La présente invention conceme un panneau vertical de séparation
d'espaces de travail contigus, érigé sur ou au voisinage immédiat d'au
moins un plateau horizontal formant plan de travail pour au moins un
occupant. Cette installation trouve son application dans de multiples
environnements dans lesquels on procède à une délimitation de
l'espace pour définir plusieurs postes de travail à proximité les uns des
autres. Les bureaux paysagers constituent l'un des exemples de
structures dans lesquelles on procède à une telle délimitation.
Dans la plupart des configurations existantes, les panneaux verticaux
dépendent étroitement de la conception des autres éléments constituant
les postes de travail, que l'on a l'habitude de classer selon leur niveau
par rapport au sol. Ainsi, lesdits panneaux constituent un troisième
niveau, celui auquel doit principalement avoir accès l'utilisateur du poste,
le plan de travail horizontal comportant ses outils usuels formant le
second niveau. Le premier niveau est constitué par tout ce qui est
inférieur audit plan de travail, à savoir d'une part les structures porteuses
des plateaux horizontaux, ainsi notamment que les structures de
rangement, de passage des câbles, etc, organisant la liaison entre le
plan de travail et le sol.
L'inconvénient principal des panneaux verticaux connus est qu'ils ne
sont fixables que dans une structure qui prévoit à l'avance la possibilité
de leur installation, pour laquelle ils sont d'ailleurs spécifiquement conçus.
En d'autres termes, ils présentent des caractéristiques techniques qui interdisent
leur interchangeabilité d'une structure à l'autre. De plus, la plupart des panneaux ne
remplissent à titre essentiel qu'une fonction de séparation visuelle, voire sonore,
d'un poste de travail par rapport aux postes voisins. Ils se présentent de ce fait
sous l'aspect de simples cloisons verticales revêtues d'un décor permettant leur
intégration harmonieuse à l'environnement notamment constitué du reste des
éléments constituant le bureau. Selon le cas, la surface verticale faisant face à
l'utilisateur peut présenter des caractéristiques de punaisabilité, voire comporter
des moyens d'accrochage d'accessoires que l'utilisateur souhaite garder à portée
de main.
La présente invention vise à élargir sensiblement les fonctions offertes par les
panneaux verticaux de séparation en partant du constat que jusqu'ici, l'espace
vertical situé au-dessus du poste de travail est peu ou mal utilisé, et ne permet
guère à l'occupant de le personnaliser pour répondre à ses besoins spécifiques.
On observe en particulier un déficit clair concemant les fonctions liées à la
connectivité de l'ensemble des appareils nécessitant de l'énergie ou échangeant
des données, pourtant de plus en plus nombreux sur les bureaux. Ainsi, le
problème de l'accès aux sources de tension, signaux, etc., des ordinateurs,
imprimantes, téléphones, etc., n'est dans la plupart des cas pas résolu d'une
manière satisfaisante, la gestion du passage des câbles entre l'espace situé au-dessus
du plan de travail et le sol étant en particulier réalisé le plus souvent de
façon erratique.
Le panneau vertical de l'invention se propose de remédier à tous ces
inconvénients, en mettant en oeuvre une solution universelle dans son application,
et novatrice dans ses fonctions. De plus, l'un des objectifs de l'invention est d'offrir
un produit évolutif, simple dans son installation et dans son utilisation.
Un autre objectif de l'invention est d'intégrer dans le panneau des fonctions
numériques ayant une vocation globale d'identification et de communication, et
s'appliquant aux machines équipant le poste de travail autant qu'à l'individu qui y
officie.
D'une manière générale, les panneaux de l'invention visent à optimiser la
gestion de son poste de travail par l'utilisateur, tout en le rendant indépendant des
structures de mobilier de bureaux modulaires existantes, auxquelles ils peuvent
cependant être adaptés quelle que soit la configuration technique.
A cet effet, le panneau vertical de séparation d'espaces de travail contigus de
l'invention se caractérise principalement en ce qu'il comporte des moyens de
fixations universels adaptables à tout type de configuration basée sur un ou
plusieurs plateaux horizontaux, fixables en tout emplacement libre de la bordure
extérieure d'au moins un plateau, coopérant avec deux montants verticaux latéraux
auxquels peut être solidarisé au moins un élément vertical d'allure plane formant la
cloison de séparation, laquelle est modulable dans son aspect et ses fonctions.
Le concept de l'invention repose donc sur une trilogie constituée d'un moyen de
fixation universel qui nécessite simplement l'existence d'un plateau horizontal, et
que l'on combine avec deux montants verticaux formant en quelque sorte
l'ossature principale du panneau, la cloison proprement dite effectuant la fonction de
séparation étant finalement rendue solidaire desdits montants. Comme cela sera
expliqué plus en détail dans la suite, cette cloison est modulable selon un grand
nombre de combinaisons possibles.
De préférence, chaque montant latéral présente une structure d'allure verticale
comportant une glissière verticale située sur sa face orientée vers la glissière
homologue du montant opposé, entre lesquelles au moins un élément vertical est
logé et maintenu, reposant sur la surface du plateau horizontal ou sur le chant
supérieur d'un élément précédemment coulissé entre lesdites glissières,
l'extrémité du montant voisine dudit plateau comportant une base d'allure
horizontale permettant sa solidarisation au moyen de fixations adaptables au(x)
plateau(x) horizontal(aux).
Ces montants permettent très simplement l'installation d'un ou plusieurs
éléments d'allure plane, selon une orientation verticale, par simple gravité. Il est
bien évident que ces éléments étant construits à l'avance, ils présentent une
longueur et une largeur prédéterminées, induisant une position particulière des
montants latéraux verticaux, et par conséquent des moyens de fixation coopérant
avec la bordure des plateaux horizontaux.
Selon une possibilité, le fond de la glissière consiste en une plaque plane
allongée qui comporte des orifices servant à la fixation de certains éléments plans
verticaux utilisables dans la réalisation de la cloison verticale, et des orifices de
passage des câbles éventuellement issus desdits éléments.
L'un des avantages principaux de la cloison de l'invention est qu'elle offre la
possibilité d'un certain nombre de fonctions de nature électrique et électronique,
nécessitant cependant le passage de câbles depuis l'espace situé au-dessus du
plan de travail vers l'espace situé entre ce dernier et le sol. La gestion des câbles
est intégralement prise en charge par le panneau de l'invention, cette gestion étant
totalement opaque pour l'utilisateur, qui n'y a pas accès. Il n'est en conséquence
nullement nécessaire de prévoir des passe-câbles ni de percer de quelque
manière le plateau horizontal formant le bureau.
Selon une possibilité, la base du montant latéral comporte une plate-forme
d'allure perpendiculaire et disposée à l'extrémité inférieure de la plaque plane
formant le fond de la glissière, sur sa face opposée à celle qui comporte les parois
latérales de la glissière, ladite plate-forme étant percée d'orifices d'une part de
solidarisation aux moyens de fixation à un plateau horizontal, et ménageant d'autre
part un espace de passage de câbles, un logement de guidage étant de
préférence pratiqué dans sa face inférieure en vue du positionnement des moyens
de fixation.
En fait, la fonction essentielle de cette plate-forme est de réaliser l'interfaçage
avec la pièce de fixation au plateau horizontal. Secondairement, elle participe au
guidage des câbles de la zone supérieure vers la zone inférieure délimitée par
ledit plateau. Enfin, dans sa relation avec la pièce de fixation au plan de travail, elle
doit faciliter le positionnement relatif avec cette dernière en vue de la fixation.
Dans le montant de l'invention, les côtés latéraux de la glissière sont prolongés,
dans la partie inférieure de celle-ci, de rampes latérales s'étendant au-delà de la
plaque plane constituant le fond de la glissière, dont les chants externes sont
raccordés au côté de la base distal de ladite plaque plane.
En d'autres termes, la configuration de chaque montant est d'allure plane dans sa
partie supérieure, et s'élargit dans sa partie inférieure de manière à intégrer la base
qui s'oriente sensiblement perpendiculairement à la glissière.
De préférence, lesdites rampes latérales sont munies d'encoches pratiquées
perpendiculairement à l'axe de la glissière.
Ces encoches ont une fonction de fixation d'éléments se développant dans un
plan horizontal. Les modalités précises de cette fixation seront expliquées plus en
détail dans la suite.
D'une manière générale, chaque montant présente une symétrie par rapport à
un plan passant par l'axe central longitudinal de la glissière et perpendiculaire à la
plaque plane qui en constitue le fond.
Les parties purement fonctionnelles de ce montant qui ont été envisagées
jusqu'ici sont masquées à la vue de l'utilisateur. Il s'agit en fait de la partie du
montant surmontant la base, qui est en fait recouverte d'un capot muni de rebords
longitudinaux s'ajustant par coulissement axial aux côtés latéraux de la glissière
prolongés le cas échéant des rampes latérales, l'extrémité inférieure dudit capot
recouvrant la surface supérieure de la base en fin de coulissement, l'ensemble
délimitant un volume clos masquant les moyens de fixation éventuels de chaque
élément vertical constituant la cloison, ainsi que les câbles qui en sont issus.
La fixation du capot est donc extrêmement simple, puisqu'il s'agit simplement
d'un glissement le long de la glissière, qui remplit alors deux fonctions distinctes : la
solidarisation des éléments verticaux formant la cloison, et la solidarisation du capot
masquant les parties fonctionnelles.
Selon une possibilité technique, les bords longitudinaux dudit capot comportent
chacun un pan replié parallèlement au fond de la glissière, dont la partie inférieure
est de largeur inférieure à celle de la partie supérieure, les deux tronçons ainsi
définis étant reliés par un épaulement oblique réalisant la butée en fin de
coulissement par appui sur des nervures longitudinales dépassant de la partie
inférieure des côtés latéraux de la glissière et munies d'un épaulement oblique
correspondant.
La butée n'est en effet pas réalisée par la base du montant, dont les faces
verticales sont recouvertes par le capot, un espace résiduel étant même ménagé
entre la paroi dudit capot et ladite base pour le passage des câbles.
Le capot est également muni de fentes localisées, lorsque le capot est fixé sur
le montant, au niveau des encoches pratiquées dans les rampes latérales, lesdites
fentes présentant la même largeur que les encoches et créant ensemble des
logements prévus pour l'insertion de plaquettes porte-accessoires.
Lesdites plaquettes porte-accessoires peuvent être de formes variées, et
intégrer des accessoires du type stylos, crayons, gobelets, etc.
De préférence, le capot est réalisé en un matériau translucide, le volume clos
qu'il délimite avec la structure d'allure verticale du montant étant muni d'une source
de lumière reliée à un organe de commutation accessible sur le panneau vertical.
L'utilisateur du poste de travail peut utiliser cette fonctionnalité pour informer
l'entourage qu'il ne souhaite pas être dérangé.
De préférence, le capot est fabriqué en polycarbonate cristallin.
Lorsque les deux montants latéraux sont positionnés à une distance
convenable, c'est-à-dire permettant l'installation par coulissement d'au moins un
élément vertical formant la cloison de séparation proprement dite, l'habillage du
panneau est modulable selon un grand nombre de possibilités, dépendant de la
volonté de l'utilisateur du poste, de sa fonction, des appareils avec lesquels il
travaille, etc.
Ainsi, au moins un des éléments verticaux coulissables entre les montants
latéraux comporte des prises pour la connexion d'appareils, lesdites prises
pouvant leur fournir de l'énergie, par exemple la tension du secteur, et/ou un
raccordement à des réseaux véhiculant des informations, sous forme par exemple
des prises téléphoniques ou de connexion à des réseaux d'ordinateurs.
Grâce à ces fonctionnalités, le panneau de séparation répond à l'idée d'une
connexion facile et instantanée de l'utilisateur, pour des besoins en énergie
électrique, de transfert de données, etc.
Selon une possibilité optionnelle, ledit élément vertical peut comporter en outre
un émetteur-récepteur de signaux de type infrarouge.
Bien entendu, les prises et/ou émetteurs/récepteurs sont disposés à proximité
du plateau horizontal formant plan de travail. Ce positionnement permet en effet
d'optimiser la préhension et l'accès aux différentes prises.
Selon une configuration possible, qui en facilite grandement la fabrication, cet
élément vertical est un profilé formé de deux tôles clipsables. Il est ainsi
extrêmement facile de procéder au câblage à l'avance, dans l'un des deux demi-rails,
et de fermer l'autre pour constituer l'élément clos, prêt à être installé.
Selon une autre possibilité, au moins un des éléments verticaux coulissables
entre les montants latéraux comporte des rails horizontaux d'accrochage, lesquels
équipent au moins l'une de ses grandes faces verticales.
Optionnellement, seule une portion de la longueur entre montants latéraux de
l'élément vertical peut être équipée de rails d'accrochage, ladite portion formant une
paroi externe se déplaçant le long et sur un panneau muni d'un décor et fixé entre
deux rails techniques supérieur et inférieur, procurant des glissières de
coulissement pour la portion équipée de rails d'accrochage.
Ceci permet d'utiliser tout ou partie de l'espace vertical au-dessus du poste de
travail, en position frontale ou latérale, afin de ranger, personnaliser et organiser le
poste de travail en fonction des besoins de son occupant, tout en préservant une
surface décorative.
Dans ce cas, de préférence, les glissières de coulissement de la portion
équipée de rails d'accrochage sont revêtues de téflon, facilitant ainsi son
glissement.
Toujours dans l'optique de la modularité des cloisons de séparation, au moins un
élément vertical coulissable entre les montants latéraux consiste en un bandeau
doté de moyens de fournir de l'information directement intelligible à l'utilisateur du
poste de travail, sous forme visuelle par affichage sur écran, ou auditive par
diffusion de messages.
Dans ce cas, ledit bandeau doit comporter des moyens de mémorisation non
volatils de l'information, des moyens de choisir entre les différents types
d'informations, ainsi que des moyens de navigation à travers les informations
stockées.
De préférence, les moyens de choisir entre les différents types d'information et
les moyens de navigation consistent en des boutons situés sur une face du
bandeau à proximité de l'écran de visualisation, auxquels sont affectés un code de
signalisation indiquant de manière simplifiée leur fonction.
L'existence de ce bandeau répond à la nécessité d'intégrer le "numérique" au
mobilier, afin de pouvoir d'une part éventuellement identifier l'utilisateur, et d'autre
part de favoriser la communication entre les postes de travail.
Dans cette optique, le bandeau, et plus généralement le panneau de séparation
auquel il est solidarisé, sont reliés à un ordinateur faisant office de serveur central qui
le perçoit comme un terminal, et y permet la gestion de messageries interne et
externe, ainsi que de fonctions centralisées de l'entreprise comme par exemple la
réservation de lieux partageables, parmi lesquels on peut citer les salles de
réunion.
Les fonctions informatiques ainsi conférées au panneau de séparation
permettent d'améliorer la vie sociale dans l'entreprise, grâce à la messagerie, ainsi
que la communication interne entre les différents occupants des postes qui en sont
équipés. De plus, il est possible de connaítre précisément l'identité de l'occupant
d'un poste, même en son absence, de savoir où il est lorsqu'il n'est pas à son
poste, etc.
Très simplement, et de manière à améliorer l'esthétique des panneaux, au
moins un des éléments verticaux coulissables entre les montants latéraux peut
comporter un élément de décoration sur ses deux façades verticales.
La modularité du panneau de séparation de l'invention résulte bien entendu du
fait que la cloison verticale est constituée d'un empilement de plusieurs éléments
verticaux distincts, parmi lesquels un choix est possible.
Comme on l'a déjà souligné, cet empilement, qui se fait par simple gravité,
permet d'ajouter ou de retirer très simplement des éléments verticaux pour
configurer le panneau de séparation selon la vocation précise du poste auquel il est
affecté, ou selon la personnalité de l'occupant dudit poste.
Les éléments de ce panneau, qui appartient au troisième niveau, sont bien
entendu fonctionnellement essentiels, mais ils reposent néanmoins sur l'existence
de moyens de fixation au deuxième niveau, à savoir un plateau horizontal
Ainsi, dans le cadre de l'invention, les moyens de fixation, qui sont universels et
adaptables à tout type de configuration basée sur au moins un plateau horizontal
consistent en une pince dotée d'une embase apte à permettre la fixation du
montant et à laisser passer les câbles véhiculés dans ce dernier, ainsi que d'une
mâchoire inférieure fixe d'allure parallèle à l'embase, ces deux organes étant reliés
par une paroi les maintenant à une distance prédéterminée l'un de l'autre et
ménageant entre eux un espace pour loger le bord du plateau horizontal, ladite
mâchoire inférieure étant munie de moyens de serrage de la pince audit plateau.
Selon une possibilité, l'embase présente une forme prévue pour coopérer
avec la forme de la base du montant latéral, à laquelle elle est fixée par
boulonnage. Il s'agit d'un moyen simple et efficace de fixation, au surplus rapide à
mettre en oeuvre.
Cette pince peut être vue comme l'interfaçage entre le troisième niveau et le
niveau inférieur, mais également comme un moyen de "communiquer" entre le
premier et le troisième niveau, notamment parce qu'elle doit permettre le passage
des câbles.
Ainsi, la poutrelle reliant l'embase et la mâchoire inférieure est munie d'une gorge
d'allure verticale, reliée à une gorge d'allure horizontale pratiquée dans ladite
mâchoire et débouchant d'une de ses faces, permettant le passage des câbles
depuis le montant vertical jusque sous le plateau horizontal.
Les câbles sont ensuite pris en charge par une autre structure qui permet leur
distribution vers les réseaux, soit électriques, soit de données.
La mâchoire inférieure présente par exemple au moins un orifice fileté
permettant le passage d'au moins une tige réalisant sa fixation par serrage contre la
surface inférieure du plateau horizontal aboutissant à plaquer l'embase contre la
surface supérieure dudit plateau.
Ce mode de fixation simple et universel permet l'adaptation de la pince à tout
type de surfaces horizontales.
L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures
jointes, pour lesquelles :
- la figure 1 regroupe une vue en élévation de face, de dessus et de côté d'un
panneau de séparation selon l'invention ;
- la figure 2 représente une section du panneau représenté en figure 1 ;
- les figures 3, 4 et 5 sont des détails agrandis d'éléments figurant dans la
section de la figure 2 ;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un montant latéral auquel est attaché,
en partie inférieure, une pince de fixation ;
- la figure 7 est une vue en perspective, sous un autre angle, des mêmes
éléments, le montant étant en outre recouvert d'un capot selon l'invention;
- les figures 8 à 10 montrent trois vues dudit capot ; et
- les figures 11 à 13 représentent trois vues selon trois axes perpendiculaires
d'un autre modèle de pince d'accrochage.
En référence à la figure 1, le panneau (P) de séparation comporte deux
montants latéraux (1) profilés, chacun doté de deux encoches (2, 3) horizontales,
permettant notamment la fixation de porte-accessoires tels que le plateau (4)
représenté dans la vue de dessus. Ces montants (1) délimitent la cloison verticale
proprement dite formant le panneau (P), qui est composé de plusieurs éléments
verticaux d'allure plane (5, 6, 7, 8, 9) distincts dotés de fonctionnalités différentes.
Ainsi, l'élément (5) est creux, et présente sur sa façade accessible à l'utilisateur
deux prises (10) électriques fournissant la tension du secteur, deux prises (11) de
type RJ45 ou RJ11 pour connecter ordinateurs, imprimantes, téléphones, etc., et
un port infrarouge (12).
L'élément vertical (6) est revêtu sur la totalité de ses façades d'un élément de
décor, et comporte également un tronçon (13) externe coulissant, revêtu de rails
d'accrochage d'accessoires. Ces mêmes rails équipent la totalité de l'élément
supérieur (7). L'utilité du rail coulissable (13) est de pouvoir déplacer un accessoire
tel qu'un téléphone, disposé sur une tablette accrochée au tronçon (13) au moyen
desdits rails. Ainsi, l'occupant du poste peut choisir, selon qu'il est gaucher ou
droitier, ou selon la disposition de ses outils de travail sur le bureau, la manière la
plus pratique de s'organiser.
En partie supérieure se trouve un bandeau (8) dit "numérique" qui regroupe un
certain nombre de fonctions informatiques et informatives, et principalement un
écran de visualisation (14) entouré d'organes de manoeuvre de type boutons (15)
permettant d'afficher / de faire défiler un certain nombre d'informations internes et
externes à l'entreprise, du type date / heure, messages, état de réservations,
localisation de l'occupant du poste, etc.
La figure 2 illustre plus particulièrement la structure des différents étages de la
cloison verticale. Le rail inférieur (5) est creux, pour assurer le passage de la totalité
des câbles équipant les différentes prises précitées et, de préférence, il est réalisé
en deux demi-rails qui se clipsent l'un à l'autre. L'étage supérieur, sectionné au
niveau de portions coulissables (13), montre que celles-ci ont une possibilité de
glissement, à la fois dans le profil supérieur de l'élément (5), apparaissant plus en
détail en figure (5), et dans le profil intérieure d'un rail de liaison (16), dont le détail
est montré en figure 4. Ces profils sont de préférence recouverts de téflon afin de
faciliter le glissement des portions (13). Des excroissances horizontales (17)
disposées sur la partie supérieure du rail de liaison (16) permettent la fixation de
l'élément vertical supérieur (7), dont la totalité des façades est revêtu de rails
d'accrochage d'accessoires externes. Ces rails (18), par ailleurs classiques,
consistent en des glissières parallèles se développant sur la totalité de la longueur
de l'élément (7).
Enfin, l'élément supérieur, apparaissant en figure 2, est constitué par le bandeau
(8), dont le profilé inférieur est muni des mêmes excroissances (17) que celles du
rail intermédiaire de liaison (16), afin de permettre la fixation de la partie supérieure
de l'élément (7). Le profil apparaissant en partie supérieure du bandeau (8)
permet l'installation d'un élément de décor (non représenté en figure 2), du type de
l'élément (9) apparaissant en figure 1. Lorsque rien ne figure au-dessus du
bandeau (8), les gorges latérales (19) de l'orifice central apparaissant dans le
profilé supérieur sont munies de lèvres d'étanchéité (non représentées). Le
volume central principal du bandeau (8) permet le passage des câbles reliant les
divers éléments électriques / électroniques tels que l'écran (14) et les différents
organes de manoeuvre (15).
En référence à la figure (6), la structure (M) de base du montant (1) est
représentée reliée, dans sa partie inférieure, à une pince de fixation (D) destinée à
coopérer avec un élément particulier d'une structure de mobilier de bureau
modulable, le cas général des pinces universelles étant montré dans les figures
ultérieures 11 à 13. L'ossature principale (M) de ce montant est constituée par une
glissière d'allure verticale, comportant un fond (20) et deux parois latérales (21,
22). Le fond (20) est muni d'orifices permettant le passage des câbles, ou
l'accrochage de certains des éléments verticaux précités, par exemple par simple
boulonnage.
En partie inférieure, les parois latérales (21) et (22) de la glissière sont
prolongées par des rampes (23, 24) qui font le lien entre la glissière et une base
(25) permettant la fixation à la pince (D). Chacune des rampes (23, 24) est dotée
d'encoches horizontales (26, 27) correspondant respectivement aux fentes (2) et
(3) montrées en figure 1. En partie inférieure, chaque paroi latérale de la glissière
(21, 22) comporte une nervure longitudinale verticale (28) dotée d'un épaulement
chanfreiné (29) dont l'utilité apparaítra ci-après.
La base (25) est dotée d'orifices permettant notamment la fixation à la
pince (D).
La paroi d'allure verticale (30) de cette dernière est située à distance de la base
(25), afin de permettre le passage vers le bas des câbles qui descendent le long
de la structure (M). Plus généralement, cette pince (D) se compose d'une embase
(31) solidarisée à la base (25) du montant, et d'une mâchoire inférieure (32) dont la
fonction générale est de permettre son accrochage à un plateau horizontal ou à un
élément particulier, comme cela sera notamment expliqué plus en détail dans la
suite. Dans la figure 7, le montant (1) complètement reconstitué tel qu'apparaissant
en figure 1, permet de visualiser le positionnement relatif de la structure (M) et du
capot (C). La forme dudit capot (C) apparaít particulièrement bien aux figures
suivantes 8 à 10, auxquelles on se reportera pour les détails de constitution.
Ainsi, le capot (C) comprend deux rebords (33, 34) repliés parallèlement au
fond de la glissière lorsqu'il y est fixé, qui permettent de le coulisser sur ladite
glissière. Le chant libre de ces rebords (33, 34) comporte, dans sa partie
inférieure, une zone (35) qui correspond parfaitement à la nervure (28) dotée de
l'épaulement chanfreiné (29), et qui sert de butée longitudinale lors du
coulissement. Lorsque le capot (C) est coulissé le long de la glissière, et qu'il atteint
sa position en butée inférieure, sa paroi périphérique délimite avec le fond (20) de
ladite glissière un volume clos, masquent les câbles, moyens de fixation, etc. Il est
à noter que dans sa partie basse, la paroi externe du capot (C) se situe dans le
prolongement de la paroi verticale (30) de la pince (D), ce qui aboutit à enclore
dans ledit volume le canal permettant le passage des câbles vers le bas.
Les figures 8 et 9 montrent particulièrement clairement la forme précise des
rebords rentrants (33) et (34), et la place qu'occupent les découpes (35) dans ces
rebords.
La figure 10 reprend en fait la vue du capot (C) tel qu'il apparaít en figure 1.
Les figures 11 à 13 illustrent un exemplaire de pince universelle, c'est-à-dire
adaptable à tout type de configuration comportant un plateau horizontal. Comme
on l'a déjà mentionné, ces pinces comportent essentiellement une embase (31),
une paroi aux poutrelles verticales (30) et une mâchoire inférieure (32). La forme
de l'embase (31) lui permet en principe d'être logée dans un évidement
correspondant pratiqué dans la surface inférieure de la base (25) de la structure
(M). Elle est dotée d'orifices (36, 37) placés dans l'axe d'orifice correspondant
pratiqué dans la base (25), et permettant sa fixation notamment par boulonnage.
La paroi verticale (30) peut en fait être vue comme une coque délimitant un
évidement ou canal vertical (38), permettant le passage des câbles depuis le
montant (1) vers les volumes situés en dessous du plateau formant plan de travail.
Ce canal vertical (38) se poursuit par un évidement ou canal horizontal (39)
pratiqué dans la mâchoire inférieure (32), l'ensemble constituant un guide pour les
câbles qui débouchent selon une orientation horizontale sous le plateau, et
peuvent ensuite être pris en charge par un autre dispositif de guidage.
La mâchoire inférieure (32) comporte deux orifices filetés (40, 41) permettant la
fixation de la pince à n'importe quel type de plateau horizontal, notamment au
moyen de tiges filetées permettant un arc-boutement par serrage contre la surface
inférieure desdits plateaux, l'embase (31) étant alors plaquée contre la surface
supérieure de ces plateaux.
D'une manière générale, la hauteur et la largeur des panneaux de l'invention ont
été optimisés pour permettre de faciliter l'interaction en espace ouvert, tout en
favorisant la concentration de l'utilisateur lorsqu'il est à son poste de travail. Ainsi,
l'éclairage du montant actionnable depuis le bandeau numérique permet de
minimiser la distraction éventuelle de l'occupant et de respecter sa concentration
lorsqu'on passe à proximité de son poste.
On a bien entendu mentionné la grand modularité des panneaux de l'invention.
Cette modularité est bien entendu limitée par des considérations pratiques : les
éléments verticaux formant la cloison de séparation proprement dite sont agencés
dans un ordre qui permet à l'utilisateur de s'organiser avec le maximum de
commodité. Ainsi, les différentes zones (connectique, décorative, organisationnelle,
numérique) ont été positionnées afin d'optimiser les facultés de préhension et
l'accès aux outils de travail, et de proposer le meilleur compromis possible entre
l'interaction et l'isolement avec le reste de l'environnement tertiaire.
Les panneaux de l'invention peuvent également être installés, sans l'aide d'une
pince universelle, de façon murale, sur toute surface susceptible de supporter son
poids.
La description ci-dessus ne concerne qu'un exemple de l'invention, et n'est
nullement limitative de celle-ci. L'invention englobe au contraire toute variante de
forme et de configuration qui est à la portée de l'homme de l'art.