La présente invention concerne des dispositifs pour la sécurisation de
valeurs (billets de banque, documents ou cartes bancaires, par exemple),
permettant d'assurer un stockage sécurisé et/ou un transport sécurisé de valeurs
constituées en tout ou partie par un polymère plastique.
L'invention concerne plus particulièrement une méthode permettant la
destruction ou la neutralisation de valeurs constituées en tout ou partie à base de
matières plastique en cas de tentative d'effraction de l'enceinte fermée (armoire,
coffre, véhicule, blindés ou non) où elles sont transportées ou stockées.
En matière de stockage et de transport de valeurs, notamment de type
billets de banque, il existe principalement deux voies de sécurisation, à savoir :
- la voie "classique" mettant en oeuvre le stockage et le transport
dans des sacs ou contenants non sécurisés, dans des enceintes
blindées (coffre, véhicule blindé...). Dans ce cadre, le transport de
fonds nécessite en France réglementairement un équipage de trois
personnes armées ; et
- l'utilisation de systèmes dits "alternatifs", utilisant des enceintes
sécurisées permettant la destruction des valeurs en cas de tentative
d'effraction. Selon cette seconde voie, la réglementation impose le
transport de fonds dans des véhicules non blindés, avec un
équipage d'une personne non armée.
Les dispositifs "alternatifs" actuellement connus utilisent pour
l'essentiel le principe dit de "maculation", qui consiste à libérer sur les valeurs
stockées ou transportées des composés tels que des encres ou des colorants en
cas de tentative d'effraction, ce qui rend les valeurs théoriquement inutilisables.
Dans ce cadre, les dispositifs "alternatifs" comprennent en général des
containers munis de systèmes pyrotechniques, qui libèrent le composé maculant
contenu dans un réservoir en cas de tentative d'effraction.
Or, si les dispositifs mettant en oeuvre le procédé de maculation
classique sont en général bien adaptés pour la sécurisation de valeurs à base de
papier, ils se révèlent en revanche inefficaces lorsque les valeurs transportées ou
stockées sont à base de matériaux polymères plastique. Dans ce cas, la
maculation se révèle en effet totalement inopérante, et elle ne permet pas une
destruction effective des valeurs.
A ce propos, il est à souligner que, pour ce qui est des billets de
banque, il est obligatoire du fait de la réglementation actuelle, qu'au moins 20%
de chaque face de chaque billet soit détruite par la maculation.
En effet, les billets de banques classiques, généralement constitués à
95% de papier de pur coton cellulosique, et à 5% de poly(alcool de vinyle),
présentent des inconvénients non négligeables, parmi lesquels on peut citer :
- La facilité de reproduction des signes de sécurité distinctifs : une
contrefaçon relativement aisé des billets à base de papier est maintenant
devenu relativement aisée, compte tenu du matériel infographique
moderne (copieurs couleurs, scanners, imprimantes à jet d'encre,
imprimantes à hologrammes...) maintenant à la portée du grand public,
et donc des contrefacteurs.
- La nécessité d'un recyclage relativement rapide du papier monnaie
(quelques mois pour les plus petites coupures) du fait de son usure en
cours d'utilisation. En France, 700 tonnes de papier monnaie sont
détruites et remplacées chaque année, ce qui représente un problème à
la fois écologique, écotoxicologique et économique.
- Des dysfonctionnements fréquents dans les distributeurs de billets de
banque, qui nécessitent pour leur bon fonctionnement des billets neufs
ou en très bon état.
Or, il existe à l'heure actuelle des billets de banque constitués au
moins en partie de polymères hydrophobes qui rendent inopérante la maculation
de leur surface par des encres ou des colorants.
Compte tenu de ces inconvénients, il a été développé dans certains
pays (tels le Brésil, l'Australie, le Canada (billet de 5$), la Nouvelle Zélande, le
Costa Rica, le Vénézuela, le Vietnam, l'Indonésie, la Roumanie, Brunei,
Papouasie Nouvelle Guinée, Sri Lanka, Thaïlande, Koweit, Western Samoa,
Haïti, entre autres) des billets de banque constitués en tout ou partie d'un
polymère tel que le polypropylène (PP). L'Australie est un précurseur dans cette
technologie, où les billets en polypropylène ont été mis en circulation dès 1988.
Il est également connu de recouvrir les billets de banque d'une
protection de surface en matière plastique, par exemple en
polytétrafluoroéthylène (PTFE).
En plus des avantages liés à l'augmentation de la durée de vie, la
mise en oeuvre de polymères tels que le polypropylène pour la constitution de
billets offre en outre la possibilité, par exemple en mettant en oeuvre l'impression
des billets sous haute pression, de réaliser des caractères distinctifs tridimensionnels
difficilement reproductibles y compris la transparence. De plus, la
technologie des billets de banque en polypropylène permet un recyclage
écologique, les billets usagés pouvant être broyés, traités par séparation du
polypropylène et des encres. Le polypropylène peut ensuite être recyclé en tant
que matière première pour la fabrication d'objets divers, les encres pouvant être
traitées séparément, et les boues résiduelles utilisées comme engrais.
Aussi, la mise en oeuvre de tels billets à base de polymères tend à se
développer.
Les billets Euro (dénommés Euros 1 par la Banque de France) vont
être graduellement remplacés d'ici à 2/4 ans par des billets dénommés Euros 2.
Ces billets vont intégrer des signes de sécurité supplémentaires, car les limites
des signes de sécurité qu'il est possible d'intégrer sur du papier sont maintenant
atteintes.
Aussi, et ainsi qu'il va être montré ci-après, les billets de banque
offrant une protection de surface réalisée en polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou
fabriqués en polyoléfine tels que le polyéthylène (PE) ou le polypropylène (PP)
ou un de leurs copolymères vont vraisemblablement être utilisés dans le cadre de
la fabrication des prochains Euros.
A l'heure actuelle, les seuls procédés "alternatifs" connus ne sont pas
efficaces pour assurer la sécurisation de valeurs à base de matériaux polymères
plastique tels que les billets à base de matériaux plastiques. En effet, ces
matériaux ne permettent pas une maculation définitive par les encres ou toute
autre matière colorante.
La présente invention a pour but de fournir un dispositif simple de mise
en oeuvre et efficace, permettant un stockage sécurisé et/ou transport sécurisé
de billets traités en surface par des polymères tels que le PTFE, ou bien
constitué en tout ou partie par un polymère tel que les polyoléfines, notamment le
polyéthylène et le polypropylène et leurs copolymères, ou bien encore l'ABS, le
PET, le PETE, les polyacrylates, les polyesters, les polystyrènes et autres
polymères plastiques, pour lesquels les méthodes de neutralisation ou de
destruction par voie de maculation ne peuvent être utilisées.
De façon plus générale, l'invention se donne pour but de fournir un
dispositif permettant de stocker et/ou transporter des valeurs à base de
polymères plastiques (billets, cartes bancaires, documents...) et de rendre ces
valeurs inutilisables en cas de tentative d'effraction ou soustraction.
Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de sécurisation
de valeurs constituées en tout ou partie par un polymère plastique P, ledit
dispositif comprenant une enceinte fermée munie de moyens de stockage
desdites valeurs, associés à des moyens de génération de chaleur capables
d'engendrer, au sein de ladite enceinte, une élévation de température suffisante
pour induire une fusion et/ou déformation au moins partielle du polymère P,
l'élévation de température par lesdits moyens de génération de chaleur étant
déclenchée par des moyens de commande en cas de détection d'une tentative
d'effraction ou soustraction de l'enceinte.
Par "dispositif de sécurisation", on entend un dispositif permettant
notamment de réaliser le stockage et/ou le transport d'objets en empêchant le vol
de ces objets. Ainsi, le dispositif de sécurisation selon l'invention peut par
exemple prendre la forme d'une armoire sécurisée, d'un coffre sécurisé, ou d'un
véhicule blindé.
Par "valeurs constituées en tout ou partie par un polymère plastique
P", on entend, au sens de la présente description, des objets susceptibles
d'attirer la convoitise, et comprenant au moins une partie constitutive à base d'un
polymère plastique P, ledit objet de valeur pouvant ainsi notamment être un billet,
une carte bancaire, ou bien encore un document. Ainsi, de façon particulière, le
terme de "valeurs constituées en tout ou partie par un polymère plastique P" peut
notamment désigner :
- des objets recouverts au moins en partie (voire totalement) par ledit
polymère P, ce polymère pouvant par exemple assurer un rôle protecteur (billets
ou documents papier traités en surface par le polymère P par exemple ; dans ce
cadre, le polymère P est de préférence un PTFE) ;
- des objets comprenant des parties constitutives essentiellement
constituées du polymère P (cartes bancaires, ou billets à base du polymère P,
notamment ; dans ce cadre, le polymère P peut être par exemple une polyoléfine,
en particulier un polyéthylène ou un polypropylène).
De façon générale, le polymère plastique P compris dans ou constitutif
des valeurs susceptibles d'être sécurisées selon l'invention est de préférence un
polymère de nature hydrophobe ou légèrement hydrophile, qui peut notamment
être choisi parmi les polyoléfines, notamment le polyéthylène ou le
polypropylène, les PTFE, les ABS, les PET, les PETE, les polyacrylates, les
polyesters, et les polystyrènes, et les PVC.
De façon particulièrement préférentielle, les "valeurs constituées en
tout ou partie par un polymère plastique " susceptibles d'être sécurisées par le
dispositif de l'invention sont des billets de banque, des cartes bancaires ou des
documents recouverts au moins partiellement (et de préférence totalement) par
un polytétrafluoroéthylène (PTFE), ou bien des billets de banque, des cartes
bancaires, ou des documents constitués en tout ou partie par un polypropylène,
un ABS, un PET, un PETE, un polyacrylate, un polyester, un polystyrène, ou un
PVC.
Dans le dispositif de l'invention, l'élévation de température engendrée
au sein de l'enceinte est, de façon caractéristique, suffisante pour induire une
fusion au moins partielle du polymère P, ce par quoi les valeurs stockées ou
transportées sont rendues inutilisables par une modification irréversible de leur
état physique (destruction en tout ou partie, fusion totale ou partielle, déformation
irréversible, agglomération des valeurs entre elles...), en cas d'effraction ou
soustraction.
Dans ce cadre, il est généralement préférable que la température
atteinte au sein de l'enceinte suite au déclenchement des moyens de génération
de chaleur soit au moins égale à 150°C, cette température étant de préférence
au moins égale à 200°C; et avantageusement au moins égale à 250°C.
Toutefois, cette température peut varier en fonction de la nature du polymère P.
Ainsi, lorsque le polymère P désigne le polypropylène, on préfère que la
température atteinte au sein de l'enceinte suite au déclenchement des moyens
de génération de chaleur soit au moins de l'ordre de 180°C à 220°C.
De façon à assurer une sécurisation optimale, on comprend qu'il est
souhaitable que la destruction ou la déformation irréversible des valeurs ait lieu le
plus rapidement possible. Pour ce faire, il est nécessaire que l'élévation de la
température au sein de l'enceinte ait lieu avec le moins d'inertie thermique
possible. Dans ce cadre, on préfère ainsi que les moyens de génération de
chaleur soit des moyens capable d'engendrer l'élévation de température requise
au sein de l'enceinte en une durée correspondant à une "immédiateté" requise
par la loi, de préférence inférieure ou égale à 2 secondes, et de préférence en
une durée inférieure ou égale à 1 seconde.
Par conséquent, le plus souvent, les moyens de génération de chaleur
mis en oeuvre dans le dispositif de la présente invention sont des moyens de
génération de chaleur mettant en oeuvre une réaction chimique de nature
exothermique, qui a de préférence une cinétique la plus élevée possible.
Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les moyens
de génération de chaleur mis en oeuvre dans le dispositif de la présente invention
mettent en oeuvre une addition de deux réactifs R1 et R2, étant entendu qu'on
préfère qu'au moins un de réactifs R1 et/ou R2 soit un réactif à l'état liquide ou
gazeux avant l'addition des deux réactifs. Ainsi, les moyens de génération de
chaleur mis en oeuvre dans le dispositif de la présente invention peuvent
notamment mettre en oeuvre l'addition de deux réactifs liquides, de préférence à
l'état pulverisés ; l'addition d'un liquide (l'eau par exemple), de préférence à l'état
pulvérisé, sur un réactif solide ; ou bien encore la réaction d'un réactif liquide, de
préférence pulvérisé, et d'un gaz (l'air par exemple). Le cas échéant, les réactifs
R1 et R2 à l'état liquide sont généralement contenus dans des réservoirs dont
l'ouverture est déclenchée par les moyens de commande en cas de tentative
d'effraction, les composés mis en oeuvre à l'état gazeux autres que l'air pouvant
également être contenus dans de tels réservoirs. Les réactifs solides sont quant
à eux généralement présents au sein des moyens de stockage dans lesquels les
valeurs sont localisées. Ainsi, en cas de tentative d'effraction, le dispositif de
l'invention peut notamment libérer deux réactifs à l'état liquide, qui réagissent
entre eux, ou bien encore un seul réactif à l'état liquide, qui réagit avec un
second réactif qui se trouve soit sous la forme d'un gaz (air ou gaz libéré d'un
réservoir commandé par les moyens de commande) ou sous la forme d'un solide,
ce solide étant alors en général présent initialement au sein des moyens de
stockage, par exemple sous la forme d'un revêtement des parois.
A titre non limitatif de réactions exothermiques utilisables selon
l'invention, on peut ainsi notamment citer les réactions d'addition de réactifs R1 +
R2 suivantes :
- eau + pentaoxyde de phosphore
- eau + oxyde de calcium
- eau +orthophosphate de calcium
- eau + acide orthophosphorique
- acide sulfurique + hydroxyde de sodium
- eau + oxyde de baryum
- eau + peroxyde d'hydrogène
- eau + peroxyde de sodium
- eau + sulfure de sodium.
De façon générale, quels que soient les moyens de génération de
chaleur mis en oeuvre, les moyens de commande peuvent notamment être du
type de ceux décrits dans la demande FR 01 02750.
L'invention sera encore mieux comprise à la lecture de la description
détaillée qui va suivre, et en référence à la figure 1 annexée, laquelle montre :
- figure 1A : Vue en coupe d'un dispositif de sécurisation de valeurs
selon un mode de réalisation de l'invention ;
- figure 1 B : Vue en élévation d'une partie du dispositif de la figure 1A ;
- figure 1 C : Vue en coupe de la partie du dispositif illustré à la figure
1B.
La figure 1A montre, à titre d'exemple de l'invention, un dispositif de
sécurisation comprenant des briques ou liasses de valeurs constituées en tout ou
partie d'un polymère plastique P (groupes de briques de billets de banque, de
cartes bancaires où de documents en matière plastique ou recouverts de matière
plastique disposées dans un container).
L'enceinte ou le container (1) contenant le produit chimique
d'immobilisation contient les valeurs selon la figure 1C, pour permettre la
dispersion des produits destructeurs par simple gravité ou par l'effet d'un souffle
généré par exemple par une explosion pyrotechnique. Selon la configuration au
cours de l'attaque par les malfaiteurs, les billets sont placés sous le réservoir et la
solution se déverse sur les billets ; où bien le réservoir se brise et les billets
tombent dans le réservoir. Le dispositif, confiné dans un container de transport,
permet d'éviter toute évacuation à l'extérieur du dit container d'émanations
toxiques ou écotoxiques. La forme du container peut être notamment oblongue.
Le déclenchement de la dispersion du produit chimique peut être de
façon automatique déclenchée lors d'une attaque du véhicule et qui est détectée
par les capteurs (choc, renversement, changement de la trajectoire normale...)
habituellement installés sur le véhicule, soit générée par une commande externe
au véhicule en provenance d'un centre de suivi et de télé-surveillance des
véhicules blindés ou encore de façon manuelle.
Le déclenchement par le système automatisé du système permet une
diffusion et par l'effet de souffle qui sépare les billets. L'exothermie provoque
ainsi la fonte, la fusion ou la déformation irréversible des billets en polypropylène.
La déformation irréversible des billets est régie par la Loi 0 de la
thermodynamique.
Le container (1) comporte un ou plusieurs réservoirs (2). Ces
réservoirs sont de préférence formés de capsules frangibles (verre type sécurit
ou verre trempé ou ABS choc par exemple), afin de permettre une bonne
dispersion du ou des produits générant l'exothermie.
Les figures 1B et 1C montrent une partie du dispositif selon l'invention.
Un ou plusieurs déclencheur(s) pyrotechnique(s) (3) permettant de générer un
effet de souffle et de briser le(s) réservoir(s), qui est connecté à un système
micro-programmé (4), lui-même connecté à un circuit Radio-Fréquence (5),
intégrant une antenne Radio Fréquence. Le circuit Radio-Fréquence fonctionne
aux fréquence autorisées par l'ART en France et autorisée par les organismes
similaires dans les autres pays d'Europe.
Le circuit micro-programmé (4), alimenté par une ou plusieurs piles ou
batteries (8) est formé d'une carte micro-programmée basée sur un micro-contrôleur
par exemple du type PIC 16C ou un micro-contrôleur industriel
similaire, qui contrôle le(s) déclencheur(s) pyrotechnique(s) (3) et les dispositifs
de sécurité (6) et (7).
Un ensemble additionnel de dispositifs de sécurité permettant le
déclenchement en cas d'intrusion dans le container comprenant un maillage en
circuit imprimé souple (6) et un détecteur d'ouverture (7) sont reliés au système
de contrôle ― commande micro-programmé (4).
Le dispositif de sécurité forme un dispositif cible destiné à recevoir des
signaux d'activation d'un dispositif de contrôle et de commande (non représenté
sur la schéma) qui définit un périmètre de sécurité à l'intérieur duquel les signaux
périodiques qu'il émet et dont la période est paramétrable, activent le dispositif de
sécurité, mais en dehors duquel, le dispositif de sécurité ne reçoit plus les
signaux d'activation via le circuit Radio Fréquence (5), ce qui provoque
l'actionnement par le système micro-programmé (4) et l'actionnement du
déclencheur pyrotechnique (3).
Le dispositif de contrôle et de commande est par exemple du type
décrit dans la demande de brevet français n° 01 02 750 déposée le 28 février
2001 par la demanderesse.
Dans l'exemple qui vient d'être décrit, le dispositif de sécurité, suivant
l'invention, est considéré comme étant appliqué au transport de paquets de billets
de banque, de valeurs, de cartes bancaires où de documents en matière
plastique ou recouverts de matière plastique.
On comprendra cependant que ce dispositif peut également être utilisé
pour assurer la sécurité du stockage de documents ou de valeurs dans un
meuble de rangement situé dans le périmètre de sécurité défini par le dispositif
de contrôle et de commande précité, des dispositifs de sécurité suivant l'invention
étant associés à des paquets de documents ou valeurs rangés dans ledit meuble.
Ainsi, une tentative pour sortir de façon non autorisée, un paquet de
billets de banque, de valeurs, de cartes bancaires où de documents en matière
plastique ou recouverts de matière plastique, hors du périmètre de sécurité défini
par le dispositif de contrôle et de commande, provoque immédiatement la
destruction du contenu dudit paquet.
On comprendra que le dispositif de sécurité suivant l'invention peut
également être appliqué à un ou plusieurs paquets de billets rangés dans un bac
destiné à l'approvisionnement d'un distributeur automatique de billets.