur.
Toutes ces précédentes pièces sont dimensionnées
et disposées de façon à obtenir le fonctionnement
suivant.
En position fermée des contacts, comme
représentée sur la figure 1, la bielle isolante est à
sa position supérieure (vue selon les figures) et la
fente 1C' ' de la bielle 1C a son extrémité intérieure
en butée contre le tenon 1A'. Le disque 1A est lui
poussé contre l'organe de butée 1A' ' et la bielle 1D
côté ampoule à vide est quant à elle inclinée d'un
angle α du second axe B-B' de telle sorte que l'effort
exercé par le ressort 3A de l'agencement de pression en
fermeture 3 dans cette position de fermeture pousse le
disque 1A contre cet organe de butée 1A''. Autrement
dit, cette bielle 1D a dépassé la position de point
mort correspondant à son alignement avec le second axe
B-B' et la pression du ressort 3A contribue alors à la
pression du disque 1A sur l'organe de butée 1A" .
Il en résulte que dans cette position de
fermeture, toute la contrainte résultante est encaissée
par l'organe de butée et aucune contrainte n'est
exercée sur les différentes pièces mobiles du
disjoncteur.
Lors d'une ouverture, la bielle isolante est
tirée ici vers le bas selon le premier axe A-A' pour
atteindre la position d'ouverture représentée sur la
figure 2. La bielle 1C côté chambre de coupure se
déplace donc dans un premier temps sans effet sur le
disque 1A, le tenon 1A' restant fixe jusqu'à butée
contre l'extrémité extérieure de la fente 1C'', puis
dans un second temps entraíne donc le tenon 1A' du
disque 1A et celui-ci en rotation autour de son axe 1B.
Ceci jusqu'à la position d'ouverture où le tenon 1A'
est en butée contre l'extrémité extérieure de la fente
1C" de la bielle 1C.
La longueur de la fente 1C" de la première
bielle 1C est donc choisie en fonction du décalage
souhaitée entre l'ouverture des contacts de la chambre
de coupure et celle des contacts de l'ampoule à vide 2.
Par ailleurs, pour permettre la course
correspondante à la rotation selon l'angle α où les
contacts de l'ampoule à vide sont fermés et ne peuvent
être déplacés, la bielle correspondante 1D est
désolidarisée sur une course correspondante de la pièce
3C portant une bride annulaire 3D. Pour ce faire, cette
bielle 1D est reliée par son articulation 1D' à une
tige 3 E formant piston dans la pièce 3C et soumise à
un agencement de lames élastiques de pression 3F. Cet
agencement de lames flexibles 3F assure également la
fonction de pression en fermeture des contacts de
l'ampoule à vide et contribue également à la poussée du
disque 1A contre la butée 1A" en position de fermeture.
Lors de la rotation selon la flèche représentée
sur la figure 2, grâce au déplacement de la bielle
isolante et de la première bielle 1C, la seconde bielle
1D pousse la tige 1D' sur une cette course
correspondante à l'angle α à l'encontre de l'effort
exercé par l'agencement de lames élastiques 3F puis,
une fois le point mort franchi, le contact mobile de
l'ampoule à vide 2 est tiré par la bielle 1D et poussé
par le ressort d'ouverture 3A, en position d'ouverture
représentée sur la figure 2.
Cette course correspondante à l'angle α augmente
le décalage d'ouverture des contacts de la chambre de
coupure et de l'ampoule à vide.
A titre d'exemple, l'angle α est choisi
relativement petit de l'ordre de 3 à 4°.
L'ampoule à vide 2 est contenue dans son
enveloppe isolante cylindrique et seul un carter
contenant uniquement le dispositif d'actionnement 1 de
volume réduit n'est nécessaire.
Les figures 3 et 4 représentent une deuxième mode
de réalisation, où les éléments communs au premier mode
de réalisation ne seront pas redécrits en détail et
portent les mêmes références.
Selon ce mode de réalisation la première bielle
côté chambre de coupure ne porte plus de fente et est
articulée directement sur un second disque 10A par une
articulation 10B en rotation autour d'un axe parallèle
à l'axe 1B. Ce second disque 10A est également rotatif
autour d'un axe 1B et c'est lui qui porte un orifice
oblong ou fente 10C en arc de cercle et qui est monté
sur un tenon 10A' porté par le disque 1A.
Pour des raisons d'encombrement du second disque
10A et de l'articulation 10B, l'agencement de butée
avec son organe de butée 10A" est différent de celui
du premier mode de réalisation.
Cependant, pour ces deux modes de réalisation,
cet agencement est réalisé par une prolongation radiale
et en arc de cercle du disque 1A qui porte d'ailleurs
ici l'articulation 1D" et sur un des bords duquel
vient buter l'organe de butée 10A".
En position fermée des contacts, comme
représentée sur la figure 3, la bielle isolante est à
sa position supérieure (vue selon les figures) et la
fente 10C' du disque 1A a une de ses extrémités en
butée contre le tenon 10A'. Le disque 1A est poussé
contre l'organe de butée 10A" et la bielle 1D côté
ampoule à vide est quant à elle inclinée d'un angle α
du second axe B-B' de telle sorte que l'effort exercé
par le ressort 3A de l'agencement de pression en
fermeture 3 dans cette position de fermeture pousse le
disque 1A contre cet organe de butée 10A". Autrement
dit, cette bielle 1D a dépassé la position de point
mort correspondant à son alignement avec le second axe
B-B' et la pression du ressort 3A contribue alors à la
pression du disque 1A sur l'organe de butée 10A" .
Il en résulte que dans cette position de
fermeture, toute la contrainte résultante est supportée
par l'organe de butée et aucune contrainte n'est
exercée sur les différentes pièces mobiles du
disjoncteur.
Lors d'une ouverture, la bielle isolante est
tirée ici vers le bas selon le premier axe A-A' pour
atteindre la position d'ouverture représentée sur la
figure 4. La bielle 1C côté chambre de coupure se
déplace donc dans un premier temps sans effet sur le
disque 1A, le tenon 10A' restant fixe jusqu'à butée
contre l'autre extrémité de la fente 10C, puis dans un
deuxième temps entraíne donc le tenon 10A' du disque 1A
et celui-ci en rotation autour de son axe 1B. Dans un
troisième temps, le ressort d'ouverture 3A pousse la
bride jusqu'à butée contre la partie fixe en 3B' et
ainsi les moyens d'actionnement 1, ceci jusqu'à la
position d'ouverture où le tenon 10A' est en butée
contre l'autre extrémité de la fente 10C de la bielle
1C.
La longueur de la fente 10C de la première bielle
1C est donc choisie en fonction du décalage souhaitée
entre l'ouverture des contacts de la chambre de coupure
et celle des contacts de l'ampoule à vide 2.
Par ailleurs, pour permettre la course
correspondante à la rotation selon l'angle α où les
contacts de l'ampoule à vide sont fermés et ne peuvent
être déplacés, la bielle correspondante 1D est
désolidarisée sur une course correspondante de la pièce
3C par un agencement en tous points identiques à celui
du premier mode de réalisation.
Selon un troisième mode de réalisation représenté
sur la figure 5, l'agencement d'aide à l'ouverture est
un agencement pneumatique à pression différentielle
entre les gaz de la chambre de coupure et de l'ampoule
à vide.
Au lieu d'utiliser un ressort mécanique 3A, la
différence entre la pression de gaz diélectrique P1
dans l'enveloppe des moyens d'actionnement, dite
première enveloppe, et la pression de gaz diélectrique
P2 dans l'enveloppe de l'ampoule à vide, dite seconde
enveloppe, est utilisée pour obtenir l'aide à
l'ouverture. A titre d'exemple, P1 est de l'ordre de 10
bar et P2 de l'ordre de 1 bar.
On retrouve dans ce mode de réalisation le
contact mobile de l'ampoule 2 qui coulisse dans une
partie fixe du disjoncteur 3B, en général faisant
partie d'un carter support, et est reliée à une pièce
3C portant une bride annulaire 3D.
La partie fixe 3B est ici ouverte par au moins un
orifice 4A, de préférence par plusieurs tels orifices
répartis sur sa circonférence, vers l'intérieur de la
première enveloppe à proximité de sa paroi proche ou
commune à la seconde enveloppe. Ainsi le gaz contenu
dans cette première enveloppe remplit l'espace
cylindrique formé par cette paroi et la bride annulaire
3D qui peut coulisser contre cette partie fixe de façon
étanche grâce à l'interposition d'un joint
d'étanchéité, à la façon d'un piston.
Par ailleurs, côté seconde enveloppe, la pièce 3C
est pourvue d'au moins un orifice 4B, de préférence par
plusieurs tels orifices répartis sur sa circonférence,
permettant au gaz contenu par cette seconde enveloppe
de s'introduire à l'intérieur de cette pièce 3C et de
l'autre côté de la bride annulaire 3D grâce à d'autres
orifices 4D agencés dans cette partie 3C.
Ainsi, la bride annulaire 3D se trouve sur sa
face tournée vers l'ampoule à vide 2 soumise à la
pression P1 et sur l'autre de ses faces soumise à la
pression P2. Compte tenu de la différence entre P1 et
P2, cet agencement pneumatique assure un effort contre
la face tournée vers l'ampoule à vide de cette bride
équivalent à celle du ressort mécanique 3A des modes de
réalisation précédents.