CH716944A2 - Dispositif de fixation d'un élément d'affichage ou d'habillage d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation d'un élément d'affichage ou d'habillage sur une structure d'horlogerie, comportant une clef de maintien (1) comportant un tenon (2) pour être fixé à ladite structure et une tête (9) avec une collerette tronquée (3) comportant une première lèvre (31) coopérant en appui de blocage avec une portée d'un élément de fixation solidaire de cet élément d'affichage ou d'habillage. Ladite première lèvre (31) est délimitée par des arêtes (51, 52) non coplanaires, cette clef de maintien (1) comporte, jointive à chaque arête (51, 52) et en retrait radialement par rapport à la périphérie de la première lèvre (31), une deuxième lèvre (6) comportant une surface supérieure (68)-qui est, au niveau de chaque dite arête (51, 52), en dépouille par rapport à la surface supérieure de la première lèvre (31). La clef de maintien (1) est agencée pour être utilisée dans un seul sens de rotation, et comporte une première lèvre (31) en hélice de moins d'un tour s'étendant sur un angle inférieur à 240° et avec un pas inférieur à 300 micromètres. L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, notamment une montre, comportant un tel dispositif de fixation, notamment pour un cadran. L'invention permet par exemple, quand l'élément de fixation est un pied de cadran et la clef de maintien une clef de cadran, d'éviter de générer une bavure issue dudit pied de cadran lors de la rotation de ladite clef de cadran, ladite bavure risquant de se détacher et de polluer le mouvement. La matière du pied de cadran peut être alors repoussée et non pas coupée, le bourrelet ainsi crée restant attenant au composant.

Description

Domaine de l'invention

[0001] L'invention concerne un dispositif de fixation d'un élément d'affichage ou d'habillage sur une structure d'horlogerie, comportant au moins une clef de maintien comportant un tenon agencé pour être chassé ou vissé ou riveté ou brasé ou soudé dans un logement que comporte ladite structure ou que comporte un élément rapporté sur ladite structure, ladite au moins une clef de maintien comportant une tête avec au moins une collerette tronquée sensiblement de révolution par rapport à l'axe dudit tenon, la direction dudit axe définissant la direction d'introduction d'un dit élément d'affichage ou d'habillage par rapport à ladite structure, ladite collerette tronquée comportant une partie sensiblement de révolution qui s'étend sur un secteur angulaire strictement inférieur à 360°, et ladite collerette tronquée comportant au moins une première lèvre délimitée par une première surface supérieure et une première surface inférieure et qui est agencée pour coopérer en appui de blocage avec une surface ou une portée que comporte un élément de fixation solidaire d'un dit élément d'affichage ou d'habillage, et laquelle première lèvre est encore délimitée à ses extrémités par des arêtes.

[0002] L'invention concerne le domaine de la fixation d'éléments d'affichage ou d'habillage dans une pièce d'horlogerie, notamment une montre. Elle concerne en particulier la fixation des cadrans.

Arrière-plan de l'invention

[0003] Pour la fixation d'un élément d'affichage ou d'habillage d'horlogerie comme un cadran comportant des pieds de cadran, on utilise, pour maintenir ces pieds par déformation, des clefs de cadran comportant une collerette biaise et tronquée verticalement, dont l'arête autorise une bonne pénétration dans la partie cylindrique du pie de cadran, permettant ainsi son immobilisation. Toutefois la rotation d'une telle clef de cadran génère généralement, lors de sa rotation pour fixer le cadran, une bavure issue du pied de cadran concerné et qui peut se détacher facilement.

[0004] Le document JP S52 95453 U décrit une goupille excentrique équipée d'une partie de bride excentrique qui pivote et fait saillie d'un pied de plaque de cadran qui pénètre à travers un trou prévu dans une platine en tournant depuis la surface latérale. Un côté est coupé, ou les deux côtés parallèles à une ligne droite reliant les points excentriques maximum et minimum sont coupés.

Résumé de l'invention

[0005] Pour éviter la génération d'une telle bavure, risquant de tomber dans le mouvement et le polluer, l'invention concerne un dispositif de fixation comportant une nouvelle clef de maintien, qui est tronquée obliquement et anglée au point d'attaque du pied de cadran, dont la matière du pied de cadran peut alors être repoussée et non pas coupée, le bourrelet ainsi créé restant attenant au composant.

[0006] A cet effet, l'invention concerne un dispositif de fixation selon la revendication

[0007] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, notamment une montre, comportant au moins un tel dispositif de fixation.

Description sommaire des dessins

[0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où : la figure 1 représente, de façon schématisée, et en perspective, une clef de maintien que comporte un dispositif de fixation selon l'invention; cette clef de maintien comporte une collerette tronquée avec une première lèvre conique, et une deuxième lèvre oblique ; la figure 2 représente, de façon schématisée, et en vue de dessus, la clef de maintien de la figure 1 ; les figures 3 et 4 représentent, de façon schématisée, et en vue de côté selon deux directions perpendiculaires, la clef de maintien de la figure 1 ; la figure 5 représente, de façon schématisée, et en coupe selon la ligne AA de la figure 2,un détail de la clef de maintien de la figure 1 ; la figure 6 représente, de façon schématisée, et en perspective, une variante de clef de maintien comportant deux collerettes superposées ; la figure 7 représente, de façon schématisée, et en perspective, une autre variante de clef de maintien comportant deux collerettes superposées et décalées angulairement ; les figures 8 et 9 représentent, de façon schématisée, et en vue de dessus, d'autres variantes de clefs de maintien selon l'invention ; la figure 10 représente, de façon schématisée, et en coupe, la clef de maintien de la figure 1 coopérant avec un pied de cadran en repoussant localement sa matière, pour la fixation d'un cadran sur une structure ; la figure 11 représente, de façon schématisée, et en coupe, la clef de maintien de la figure 1 coopérant avec un pied de cadran en appui sur une gorge que comporte ce dernier, pour la fixation d'un cadran sur une structure ; la figure 12 représente, de façon schématisée, et en vue de face, une pièce d'horlogerie, ici une montre, comportant une structure porteuse d'un cadran, assemblé par un dispositif de fixation selon l'invention, comportant trois clefs de maintien selon la figure 1.

Description détaillée des modes de réalisation préférés

[0009] L'invention concerne un dispositif de fixation 10 d'un élément d'affichage ou d'habillage 20 sur une structure 100 d'horlogerie.

[0010] Ce dispositif de fixation 10 comporte au moins une clef de maintien 1, laquelle comporte un tenon 2, qui est agencé pour être chassé ou vissé ou riveté ou brasé ou soudé dans un logement 8 que comporte la structure 100 ou que comporte un élément rapporté sur la structure 100, ou sur la structure 100 ou un tel élément rapporté. Cette clef de maintien 1 comporte une tête 9, avec au moins une collerette tronquée 3 qui est sensiblement de révolution par rapport à l'axe D du tenon 2. La direction de cet axe D définit la direction d'introduction d'un élément d'affichage ou d'habillage 20 par rapport à la structure 100.

[0011] La collerette tronquée 3 comportant une partie sensiblement de révolution qui s'étend sur un secteur angulaire strictement inférieur à 360°, et cette collerette tronquée 3 comporte au moins une première lèvre 31, qui est délimitée par une première surface supérieure 38 et une première surface inférieure 39, et qui est agencée pour coopérer en appui de blocage avec une surface 42 ou une portée 41, cylindrique ou autre, que comporte un élément de fixation 4 solidaire d'un élément d'affichage ou d'habillage 20.

[0012] Dans une première variante d'exécution particulière, la première surface inférieure 39 est plane.

[0013] Dans une autre variante d'exécution particulière, la première surface inférieure 39 est en hélice, avec un très faible pas, de l'ordre de quelques centièmes de millimètre, voire du dixième de millimètre. Cette variante est adaptée au bon maintien sur une surface plane 42 de l'élément de fixation 4, comme une face de gorge ou encore une surface frontale d'un cadran, ou similaire.

[0014] Cette première lèvre 31 est délimitée à ses extrémités 311, 312 par des arêtes 51, 52.

[0015] Selon l'invention, et tel que visible sur les figures 1 à 5, ces arêtes 51 et 52 ne sont pas coplanaires, et cette clef de maintien 1 comporte, jointive à chaque arête 51, 52, et en retrait radialement par rapport à la première périphérie 30 de la première lèvre 31, une deuxième lèvre 6. Cette deuxième lèvre 5 comporte une deuxième surface inférieure 69, qui est commune avec la première surface inférieure 39, et une deuxième surface supérieure 68 qui est, au niveau de chaque arête 51, 52, en dépouille par rapport à la première surface supérieure 38 de la première lèvre 31.

[0016] Plus particulièrement, les arêtes 51, 52 sont des arêtes finement anglées, et notamment rayonnées, avec un rayon compris entre 10 micromètres et 30 micromètres.

[0017] Plus particulièrement, la première lèvre 31 est plus élastique que l'élément de fixation 4 avec lequel elle est agencée pour coopérer, et cette première lèvre 31 est agencée pour repousser la matière de l'élément de fixation 4 lors d'une rotation relative de la clef de maintien 1 par rapport à cet élément de fixation 4. De préférence la première lèvre 31 a une dureté supérieure ou égale à 550 HV ; plus particulièrement cette clef de maintien 1 est réalisée en acier.

[0018] Dans une variante particulière, et tel que visible sur la figure 6, la clef de maintien 1 comporte plusieurs collerettes tronquées 3, qui sont superposées selon la direction de l'axe D, et aptes à exercer des appuis différents sur un même élément de fixation 4. Ces lèvres superposées permettent des appuis différents, soit plusieurs appuis sur une portée cylindrique d'un pied de cadran par exemple, soit pour à la fois un appui par une surface plane de l'une des lèvres contre une surface supérieure d'un cadran par exemple, conjugué avec un appui d'une autre lèvre sur une portée cylindrique d'un pied de cadran. Notons que, dans le cas préféré d'application à la fixation d'un pied de cadran, il faut impérativement appuyer le pied de cadran en face de la lèvre, pour éviter une déformation plastique du pied de cadran en flexion.

[0019] Dans une autre variante particulière, et tel que visible sur la figure 7, plusieurs des collerettes tronquées 3 comportent des premières lèvres 31, 131, dont les arêtes 51, 52, respectivement 151, 152, sont décalées angulairement les unes par rapport aux autres. De tels points d'attaque décalés angulairement permettent alors un serrage progressif de l'élément de fixation 4 ; cette disposition permet aussi de garantir une bonne tenue lors des démontages successifs, ce que les horlogers pratiquent en attaquant toujours un autre niveau du pied de cadran.

[0020] Plus particulièrement, la première surface supérieure 38 est conique avec un premier demi-angle au sommet α, par rapport à l'axe D, qui est compris entre 110° et 130°. Plus l'angle de chaque lèvre est aigu, plus la pénétration dans l'élément de fixation, notamment un pied de cadran ou similaire, est aisée au détriment de la résistance de la lèvre, dans le cas contraire la pénétration demanderait trop de couple et aurait tendance à plier cet élément de fixation, notamment un pied de cadran.

[0021] Plus particulièrement, en coupe dans chaque plan radial passent par l'axe D, la deuxième surface supérieure 68 forme, avec l'axe D, un deuxième angle β, qui est compris entre 40° et 50°.

[0022] Plus particulièrement, dans un plan P perpendiculaire à l'axe D, et au niveau d'une arête 51, 52, le dièdre tangent à la première surface supérieure 38 et à la deuxième surface supérieure 68 a un troisième angle compris entre 145° et 165°.

[0023] Dans le cas général, la clef de maintien 1 est agencée pour être utilisée dans les deux sens de rotation.

[0024] Selon l'invention, la clef de maintien 1 est agencée pour être utilisée dans un seul sens de rotation, et comporte une première lèvre 31 en hélice de moins d'un tour, en particulier et non limitativement s'étendant sur un angle inférieur à 240° et avec un pas inférieur à 300 micromètres. Dans l'application à la fixation d'un cadran, cette variante a pour avantage de tirer le cadran contre son appui au travers des pieds de cadran, en gérant le couple transmis aux clefs pour éviter l'arrachage ; naturellement, pour permettre l'engagement du pied de cadran sans contact, il faut une zone sans filet, ce qui explique l'angle inférieur à un tour.

[0025] Plus particulièrement, et tel qu'illustré par les figures, la première surface inférieure 39 est plane.

[0026] Plus particulièrement, et tel qu'illustré par les figures, la deuxième surface supérieure 68 est plane.

[0027] Dans une variante, et tel que visible sur la figure 9, la deuxième surface supérieure 68 est concave. On comprend en effet que l'important est que cette surface tronquée 6 échappe à la coopération avec le pied, elle peut être quelconque à condition que les zones d'interface au niveau des arêtes 51 et 52 assurent la fonction de refoulement de la matière au niveau de l'élément de fixation 4.

[0028] Plus particulièrement, en projection sur un plan perpendiculaire à l'axe D, les tangentes T1, T2, aux arêtes 51, 52, au niveau des extrémités des arêtes 51, 52, jointives avec la première périphérie 30 de la première lèvre 31 forment entre elles un quatrième angle γ qui est compris entre 90° et 130°.

[0029] Plus particulièrement, la première périphérie 30 de la première lèvre 31 est un morfil d'épaisseur inférieure ou égale à 35 micromètres.

[0030] Plus particulièrement, la deuxième lèvre 6 comporte une deuxième périphérie 60 qui est un morfil d'épaisseur inférieure ou égale à 35 micromètres.

[0031] Plus particulièrement, l'élément d'affichage ou d'habillage 20 est un cadran, la clef de maintien 1 est une clef de cadran, et l'élément de fixation 4 est un pied de cadran ou une partie du cadran.

[0032] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie 1000, notamment une montre, comportant une structure 100 comportant au moins un logement 8 de réception d'un tenon, au moins un élément d'affichage ou d'habillage 20 comportant au moins un élément de fixation 4, et au moins un tel dispositif de fixation 10, pour la fixation d'un élément d'affichage ou d'habillage 20 sur la structure 100 ou sur un élément rapporté sur la structure 100.

[0033] Plus particulièrement, au moins un élément d'affichage ou d'habillage 20 comporte un côté visible par l'utilisateur, et chaque clef de maintien 1 est insérable sur la structure 100 ou sur un élément rapporté sur la structure 100 et accessible depuis le côté visible, et comporte une surface d'entraînement 91 pour l'insertion d'un outil apte à faire tourner la clef de maintien autour de l'axe D.

[0034] Plus particulièrement, au moins un élément d'affichage ou d'habillage 20 et une clef de maintien 1 agencée pour le blocage de cet élément d'affichage ou d'habillage 20 sont fixés sur des éléments distincts, chacun rapporté sur la structure 100.

[0035] Plus particulièrement, au moins un élément de fixation 4 d'un élément d'affichage ou d'habillage 20 comporte une gorge 40, qui est agencée pour coopérer avec la première lèvre 31 d'une clef de maintien 1 agencée pour le blocage de cet élément d'affichage ou d'habillage 20.

[0036] Plus particulièrement, au moins une clef de maintien 1 est partiellement cachée, depuis le côté visible, par l'élément d'affichage ou d'habillage 20 que bloque la clef de maintien 1.

[0037] Une telle clef de maintien 1 peut être utilisée pour plusieurs montages, démontages de cadran ou similaire.

[0038] Dans l'application de la fixation d'un cadran par une clef de cadran, la première lèvre 31, vient en pénétration sur une portée cylindrique du pied de cadran, est rigide, et ne doit pas se déformer, sa matière de base est un notamment un acier, avec notamment et non limitativement une dureté de 550 à 670 HV.

[0039] Dans une variante de pied de cadran 4 comportant une gorge 40, la première lèvre 31 peut venir en appui sur une des faces de cette gorge 40. Dans les autres cas, il est nécessaire que la première lèvre 31 déforme le pied de cadran, car sans déformation de ce dernier la tenue n'est pas garantie.

[0040] En somme, l'invention permet d'éviter la génération de bavures détachables, et d'assurer le maintien de la propreté du mouvement d'horlogerie lors de la fixation des éléments d'affichage ou d'habillage.

Claims (21)

1. Dispositif de fixation (10) d'un élément d'affichage ou d'habillage (20) sur une structure (100) d'horlogerie, comportant au moins une clef de maintien (1) comportant un tenon (2) agencé pour être chassé ou vissé ou riveté ou brasé ou soudé dans un logement (8) que comporte ladite structure (100) ou que comporte un élément rapporté sur ladite structure (100), ladite au moins une clef de maintien (1) comportant une tête (9) avec au moins une collerette tronquée (3) sensiblement de révolution par rapport à l'axe (D) dudit tenon (2), la direction dudit axe (D) définissant la direction d'introduction d'un dit élément d'affichage ou d'habillage (20) par rapport à ladite structure (100), ladite collerette tronquée (3) comportant une partie sensiblement de révolution qui s'étend sur un secteur angulaire strictement inférieur à 360°, et ladite collerette tronquée (3) comportant au moins une première lèvre (31) délimitée par une première surface supérieure (38) et une première surface inférieure (39) et qui est agencée pour coopérer en appui de blocage avec une surface (42) ou une portée (41) que comporte un élément de fixation (4) solidaire d'un dit élément d'affichage ou d'habillage (20), et laquelle première lèvre (31) est encore délimitée à ses extrémités (311, 312) par des arêtes (51, 52), caractérisé en ce que lesdites arêtes (51, 52) ne sont pas coplanaires, et en ce que ladite au moins une clef de maintien (1) comporte, jointive à chaque dite arête (51, 52) et en retrait radialement par rapport à la première périphérie (30) de ladite première lèvre (31), une deuxième lèvre (6) comportant une deuxième surface inférieure (69) commune avec ladite première surface inférieure (39), et une deuxième surface supérieure (68) qui est, au niveau de chaque dite arête (51, 52), en dépouille par rapport à ladite première surface supérieure (38), caractérisé en ce que ladite clef de maintien (1) est agencée pour être utilisée dans un seul sens de rotation, et comporte une dite première lèvre (31) en hélice de moins d'un tour s'étendant sur un angle inférieur à 240° et avec un pas inférieur à 300 micromètres.

2. Dispositif de fixation (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites arêtes (51, 52) sont des arêtes rayonnées, avec un rayon compris entre 10 micromètres et 30 micromètres.

3. Dispositif de fixation (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite première lèvre (31) est plus élastique que ledit élément de fixation (4) avec lequel elle est agencée pour coopérer, et est agencée pour repousser la matière dudit élément de fixation (4) lors d'une rotation relative de ladite clef de maintien (1) par rapport audit élément de fixation (4), et en ce que ladite première lèvre (31) a une dureté supérieure ou égale à 550 HV.

4. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite clef de maintien (1) comporte plusieurs dites collerettes tronquées (3) superposées selon la direction dudit axe (D), aptes à exercer des appuis différents sur un même dit élément de fixation (4).

5. Dispositif de fixation (10) selon la revendication 4, caractérisé en ce que plusieurs des dites collerettes tronquées (3) comportent des dites premières lèvres (31) dont lesdites arêtes (51, 52) sont décalées angulairement les unes par rapport aux autres.

6. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite première surface supérieure (38) est conique avec un premier demi-angle au sommet (a), par rapport audit axe (D), compris entre 110° et 130°.

7. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, en coupe dans chaque plan radial passent par ledit axe (D), ladite deuxième surface supérieure (68) forme, avec l'axe D, un deuxième angle (β), compris entre 40° et 50°.

8. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, dans un plan (P) perpendiculaire audit axe (D), et au niveau d'une dite arête (51, 52), le dièdre tangent à ladite première surface supérieure (38) et à ladite deuxième surface supérieure (68) a un troisième angle compris entre 145° et 165°.

9. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite clef de maintien (1) est agencée pour être utilisée dans les deux sens de rotation.

10. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite première surface inférieure (39) est plane.

11. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite deuxième surface supérieure (68) est plane.

12. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite deuxième surface supérieure (68) est concave.

13. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que, en projection sur un plan perpendiculaire audit axe (D), les tangentes (T1, T2) auxdites arêtes (51, 52) au niveau des extrémités desdites arêtes (51, 52) jointives avec la première périphérie (30) de ladite première lèvre (31) forment entre elles un quatrième angle (γ) qui est compris entre 90° et 130°.

14. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ladite première périphérie (30) de ladite première lèvre (31) est un morfil d'épaisseur inférieure ou égale à 35 micromètres.

15. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que ladite deuxième lèvre (6) comporte une deuxième périphérie (60) qui est un morfil d'épaisseur inférieure ou égale à 35 micromètres.

16. Dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que ledit élément d'affichage ou d'habillage (20) est un cadran, en ce que ladite clef de maintien (1) est une clef de cadran, et en ce que ledit élément de fixation (4) est un pied de cadran ou une partie dudit cadran.

17. Pièce d'horlogerie (1000) comportant une structure (100) comportant au moins un logement (8) de réception d'un tenon, au moins un élément d'affichage ou d'habillage (20) comportant au moins un élément de fixation (4), et au moins un dispositif de fixation (10) selon l'une des revendications 1 à 16 pour la fixation d'un dit élément d'affichage ou d'habillage (20) sur ladite structure (100) ou sur un élément rapporté sur ladite structure (100).

18. Pièce d'horlogerie (1000) selon la revendication 17, caractérisée en ce que au moins un dit élément d'affichage ou d'habillage (20) comporte un côté visible par l'utilisateur, et en ce que chaque dite clef de maintien (1) est insérable sur ladite structure (100) ou sur un élément rapporté sur ladite structure (100) et accessible depuis ledit côté visible, et comporte une surface d'entraînement (91) pour l'insertion d'un outil apte à faire tourner ladite clef de maintien autour dudit axe (D).

19. Pièce d'horlogerie (1000) selon la revendication 17 ou 18, caractérisée en ce que au moins un dit élément d'affichage ou d'habillage (20) et une dite clef de maintien (1) agencée pour le blocage de cet élément d'affichage ou d'habillage (20) sont fixés sur des éléments distincts, chacun rapporté sur ladite structure (100).

20. Pièce d'horlogerie (1000) selon l'une des revendications 17 à 19, caractérisée en ce que au moins un élément de fixation (4) d'un dit élément d'affichage ou d'habillage (20) comporte une gorge (40) agencée pour coopérer avec ladite première lèvre (31) d'une dite clef de maintien (1) agencée pour le blocage de cet élément d'affichage ou d'habillage (20).

21. Pièce d'horlogerie (1000) selon la revendication 18 et l'une des revendications 17 à 20, caractérisée en ce que au moins une dite clef de maintien (1) est partiellement cachée, depuis ledit côté visible, par le dit élément d'affichage ou d'habillage (20) que bloque ladite clef de maintien (1).