CH95270A - Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide. - Google Patents

Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide.

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  Dispositif d'embrayage et de changement de     vitesse    progressif à liquide.    L'objet de l'invention est un dispositif  d'embrayage et de changement de vitesse pro  gressif à liquide     permettant    d'obtenir à     l'aide          b    deux pédales seulement la mise en marche,  l'accélération progressive de la vitesse, la  prise directe à la grande vitesse, la diminu  tion progressive de la, vitesse, et la marche  arrière, le dispositif en question étant carac  térisé en ce que la transmission du mouve  ment se fait au moyen de pompes motrices à  pistons commandées par un plateau oscillant  actionné par une bielle à rayon variable, et       de    pompes réceptrices semblables, actionnant,

    par l'intermédiaire d'un second plateau oscil  lant, une manivelle de rayon invariable, ces  différents organes de transmission étant con  tenus dans un carter, monté sur     roulements    à  billes, qui transmet directement le mouvement,  quand la vitesse maximum est atteinte; et  reste immobile quand cette vitesse n'est pas  atteinte.  



  A titre d'exemple et pour faciliter l'intel  ligence de la description, on a représenté aux  dessins annexés:  .     Fig.    1, une coupe longitudinale verticale  par l'axe,         Fig.    2, une coupe horizontale par l'axe,       Fig.    3, une coupe transversale suivant       Fig.    4, une coupe transversale suivant       B-B,          Fig.    5, une coupe transversale suivant       C-C,          Fig.    6, une coupe transversale suivant       D-D,   <I>.</I>       Fig.    7, une coupe transversale suivant       E-E          Fig.    8,

   une coupe transversale suivant       F-F,          Fig.    9, une coupe transversale suivant       G-G.     



  Dans     ée    changement de vitesse, l'arbre  moteur et l'arbre récepteur sont sur le même  axe; ils sont réunis par un carter 1 porté par  les roulements à billes 2 et 3 et maintenu  dans le sens- longitudinal par les butées à bil  les 4. Ce carter contient les organes de trans  mission du mouvement,     constitués    par des  pompes motrices 8 commandées par une ma  nivelle à rayon variable 15, et des pompes  réceptrices 9 actionnant une bielle à rayon  constant.        Chaque pompe motrice est constituée par  un corps conique creux 8 qui comporte une  partie cylindrique dans laquelle fonctionne le  piston 10 de cette pompe.  



  La partie conique joue le rôle de distribu  teur et est percée à cet effet de deux séries  de lumières, une au droit de chacun des com  partiments 6 et 7.  



  Ce distributeur est ajusté, rodé, clans un  boisseau     3D    et est animé d'un mouvement  de rotation alternatif par l'action d'un levier  à fourche 33 commandé par les excentriques  34 par l'intermédiaire des galets 35.  



  Il y a deux excentriques afin que les ga  lets tournent toujours dans le même sens; ils  agissent alternativement.  



  Les excentriques sont solidaires de l'arbre  moteur par l'intermédiaire du corps de la ma  nivelle à rayon variable 15.  



  Par suite de ce mouvement, les lumières  du distributeur viennent se placer alternative  ment en regard de lumières égales percées  dans le boisseau et correspondant aux com  partiments 6 et 7.  



  Les dimensions des lumières sont telles  que la vitesse d'écoulement du liquide les tra  versant ne dépasse jamais celle des pistons.  



  Il y a un rattrapage de jeu pour     com-          pen.:er    l'usure; il suffit de tourner l'écrou  37 vissé à l'intérieur du boisseau et s'ap  puyant sur la portée 38 du distributeur.  



  Ce distributeur est équilibré dans tous les  sens, au point de vue de la pression, trans  versalement par suite de la symétrie des lu  mières, longitudinalement parce que la pro  jection sur une section transversale des sur  faces soumises à la pression est la même dans  les deux sens.  



  Les boisseaux sont ajustés rodés dans le  corps cylindrique 5 et fixés par les écrous  borgnes 41.  



  Les pompes réceptrices sont semblables  aux motrices.  



  Les pompes motrices sont actionnées par  la, manivelle à rayon variable 15. Celle-ci est  constituée par une pièce 48 qui comporte une  partie cylindrique clavetée     à'    l'extrémité de    l'arbre moteur et un secteur à deux joues à       l'intérieur    desquelles sont taillées des glis  sières en arc de cercle ayant pour centre  l'axe du cardan.  



  Dans ces glissières peut se déplacer un  glisseur 49 qui constitue le palier portant  les coussinets à rotule de l'arbre 14.  



  Ce déplacement du palier 49 dans le sens  du rayon est produit par l'action du levier 50  claveté sur un un axe traversant les deux joues  du secteur. Cet axe porte à chacune de ses  extrémités un levier à came 51. avec lequel  engrène une dent 52 qui. fait corps avec les  tringles 18. Les tringles 18 sont guidées  dans des rainures avec languettes 53 taillées       dans    les joues du secteur. Le profil des le  viers cames est découpé de telle     sorte    que les       tringles    18 étant animées d'un mouvement.

    uniforme, le palier 49 se déplace d'un mouve  ment uniforme jusqu'au point mort où il reste  un instant immobile, produisant ainsi un  temps d'arrêt de la voiture, pour continuer  ensuite son mouvement au delà., ce qui produit       h    marche arrière. Au lieu des dents 52, on  pourrait avoir des galets, le profil des leviers  cames serait modifié en conséquence.  



  A chaque levier came 51 est accolée une  pièce en forme     d'U    85 pouvant tourner au  tour du même axe et dont une branche se  profile avec la came du côté droit, tandis que  l'autre subit la pression d'un ressort 86 s'ap  puyant sur l'extérieur du côté gauche. La,       première    branche et la face opposée du levier  constituent une sorte de pince enserrant les  deux faces de la.     (lent    52 afin que celle-ci  fonctionne toujours sans jeu.  



  Le mécanisme de commande des tringles  18 est constitué de la façon suivante:  L'arbre moteur porte une embase 54 s'op  posant au déplacement longitudinal d'une vis  creuse 55 qui peut tourner à frottement doux  sur cet arbre. L'écrou 56 de cette vis est pro  longé par une partie tubulaire avec une gorge  dans laquelle peut tourner une bague d'en  traînement 57; sur cette bague sont assemblés  les tringles 18 et le disque 29. La bague 57  est entraînée dans le mouvement de rotation      de l'arbre moteur ainsi que les tringles 18 et  le disque 29.  



  La roue d'engrenage 58 et le cône de fric  tion 59 sont solidaires de l'arbre moteur par  l'intermédiaire d'une pièce tubulaire 60 sur  laquelle ces pièces sont clavetées et qui va  s'assembler sur la partie cylindrique de la  manivelle 15. Cette pièce tubulaire porte deux  rainures dans lesquelles sont guidées les trin  gles 18. La roue d'engrenage 61 est solidaire  (le l'écrou 56 au point de vue de la rotation  par l'intermédiaire d'un tube 62 à. l'intérieur  duquel sont creusées des cannelures longi  tudinales dans lesquelles glissent des clavet  tes faisant corps avec l'écrou. La couronne  63 peut tourner à frottement doux sur la  pièce tubulaire 60 et porte des satellites dou  bles 64 clavetés ensemble et engrenant avec  les roues 58 et 61; les nombres de dents de  ces deux roues sont légèrement différents.

    Cette même couronne 63 porte des goujons 65  qui la rendent solidaire du cône de friction  à triple faces 66 au point de vue de la. rota  tion; en outre, entre ces deux pièces 63 et 66  sont interposés des ressorts     Cil    qui poussent  <B>le.</B> cône 66 contre le cône 59 solidaire de l'ar  bre moteur. Il en résulte que l'écrou 56, les  roues 58 et 61, les satellites 64, la couronne  63, le cône 66 sont entraînés par le cône 59  dans la rotation de l'arbre moteur, et que ces  pièces peuvent même intervenir avec le  groupe semblable se rapportant à la vis  comme volant. La couronne 68 comporte une  face plane en regard de la face plane du mo  teur du cône 66, elle peut se déplacer longi  tudinalement sous l'action des tringles 69  commandées par la pédale d'accélération, mais  elle ne peut pas tourner.  



  La commande de ces organes est faite,  d'une part, au moyen des tringles 69 action  nées par la pédale d'accélération et agissant  sur la couronne 68, d'autre part, au moyen  des tringles 77 actionnées par la pédale de  r     'duction    et agissant en sens     inverse    de la,  tringle 69, sur la couronne 68'.  



  Sur chaque face du corps cylindrique 5,  il est prévu une tubulure d'alimentation 78.       fig.    7 avec clapet de retenue auquel aboutit    un tuyau non figuré pour amener l'huile qui  doit compenser les fuites éventuelles. Il n'est  indiqué de la tuyauterie que le dispositif per  mettant son passage de l'extérieur à l'inté  rieur du carter;. il comporte une gorge 79  dans laquelle glisse à frottement     doux.une     bague avec gorge intérieure garnie d'un cuir  en forme de tore de révolution ouvert à l'in  térieur et fixé par des     vis    et des lames  flexibles.  



  La bague est fixe lorsque le carter tourne.  L'huile arrive par le tuyau 80 et sort à l'in  térieur par la     tubulure    81. De ce point part  un tuyau qui se divise en deux pour aboutir  aux clapets de retenue. Il peut y avoir un  troisième branchement pour le graissage.  L'huile est fournie par un réservoir en charge  ou par une pompe de graissage sous pression.

    La quantité d'huile entre les pistons moteurs  et les récepteurs est constante, tandis que le  volume varie périodiquement par suite de la  loi sinusoïdale du mouvement des pistons et  en raison de l'inertie des pièces du côté mo  teur et du côté récepteur aux grandes vitesses:  Avec des lois sinusoïdales décalées à 120  ,  par exemple, il se produit en quelque sorte six  pulsations par tour de très peu d'amplitude,  niais     none    négligeables à cause de l'incom  pressibilité du liquide et de grandes vitesses.  



  Pour cette raison, la cloison centrale est  traversée aux points 82' par de petits     tubes     dans lesquels fonctionne un piston fixé à l'ex  trémité d'un ressort à boudin capable de sup  porter la pression et de fléchir clé la quantité  nécessaire et dont l'autre extrémité est assem  blée dans un chapeau vissé sur l'un des fonds  aux points 82. Ces pistons et ces ressorts ne  sont pas figurés sur le dessin.     Tua    cloison  centrale se trouve ainsi douée d'une élasticité  suffisante pour obéir aux variations de vo  lume de chaque compartiment, la somme étant  constante et égale au volume de l'huile, tout  en résistant à la pression. Il ne se produit donc  jamais de vide, le côté de l'aspiration récu  père les fuites par la tubulure d'alimentation.

    La course des pistons est limitée à la quantité  suffisante     afin    qu'il ne puisse pas     s'établir         de communication entre les deux comparti  ments en cas de rupture d'un ressort.  



  Le fonctionnement de l'appareil ainsi cons  titué est le suivant:  La     transmission    de mouvement se fait  par l'intermédiaire d'un système de pompes  installé dans le carter et agissant sur une  quantité de liquide constante interposée entre  les pistons des pompes motrices et ceux des  pompes réceptrices. Les pompes motrices 8  aspirent le liquide dans un premier comparti  ment 6 du corps cylindrique 5, et le refoulent  dans le second compartiment 7; les pompes  réceptrices sont actionnées par le liquide sous  pression qu'elles reçoivent dans le comparti  ment 7 et qu'elles renvoient dans le comparti  ment 6.  



  La distribution se fait au moyen du bois  seau 32 qui est animé d'un mouvement de ro  tation alternatif par l'action du levier à     four-          r4    33 qui oscille sous l'action du double ex  centrique     .34    mis en rotation par l'arbre 14.  On voit très bien d'après la     fig.    6 des dessina  annexés comment se produit ce mouvement:  les excentriques entraînés par l'arbre 14 agis  sent sur les galets 35 qui sont portés par le  levier 33, les deux galets 35 d'un même levier  chacun par celui des deux excentriques 34  qui lui correspond ne sont pas repoussés en  même temps, mais successivement et le levier       3,91    entre en oscillation, entraînant dans son  mouvement l'écrou 37 et le boisseau 32.  



  Ce mouvement met en coïncidence les lu  mières du boisseau 32 avec celles du cylindre  8 qui correspondent au compartiment 6 pen  dant la course d'aspiration du piston 10. Les  lumières correspondant au compartiment 7  sont à, ce même moment fermées. Le liquide  du compartiment 6 remplit le corps de pompe  et sera; expulsé dans le     compartimeni:    7 au  moment de la course de compression du pis  ton     ppndani;    laquelle les ouvertures des lu  mières sont inversées.  



  La pompe réceptrice opposée 9 ayant une  distribution inverse de celle qui vient d'être  décrite fonctionnera dans les mêmes condi  tions, mais en effectuant la transformation    de la pression du liquide contenu dans le com  partiment 7, en mouvement alternatif des  pistons 10' et, par conséquent, en mouvement  de rotation de l'arbre 42 au moyen de la ma  nivelle à rayon invariable 28.  



  Ou voit donc     qae,    la vitesse du moteur  restant constante, l'action sur les pédales d'ac  célération et (le réduction produit la variation  de la course des pistons moteurs, et par suite  la variation do la pression du liquida con  tenu dans le compartiment 7, ce qui entraîne       la,    variation de la vitesse des pistons entraînés  et par suite celle de l'arbre 42.  



  Le nombre des pompes peut être quelcon  que; le dessin annexé en présente trois pour       chaque    catégorie., également espacées sur une  circonférence; cette disposition donne un dé  bit sensiblement uniforme. Les réceptrices  sont intercalées entre les motrices sur la  même circonférence ou sur une autre concen  trique. Les pistons 10 des pompes motrices  sont actionnés à l'aide de bielles 11 par un  plateau 12 oscillant autour de deux axes en  croix 13, dispositif analogue à un cardan.  Ce plateau est lui-même commandé par un  arbre 14 qui fait corps avec lui et qui décrit  un cône dont le sommet est situé au centre  du cardan, mais sans tourner sur lui-même.  Cet arbre 14 est     manc@uvxé    par une manivelle  à rayon variable 15.

   Lorsque le rayon de cette  manivelle est zéro, l'arbre 14 est immobile;  c'est l'arrêt. Si! ce rayon prend une valeur  dans le sens opposé à celui indiqué     fig.    1  c'est la marche arrière.  



  Le déplacement- des tringles 18 produit  la variation du rayon de la manivelle de la  façon suivante: la dent 52 de la tringle 18  engrène avec le levier à came 51 et provoque  ainsi sa rotation et celle du levier 50.     Celui-          ci    est articulé sur le coulisseau 15 et le fait  déplacer dans sa, glissière, donnant ainsi à la  manivelle des rayons variables.  



  Tant que le rayon de la manivelle 15 n'a  pas atteint son maximum, le carter est immo  bile. Il est maintenu dans cet état d'immo  bilité par le cône de friction femelle 19 qui  est solidaire de lui au point de vue de la ro  tation par l'effet des goujons 20 encastrés      dans la pièce 21 qui elle-même est clavetée  sur le prolongement 22 du carter; mais ce.  cône 19 peut se déplacer longitudinalement  et s'appuie par l'action des ressorts 23 sur le       cône    mâle 24 qui est fixe, ce qui maintient  le carter immobile. L'immobilité est consoli  dée en outre par des cliquets 25 qui     s'ap-          lniient    sur une roue à     iochet    26 portée par  un frein dormant 27 d'un système quelconque.

    Les cliquets s'opposent au mouvement dans  les deux sens.  



  Dans le cas où l'adhérence des cônes 19  et 24 n'est pas suffisante pour immobiliser .  le carter, le frein dormant entre en action, par  friction des disques 27 serrés par le ressort  27' l'un contre l'autre.  



  Mais lorsque le rayon de- la manivelle 15  a atteint son maximum, il est égal à celui de  la manivelle 28 du côté récepteur; l'arbre ré  cepteur tourne -à la même vitesse que l'arbre  moteur. A ce moment le carter 1. entre en       mouvement    de la façon suivante:

    Les tringles 18 qui commandent par leur  déplacement parallèle à l'axe, la variation du  rayon de la manivelle sont     solidaires    du     dis-          (lue    29; quand elles approchent de leur fin  de course vers la droite, ce qui correspond au  rayon maximum de cette manivelle, le disque  29 dégage d'abord les cliquets du frein dor  mant en soulevant les galets coniques 30; il       vient    ensuite s'appuyer contre le plateau 31,  comprime les ressorts 23, subit, leur action,  décolle le cône<B>19</B> du cène 24 fixe,     libère    le  carter et l'entraîne dans la rotation.

   Le dis  que est plan, le carter mettra. un petit temps  pour acquérir la     @@ites@e    des arbres: en     re-          @%anche.    il ne demandera pour     --ela        qu'un    très  faible couple. Ce disque     pourrait    présenter  une partie conique si on voulait une mise en  vitesse plus rapide du     carter.    Dans la     fig.    1,       1 <  <     prise     directe    est établie; dans la     fig.    2,  le changement de vitesse est au point mort.  



  Lorsqu'on agira pour     réduire    la vitesse,  mouvement inverse des .tringles 18, la prise  directe cessera par une opération inverse de  celle qui vient d'être indiquée avec cette dif  férence que l'arrêt du carter sera très rapide,    car ce sera le frottement des cônes 19 et 24  qui le produira.. Les cliquets 25 du frein     dor-.          mant    n'entreront en     contacts    avec lé rochet  qu'après l'arrêt du carter; le frein dormant  ne serait appelé à jouer qu'en cas de mau  vaise,     manmuvre    consistant, par exemple, à  aborder une pente très forte en prise direct  et à supprimer cette prise directe en pleine  descente.

   La consolidation de l'arrêt du car  ter est' nécessaire, car si le     frottement    des  cônes 19 et 24 est suffisant pour produire       rapidement.cet    arrêt, il pourrait être insuffi  sant pour maintenir l'immobilité lorsque le  carter aurait à réagir contre un couple très  important pouvant se produire à faible, vi  tesse. On pourrait supprimer le dispositif de  consolidation en remplaçant les cônes 19 et 24  par un frein plus puissant, mais il y aurait  à craindre une action trop violente et trop ra  pide pour produire l'immobilisation. Le car  ter et son contenu sont parfaitement équi  librés en vue de la force centrifuge.  



  L'influence gyroscopique n'est pas nui  sible, car on ne peut circuler en prise directe  que sur des courbes de très grand rayon où  cette influence est négligeable, et lorsque  cette prise directe est supprimée, le carter est  immobile. .  



  Le mouvement des tringles 18 et du dis  que 29 est obtenu de la façon suivante:  Quand le conducteur agit sur. la pédale  d'accélération, la couronne 68 vient porter  contre la face plane du cône 66, décoller ce  cône de 59 en subissant la pression des res  sorts 67; elle permute ainsi avec le 59 et  produit l'arrêt de la     couronne    63 portant les  satellites. Ceux-ci commandés par la roue 58  oui continue à tourner solidaire de l'arbre  moteur     entraîneront    la roue 61 solidaire de  l'écrou, mais avec une vitesse un peu moin  dre par suite de la différence du nombre de  dents des roues 58 et 61.

   I1 en résultera une       ïétère    différence de vitesse de rotation entre  la vis et l'écrou, la vis tournant à la vitesse  de l'arbre, car elle en est solidaire par le cône  70 qui joue pour la vis le même rôle que le       unie    59 pour l'écrou. Cela entraînera le dé-      placement longitudinal des tringles 18 et par  suite la. variation de vitesse.  



  La moteur étant supposé en marche et  l'arbre 14 au point mort, c'est-à-dire le véhi  cule étant immobile, ce     mouvement    des     trin-          @les    18 commande par la dent 52 une     augmen-          bt.ion    du rayon de la. manivelle en partant       de    zéro. Le plateau 12 s'incline     progressive-          nient    sur l'axe et les pompes entrent en ac  tion ce qui produit le démarrage (le la ma  clune.

   Les tringles 19 continuent leur     mouve-          nient    et la vitesse augmente tant .que le     con-          duvteur    appuie sur la. pédale d'accélération et,       jusqu'à:    ce due la vitesse maximum,     corres-          pondant    à la prise directe, soit atteinte.  



  La seule action sur la pédale d'accéléra  tion produit donc successivement le     d6mar-          Mage.,    l'accélération et     l &     prise directe à la.  grande vitesse. .  



  La pédale de réduction 77 agit en sens in  verse: elle appuie la couronne 68' contre la.       fi@ce    plane du cône 66', le détache du cône 70  et vient faire pression sur la. couronne fixe  71' qui l'immobilise: les satellites 64'     entrent     alors en mouvement et entraînent la roue 61'  et la roue 76, solidaires de la vis, mais avec       une    vitesse un peu moindre que celle de l'ar  bre par suite de la différence du nombre des  d     ents    des roues 58' et 61'.

   La. différence de  vitesse de     rotation    ainsi obtenue provoquera       h@        mouvement    de recul des tringles 18 et la  diminution du rayon de la manivelle l5 jus  qu'à zéro; le mouvement des tringles 18 con  tinuant à se produire, le rayon de la mani  velle deviendra négatif ce qui correspondra à  la marche arrière. On voit donc que la seule       ,:ctioa    sur la pédale de réduction produit suc  cessivement la diminution progressive de la  vitesse jusqu'à zéro, un temps d'arrêt, puis la  marche arrière, avec une accélération progres  sive, jusqu'à la limite imposée par les dimen  sions de la glissière l5.  



  Si l'on veut obtenir une accélération très  rapide, on poussera à fond la pédale 69, la  troisième face du cône 66 viendra porter con  tre le cône 71 qui est fixe et l'immobilisation  des     axes,    des satellites sera presque instan  tanée. '    Lorsque l'écrou est arrivé à la fin de sa  course et que la, prise directe est établie,. la  feuillure conique 7 2 vient porter contre les  galets 73 qui agissent sur les tringles 69 en  sens inverse de la pédale, renvoient cette pé  dale sous le pied de l'automobiliste et ra  mènent le cône 66 en contact avec le cône 59,  rétablissant ainsi la     \solidarité    des axes des       satellites        ave,2    l'arbre moteur.

   Les ressorts 67  sont réglés pour que ce     rétablissement    soit  presque     instantané.        L'abandon    de la, pédale       détruit,    le contact     entre    la, feuillure 72 et les  . galets     73.     



  If a été dit ci-dessus que la roue d'en  grenage 61 est solidaire de l'écrou; elle l'est  par l'intermédiaire d'un. encliquetage 74 tou  jours en prise qui est prévu pour permettre  de ramener le changement de     vitesse    au point  mort en cas de calage accidentel du moteur.  Si. on fait tourner la roue 75 qui porte la       couronne    de l'encliquetage dans le sens inverse  de la, rotation du moteur, l'écrou est seul en  traîné dans la rotation, sans les engrenages,  on peut ainsi le ramener rapidement clans la  position     du    point mort.  



  Si on a à pratiquer cette opération pen  dant la marche avant, il peut agir sur la  roue 76 qui commande la vis; si c'est pendant  la marche arrière, il peut agir sur la roue<B>75.</B>       Lc    dispositif permettant d'agir sur les roues  75 et 76 n'est pas figuré, il dépend de la  disposition du     châssis.    Ce peut être un arbre  commandé à la main et portant un pignon       baladeur    qui lorsqu'on l'engrène avec l'une  des roues fait tomber sur l'autre un cliquet  qui la maintient immobile. Les tringles 7 7  sont; actionnées par la pédale de réduction et  jouent le même rôle par rapport à la vis que  les tringles 69 par rapport à l'écrou.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide permettant d'obtenir à l'aide de deux pédales seulement la mise en marche, l'accélération progressive de la vitesse, la prise directe à la grande vi tesse, la diminution progressive de la vitesse, et la marche arrière, le dispositif en question étant caractérisé en ce que la -transmission du mouvement se fait au moyen de pompes motrices à pistons commandés par un plateau oscillant actionné par une bielle à rayon va riable, et de pompes réceptrices semblables actionnant, par l'intermédiaire d'un second plateau oscillant,
    une manivelle de rayon invariable, ces organes de transmission étant contenus dans un carter monté sur roulement a billas qui transmet directement le mouve ment quand la vitesse maximum est atteinte, et reste immobile tant due cette vitesse n'est pas atteinte. SOUS-RE VENDTCATION S 1 Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide établi con formément, à la, revendication, dans lequel.
    les pompes motrices et réceptrices sont mu- nies de récepteurs-coniques percés de lu mières, animés d'un mouvement de rotation alternatif au moyen d'un levier à fourche muni de deux galets agissant alternative ment et recevant leur mouvement de deux excentriques commandés par une manivelle à rayon variable, les formes intérieures et extérieures de ces distributeurs étant telles qu'ils sont équilibrés quelque soit la pres sion du fluide.
    2 Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide établi con formément à la revendication et à la. sous- revendication 1, clans lequel la variation de vitesse à la volonté du machiniste est ob tenue par une, manivelle à rayon variable dont le déplacement règle le débit des pom pes motrices et, par conséquent, la vitesse des pistons récepteurs, cette manivelle étant constituée par un coulisseau qui est mobile dans -une glissière fixe, dont on règle la position en agissant sur un levier à came au moyen de la tige de commande, et qui forme un palier portant les coussi- nets à rotule de l'arbre tournant qui ac tionne le dispositif de pompe.
    3 Dispositif d'embrayage et de changement de vitesse progressif à liquide établi confor mément à la revendication et aux sous- revendications 1 à 3, dans lequel l'arbre moteur et l'arbre récepteur, qui sont clans le prolongement l'un de l'autre, sont réunis par un carter qui reste immobile tant que 1o rayon du la. manivelle n'a pas atteint son maximum, en raison de l'appui; l'un sur l'autre de deux cônes de friction et de l'action d'un frein dormant, ledit carter en trant en mouvement quand le rayon de la manivelle a atteint son maximum par suite de l'action d'un disque qui sépare les cônes de friction immobilisant le carter à vitesse réduite, et qui l'entraîne à, la vitesse de L'ar bre moteur. 4.
    Dispositif d'embrayage et de changement (le vitesse progressif à liquide établi con formément à la revendication et aux sous- revendications 1. à 3, dont la, commande est faite au moyen de deux pédales placées sous le pied du conducteur, l'une, dite pé dale d'accélération, donnant successivement la mise en marche, l'accélération progres sive de la vitesse et la prise directe à la grande vitesse, l'autre dite pédale de réduc- tien, produisant successivement la dimi nution progressive de la vitesse jusqu'à zéro, un temps d'arrêt, puis la marche ar rière avec une accélération progressive jus qu'à une limite déterminée,
    ces effets étant réalisés au moyen d'un écrou et d'une vis concentriques à l'arbre moteur et dont la différence de vitesse obtenue par un diffé rentiel commandé par les pédales produit le déplacement longitudinal des tringles da commande- de la manivelle à rayon variable et des cônes de friction.
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