EP0319390B1

EP0319390B1 - Suspente pour élément d'ossature, en particulier pour plafond à ossature métallique

Info

Publication number: EP0319390B1
Application number: EP88402991A
Authority: EP
Inventors: Marc Funten
Original assignee: Placoplatre SA
Current assignee: Placoplatre SA
Priority date: 1987-11-30
Filing date: 1988-11-29
Publication date: 1991-04-24
Anticipated expiration: 2008-11-29
Also published as: DK665088A; DK665088D0; FR2623835A1; ES2022681B3; DK164231B; ATE62963T1; DE3862577D1; DK164231C; FR2623835B1; EP0319390A1

Description

La présente invention concerne d'une manière générale l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à un quelconque support, et elle vise plus particulièrement, mais non nécessairement exclusivement, le cas où il s'agit de suspendre à une première ossature, ou ossature primaire, une autre ossature, ou ossature secondaire, propre à recevoir un plafond, avec, dans l'intervalle, un ou plusieurs doublages thermo-acoustiques.
Pour la suspension d'un tel plafond, il a été proposé, dans le brevet français qui, déposé le 16 Octobre 1979 sous le No 79 25655 a été publié sous le No 2.467.927, de mettre en oeuvre des suspentes comportant, à leur extrémité, une tête de fixation propre à permettre d'y assujettir les éléments d'ossature, en l'espèce des fourrures métalliques, sur lesquels il faut ensuite rapporter les plaques ou panneaux propres à constituer ce plafond.
En pratique, dans ce brevet français, l'assujettissement d'un élément d'ossature à une telle suspente se fait par simple encliquetage, cet élément d'ossature ayant globalement un profil transversal en U, par lequel il est propre à s'engager sur la tête de fixation de cette suspente, et dont les ailes présentent, en direction l'une de l'autre, à leur extrémité, des retours en équerre, et ladite tête de fixation présentant, latéralement, à un même niveau, pour réception de ces retours en équerre, deux encoches orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre, avec, latéralement, un profil largement arrondi propre à guider ces retours en équerre en direction de ces encoches.
Cette disposition a donné et donne encore satisfaction.
Elle se trouve cependant en défaut lorsqu'un doublage thermo-acoustique doit être prévu.
Pour la suspension ou l'accrochage spécifique d'un tel doublage thermo-acoustique, il est connu, de longue date, notamment par les demandes de brevets allemands Nos 1.056.349 et 29 03 897, de mettre en oeuvre des suspentes ou autres organes d'accrochage, qui, par une extrémité en forme de pointe, sont propres à traverser directement les plaques ou panneaux en matériau isolant à poser, les matériaux usuellement mis en oeuvre pour la constitution de tels plaques ou panneaux ne présentant normalement à cet égard qu'une faible résistance à la pénétration, et dont l'extrémité en forme de pointe est à plier à l'équerre après cette traversée, pour la retenue de ces plaques ou panneaux.
En développement de cette disposition, il a été proposé, dans la demande de brevet français qui, déposée le 6 Janvier 1984 sous le No 84 00183, a été publiée sous le No 2.557.901, pour la suspension d'un faux plafond, avec, au-dessus de lui, un ou plusieurs doublages thermo-acoustiques, d'associer à une suspente propre ainsi à traverser directement les plaques ou panneaux constitutifs d'un tel doublage thermo-acoustique, une pièce supplémentaire, en l'espèce un étrier, qui, reprenant le profil de la tête de fixation de la suspente précédente, est propre, lui, à l'accrochage des fourrures métalliques nécessaires au support des plaques ou panneaux constitutifs d'un tel faux plafond.
Bien qu'une telle disposition donne elle aussi satisfaction, elle implique, de manière dispendieuse, la mise en oeuvre de deux pièces distinctes, au détriment des coûts de fabrication, de stockage et de montage de l'ensemble.
Elle implique en outre de devoir normalement prévoir, également de manière dispendieuse, deux types de suspentes distinctes, les unes, avec étrier, à mettre en oeuvre lorsqu'un doublage thermo-acoustique est nécessaire, les autres, sans étrier, à mettre en oeuvre dans le cas contraire.
Il a également été proposé, en développement de la suspente faisant l'objet du brevet français No 79 25655 mentionné ci-dessus, d'affiner en pointe cette suspente, pour qu'elle soit plus aisément en mesure de traverser un doublage thermo-acoustique, et de lui associer une pièce supplémentaire, en l'espèce une simple butée d'arrêt, qui, montée réglable en position, par encliquetage, le long de cette suspente, à la faveur des perçages prévus par ailleurs le long de celle-ci pour sa fixation, est propre à la retenue de ce doublage thermo-acoustique.
Mais outre que, comme précédemment, cette butée d'arrêt constitue, de manière dispendieuse, une pièce supplémentaire, elle nécessite d'être engagée, à force, par en dessous sur la suspente à équiper, au risque de se blesser la main contre celle-ci.
La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant avantageusement d'éviter ces inconvénients.
De manière plus précise, elle a pour objet une suspente, qui, pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à un support, est du genre comportant, à son extrémité, une tête de fixation propre à permettre d'y assujettir un tel élément d'ossature, cette suspente étant caractérisée en ce que sa tête de fixation est encadrée par une pointe pliable à l'équerre.
Par exemple, cette pointe est formée par deux languettes, qui sont chacune individuellement pliables à l'équerre.
En variante, elle est d'un seul tenant.
Quoi qu'il en soit, par la pointe qu'elle présente ainsi, et qui, initialement, est dans son propre alignement, la suspente suivant l'invention est apte à traverser directement les plaques ou panneaux à mettre en oeuvre pour la constitution d'un doublage thermo-acoustique lorsqu'un tel doublage thermo-acoustique est prévu.
Il suffit, ensuite, pour la retenue de ce doublage thermo-acoustique, de plier à l'équerre cette pointe.
Mais, ce faisant, et suivant l'invention, on dégage alors la tête de fixation propre, ensuite, au support des éléments d'ossature à fixer.
Ainsi, suivant l'invention, une seule et même pièce convient à la fois à la traversée d'un doublage thermo-acoustique et à la suspension d'un élément d'ossature.
Les coûts de fabrication et de stockage s'en trouvent avantageusement minimisés d'autant, et il en est de même pour les coûts de mise en oeuvre, cette mise en oeuvre se trouvant grandement facilitée.
Si désiré, la suspente suivant l'invention peut d'ailleurs tout aussi bien convenir au cas où aucun doublage thermo-acoustique n'est prévu.
Il suffit, en effet, de plier de toute façon à l'équerre sa pointe lorsque, comme cela est alors le cas, seule sa tête de fixation est à mettre en oeuvre.
Mais, par ailleurs, lorsque plusieurs doublages thermo-acoustiques successifs sont prévus, la suspente suivant l'invention peut également présenter, en position intermédiaire, en-deçà de sa tête de fixation, au moins une autre languette pliable à l'équerre et propre ainsi, suivant un processus analogue au précédent, à la retenue, dans l'intervalle, d'au moins un autre doublage thermo-acoustique supplémentaire.
En bref, la suspente suivant l'invention est avantageusement de nature à se prêter de manière quasi universelle à divers cas de mise en oeuvre différents.
Les caractériques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels:

la figure 1 est une vue en élévation d'une suspente suivant l'invention;
la figure 2 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne II-II de la figure 1;
les figures 3A, 3B, 3C sont des vues en perspective illustrant trois phases successives de la mise en oeuvre de cette suspente;
la figure 4 est, à échelle supérieure, une vue en perspective représentant, isolément, une telle suspente après une telle mise en oeuvre;
la figure 5 est une vue partielle en élévation qui, reprenant pour partie celle de la figure 1, se rapporte à une variante de réalisation de la suspente suivant l'invention;
la figure 6 est une vue en coupe transversale de cette variante de réalisation, suivant la ligne VI-VI de la figure 5;
la figure 7 est une vue partielle en élévation qui, analogue, elle aussi, à celle de la figure 1, se rapporte à une autre variante de réalisation de la suspente suivant l'invention;
la figure 8 est une vue partielle de côté de cette variante de réalisation, suivant la flèche VII de la figure 6;
la figure 9 en est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe longitudinale, suivant la ligne IX-IX de la figure 7;
la figure 10 est une vue partielle en élévation qui, analogue, elle aussi, à celle de la figure 1, se rapporte à une autre variante de réalisation de la suspente suivant l'invention.

Ces figures, et plus particulièrement les figures 3A, 3B, 3C illustrent, à titre d'exemple, le cas où il s'agit, globalement, de suspendre, à un quelconque plancher, un quelconque plafond.
Plus précisément, il s'agit, dans ce cas, d'accrocher, aux éléments d'ossature de support primaire que constituent les chevrons 10 porteurs d'un tel plancher, des éléments d'ossature secondaire 11 aptes à porter un tel plafond.
De manière connue en soi, il est mis en oeuvre, pour ce faire, des suspentes 12 comportant, d'une part, une partie courante 13, ou queue, par laquelle elles sont adaptées à être fixées aux chevrons 10, et, d'autre part, à l'extrémité de ladite partie courante 13, une tête de fixation 14, propre à permettre d'y assujettir les éléments d'ossature secondaire 11.
Dans la forme de mise en oeuvre illustrée à titre d'exemple, les chevrons 10, qui, à un pas régulier, sont établis parallèlement les uns aux autres, sont en bois, et les éléments d'ossature secondaire 11, qui sont eux-mêmes établis, à un pas régulier, parallèlement les uns aux autres, en étant entrecroisés à 90° avec les chevrons 10, sont, par contre, des fourrures métalliques à profil transversal en U dont les ailes 15 présentent, le long de leurs bords libres, en direction l'une de l'autre, et parallèlement à la partie médiane 16 qu'elles encadrent, des retours en équerre 17.
De telles fourrures métalliques étant bien connues par elles-mêmes, et ne faisant pas partie en soi de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.
De manière également connue en soi, la partie courante 13, ou queue, de la suspente 12 suivant l'invention comporte, établis à un pas régulier le long de son axe longitudinal médian, sur une partie au moins de sa longueur, des perçages 18, propres, chacun individuellement, au passage de moyens de fixation, tels que vis ou pointe, de nature à permettre l'assujettissement de l'ensemble à un chevron 10.
Dans sa zone médiane 19, au moins, cette partie courante 13 est globalement plate.
Dans les formes de réalisation représentées, cette partie courante 13 est ainsi plate sur la totalité de la largeur de sa zone médiane 19.
De préférence, cependant, et tel que représenté, elle présente, latéralement, le long de ses bords longitudinaux, et sur la totalité de sa hauteur, des raidisseurs 20 propres à la rigidifier et à lui permettre de reprendre sans déformation d'éventuels efforts transversaux.
Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 et 2, ces raidisseurs 20, qui sont disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal médian suivant lequel s'alignent les perçages 18, et qui, en pratique, résultent d'un simple pliage, ont, transversalement, un profil en équerre, en étant constitués, d'une part, d'un rebord 21, qui s'étend sensiblement perpendiculairement au plan de la zone médiane 19 de la partie courante 13 qu'ils affectent, et, d'autre part, d'un retour 22, qui, parallèle à cette zone médiane 19, s'étend vers l'extérieur perpendiculairement au rebord 21 précédent, le long du bord libre de celui-ci.
Pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, les raidisseurs 20 ainsi constitués sont biaisés par un chanfrein 24 à celle de leurs extrémités qui est proche de la tête de fixation 14.
S'agissant de la mise en oeuvre d'éléments d'ossature secondaire 11 présentant, comme indiqué ci-dessus, des retours en équerre 17, la tête de fixation 14 présente, latéralement, à un même niveau, pour la mise en place par simple encliquetage d'un tel élément d'ossature 11, deux encoches 25, qui, allongées sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian de la partie courante 13 de la suspente 12, sont orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre, avec, faisant la jonction entre une extrémité médiane 26 relativement rectiligne perpendiculairement audit axe longitudinal médian et ces encoches 25, des bords 27 largement arrondis.
Dans la forme de réalisation représentée, la tête de fixation 14 présente en outre, entre ses encoches 25, sur l'axe longitudinal médian de l'ensemble, un perçage 28.
Suivant l'invention, la tête de fixation 14 ainsi constituée est encadrée par une pointe 30 qui s'étend sensiblement dans le prolongement de la partie courante 13 de la suspente 12 et qui est pliable à l'équerre.
Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 1 à 9, cette pointe 30 est formée par deux languettes 29 qui sont chacune individuellement pliables à l'équerre, et qui, dans ces formes de réalisation, se rejoignent l'une l'autre au-delà de la tête de fixation 14.
Situées l'une et l'autre à un même niveau, les lignes de pliage racine 31 de ces languettes 29, qui ont été matérialisées par des traits interrompus sur la figure 1, s'étendent en-deçà des encoches 25 de la tête de fixation 14.
Autrement dit, elles s'étendent entre la tête de fixation 14 et la partie courante 13 de la suspente 12 qu'elles affectent.
En pratique, et comme les encoches 25, elles s'étendent sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian de l'ensemble.
Par leur contour intérieur à compter de leurs lignes de pliage racines 31, les languettes pliables 29 qui encadrent ainsi la tête de fixation 14 suivent, chacune pour moitié, au plus près, exception faite, évidemment, des encoches 25, le contour extérieur de cette tête de fixation 14.
Au-delà de celle-ci, elles se côtoient ensuite l'une l'autre, suivant l'axe longitudinal médian de l'ensemble.
Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 2, le contour extérieur de chacune de ces languettes pliables 29 est corollairement formé, d'une part, à compter de la ligne de pliage racine 31 correspondante, d'un bord 32 qui s'étend sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal médian de l'ensemble, et, d'autre part, à la suite de ce bord 32, et en continuité avec celui-ci, d'un bord 33, qui, globalement oblique sur l'axe longitudinal médian de l'ensemble, recoupe en biais ce dernier.
Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 2, ce bord 33 est rectiligne.
De préférence, et tel que représenté, la suspente 12 suivant l'invention présente, en outre, en-deçà de sa tête de fixation 14, au moins une autre languette pliable à l'équerre 35.
Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 2, il y a ainsi deux autres languettes pliables à l'équerre 35, et ces autres languettes pliables 35, dites ci-après par simple commodité languettes pliables intermédiaires, affectent la zone médiane 19 de la partie courante 13 de la suspente 12, en s'étendant en pleine surface dans celle-ci.
En pratique, dans cette forme de réalisation, venues d'un crevé de cette partie courante 13, elles s'étendent chacune respectivement à partir d'une ligne de pliage racine 36 perpendiculaire à l'axe longitudinal médian de l'ensemble, et, par l'un de leurs bords, elles se côtoient l'une l'autre le long de cet axe longitudinal médian.
Dans la forme de réalisation représentée, les lignes de pliage racines 36 de ces languettes pliables intermédiaires 35 sont décalées l'une par rapport à l'autre suivant l'axe longitudinal médian de l'ensemble, et leurs extrémités libres sont globalement arrondies en demi-cercle.
Dans la forme de mise en oeuvre illustrée sur les figures 3A, 3B, 3C, il a été supposé que, entre les chevrons 10 et les fourrures constituant les éléments d'ossature secondaire 11, devaient successivement être implantés, parallèlement l'un à l'autre, deux doublages thermo-acoustiques 38, 39.
De manière connue en soi, ces doublages 38, 39 sont constitués à l'aide de plaques, panneaux ou rouleaux en matériau isolant à jointoyer deux à deux dans un même plan.
Cela étant, il est procédé comme suit.
Dans un premier temps, figure 3A, il est procédé à la fixation, sur l'ossature primaire de support que constituent les chevrons 10, du nombre de suspentes 12 nécessaires à l'accrochage des éléments d'ossature secondaire 11 à mettre en oeuvre, en établissant bien entendu toutes à un même niveau ces suspentes 12.
Dans un deuxième temps, il est procédé, ensuite, à la mise en place du premier doublage thermo-acoustique 38, par engagement, sur les suspentes 12, des plaques, panneaux ou rouleaux constitutifs de celui-ci.
Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, la pointe 30 que forment alors à l'extrémité des suspentes 12 les languettes pliables 29 qui encadrent leur tête de fixation 14 facilite la pénétration, par simple pression, de ces plaques, panneaux ou rouleaux, et, eu égard à la texture usuellement fibreuse du matériau constitutif de ceux-ci, cette pénétration se fait aisément, sans en entraîner une quelconque détérioration.
De même, le chanfrein 24 biseautant les raidisseurs latéraux 20 de la partie courante 13 des suspentes 12 facilite cette pénétration.
Après le franchissement, par le doublage thermo-acoustique 38 ainsi mis en place, de la ligne de pliage racine 36 des languettes pliables intermédiaires 35 des suspentes 12, ces languettes pliables 35 sont pliées à l'équerre, figure 3A, pour la retenue de ce premier doublage thermo-acoustique 38.
Dans un troisième temps, il est procédé de même pour le deuxième doublage thermo-acoustique 39, la retenue de celui-ci étant alors assurée par les languettes pliables 29 qui encadrent la tête de fixation 14 des suspentes 12, figure 3B.
Pour ces languettes pliables 29 comme pour les languettes pliables intermédiaires 35, le pliage est préférentiellement effectué en sens opposé d'une de ces languettes à l'autre par rapport à la suspente 12 à laquelle elles appartiennent, en sorte que, après ce pliage, l'une de ces languettes s'étend en saillie d'un premier côté de cette suspente 12 et l'autre en saillie de l'autre côté de celle-ci, comme représenté isolément à la figure 4.
Quoi qu'il en soit, le pliage à l'équerre des languettes pliables 29 encadrant la tête de fixation 14 des suspentes 12 conduit à un dégagement de cette tête de fixation 14.
Il suffit donc, ensuite, dans un quatrième temps, d'encliqueter, sur la tête de fixation 14 ainsi dégagée des suspentes 12, les fourrures constituant les éléments d'ossature secondaire 11, figure 3C.
Dans la variante de réalisation représentée sur les figures 5 et 6, les raidisseurs 20 flanquant latéralement la partie courante 13 de la suspente 12 suivant l'invention sont simplement chacun individuellement formés par un bord relevé formant un dièdre obtus avec la zone médiane 19 de cette partie courante 13, ce qui, au stockage, facilite l'empilage d'une telle suspente 12.
Par exemple, l'angle du dièdre que forment alors ainsi ses raidisseurs 20 est compris entre 90 et 140°.
Conjointement, dans cette variante de réalisation, la zone médiane 19 de la partie courante 13 de la suspente 12 suivant l'invention est elle-même raidie par des nervures 50, à profil transversal en demi-cercle, qui, parallèlement l'une à l'autre, courent sur toute sa hauteur, jusqu'à la racine de la tête de fixation 14, au voisinage des raidisseurs 20, en encadrant les languettes pliables intermédiaires 35, et en faisant saillie du même côté de la zone médiane 19 que les raidisseurs 20 flanquant latéralement celle-ci.
En pratique, dans cette variante de réalisation, l'extrémité libre des languettes pliables intermédiaires 35 est droite.
Enfin, dans cette variante de réalisation, le bord 33 des languettes pliables 29 qui encadrent la tête de fixation 14 est cintré, avec sa concavité dirigée vers l'extérieur.
En outre, la pointe 30 que forment ces languettes pliables 29 est tronquée.
Dans la variante de réalisation représentée sur les figures 7 à 9, les languettes pliables intermédiaires 35 s'étendent latéralement, en affectant chacune respectivement les bords de la partie courante 13 de la suspente 12 suivant l'invention, bords qui, en l'espèce, et suivant la variante de réalisation précédente, sont des bords relevés constituant des raidisseurs 20.
En outre, dans cette variante de réalisation, la ligne de pliage racine 36 de ces languettes pliables intermédiaires 35, et il en est de même pour la ligne de pliage racine 31 des languettes pliables 29 encadrant la tête de fixation 14, est matérialisée par un décrochement.
Autrement dit, le plan suivant lequel s'étend une languette pliable intermédiaire 35 s'écarte du plan suivant lequel s'étend le bord relevé formant raidisseur 20 dont elle est issue.
De même, les plans suivant lesquels s'étendent les languettes pliables 29 s'écartent du plan de la zone médiane 19 de la partie courante 13, d'un premier côté de ce dernier pour l'une de ces languettes pliables 29, et de l'autre côté pour l'autre de celles-ci.
Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 10, la pointe 30 qui encadre la tête de fixation 14 de la suspente 12 suivant l'invention est d'un seul tenant.
La mise en oeuvre de ces diverses variantes de réalisation est du même type que celle décrite en détail en référence aux figures 3A, 3B, 3C.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées.
En particulier, si, dans ce qui précède, la ligne de pliage racine des languettes pliables intermédiaires s'étend en-deçà de leur extrémité libre par rapport à la tête de fixation de la suspente, ce qui en autorise le pliage dès que le doublage thermo-acoustique concerné est à niveau avec cette ligne de pliage racine, il est parfaitement envisageable que cette ligne de pliage racine soit entre l'extrémité libre de ces languettes pliables intermédiaires et la tête de fixation, notamment lorsque le doublage thermo-acoustique concerné peut être l'objet d'une certaine compression.
En outre, le domaine d'application de l'invention n'est pas simplement limité à celui de la seule suspension d'un plafond, mais il s'étend aussi bien d'une manière plus générale à celui de l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à un quelconque support, par exemple pour un plafond rampant, un piédroit ou tout autre doublage incliné ou vertical.
A cet égard, il est à observer que c'est par simple commodité que, de manière d'ailleurs conventionnelle, le mot de "suspente" a ici été utilisé pour la désignation de l'objet de l'invention.
D'une manière plus générale, il s'agit d'un organe d'accrochage dont l'orientation, en service, peut être quelconque.

Claims

1. Suspente pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature (11) à un support (10), du genre comportant, à son extrémité, une tête de fixation (14) propre à permettre d'y assujettir un tel élément d'ossature (11), caractérisée en ce que sa tête de fixation (14) est encadrée par une pointe (30) pliable à l'équerre.

2. Suspente suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la pointe (30) est formée par deux languettes (29) qui sont chacune individuellement pliables à l'équerre.

3. Suspente suivant la revendication 2, caractérisée en ce que les deux languettes (29) formant sa pointe (30) se rejoignent l'une l'autre au-delà de la tête de fixation (14).

4. Suspente suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, par leur contour intérieur à compter de leur ligne de pliage racine (31), les languettes pliables (29) formant la pointe (30) suivent, chacune pour moitié, au plus près, le contour extérieur de la tête de fixation 14.

5. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3, 4, caractérisée en ce que, au-delà de la tête de fixation (14), les languettes pliables (29) formant la pointe (30) se côtoient l'une l'autre, suivant l'axe longitudinal médian de l'ensemble.

6. Suspente suivant la revendication 1, caractérisée en ce que sa pointe (30) est d'un seul tenant.

7. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que, la tête de fixation (14) présentant, latéralement, à un même niveau, pour l'encliquetage d'un élément d'ossature (11), deux encoches (25) orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre, les lignes de pliage racines (31) de la pointe (30), elles-mêmes situées à un même niveau, s'étendent en-deçà desdites encoches (25).

8. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle présente en outre, en-deçà de sa tête de fixation (14), au moins une autre languette pliable à l'équerre (35).

9. Suspente suivant la revendication 8, caractérisée en ce qu elle présente au moins deux autres languettes pliables à l'équerre (35).

10. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 8, 9, caractérisée en ce que la ou lesdites autres languettes pliables (35) s'étendent en pleine surface.

11. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 8, 9, caractérisée en ce que la ou lesdites autres languettes pliables (35) s'étendent latéralement, en affectant chacune respectivement les bords de la partie courante (13) de la suspente.

12. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisée en ce que les lignes de pliage racines (36) desdites autres languettes pliables (35) sont décalées l'une par rapport à l'autre.

13. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que la ligne de pliage racine (31, 36) d'une languette pliable (29, 35) est matérialisée par un décrochement.

14. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que les bords (20) de sa partie courante (19) forment chacun un dièdre obtus avec la zone médiane de celle-ci.