L'invention a pour objet une imprimante thermique. Le domaine de
l'invention est celui des imprimantes thermiques, et plus particulièrement
celui des imprimantes thermiques comprises dans les terminaux de paiement
pour carte bancaire par exemple. Il s'agit donc que des imprimantes
thermiques ayant une faible largeur d'écriture, et une tête d'impression qui
est fixe. Le but de l'invention est d'assurer un appui homogène du papier sur
lequel on souhaite imprimer contre la tête d'impression, et ce avec le
dispositif le plus simple et le moins onéreux à réaliser.
Dans l'état de la technique, les terminaux de paiement bancaire
portable sont dotés d'une tête thermique ayant une largeur de l'ordre de 58
mm, et comportant environ 384 points d'impression. Cela représente une
définition de 6,6 points par millimètre. Cette tête d'impression est fixée au
bâti de l'imprimante par un dispositif élastique qui confère à la tête
d'imprimante une mobilité suivant une direction. Le papier thermique est
maintenu contre la tête d'impression par un rouleau d'entraínement. Le
rouleau d'entraínement est solidaire du capot du magasin de chargement en
papier. Ainsi lorsqu'on ouvre ce capot pour recharger l'imprimante pour
papier, le rouleau s'écarte de la tête d'impression, ce qui laisse toute latitude
à l'utilisateur pour positionner le papier. Puis lorsqu'on referme le capot, le
rouleau d'entraínement vient appuyer le papier contre la tête d'impression.
Afin d'assurer un positionnement correct du rouleau par rapport à la tête
d'impression, et donc d'assurer un maintien correct du papier, le rouleau
vient en appui sur une butée fixée sur le bâti de l'imprimante.
La figure 1 montre une tête d'impression 101 fixée à un bâti 102 par
une liaison élastique 103 qui confère à la tête 101 une mobilité suivant une
direction horizontale. Une feuille de papier 104 est maintenue contre la tête
103 par un rouleau 105. Le rouleau 105 est en appui sur une butée 106 fixée
au bâti 102. D'autre part le rouleau 105 est mobile autour d'une charnière
107.
Le problème de ce dispositif est que lors de sa réalisation il cumule de
nombreuses cotations et tolérances qui doivent être tenues pour assurer un
positionnement correct du rouleau 105. Les cotations portent sur le bâti, sur
la butée 106, sur la charnière 107 et sur la tête 101 d'impression. En effet si
la liaison 103 permet de récupérer un léger défaut au niveau d'un
positionnement horizontal du rouleau, elle ne permet pas de récupérer un
défaut sur le positionnement vertical. Il faut donc que la butée 106 soit fixée
très précisément par rapport au bâti 102. De même il faut que le jeu de la
charnière 107 soit nul. Il s'agit donc d'une solution difficile à mettre en oeuvre.
L'invention résout ces problèmes d'une part en solidarisant la butée et
la tête d'impression, d'autre part en rendant la tête d'impression mobile selon
deux directions. Dès lors la tête d'impression permet de rattraper des erreurs
de positionnement du rouleau d'entraínement dû à un mauvais usinage ou à
des cotations tenues mais en limite, suivant une direction horizontale et une
direction verticale.
L'invention a donc pour objet une imprimante thermique comportant
un bâti, une tête d'impression, un rouleau d'entraínement du papier, et une
buté de calage du rouleau d'entraínement caractérisé en ce que la buté de
calage du rouleau d'entraínement est rigidement fixée à la tête d'impression.
La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la
description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles- ci
ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les
figures montrent :
Figure 1 : une illustration du dispositif tel qu'existant dans l'état de la
technique. Figure 2 : une illustration du dispositif selon l'invention. Figure 3 : une illustration du dispositif selon l'invention avec le capot
ouvert. Figure 4 : une illustration du dispositif selon l'invention avec le capot
fermé.
La figure 2 montre un bâti 201 d'un dispositif 200 impression. Le
dispositif 200 d'impression peut être une imprimante ou tout autre dispositif
nécessitant que des renseignements soient imprimés, comme un terminal de
paiement bancaire. La figure 2 montre aussi une tête d'impression 202. Cette
tête d'impression est d'une largeur sensiblement égale à celle du papier sur
laquelle elle doit imprimer, et elle comporte des éléments chauffants qui
permettent de brûler ce papier. Dans notre exemple la tête d'impression a
une largeur de 58mm, et comporte 384 éléments chauffants indépendants.
Ces éléments constituent une ligne et peuvent être actionnés
indépendamment. Cela revient à dire qu'une ligne de l'image imprimée
comporte 384 pixels. La tête d'impression 202 est fixée sur un radiateur 203.
Le radiateur 203 est un dispositif fait d'un matériau qui permet de dissiper
l'excédent de chaleur produit par la tête 202. Généralement un radiateur est
un dispositif plan. Dans l'invention le radiateur 203 comporte une
excroissance 204. Cette excroissance 204 sert de butée à un axe 205 d'un
rouleau 206 d'entraínement du papier, elle est aussi utile pour la dissipation
de l'excédent de chaleur et permettra aux éléments chauffants composant la
tête 202 de refroidir.
La tête 202 est fixée sur le radiateur 203 de telle sorte que lorsque
l'axe 205 du rouleau 206 est en appui sur l'excroissance 204, la ligne formée
par les éléments chauffants de la tête 202 et la directrice de l'axe 205 sont
parallèles et, il y a tangence entre la tête 202 et la surface du rouleau 206.
Ainsi lorsqu'on positionne une feuille de papier 207 entre la tête 202 et le
rouleau 206, la feuille 207 peut être entraínée par le rouleau 206. De plus
comme il y a tangence entre le rouleau 206 et la tête 202 la feuille 207 peut
être imprimée puisqu'elle est plaquée sur la tête 202 d'impression par le
rouleau 206.
L'axe 205 est fixé à une branche 208 par une liaison pivot 209. L'axe
205 et le rouleau 206 peuvent donc avoir un mouvement de rotation autour
de la liaison pivot 209. La branche 208 est fixée au bâti 201 par une
charnière 210. La liaison entre l'axe 205 et la branche 208 peut être
légèrement flottante. Lorsque l'on fait pivoter la branche 208 autour de la
charnière 210, on éloigne le rouleau 206 de la tête 202. Cela permet de
libérer le papier 207. Cela permet aussi d'accéder à un compartiment du
dispositif auquel est incorporé le dispositif d'impression, ce compartiment
contenant la réserve de papier. La branche 208 est en position ouverte,
lorsque le rouleau 206 est le plus éloigné possible de la tête 202. La branche
202 est en position fermée lorsqu'il y a tangence entre le rouleau 206 et la
tête 202.
La figure 4 montre qu'en règle générale la branche 208 est un capot
401. Le rouleau 206 et le capot 401 sont donc solidaires dans un mouvement
de rotation autour de l'axe de la charnière 210.Lorsque le capot est en
position fermée il existe un dispositif de verrouillage non représenté. Ce
dispositif de verrouillage limite la course du capot autour de la charnière 210.
Lorsque le capot 401 est en position fermée, l'axe 205 est en appui sur la
butée 204 et le rouleau 206 en appui sur la tête 202. Afin que ce résultat
puisse être obtenu, le radiateur 203 est fixé au bâti 201 par un ressort 211
qui peut être compressé selon une direction horizontale, et par un ressort
212 qui peut être compressé selon une direction verticale. Dans cette
description l'horizontale est définie lorsque l'appareil comportant le dispositif
selon l'invention est placé à plat sur une table, dans la position normale
prévue pour son fonctionnement par son constructeur. Dans la pratique il
suffit que les directions de compression des ressorts 211 et 212 ne soient
pas parallèles, et s'opposent toutes les deux à la mise en place du rouleau
206. Un bon positionnement du rouleau 206 par rapport à la tête 202 est
donc assuré par une bonne réalisation de la butée 204.
La figure 3 illustre le fait que la figure 2 était une vue de côté. La figure
3 montre qu'il existe une excroissance sur laquelle l'axe 205 vient en butée
de part et d'autre de la tête 202. Il y a donc une excroissance 204 et une
excroissance 204b. L'axe 205 prend appui à la fois sur la butée 204 et sur la
butée 204b.
La figure 3 montre aussi que l'axe 205 est solidaire, par exemple, d'un
engrenage 301. C'est grâce à cet engrenage 301 que le rouleau 206 peut
être entraíné en rotation, et donc entraíner le papier pour le faire défiler
devant la tête 202. L'ensemble axe 205, rouleau 206 et engrenage 301 est
mobile en rotation autour d'un axe 302 parallèle à la tête 202. Cela permet
de venir plaquer le rouleau 206 contre la tête 202, ou de libérer un accès à
un compartiment dans lequel on place la réserve de papier de l'imprimante.
Pour l'entraínement du rouleau 206 en rotation, soit l'engrenage 301
vient s'engrener sur un engrenage fixé sur le bâti 201. Dans ce cas
l'engrenage fixé sur le bâti 201 est entraíné en rotation par un moteur
compris dans le dispositif . Soit l'engrenage 301 est engrené sur un dispositif
qui est comporté dans le capot 401. Cette dernière solution dispense d'avoir
à prévoir des moyens pour que l'engrenage 301 s'engrène correctement sur
un engrenage qui serait fixé au bâti 201. En effet dans cette dernière solution
le dispositif d'entraínement en rotation du rouleau 206 est totalement
solidaire, dans son mouvement autour de l'axe 302, de l'axe 205 et du
rouleau 206. On supprime ainsi les problèmes liés au positionnement relatif
de deux engrenages qui doivent s'engrener correctement.