La présente invention concerne des démarreurs,
pour moteur thermique, notamment de véhicule automobile,
doté d'une roue de lancement dentée, du type comprenant
un moteur électrique, un lanceur porteur d'un pignon
d'entraínement en rotation de la roue dentée du moteur
thermique et déplaçable sur un arbre de sortie solidaire
en rotation de l'arbre du moteur électrique entre une
position passive dans laquelle le pignon n'engrène pas
la roue dentée et le moteur n'est pas excité, et une
position active dans laquelle le pignon engrène avec la
roue dentée et dans laquelle le moteur est excité ; le
lanceur comprenant une partie d'entrée coaxiale et liée
en rotation à l'arbre de sortie d'axe longitudinal X-X,
une partie de sortie liée en rotation au pignon, et un
dispositif d'accouplement en rotation des deux parties.
Des démarreurs de ce type sont connus de l'art
antérieur par exemple par les documents FR A 2 772 473
et FR A 2 795 884. Il s'est avéré que les organes
mécaniques du lanceur et plus généralement du démarreur
subissent des chocs pendant la phase de démarrage du
moteur thermique. Des chocs axiaux quand le lanceur est
déplacé contre la roue dentée du moteur thermique, des
chocs torsionnels quand le pignon engrène la roue
dentée. Ces chocs sont dimensionnant pour la conception
du pignon, et peuvent également provoquer l'usure des
pièces mécaniques du lanceur et plus généralement du
démarreur.
Il est connu par le document FR A 2 795 884
d'utiliser des dispositifs d'accouplement débrayables
comprenant une cloche entraínée en rotation par la
partie d'entrée, un arbre tubulaire constituant une
extrémité de la partie de sortie et dont la surface
extérieure définit une piste, et des organes
d'accouplement unidirectionnel liant la piste à la
cloche pour la transmission du couple orienté suivant un
premier sens, et permettant à la cloche de tourner
librement par rapport à la piste quand le couple est
orienté en sens opposé. Ces organes sont des galets,
typiquement liés à des ressorts et disposés dans des
logements de formes adaptés pratiqués dans la cloche.
Ces cloches sont constituées d'une seule pièce,
qui se déforme lors du passage du couple entre l'axe du
moteur électrique et la piste de roue libre. Cette
déformation peut entraíner une usure et un écaillage
prématuré des galets et de la piste.
En variante comme décrit dans le document FR A 2
772 433 le dispositif d'accouplement débrayable comporte
un embrayage conique doté d'une surface de frottement
tronconique porté par la partie de sortie et coopérant
avec une portée de frottement tronconique complémentaire
portée par la partie d'entrée. Il importe de ménager ces
surfaces de frottement tronconiques.
Dans le but de remédier à ces inconvénients il a
été proposé dans le document FR A 2 754 856, conforme au
préambule de la revendication 1, de doter le dispositif
d'accouplement d'un moyen d'amortissement des chocs
mécaniques, au moins torsionnels.
Selon une caractéristique avantageuse, le
dispositif d'accouplement comprend deux organes
solidarisables en rotation par le moyen d'amortissement.
En pratique le dispositif d'accouplement
débrayable et le moyen d'amortissement des chocs sont
agencés concentriquement ce qui nécessite d'augmenter la
taille radiale du carter de fixation du démarreur à la
partie fixe du véhicule, sachant que ce carter sert de
logement au lanceur.
La présente invention a pour objet de ne pas
augmenter la taille radiale du dispositif d'accouplement
tout en dotant celui-ci d'un moyen d'amortissement des
chocs au moins torsionnel.
Suivant l'invention un démarreur du type sus-indiqué,
comportant un dispositif d'accouplement en
rotation des parties d'entrée et de sortie comprenant
une partie amont d'accouplement appartenant à la partie
d'entrée, une partie aval d'accouplement appartenant à
la partie de sortie et un moyen d'amortissement des
chocs mécaniques, au moins torsionnels, dans lequel la
partie d'entrée comprend un manchon tubulaire d'entrée
lié en rotation à l'arbre de sortie, est caractérisé en
ce que la partie d'entrée comprend un entraíneur lié
rigidement au manchon tubulaire d'entrée, en ce que la
partie amont d'accouplement comporte une couronne
coaxiale à l'arbre de sortie, en ce que la partie aval
d'accouplement s'étend coaxialement par rapport à la
couronne et en ce que la couronne et l'entraíneur sont
solidarisés en rotation par le moyen d'amortissement.
Grâce à l'invention l'encombrement radial du
lanceur n'est pas augmenté et la cloche est scindée en
deux éléments à savoir l'entraíneur et la couronne entre
lesquels intervient circonférentiellement le moyen
d'accouplement placé axialement entre la couronne et
l'entraíneur.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, le dispositif d'accouplement est du type à
galets, dont chacun est engagé entre une portion de
piste de la partie amont d'accouplement et une portion
de piste de la partie aval d'accouplement ; la partie
aval d'accouplement, d'une forme cylindrique, s'étendant
coaxialement dans ladite couronne.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, l'entraíneur comprend une base ayant
sensiblement la forme d'un disque coaxial à l'arbre de
sortie et des reliefs menants sur la face de la base
orientée vers le pignon s'étendant à la fois suivant une
direction radiale et suivant une direction axiale, la
couronne présentant des reliefs menés orientés vers les
reliefs menants s'étendant à la fois suivant une
direction radiale et suivant une direction axiale, le
moyen d'amortissement comportant une pluralité
d'éléments amortisseurs, chaque élément amortisseur
étant disposé entre un relief menant et un relief mené.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, les reliefs menants et menés sont
distribués de façon angulairement équidistante sur leur
surface de support en un cercle centré sur l'axe de ce
dernier, les reliefs menés étant en nombre égal au
nombre de reliefs menants.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, les éléments amortisseurs sont groupés par
paires qui forment chacune un ensemble dans lequel les
deux éléments amortisseurs sont reliés par un élément de
liaison de telle façon qu'une encoche soit formée entre
eux, un relief menant ou un relief mené étant engagé
dans l'encoche.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, la section de chaque relief menant ou mené
dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X
adopte la forme d'une patte radiale présentant deux
faces latérales rectilignes convergeantes vers l'axe
longitudinal X-X.
Selon une autre caractéristique avantageuse de
l'invention, chaque élément de liaison contribue à
amortir les chocs suivant la direction axiale.
Selon une caractéristique avantageuse de
l'invention, la couronne et l'organe de la partie de
sortie délimitent entre eux des logements tangentiels
présentant une largeur radiale évoluant, dans un premier
sens de rotation, entre une largeur minimale et une
largeur maximale, et en ce que un ressort précontraint
en compression et un galet sollicité par le ressort en
direction de la largeur minimale du logement sont
disposés dans chaque logement, la couronne portant des
nervures internes sensiblement radiales séparant deux
logements adjacents sur chacune desquelles prend appui
l'un des ressorts, et en ce que les reliefs menés sont
la prolongation axiale de ces rainures internes.
Selon une caractéristique avantageuse de
l'invention, une rondelle est interposée entre le moyen
d'amortissement et les galets pour éviter des
déplacements axiaux des galets provoqués par la
déformation du moyen d'amortissement.
D'autres caractéristiques et avantages de
l'invention ressortiront clairement de la description
qui en est faite ci-après, à titre indicatif et
nullement limitatif, en référence aux dessins annexés,
dans lesquels:
- la Figure 1 est une vue en coupe longitudinale,
illustrant un démarreur conforme à l'art antérieur ;
- la Figure 2 est une vue en perspective du
lanceur conforme à un premier mode de réalisation de
l'invention ;
- la Figure 3 est une autre vue en perspective du
lanceur selon la figure 2 ;
- la Figure 4 est une vue éclatée du lanceur selon
la figure 2 ;
- la Figure 5 est une vue en coupe d'un détail de
la figure 4 ;
- la Figure 6 est une vue en coupe d'un détail de
la figure 2 ;
- la Figure 7 est une vue éclatée d'un lanceur
conforme à un second mode de réalisation de
l'invention ;
- la Figure 8 est une vue en perspective montrant
le lanceur selon la figure 7 à l'état assemblé.
Pour faciliter la compréhension de l'invention, on
décrira d'abord la structure générale d'un démarreur
classique en se référant à la figure 1.
Ainsi qu'on le sait un véhicule automobile
comporte un moteur thermique, qui pour son démarrage,
est doté d'une roue de lancement ou de démarrage dentée
(non représentée) destinée à être entraínée en rotation
par le pignon d'un démarreur. Ce démarreur comprend
essentiellement un moteur électrique 1 dont l'arbre
moteur 2 entraíne en rotation autour d'un axe X-X un
arbre de sortie 2' axialement aligné sur l'arbre 2, un
lanceur 3 axialement coulissant sur l'arbre 2' mais
solidaire en rotation de celui-ci et porteur d'un pignon
5 d'entraínement en rotation de la roue de lancement
dentée, et une fourchette pivotante 4 déplaçant le
lanceur 3 axialement sur l'arbre 2', entre une position
passive de repos et une position active d'engagement.
A la figure 1 un réducteur de vitesse à train
d'engrenage épicycloïdal intervient de manière connue
entre les deux arbres 2, 2'. En variante les deux arbres
2 et 2' sont confondus. Dans tous les cas l'arbre de
sortie est solidaire en rotation de l'arbre du moteur
électrique, constituant l'arbre d'induit de celui-ci.
L'ensemble de ces éléments est enfermé dans un carter 6
servant de support à un contacteur électromagnétique
(non représenté) s'étendant parallèlement au moteur
électrique. Le carter 6 sert également à la fixation du
démarreur sur une partie fixe du véhicule automobile.
L'encombrement radial du carter 6 n'est pas modifié
grâce aux caractéristiques de l'invention décrites ci-après.
Le contacteur est décrit par exemple dans le
document FR A 2 795 884, auquel on se reportera pour
plus de précisions, et comporte donc une bobine reliée à
l'interrupteur de démarrage du véhicule automobile, un
noyau mobile, un noyau fixe, un contact mobile et des
ressorts. La fourchette est reliée, ici via un ressort,
au noyau mobile. Ce noyau mobile, lorsque la bobine est
activée suite à une fermeture de l'interrupteur de
démarrage, se déplace pour agir sur un contact mobile
destiné à venir en contact avec des plots, dont l'un est
relié à la borne positive de la batterie du véhicule et
l'autre au moteur électrique 1, pour alimentation
électrique du moteur électrique 1. Lors de son
déplacement le noyau mobile fait pivoter la fourchette
4, qui déplace le lanceur 3.
Dans la position active (moteur électrique 1
alimenté ou excité) , le pignon 5, monté à une extrémité
du lanceur 3, engrène la roue de lancement du moteur
thermique pour démarrer celui-ci et vient en contact
avec une butée (non référencée) portée par l'extrémité
de l'arbre de sortie 2'.
Dans la position passive de repos (moteur
électrique non excité), le pignon 5 est désengagé de
cette roue de lancement et occupe la position illustrée
à la figure 1.
Le lanceur 3 comprend, d'une part, une partie
d'entrée 7, liée en rotation à l'arbre 2' par une
liaison à cannelures hélicoïdales complémentaires
intervenant localement entre la périphérie interne de la
partie d'entrée 7 et la périphérie externe de l'arbre
2', et, d'autre part, une partie de sortie 8 comprenant
le pignon 5. Un dispositif d'accouplement 9 débrayable,
ici à roue libre à galets en variante à embrayage
conique, intervient entre les parties 7, 8 et est
susceptible de solidariser en rotation les deux parties
7 et 8 et transmet à la partie de sortie 8 un couple
exercé par l'arbre 2', si ce couple s'exerce dans un
premier sens de rotation R, qui est le sens de rotation
normal du moteur électrique 1. Si le couple s'exerce
dans le sens opposé, ce couple à partir d'un seuil n'est
pas transmis ; la partie 8 étant alors libre en rotation
par rapport à la partie d'entrée 7 solidaire en torsion
de l'arbre 2' en sorte que lorsque le moteur thermique
démarre et que la vitesse de la roue de lancement
augmente, le pignon 5 ne peut entraíner le moteur
électrique 1 à une vitesse trop élevée qui pourrait
l'endommager.
L'invention concerne essentiellement le lanceur 3
traversé par l'arbre de sortie 2', qui sera décrite ci-dessous
en se référant aux figures 2 à 8.
La partie d'entrée 7 comprend, axialement alignés
sur l'axe X-X, un segment d'arbre d'entrée 10 tubulaire,
constituant un manchon tubulaire d'entrée d'orientation
axiale, portant un guide de fourchette 11 en forme de
gouttière ou gorge annulaire, dans laquelle est engagée
l'extrémité 4' de commande de la fourchette 4, et une
partie amont d'accouplement 12. Le manchon tubulaire 10
présente localement intérieurement à sa périphérie
interne les cannelures hélicoïdales précitées pour venir
en prise de manière complémentaire avec les cannelures
hélicoïdales que présente localement à sa périphérie
externe l'arbre de sortie 2' en sorte que le manchon 10
est lié en rotation à l'arbre de sortie 2' mais peut se
déplacer axialement par rapport à celui-ci. Deux
rondelles sont rapportées à fixation sur le manchon 10
pour former le guide de fourchette 11. En variante une
seule rondelle est rapportée sur le manchon 10 et
l'autre flanc de la gorge formant le guide de fourchette
est constitué par la face arrière d'un entraíneur 17 ou
d'un couvercle 19 décrits ci-après.
La partie de sortie 8 est essentiellement constituée
d'un segment d'arbre de sortie 13 tubulaire, constituant
un manchon tubulaire de sortie d'orientation axiale,
portant le pignon 5 à son extrémité avant 14 et une
partie aval d'accouplement 15 à son extrémité arrière
16.
Le dispositif d'accouplement 9 débrayable est
comme sur la figure 1 de type à galets. Les galets
portent la référence 22. La partie amont d'accouplement
12 comprend suivant une caractéristique de l'invention,
un entraíneur 17, d'orientation transversale, solidaire
du manchon d'entrée 10, une couronne 18, d'orientation
axiale, mobile par rapport à l'entraíneur 17, un
couvercle 19 d'assemblage de forme creuse liant l'un à
l'autre l'entraíneur 17 et la couronne 18 en translation
axiale.
Suivant une caractéristique de l'invention un
moyen d'amortissement 20 est placé axialement entre
l'entraíneur 17 et la couronne 18 et assure la liaison
en rotation entre eux. Ainsi le moyen d'amortissement 20
intervient axialement et circonférentiellement entre la
couronne 18 et l'entraíneur 17 lié rigidement au manchon
d'entrée 10. Ce moyen amortisseur est
circonférentiellement élastique en sorte que la couronne
18 et l'entraíneur 17 appartiennent à un amortisseur de
torsion à action circonférentielle.
Comme à la figure 1 la matière de l'extrémité
arrière du couvercle 19 est rabattue radialement au
contact de la face arrière de l'entraíneur 17 pour
calage axial de l'ensemble entraíneur 17- moyen
d'amortissement 20- couronne 18 entre la paroi avant
d'orientation transversale, traversée par l'arbre 2', du
couvercle 19 et la matière rabattue de l'extrémité
arrière du couvercle 19 comportant un rebord annulaire
d'orientation axiale à l'intérieur duquel se loge ledit
ensemble.
La partie aval d'accouplement 15 est constituée
par l'extrémité arrière 16 de l'arbre de sortie 13, qui
présente une surface extérieure cylindrique définissant
une piste 21 de roulement pour les galets 22 qui sont
interposés entre cette piste 21 et la surface interne de
la couronne 18 comme il sera exposé plus bas.
L'extrémité arrière 16 est d'un diamètre légèrement
supérieur au reste de l'arbre 13. La partie aval
d'accouplement 15 est engagée de manière coaxiale dans
la couronne mobile 18.
La transmission sélective du couple entre la
partie d'entrée 7 et la partie de sortie 8 est assurée
par les galets 22 maintenus par des ressorts 23 disposés
dans des logements profilés 24 pratiqués dans la
couronne 18.
L'entraíneur 17 comprend une base 25 ayant
sensiblement la forme d'un disque coaxial à l'axe X-X et
présentant une face avant 26 orientée vers le pignon 5.
Des reliefs menants 27 solidaires de la base 25,
s'étendant à la fois suivant une direction radiale et
suivant une direction axiale, font saillies sur la face
avant 26 de la base 25. L'entraíneur 17 appartient à un
amortisseur de torsion comprenant le moyen 20.
Dans le mode de réalisation représenté sur les
figures 2, 3 et 4, la couronne 18 a une double fonction
car elle appartient au dispositif d'accouplement 9 et
coopère avec le moyen d'amortissement en appartenant à
un amortisseur de torsion à action circonférentielle.
Pour ce faire la couronne 18 présente sensiblement la
forme d'un cylindre coaxial à l'axe X-X, ayant une paroi
d'une certaine épaisseur radiale et présentant une face
frontale arrière 28 orientée vers la base 25. Des
reliefs menés 29 s'étendant à la fois suivant une
direction radiale et suivant une direction axiale font
saillies sur la face 28 de la couronne 18. Le diamètre
extérieur de la couronne 18 est sensiblement le même que
celui de la base 25 de l'entraíneur 17.
Les reliefs menants 27 et menés 29 sont
distribués, de préférence, de façon angulairement
équidistante sur leur surface de support en un cercle
centré sur l'axe de ce dernier. Les reliefs menés 29
sont en nombre égal au nombre de reliefs menants 27.
Le moyen d'amortissement 20 comprend une pluralité
d'éléments amortisseurs 30, typiquement des blocs, qui
sont chacun disposés, dans un plan perpendiculaire à
l'axe X-X, entre un relief menant 27 et un relief mené
29, comme illustré sur la figure 3.
Dans l'exemple représenté, les éléments
amortisseurs 30 sont groupés par paires qui forment
chacune un ensemble dans lequel les deux éléments 30
sont reliés par un élément de liaison 31 de telle façon
qu'une encoche 32 soit formée entre eux.
A l'état assemblé du lanceur, les reliefs menants
27 s'engagent chacun dans une encoche 32, de telle sorte
que ces reliefs menants 27 soient coiffés par les
éléments de liaison 31 qui les séparent de la couronne
18. Les reliefs menés 29 s'intercalent entre chaque
paire d'éléments amortisseurs 30.
La section de chaque relief menant 27 ou mené 29
dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X
adopte de préférence la forme d'une patte radiale
présentant deux faces latérales rectilignes convergeant
vers l'axe longitudinal X-X. Les pattes s'étendent à
partir de la surface périphérique de la base 25 et de la
couronne 18.
Les éléments amortisseurs 30 sont élastiques et
réalisés en élastomère, par exemple en caoutchouc ou
dans un matériau élastique synthétique approprié. En
variante les éléments amortisseurs sont métalliques et
ont par exemple une forme en accordéon.
Comme illustré sur la figure 5, les reliefs menés
29 sont séparés de la base 25 de l'entraíneur 17 par un
jeu J.
En se référant à la figure 3, on constate que le
couvercle 19 enveloppe l'ensemble constitué par
l'entraíneur 17, le moyen d'amortissement 20 et la
couronne 18 radialement et dans les deux directions
axiales. Outre les fonctions décrites plus haut, il
assure également la liaison en translation axiale entre
la couronne 18 et la partie de sortie 8. Le couvercle 19
est constitué d'une paroi cylindrique mince d'axe X-X,
les deux faces axiales étant partiellement fermées par
des parois minces sensiblement en forme de disques
évidés en leurs centres.
Comme le montre la figure 6, la couronne 18 et la
piste 21 délimitent entre elles des logements
tangentiels 24 présentant une largeur radiale évoluant,
dans le sens de rotation R, entre une largeur minimale
et une largeur maximale. Un ressort 23 précontraint en
compression et un galet 22 coaxial à la couronne 18 sont
disposés dans chaque logement 24. La couronne 18 porte
des nervures internes radiales 34 séparant deux
logements 24 adjacents, le ressort 23 prenant appui d'un
côté sur une nervure 34, et le galet 22 étant sollicité
par le ressort 23 en direction de la largeur minimale du
logement 24.
Quand le couple s'exerce dans le sens de rotation
R, le galet 22 roule sur la piste 21 et sur le fond du
logement 24 qui lui fait face, dans la direction opposée
à R et vient se caler dans la zone de largeur minimale
du logement 24. Le galet 22 empêche alors la piste 21 et
la couronne 18 de bouger l'une par rapport à l'autre, et
assure donc la transmission du couple.
Quand le couple s'exerce dans le sens de rotation
opposé à R, le galet 22 roule sur la piste 21 et sur le
fond du logement 24 qui lui fait face, dans la direction
de R, donc vers la zone de plus grande largeur du
logement 24. Quand le galet 22 atteint un point où la
largeur du logement 24 est plus grande que le diamètre
du galet 22, il peut alors rouler librement sur la piste
21 car il n'est plus en contact avec le fond du logement
24. La piste 21 et la couronne 18 sont donc libres en
rotation l'une part rapport à l'autre, et la
transmission du couple n'est plus assurée.
Il est à noter qu'une rondelle 33 d'axe X-X est
interposée entre le moyen d'amortissement 20 et la
couronne 18 de façon à séparer le moyen d'amortissement
20 des galets 22 pour éviter des déplacements axiaux des
galets 22 provoqués par la déformation du moyen
d'amortissement 20. Le bord extérieur de la rondelle 33
est découpé pour s'adapter à la forme des reliefs
menés 29.
Concernant le fonctionnement du lanceur 3, on
comprend que les chocs torsionnels qui se propagent de
l'axe moteur 2 vers le pignon 6 ou en sens inverse
passent donc respectivement des reliefs menants 27 aux
reliefs menés 29 ou des reliefs menés 29 aux reliefs
menants 27, et sont amortis dans les deux cas par la
déformation des éléments amortisseurs 30 situés entre
eux.
En cas de choc axial, les éléments de liaison 31
et les éléments amortisseurs 30 absorbent une partie de
l'énergie transmise entre la couronne 18 et l'entraíneur
17 par déformation. Le jeu J est dimensionné de telle
façon que la déformation des éléments de liaison 31 et
des éléments amortisseurs 30 n'entraínent pas de
contacts entre les reliefs menés 29 et la base 25 de
l'entraíneur 17. Les éléments de liaison 31 contribuent
à amortir le choc axial.
L'utilisation d'une partie amont d'accouplement 12
constituée d'une couronne 18 solidaire d'un entraíneur
17, lié rigidement au manchon 10, par l'intermédiaire
d'un moyen d'amortissement 20, en lieu et place d'une
cloche dans l'art ancien, présente l'avantage de
permettre une légère déformation de la partie amont
d'accouplement 12 sans que l'axe de la couronne 18 ne
soit modifié, la déformation étant absorbée par le moyen
d'amortissement 20, ce qui évite que les galets 22 se
mettent en porte-à-faux par rapport à la piste 21 et au
fond des logements 24 et limite donc les risques
d'écaillage.
Les figures 7 et 8 illustrent un second mode de
réalisation de l'invention dans lequel les reliefs menés
29 sont constitués par la prolongation dans la
direction axiale des nervures 34. Les reliefs menés 29
ne s'étendent donc pas radialement jusqu'à la périphérie
de la couronne 18. Dans ce mode de réalisation, la
couronne 18 s'étend radialement jusqu'à la face avant de
la base 25.
La distribution et la forme des reliefs menants 27
sont complémentaires de celles des reliefs menés, les
reliefs menants 27 s'emboítant entre les reliefs menés
29, à l'intérieur de la couronne 18, et les éléments
amortisseurs 30 étant eux aussi disposés à l'intérieur
de la couronne 18, chacun entre un relief menant 27 et
un relief mené 29.
Ce second mode de réalisation permet une
fabrication plus simple et moins coûteuse des couronnes
18.
De multiples modifications peuvent être apportées
aux modes de réalisation décrits et représentés. Ainsi
les positions des reliefs menants 27 et menés 29 peuvent
être indifféremment inversées, les reliefs menés 29
étant engagés dans les encoches 32 et les reliefs
menants 27 séparant les paires d'éléments amortisseurs
30. Les reliefs pourraient avoir toute autre forme
appropriée et les éléments amortisseurs pourraient être
réunis en une couronne, afin de faciliter l'assemblage
du lanceur.
En variante le dispositif d'accouplement
débrayable est du type à embrayage conique la couronne
18 portant à sa périphérie interne ou externe une suface
de frottement tronconique propre à coopérer de manière
complémentaire avec une surface de frottement
tronconique portée par l'extrémité arrière 16 de la
partie aval 15. Pour plus de précisions on se reportera
par exemple aux documents FR A 2 772 433 et PCT/FR
02/02160.
Dans tous les cas la partie aval d'accouplement
s'étend coaxialement par rapport à la couronne Cette
partie aval pénètre dans la couronne ou en variante
entoure la couronne lorsque le dispositif d'accouplement
comporte un embrayage conique avec une surface de
frottement du type de celle des figures 3 et 8 du
document PCT/FR 02/02160. Dans les cas des figures 5 et
6 de ce document la partie aval pénètre dans la couronne
reliée à l'entraíneur par le moyen amortisseur.