EP0393182B1

EP0393182B1 - Dispositif de protection de resistances electriques de puissance et systeme anti-surpression

Info

Publication number: EP0393182B1
Application number: EP89911572A
Authority: EP
Inventors: Bernard Fichot; Bernard Joubert; Jean-Pierre Perrichon
Original assignee: Le Metal Deploye
Current assignee: Le Metal Deploye
Priority date: 1988-10-03
Filing date: 1989-10-03
Publication date: 1994-01-19
Anticipated expiration: 2009-10-03
Also published as: DE68912572D1; FR2637412B1; DE68912572T2; EP0393182A1; US5077536A; WO1990004257A1; FR2637412A1

Abstract

Dispositif de protection de résistances électriques de puissance, notamment des résistances de mise à la terre assemblées en batteries (2), par le moyen classique de tiges, canons isolants et isolateurs à l'intérieur d'une enceinte métallique (1) parallélépipédique, étanche à la poussière et au jet d'eau et ne contenant que de l'air pour le refroidissement desdites résistances, dispositif formé par quatre panneaux latéraux (3), un fond (5) et un toit (4), assemblés entre eux par des vis de fixation (9) et munis de joints (10) d'étanchéité dans toutes les zones d'assemblage, de telle manière que la continuité électrique entre deux pièces (3, 4, 5) soit réalisée par lesdites vis de fixation (9), malgré les éventuels desserrages, caractérisé en ce qu'on intercale entre deux pièces métalliques (3, 4, 5) à assembler, au droit des passages (8) des vis de fixation (9) desdites pièces (3, 4, 5), un élément de compression (12) tel qu'il puisse produire sur les faces en regard une force (F) supérieure à la raideur desdites pièces (3, 4, 5) et venir se loger dans l'épaisseur d'une découpe (11) adéquate du joint (10) assurant l'étanchéité de contact desdites pièces (3, 4, 5), sans en limiter l'efficacité; le dispositif est, en outre, caractérisé en ce que l'enceinte étanche (1) est munie d'un système anti-surpression tel que soupape de décharge ou tout autre moyen équivalent, limitant les risques de déformation de ladite enceinte (1), entraînant le cas échéant, des défauts d'étanchéité, voire même la rupture des isolateurs.

Description

La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux enceintes métalliques destinées à protéger d'une manière étanche à l'eau et à l'air des résistances électriques de puissance, plus particulièrement destinées à limiter l'amplitude des courants de défaut, ces résistances étant installées à l'intérieur de telles enceintes contenant exclusivement de l'air.
Il est habituel d'observer que les résistances électriques industrielles sont installées dans des enceintes de protection métalliques ouvertes ; en effet, leur utilisation plus ou moins intensive requiert de prévoir une évacuation rapide des calories due à l'effet joule en utilisant avantageusement les mouvements de convection de l'air.
Toutefois, on sait que de telles résistances, particulièrement destinées à une mise à la terre, dont le rôle est de limiter l'amplitude des courants de défaut pendant un temps suffisant pour permettre aux sécurités de fonctionner, doivent pouvoir supporter des courants pouvant atteindre mille ampères, et même plus, pendant des temps variables de quelques secondes à quelques dizaines de secondes. Ainsi les éléments actifs de ces résistances doivent pouvoir supporter des tensions pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilovolt pendant la circulation du courant de défaut. Pour cette raison, il est constant de prévoir une enceinte de protection des éléments résistifs vis-à-vis du milieu extérieur procurant complémentairement une protection du personnel vis-à-vis de la tension aux bornes des éléments actifs résultant du passage d'un courant de défaut.
Le type d'enceinte la plus courante ne procure aucune protection contre les poussières ou particules polluantes d'origine naturelle, comme, par exemple le sable,ou d'origine industrielle qui sont souvent plus fines et ont tendance à se déposer sur les isolateurs de fixation des résistances à l'intérieur desdites enceintes ; le phénomène de pollution est par ailleurs encore aggravé par la présence de charges électrostatiques importantes , conséquence des hautes tensions que doivent supporter les mêmes isolateurs.
Il est connu que ce type de pollution conduit à un claquage, et même, à la détérioration des isolateurs s'il n'est pas régulièrement procédé à un nettoyage, dont l'ampleur est évidemment liée au degré de pollution du site. Ce type d'entretien est bien entendu très onéreux, voire même impossible dans certaines conditions d'exploitation des réseaux.
A cet égard, on a déjà proposé de nombreuses solutions pour l'élaboration de telles résistances, dites "sans entretien" ; ces solutions ont généralement conduit à utiliser des isolateurs présentant des lignes de fuites dans l'air nettement supérieures à celles des isolateurs normalement nécessaires ; le surdimensionnement de l'isolateur ne saurait régler le problème de pollution, tout au plus, en espace-t-il la fréquence des entretiens.
La présente invention vise à remédier à de tels inconvénients en utilisant des enceintes étanches, non seulement à la poussière, mais également aux jets d'eau, selon la classe IP 55 de la norme française NFC-20010. Observant que dans un souci d'économie, lesdites enceintes de protection,constituant avantageusement le châssis supportant les éléments actifs des résistances, sont réalisées à partir de plaques métalliques de forme rectangulaire, assemblées pour constituer une enceinte parallélipipédique, comprenant un toit, un fond et quatre panneaux latéraux ; dans une telle construction, économiquement avantageuse, il est nécessaire de prévoir un joint pour l'étanchéité de l'enceinte. Ce joint est disposé systématiquement entre tous les éléments constitutifs du châssis, avec l'effet néfaste d'isoler électriquement les pièces métalliques entre elles ; il en résulte un problème de continuité de masse, que les vis de fixation entre les divers éléments ne peuvent sérieusement régler, en raison des risques non négligeables de desserrage des mêmes vis de fixation, dues à l'effet des vibrations et des contraintes thermiques habituelles pour ce genre de matériel. On notera, de surcroît, que les joints peuvent fluer dans le temps, aggravant encore le phénomène.
Il est donc proposé, suivant l'invention, un dispositif de protection de résistances électriques de puissance, notamment adapté pour des résistances de mise à la terre assemblées en batterie, par le moyen classique de tiges, canons isolants et isolateurs à l'intérieur d'une enceinte métallique parallélipipédique, étanche à la poussière et aux jets d'eau et n'enfermant que de l'air pour le refroidissement desdites résistances, le dispositif formé par une telle enceinte formeé par quatre panneaux latéraux, un fond et un toit, assemblés entre eux par des vis de fixation, et muni de joints d'étanchéité dans toute leurs zones d'assemblage, de telle manière que la continuité électrique entre deux pièces métalliques soit réalisée par lesdites vis de fixation, malgré les éventuels desserrage, caractérisé en ce qu'on intercale entre les deux pièces métalliques à rassembler, au droit des passages des vis de fixation desdites pièces un élément de compression, tel qu'il puisse produire sur les faces en regard, une force supérieure à la raideur desdites pièces et venir se loger dans l'épaisseur d'une découpe adéquate du joint, assurant l'étanchéité de contact desdites pièces, sans en limiter l'efficacité.
On comprend tous les avantages d'une telle solution, tendant à créer, quel que soit le niveau de serrage des boulons, une pression suffisante entre les parties de liaison mécaniques des vis de fixation, de manière à ce que la résistance de contact soit la plus faible possible, et obtenir par là, une continuité de masse optimale.
En principe, les résistances électriques de puissance destinées à la mise à la terre d'installations ou réseaux électriques ne nécessitent pas de prévoir des ventilations particulières pour évacuer les pertes par effet joule, puisque, par hypothèse, de telles installations sont supposées fonctionner en mode adiabatique ; ceci conduit donc à sous-dimensionner les enceintes de protection pour des résistances de ce type, pour des raisons de simple économie, avec la conséquence parfois désastreuse d'un échauffement prohibitif de l'air contenu à l'intérieur de l'enceinte, en raison, par exemple, d'un défaut anormalement long. Il s'ensuit naturellement une surpression interne qui peut rapidement détériorer l'enceinte de protection dont l'épaisseur des parois n'est évidemment pas conditionnée pour résister à de telles surpression momentanée.
Il est donc proposé, suivant une autre caractéristique de l'invention, un dispositif de protection muni d'un système anti-surpression, tel que par exemple, une soupape de décharge ou tout autre moyen équivalent, limitant les risques de déformation de ladite enceinte, entraînant le cas échéant des défauts d'étanchéité, voire même la rupture des isolateurs.
De cette manière, on peut prévoir des enceintes de protection pour résistances électriques de puissance conditionnées pour un fonctionnement adiabatique, avec l'avantage d'une protection momentanée et efficace, en cas de surpression interne résultant d'un défaut durable. Plusieurs systèmes anti-surpression sont accessoirement proposés, ainsi qu'il sera exposé dans les lignes qui suivent. D'autres avantages ressortiront encore de la description qui va être faite d'une réalisation particulière et préférée de l'invention, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

la figure 1 est une vue éclatée donnant un schéma en perspective d'une enceinte parallélipipédique étanche suivant l'invention,
la figure 2 est une vue en coupe partielle et agrandie suivant l'axe I-I' de la figure 1, du dispositif de continuité de masse par les vis de fixation selon l'invention, utilisées dans l'assemblage des éléments de l'enceinte étanche de la figure 1,
la figure 3 est une vue en élévation et en coupe verticale d'une variante du dispositif selon l'invention muni d'un système pour la protection de l'enceinte étanche de la figure 1 contre les surpressions internes dûes à l'échauffement des résistances électriques qu'elle enferme,
la figure 4 est une variante du dispositif anti-surpression précédent, suivant une même vue que la figure 3,
la figure 5 est une vue en élévation et en coupe verticale d'une autre forme d'exécution du système anti-surpression.

Conformément à la figure 1 des dessins annexés, l'enceinte 1 est destinée à la protection de résistances électriques de puissances 2 montées en batterie à l'intérieur de ladite enceinte, par l'intermédiaire d'isolateurs et de canons isolants d'une manière connue ; l'enceinte 1 n'est emplie d'aucun liquide de refroidissement des résistances 2 destinées en principe à limiter les courants de défaut, qui n'apparaissent normalement que de façon brève et pendant une très courte durée, créant une situation d'échauffement adiabatique.
L'enceinte 1, qui doit être étanche aux poussières et au jet d'eau, en respect de la classe IP 55 de la norme française NFC-20010, est constituée d'une manière classique par quatre panneaux latéraux métalliques 3 plans, de forme rectangulaire et d'épaisseur suffisante pour assurer la fonction mécanique de support des batteries de résistance 2 ; ces panneaux latéraux 3 sont montés d'équerre de telle manière qu'en combinaison avec un toit 4 et un fond 5, de forme et de dimensions en rapport avec les panneaux latéraux 3, l'enceinte 1 ait une forme générale de parallélipipède rectangle.
Chaque panneau latéral 3 comporte sur tout le périmètre des rebords horizontaux 6, et verticaux 7, obtenus par pliage classique ; ces rebords 6, 7, outre leur contribution normale à la rigidité mécanique du panneau, sont avantageusement utilisés pour recevoir les passages 8 des vis 9 de fixation et servir de faces d'appui pour les joints d'étanchéité 10 disposés entre panneaux 3 successifs, entre panneaux 3 et le toit 4 ou le fond 5. Les joints 10, réalisés en une matière élastique habituelle, sont découpés en bandes longitudinales de largeur identique à la hauteur des rebords 6 ou 7 des panneaux 3 et d'épaisseur de l'ordre de quelques millimètres en rapport avec le dispositif de continuité de masse de l'invention décrit maintenant en référence à la figure 2 des dessins. Au droit de chaque passage 8 des vis de fixation 9, le joint 10 présente une découpe 11 avantageusement circulaire, de diamètre inférieur à la largeur dudit joint 10, pour éviter toute rupture d'étanchéité, tel que, à l'intérieur du puits constitué par la découpé 11 du joint 10, l'on puisse loger totalement, au moins, une rondelle élastique, traversée axialement par la tige filetée de la vis 9.
Il est évident que la rondelle élastique peut être de n'importe quelle forme ou matière, pour autant qu'elle agisse en compression axiale, lors des assemblages par vis 8, en repoussant les faces assemblées avec une force supérieure à la raideur desdites faces. Dans ces conditions, il va de soi que l'épaisseur du joint 10 est telle que l'étanchéité recherchée subsiste, même lorsqu'il y a un léger desserrage accidentel, dû aux vibrations de l'enceinte par exemple, alors que la rondelle élastique, faisant son office, repousse les faces assemblées ; on observera, en outre, que l'épaisseur du même joint 10 est au moins supérieure à la hauteur résiduelle de la rondelle lorsqu'elle est totalement comprimée.
Plusieurs variantes de telles rondelles peuvent convenir au dispositif de l'invention comme l'utilisation d'un ressort hélicoïdal ou encore des rondelles tronconiques connues sous le nom commercial de rondelles "Belleville".
Dans une variante préférée du dispositif selon l'invention, conformément à la figure 2, on dispose au droit des passages 8 des vis de fonction 9, dans les découpes 11 du joint d'étanchéité 10, deux rondelles élastiques 121 et 122 identiques, avantageusement du type tronconique dite "Belleville", montées tête-bêche de telle sorte que leur grande base coïncide et que leur sommet vienne respectivement en appui sur les deux faces à assembler. Il est bien entendu que l'empilage des rondelles dans la variante exposée ci-dessus, doit avoir toutes les caractéristiques d'encombrement déjà explicitées ci-avant, dans la variante de base.
Quelle que soit la variante d'exécution du système de continuité de masse, on comprend bien les avantages qui en résultent, conformément à l'invention, puisque le contact de la tête de vis 9 et de son écrou 92 respectivement sur les faces métalliques des panneaux 3, 4, 5 à assembler, reste suffisamment ferme pour constituer une liaison identique convenable en matière de mise à la masse électrique, et ce, même en cas de desserrage intempestif.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'enceinte 1 est munie d'un dispositif anti-surpression interne 13 permettant, le cas échéant, de décomprimer l'air régnant à l'intérieur de l'enceinte 1, dont la température à pu s'élever à la suite d'un défaut de longue durée sur le réseau électrique que protège la résistance 2 de mise à la terre située dans l'enceinte 1, celle-ci étant, par ailleurs, étanche aux poussières et au jet d'eau, comme il a été dit.
On a donc imaginé de disposer sur les enceintes 1 parallélipipédiques, protégeant des batteries de résistance 2 de mise à la terre, une soupape de décharge réglée à une valeur convenable pour éviter toute dégradation mécanique de ladite enceinte 1 ou des assemblages de ses éléments constitutifs.
Une première forme d'exécution est proposée en référence aux figures 3 et 4 des dessins : le toit 4 de l'enceinte 1 est doté d'une découpe 14, avantageusement circulaire, sur laquelle on rapporte de façon étanche, par l'intermédiaire d'un joint 15, une première pièce 16 de forme annulaire, de diamètre interne égal à celui de la découpe 14 du toit 4. La pièce 16 comporte sur sa face supérieure 17, une gorge circulaire et concentrique 18, destinée à recevoir un joint torique 19, l'ensemble constituant le siège d'un élément mobile agissant à la manière d'une soupape ; à cet effet, une seconde pièce 20, en forme de disque, vient reposer normalement sur le joint torique 19, de manière à obstruer, de manière étanche, l'ouverture pratiquée en 14 sur le toit 4 de l'enceinte 1 ; la pièce discale 20, dans une première variante de cette exécution, conforme à la figure 3, est entrainée axialement par le déplacement d'une tige épaulée 21 solidarisée à la pièce 20 d'une manière connue, et pouvant coulisser verticalement et librement dans l'axe de la découpe 14 ; une rondelle ajourée 22 peut avantageusement coopérer au guidage de la tige 21, tout en mettant la surface interne de la pièce 20 en équipression avec l'air ambiant à l'intérieur de l'enceinte 1 ; la tige épaulée 21 est munie en son extrémité inférieure, située à l'intérieur de l'enceinte 1, d'un premier épaulement 211 assurant la maintien d'un ressort hélicoïdal 23, centré dans l'axe de la soupape par un deuxième épaulement 212, disposé en compression sur la surface interne du toit 4, de telle sorte qu'il rappelle vers le bas l'équipage mobile de la soupape, en complément éventuel du poids propre du même équipage ; il va de soi que la raideur K du ressort 23 est calculé pour que, compte tenu du poids des pièces en mouvement, la pression interne soit limitée à 0,2 bars. Un capot 24 muni d'orifices 25 de mise à l'air, vient enfin protéger la soupape ainsi réalisée.
On observera qu'une telle exécution est particulièrement avantageuse, en raison de sa rusticité, qui la rend pratiquement insensible au grippage par corrosion ou par éléments polluants.
Suivant une deuxième variante de la même exécution, conforme à la figure 4, le siège de soupape 16, 17, 18, 19 est le même que dans la variante précédente, et la pièce discale 20 ne comporte plus de tige épaulée 21 pour son guidage axial ; un premier épaulement circulaire 26, avantageusement muni d'un nez chanfreiné 27, est rapporté sur la face interne de la pièce 20, à laquelle il est concentrique ; son diamètre est légèrement inférieur à celui de l'ouverture 14 du toit 4, de façon à limiter les déplacements horizontaux de l'équipage mobile ; par ailleurs, un deuxième épaulement 28 est prévu sur la face externe de la pièce de fermeture 20, pour recevoir et centrer un ressort hélicoïdal 29, qui, prenant appui sur la face interne du capot de protection 24 ajouré, vient contraindre la pièce de fermeture 20 sur son siège 16, par l'intermédiaire du joint torique 19.
Accessoirement, un tube 30, solidaire de la face interne du capot 24, vient coopérer au guidage du ressort 29 qui s'enroule autour dudit tube 30, servant d'ailleurs, d'une manière avantageuse, à limiter en hauteur la course de la soupape ; à cet égard, dans la variante précédente, leur épaulement 213 de la tige 21 rend le même service, limitant la course verticale en butant sur la rondelle de guidage 22.
Il est clair que la variante autonome qui vient d'être décrite, est particulièrement adaptée au cas où l'on souhaite doter une enceinte 1 existante du dispositif anti-surpression.
Une deuxième forme d'exécution du dispositif anti-surpression interne, est décrite en référence à la figure 5 ; il s'agit, pour l'essentiel, d'un chicanage avec filtrage permettant une mise à l'air permanente de l'ambiance interne régnant à l'intérieur de l'enceinte 1, évitant ainsi toute surpression interne, tout en respectant les impératifs d'étanchéité de la classe IP 55 de la norme française NFC-20010.
A partir de la découpe 14 du toit 4 de l'enceinte 1, un premier tube vertical 31 de hauteur suffisante et de diamètre égal à celui de l'ouverture 14 et un deuxième tube 32 concentrique avec le premier tube 31, sensiblement de même hauteur et de diamètre interne supérieur, sont solidarisés à l'enceinte 1, par exemple par soudure, au droit de l'ouverture 14 de sorte qu'en coopération, d'une part avec un capot amovible 33 constitué d'un disque d'où sont issus coaxialement deux tubes concentriques 35, 36 de diamètre interne tel que pour le plus petit, il soit compris entre les diamètres des premier et deuxième tubes 31, 32 issus de l'enceinte 1, et pour l'autre il soit supérieur au diamètre du deuxième tube 32 issu de l'enceinte 1, et de hauteur sensiblement égale auxdits tubes 31, 32 de telle manière que ledit capot 33 vienne coiffer l'ouverture 14 en emboîtant coaxialement les tubes 35, 36, et d'autre part, en coopération avec un élément filtrant 37 disposé par exemple à l'extrémité supérieure du premier tube 31 issu de l'enceinte 1, des calages verticaux 38, 39 adéquats entre les tubes 31, 32, 35, 36 munis de vis de fixation 40, l'ensemble forme une chicane anti-surpression procurant une étanchéité convenable aux poussières et au jet d'eau.
Il va de soi que la chicane ainsi réalisée, trouve toute son efficacité si les voies de circulation d'air comprises entre les tubes concentriques 31 et 35 d'une part, 35 et 32 d'autre part, 32 et 36 enfin, sont dégagées ; ceci est notamment obtenu par des entretoises 38 symétriquement réparties aux extrémités supérieures du tube 32 associé à l'enceinte 1.
Ces entretoises 38 ont pour effet de décaler le capot 33 vers le haut, tout en procurant son système de fixation ; à cet effet, chaque entretoise 38 comporte une tige terminale filetée 40, permettant le serrage du capot 33, par un écrou 401, sur un épaulement 402 de l'entretoise 38.
Par ailleurs, l'élément filtrant 37 est constitué d'un filtre dont la finesse de tamisage est adaptée au type de pollution dont on veut se protéger, présentant pour l'essentiel un orifice supérieur 370 muni en périphérie d'une collerette 371 horizontale venant reposer sur la tranche supérieure du tube 31 le plus à l'intérieur de la chicane. Une entretoise annulaire 39 est disposée sur la collerette 371 de l'élément filtrant 37 pour servir d'entretoise au capot 33 et de blocage dudit élément 37. Des lumières 391 alternent radialement avec des parties pleines 392 pour créer l'entrée de la chicane.
On pourrait aussi remplacer la collerette 39 par une simple rondelle annulaire et ondulée qui produirait l'effet de ressort pour le maintien du filtre 37, et constituerait l'entretoise pour le capot 33.
Enfin, il est évident que toute solution tendant à simplifier la chicane telle que décrite ci-dessus, notamment en utilisant un simple filtre 37 dont les caractéristiques constructives répondraient à la classe IP 55 de la norme française NFC 20-20010, pourrait être envisagée.

Claims

Dispositif de protection de résistances électriques de puissance, notamment des résistances de mise à la terre assemblées en batterie (2), par le moyen classique de tiges, canons isolants et isolateurs à l'intérieur d'une enceinte métallique (1) parallélipipédique, étanche à la poussière et au jet d'eau et ne contenant que de l'air pour le refroidissement desdites résistances, dispositif formé par une telle enceinte formée par quatre panneaux latéraux (3), un fond (5) et un toit (4), assemblés entre eux par des vis de fixation (9) et munis de joints (10) d'étanchéité dans toutes les zones d'assemblage, de telle manière que la continuité électrique entre deux pièces (3, 4, 5) soit réalisée par lesdites vis de fixation (9), malgré les éventuels desserrages, caractérisé en ce que l'on intercale entre deux pièces métalliques (3, 4, 5) à assembler, au droit des passages (8) des vis de fixation (9) desdites pièces (3, 4, 5), un élément de compression (121,122) tel qu'il puisse produire sur les faces en regard une force (F) supérieure à la raideur desdites pièces (3, 4, 5) et venir se loger dans l'épaisseur d'une découpe (11) adéquate du joint (10) assurant l'étanchéité de contact desdites pièces (3, 4, 5), sans en limiter l'efficacité.
Dispositif de protection de résistances électriques de puissance selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'enceinte étanche (1) est munie d'un système anti-surpression tel que une soupape de décharge ou tout autre moyen équivalent, qui, lorsque la pression interne à la l'intérieur de l'enceinte dépasse un seuil de sécurité prédéterminé, limite les risques de déformation de ladite enceinte 1, entraînant le cas échéant, des défauts d'étanchéité, voire même la rupture des isolateurs.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de compression est constitué par une rondelle élastique (121, 122) tronconique, par exemple du type connu sous le nom commercial "Belleville", ou d'une ou plusieurs spires d'un ressort hélicoïdal, la vis de fixation (9) traversant ladite rondelle (121, 122) ou ledit ressort.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de compression est constitué par l'empilage de deux rondelles (121, 122) élastiques tronconiques de préférence identiques, par exemple du type "Belleville", montées tête-bêche suivant leur grande base, le sommet de chaque rondelle venant en appui positif sur les faces en regard des pièces métalliques (3, 4, 5).
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, sur le toit (4) de l'enceinte (1) est rapportée, d'une manière étanche, autour d'une ouverture (14), de préférence circulaire, une pièce (16), avantageusement annulaire, comportant sur sa face supérieure un joint torique (19) maintenu dans une gorge circulaire (18) de façon à constituer un siège pour recevoir une soupape (20), en forme générale de disque, venant normalement en appui étanche sur le joint torique (19) par les moyens conjugués de son propre poids, et d'un éventuel ressort de compression (23, 29) calculés pour que la soupape (20) dont la face d'appui est soumise à la pression interne de l'enceinte (1), soit repoussée vers le haut lorsque ladite pression interne dépasse un seuil de sécurité prédéterminé.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication précédente caractérisé en ce que la soupape (20) est munie d'une tige épaulée (21) s'étendant, à partir du centre de la face d'appui de ladite soupape (20), vers le bas, en traversant avec jeu le siège solidarisé au toit (4) de l'enceinte (1) de telle façon que la tige (21) assure le guidage vertical de l'ensemble mobile et que le ressort de compression (23), disposé coaxialement autour de ladite tige (21) vienne d'un côté en appui supérieur sur la face interne du toit (4), et procure de l'autre son effet de rappel par appui inférieur sur l'épaulement (211) de la tige (21), plaquant ainsi la soupape (20) sur son siège (16) tant que la pression interne de l'enceinte (1) reste inférieur au seuil de sécurité.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la soupape (20) est munie sur sa face d'appui d'un épaulement (26) avantageusement cylindrique d'axe vertical, éventuellement muni d'un nez chanfreiné (27), assurant un guidage horizontal grossier à l'équipage mobïle rappelé sur son siège (16) par son propre poids.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication précédente caractérisé en ce que la soupape (20) est munie sur sa face externe d'un épaulement cylindrique (28) d'axe vertical, permettant de centrer un ressort de compression (29) vertical, de même axe que la soupape (20), qui vient plaquer ladite soupape (20) sur son siège (16) en prenant appui par son extrémité supérieure sur la face interne d'un capot (24) solidaire du toit (4) de l'enceinte (1), venant coiffer tout le système anti-surpression, ledit capot (24) comportant avantageusement sur sa face interne un élément cylindrique (30) coaxial avec la soupape (20) et d'une hauteur suffisante pour maintenir et guider le ressort de compression (29) et servir accessoirement de butée finale pour le déplacement vertical de la soupape (20).
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication 2 caractérisé en ce qu'à partir d'une ouverture (14), de préférence circulaire, sur le toit (4) de l'enceinte (1) un premier tube vertical (31) de hauteur suffisante et de diamètre égal à celui de l'ouverture (14) et un deuxième tube (32) concentrique du premier tube (31), sensiblement de même hauteur et de diamètre interne supérieur, sont solidarisés à l'enceinte (1), par exemple par soudure, au droit de l'ouverture 14 de sorte qu'en coopération d'une part avec un capot amovible (33) formé à partir d'un disque amovible d'où s'étendent coaxialement deux tubes concentriques (35, 36), de diamètre interne tel que pour le plus petit, il soit compris entre les diamètres des premier et deuxième tube (31, 32) issus de l'enceinte (1) et pour l'autre, il soit supérieur au diamètre du deuxième tube (32) issu de l'enceinte (1), et de hauteur sensiblement égale auxdits tubes (31, 32) de telle manière que le capot (33) vienne coiffer l'ouverture (14) en emboîtant coaxialement les tubes (31, 32) de l'enceinte (1) avec les tubes (35, 36) issus du capot (33) et d'autre part, en coopération avec un élément filtrant (37), disposé par exemple sur la tranche supérieure du premier tube (31) issu de l'enceinte (1) et des calages verticaux (38, 39) adéquats entre les tubes (31, 32, 35, 36), muni de vis de fixation (40), l'ensemble forme une chicane anti-surpression procurant une étanchéité convenable aux poussières et au jet d'eau.
Dispositif de protection de résistances électriques suivant la revendication précédente caractérisé en ce que l'élément filtrant (37), de forme discale ou tronconique, repose sur la tranche (351) du premier tube (31) issu de l'enceinte (1), l'élément filtrant (37) y étant maintenu par une collerette annulaire (39), ajourée ou ondulée qui vient pincer circulairement les bords (371) de l'élément filtrant (37) entre le capot amovible (33) et ladite tranche (351) du premier tube (35).