CH713479A2 - Pile, notamment pile bouton, et son procédé de fabrication. - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d’une pile comprenant un boîtier muni d’un récipient et d’une partie de fermeture (3) de ce récipient, ce procédé comportant les étapes successives suivantes: mise à disposition d’au moins trois parties avec une première partie (3) définissant un pôle, ainsi qu’une deuxième partie (6) et une troisième partie (7) définissant l’autre pôle et destinées à former ensemble le récipient, les première et deuxième parties comportant respectivement une première surface (3a) et une deuxième surface (6a) de forme correspondante, au moins une portion de collage de chacune de ces surfaces s’étendant dans une direction non parallèle par rapport à un axe général de la pile; collage des première et deuxième surfaces susmentionnées pour fournir une structure avec un joint colle (4) entre les première et deuxième parties; soudage de la troisième partie (7) avec la deuxième partie; le joint colle étant disposé contre une face intérieure du récipient, la portion de collage susmentionnée de la deuxième partie formant une butée, selon l’axe général, pour la première partie qui est située à l’intérieur du récipient. L’invention se rapporte également à une pile, notamment une pile bouton.

Description

Description

Domaine technique [0001] La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication de piles et, en particulier, de piles boutons. Elle se rapporte également à la pile issue du procédé de fabrication susmentionné.

Arrière-plan technologique [0002] Les piles boutons comportent généralement un boîtier muni d’un récipient et d’un couvercle formant respectivement les pôles positif et négatif de la pile. De manière conventionnelle, les piles boutons sont scellées avec un joint élas-tomère préformé qui est positionné entre le récipient et le couvercle. Ce joint élastomère assure l’isolation galvanique entre les pôles et forme une barrière entre l’électrolyte contenue à l’intérieur de la pile et l’environnement extérieur. Un tel assemblage est montré, par exemple, dans le document GB 1 566 061.

[0003] Cet assemblage avec joint préformé et comprimé par sertissage présente comme désavantage d’occuper un espace non négligeable qui va restreindre le volume actif de la pile. De plus, il nécessite une étape de pliage de la partie supérieure du récipient contre le couvercle pour comprimer le joint élastomère et assurer ainsi une fermeture étanche de la pile bouton.

[0004] Pour réduire l’espace alloué à la jonction, un joint colle en lieu et place du joint élastomère préformé est une solution prometteuse, mais qui pose certains problèmes techniques. En effet, il faut garantir la bonne adhérence de la colle sur les surfaces à assembler et, de manière générale, garantir la résistance mécanique et chimique de l’assemblage collé dans le temps. A cet égard, une attention particulière doit être portée au choix de la colle et au mode opératoire du collage lors de l’assemblage deux pôles du boîtier. L’homme du métier sélectionnera notamment des colles ayant des températures de polymérisation peu élevées pour ne pas détériorer le séparateur disposé au sein de la matière active dans le boîtier. Ainsi, il est préconisé de ne pas monter au-delà de 70 °C, ce qui limite les possibilités de choisir la colle la plus adaptée pour assurer la meilleure résistance mécanique et chimique de l’assemblage. Ensuite, lors du scellement du boîtier par collage, un soin particulier doit être apporté pour éviter de polluer la colle ou les surfaces de collage avec l’électrolyte qui est généralement présente au sein du boîtier, ce qui compromettrait l’adhérence de la colle sur les surfaces de collage et donc la résistance mécanique de l’assemblage. Résumé de l’invention [0005] La présente invention propose un nouveau procédé de fabrication de piles permettant de gagner en volume actif et d’améliorer les propriétés d’un assemblage collé des deux pôles de la pile.

[0006] A cette fin, un procédé de fabrication ainsi qu’une pile selon les revendications annexées sont proposés.

[0007] La présente invention propose de fabriquer le boîtier de la pile par un assemblage d’au moins trois parties, la première partie sert à former un pôle de la pile alors qu’une deuxième partie et une troisième partie sont prévus pour former ensemble l’autre pôle de la pile. Dans un mode de réalisation principal, les deuxième et troisième parties forment après assemblage un récipient de la pile qui est fermé par la première partie.

[0008] Plus précisément, l’assemblage est réalisé en deux temps. Dans un premier temps, la première partie et la seconde partie sont assemblées par collage pour former une structure présentant un joint colle entre ses première et deuxième parties, ceci avant un remplissage éventuel de la structure avec de la matière active liquide et même, dans une variante préférée, aussi avant un remplissage éventuel de la structure avec de la matière active solide. Ainsi, on évite de polluer avec l’électrolyte la colle ou les deux surfaces prévues pour le collage. L’apport de la matière active après collage a également pour avantage d’élargir le choix des colles à des colles requérant des hautes températures de polymérisation. Dans un second temps, après remplissage de la structure et/ou de la troisième partie au moins avec la matière active solide prévue, le boîtier est fermé par un soudage entre la troisième partie et la structure.

[0009] Une caractéristique importante du procédé de fabrication selon l’invention consiste à agencer le joint colle de manière à ce qu’il travaille principalement en compression, et non en traction, lors d’une surpression interne. A cet effet, les première, deuxième et troisième parties sont formées et assemblées de manière qu’une première portion de la première partie, définissant au moins partiellement une première surface de collage, et une deuxième portion de la deuxième partie, définissant au moins partiellement une deuxième surface de collage, sont agencées l’une en face de l’autre et s’étendent dans une direction non parallèle à un axe général du boîtier défini par l’alignement général de ses deux pôles. Les deuxième et troisième parties sont soudées de manière à former ensemble un récipient avec la deuxième portion susmentionnée formant une butée, selon la direction dudit axe général, pour la première portion qui est située à l’intérieur du récipient relativement à cette butée et qui ferme le récipient. La deuxième surface est une surface intérieure du récipient contre laquelle est disposé le joint colle et la surface de collage de la première partie est donc disposée à l’intérieur du récipient. Le joint colle est ainsi principalement sollicité en compression, et non en traction ou en cisaillement, sous l’effet d’une pression interne dans le boîtier de la pile. Grâce à cette construction, l’adhérence du joint colle sera donc d’autant meilleure que la pression augmente, contrairement à un assemblage avec un joint colle positionné à l’extérieur du récipient.

[0010] L’agencement du joint colle à l’intérieur du récipient est facilité grâce au procédé d’assemblage en deux temps selon l’invention. En effet, en concevant et dimensionnant spécifiquement les diverses parties du boîtier, il est possible d’obtenir un tel agencement sans bordage ou sertissage. Plus précisément, selon un mode de mise en oeuvre préféré, la deuxième partie présente, relativement à l’axe général du boîtier, une section intérieure transversale minimale sur toute la hauteur de cette deuxième partie entre, d’un côté, une ouverture et, d’un autre côté, la butée mentionnée précédemment, cette section intérieure transversale minimale ayant des dimensions qui sont prévues supérieures à des dimensions correspondantes de la première partie en projection dans un plan transversal à l’axe général. La première partie est, lors de l’étape de collage, introduite par l’ouverture susmentionnée dans la deuxième partie et elle est déplacée sensiblement selon l’axe général jusqu’à ce que la première portion soit assemblée avec la deuxième portion par une couche de colle située entre elles et formant ensuite le joint colle.

[0011] On remarquera que le soudage en présence d’électrolyte ne présente pas un problème particulier pour la qualité du joint soudé obtenu. Tout au plus l’aspect esthétique de la zone de soudure peut éventuellement être affecté. Cependant, une simple étape de nettoyage final peut remédier à ce problème éventuel. Ainsi, un léger débordement d’électrolyte lors du positionnement de la troisième partie pour son soudage (généralement on met la matière active sous pression lors de la fermeture du boîtier) est brûlé lors de la réalisation de la soudure.

[0012] Grâce au procédé de fabrication d’une pile selon l’invention, il est possible de sélectionner une colle appropriée pour sa résistance mécanique et chimique et d’effectuer le collage dans un environnement parfaitement propre, sans risque de dégrader la colle avant son durcissement et surtout en évitant de souiller les surfaces de collage des deux parties assemblées par collage.

Brève description des figures [0013] L’invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide des dessins annexés, donnés à titre d’exemples nullement limitatifs, dans lesquels:

Les fig. 1a, 1b et 1c représentent, par des vues en coupe, les étapes successives du procédé de fabrication d’une pile selon l’invention.

Les fig. 2 à 4 représentent en coupe plusieurs variantes du boîtier de pile issu du procédé de fabrication se lon l’invention. Ces différentes variantes se distinguent par la géométrie de la partie supérieure du boîtier et dès lors par la géométrie du joint colle. En outre, à la fig. 2, le joint colle comporte avantageusement des espaceurs.

Les fig. 5 et 6 représentent respectivement des variantes des fig. 3 et 1c avec le joint soudé positionné à d’autres endroits sur le récipient.

La fig. 7 représente schématiquement différentes couches qui peuvent, selon des variantes préférées, être déposées sur les surfaces d’assemblage avant collage.

Description détaillée de l’invention [0014] La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d’une pile, en particulier d’une pile bouton, assemblée par collage et soudage partant d’au moins trois parties.

[0015] Comme illustré entre autres à la fig. 1c, la pile bouton, issue de ce procédé de fabrication, comporte un boîtier métallique 1 formé d’un récipient 2, définissant le pôle positif de la pile, et d’une partie de fermeture 3 définissant le pôle négatif de la pile et fermant le récipient. Selon l’invention, la liaison entre la partie de fermeture et le récipient est assurée par un joint colle 4 et la liaison entre au moins deux parties formant le récipient est assurée par une soudure 5, avec ou sans apport de matière, qui est nommée par la suite «joint soudé». Toujours selon l’invention, le joint colle est disposé sur une face intérieure du récipient 2 et le joint soudé peut être positionné à différents endroits du récipient. Par exemple, il peut être positionné à la jonction entre le fond 2a et la paroi latérale 2b du récipient 2 (fig. 1c), sur la paroi latérale 2b à une hauteur variable (fig. 5) ou encore à hauteur du joint colle 4 à la jonction entre la paroi latérale 2b et un rebord 2c du récipient (fig. 6).

[0016] Selon l’invention, le joint colle 4 est formé d’au moins une portion 4a qui s’étend dans une direction non parallèle par rapport à l’axe général 12 de la pile dont l’orientation est définie par les deux pôles. Cet axe général définit ici également un axe central de la pile. Dans le cas particulier d’une pile avec une enveloppe principalement cylindrique, cela signifie que le joint colle comporte une portion de forme non cylindrique. Cette portion du joint colle sera sollicitée avantageusement en compression lors d’une surpression à l’intérieur du boîtier, ce qui garantit la bonne résistance mécanique du joint colle. Dans les exemples donnés aux fig. 1, 2 et 6, la portion 4a est perpendiculaire à l’axe général 12 tandis que dans les exemples des fig. 3 et 4, elle est de biais par rapport à l’axe général 12 formant ainsi une surface tronconique. En plus de la portion 4a non parallèle à l’axe général 12, le joint colle 4 peut éventuellement comporter une portion 4b parallèle à l’axe général (fig. 2 et 4).

[0017] Pour obtenir le boîtier, le procédé de fabrication selon l’invention comporte plusieurs étapes décrites ci-après. Au moins trois parties sont mises à disposition. Une première partie 3 est prévue pour former un élément de fermeture du récipient. Bien que la surface de collage de cette première partie soit, dans le cadre de la présente invention, située à l’intérieur du volume général défini par le récipient 2, on la nommera toutefois aussi «couvercle». Cette première partie 3 comporte une surface de collage 3a qui s’étend dans une direction non parallèle par rapport à l’axe général 12.

[0018] Une deuxième partie 6 et une troisième partie 7 sont destinées à constituer le récipient 2 du boîtier après soudage. La géométrie de ces parties peut être diverse en fonction de la forme souhaitée du boîtier. Dans les exemples illustrés, l’enveloppe du boîtier est principalement cylindrique mais d’autres géométries (triangulaire, rectangulaire) sont aisément réalisables. A ce sujet, on remarquera que le procédé de fabrication selon l’invention se prête bien à la fabrication de boîtiers ayant des arêtes latérales. En effet, contrairement à un joint élastomère comprimé par sertissage, un joint colle ou un joint soudé ne présente pas de problèmes relatifs à l’étanchéité dans les régions à proximité de ces arêtes latérales. La deuxième partie comporte une surface de collage 6a de forme correspondante à celle 3a de la première partie, c’est-à-dire qui s’étend dans une direction non parallèle par rapport à l’axe général 12. Cette surface de collage 6a est disposée sur une face intérieure de la deuxième partie 6 ou, dans le cas d’une deuxième partie plane (fig. 6), sur une surface destinée à définir un surface intérieure du récipient après le soudage prévu avec la troisième partie. La deuxième partie est destinée à former le rebord 2c du récipient et, selon la variante, tout ou partie de la paroi latérale 2b du récipient. La troisième partie 7 est destinée à former, après l’assemblage du boîtier, le fond 2a du récipient et, selon la variante, tout ou partie de la paroi latérale du récipient.

[0019] Dans une première étape montrée schématiquement à la fig. 1a, les première et deuxième parties sont collées entre elles. Plus précisément, la surface 3a de la première partie 3 est assemblée par collage avec la surface 6a de la deuxième partie 6 via une introduction de la première partie dans la deuxième partie par l’ouverture de cette deuxième partie située du côté destiné à définir le fond du boîtier après sa fabrication. Pour réaliser cette étape, il est prévu que la deuxième partie présente, relativement à son axe général définissant l’axe général d’alignement des pôles du boîtier assemblé, une section intérieure transversale minimale sur toute la hauteur de cette deuxième partie entre, d’un côté, l’ouverture côté fond et, d’un autre côté, une butée pour la première partie, cette butée étant formée par la portion 2c de la deuxième partie qui est tournée vers l’intérieur du récipient et qui définit la surface de collage 6a. La section intérieure transversale minimale a des dimensions qui sont prévues supérieures à des dimensions correspondantes de la première partie en projection dans un plan transversal à l’axe général. Dans le cas d’une pile de forme circulaire, ceci signifie que le diamètre intérieur de la deuxième partie est prévu supérieur au diamètre de la première partie. Pour une pile de forme rectangulaire, c’est donc la largeur et la longueur intérieures de la deuxième partie qui sont respectivement supérieures à la largeur et la longueur de la première partie. Ainsi, la première partie est, lors de l’étape de collage, introduite dans la deuxième partie par une première ouverture, ayant les plus grandes dimensions, et déplacée, sensiblement selon l’axe général, en direction d’une deuxième ouverture aux dimensions moindres jusqu’à ce que la première portion soit reliée à la deuxième portion par une couche de colle située entre elles, cette couche de colle formant après durcissement un joint colle garantissant l’assemblage rigide des deux pôles de la pile et l’isolation galvanique entre eux.

[0020] La structure résultante avec les première et deuxième parties assemblées par un joint colle 4 peut former une enveloppe apte à réceptionner les matières actives (fig. 1 à 5) avant l’étape de soudage décrite par la suite.

[0021] La colle utilisée peut être une colle époxyde, acrylate, polyuréthane ou autres. Le panel est large puisque le procédé de fabrication selon l’invention n’impose pas de limites sur les températures de polymérisation, l’assemblage collé étant réalisé avant l’apport de matière active et, le cas échéant, d’un séparateur pour cette matière active.

[0022] De préférence, le joint colle a une épaisseur sensiblement constante. L’épaisseur du joint colle peut être maîtrisée au moyen d’un espaceur 9 (voir fig. 2). On garantit ainsi une épaisseur minimale du joint colle qui est prévue pour avoir l’isolation galvanique voulue entre les deux pôles. On entend par espaceur aussi bien un ensemble d’éléments répartis dans la jonction tel que des particules ou plots qu’une structure continue telle qu’un tissu. L’espaceur peut être préalablement intégré à la colle avant dépose de cette dernière ou positionné sur une ou les deux surfaces à assembler avant dépose de la colle.

[0023] Afin d’améliorer l’adhérence du joint colle, les surfaces à assembler peuvent éventuellement avoir été traitées, voire fonctionnalisées avant le dépôt de la couche de colle. Plus précisément, elles peuvent d’abord être soumises à un sablage réactif, nommé aussi silicatisation, qui consiste à sabler la surface avec des grains d’alumine enrobés de silice. Il en résulte le dépôt d’une couche silicatisée 10 schématisée à la fig. 7. Ensuite, elles peuvent optionnellement être fonctionnalisées par dépôt d’un promoteur d’adhésion 11 comprenant par exemple des groupes silanes dont les fonctions alkoxyl sont destinées à former une liaison chimique avec la couche silicatisée 10, et comprenant d’autres fonctions destinées à se lier chimiquement avec la colle. Selon le type de colle, il peut, par exemple, s’agir de groupes aminés ou acrylates. On remarquera qu’un promoteur d’adhésion peut être prévu sur les surfaces à coller sans sablage préalable.

[0024] Après le collage, l’étape suivante schématisée à la fig. 1 b consiste à introduire au moins les matières actives solides 8 dans la structure avant de sceller le boîtier. On entend par matières actives, les matières actives non liquides telles que les matières sèches ou pâteuses anodique et cathodique ainsi qu’éventuellement le séparateur, et la matière active liquide telle que l’électrolyte. Les matières actives sont disposées soit dans la structure collée (configuration des fig. 1-4), soit dans la troisième partie 7 (configuration de la fig. 6). Il est également envisageable de répartir les matières actives dans la structure collée et dans la troisième partie (fig. 5).

[0025] Ensuite, dans une troisième étape, le boîtier est terminé par soudage entre la structure collée et la troisième partie 7 destinée à définir le fond du boîtier. Cette troisième partie est apportée contre le bord de l’ouverture de la deuxième partie ayant servi à l’introduction de la première partie. Le soudage peut être réalisé avec ou sans apport de brasure. Différents types de soudage (ultrasons, brasage, etc.) sont envisagés. La préférence va au soudage laser qui a pour avantage de fournir une source importante de chaleur très localisée qui est rapidement dissipée sans risque de compromettre la tenue du boîtier ou de la matière active.

[0026] Dans diverses variantes, le joint soudé 5 peut se positionner à différents endroits du récipient. La construction avec le joint soudé positionné entre la paroi latérale 2b et le rebord 2c du récipient (fig. 6) est avantageuse car elle permet de garantir la conductivité entre le fond et la partie latérale du récipient sans contrainte aucune sur la soudure. Cet assemblage offre également comme avantage d’être simple à réaliser.

[0027] Finalement, on précisera que le procédé selon l’invention a été décrit avec une étape de remplissage de l’ensemble des matières actives se déroulant entre l’étape de collage et l’étape de soudage. Il est important de souligner que c’est principalement la matière active liquide, à savoir l’électrolyte, qui doit être introduite après l’étape de collage pour éviter de salir les surfaces à assembler et de contaminer la colle. Il est donc envisageable d’introduire la matière sèche ou pâteuse anodique avant l’étape de collage du couvercle. Aussi, il est envisageable de positionner le séparateur 8a dans la partie inférieure du joint colle 4 avant sa polymérisation pour le maintenir en place, en prévoyant alors que la température de polymérisation de la colle ne soit pas trop élevée (fig. 2). De même, la présente invention n’exclut pas d’introduire l’électrolyte après soudage de l’assemblage via un orifice pratiqué dans le récipient ou le couvercle et qui sera obstrué par la suite, de préférence par une soudure. Légende des figures [0028] (1) Boîtier (2) Récipient (a) Fond (b) Paroi latérale (c) Rebord, tourné vers l’intérieur du récipient (3) Couvercle ou première partie (a) Surface de collage (4) Joint colle (a) Portion non parallèle à l’axe général (b) Portion parallèle à l’axe général (5) Joint soudé (6) Deuxième partie (a) Surface de collage (7) Troisième partie (8) Matières actives (a) Séparateur (9) Espaceur, incorporé dans le joint colle (10) Couche de silice (11) Couche du promoteur d’adhésion (12) Axe général du boîtier confondu avec son axe central

Claims (15)

1. Revendications

   1. Procédé de fabrication d’une pile, en particulier d’une pile bouton, comprenant un boîtier (1) qui définit un premier pôle et un second pôle de la pile, l’alignement général de ces premier et second pôles définissant un axe général (12) de la pile; le procédé comportant les étapes successives suivantes: - mise à disposition d’au moins trois parties avec une première partie destinée à former le premier pôle (3), une deuxième partie (6) et une troisième partie (7) destinées à former ensemble le second pôle (2), les première et deuxième parties présentant respectivement une première surface (3a) et une deuxième surface (6a) avec des formes respectives correspondantes et destinées à être assemblées par collage pour former un joint isolant entre les premier et second pôles; - collage des première (3a) et deuxième (6a) surfaces pour fournir une structure formée des première et deuxième parties avec un joint colle (4) entre celles-ci; - remplissage au moins partiel de ladite structure et/ou de ladite troisième partie (7) avec une matière active solide, la troisième partie pouvant être remplie avant l’une ou l’autre des étapes précédentes; - soudage de la troisième partie (7) avec la deuxième partie, ces deuxième et troisième parties présentant ainsi un joint soudé; les première, deuxième et troisième parties étant formées et assemblées de manière qu’une première portion de la première partie, définissant au moins partiellement la première surface, et une deuxième portion de la deuxième partie, définissant au moins partiellement la deuxième surface, sont agencées l’une en face de l’autre et s’étendent dans une direction non parallèle audit axe général (12) du boîtier, les deuxième et troisième parties étant soudées de manière à former ensemble un récipient (2) avec ladite deuxième portion formant une butée, selon la direction dudit axe général, pour la première portion qui est située à l’intérieur du récipient relativement à cette butée et qui ferme le récipient, la deuxième surface étant une surface intérieure du récipient contre laquelle est disposé ledit joint colle.
2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite deuxième partie présente, relativement audit axe général, une section intérieure transversale minimale sur toute la hauteur de cette deuxième partie entre, d’un côté, une ouverture et, d’un autre côté, ladite butée, cette section intérieure transversale minimale ayant des dimensions qui sont prévues supérieures à des dimensions correspondantes de la première partie en projection dans un plan transversai à l’axe général; et en ce que ladite première partie est, lors de ladite étape de collage, introduite par ladite ouverture dans la deuxième partie et déplacée sensiblement selon ledit axe général jusqu’à ce que ladite première portion soit assemblée avec la deuxième portion par une couche de colle située entre elles et formant ledit joint colle.
3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le joint colle (4) aune épaisseur sensiblement constante maîtrisée au moyen d’un espaceur (9).
4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième surfaces sont, avant collage, traitées par sablage réactif pour déposer une couche de silice (10) sur chacune de ces première et deuxième surfaces.
5. 5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que les première (3a) et deuxième (6a) surfaces sont fonctionnalisées par un dépôt d’une couche d’un promoteur d’adhésion (11) sur chacune d’elles ou, le cas échéant, sur des couches de silice déposées préalablement sur ces première et deuxième surfaces.
6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite troisième partie (7) et/ou ladite structure est également remplie avec une matière active liquide avant ladite étape de soudage.
7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième parties sont sensiblement planes.
8. 8. Pile, en particulier pile bouton, comprenant un boîtier (1) qui définit un premier pôle et un deuxième pôle de la pile ainsi qu’un axe général (12) dont l’orientation correspond à un alignement général des premier et second pôles, le boîtier comprenant une première partie (3), formant le premier pôle, ainsi qu’une deuxième partie (6) et une troisième partie (7) soudées qui forment ensemble un récipient (2) définissant le second pôle et présentant un joint soudé, caractérisée en ce qu’elle comporte un joint colle (4) liant de manière isolante une première surface (3a) de la première partie avec une deuxième surface (6a) de la deuxième partie; en ce que les première, deuxième et troisième parties sont agencées de manière qu’une première portion de la première partie, définissant au moins partiellement la première surface, et une deuxième portion de la deuxième partie, définissant au moins partiellement la deuxième surface, sont situées l’une en face de l’autre et s’étendent dans une direction non parallèle audit axe général (12) du boîtier; et en ce que ladite deuxième portion forme une butée, selon la direction dudit axe général, pour la première portion qui est située à l’intérieur du récipient relativement à cette butée et qui ferme le récipient, la deuxième surface étant une surface intérieure du récipient contre laquelle est disposé ledit joint colle.
9. 9. Pile selon la revendication 8, caractérisée en ce que le récipient (2) comporte un fond (2a) surmonté d’une paroi latérale (2b) qui est terminée par un rebord (2c) formant au moins partiellement ladite butée, ledit joint soudé (5) étant positionné à la jonction entre le fond (2a) et la paroi latérale (2b).
10. 10. Pile selon la revendication 8, caractérisée en ce que le récipient (2) comporte un fond (2a) surmonté d’une paroi latérale (2b) qui est terminée par un rebord (2c) formant au moins partiellement ladite butée, ledit joint soudé (5) étant positionné sur la paroi latérale (2b).
11. 11. Pile selon la revendication 8, caractérisée en ce que le récipient (2) comporte un fond (2a) surmontée d’une paroi latérale (2b) terminée par un rebord (2c) formant au moins partiellement ladite butée, ledit joint soudé (5) étant positionné à la jonction entre la paroi latérale (2b) et le rebord (2c).
12. 12. Pile selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisée en ce qu’il n’y a substantiellement aucune superposition entre ladite première partie (3) et la paroi latérale (2b) du récipient (2).
13. 13. Pile selon l’une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisée en ce que le joint colle (4) comporte un espaceur (9) incorporé dans la colle de ce joint colle.
14. 14. Pile selon l’une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisée en ce que le joint colle (4) est intercalé entre deux couches de silice (10) ancrées dans lesdites première et deuxième surfaces (3a, 6a).
15. 15. Pile selon l’une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisée en ce que le joint colle (4) est lié chimiquement aux première et deuxième surfaces ou, le cas échéant, aux couches de silice (10) déposées sur celles-ci par l’intermédiaire d’une couche d’un promoteur d’adhésion (11).