ENSEMBLE DE CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES A VISEES DIAGNOSTIQUES , PREVENTIVES , THERAPEUTIQUES
L'émergence de l'invention.
L'invention s'inscrit dans une longue réflexion questionnante de nos pratiques professionnelles dans les domaines de la clinique, de la biologie et de la physique. Ce questionnement ne se réduit pas à dégager les portées et les limites de ces pratiques ; il vise aussi et surtout à cerner les obstacles majeurs qui empêchent leur nécessaire articulation signifiante.
Aujourd'hui, on est loin d'une approche globale du malade qui s'adresse à sa globalité et qui respecte son intégrité ; à croire qu'il y a une impossibilité à restituer au malade une représentation unifiante de lui-même. Dès lors, pour tenter de lever tous les obstacles chroniques qui empêchent l'émergence d'une Médiation Globale pacifiante du malade dans sa globalité, la solution passe par l'incontournable réhabilitation de la clinique.
Clinicus veut dire à côté du lit de celui qui souffre.
En nous situant donc d'emblée par rapport à la souffrance du malade, nous situons le sens éthique de notre élaboration pluridisciplinaire : le soulagement de cette souffrance.
Le monde de F« autisme » et de la « psychose » est sans doute l'un des mondes les plus énigmatiques, les plus complexes, mais aussi les plus riches d'enseignements ; en effet, le visage sous lequel y apparaît la Globalité psychosomatique, est réellement troublant : troublant parce qu'on y décèle les inquiétantes failles - structurelles et culturelles - de notre regard qui se dit "thérapeutique".
C'est donc d'une profonde interrogation sur notre pratique auprès d'enfants dits « autistes » et d'enfants dits « psychotiques », qu'un autre regard clinique a pu émerger.
Ce regard nous incite à écouter - autrement - la globalité des symptômes : pour mieux entendre ce qui les fonde, d'une part, et accueillir les ré-émergences globales longtemps contrariées, d'autre part.
Pendant que le malade reste toujours en quête d'une Médiation Globale, une médiation partielle - la Médiation Psychique - même opérante ne peut le secourir que de façon partielle. En effet, si pour la Médiation Psychique cette Globalité demeure encore inatteignable. c'est parce qu'elle ne peut pas avoir une action directe et immédiate sur le Somatique. Fondée à partir de regards restreints, rivés exclusivement sur le "psychique", elle n'est pas dotée d'un pouvoir spécifique qui exalterait le "somatique". D'où la nécessité
d' élaborer une médiation qui aiderait à exalter le somatique ; ce qui contribuerait alors à l'émergence d'une Médiation Globale pour secourir le malade dans sa Globalité psychosomatique.
Dès lors, respecter le malade dans son intégrité, s'adresser à lui dans sa globalité, nous conduit à restituer - par la pensée - à notre Parole sa fonction réellement pacifiante et à nos outils de soin leur fonction de Médiateurs.
Pour tenter de remédier à cette faille, nous avons enraciné notre médiateur - le support de la Médiation Somatique - dans le terrain clinique.
Sur le plan biophysique, le support de base est une Instrumentation qui permet une association particulière de champs électromagnétiques particuliers ; leur application à l'organisme vivant s'emploie à exalter ses capacités naturelles, et ce sans altérer la structure somatique, sans générer d'effets secondaires nuisibles et sans créer de dépendance. Cette instrumentation n'a vu le jour qu'après l'examen approfondi des portées et des limites d'une piste biophysique, celle d'Antoine PRIORE et de ses collaborateurs, la seule - à nos yeux - qui soit réellement prometteuse.
Nous avons pu ainsi examiner de façon approfondie l'ensemble du « Dossier PRIORE », une source d'informations unique constituée de plusieurs milliers de pages très riches et très variées : des publications scientifiques, des comptes rendus et rapports, des cahiers d'expériences, des brevets, des lettres (très nombreuses) et communications privées, des manuscrits et notes personnelles, des articles de presse, des photographies, etc..
Cette trace nous a révélé que dans des conditions méthodologiques très subtiles de précision, les effets thérapeutiques des champs électromagnétiques sont concluants, divers et variés, et ne s'accompagnent d'aucun effet secondaire indésirable.
En effet, les résultats des expériences biologiques - menées notamment par les biologistes, médecins, vétérinaires ou physiciens F.BERLUREAU, M.FOURNIER, BIRABEN, G.DELMON, M.R.RIVIÈRE, M.GUÉRIN, R.COURRIER, A.COLONGE, EJ.AMBROSE, R. et A.N.PAUTRIZE , P.CHATEAUREYNAUD, G. et G.MAYER, A.LWOFF, S.AVRAMEAS, I.CHOUROULINKOV, A.J.BERTEAUD, A.M.BOTTREAU, P.MATTERN, A.CAPBERN, T.BALTZ, M.DALLOCHIO, R.CROCKETT, R.COURTY, G.DUBOURQ,... pendant plusieurs années chez l'animal - sont spectaculaires [voir bibliographie pour les travaux publiés].
Antoine PRIORE était le seul connaisseur-manipulateur de sa propre instrumentation ; ses collaborateurs (scientifiques, biologistes,...) avaient pour seule tâche de récolter les effets (résultats biologiques) de son « Effet ». Ce "consentement mutuel" ne pouvait engendrer qu'une conséquence prévisible mais fatale : il est mort sans livrer à ses proches le "secret" du fonctionnement de sa « machine ».
Notre travail a consisté à lever ce secret. D'une part, à reconstituer le parcours de la pensée de ce chercheur ; d'autre part, à dégager les portées et les limites de sa singulière contribution en en démêlant les composantes essentielles (« la machine PRIORE », « l'Effet
PRIORE », « les effets thérapeutiques PRIORE ») : les démêler pour mieux les cerner afin de les soumettre à des hypothèses théoriquement et cliniquement fondées.
En conclusion, il s'avère - à nos yeux - qu'avec les machines de A.PRIORE, même dans leur version "achevée", tout se passait comme si le « rayonnement » venait à jaillir d'une boîte noire dont on arrivait à peine à dompter les paramètres physiques qui la régissaient, ce qui pouvait à tous moments compromettre toute tentative d'optimisation maîtrisée des effets tant attendus.
En revanche, nos hypothèses, remédiant à ces lacunes, nous permettent avec les techniques actuelles de concevoir des instrumentations variées, aussi variées qu'il y aura d'applications, modulables au gré des diverses exigences cliniques. Le projet portant sur le traitement de « l'autisme infantile » - pris dans sa globalité psychosomatique - en sera une parlante illustration.
Ainsi, la présente invention concerne un procédé biophysicoclinique consistant à produire et à superposer dans un même volume différents champs électromagnétiques ayant chacun des caractéristiques bien spécifiques. L'association simultanée de ces champs produit des effets biologiques au niveau de l'organisme vivant exposé dans ce volume - in vivo aussi bien chez l'animal que chez l'homme. Ces effets biologiques, outre leur contribution à l'obtention de produits biologiques, une fois inscrits dans une clinique de la globalité psychosomatique, sont utilisés dans des visées diagnostiques, préventives et thérapeutiques.
Le présent document relatif à la demande de brevet émane de notre texte intégral dans sa dernière version qui relate les fondements théoriques, cliniques et méthodologiques d'une Clinique de la Globalité portée, ici, par le procédé biophysicoclinique faisant l'objet de l'invention. Ce texte ainsi que le « Dossier PRIORE » seront publiés.
Les travaux antérieurs qui nous ont inspirés.
Les résultats des expériences biologiques menées sur ce thème.
Les effets des champs électromagnétiques sur les organismes vivants est un thème de recherche constant. La très grande majorité des recherches est consacrée à l'étude des éventuels effets néfastes des champs électromagnétiques sur l'organisme. Nous nous sommes quant à nous intéressés aux effets thérapeutiques des champs électromagnétiques. C'est ainsi que les travaux de Antoine PRIORE et de ses collaborateurs demeurent particulièrement singuliers à ce sujet. Ces travaux ont montré notamment que l'association simultanée de champs électromagnétiques particuliers permet de stimuler de façon importante, autrement dit d'exalter, les défenses immunitaires aussi bien spécifiques que non spécifiques in vivo chez les animaux qui sont soumis à ces champs. Les effets guérisseurs qui en découlent s'observent sur plusieurs pathologies.
Pour cela, divers agents pathogènes ont été utilisés : tumeurs greffées - épithélioma T8, lymphosarcomes LSI, LS2 et 347 (lymphoblastique), fibrosarcome Sal -, tumeurs induites par benzopyrène, parasites Trypanosoma equiperdum, Trypanosoma gambiense, Plasmodium bergei, entre autres. La plupart de ces agents se distinguent par leur très grande virulence [PAUTRIZEL ; RIVIÈRE] ; concernant la tumeur T8 notamment, M.RIVIÈRE et M.GUÉRIN soulignaient bien que jusqu'alors aucun moyen chimique ou physique (rayons X, par exemple) n'était venu à bout de cette tumeur [GRAILLE, 1984]. Tous les animaux témoins, non exposés à ces champs électromagnétiques, meurent en quelques jours ou quelques semaines selon l'espèce animale et la pathologie administrée.
En revanche, les animaux exposés à ces champs voient leur nombre de parasites sanguins diminuer dans le cas des parasitoses, d'autres voient régresser leur formations tumorales - parfois importantes - et métastatiques dans le cas des cancers. Lorsque les conditions requises sont réunies (paramètres physiques et durées d'expositions), 90% à 100% des animaux exposés sont guéris. Ces animaux se trouvent alors dotés du phénomène de facilitation thérapeutique : certains résistent totalement à la réadministration de l'agent pathogène dont ils se sont antérieurement débarrassés, d'autres, pour pouvoir se débarrasser à nouveau de l'agent pathogène ré-administré, nécessitent encore quelques séances d'expositions mais de durées nettement inférieures à la durée initiale ayant permis la première guérison.
Ces animaux guéris acquièrent ainsi un état d'immunité parfois très important contre l'agent pathogène initialement administré. Ces observations sont confirmées par des analyses biologiques : notamment, les taux d'anticorps spécifiques à certaines structures antigéniques de l'agent pathogène atteignent de fortes proportions. Ces effets sont particulièrement confirmés lorsque l'animal est suffisamment mature et que son système immunitaire n'est pas gravement altéré par immunodépresseur ou rayons X.
Le principal modèle ayant permis d'obtenir tous ces résultats concluants sur le plan biologique est Trypanosoma equiperdum, bien familier au Professeur R.PAUTRIZEL. Mais ce qui à nos yeux rend encore particulièrement singulier ces effets, tant sur le plan thérapeutique que sur le plan des perspectives de recherches qu'ils ouvrent, c'est le fait que : d'une part, les champs électromagnétiques ne détruisent pas directement le parasite, d'autre part, ce parasite, présentant le phénomène de variation antigénique, échappe toujours aux défenses immunitaires des animaux normaux (témoins non traités) utilisés pour ces expériences (souris, rats, lapins). En outre, la stimulation des défenses immunitaires par ces champs électromagnétiques a été mise en évidence aussi sur d'autre modèles biologiques (LSI, 347, Sal, T.gambiense, anticorps anti-péroxydase, notamment).
Ce qui est fondamental, c'est que les guérisons par ces champs électromagnétiques ne s'accompagnent d'aucun effet secondaire. Les animaux guéris ainsi que les animaux normaux ayant seulement été exposés sont en parfait état de santé et se reproduisent tout à fait normalement.
Un effet hypochlolestérolémiant a aussi été observé [PAUTRIZEL, 1972/01].
Des expériences de greffes de peau (allogreffes et isogreffes) ont montré que ces champs électromagnétiques accentuent la capacité de reconnaissance du "soi" et du "non soi" de l'organisme et ce avec accélération de la cicatrisation [CHATEAUREYNAUD, 1971, 1974].
Dans des circonstances différentes et avec plusieurs modèles pathologiques, de très nombreuses expérimentations animales ont pu être réalisées sur différentes machines dont le fonctionnement était assumé par A.PRIORE seul. Ces expérimentations ont été effectuées avec la rigueur et la fiabilité requises. Les mêmes expériences ont été répétées à plusieurs reprises dans les mêmes conditions, toujours avec des témoins non exposés, et ont toujours confirmé les mêmes résultats concluants. Pour cela, des milliers de souris et de rats et de nombreux lapins ont été utilisés. Les analyses biologiques et histologiques ont confirmé les
observations cliniques (observations de l'état extérieur de l'animal).
Non seulement, ces expérimentations répondaient aux exigences habituelles, mais vu le contexte polémique qui régnait autour de cette recherche [GRAILLE, 1984], les expérimentateurs ont été conduits à se soumettre à d'autres types d'exigences qu'ils ont par ailleurs toutes honorées : expérience contrôle de R.COURRIER (secrétaire perpétuel à l'académie des sciences) en 1965 ; commission de contrôle en 1969 avec huissier, comprenant des universitaires et des non universitaires ; commission de thèse de l'université de Bordeaux II en 1977.
Pour des raisons d'éthique, A.PRIORE a toujours cherché le consentement du milieu médical institutionnel pour procéder à des explorations cliniques chez l'homme. Mais devant le désarroi des malades et leurs familles, soutenu par leur médecin traitant et fondé sur les résultats incontestables de son « Effet », il a mené des investigations thérapeutiques très encourageantes chez des cancéreux à des stades très avancés de la maladie [DUBOURG, 1979].
Les enseignements majeurs que nous en tirons.
D'une façon générale, les expériences montrent que les résultats obtenus dépendent d'un certain nombre de paramètres physiques, entre autre. Ces résultats biologiques sont de différentes natures selon les pathologies, les analyses biologiques/cliniques pratiquées : délai de disparition des parasites sanguins, nombre d'animaux guéris, taux d'anticorps, vitesse de régression des masses tumorales,... Aussi nous dirons dans ce qui suit, qu'une configuration physique des paramètres physiques présente une meilleur efficacité biologique qu'une seconde configuration, lorsque les mêmes résultats biologiques sont obtenus avec une durée totale d'exposition inférieure à la seconde configuration. Nous parlons aussi d'efficacité thérapeutique pour bien indiquer que les effets biologiques peuvent conduire à des guérisons.
D'autre part, dans le cas d'une pathologie donnée, les durées quotidiennes et totales d'exposition aux champs électromagnétiques sont déterminées en fonction de l'état d'avancement de la maladie au moment où débute le traitement thérapeutique. Nous définissons un paramètre ξ , dit efficacité biologique, paramètre ayant un caractère purement formel puisqu'il représente les diverses données biologiques et cliniques quantifiables.
L'instrumentation antérieure utilisée pour réaliser ces expériences à travers ses portées et ses limites.
L'état de la technique antérieure en question (les portées).
Deux brevets [PRIORE, 1963, 1966] décrivent sur le plan technique, souvent avec détails, la constitution de deux machines réalisées par A.PRIORE. Par la suite, A.PRIORE a construit et supervisé la construction de deux autres machines ; soit quatre machines au total.
Sur le plan technique, toutes les machines s'articulent, pour l'essentiel, autour d'une enceinte cylindrique verticale, en verre, contenant un gaz sous basse pression. Ce gaz s'ionise sous l'effet de divers champs électromagnétiques continus et hautes fréquences. Les applicateurs des champs hautes fréquences sont situés à la partie supérieure de l'enceinte. A ce niveau de l'enceinte est placée une pièce cylindrique munie de palettes faisant office d'anode et tournant autour de l'axe vertical de l'enceinte ; une cathode annulaire chauffée par un filament est placée dans la partie médiane de l'enceinte. Les champs hautes fréquences de longueurs d'ondes métriques sont produits par des générateurs de fortes puissances (1 à quelques KW) ; une onde centimétrique est produite par un magnétron.
Des bobines de champs magnétiques sont disposées le long de ce cylindre. Celle située à la base inférieure de l'enceinte constitue un élément volumineux de l'installation, et nécessite une forte puissance électrique pour son fonctionnement.
Les animaux soumis au traitement sont disposés sous cette enceinte, autour de son axe, sur une table.
Le problème technique posé : nature et contexte (les limites). Dans l'esprit de A.PRIORE, les imbrications entre l' instrumentation et les expériences biologiques étaient pour lui primordiales : ce sont les expériences biologiques et leurs résultats qui lui ont permis de roder et d'affiner ses paramètres physiques, et ce sont les machines - à travers leurs transformations successives - qui ont permis d'optimiser les effets thérapeutiques. A.PRIORE est mort en 1983 sans avoir livré le fonctionnement de ses machines à ses collaborateurs. Dès lors, un problème s'est immédiatement posé : comment faire fonctionner ces machines, ou comment les reconstruire pour mieux maîtriser leur fonctionnement, ou comment construire une autre instrumentation qui produirait les
mêmes effets que les machines PRIORE. A ce jour, aucune publication nationale ou internationale n'est venue apporter des réponses concluantes à ces questions.
En présence de A.PRIORE, des physiciens ont procédé à l'analyse de la troisième machine qu'il a réalisée et ont publié leurs observations [BERTEAUD, 1971]. Les auteurs indiquent avoir relevé au niveau de la table d'exposition, un champ magnétique de lKGs et une onde de 9,4GHz puisée, et modulée en amplitude à 17MHz ; la puissance de cette onde, en fonction de la distance par rapport à l'axe, est comprise entre 0 et 700 μW (valeurs relevées avec une antenne cornet de 64cm ). Malheureusement, ces données n'ont pas permis aux auteurs de cette analyse de reproduire, avec d'autres dispositifs réalisés par eux-mêmes, les effets biologiques bénéfiques propres à l'instrumentation de A.PRIORE [GRAILLE, 1984].
Bien que les deux brevets que A.PRIORE avait déposés permettent de cerner sa démarche originale, les descriptions des caractéristiques des rayonnements issus de ces machines s'avèrent imprécises voir erronées : le terme de « rayonnements complexes » est employé ; des particules chargées électriquement seraient émises en direction du sujet à traiter, ce qui en réalité ne peut être le cas à cause notamment des parois de l'enceinte. Il n'est pas fait mention non plus d'éventuelles procédures de réglages des divers dispositifs qui constituent ces machines, réglages qui n'auraient été connus alors que de A.PRIORE.
On le voit, autant les effets thérapeutiques de cet « Effet » sont partageables et partagés - parce que validés et confirmés -, autant l'« Effet » lui même demeure insaisissable, voilé. Ce singulier paradoxe fait qu'à défaut de pouvoir marcher sur des traces lisibles de cette découverte, il convient avec de nouvelles pistes de la réinventer : pour mieux la décrypter, l'éclairer, la communiquer et ainsi optimiser toutes ses portées. Notre analyse approfondie de l'ensemble de ces travaux (publications, notes, manuscrits,...) nous a permis de cerner les caractéristiques qui seraient spécifiques aux rayonnements propres aux machines de A.PRIORE, rayonnements qui sont pour nous de natures électromagnétiques. Cette conception nouvelle permet de nouveaux modes de réalisations techniques développables industriellement. Ces modes de réalisations, techniquement plus aisés à mettre en œuvre, permettent un meilleur rendement énergétique. Ainsi, l'élaboration d'instrumentations variées s'en trouvera facilitée.
Le procédé biophysicoclinique faisant l'objet de l'invention.
Abréviations : EM : électromagnétique ; THF : très haute fréquence ; NE : volume d'exposition.
Légendes des figures : Figure 1 : schéma de principe représentant le procédé.
Figure 2 : schéma représentant une réalisation du procédé dans son ensemble, de type structure ouverte.
Figure 3 : schéma représentant une vue extérieure d'une réalisation du procédé dans son ensemble, de type structure fermée. Figure 4 : schéma représentant une vue intérieure en coupe verticale de cette structure fermée ; les plans de coupes sont indiqués en figure 5 (ligne brisée AA').
Figure 5 : schéma de principe représentant une vue intérieure en coupe horizontale de cette structure fermée montrant la disposition des pièces constituants les circuits magnétiques.
Figure 6 : dispositif permettant de faire varier le courant dans le bobinage d'un électroaimant.
Figure 7 : schéma fonctionnel d'un dispositif permettant de produire un champ EM THF.
Figure 8 : schéma fonctionnel d'un dispositif, sous ensemble du dispositif figure 7, permettant de faire varier la polarisation d'un champ EM THF.
La figure 1 donne une vue schématique du procédé. Le procédé consiste à produire à l'aide de moyens appropriés (3), (10) et (20) et à superposer dans un même volume un champ magnétique et un ou des champs électromagnétiques {EM} très hautes fréquences {THF} ayant des caractéristiques particulières. C'est au niveau de ce volume - dit volume d'exposition {NE} - qu'est placé le sujet à traiter (1), tel que l'animal ou l'homme. Le NE (2) peut être inférieur au volume total du sujet à traiter, auquel cas une partie seulement du sujet est soumise à l'action simultanée de ces champs. Le NE (2') peut être supérieur au volume total du sujet à traiter ; le sujet est alors entièrement contenu dans ce NE. Le NE peut être délimité totalement ou en partie, ou non par des moyens matériels. Outre les caractéristiques physiques du champ magnétique et des champs EM THF, l'efficacité biologique et thérapeutique due à l'ensemble de ces champs est d'autant meilleure que le NE est suffisamment grand pour contenir la totalité du sujet. En revanche, un NE inférieur au volume du sujet permet d'alléger les moyens techniques mis en œuvre,
et peut être employé dans le cas où une efficacité biologique moindre s'avère suffisante, par exemple pour des états pathologiques peu ou moins prononcés.
Dans la suite de l'exposé, les paramètres physiques caractérisant le procédé prennent des valeurs comprises dans certaines gammes ; ces valeurs doivent être choisies de façon à optimiser les effets biologiques ou thérapeutiques, choix qui dépendent des modèles biologiques utilisés ou des pathologies à traiter. Les gammes de valeurs annoncées ne sont pas limitatives mais constituent des valeurs typiques avec lesquelles les effets peuvent être obtenus.
Le champ magnétique peut être uniforme en direction dans le NE. Par exemple, un champ magnétique fourni par un aimant employé en imagerie par résonance magnétique nucléaire convient. Dans ce cas, le champ est aussi uniforme en intensité.
Cependant, le champ magnétique n'est pas nécessairement uniforme, ce qui simplifie de façon significative la réalisation technique des moyens mis en œuvre pour produire ce champ. La direction du champ magnétique peut varier dans le NE selon une loi quelconque des coordonnées spatiales ; dans ce cas, l'intensité du champ varie elle aussi puisqu'elle obéit au principe de conservation du flux du vecteur induction magnétique B0 : div B0 = 0 Rappelons que dans l'air et les milieux biologiques, le vecteur champ magnétique H0 et le vecteur induction magnétique B0 sont liés avec une très bonne approximation par la relation B0 = μ0 H0 , la constante μo est la perméabilité magnétique du vide. Néanmoins, pour obtenir une bonne efficacité biologique, la configuration du champ magnétique dans le NE est de préférence choisie de façon à ce que le champ soit réparti autant que possible sur tout le volume du sujet, et avec une intensité moyenne dans le volume du sujet suffisamment élevée. Exprimé d'une autre façon, une intensité plus élevée sur l'ensemble du sujet permet d'obtenir des résultats semblables avec des temps d'expositions plus courts qu'avec une intensité plus faible et une répartition du champ localisée sur une partie du sujet seulement, et par conséquent un NE réduit.
L'intensité du champ magnétique peut être constante dans le temps : le champ est statique.
L'intensité du champ magnétique peut aussi varier en fonction du temps. Au cours de cette variation, l'orientation du champ (le. le sens pour une direction donnée) en un
point quelconque du VE peut rester la même (unipolaire) ou s'inverser (bipolaire). La variation en fonction du temps de l'intensité peut être utile dans le cas où l'efficacité biologique s'avère ne pas être simplement proportionnelle à l'intensité du champ magnétique, c'est-à-dire que la dérivée de l'efficacité biologique par rapport à l'intensité du champ, dξ/dBo, est d'autant plus grande que l'intensité est grande. On peut ainsi accroître l'intensité maximale du champ par rapport à un champ statique - au niveau des crêtes de la fonction décrivant la variation temporelle - tout en maintenant une consommation électrique identique à celle nécessaire pour créer ce champ statique avec un électroaimant. La fonction décrivant la variation temporelle de l'intensité est de préférence périodique, et son spectre fréquentiel est typiquement compris entre 1Hz et quelques dizaines de Hz.
Typiquement, la valeur minimale de l'intensité moyenne dans le VE de l'induction magnétique - constante pour un champ statique, ou crête en cas de variation - est de l'ordre de 0,05 Tesla. L'intensité maximale, quant à elle, n'est limitée que par les moyens techniques que l'on désire mettre en œuvre ; des valeurs de IT ou plus peuvent s'avérer nécessaires pour venir à bout de certaines affections graves, notamment.
Le champ magnétique peut être obtenu par différents moyens :
- un ou des électroaimants constitués de bobinages de conducteurs électriques avec les moyens de refroidissement adaptés.
- aimant supraconducteur constitué d'un bobinage de supraconducteur, avec les moyens cryogéniques associés.
- un ou des aimants constitués de blocs de matériaux présentant une polarisation magnétique permanente, associés dans un circuit magnétique si nécessaire, et cela quelques soient les dimensions du NE.
La figure 2 est un schéma de principe présentant un exemple de réalisation de l'ensemble du procédé. Il est fourni à titre indicatif tout en sachant que d'autres formes et dispositions de ses éléments constitutifs peuvent être envisagées sans pour autant limiter la portée de l'invention. Dans le cas de la mise en œuvre d'un électroaimant, l'utilisation de matériaux magnétiques formant un circuit magnétique (4) permet d'augmenter l'intensité du champ magnétique avec une intensité donnée de courant électrique dans les bobinages (3), le NE se situant au niveau de l'entrefer, entre les deux pièces polaires (5) ; étant bien entendu que
pour tirer partie de cet accroissement de champ, par rapport au champ obtenu avec les mêmes bobinages mais sans circuit magnétique, le circuit magnétique ne doit pas être saturé.
Le principe d'un dispositif électronique faisant varier l'intensité du courant électrique dans le bobinage (3) d'un électroaimant est indiqué en figure 6. Ce dispositif s'articule autour d'un pont de quatre thyristors qui permet des temps de montée du courant dans la bobine plus rapides que ne le ferait la commutation de l'alimentation (A2) seulement (à l'aide du commutateur (Cm2)), et assure la récupération de l'énergie magnétique emmagasinée dans la bobine (3) vers le condensateur (C) à chaque cycle ; le champ magnétique créé est unipolaire. Ce circuit permet d'employer avantageusement des condensateurs polarisés (électrochimiques, par exemple) pour (C), qui présentent habituellement de fortes capacités avec des encombrements limités.
Le chronogramme est le suivant. Au départ, tous les thyristors sont à l'état bloqué et les commutateurs ouverts. Le commutateur (Cml) est fermé et l'alimentation (Al) charge le condensateur (C) à travers la résistance (RI). Lorsque le condensateur est chargé à la tension désirée, le commutateur (Cml) est ouvert. Des impulsions sont ensuite appliquées sur les gâchettes des thyristors (Thl) et (Th2) ce qui a pour conséquence de les rendre passant et de décharger le condensateur (C) dans le bobinage (3) ; en même temps, le commutateur (Cm2) est fermé, la diode (D2) ayant pour fonction d'empêcher un courant dans (A2) pendant la décharge de (C). La montée du courant dans le bobinage suit pratiquement une loi en arc de sinusoïde (aux pertes près par conductivité). Lorsque le haut de la sinusoïde est atteint, le condensateur (C) étant alors pratiquement déchargé, les thyristors (Thl) et (Th2) se bloquent à cause de la tension due à l'alimentation (A2) qui les polarise en inverse à travers la diode (D2). L'alimentation (A2) prend alors le relais en fournissant du courant au bobinage. Le champ magnétique est ainsi maximal, et se maintient en plateau à cette valeur pendant un certain temps. Ce délai écoulé, les thyristors (Th3) et (Th4) sont commutés à l'état passant par leur gâchette et le commutateur (Cm2) est ouvert. Le courant emmagasiné sous forme magnétique dans le bobinage (3) est alors restitué au condensateur (C). La diminution du courant suit ici aussi pratiquement une loi en arc de sinusoïde. Lorsque le courant s'annule, les thyristors (Th3) et (Th4) se bloquent. Le commutateur (Cml) est fermé de façon à fournir la partie de la charge électrique qui s'est dissipée par effet Joule dans les résistances ohmiques du circuit, notamment celle du
bobinage (3) dans le cas d'un conducteur, au cours de ce cycle. Après un certain délai, le processus est repris depuis le début. On peut ainsi obtenir un champ magnétique modulé en forme de créneaux, avec un rapport cyclique réglable. Le temps de montée et de descente t d'un créneau est donné pratiquement par la relation t = Vz πvLC, avec L l'inductance du bobinage (3) et C la capacitance du condensateur (C). La tension Vc à laquelle il faut charger le condensateur (C) est donnée approximativement par la relation Vc = Imax VL/C , où Imax est l'intensité du courant à atteindre pour maintenir le champ magnétique pendant la phase en plateau. Le temps de montée et de descente est donc réglable grâce au choix de C, et Ne est ajusté en conséquence ; L étant en pratique fixe. Des circuits électroniques non représentés gèrent ces étapes du cycle automatiquement et assurent le contrôle de l'extinction d'une paire de thyristors (Thl/Th2, Th3/Th4) pour autoriser l'ouverture de l'autre paire (respectivement Th3/Th4, Thl/Th2).
Des éléments de sécurité peuvent être disposés aux bornes de la bobine (3) - en principe de très forte inductance - pour éviter une surtension accidentelle suite à la rupture du circuit de l'alimentation (A2) ou d'un thyristor au cours d'une phase de récupération (éclateur en série avec une résistance d'amortissement, par exemple).
La valeur que prend la fréquence d'un champ EM THF correspond à une longueur d'onde, dans l'air en espace libre, appartenant à la gamme décimétrique ou centimétrique. Ainsi, pour cette gamme de valeurs et vu le volume total du sujet à traiter, notamment lorsqu'il s'agit de l'homme, chaque champ EM THF se présente avantageusement sous forme d'une onde EM se propageant dans le NE ; cette onde est émise par un applicateur, faisant office d'antenne, en direction du sujet à traiter. La forme de la surface d'onde a peu d'importance : elle peut être plane ou sphérique, par exemple. L'onde EM arrivant sur le sujet exposé est dénommée onde incidente et, selon la particularité de l'invention, présente plusieurs caractéristiques ; c'est cette onde incidente qui, associée au champ magnétique, a la propriété de produire des effets biologiques. A l'interface qui délimite le sujet du milieu de propagation, une partie de l'onde incidente pénètre dans le sujet - onde transmise -, l'autre partie est réfléchie ; l'onde transmise se propage en s 'atténuant car les milieux biologiques présentent des valeurs de la permittivité diélectrique complexes traduisant les pertes diélectriques et les pertes par conductivité.
Dans le cas de l'utilisation de plusieurs applicateurs, chaque applicateur émet une onde EM THF dans le NE. Dans ce qui suit, nous indiquons les divers paramètres qui
caractérisent une onde, tout en sachant qu'ils s'appliquent aussi à toutes les ondes lorsque plusieurs applicateurs sont mis en œuvre ; les valeurs des paramètres peuvent être identiques pour toutes les ondes ou différer, de préférence dans les gammes indiquées, d'une onde à l'autre. Rappelons que la puissance instantanée P$ d'une onde EM à travers une surface S ouverte est donnée par la relation :
Ps = Js ( E x H ) . n dS l'intégrale porte sur la surface S, n étant le vecteur normal à la surface dS ; Ps est exprimé en W/m2 ; E (en N/m) et H (en A/m) sont respectivement les vecteurs champ électrique et champ magnétique de l'onde. Le terme scalaire P = ( E x H ) . n représente donc la puissance instantanée par unité de surface, ou densité de puissance instantanée de l'onde.
La densité de puissance moyenne entre les instants t! et t2 est donnée par la relation :
E et H sont liés par la relation E
édance d'onde. Il faut bien noter que Z dépend du milieu et de l'environnement dans lequel l'onde se propage : par exemple, l'impédance en espace libre dans l'air Z0 est de 377 ohm, alors que l'impédance en sortie ou au voisinage d'une antenne (ou d'un élément rayonnant) est différente de cette valeur.
Pour décrire les caractéristiques d'une onde incidente, nous partons d'un signal EM sinusoïdal - dit porteuse -, indépendamment de la structure dans lequel il se propage (guides, circuits électroniques, voisinage d'une antenne, matériaux diélectrique, espace libre), puis nous indiquons les différentes opérations qui affectent cette porteuse pour constituer finalement l'onde incidente appliquée sur le sujet à traiter ; ces opérations sont décrites mathématiquement et réalisées par des dispositifs techniques appropriés. Nous définissons une grandeur u pour décrire les variations temporelles de cette onde ; t est la variable temps. Lorsque u décrit, après les différentes opérations affectant la porteuse, l'onde incidente, u se réfère indifféremment au module du champ électrique E ou du champ magnétique H en un point donné pris arbitrairement comme origine des phases. En premier lieu, la variation temporelle de la porteuse peut être décrite par l'expression : u = A cos (2π fp t)
où A est l'amplitude, et fp est la fréquence de la porteuse : elle se situe typiquement entre 1GHz et 20GHz. Cette bande de fréquence, qui est aussi celle de l'onde incidente, n'est pas limitative mais constitue un bon compromis entre, d'un côté, une valeur suffisamment élevée nécessaire à l'obtention des effets biologiques et, de l'autre côté, une profondeur de pénétration suffisante pour atteindre les tissus biologiques au sein desquels sont produits ces effets.
Malgré cela, pour ces fréquences, dans le cas d'un sujet vivant relativement volumineux tel que l'homme par exemple, et contrairement au champ magnétique, la profondeur de pénétration de l'onde transmise ne permet pas d'exposer les parties de l'organisme les plus profondes à cette onde. Aussi, pour optimiser les effets biologiques et thérapeutiques, plusieurs applicateurs peuvent être disposés de façon à entourer autant que possible le sujet : les ondes incidentes qui en sont issues éclairent ainsi, dans la mesure du possible donc, toute la surface du sujet. A titre d'exemple, dans le schéma de la figure 2, des applicateurs (20) sont disposés au dessus et au dessous du sujet. Il est préférable d'employer pour cela des applicateurs réalisés avec des matériaux non magnétiques (cuivre, polymères conducteurs,...) afin de ne pas dévier et concentrer les lignes de champ magnétique au niveau des applicateurs. Des applicateurs peuvent aussi être placés de part et d'autre du sujet, accolés aux pièces polaires (5) délimitant l'entrefer du circuit magnétique ; applicateurs de préférence plans pour ne pas élargir l'entrefer. Les applicateurs (20) placés sous le sujet peuvent être recouvert de matériaux moelleux pour assurer son confort ; dans ce cas, l'onde incidente se propage dans un milieu présentant une impédance d'onde d'espace libre égale à Z0 / εr , où εr est la permittivité relative du matériaux choisi (ayant de préférence peu ou pas de pertes diélectriques), la perméabilité relative μr étant supposée égale à l'unité.
Comme pour le champ magnétique, l'efficacité biologique du procédé est une fonction croissante de la densité de puissance de l'onde incidente. Une réponse non linéaire possible de l'efficacité biologique en fonction de la densité de puissance de l'onde incidente (le. la dérivée dξ/dP augmente avec P) peut conduire à moduler en amplitude cette onde. La fonction temporelle de l'onde prend alors pour expression : u = A U(t) cos (2π fp t) U(t) est la fonction de modulation d'amplitude et est bornée | u(t) | < 1. U(t) résulte
indifféremment d'une modulation d'amplitude avec porteuse ou sans porteuse. Dans le cas d'une modulation d'amplitude avec porteuse, U(t) varie en fonction du temps entre 1 - m et 1 , m étant une constante positive comprise entre 0 et 1 et définit le taux de modulation. On choisira de préférence un taux de modulation égal à 1 (un taux de modulation égal à 0 correspond au cas limite où le signal n'est pas modulé ). Dans le cas d'une modulation d'amplitude sans porteuse, U(t) est bornée entre -1 et +1 et la valeur moyenne de U(t) est nulle. La fonction U(t) est de préférence périodique et son spectre est typiquement compris entre lKhz et lMhz, mis à part la raie à 0Hz dans le cas d'une modulation avec porteuse. Un bon exemple consiste à produire des trains d'onde THF avec un rapport cyclique élevé ; entre chaque train d'onde, l'amplitude s'annule. Par exemple, avec une fréquence de 10GHz, la durée de chaque train d'onde de forme quasi rectangulaire est de lμs, avec des temps de montée et de descente de ~0,25μs, et le délai entre deux trains d'ondes successifs est de 1ms ; le rapport cyclique est donc de 1000, et la densité de puissance crête d'un train d'onde est 1000 fois plus grande que la densité de puissance moyenne. D'autre formes des trains d'ondes peuvent être envisagées : gaussienne, en arc de sinusoïde, symétrique ou asymétrique, par exemple. La phase relative entre deux trains d'ondes successifs peut adopter une valeur quelconque, en particulier lorsque les rapports cycliques sont élevés.
Qu'elle soit modulée en amplitude ou pas, l'onde incidente arrivant sur le sujet ne produit pas nécessairement une élévation de la température des tissus de l'organisme. En effet, une des particularités du procédé faisant l'objet de cette invention est que les effets biologiques qu'il produit ne sont pas dus à une élévation thermique de l'ensemble ou d'une partie du sujet exposé à ces champs, comme cela est recherché dans certaines méthodes physio-thérapeutiques comme la diathermie radiofréquence ou encore la diathermie localisée, dans un volume délimité du corps par focalisation de micro-ondes, dans le but de détruire directement par élévation thermique certains tissus pathologiques (cancers notamment). De très bons résultats, notamment sur la stimulation du système immunitaire, ont été obtenus avec des densités de puissance moyenne de l'ordre de 10μW/cm2 en espace libre, et des trains d'ondes avec un rapport cyclique de 1000 ; une telle valeur de la densité de puissance moyenne ne peut pas, en effet, produire un échauffement sensible des tissus biologiques. Les valeurs des densités de puissance moyenne à partir desquelles une élévation sensible de la température est relevée, aussi bien par des instruments physiques que par les sensations ressenties par le sujet lorsqu'il s'agit de l'homme, peuvent être
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considérées comme des valeurs maximales à ne pas dépasser.
Une autre particularité essentielle du procédé réside dans le fait que l'onde incidente présente une modulation d'angle : modulation de fréquence ou de phase. Prenons le cas d'une modulation de fréquence qui affecte la porteuse : u = A cos [ 2π (fp + Δf(t)) t ] Δf(t) est une fonction bornée proportionnelle au signal modulant vm(t) :
Δf(t) = α vm(t) α est une constante. Cette porteuse modulée en fréquence peut être aussi considérée comme modulée en phase : u = A cos [ 2π fp t + Δφ(t) ] avec [FONTOLLIET, 1996] : Δφ(t) = 2π α J vm(t) dt
Dans le cas d'une modulation de fréquence sinusoïdale de la porteuse, on a :
Δf(t) = Δf cos (2π fmδ t) la constante Δf est la déviation maximum de fréquence de part et d'autre de la porteuse ; fmδ est la fréquence du signal modulant. Dans ce cas, la modulation de phase équivalente est aussi sinusoïdale :
Δφ(t) = Δφ sin (2π fmδ t) Δφ est la déviation de phase maximum. On définit ainsi l'indice de modulation δ : δ = Δf/ fmδ = Δφ
L'efficacité biologique ξ du procédé est fonction de l'indice de modulation. Lorsque δ est nul, l'efficacité biologique du procédé est nulle ou pratiquement nulle. Typiquement, la valeur minimale de δ permettant d'obtenir des effets biologiques tangibles est de l'ordre de π/4. La fréquence de modulation d'angle est de préférence située entre 10 et 300MHz.
Cette bande de fréquence n'est pas limitative mais permet, d'une part, de moduler rapidement la fréquence porteuse et, d'autre part, d'atteindre techniquement des indices de modulation suffisamment élevés au regard de la bande de fréquence choisie pour la porteuse ; ces deux conditions - fréquence de modulation et indice de modulation suffisamment élevés - étant nécessaires à l'obtention des effets biologiques. Par exemple, avec fmδ = 50MHz et δ = π 12, on obtient Δf ≈ 78MHz ; cette déviation de fréquence est
à comparer avec la fréquence porteuse (fp = 10GHz par exemple).
D'autres formes du signal de modulation peuvent être choisies en fonction de l'efficacité biologique qu'elles permettent. Elles sont de préférence périodiques avec un spectre en fréquence typiquement compris entre 10 et 300MHz.
Selon une autre particularité du procédé de cette invention, l'onde incidente subit un changement continuel de son état de polarisation en fonction du temps ; en tout point de l'interface milieu de propagation / sujet exposé, un état de polarisation donné de l'onde incidente succède dans le temps, de façon continue ou par saut, à un autre état de polarisation. L'efficacité biologique est améliorée, par rapport au cas d'une polarisation rectiligne fixe, lorsque l'état de la polarisation subit ces variations.
Nous pouvons définir de façon générale l'état de polarisation d'une onde en considérant quelle résulte de la superposition, mathématique ou physique, de deux ondes de même fréquence ayant leurs vecteurs d'ondes confondus et ayant chacune une polarisation rectiligne suivant, respectivement, les axes X et Y orthogonaux entre eux
[BORN, 1964] ; en un point donné, la composante du champ - arbitrairement E ou H - de chaque onde a pour valeur (notation complexe) : ux = px . u uy = py . e jJ θ . u px et py sont les amplitudes des deux ondes et ont des valeurs réelles ; θ est le déphasage entre les deux ondes ; u représente comme précédemment la porteuse modulée en amplitude et en angle, et est ici implicitement exprimée sous forme complexe. Pour une onde résultante se propageant en espace libre, le vecteur d'onde est perpendiculaire au plan XY. Ainsi, selon les valeurs de px, py et θ, on obtient différents états de polarisation. En faisant varier ces paramètres en fonction du temps, l'état de polarisation varie ; pour cela, nous appelons px(t), py(t) et θ(t), fonctions de modulation de la polarisation. Dans ce qui suit, nous considérons que :
Pχ2(t) + Py2(t) = constante car s'il n'en est pas ainsi, l'onde résultante est affectée en amplitude par px(t), py(t) ; en pratique, la modulation d'amplitude est réalisée par un dispositif prévu à cet effet. Nous prenons la constante égale à 1 pour signifier que l'énergie EM THF n'est pas atténuée - ou pratiquement pas - par le dispositif réalisant la variation de l'état de polarisation.
Différentes variations de l'état de polarisation peuvent être envisagées dans le cadre de l'invention.
Par exemple, pour θ=constante=0, la polarisation résultante est rectiligne. L'angle de polarisation ψ , entre l'axe X et la direction de polarisation, est donné par la fonction temporelle : ψ(t) = 2 arctg [ py(t) / (px(t) + l) ] puisque px 2(t) + py (t) = 1 ; ψ peut varier de façon continue ou prendre des valeurs discrètes, et cela suivant une évolution périodique ou aléatoire. On choisit de préférence pour ψ(t), une fonction ayant une densité de probabilité uniforme ou à peu près uniforme s 'étendant entre -π et π (ou 0 et π). Ainsi, typiquement, on prend : px(t) = cos 2π fmp t py(t) = sin 2π fmp t pour une variation continue et périodique de ψ ; fmp est la fréquence de modulation de l'état de polarisation et est typiquement comprise entre 1Hz et 100Hz. Si l'on opte pour des états de polarisation discrets, les fonctions de modulation de la polarisation sont discrètes. Par exemple, considérons encore le cas où θ = 0 et prenons successivement pour {px , py}, pendant des durées identiques, les couples de valeurs discrètes suivantes formant un cycle : {1,0}, { 1/Λ/2,1Λ/2}, {0,1}, {-lΛ/2,lΛfe}, {-1,0}, {-lΛ/2,lΛ/2}, {0,1}, { 1/Λ/2,1Λ/2}, {1,0}. Ainsi, au cours d'un cycle, ψ varie entre 0 et π en prenant des valeurs discrètes séparées de 45° ; ψ(t) a une densité de probabilité uniforme. La durée d'un cycle est typiquement comprise entre 0,01s et ls.
Un autre exemple de modulation de l'état de polarisation consiste à prendre θ=constante=±π/2 et à faire varier px(t) et py(t) à la fréquence fmp. Ainsi, aux instants où I px(t) I =1 et aux instants où | py(t) | =1, la polarisation est rectiligne suivant respectivement l'axe X et l'axe Y. Lorsque | px(t) | = | py(t) | =lΛ/2, la polarisation est circulaire et tourne dans un sens ou dans l'autre - sens droite ou sens gauche - suivant le signe du rapport py(t)/px(t). Pour les autres valeurs de px(t) et py(t), la polarisation est elliptique, sens droite ou sens gauche, et les deux axes principaux de l'ellipse restent confondus respectivement avec X et Y . Dans ce cas, ψ est donc toujours nul. Cette variation de l'état de polarisation peut aussi être obtenue en maintenant fixes
, et en faisant varier θ entre -π et +π, à la différence que ψ reste égal à ±π/4 ;
le signe de ψ dépend de l'axe principal choisi comme axe de polarisation.
On peut encore envisager d'autres variantes de la variation de l'état de polarisation, comme par exemple faire varier la direction du grand axe d'une polarisation elliptique dont le rapport d'ellipticité reste constant, avec un sens fixé, sans pour autant sortir du cadre du procédé.
L'augmentation de l'efficacité biologique due à la variation de l'état de la polarisation, par rapport au cas d'une polarisation rectiligne fixe, peut provenir du fait que, sur le plan biochimique, les molécules à l'origine des effets biologiques se trouvent orientées de façon aléatoire dans l'organisme et chaque molécule nécessite, pour être sollicitée plus efficacement, que la direction de polarisation notamment soit proche d'une valeur optimum. Ainsi, un plus grand nombre de molécules sont - statistiquement - sollicitées. D'autre part, la variation de l'état de la polarisation permet de déplacer les nœuds d'interférences dus aux diverses réflexions que peut subir l'onde incidente ; le sujet est ainsi exposé uniformément - en moyenne dans le temps - à l'onde incidente sur toute sa surface contenue dans le NE.
Nous donnons à la figure 7 le schéma, sous forme de blocs fonctionnels, d'un dispositif permettant de produire l'onde EM THF incidente faisant l'objet du procédé de cette invention. Un oscillateur (11), produisant un signal sinusoïdal à une fréquence donnée pour la porteuse, est suivi d'un modulateur d'amplitude (12), lui même suivi d'un modulateur d'angle - de phase ou de fréquence - (13). Le signal modulé en amplitude et en angle qui en résulte est éventuellement amplifié par un amplificateur (14) pour obtenir la densité de puissance désirée au niveau du sujet à traiter. Les composants en sortie des modulateurs - notamment l' amplificateur (14), lorsqu'il est utilisé, et l'applicateur (20) - doivent être choisis de façon à laisser passer les composantes spectrales qui résultent des modulations. En effet, les composantes spectrales dues à la modulation d'angle s'étendent en théorie sur une largeur infinie autour de la fréquence porteuse, mais nous limitons cette largeur, comme cela se fait pour la radiophonie, à une bande passante contenant -98% de la puissance de l'onde incidente qui serait obtenue si la bande passante était de largeur infinie.
D'une façon générale, les montages électroniques réalisant les blocs fonctionnels peuvent faire appel aussi bien à des composants semi-conducteurs (transistors, diodes Naricap, PIN, etc..) que des tubes électroniques (tubes à ondes progressives {TOP},
magnétron, klystron, etc.).
D'autre part, les différents blocs fonctionnels de la figure 7 peuvent être disposés autrement en fonction justement des moyens techniques choisis. Nous signalons quelques variantes à titre indicatif, tout en notant que ces indications ne sauraient limiter la portée de l'invention. Dans le cas d'une modulation d'amplitude sous forme de trains d'ondes quasi rectangulaires, on peut utiliser un magnétron oscillateur, dont la tension d'alimentation est proportionnelle à ce signal de modulation, suivi d'un second magnétron monté en impédance réactive pour effectuer la modulation d'angle ; la puissance du magnétron oscillateur peut alors être suffisante pour ne pas nécessiter d'amplificateur. Ou encore, un TOP amplificateur peut être commandé par le signal modulateur d'amplitude au moyen d'une grille de contrôle du faisceau électronique : le modulateur d'amplitude est ainsi confondu avec l'amplificateur, la porteuse étant modulée en angle avant d'être injectée dans l'entrée THF du TOP. Ou encore, le modulateur d'angle et l'oscillateur THF peuvent être confondus : élément réactif agissant sur la fréquence de résonance d'une cavité dans laquelle est disposé l'élément oscillateur ; ou magnétron à faisceaux croisés.
La variation de l'état de la polarisation est assurée par l' applicateur (20). L'applicateur est constitué d'une façon générale d'un modulateur de polarisation (22), commandé par un ou des signaux de modulations produits par le générateur (23), suivi d'un ou plusieurs éléments rayonnants (21). Le modulateur de polarisation peut se situer à proximité des éléments rayonnants, intégré à leur structure mécanique, ou déporté dans un dispositif à part.
Un exemple simple de réalisation d'un tel dispositif consiste à utiliser une antenne cornet en guide rectangulaire que l'on fait tourner autour de son axe d'émission à vitesse angulaire constante. Le passage dans le cornet du signal EM THF modulé, produit par le générateur (10), se fait au moyen d'une transition de guide tournante : la polarisation qui en résulte est rectiligne et sa direction tourne autour de l'axe de propagation de l'onde ; on a -π< ψ <π , et ψ(t) est une fonction à densité de probabilité uniforme.
Un autre exemple de réalisation consiste à utiliser deux antennes hélicoïdales, bobinées en sens inverse l'une de l'autre, dont on injecte tour à tour dans l'une et dans l'autre, à l'aide d'un dispositif de commutation, une excitation EM THF ; il en résulte une onde EM THF émise présentant alternativement une polarisation droite et gauche, c'est à dire deux états de polarisation discrets.
On peut aussi mettre en œuvre une antenne de type réseau comportant plusieurs éléments rayonnants dont un schéma fonctionnel est représenté à la figure (8). Le réseau est subdivisé en deux sous réseaux d'éléments rayonnants : les éléments du premier sous réseau (21') émettent une onde polarisée rectiligne suivant l'axe X, les éléments du second sous réseau (21 ") émettent une onde polarisée rectiligne suivant l'axe Y , X et Y étant orthogonaux ; ces deux ondes ont leurs vecteurs d'ondes confondus ou pratiquement confondus. Les éléments rayonnants peuvent être constitués, par exemple, de fentes pratiquées dans des guides d'ondes, les fentes étant toutes contenues dans un plan parallèle au plan XY. Dans chacun des deux sous réseaux, on injecte une onde EM THF produite par le générateur (10) puis modulée en amplitude par un modulateur d'amplitude respectivement (24') (24") ; chaque modulateur d'amplitude est commandé par un signal de modulation de polarisation respectivement px(t) et py(t) produit par le générateur (23) ; les deux ondes sont déphasées entre elles par le modulateur de phase ou déphaseur (26), lui même commandé par le signal de modulation de polarisation θ(t). Outre des moyens électromécaniques de modulation, des éléments à base de semiconducteurs peuvent être mis en œuvre dans les modulateurs tels que, par exemple, des diodes PIN pour les modulateurs d'amplitude (24')(24") et des diodes Naricap pour le déphaseur (26). Dans ce cas, on aura plutôt intérêt à disposer un amplificateur respectivement (25' ) et (25") dans chacune des deux voies d'injection dans les sous réseaux, car ces semi-conducteurs ont des puissances admissibles limitées ; ainsi, le générateur THF modulée (10) comportera tout au plus un amplificateur (14) de faible puissance. Dans le cas d'une modulation à états de polarisation discrets, ces semiconducteurs sont commandés par des signaux prenant des valeurs discrètes.
Dans le cas de l'utilisation de plusieurs applicateurs émettant chacun une onde EM
THF, un seul générateur (10) peut être employé ; la porteuse modulée en amplitude et en angle, et éventuellement amplifiée, est répartie de façon à peu près identique entre chaque applicateur, ou dirigée vers chaque applicateur l'un après l'autre dans un ordre quelconque à l'aide de commutateurs THF. Ou bien, chaque applicateur est excité par un générateur (10) qui lui est dédié ; l'avantage de cette seconde disposition réside dans le fait que chaque générateur pris individuellement fournit une puissance notablement inférieure par rapport au cas de la mise en œuvre d'un générateur unique pour plusieurs applicateurs.
Les perspectives qu'ouvre l'invention : niveau applications (dimensions somatiques et psychosomatiques) et niveau recherche.
1 - Thérapeutiques : maladies infectieuses, cancers, maladies vasculaires, régénération de tissus lésés, et d'une façon générale maladies où les effets sur le système immunitaire sont bénéfiques. La régénération des tissus lésés est notamment mise à profit dans le cas de tissus cutanés brûlés : des autogreffes sont réalisées sur les parties lésées du sujet, le sujet est ensuite exposé au procédé faisant l'objet de l'invention ce qui a pour effet d'accélérer l'adhérence, le développement et la cicatrisation du tissu greffé. 2 - Préventives : active le système immunitaire même s'il n'y a pas d'agent pathogène, antigénique ; le système immunitaire devient ainsi plus apte à réagir contre un agent pathogène apparaissant ultérieurement. Agit comme un immunostimulant lors d'une vaccination sans produire les effets secondaires dus à certains immunostimulants chimiques. 3 - Diagnostiques : en permettant par exemple de déterminer l'état de la réponse immunitaire à un antigène test.
4 - Biotechnologiques : utilisation du procédé faisant l'objet de l'invention au sein de procédés d'obtentions biologiques, notamment, d'obtentions d'immunosérums, d'anticorps polyclonaux ayant une spécificité définie, ou d'anticorps monoclonaux réagissant spécifiquement avec un antigène donné (molécule, agent infectieux, microorganisme atténué, cellule,...).
Pour cela, un antigène donné est administré à un sujet vivant ; ce sujet est exposé aux champs magnétique et EM afin de stimuler les défenses immunitaires qui produisent alors des anticorps ; on prélève des liquides sur le sujet avec lesquels un immunosérum est obtenu par filtrage ; des anticorps spécifiques réagissant spécifiquement avec l'antigène administré sont obtenus après purification de cet immunosérum.
Les anticorps monoclonaux sont obtenus de la façon suivante : un antigène donné est administré à un sujet vivant ; ce sujet est exposé aux champs magnétique et EM afin de stimuler les défenses immunitaires qui vont alors comporter des lymphocytes producteurs d'anticorps ; on prélève des tissus du sujet contenant des lymphocytes producteurs d'anticorps ; à partir de ces cellules lymphocytaires de ces tissus prélevés, des anticorps monoclonaux sont produits ; on peut utiliser pour cela une technique de clonage, telle que la technique des hybridomes [ROITT, 1989] : cette technique consiste à mettre en
suspension des cellules des tissus prélevés, à faire fusionner ces cellules avec des cellules de myélome, puis à sélectionner et cloner des cellules hybrides ainsi obtenues productrices d'anticorps, ces anticorps ayant la spécificité recherchée vis à vis de l'antigène.
L'antigène peut être naturellement présent dans l'organisme, et il n'est de ce fait pas nécessaire de l'administrer au sujet vivant. Il peut s'agir notamment d'un antigène en rapport avec une activité cancéreuse de l'organisme. Ainsi, on obtient, avec l'un de ces deux procédés d'obtentions et dans lesquels l'étape de l'administration de l'antigène n'est pas réalisée, des anticorps spécifiques à cet antigène.
L'avantage de ces deux procédés d'obtentions, par rapport aux procédés d'obtentions habituels ne faisant pas intervenir le procédé faisant l'objet de l'invention, est qu'ils permettent d'obtenir une réponse immunitaire plus rapide, quantitativement plus élevée aussi bien en anticorps qu'en lymphocytes producteurs d'anticorps spécifiques, avec une meilleure spécificité antigénique, c'est à dire avec une constante d'affinité de la réaction antigène-anticorps plus élevée. Ces deux procédés d'obtentions trouvent leur intérêt, notamment, dans le cas où l'antigène présente une immunogénicité faible.
Les anticorps monoclonaux, conditionnés seuls (issus d'un seul clone) ou combinés entre eux, peuvent constituer des outils de tests et d'analyses immunologiques, et être utilisés à des fins thérapeutiques.
En règle générale, il y a des lieux pour soigner les troubles psychiques, d'autres pour traiter les maladies organiques. Il importe aujourd'hui d'élaborer des Liens de Sens entre les approches pour s'adresser au malade dans sa globalité.
Justement, le procédé de cette invention permet l'émergence d'une clinique qui exalte corrélativement les fragments - somatique et psychique - pour qu'ils témoignent d'une Globalité. Ainsi écouté dans sa Globalité, le malade peut entendre notre désir de le pacifier. Devenus enfin sujet de confiance et de fiabilité, il peut alors se révéler et nous révéler ses émergences globales - psychosomatiques - jusque là contrariées.
Les effets thérapeutiques inhérents à ce procédé s'apparentent donc bel et bien à une Energie vitale et revitalisante qui permet au malade de recréer - au fil du temps - sa propre vitalité. Il voit ainsi l'Energie qui lui vient du Dehors céder le pas devant l'Energie qui lui revient du Dedans. Si ce particulier transfert d'Energie d'un registre à un autre est rendu possible, c'est parce que ce rayonnement fonctionne comme un catalyseur exaltant
qui n'altère pas l'intégrité somatique et psychosomatique du malade, ne génère pas d'effets secondaires nuisibles-ct ne crée aucune dépendance.
Exemples de réalisations du procédé biophysicoclinique. La structure et l'agencement des différents éléments constitutifs de l'instrumentation obéissent à des exigences cliniques.
Ainsi, des malades qui sont aussi claustrophobes se voient mal à l'intérieur d'un cylindre constitué par l'aimant d'un imageur par résonance magnétique nucléaire. De plus, s'agissant du procédé faisant l'objet de cette invention, les temps d'expositions sont parfois relativement longs (quelques heures par jour). Il faut donc concevoir une structure ouverte où la forme de l'entrefer du circuit magnétique se prête à une exposition assise et/ou allongée du sujet, et de sorte que la majeure partie du volume du sujet soit exposée au champ magnétique. Cette instrumentation est un prototype de structure ouverte (figure 2).
L'autre prototype est celui d'une structure fermée (figures 3, 4, 5). Bien adaptée aux petits enfants, notamment les enfants dits « autistes » pris dans leur globalité psychosomatique, elle ne doit ni les enfermer à l'intérieur, ni empêcher leur libre mouvement, ni les mettre hors de portée des adultes qui les entourent (professionnels, famille). Ayant besoin d'un Espace-Enveloppe qui les rassemble de l'intérieur, à l'intérieur et les protège de l'extérieur : en somme, un contenant qui, fiabilisé et sécurisé par la parole, devient une source aux ébauches d'identifications contenantes permettant ainsi à l'enfant d'y puiser des perceptions unifiantes de lui-même.
La figure 3 représente une vue extérieure de cette structure. La figure 4 représente une vue intérieure en coupe verticale de cette structure, dont les plans de coupes sont indiqués en figure 5 par la ligne brisée AA'. La figure 5 représente une vue de dessus des éléments constituant le circuit magnétique, en coupe dans le plan horizontal formé par le planché (34).
Nue de l'extérieure, cette structure est de forme circulaire (30), d'axe vertical, d'un diamètre de l'ordre de 2,5m, surmontée d'un dôme translucide (32) ; ce dôme permet d'éclairer si besoin l'intérieur de la structure par des moyens d'éclairage placés au-dessus. Elle est constituée à l'intérieur d'un espace central circulaire d'un diamètre de l'ordre de lm, situé sous le dôme (32), entouré d'ailes latérales au nombre de six par exemple, séparées entre-elles par des cloisons verticales radiales (33). Chaque aile latérale est
éventuellement pourvue d'une ouverture (31) ou d'un passage (31 ?) communiquant avec l'extérieur. D'une façon générale, les formes de la structure, aussi bien intérieures qu'extérieures, sont arrondies et ne présentent aucune partie anguleuse. Entre deux cloisons (33) séparant deux ailes adjacentes, une pièce polaire (5') est insérée ; associée à la pièce polaire (5") d'une aile ou de l'autre, à hauteur du plancher (34), elles forment un entrefer ; les bobines magnétisantes (3) ou les matériaux aimantés (selon la solution technique adoptée) et le reste du circuit magnétique (4) sont placés sous le plancher (34). Sur la figure 4, le circuit magnétique circulaire permettant de disposer un champ magnétique dans l'espace central n'est pas représenté ; ce circuit magnétique est représenté en figure 5 dont on peut voir les pièces polaires (5c), celles-ci étant à hauteur du plancher, et la bobine associée (3). Dans le cas de l'utilisation d' électroaimants, la bobine produisant le champ magnétique dans l'aile correspondante est alimentée en courant électrique uniquement si un enfant est présent dans l'aile ; le contrôle est assuré automatiquement grâce à des capteurs de présence. Les applicateurs (non représentés) de champs EM THF sont dissimulés derrière les cloisons (33), dans les volumes (35) par exemple. La structure est de préférence réalisée en matériaux composites, tel que des fibres de verres imprégnées d'une résine polymérisante ; ces matériaux ne présentent pas de propriétés magnétiques (perméabilité relative très proche ou égale à l'unité), présentent une permittivité relative de l'ordre de 2 à 3 permettant le passage des champs EM THF émis par les applicateurs, et sont résistants et amortissent les chutes des enfants.
Ces deux structures-prototypes ouverte et fermée relèvent chacune d'une Médiation qui se veut pacifiante du malade dans sa globalité. Portée par la clinique - notamment celle de l'autisme infantile - une structure est à la fois Réceptacle et Enveloppe. Réceptacle destiné à accueillir, contenir et canaliser cette Energie Invisible (champs EM) ; Enveloppe protectrice fiabilisée et sécurisée par la parole. La forme et l'agencement des éléments constitutifs de ces structures destinées à l'homme sont assignées par la clinique : - sujet à traiter : enfant, adulte, tout ou partie du corps.
- contexte d'utilisation : statique, ludique.
- domaines d'applications : diagnostique, préventif, thérapeutique,
- spécificité des pathologies : pathologies à "prévalence" somatique (cancer, infections, allergies,...) ou pathologies à "prévalence" psychique (autisme, psychoses,... ),
- approches des différents praticiens : utilisation de la Structure par un psychothérapeute, un médecin, ou par un clinicien de la Globalité,
- variétés des indications : utilisation de la seule Structure Réceptacle et Enveloppe, ou son intégration au sein d'un projet global : la Structure Réceptacle et Enveloppe peut être utilisée seule surtout dans une visée diagnostique et/ou préventive. En revanche, elle doit être associée à d'autres médiations dans un but thérapeutique (la pataugeoire, essentiellement, pour le soin des petits enfants dits « autistes »).
Bibliographie.
BORN, M. et WOLF, E. (1964). Principles ofOptics. Pergamon Press, second édition, 1964.
FONTOLLIET, P. G. (1996). Systèmes de télécommunications. Traité d'Electricité, volume XNIII, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 1996.
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Bibliographie en rapport avec l'effet PRIORE.
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Références cliniques.
Notre élaboration clinique découle directement de notre expérience professionnelle : le traitement des enfants dits « autistes » et des enfants dits « psychotiques ».
Pendant plusieurs années, notre réflexion - après coup -, a tenté d'éclairer ce travail thérapeutique avec ces enfants nous permettant ainsi de mieux entendre leur demande primordiale : leur quête d'une continuité d'être dans une Globalité - psychosomatique - pacifiée. Ce parcours a laissé émerger notre propre quête d'une Clinique de la Globalité.
Le Docteur Pierre LAFFORGUE, Psychiatre et Psychanalyste, Médecin-Chef au CHS de Bordeaux a supervisé les grandes étapes de ce parcours. Par sa médiation, Madame Geneviève HAAG, Psychiatre et Psychanalyste à Paris, s'est servie de nos observations cliniques fournies régulièrement pour mener - au sein d'un groupe de réflexion constitué de «psy » - une exploration approfondie de l'autisme à travers le travail thérapeutique en pataugeoire ; nous nous sommes enrichis du fruit de ces rencontres.
Si en France, le regard de Madame G.HAAG sur le monde de l'autisme est incontestablement le plus pertinent, celui de Madame Frances TUSTIN, Psychiatre et Psychanalyste anglaise, reste la référence la plus fructueuse. Notre réflexion questionnante de ses travaux nous a été, par moments, bien contenante. Elle est venue à Bordeaux à plusieurs reprises et voyage beaucoup pour confronter ses points de vues cliniques :
TUSTIN, F. (1911) Autisme et psychose de l'enfant. Le champ Freudien, Editions Le Seuil, Paris, 1977.
TUSTIN, F. (1986).Ee^ états autistiques chez l'enfant. Editions Le Seuil, Paris, 1986.
TUSTIN, F. (1989).Je trou noir le la psyché ; Barrières autistiques chez les névrosés. La couleur des idées, Editions Le Seuil, Paris, 1989.
TUSTIN, F. (1992). Autisme et protection. La couleur des idées, Editions Le Seuil, Paris, 1992.