EP0267841B1

EP0267841B1 - Emballage multiple destiné à retenir une pluralité d'objets

Info

Publication number: EP0267841B1
Application number: EP87402407A
Authority: EP
Inventors: Michel Pasternicki
Original assignee: Paker SAS
Current assignee: Paker SAS
Priority date: 1986-10-27
Filing date: 1987-10-26
Publication date: 1991-12-11
Anticipated expiration: 2007-10-26
Also published as: JPS63125166A; ATE70244T1; EP0267841A1; FR2605604A1; DE3775173D1; ES2028118T3; US4787509A; FR2605604B1

Description

La présente invention concerne le domaine des emballages multiples destinés à retenir une pluralité d'objets, en particulier les emballages du type de ceux constitués par un panneau en carton permettant d'envelopper lesdits objets et de les retenir après solidarisation des deux rabats dudit panneau.
Les objets concernés peuvent être des bouteilles, des pots, des boîtes de conserve ou analogues, mais le type d'objets plus particulièrement visés est celui des petits pots en matière plastique ou en verre, tels que des pots de yaourt par exemple, dont la forme est très variable (cylindrique, tronconique, pyramidale notamment).
Il existe déjà de nombreux emballages multiples de ce type, dont les rabats sont solidarisés, par collage ou encliquetage de languettes, pour que le panneau en carton enveloppe le mieux possible les objets ou groupes d'objets concernés.
Les formes très variées des objets emballés posent très souvent des problèmes de maintien qui sont résolus de diverses manières.
En dehors des fentes découpées dans le panneau en carton, par exemple prévues pour laisser passer la collerette supérieure d'un pot ou d'un groupe de pots en matière plastique, les problèmes du maintien sont classiquement résolus en prévoyant des éléments de séparation, ces éléments étant en général saillants vers l'intérieur au niveau de la base des objets ou groupes d'objets emballés, ou encore réalisés sous forme d'une cloison intermédiaire traversée par les objets.
Dans le genre cloison intermédiaire, on peut citer le brevet français N^o 2 082 413 dont les figures 3 et 4 donnent une illustration typique. Le maintien des objets est très bien assuré, mais cela implique de prévoir un rabat supplémentaire important pour le panneau en carton.
Si l'on veut éviter la présence d'une telle cloison intermédiaire, il faut prévoir des éléments saillants définissant une séparation entre les objets, et en particulier entre deux rangées d'objets.
On a ainsi proposé d'utiliser une extrémité du panneau en carton pour former un élément de séparation.
Lorsque les objets sont essentiellement cylindriques, le problème est en général résolu par un rabat médian formant quille, ainsi qu'illustré dans les brevets français N^o 1 348 109, N^o 1 450 986 et N^o 1 470 577. La quantité de carton requise pour former untel rabat médian est nettement inférieure à celle nécessaire pour constituer une véritable cloison transversale intermédiaire, mais l'effet de maintien est inexistant, le rabat médian ne définissant en fait qu'une bande de séparation entre deux rangées d'objets. Une autre solution possible a été envisagée, permettant d'éviter la présence d'une bande supplémentaire pour former un rabat médian, selon laquelle on prévoyait des pattes découpées dans le panneau en carton, judicieusement placées pour être repliées vers l'intérieur entre deux rangées d'objets : de telles pattes de séparation sont par exemple illustrées dans le brevet français N^o 1 264 708, mais elles n'assurent aucun maintien des objets emballés.
Avec les techniques précitées utilisant une quille ou des pattes de séparation découpées, le maintien des objets est uniquement assuré par des encoches destinées à recevoir une partie de l'objet à maintenir.
Lorsque les objets ne sont pas cylindriques, par exemple de forme tronconique ou pyramidale, le problème du maintien des objets est alors en général résolu en utilisant une bande supplémentaire prolongeant une extrémité du panneau en carton, cette bande étant pliée dans la direction générale de pliage dudit panneau pour constituer une poutre de séparation, elle-même éventuellement munie d'encoches pour laisser passer la partie inférieure des objets ou groupes d'objets.
On a ainsi développé des poutres de section triangulaire, définies par trois lignes de pliage parallèles ; dans ce cas, l'autre rabat du panneau est prolongé pour passer sous la poutre, et la solidarisation est obtenue par deux lignes de collage de part et d'autre de ladite poutre.
On a également développé des poutres de section carrée ou rectangulaire, ainsi qu'illustré par exemple dans la demande de brevet français N^o 2 521 100, définies par quatre lignes de pliage parallèles ; dans ce cas, la bande d'extrémité de la poutre est soit collée, ce qui autorise une faible largeur mais nécessite un encollage, soit prolongée pour passer sous une rangée d'objets, ce qui évite l'encollage, mais nécessite un surplus de carton. La solidarisation de l'emballage se fait finalement par simple collage de l'autre rabat sous la poutre du premier rabat.
Le gros inconvénient commun à ces techniques utilisant une poutre de maintien réside dans le surplus de carton nécessaire pour la conformer, ce qui intervient sensiblement dans le coût de production de ces emballages multiples. En effet, le prolongement du panneau en carton correspondant à une poutre rectangulaire classique représente près de 20 % de la longueur du panneau enveloppant les objets, ce qui est loin d'être négligeable avec des emballages nécessairement perdus. A cet inconvénient s'ajoute celui de la mise en forme de la poutre, cette mise en forme étant fréquemment suivie d'un collage réalisé en usine (à moins d'agrandir le rabat pour éviter l'encollage), ainsi qu'une faible inviolabilité (il est souvent aisé de dégager un objet emballé et de le remettre sans laisser de trace visible sur l'emballage).
Par ailleurs, on a également utilisé des liaisons ponctuelles par collage entre un emballage multiple et les objets emballés. Une telle technique peut paraître théoriquement satisfaisante pour le maintien des objets, mais elle présente un gros inconvénient qui explique sans doute le peu de succès auprès du public. En effet, lorsque l'emballage est déchiré pour accéder aux objets, la séparation de ces objets s'accompagne toujours d'un délaminage du carton laissant subsister des fibres et/ou des traces de colle, ce qui confère un aspect peu soigné et inesthétique à l'objet désolidarisé de son emballage.
L'état de la technique est également illustré par le brevet américain N^o 4 262 814. Ce brevet décrit des emballages multiples pour récipients à capuchon, réalisés à partir d'un panneau de carton dont la structure est telle que toute tentative d'enlèvement du capuchon entraîne une déchirure du panneau. Une ouverture centrale 25 (figure 1) est prévue pour un étiquetage sur le capuchon. Plus spécialement, les figures 18 à 21 illustrent une variante dans laquelle une portion détachable 152 est prévue (comblant l'ouverture 25 précitée) : une série d'emballages concernant des récipients de même catégorie peut être ainsi réunie par une bande séparée commune 157, reliée par collage à chacune des portions détachables 152, de sorte que l'employé en tirant la bande, entraîne toutes les portions détachées (figure 21) et peut alors, sans risque d'erreur, procéder à l'étiquetage sur la zone centrale du capuchon devenue alors accessible.
Le problème technique résolu dans ce document est de faciliter un accès rapide au capuchon pour un étiquetage sans erreurs, grâce à un démasquage simultané.
On peut enfin citer, pour illustrer l'arrière-plan technologique, le brevet américain N^o 3 037 682 décrivant un emballage constitué par un panneau en carton comportant des rondelles latérales détachables, lesquelles constituent, après désolidarisation, une coupelle de protection évitant d'abîmer un meuble lorsque l'on pose l'objet présentant une importante humidité sur sa surface extérieure ; citons enfin pour mémoire quelques applications particulières de languettes prédécoupées dans un flan d'emballage en carton : ces languettes peuvent servir de séparation (voir par exemple le brevet français N ^o 2 547 796), ou peuvent favoriser l'aération de la partie supérieure des objets emballés (voir par exemple le brevet américain N ^o 3 411 697).
L'invention a pour objet de réaliser un emballage multiple permettant de maintenir parfaitement des objets ou groupes d'objets emballés, sans que cela entraîne un surplus de matière.
Un autre objet de l'invention est de réaliser un emballage multiple adaptable à des formes d'objets très diverses, en particulier des pots de forme générale tronconique ou pyramidale.
Un autre objet de l'invention est d'utiliser une technique comportant une liaison par collage entre un emballage en carton et les objets ou groupes d'objets emballés, en supprimant tout risque de délaminage de carton et/ou traces apparentes de colle sur les objets séparés de leur emballage.
Un autre objet de l'invention est de réaliser un emballage multiple inviolable, c'est-à-dire nécessitant de détruire au moins partiellement ledit emballage pour dégager un objet emballé.
Il s'agit plus particulièrement d'un ensemble constitué par la combinaison d'un emballage multiple et d'une pluralité d'objets, ledit emballage étant constitué par un panneau de carton enveloppant et retenant lesdits objets, ledit panneau comportant au moins une prédécoupe définissant une portion détachable qui est solidarisée par collage à chaque objet ou groupe d'objets réunis entre eux (connu par exemple de US-A-4 262 814), caractérisé par le fait que la prédécoupe s'étend selon une ligne disposée intérieurement par rapport aux bords extérieurs du panneau de carton de façon à définir une pastille détachable qui est solidarisée par collage à chaque objet ou groupe d'objets réunis entre eux, ladite pastille détachable assurant à elle seule le maintien de l'objet ou du groupe d'objets emballé et étant automatiquement désolidarisee du panneau lors de l'ouverture de l'emballage, en restant fixée définitivement et dans son intégralité à l'objet ou au groupe d'objets associé, de façon à constituer une étiquette permanente pour ledit objet ou ledit groupe d'objets.
En particulier, lorsqu'il s'agit d'un emballage dans lequel une portion centrale du panneau recouvre directement la face supérieure d'une pluralité d'objets emballés, la prédécoupe associée à chaque objet concerne un contour fermé définissant une pastille séparable. Dans ce cas, il peut s'avérer avantageux que le contour présente une forme analogue à celle de la face supérieure de l'objet, de façon que la pastille détachée recouvre une partie substantielle de ladite face.
Conformément à une variante de l'invention, lorsqu'il s'agit d'un emballage dans lequel une portion latérale du panneau replié est espacée de la face adjacente d'une pluralité d'objets enveloppés, la prédécoupe associée à chaque objet concerne une ligne reliant transversalement deux points d'une découpe continue définissant une languette, selon une direction générale sensiblement parallèle à la charnière de liaison de ladite languette.
En particulier, la charnière de la languette est essentiellement parallèle à la direction générale de pliage du panneau en carton, ou même essentiellement confondue avec la ligne de pliage associée.
Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la languette comporte un pied étroit se prolongeant par une tête plus large à partir de la prédécoupe, ladite tête définissant une pastille séparable. Dans certains cas, le pied de languette présente une ligne de pliage intermédiaire, disposée entre la charnière et la prédécoupe de ladite languette. Il va de soi que la tête de languette peut présenter des formes très diverses. Selon un premier exemple, la tête de languette a une forme générale carrée ou rectangulaire, la prédécoupe associée étant rectiligne et prévue sur l'un des côtés, dans le prolongement de la portion de découpe continue concernant ledit côté ; selon un autre exemple, la tête de languette a une forme générale circulaire ou ovale, la prédécoupe associée étant incurvée en correspondance pour se raccorder à la découpe continue concernée.
Plusieurs dispositions peuvent être envisagées pour les languettes, en fonction de la forme particulière des objets emballés. Trois cas typiques permettent d'il lustrer la variété des dispositions qui peuvent être adoptées :

avec un emballage dans lequel les objets enveloppés sont organisés en une ou deux rangées,et ont une forme générale tronconique ou pyramidale s'élargissant vers le haut, la languette associée à chaque objet est adjacent à la paroi latérale de l'objet et s'étend vers le bas lorsque le panneau est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à direction générale de pliage dudit panneau;
avec un emballage dans lequel les objets enveloppés sont organisés en une ou deux rangées, et ont une forme générale tronconique ou pyramidale s'élargissant vers le bas, avec un sommet dont la partie centrale est en retrait, la languette associée à chaque objet est adjacente au sommet de l'objet et s'étend vers l'intérieur lorsque le panneau en carton est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à la direction générale de pliage dudit panneau;
avec un emballage dans lequel les objets sont organisés en une ou deux rangées présentant un fond dont la partie centrale est en retrait, la languette associée à chaque objet est adjacente au fond de l'objet et s'étend vers l'intérieur lorsque le panneau en carton est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à la direction générale de pliage dudit panneau.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant des modes de réalisation particuliers, en référence aux figures où :

la figure 1 est une vue en élévation d'un emballage multiple conforme à l'invention, à l'état de flan aplati, illustrant le cas où une portion centrale du panneau est destinéeà recouvrir directement la face supérieure d'une pluralité d'objets emballés, avec des pastilles séparables qui sont ici de forme ronde,
les figures 2a et 2b sont des vues en bout et en perspective d'un ensemble de quatre pots à capsule sertie, emballés avec l'emballage multiple de la figure 1,
la figure 3 est une vue en élévation analogue à la figure 1, illustrant une variante dans laquelle des languettes à tête détachable sont prévues, avec une prédécoupe définissant une pastille séparable de forme rectangulaire,
les figures 4a et 4b sont des vues en bout et en perspective d'un ensemble de quatre pots de forme pyramidale, emballés avec l'emballage multiple de la figure 3,
la figure 5 est une vue en élévation, à l'état de flan aplati, illustrant une autre variante dans laquelle les languettes sont disposées sur les rabats d'extrémité du panneau, ces languettes comportant une prédécoupe définissant une pastille séparable de forme ronde,
les figures 6a et 6b sont des vues en bout et en perspective d'un ensemble de quatre pots , de forme tronconique et avec un fond en retrait, emballés avec l'emballage multiple de la figure 5,
la figure 7 est une vue en élévation,à l'état de flan aplati, illustrant une autre variante dans laquelle les languettes sont disposées en partie centrale du panneau, ces languettes comportant une prédécoupe définissant une pastille séparable de forme ronde,
les figures 8a et 8b sont des vues en bout et en perspective d'un ensemble de quatre pots, de forme tronconique et avec un sommet en retrait, emballés avec l'emballage multiple de la figure 7.

Dans la description qui va suivre, on fera fréquemment référence au terme "prédécoupe" : il convient de comprendre par là qu'il s'agit d'une succession de points ou de segments perforés, organisés selon un certain contour, définissant une ligne préférentielle de séparation avec un effort d'arrachage relativement faible.
Figure 1, l'emballage multile 1, en carton, présente une forme générale rectangulaire, avec une partie centrale 2, des rabats latéraux 3, 4, et des rabats d'extrémité 5, 6.
Conformément à l'invention, l'emballage 1 comporte au moins une prédécoupe 7 (ici quatre) définissant une portion détachable 8, qui est ici une pastille séparable de forme ronde, solidarisée par collage à chaque objet : cette portion détachable , ici prévue sur la partie centrale 2, peut assurer le maintien de l'objet associé, mais elle est automatiquement désolidarisée du panneau 1 lors de l'ouverture de l'emballage, en restant fixée audit objet.
Les figures 2a et 2b montrent des objets 9 à capsule sertie 10, par exemple des pots de yaourt, emballés avec l'emballage multiple 1. Une petite quantité de colle 11, de préférence déposée sur les capsules plutôt que sur le panneau pour simplifier l'opération d'emballage, solidarise chaque pot 9 à l'emballage 1, et les rabats d'extrémité 5, 6 sont ensuite repliés et enfin solidarisés par leur bord, ici par des points de colle 12 (ou un ruban continu). Ces opérations sont effectuées en continu avec une machine de conception classique qui n'a pas à être décrite ici ; le collage de la partie centrale du panneau se fait en utilisant une colle à chaud (dite "hot melt") ou une colle à froid dont le temps de séchage est plus long si l'on veut d'abord consolider l'ensemble de pots.
L'ensemble emballé tient parfaitement, et chaque pot comporte sa propre liaison au panneau. On notera qu'avec des pots de forme tronconique s'élargissant vers le bas, les bases sont de préférence jointives, de sorte que la cohésion d'ensemble est excellente, autorisant toutes les manipulations de stockage, rangement, etc...
On conçoit aisément que toute destruction, au moins partielle, de l'emballage pour accéder à un objet emballé, va produire une séparation de la pastille 8 correspondante selon la ligne de prédécoupe 7. La pastille reste donc fixée sur l'objet désolidarisé, et peut alors assurer une fonction d'étiquetage (étiquette décorative et/ou explicative). La pastille 8 masque parfaitement le collage 11, et son contour a un aspect propre grâce à la prédécoupe 7 : on écarte ainsi toute présence de fibres de carton résultant d'un délaminage du panneau.
Il est à noter qu'en cas d'objets à capsule sertie, comme c'est le cas sur les figures 2a et 2b, la prédécouope 7 devra présenter une fragilité convenable, pour que la pastille se détache facilement sans dégagement de la capsule.
Le contour de la prédécoupe est ici de forme ronde, comme la face supérieure du pot, mais une autre forme et/ou une dimension plus faible pourraient naturellement être envisagées.
Le panneau 13 illustré en figure 3 illustre une variante d'emballage multiple conforme à l'invention. Dans cette variante, les rabats latéraux 3, 4 comportent, à partir de leur ligne de pliage 14, plusieurs découpes continues 15 (en fait une par objet emballé). Dans la pratique, la découpe continue laisse avantageusement subsister un point isolé très faible au niveau des angles, afin d'éviter tout risque d'imbrication lors du dépilage des flans pour la mise en oeuvre de l'emballage.
Chaque découpe continue 15 définit une languette constituée ici par un pied 16, et une tête plus large 17, ici de forme rectangulaire. Cette languette peut donc librement pivoter autour de sa charnière de liaison, laquelle est ici confondue avec la ligne de pliage 14 ce qui n'est naturellement nullement obligatoire. Chaque languette comporte en outre une prédécoupe 18 reliant transversalement deux points de la découpe continue 15, selon une direction sensiblement parallèle à la charnière de liaison. La prédécoupe 18 est dans ce cas de préférence rectiligne pour compléter le côté du rectangle déjà partiellement découpé : la pastille séparable est donc ici la tête 17 de la languette. On pourrait naturellement prévoir un pied de même largeur que la tête, mais dans ce cas, l'amorce de déchirure se situerait au voisinage des angles, ce qui est moins satisfaisant d'un point de vue esthétique.
Un emballage multiple du type du panneau 13 réalise ainsi un maintien des objets emballés par un collage des portions détachables du panneau (pastilles 17) contre la face latérale adjacente desdits objets. Ceci est illustré aux figures 4a et 4b, où l'on a représenté des objets 19, par exemple quatre pots de yaourt, reliés ou non entre eux, de forme générale pyramidale s'élargissant vers le haut.
Le pied 16 de chaque languette permet d'éloigner le plan de la pastille séparable 17 associée par rapport au plan du rabat, de sorte que cette pastille peut aisément être appliquée contre la face latérale inclinée adjacente, et solidarisée à celle-ci par un ou plusieurs points de colle 20. Les rabats d'extrémité sont par ailleurs réunis par collage en 12, comme pour l'emballage précédent.
Il est aisé de comprendre que le dégagement d'un objet 19 entraîne automatiquement une séparation de la pastille 17 qui lui est solidaire, avec les mêmes avantages que ceux déjà mentionnés plus haut.
Le panneau 21 illustré en figure 5 illustre une autre variante d'emballage multiple conforme à l'invention. Dans cette variante, ce sont les rabats d'extrémité 5, 6 qui comportent des languettes avec prédécoupe.
On trouve des fentes 22 au niveau des lignes de pliage 14, laissant passer la collerette supérieure des pots emballés, selon une conception classique. On trouve également, au-delà de la ligne de pliage 23, des découpes continues 24 à partir d'une ligne 25 constituant la charnière de liaison des languettes ainsi définies, chaque charnière étant ici sensiblement parallèle à la ligne de pliage 23. Comme précédemment, on retrouve ainsi un pied 26 et une tête 27 pour chaque languette, et une prédécoupe 28 qui présente un contour en arc de cercle afin de compléter l'arc de cercle déjà découpé autour de la tête de languette (ce dernier arc pouvant laisser subsister un point de liaison isolé pour écarter tout risque d'imbrication des flans). Dans ce cas, la tête de languette est de forme générale circulaire, de sorte que l'on obtient une pastille détachable ronde.
Contrairement aux languettes de la variante précédente, le pied de languette 26 présente ici une ligne de pliage intermédiaire 29, disposée entre la charnière 25 et la prédécoupe 28 de ladite languette : ceci confère plus de souplesse pour un éloignement important de la tête de languette lors du collage de celle-ci sur l'objet à retenir, en particulier lorsque les objets présentent un fond dont la partie centrale est en retrait. Ceci est illustré aux figures 6a et 6b, où l'on a représenté de tels objets 30 avec un fond 31 en retrait. Chaque pastille 27 peut ainsi être appliquée aisément contre le fond 31 adjacent, et solidarisée à celui-ci par un point de colle 32. Les rabats d'extrémité sont par ailleurs réunis par collage en 12, comme pour les emballages précédents.
Il est à noter que les languettes sont de préférence disposées de façon à s'étendre vers l'intérieur lorsque le panneau en carton est replié, ainsi qu'illustré ici, ceci pour mieux lutter contre toute tendance au rapprochement des deux rangées d'objets par la base desdits objets, et ainsi assurer une meilleure retenue des objets emballés.
Il est aisé de comprendre que le dégagement d'un objet 30 entraîne automatiquement une séparation de la pastille 27 qui lui est solidaire, avec les mêmes avantages que ceux déjà mentionnés plus haut.
Le panneau 33 illustré en figure 7 illustre encore une autre variante d'emballage multiple conforme à l'invention. Cette variante repose sur le même principe que la variante précédente, mais avec des languettes à prédécoupe prévues sur la partie centrale 2 du panneau. On retrouve ainsi, pour chaque languette, une découpe continue 34 à partir de la charnière de liaison 35, un pied 36 et une tête 37 de languette, une prédécoupe arrondie 38 complétant le contour de la tête 37 pour former une pastille détachable ronde, et une ligne de pliage intermédiaire 39.
Le type d'objets visés par cette variante est typiquement celui des pots de forme générale tronconique ou pyramidale s'élargissant vers le bas, avec un sommet dont la partie centrale est en retrait. Ceci est illustré aux figures 8a et 8b, où l'on a représenté de tels objets 40, avec un sommet 41 en retrait. Chaque pastille 37 peut ainsi être appliquée aisément contre le sommet 41 adjacent, et solidarisée à celui-ci par un point de colle 42. Les rabats d'extrémité sont comme précédemment collés en 12.
Pour la même raison que dans la variante précédente, les languettes sont de préférence disposées de façon à s'étendre vers l'intérieur lorsque le panneau en carton est replié, ainsi qu'illustré ici.
Là encore, le dégagement d'un objet 40 entraîne automatiquement une séparation de la pastille 37 qui lui est solidaire, avec les mêmes avantages que précédemment, si ce n'est que la fonction d'étiquetage sera particulièrement bien mise en oeuvre ici, avec une pastille fixée au sommet de l'objet.
Ces différents exemples ont pour but de bien montrer que l'invention peut s'appliquer à l'emballage d'objets ou groupes d'objets de formes très diverses, en assurant toujours cette double fonction de maintien des objets emballés, et d'étiquetage des objets séparés de leur emballage grâce aux prédécoupes définissant une pastille séparable pour chaque objet.
Les variantes décrites concernaient deux rangées de deux objets, mais il va de soi que l'invention s'applique à une ou deux rangées d'objets, avec un nombre quelconque d'objets par rangée(s). Dans le cas d'une rangée unique, la portion détachable peut être en particulier prévue pour chaque objet sur l'une et/ou l'autre face latérale adjacente.
Il est clair que l'emballage multiple de l'invention n'entraîne aucun surplus de matière et évite la présence d'encoches, parfois problématique pour des objets sans partie saillante, ce qui représente un avantage très sensible par rapport aux techniques connues, et en particulier aux techniques de maintien utilisant des bords supplémentaires pour former une poutre.
De plus, tout risque de délaminage du carton et/ou de traces apparentes de colle est écarté.
Enfin, cet emballage est parfaitement inviolable, car il faut nécessairement détruire (au moins partiellement) ledit emballage pour dégager un objet emballé.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire tout variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles figurant aux revendications.

Claims

Ensemble constitué par la combinaison d'un emballage multiple et d'une pluralité d'objets, ledit emballage étant constitué par un panneau de carton enveloppant et retenant lesdits objets, ledit panneau comportant au moins une prédécoupe définissant une portion détachable qui est solidarisée par collage à chaque objet ou groupe d'objets réunis entre eux, caractérisé par le fait que la prédécoupe (7, 18, 28, 38) s'étend selon une ligne disposée intérieurement par rapport aux bords extérieurs du panneau de carton de façon à définir une pastille détachable (8, 17, 27, 37) qui est solidarisée par collage à chaque objet ou groupe d'objets réunis entre eux, ladite pastille détachable assurant à elle seule le maintien de l'objet ou du groupe d'objets emballé et étant automatiquement désolidarisée du panneau (1, 13, 21, 33) lors de l'ouverture de l'emballage, en restant fixée définitivement et dans son intégralité à l'objet ou au groupe d'objets associé, de façon à constituer une étiquette permanente pour ledit objet ou ledit groupe d'objets.
Ensemble selon la revendication 1, dans lequel une portion centrale du panneau recouvre directement la face supérieure d'une pluralité d'objets emballés, caractérisé par le fait que la prédécoupe (7) associée à chaque objet est prévue sur la portion centrale (2) dudit panneau et concerne un contour fermé définissant la pastille séparable (8).
Ensemble selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le contour (7) présente une forme analogue à celle de la face supérieure de l'objet, de façon que la pastille (8) détachée recouvre une partie substantielle de ladite face.
Ensemble selon la revendication 1, dans lequel une portion latérale du panneau replié est espacée de la face adjacente d'une pluralité d'objets enveloppés, caractérisé par le fait que la prédécoupe (18, 28, 38) associée à chaque objet concerne une ligne reliant transversalement deux points d'une découpe continue (15, 24, 34) définissant une languette, selon une direction générale sensiblement parallèle à la charnière de liaison de ladite languette, la portion d'extrémité de cette languette constituant la pastille séparable (17, 27, 37).
Ensemble selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la charnière (14, 25, 35) est essentiellement parallèle à la direction générale de pliage du panneau en carton.
Ensemble selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la charnière (14) de la languette est essentiellement confondue avec une ligne de pliage du panneau en carton.
Ensemble selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé par le fait que la languette comporte un pied étroit (16, 26, 36) se prolongeant par une tête plus large (17, 27, 37) à partir de la prédécoupe (18, 28, 38), ladite tête constituant la pastille séparable.
Ensemble selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le pied de languette (26, 36) présente une ligne de pliage intermédiaire (29, 39) disposée entre la charnière et la prédécoupe (28, 38) de ladite languette.
Ensemble selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que la tête de languette (17) constituant la pastille séparable a une forme générale carrée ou rectangulaire, la prédécoupe associée (18) étant rectiligne et prévue sur l'un des côtés de ladite tête, dans le prolongement de la portion de découpe continue (15) concernant ledit côté.
Ensemble selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que la tête de languette (27, 37) constituant la pastille séparable a une forme générale circulaire ou ovale, la prédécoupe associée (28, 38) étant incurvée en correspondance pour se raccorder à la découpe continue (24, 34) concernée.
Ensemble selon l'une des revendications 7 à 10, dans lequel les objets enveloppés sont organisés en une ou deux rangées et ont une forme générale tronconique ou pyramidale s'élargissant vers le haut, caractérisé par le fait que la languette (16,17) associée à chaque objet (19) est adjacente à la paroi latérale de l'objet et s'étend vers le bas lorsque le panneau en carton est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à la direction générale de pliage dudit panneau.
Ensemble selon l'une des revendications 7 à 10, dans lequel les objets enveloppés sont organisés en une ou deux rangées, et ont une forme générale tronconique ou pyramidale s'élargissant vers le bas, avec un sommet dont la partie centrale est en retrait, caractérisé par le fait que la languette (36, 37) associée à chaque objet (40) est adjacente au sommet de l'objet et s'étend vers l'intérieur lorsque le panneau en carton est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à la direction générale de pliage dudit panneau.
Ensemble selon l'une des revendications 7 à 10, dans lequel les objets enveloppés sont organisés en une ou deux rangées présentant un fond dont la partie centrale est en retrait, caractérisé par le fait que la languette (26, 27) associée à chaque objet (30) est adjacente au fond de l'objet et s'étend vers l'intérieur, lorsque le panneau en carton est replié, avec une charnière essentiellement parallèle à la direction générale de pliage dudit panneau.