EP0411983A1

EP0411983A1 - Dispositif de verrouillage de fermeture à glissière

Info

Publication number: EP0411983A1
Application number: EP90402088A
Authority: EP
Inventors: Seynhaeve
Original assignee: Ste Delsey SA; Delsey SA
Current assignee: Ste Delsey SA; Delsey SA
Priority date: 1989-08-01
Filing date: 1990-07-20
Publication date: 1991-02-06
Also published as: FR2650490A1; FR2650490B1

Abstract

Serrure de valise, du type dans lequel deux coulisseaux (32) servent à verrouiller les tirettes des curseurs (9) de deux fermetures à glissière (6, 7) aboutissant de part et d'autre de la serrure (1). Selon l'invention, la serrure (1), qui est notamment une serrure à combinaison, possède des molettes (20) associées à des douilles de blocage et à un culbuteur venant immobiliser les coulisseaux (32) en position de verrouillage au moyen des faces frontales de ses doigts ; la serrure (1) comporte en outre deux séries de crochets, les uns étant montés sur le bord d'une moitié (3) de la valise et les autres étant montés sur le bord de l'autre moitié (4) de la valise, ces crochets étant verrouillés ensemble par le culbuteur jusqu'à ce que les coulisseaux soient ramenés, après un premier mouvement vers l'extérieur pour libérer les tirettes , en direction de la poignée (39) de la valise montée au centre de la demi-console (12) de la serrure, de manière à actionner le culbuteur pour dégager les crochets les uns des autres et ouvrir ainsi la serrure.

Description

La présente invention concerne un dispositif de verrouillage de fermeture à glissière qui est plus particulièrement, mais non limitativement destiné aux bagages souples que ce soit des valises, des sacs de voyage ou autres.
Il est connu, en particulier par le brevet US 3.319.743 de réaliser un verrouillage de deux curseurs de fermeture à glissière en disposant sur les tirettes desdits curseurs un orifice qui vient s'engager sur un ergot, cet ergot étant ensuite recouvert par un volet, monté sur une charnière, qui est rabattu sur le tenon et peut être verrouillé dans cette position au moyen d'une serrure.
On obtient ainsi la possibilité de fermer à clef une fermeture à glissière ; mais il demeure que, lorsque le bagage ou analogue est complètement rempli, les forces qui tendent à l'ouvrir sont encaissées exclusivement par la fermeture à glissière. Ces forces sont encore plus grandes lorsque l'on soulève l'objet avec une poignée qui se trouve au voisinage de la fermeture à glissière.
La présente invention a pour objet de supprimer ces inconvénients. Elle concerne un dispositif de fermeture qui est constitué par un boîtier rigide en deux parties, chaque partie étant disposée le long d'un des bords de la fermeture à glissière, les deux parties étant munies de mécanismes permettant de les verrouiller l'une sur l'autre et l'une des deux parties comportant des moyens permettant de bloquer au moins un curseur sur un ergot.
De préférence, on dispose sur le boîtier un mécanisme de verrouillage à clef ou à combinaison.
De préférence également, on dispose la poignée destinée à soulever le bagage ou analogue sur l'une ou l'autre des deux parties du boîtier.
On obtient ainsi : que les forces qui agissent transversalement sur la fermeture à glissière et qui tendent à l'ouvrir ne sont plus encaissées par ladite fermeture à glissière mais par le boîtier rigide et ses mécanismes de fermeture ; que si la fermeture à glissière est ouverte soit parce que ses crochets lâchent soit parce qu'un voleur coupe les tirettes, il n'est toujours pas possible d'ouvrir le bagage ou analogue sans ouvrir le boîtier ; enfin, que lorsqu'on soulève le bagage ou analogue la force résultant du poids dudit bagage est encaissée par le boîtier qui lui-même répartit les efforts sur une surface importante sans solliciter la fermeture à glissière.
De préférence, on utilise au moins un coulisseau pour recouvrir l'ergot dans lequel est engagée la tirette du curseur et ce même coulisseau est utilisé pour agir sur un organe commandant l'ouverture du mécanisme verrouillant l'une sur l'autre les deux parties du boîtier rigide.
On peut utiliser une serrure à clef ou à combinaison pour interdire ou autoriser le mouvement du coulisseau, mais on peut tout aussi bien utiliser un autre mécanisme de verrouillage des deux parties du boîtier qui est commandé par une serrure à clef ou à combinaison.
En outre, on utilise de préférence une fermeture à glissière comportant deux curseurs qui sont déplacés l'un vers l'autre lors de la fermeture ; dans ce cas, il y a deux coulisseaux de façon à pouvoir bloquer les deux curseurs sur deux ergots, ces derniers étant placés à chaque extrémité du boîtier. Dans ce cas également en faisant coulisser les deux coulisseaux vers l'intérieur, on libère les deux curseurs et en les faisant ensuite coulisser en sens inverse, on libère le mécanisme de verrouillage des deux parties du boîtier.
L'invention sera ci-après décrite en détail dans son application au cas particulier d'une valise en deux parties symétriques mais il est bien évident que l'invention n'est pas limitée à ce cas particulier qui n'est donné qu'à titre d'exemple.
De préférence, les coulisseaux sont sollicités par des ressorts qui tendent à les maintenir en position de blocage. Des taquets prévus sur les coulisseaux sont positionnés de telle sorte qu'ils puissent être actionnés de manière ergonomique. La stabilité de fermeture est encore accrue par le fait que la serrure à combinaison se trouve à mi-longueur du boîtier de serrure, lequel est en forme de console, de telle sorte qu'il est avantageusement possible de disposer, entre les régions terminales de ce boîtier et les tenons qui y sont prévus, quatre points de verrouillage de l'élément de contre-fermeture. Les deux moitiés de la valise sont ainsi fermement attachées l'une à l'autre en position de verrouillage. Les deux éléments médians de contre-fermeture coopèrent directement avec l'élément de blocage, et les deux éléments extérieurs de contre-fermeture coopèrent avec les coulisseaux. Les deux éléments médians peuvent être libérés en dégageant l'élément de blocage, en réglant la combinaison de la serrure sur la position d'ouverture, et les deux éléments extérieurs sont ensuite libérés en faisant glisser les coulisseaux. Toutefois, ce dernier mouvement s'effectue dans le sens opposé à celui qui permet de dégager les tirettes des curseurs. Il y a donc lieu de respecter toujours l'ordre de succession des manoeuvres pour ouvrir la valise. Il faut d'abord choisir la combinaison permettant d'ouvrir. On peut dès lors faire glisser les coulisseaux pour dégager les tirettes des curseurs. Ce n'est qu'ensuite qu'on peut faire glisser les coulisseaux dans l'autre sens, pour libérer les éléments de contre-fermeture. La manoeuvre de chaque coulisseau a pour effet de tendre un ressort d'éjection des éléments de contre-fermeture, ce qui facilite l'ouverture de la valise, grâce à l'action du ressort éjecteur sur l'élément de contre-fermeture. Ce ressort éjecteur joue un double rôle, car il constitue en même temps un ressort d'arrêt pour un élément de fermeture venant en prise avec l'élément de contre- fermeture. En faisant glisser le coulisseau en position de libération, celui-ci vient, par l'intermédiaire de l'élément de fermeture, tendre le ressort éjecteur ainsi que le ressort d'arrêt, et amène ainsi l'élément de fermeture en position lui permettant de se séparer de l'élément de contre-fermeture, de telle sorte qu'ensuite les ressorts éjecteurs peuvent entrer en action et amorcer puis aider l'ouverture de la valise. Lors de la fermeture des moitiés de la valise, le ressort éjecteur est tendu par l'élément de contre-fermeture, et de ce fait l'élément de fermeture est tendu dans le sens de verrouillage, de telle sorte que, quand la valise est complètement fermée, l'élément de fermeture vient s'engager derrière l'élément de contre-fermeture. La position des coulisseaux est bloquée par des tenons de la poignée de la valise, faisant saillie sur la face supérieure d'une des moitiés de la console. Ainsi, celle-ci remplit une double fonction, d'une part en tenant la poignée de la valise et d'autre part en étant mise à contribution pour le guidage des coulisseaux.
Un exemple de réalisation de l'invention sera expliqué ci-après, à l'aide des dessins dans lesquels:

La figure 1 est une vue en perspective d'une valise en deux moitiés symétriques, munie du dispositif selon l'invention;
La figure 2 est une vue partielle en plan de la valise de la figure 1 ;
La figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2;
La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, mais dans laquelle la combinaison secrète est brouillée et l'élément basculant de blocage est en position de blocage;
La figure 5 est une vue latérale de la serrure en position de verrouillage;
La figure 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la figure 2;
La figure 7 est une coupe selon la ligne VII-VII de la figure 2;
La figure 8 est une coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 2;
La figure 9 est une coupe selon la ligne IX-IX de la figure 2;
La figure 10 est une coupe selon la ligne X-X de la figure 5;
La figure 11 est une vue correspondant à la figure 4, dans laquelle la combinaison de la serrure est en position d'ouverture, le coulisseau étant poussé hors de sa position de blocage en direction de la serrure, ce qui permet d'amener la tirette du curseur en position de dégagement;
La figure 12 fait suite à la figure 11, montrant la manoeuvre du coulisseau en sens opposé, vers la position libérant l'élément de contre-fermeture ;
La figure 13 est une coupe se rapportant à la figure précédente, similaire à celle de la figure 10;
La figure 14 représente la serrure ouverte, dans la position correspondant à la figure 13, et
La figure 15 est une vue en perspective du coulisseau.

La valise 2 représentée à la figure 1, équipée de la serrure 1 selon l'invention, possède deux moitiés de valise 3 et 4, articulées ensemble autour d'un axe, non représenté, situé à l'opposé de la serrure. Aussi bien la serrure que cet axe se trouvent sur les deux parois longitudinales étroites. Sur la paroi latérale sur laquelle se trouve l'axe d'articulation peuvent être prévues des roulettes non représentées, permettant au besoin de faire rouler la valise 2 au moyen d'une poignée auxiliaire 5 fixée sur la paroi frontale de la valise.
Les deux moitiés 3, 4 de la valise peuvent être reliées l'une à l'autre, d'une part au moyen de deux fermetures à glissière 6, 7 et d'autre part au moyen de la serrure 1. La serrure 1 comporte un boîtier de serrure 8 en forme de console.
Chaque fermeture à glissière 6, 7 est munie d'un curseur 9 sur lequel est articulée une tirette 10. Celle-ci comporte un orifice 11.
Le boîtier de serrure 8 en forme de console est constitué de deux moitiés de console 12, 13. La demi-console 12 est associée à la moitié 3 de la valise et la demi-console 13 est associée à la moitié 4 de la valise. Pour la fixation des demi-consoles 12, 13, celles-ci sont pourvues de rainures 14, 15 à encastrement (voir figure 5), pour pouvoir être fixées au rebord des moitiés 3, 4 de la valise au moyen de lattes de fixation 16, 17 disposées en face de ces rainures.
Le boîtier de serrure 8 est réalisé de telle sorte qu'il bloque les deux tirettes 10 des curseurs au moyen de ses régions d'extrémité, tandis qu'il retient, au moyen de sa section médiane, deux éléments de contre-fermeture 18 de la moitié 4 de la valise. Ces deux éléments 18 sont en forme de crochets et partent du bord étroit de la demi-console 13 tourné vers la demi-console 12.
La serrure 1 comporte une serrure à combinaison. Celle-ci possède des molettes de réglage 20 disposées sur un axe continu 19 et des douilles de blocage 21 associées à ces molettes, ces douilles étant pourvues d'un méplat 22. Sur le pourtour des molettes 20 se trouvent des symboles, par exemple sous la forme de chiffres de 0 à 9. Au moyen d'un ressort à cliquet non représenté, les molettes peuvent être enclenchées en dix positions angulaires, pour les empêcher de tourner toutes seules. Les molettes 20 sont accouplées, de manière connue, aux douilles de blocage 21. Ces dernières coopèrent avec un élément basculant de blocage 23. Ce mécanisme de verrouillage est monté à l'intérieur de la demi-console 12 de telle sorte que les molettes 20 traversent des fenêtres 24 de la demi-console 12. Un ressort à compression 25 situé près de l'axe de l'élément basculant de blocage 23 sollicite cet élément 23 dans le sens tendant à l'appuyer contre les douilles 21. L'élément basculant 23, monté dans la serrure, est recouvert et retenu pr un profilé 26 en forme de U orienté vers l'intérieur de la valise. Il est prévu en outre un levier 27 sur l'axe 19 des molettes pour permettre de débrayer l'accouplement des douilles 21 avec les molettes 20 lorsqu'on désire changer la combinaison secrète.
L'élément basculant de blocage 23 présente, à l'opposé de son axe d'articulation, des protubérances de blocage 28 qui coopèrent avec les deux éléments 18 de contre-fermeture, en forme de crochets (voir figure 9). Si les molettes ne sont pas sur la combinaison permettant l'ouverture, l'élément basculant de blocage 23 est maintenu par les douilles 21 en une position telle que les protubérances 28 de cet élément sont engagées derrière les éléments 18 de contre-fermeture. Il serait alors impossible d'ouvrir la valise.
L'élément basculant de blocage 23 présente en outre, à hauteur de ses protubérances 28, des doigts 29 dirigés vers l'extérieur, dont les faces frontales 30 se trouvent, lorsque la combinaison secrète est brouillée, sur le trajet de protubérances angulaires 31 ménagées sur deux coulisseaux 32 pouvant coulisser dans les régions terminales de la demi-console 12. Chaque coulisseau 32 possède une plaque de base 33 coulissant sur la face large extérieure de la demi-console 12, munie d'une ouverture longitudinale 34, en forme de gradins selon sa section transversale. Cette ouverture 34 est traversée par un pied de fixation 35 d'une attache 36 pour la poignée. Ce pied (figure 8) est immobilisé par une vis de fixation 37 qui traverse le profilé de recouvrement 26. Une poignée 39 en forme de U et articulée sur les axes 38 des deux attaches 36.
Chaque coulisseau 32 présente en outre, près de son extrémité orientée vers l'extérieur, une surface de préhension saillante 40 qui s'étend transversalement au sens de coulissement du coulisseau 32. Sur l'autre extrémité du coulisseau 32 peut également être ménagée une autre languette de manoeuvre 41. L'extrémité de la plaque de base 33 dirigée vers la fermeture à glissière est en forme de col de cygne et est en prise, de par sa forme, avec la demi-console 12 (voir notamment la figure 5). Ceci empêche donc la plaque de base 33 d'être soulevée, grâce à l'attache 36 de la poignée et grâce à la liaison à col de cygne précitée.
Le coulisseau 32 porte un prolongement 31 qui s'étend près d'un bord longitudinal du coulisseau 32. Sur l'autre bord longitudinal est prévue une autre languette de soutien 42 (figure 15) qui est sollicitée par un ressort à compression 44 logé dans une rainure 43 de la demi-console 12 (figure 7). Ceci donne lieu à un déplacement du coulisseau 32 dans le sens d'un verrouillage, et dans cette position l'extrémité du coulisseau 32, tournée vers l'extérieur, s'engage sur un ergot 45 faisant partie de la demi-console 12, lequel s'accroche dans le trou 11 de la tirette 10 du curseur 9, pour immobiliser le curseur (voir figure 3).
Le coulisseau 32 agit, par son prolongement 31, sur un taquet de fermeture 46 guidé dans la demi-console 12 dans le sens du mouvement du coulisseau. Un ressort 47 replié en U agit par sa branche 47′ sur le taquet 46 en direction du prolongement 31 du coulisseau. Mais la force du ressort 47 est plus grande que celle du ressort à compression 44, de telle sorte que, lorque la valise est fermée, le taquet 46 s'engage derrière un contre-taquet de fermeture 48, également en forme de crochet, situé à la même hauteur (voir figure 3). Ce crochet 48 part, de même que le crochet 18, de la demi-console 13, de telle manière que les becs de deux crochets 18, 48 voisins soient dirigés en sens opposés. Quand la valise est fermée, l'autre branche 47˝ du ressort en U 47 est tendue par le crochet 48. Ainsi, le ressort 47 joue également le rôle d'un ressort éjecteur (voir figure 13).
Dans sa partie médiane, le ressort 47 est engagé sur un tourillon 49 ayant une forme un peu analogue à celle d'un trou de serrure et destiné à maintenir le ressort 47.
Le fonctionnement de la serrure est comme suit :
Après fermeture des moitiés 3, 4 de la valise, les coulisseaux 32 peuvent être poussés l'un vers l'autre au moyen des languettes 40 ce qui les dégage de leur position de verrouillage et libère ainsi les ergots 45. On peut alors amener les tirettes 10 des curseurs 9 de telle sorte que les ergots 45 s'engagent dans les trous 11 des tirettes 10. Ensuite, on laisse les coulisseaux 32 revenir d'eux-mêmes, sous l'action de leurs ressorts de rappel, dans leurs positions de verrouillage respectives. Ceci signifie que les coulisseaux recouvrent maintenant les ergots 45 avec les tirettes 10. Pour verrouiller la serrure 1, qui est du type à combinaison, on brouille la combinaison secrète au moyen des molettes 20. Ceci fait tourner les douilles de blocage 21 qui agissent à leur tour sur l'élément basculant 23 de telle sorte que les saillants 28 de cet élément viennent s'engager derrière les becs des crochets 18 situés en position médiane. En outre, les doigts 29 de l'élément basculant 23 viennent se placer sur le trajet des prolongements 31 des coulisseaux. Si l'on essaie alors d'entraîner les coulisseaux 32 hors de leur position de verrouillage des fermetures à glissière, les prolongements 31 rencontrent les faces frontales 30 des doigts 29 de l'élément basculant 23. Cette position est représentée dans la figure 4. Si l'on pousse les coulisseaux 32 vers l'extérieur, ceci a pour seul effet de déplacer les taquets de fermeture 46, de telle sorte qu'éventuellement, ils peuvent se dégager d'avec les contre-taquets de fermeture 48. Mais dans tous les cas, les crochets 18 situés en position médiane restent accrochés (voir figure 10). Ainsi, la valise ne peut pas être ouverte. Les curseurs 9 peuvent être conformés de manière à empêcher toutefois un déplacement des coulisseaux 32 vers l'extérieur.
L'ouverture de la valise exige toujours que la serrure soit réglée sur la combinaison secrète au moyen des molettes 20. Ceci a pour effet d'amener les méplats 22 des douilles de blocage 21 en une position telle qu'ils permettent le basculement de l'élément basculant 23, sollicité par un ressort. Les doigts 29 reculent hors du trajet des prolongements 31 des coulisseaux. En outre, les protubérances 28 de l'élément basculant 23 libèrent les contre-crochets 18. Ceci permet de manoeuvrer les coulisseaux 32 vers l'intérieur, en surmontant la force de leurs ressorts, de telle sorte qu'ils ne recouvrent plus les ergots 45. On peut alors faire basculer les tirettes 10 en position libre, comme le montre la figure 11, et ouvrir les fermetures à glissière 6, 7. Mais les contre-crochets 48 sont alors toujours en prise avec les crochets 46. Pour les dégager, il est nécessaire de manoeuvrer les coulisseaux 32 vers l'extérieur. Leurs prolongements 31 rencontrent alors les crochets 46 et les poussent en position de dégagement, en surmontant la force des ressorts 47, tandis que ces derniers jouent alors le rôle de ressorts éjecteurs en amorçant, au moyen de leurs branches 47˝, le mouvement d'ouverture de la valise, en poussant les contre-crochets 48 hors de leur position d'accouplement avec les crochets 46. Une position intermédiaire d'ouverture est représentée dans la figure 14. Ensuite, le coulisseau 32 est repoussé par son ressort à compression 44 vers son autre position de fin de course, dans laquelle le crochet 46 fait basculer le ressort 47 de telle manière que la branche 47˝ de ce ressort s'engage dans l'ouverture 50 (figure 13) de la demi-console 12 et se place ainsi sur le trajet de fermeture du contre-crochet 48, de telle sorte que lorsqu'on referme la valise, le crochet 46, sollicité par le ressort, s'engage derrière le contre-crochet 48, en position de verrouillage.
Il y a encore lieu de mentionner qu'il y a au total quatre emplacements de verrouillage des contre-crochets, entre les deux ergots 45, ce qui procure une grande sécurité de verrouillage, même si les fermetures à glissière 6, 7 étaient ouvertes.

Claims

1. Dispositif de verrouillage pour fermeture à glissière du type comportant des moyens pour immobiliser au moins un curseur (9) au moyen d'un ergot (45), caractérisé par le fait qu'il est constitué par un boîtier rigide (8) en deux parties (12, 13) une sur chaque bord de la fermeture, lesdites deux parties pouvant se verrouiller l'une sur l'autre par tout mécanisme approprié ; l'une des deux parties comportant des moyens de blocage (32) d'au moins un curseur (9) sur un ergot (45).

2. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, dans lequel le mécanisme de verrouillage des deux parties du boîtier ainsi que le mécanisme de blocage du (ou des) curseur sont actionnés par un même organe de commande (32).

3. Dispositif de verrouillage selon la revendication 2, dans lequel l'organe de commande (32) est un coulisseau.

4. Dispositif de verrouillage selon la revendication 3, dans lequel le coulisseau (32) peut occuper trois positions : une première position dans laquelle il recouvre la tirette (10) du curseur (9) la maintenant ainsi bloquée sur un ergot (45) ; une deuxième position dans laquelle il découvre ladite tirette (10) et la libère ; une troisième position dans laquelle il libère le mécanisme de verrouillage des deux parties (12, 13) du boîtier.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un mécanisme de verrouillage additionnel pour maintenir les deux parties du boîtier verrouillées l'une sur l'autre, ce mécanisme pouvant être une serrure actionnée par une clef ou une serrure à combinaison.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la fermeture à glissière est en deux parties (6, 7) et comporte deux curseurs (9) situés de chaque côté du boîtier de fermeture (8), l'un des éléments (12) dudit boîtier (8) comportant à chacune de ses deux extrémités un ergot (45) sur lequel vient s'engager chaque orifice (11) de chaque tirette (10) des curseurs (9).

7. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'un des deux éléments (13) du boîtier de fermeture porte une poignée de préhension (39).

8. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que la serrure à combinaison comporte un élément basculant (23) pouvant être déplacé au moyen de molettes (20) pour verrouiller un élément opposé (18) de fermeture, cet élément basculant (23) pouvant être déplacé, avec les faces frontales (30) de doigts (29) dirigés vers l'extérieur, hors du trajet de deux coulisseaux (32) associés aux régions terminales, ces coulisseaux (32) venant recouvrir, dans leur position de verrouillage, des tenons (45) d'accrochage des tirettes (10) des curseurs (9).

9. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les coulisseaux (32) sont sollicités par des ressorts dans le sens de verrouillage et sont munis de taquets (40) permettant de les manoeuvrer.

10. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la serrure à combinaison se trouve à mi-longueur du boîtier (8) de la serrure, lequel est en forme de console, et en ce qu'entre les deux ergots (45) sont prévus quatre points de verrouillage de l'élément opposé (18) de fermeture, deux de ces points situés en position médiane et coopérant directement avec l'élément basculant (23) de verrouillage pouvant être libérés en amenant ledit élément basculant (23) sur la combinaison secrète, et les deux autres points de verrouillage situés à l'extérieur pouvant être libérés par déplacement des coulisseaux (32).

11. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mouvement des coulisseaux (32) pour ouvrir la serrure s'effectue en sens contraire du mouvement desdits coulisseaux destiné à libérer les tirettes (10).

12. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ressort d'éjection (47) de l'élément opposé (18) de fermeture.

13. Dispositif de verrouillage selon la revendication 12, caractérisé en ce que le ressort d'éjection (47) constitue simultanément le ressort d'arrêt d'un élément de fermeture (46) retenant l'élément de fermeture opposé (48).

14. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les coulisseaux (32) sont guidés par des supports (36) de la poignée (39) de la valise, ces supports étant en saillie sur la face supérieure d'une demi-console (12) du boîtier (8) de la serrure.