La présente invention concerne d'une manière générale les coupe-circuit
du genre comportant, dans un boítier, d'une part, deux organes de contact,
qui, établis à distance l'un de l'autre, sont chacun respectivement en liaison
électrique avec deux bornes de connexion, et, d'autre part, un porte-fusible,
communément appelé "tiroir", qui présente un évidement propre au logement
d'une cartouche fusible, et qui, accessible de l'extérieur du boítier, est monté
mobile entre deux positions, à savoir, une position de fermeture, pour laquelle
son évidement est au droit des organes de contact, en sorte qu'une cartouche
fusible présente dans cet évidement établit alors une liaison électrique entre
ceux-ci, et une position d'ouverture, pour laquelle, écarté de ces organes de
contact, son évidement s'étend au moins pour partie hors du boítier, en sorte
qu'il est alors possible d'y mettre en place une cartouche fusible ou de l'en
retirer.
De manière usuelle, l'évidement du porte-fusible servant au logement de
la cartouche fusible se trouve notamment défini par deux parois de ce
porte-fusible, l'une arrière, l'autre avant, qui s'étendent l'une et l'autre
globalement transversalement par rapport au trajet de ce porte-fusible, et qui
seront dites ci-après par simple commodité, parois d'entraínement, parce que,
tant à l'ouverture qu'à la fermeture, c'est par leur intermédiaire que se fait
l'entraínement de la cartouche fusible, cet entraínement étant nécessaire pour
assurer, à l'ouverture, le dégagement de cette cartouche fusible des organes
de contact, et, à la fermeture, son engagement dans ceux-ci.
Un coupe-circuit de ce type se trouve par exemple décrit dans le brevet
français qui, déposé le 20 décembre 1994 sous le No 94 15332, a été publié
sous le No 2 728 384.
En pratique, dans ce brevet français No 94 15332, le porte-fusible est
globalement cintré.
A ce jour, et il en est ainsi tant pour un porte-fusible cintré que pour un
porte-fusible plus traditionnellement droit, qu'un tel porte-fusible droit soit
simplement déplaçable en translation ou qu'à sa translation soit combiné un
certain basculement, les deux parois d'entraínement s'étendent sensiblement
parallèlement l'une à l'autre, en étant l'une et l'autre sensiblement
perpendiculaires au trajet du porte-fusible, en sorte que, pour la position de
fermeture de ce porte-fusible, la paroi d'entraínement arrière s'étend
sensiblement parallèlement à l'alignement des organes de contact.
Cette disposition a donné, et peut encore donner, satisfaction.
Elle présente cependant l'inconvénient que, à l'ouverture, cette paroi
d'entraínement arrière agit simultanément sur les deux extrémités de la
cartouche fusible, en provoquant ainsi en même temps le dégagement de cette
cartouche fusible de l'un et de l'autre des deux organes de contact.
Il en résulte que, pour actionner en ouverture le porte-fusible, il faut
appliquer à celui-ci un effort relativement important.
Cet effort se trouve de surcroít multiplié lorsque, comme cela est
fréquemment le cas, deux ou plusieurs coupe-circuit sont couplés entre eux et
qu'il est donc nécessaire, à l'ouverture, d'actionner simultanément deux ou
plusieurs porte-fusible.
La présente invention a d'une manière générale pour objet une
disposition permettant avantageusement de minimiser l'effort à fournir pour
actionner en ouverture un tel porte-fusible.
De manière plus précise, elle a pour objet un coupe-circuit du genre
précédemment exposé et caractérisé d'une manière générale en ce que, pour la
position de fermeture du porte-fusible, la paroi d'entraínement arrière de
l'évidement de ce porte-fusible servant de logement à la cartouche fusible
s'étend globalement en oblique par rapport à l'alignement des organes de
contact, en s'écartant de l'un de ceux-ci vers l'arrière au fur et à mesure
qu'elle se rapproche de l'autre.
Autrement dit, en position de fermeture, cette paroi d'entraínement
arrière est plus proche d'un des organes de contact que de l'autre.
Ainsi, lorsque le porte-fusible est actionné en ouverture, elle intervient
d'abord sur l'extrémité de la cartouche fusible par laquelle celle-ci est en prise
avec l'organe de contact dont elle est le plus proche, avant d'intervenir sur
l'autre extrémité de cette cartouche fusible.
Il y a donc, grâce à la disposition suivant l'invention, un décalage dans
le temps du dégagement de la cartouche fusible de l'un, puis de l'autre, des
organes de contact, avec, à chaque fois, un fractionnement de l'effort
correspondant par rapport à l'effort global à fournir, au bénéfice de la facilité
de l'opération et du confort de l'opérateur.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront, d'ailleurs,
de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins
schématiques annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'un coupe-circuit suivant
l'invention, pour la position de fermeture de son porte-fusible ; la figure 2 en est, à échelle supérieure, une vue en élévation, pour la
position d'ouverture du porte-fusible, et après retrait du couvercle que
comporte le boítier dans lequel intervient celui-ci : la figure 3 est une vue partielle en coupe longitudinale de ce
porte-fusible, représenté isolément ; la figure 4 est, de manière schématique, le porte-fusible y ayant été
volontairement représenté en tirets, une vue en élévation du type de celle de la
figure 2, pour la position de fermeture du porte-fusible ; les figures 5A et 5B sont des vues schématiques qui, analogues à celle
de la figure 4, illustrent deux phases successives de l'ouverture du
porte-fusible ; la figure 6 est une vue schématique qui, analogue, elle aussi, à celle de
la figure 4, correspond à la position d'ouverture de ce porte-fusible ; la figure 7 est un diagramme donnant la courbe d'effort à laquelle donne
lieu le coupe-circuit suivant l'invention lors de l'ouverture de son porte-fusible ; les figures 8 et 9 sont des vues partielles en coupe longitudinale qui,
analogues à celle de la figure 3, se rapportent, chacune respectivement, à
deux variantes de réalisation de ce porte-fusible.
Les figures 1 à 3 illustrent, tout d'abord, à titre d'exemple, l'application
de l'invention à un coupe-circuit 10 du type de celui faisant l'objet du brevet
français No 94 15332 mentionné ci-dessus.
Ce coupe-circuit 10 ne sera donc pas décrit dans tous ses détails ici.
Seuls en seront décrits les éléments nécessaires à la compréhension de
l'invention.
Il suffira, tout d'abord, d'indiquer, que ce coupe-circuit 10 comporte,
globalement, dans un boítier 11, d'une part, deux organes de contact 12, qui,
établis à distance l'un de l'autre, sont chacun respectivement en liaison
électrique avec deux bornes de connexion 13 accessibles de l'extérieur du
boítier 11, et, d'autre part, un porte-fusible 14, qui présente un évidement 15
propre au logement d'une cartouche fusible 16, et qui, lui aussi accessible de
l'extérieur du boítier 11, est monté mobile entre deux positions, à savoir,
figure 4, une position de fermeture, pour laquelle son évidement 15 est au
droit des organes de contact 12, en sorte qu'une cartouche fusible 16
présente dans cet évidement 15 établit alors une liaison électrique entre
ceux-ci, et une position d'ouverture, figures 2 et 6, pour laquelle, écarté de ces
organes de contact 12, son évidement 15 s'étend au moins pour partie hors
du boítier 11, en sorte qu'il est alors possible d'y mettre en place une
cartouche fusible 16 ou de l'en retirer.
Par exemple, et tel que représenté, le boítier 11 est de type modulaire.
Il se présente donc sous la forme générale d'une plaquette, en
comportant, d'une part, deux faces principales 18, et, d'autre part, sur sa
tranche, une face arrière 19, par laquelle il est adapté à être rapporté sur un
quelconque rail de support, deux faces latérales 20, à partir desquelles sont
accessibles les bornes de connexion 13, et une face avant 21, sur laquelle
débouche le porte-fusible 14.
Par exemple, et tel que représenté, le boítier 11 ainsi constitué est
formé, d'une part, d'un socle 23, qui forme d'un seul tenant l'une de ses faces
principales 18, sa face arrière 19, ses faces latérales 20, et sa face avant 21,
et, d'autre part, d'un couvercle 25, qui forme de manière individuelle l'autre de
ses faces principales 18, et qui est supposé enlevé sur la figure 2.
Dans la forme de réalisation représentée, le porte-fusible 14 se présente
lui-même sous la forme d'une plaquette, qui, d'épaisseur légèrement inférieure
à celle du boítier 11, coulisse parallèlement aux faces principales 18 de
celui-ci, à la manière d'un tiroir.
Ce porte-fusible 14 présente donc, lui aussi, deux faces principales 26,
dont une seule est visible sur les figures, et, d'autre part, sur sa tranche, une
face arrière 27, deux faces latérales 28, 28' et une face avant 29.
Comme décrit dans le brevet français No 94 15332 mentionné
ci-dessus, ce porte-fusible 14 est globalement cintré, et, entre lui et le boítier
11 interviennent des moyens de guidage dont il résulte que son trajet T,
schématisé en traits interrompus sur les figures 2 et 4, est courbe, en étant en
pratique globalement circulaire.
L'une des faces latérales 28, 28' de ce porte-fusible 14 est donc
globalement convexe, tandis que l'autre est globalement concave.
Soit 28 la face latérale convexe, et 28' la face latérale concave.
Lorsque, comme en l'espèce, le coupe-circuit 10 est destiné à être
implanté verticalement, la face latérale 28 convexe s'étend vers le haut, et la
face latérale 28' concave vers le bas, comme représenté.
Quoi qu'il en soit, l'évidement 15 servant de logement à la cartouche
fusible 16 s'étend, lui, transversalement, d'une de ces faces latérales 28, 28'
à l'autre.
Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, cet
évidement 15 présente un fond 30 du côté d'une des deux faces latérales 28,
28', en l'espèce la face latérale 28' concave, et il ouvre librement par un
débouché 32 sur l'autre de ces faces latérales 28, 28', et, donc, en l'espèce,
sur la face latérale 28 convexe.
Outre le fond 30, l'évidement 15 est, notamment, et principalement,
défini par deux parois 33, 34, l'une arrière, l'autre avant, dites ci-après par
simple commodité, parois d'entraínement, qui s'étendent l'une et l'autre
globalement transversalement par rapport au trajet T du porte-fusible 14, la
paroi d'entraínement 33 arrière étant celle la plus proche de la face arrière 27
de ce porte-fusible 14, tandis que la paroi d'entraínement 34 avant est celle la
plus proche de la face avant 29 de celui-ci.
Outre le fond 30 et les parois d'entraínement 33, 34, l'évidement 15 se
trouve encore défini, dans la forme de réalisation représenté, par deux nervures
35, qui interviennent sensiblement aux trois quarts de sa hauteur,
parallèlement au trajet T du porte-fusible 14, et qui appartiennent en pratique
aux moyens de guidage intervenant entre celui-ci et le boítier 11.
Dans la forme de réalisation représentée, le porte-fusible 14 comporte
un deuxième évidement 36, qui s'étend en avant de l'évidement 15 entre
celui-ci et sa face avant 29, sensiblement parallèlement à l'évidement 15, et
qui est destiné, lui, au logement d'une lampe non représentée.
De manière connue en soi, les deux organes de contact 12 présents
dans le boítier 11 sont en forme générale de chape, et ils sont ainsi en mesure
d'enserrer chacun respectivement les deux extrémités de la cartouche fusible
16.
Lorsque, comme indiqué, une lampe est prévue, leurs ailes sont
suffisamment prolongées pour intéresser également cette lampe, tel que
schématisé en traits interrompus sur la figure 2.
En pratique, ces deux organes de contact 12 sont disposés suivant un
alignement A, qui correspond à la position de la cartouche fusible 16 pour la
position de fermeture du porte-fusible 14, et qui s'étend donc sensiblement
perpendiculairement au trajet T de celui-ci.
Dans la forme de réalisation représentée, cet alignement A s'étend en
oblique par rapport à la face arrière 19 du boítier 11.
Suivant l'invention, pour la position de fermeture du porte-fusible 14, et
ainsi qu'il est mieux visible, par exemple, sur la figure 4, la paroi
d'entraínement 33 arrière de l'évidement 15 servant de logement à la
cartouche fusible 16 s'étend globalement en oblique par rapport à l'alignement
A des organes de contact 12, en s'écartant de l'un de ceux-ci vers l'arrière au
fur et à mesure qu'elle se rapproche de l'autre.
Autrement dit, à compter de l'organe de contact 12 dont elle est alors le
plus proche, cette paroi d'entraínement 33 arrière se rapproche de la face
arrière 19 du boítier 11 au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de cet organe de
contact 12.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les deux parois
d'entraínement 33, 34 de l'évidement 15 du porte-fusible 14 s'étendent
globalement en oblique l'une par rapport à l'autre.
Plus précisément, dans sa partie courante, au moins, la paroi
d'entraínement 34 avant est sensiblement perpendiculaire au trajet T du
porte-fusible 14, tandis que la paroi d'entraínement 33 arrière est oblique par
rapport à ce trajet T.
Il résulte de ce qui précède que les parois d'entraínement 33, 34 vont en
divergeant l'une par rapport à l'autre du fond 30 de l'évidement 15 au
débouché 32 de celui-ci sur une partie de leur hauteur.
Lorsque, comme en l'espèce, le porte-fusible 14 est globalement cintré,
les parois d'entraínement 33, 34 vont donc en divergeant l'une par rapport à
l'autre de la face latérale 28' concave de cet porte-fusible 14 à sa face latérale
28 convexe.
Pour le reste, les dispositions peuvent être du même type que celles
décrites dans le brevet français No 94 15332 mentionné ci-dessus.
A l'ouverture, c'est-à-dire lorsque, comme schématisé par une flèche F
sur les figures 4, 5A et 5B, le porte-fusible 14 est extrait du boítier 11, la paroi
d'entraínement 33 arrière de l'évidement 15 de ce porte-fusible 14 n'intervient
tout d'abord, dans une première phase, que sur l'extrémité de la cartouche
fusible 16 en prise avec l'organe de contact 12 dont elle est le plus proche,
suivant la flèche F' de la figure 4.
Ce n'est qu'après une certaine course du porte-fusible 14 que, au cours
d'une deuxième phase, et tel que schématisé par une flèche F" sur la figure
5A, elle peut intervenir sur l'autre extrémité de la cartouche fusible 16,
c'est-à-dire sur l'extrémité de cette cartouche fusible 16 dont elle initialement
le plus éloignée.
Ainsi, suivant l'invention, le dégagement de la cartouche fusible 16 des
organes de contact 12 se fait en deux temps, en portant successivement sur
l'un, puis sur l'autre, de ces organe de contact 12.
Il en résulte que, comme schématisé par la courbe d'effort I représentée
en trait continu sur le diagramme de la figure 7, sur lequel sont portés, en
abscisses, la course C du porte-fusible 14, et, en ordonnées, l'effort E à
appliquer à celui-ci pour l'extraire du boítier 11, il y a, suivant l'invention, deux
pics d'effort P1, P2 décalés l'un par rapport à l'autre suivant la course C du
porte-fusible 14, et, donc, décalés dans le temps l'un par rapport à l'autre, le
premier pic d'effort P1 correspondant au dégagement de la cartouche fusible
16 du premier des organes de contact 12, et le deuxième pic d'effort P2
correspondant à son dégagement du deuxième de ceux-ci.
Pour que l'avantage découlant de ce décalage soit plus apparent, on a
également reporté, en traits interrompus, sur le diagramme de la figure 7, la
courbe d'effort II correspondant à un coupe-circuit dans lequel, de manière
traditionnelle, et les conditions étant les mêmes par ailleurs, la paroi
d'entraínement 33 arrière de l'évidement 15 du porte-fusible 14 formant le
logement de la cartouche fusible 16 s'étend sensiblement parallèlement à
l'alignement des organes de contact 12 pour la position de fermeture de ce
porte-fusible 14.
Ainsi qu'on le notera, le pic d'effort P correspondant, qui est alors
unique, est largement supérieur aux pics d'effort P1, P2 précédents.
En pratique, il est même supérieur à la somme de ceux-ci.
Ainsi qu'on le notera, également, la courbe d'effort I du coupe-circuit
suivant l'invention connaít une décroissance après le premier pic d'effort P1.
La raison en est que, par son élasticité propre, le premier des organes de
contact 12 dont est dégagée la cartouche fusible 16 exerce sur celle-ci un
effort d'expulsion dès qu'elle s'en est extraite de plus de la moitié de son
périmètre.
Il y a ainsi, à ce moment, une certaine assistance à l'opérateur dans
l'extraction du porte-fusible 14.
La figure 8 illustre, en variante, l'application de l'invention au cas où le
porte-fusible 14 est droit, que ce porte-fusible 14 soit alors simplement
déplaçable en translation, ou que, lors de son déplacement, ou au terme de
celui-ci, un basculement soit associé à sa translation.
Mais les autres dispositions sont les mêmes que les précédentes, et il en
est de même du fonctionnement.
Dans ce qui précède, les parois d'entraínement 33, 34 de l'évidement
15 du porte-fusible 14 sont, à titre d'exemple, sensiblement rectilignes sur
toute leur hauteur, en sorte qu'elles divergent également sur toute leur hauteur
l'une par rapport à l'autre à compter du fond 30 de cet évidement 15.
Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 9, qui correspond,
à titre d'exemple, à celle représentée sur les figures 1 à 3, mais qui peut
correspondre tout aussi bien à celle représentée sur la figure 8, ces deux parois
d'entraínement 33, 34 sont sensiblement parallèles l'une à l'autre sur une
fraction de leur hauteur à compter du fond 30.
Autrement dit, sur la fraction correspondante de la hauteur de ces parois
d'entraínement 33, 34, l'évidement 15 du porte-fusible 14 est globalement
cylindrique.
Cette disposition permet à la cartouche fusible 16 d'être maintenue
droite dans l'évidement 15 lors de sa mise en place dans celui-ci, en évitant
ainsi qu'elle ne s'incline d'un côté ou de l'autre de cet évidement 15 lors de
cette mise en place.
Par exemple, la fraction ainsi concernée de la hauteur des parois
d'entraínement 33, 34 à compter du fond 30 est comprise entre 1/10 et 1/5.
Par ailleurs, dans la forme de réalisation, dans laquelle, comme
précédemment, des moyens de guidage interviennent entre le porte-fusible 14
et le boítier 11, et dans laquelle ces moyens de guidage comportent,
également comme précédemment, sur le porte-fusible 14, en saillie sur l'une
au moins des faces principales 26 de ce porte-fusible 14, et, en pratique, sur
chacune de ces faces principales 26, deux nervures 35, qui s'étendent
parallèlement l'une à l'autre, à distance l'une de l'autre, parallèlement au trajet
T du porte-fusible 14, pour coopération avec une nervure complémentaire
prévue à cet effet sur le boítier 11, le flanc interne 38 de l'une au moins de
ces nervures 35, et, préférentiellement, celui de chacune de celles-ci, est
festonné.
Autrement dit, le flanc interne 38 de chacune des nervures 35,
c'est-à-dire le flanc de chacune des nervures 35 tourné vers l'autre nervure 35,
forme, par sa surface, de larges ondulations 39, qui sont convexes, et qui sont
dirigées vers la nervure 35 opposée.
Cette disposition permet avantageusement de limiter les surfaces de
frottement entre le porte-fusible 14 et le boítier 11, et, ainsi, de réduire encore
l'effort à fournir à l'ouverture du porte-fusible 14.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de
réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution
et/ou de combinaison de leurs divers éléments.