Procédé de fabrication de noyaux de bobines électrique. La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication de noyaux de bobines électriques, par exemple de noyaux d'ai mants et. de bobines de charge telles qu'elles sont employées dans la téléphonie. Suivant le procédé on réduit du fer en menues par ticules, qu'on revêt d'abord d'une couche d'un autre métal, qu'on revêt ensuite d'un enduit, de matière isolante et qu'après quoi on comprime finalement en une masse com pacte.
Après avoir réduit le fer en menues par ticules et avant de revêtir celles-ci d'une couche métallique, on peut encore recuire le fer et laisser refroidir. Des métaux qui conviennent à enduire les particules du fer sont, par exemple, le zinc, l'aluminium et le plomb.
Le procédé de fabrication de noyaux d'aimants peut être exécuté par exemple. de la manière suivante: . Du fer magnétique comme, par exemple, du fer électrolytique obtenu d'après des pro cédés connus, par exemple dans une pile avec bain de sulfate d'ammonium fer reux, est broyé en petits morceaux et réduit ensuite eii menues particules au moyen d'un broyeur à boulets.
L'expérience a démon tré duc, les meilleurs résultats sont obten s eti e rnployant dan; la fabrication de noyaux une grosseur (le grain passant. à travers un tamis de douze mailles par cm:-' et quarante pour cent (les grains devraient passer à travers titi tamis de trente mailles par cm=.
<B>Il</B> est. avantageux (le chauffer les parti cules de fer électrolytique de cette grosseur clans un four à recuire de n'importe quelle forme usuelle pour chasser les gaz qui y sont renfermés et surtout 1'liydrogène. Pour empêcher l'oxydation des particules pendant. ce procédé, on peut, par exemple, enfermer les particules (le fer clans une caisse de tôle qu'on a fermée hermétiquement en la cou- vrant d'une autre caisse renversée et en rem plissant l'espace entre les deux caisses d'une matière convenable. par exemple d'oxyde de fer.
La température de recuit. est d'en- viroti <B>760</B> " C. Si on laisse la caisse se re froidir à. la température de l'atmosphère sans l'ouvrir, en réalité aucune oxydation ne se produira. Si les particules sont. de venues collantes pendant le recuit., elles doi- vent être séparées de nouveau par Lin traite ment quelconque à une finesse suffisant pour passer à travers un tamis de douze mailles par cm=.
Les particules. de fer recuites sont alors mélangées avec des morceaux de zinc et le mélange est @:ecoué dans un tambour rotatif. pendant une période prolongée jusqu'à 36 heures. Une bonne forme de zinc pour ce but est le zinc grenaillé qu'on obtient en versant (-lu zinc. fondu dans de l'eau. En vidant le tanr.bour, les grosses pièces de zinc sont séparées du fer en tamisant le mé- lan1--e d'abord à travers un tamis grossier.
par exemple (le quatre mailles par cm=. et après â. travers un tamis de douze mailles par c1712 ce qui éloignera pratiquement toutes les particules de zinc et permettra aux par ticule: de fer de passer au travers du tamis. On ajoute alors à cette masse de fer recuite et revêtue de zinc une solution dissoute d'une matière i#:olante, par exemple de gomme- laque, et. on remue le mélange jusqu'à ce que les particules de fer soient bien cou vertes partout de cette laque.
On obtient une solution convenable par la dissolution (le 275 grammes de gomme-laque dans 5,? litres d'alcool dénaturé et en chauffant la solution à. une température de 'i0 C pen dant une heure. Pour bien enduire les par ticules de fer la. proportion de 14 litres de solution de laque par chaque cent kilo grammes de fer recuit et galvanisé a été trou vée le plus convenable. Pour vaporiser l'al cool du mélange de fer et de ladite solution on peut se servir de n'importe quel procédé convenable, par exemple, secouer lentement la. masse dan. uri tambour rotatif traversé par un courant d'air sec.
Après l'évapora tion de l'alcool les particules de fer ainsi ru -cuites et enduites de zinc et de laque sont. p êtes<B>à</B> la compression.
re Le moule et la presse employés pour la compression devraient être capables de supporter clos pressions très fortes, car on sert avec avantage de pression jusqu'à 7-l à 15 tonnes par centimètre carré et pour obtenir les meilleurs résultats quant aux poids spécifiques L'épaisseur des pièces à comprimer mesurée dans le sens dans lequel la pression agit ne devrait. pas. dépasser 6 ou centimètres. On peut comprimer la masse en un bloc dont on découpera les noyaux, ou on peut former ceux-ci directement par la compression.
En pratique on a trouvé qu'il est dési rable de fabriquer les noyaux des bobines de charge de manière qu'ils soient. formés de cinq éléments ou sections ayant chacune une épaisseur ne dépassant pas 5 mm, ces sections étant séparées l'une de l'autre par une matière isolante convenable telle que du papier, (lu vernis ou de la -gomme-laque. 1.es bords extérieurs des sections extérieures du noyau doivent être arrondis pour que les enroulements des bobines puissent s'adapter exactement à la surface du noyau.
Les noyaux confectionnés suivant ce pro cédé sont très résistants au point de vue mé canique et très stables au point de vue chi nuque. De plus leur poids spécifique qui est approximativement. de 7 égale presque le poids du fer considéré sans alliage qui est. de î#7.
Ces noyaux possèdent. à un haut. degré toutes les propriétés électriques caractéris tiques désirables, c'est-à-dire qu'ils présen tent une haute perméabilité combiné avec une haute résistivité, une très basse carac téristique d'hystérésis et une stabilité ma gnétique excellente.