CH711016A2 - Micro pour instrument à cordes. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un micro pour instruments à cordes tel qu’une guitare, une guitare basse ou similaire, comprenant au moins une embase (15) ferromagnétique, deux supports de bobine (17) et (18) obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant et solidaires de l’embase (15), chaque support de bobine (17,18) étant constitué d’une platine supérieure (17a) et respectivement (18a) et d’une platine inférieure (17b) et respectivement (18b), reliées entre-elles par une entretoise (19) et respectivement (20), deux bobines (21, 22), les spires des bobines (21, 22) étant enroulées autour des entretoises entre les platines supérieures (17a, 18a) et inférieures (17b, 18b), chaque entretoise comportant au moins un trou traversant (25, 26), au moins une pièce polaire (27) s’étendant dans le trou traversant (25) d’un premier support de bobine (17) en étant en contact avec l’embase (15), ladite pièce polaire (27) étant obtenue dans un matériau ferromagnétique, et au moins un pion (29) obtenu dans un matériau ferromagnétique ou aimanté, s’étendant dans le trou (26) du second support de bobine (18) et prenant appui sur l’embase (15); ledit micro est remarquable en ce qu’il comporte au moins une pastille (32) constitué d’un aimant permanent ou d’un matériau ferromagnétique, ladite pastille étant amovible et apte à coopérer avec l’extrémité libre supérieure dudit pion (29) afin de modifier le flux du champ magnétique entre les cordes de l’instrument et le micro.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine des micros pour instrument à cordes telles qu’une guitare électrique, une guitare basse électrique ou similaire. Elle concerne, plus particulièrement, un micro à bobinage comportant des moyens pour modifier la couleur du son.

Etat de la technique

[0002] Dans le domaine des guitares dites électriques, il est bien connu des micros dits piézo électriques, consistant en des capteurs piézo électriques, et des micros dits magnétiques à simple bobinage ou à double bobinage, communément appelés «Humbucker», solidaires du corps sur lequel sont montées les cordes, le ou lesdits micros étant positionnés entre le corps de la guitare et les cordes.

[0003] Les capteurs piézoélectriques sont constitués d’une mince baguette ou d’une pastille de céramique ou de quartz par exemple qui génère une différence de potentiel à ses bornes lorsqu’elle est déformée. Ce type de capteur se place entre le chevalet et la table d’harmonie. À la différence des micros magnétiques, les capteurs piézoélectriques n’imposent pas d’avoir des cordes en acier et sont donc généralement utilisés pour des guitares acoustiques. Ces capteurs piézo électrique présentent de bonnes caractéristiques dont une tension élevée; Toutefois, ils présentent une haute impédance de sorte qu’il est nécessaire d’utiliser des câbles courts. De plus, le cristal piézo-électrique vieillit mal et craint la chaleur et l’humidité de sorte que, pour des guitares électriques comportant des cordes en acier, il est généralement préféré des micros magnétiques.

[0004] A la différence des micros piézoélectriques dont le signal de sortie dépend de la tension mécanique de la corde, les micros magnétiques comprennent des solénoïdes, dits bobines, dont le signal de sortie dépend du déplacement de la corde. Il existe essentiellement deux types de micros magnétiques, les micros à simple bobinage et les micros à double bobinage dits «Humbucker».

[0005] Un micro magnétique à simple bobinage est composé d’un aimant, d’une bobine traversée par le champ magnétique de l’aimant et d’un diaphragme mobile, chaque corde de la guitare formant un diaphragme mobile. Les mouvements du diaphragme modifient le champ magnétique induit par l’aimant qui provoque alors une force électromotrice qui se traduit par une variation électrique, i.e. un signal électrique qui est transmis au moins d’un câble à un amplificateur. De tels micros magnétiques à simple bobinage sont décrits dans le brevet américain US 2 612 541 notamment.

[0006] Le document US 2 612 541 décrit un micro magnétique à simple bobinage comportant une pluralité d’aimants permanents avec des manchons télescopiques, une bobine, un noyau comportant une pluralité d’ouverture sensiblement parallèles, lesdits aimants permanents s’étendant dans lesdites ouvertures du noyau, un manchon télescopique en fer doux entourant chaque aimant et sensiblement en contact avec celui-ci, chaque manchon ayant une extrémité extérieure fermée et étant monté de manière réglable dans lesdites ouvertures, des moyens pour retenir ledit manchon dans diverses positions de réglage par rapport à la forme de bobine; un ressort hélicoïdal à l’intérieur dudit manchon comprimé entre l’extrémité de chaque aimant et l’extrémité fermée du manchon et un moyen sur ledit manchon pour déployer et rétracter ledit manchon.

[0007] Ces micro magnétiques à simple bobinage présentent l’inconvénient d’être sensibles aux champs magnétiques extérieures perturbateurs tels que les éclairages de scène, les transformateurs électriques, les lampes fluorescentes, etc., produisant ainsi un bruit de fond indésirable.

[0008] Afin de remédier à cet inconvénient du bruit de fond produit par les champs magnétiques extérieurs, la société Gibson a conçu un micro magnétique à double bobinage dit «Humbucker». Un tel micro magnétique à double bobinage est décrit dans le brevet américain US 2 896 491.

[0009] Le document US 2 896 491 décrit un micro magnétique à double bobinage dit «Humbucker» constitué de deux micros à simple bobinage magnétiquement et électriquement en hors phase de telle sorte que le signal d’un premier micro annule le bruit du second micro. Ledit micro est constitué d’une embase recevant un support de pièces polaires, une cale et un aimant s’étendant entre le support de pièce et la cale, deux bobines montées respectivement autour d’un support de bobine, chaque support de bobine comportant une platine supérieure et une platine inférieure reliées entre-elles par une entretoise, ladite entretoise comportant une pluralité de trous traversant recevant des pions cylindriques et respectivement des pièces polaires se présentant sous la forme de vis afin de faire varier la hauteur des têtes des pièces polaires par rapport aux cordes s’étendant au droit desdites pièces polaires, et un capot coiffant les différentes pièces.

[0010] Ce type de micro se caractérise par un son riche en graves et médiums et par un niveau de sortie généralement plus élevé que sur des micros à simple bobinage. Toutefois, en fonction du style de musique qu’un utilisateur souhaite jouer, ce type de micro présente un timbre inadapté et il est fréquent que les guitaristes changent de guitare, et in fine de micro, pour obtenir différents timbres.

[0011] Afin de remédier à cet inconvénient, on a déjà imaginé des guitares comportant des micros interchangeables. C’est le cas notamment de la demande de brevet français FR 2 994 760.

[0012] Le document FR 2 994 760 décrit une guitare électrique équipée d’un dispositif de micro interchangeable comportant un corps sur lequel sont montées les cordes, une glissière en forme de rampe, définissant un espace interne et passant sous les cordes, un dispositif de micro interchangeable comportant une plaque support comprenant une face supérieure et une face inférieure, des contacts électriques étant disposés sur ladite face inférieure, lesdits contacts étant agencés de sorte que, dans la position de fonctionnement dudit dispositif de micro ils coopèrent par effleurement avec les moyens de connexion associés à la glissière et assurent une liaison électrique entre le micro et le circuit électronique, et au moins un micro positionné sur la face supérieure de la plaque support, ledit micro étant connecté aux contacts électriques de ladite plaque par des moyens de connexion.

[0013] Ce type de dispositif présente l’inconvénient d’être particulièrement onéreux et d’être peu fiable. En effet, avec le temps les contacts électriques peuvent être endommagés ou simplement s’user de sorte que des faux contacts peuvent apparaître.

[0014] L’un des buts de l’invention est donc de remédier à ces inconvénients en procurant un micro pour instrument à cordes, de type «Humbucker», de conception simple et peu onéreuse et permettant à un utilisateur de modifier, aisément, i.e. sans nécessiter un démontage du micro, et à sa guise, le timbre dudit micro.

Divulguation de l’invention

[0015] A cet effet et conformément à l’invention, il est proposé un micro pour instruments à cordes tel qu’une guitare, une guitare basse ou similaire, comprenant au moins une embase ferromagnétique, deux supports de bobine obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant et solidaires de l’embase, chaque support de bobine étant constitué d’une platine supérieure et respectivement et d’une platine inférieure et respectivement, reliées entre-elles par une entretoise, deux bobines, les spires des bobines étant enroulées autour des entretoises entre les platines supérieures et inférieures, chaque entretoise comportant au moins un trou traversant, au moins une pièce polaire s’étendant dans le trou traversant d’un premier support de bobine en étant en contact avec l’embase, ladite pièce polaire étant obtenue dans un matériau ferromagnétique, et au moins un pion obtenu dans un matériau ferromagnétique, s’étendant dans le trou du second support de bobine et prenant appui sur l’embase; ledit micro est remarquable en ce qu’il comporte au moins un aimant permanent amovible apte à coopérer avec l’extrémité libre supérieure dudit pion afin de modifier le flux du champ magnétique entre les cordes de l’instrument et le micro.

[0016] On comprend bien que les aimants permanents permettent de s’affranchir d’un ou plusieurs aimants permanents positionnés sur l’embase entre les supports de bobines contrairement aux micros magnétiques de l’art antérieur. Par ailleurs, ces aimants permanents cylindriques étant amovibles et faciles d’accès, la mise en place et le retrait de ces aimants permanents ne nécessitant pas le démontage complet du micro, il est possible de modifier le flux du champ magnétique, et in fine le timbre du son produit par le micro, pour chacune des cordes indépendamment les unes des autres en positionnant un aimant permanent de champ coercitif et d’induction rémanente appropriés.

[0017] De préférence, ledit micro comporte une pluralité d’aimants permanents, un pour chaque corde de l’instrument à corde, chaque aimant permanent coopérant avec un pion.

[0018] Accessoirement, ledit micro comporte un capot de forme parallélépipédique, ouvert à son extrémité inférieure et dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée de trous permettant le passage de la ou des pièce(s) polaire (s), et une seconde rangée de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions. Ce capot permet de protéger les différents éléments du micro et plus particulièrement les bobines qui sont fragiles.

[0019] Par ailleurs, la face supérieure de la platine supérieure du support de bobine recevant le pion ou la face supérieure du capot comporte au moins un logement apte à recevoir l’aimant permanent.

[0020] Le positionnement des aimants permanents dans les logements permet d’éviter un déplacement intempestif des aimants, ce qui induirait une fluctuation du flux de champ magnétique, et donc une fluctuation du timbre du son émis, au cours du jeu sur l’instrument.

[0021] De préférence, le logement consiste en un chambrage ou un lamage.

[0022] De plus, le ou les aimants permanents consistent en des pastilles cylindriques. On notera que le coût de fabrication d’aimants permanents sous forme de pastilles cylindriques sont particulièrement bas.

[0023] Le ou lesdits aimants permanents présentent un diamètre tout juste inférieur au diamètre interne du ou des chambrages ou des lamages.

[0024] De manière avantageuse, ledit micro comporte au moins un châssis amagnétique apte à recevoir le ou lesdits aimants permanents, le diamètre externe dudit châssis étant tout juste inférieur au diamètre interne du ou desdits chambrages ou lamages.

[0025] L’utilisation du châssis permet un bon positionnement des aimants permanents cylindriques dans les chambrages ou les lamages, plus particulièrement pour des aimants permanents présentant un diamètre externe inférieur au diamètre interne des chambrages. Ainsi, il est possible de positionner différentes tailles d’aimants permanents dans les chambrages ou les lamages et d’obtenir différents timbres de son.

[0026] Chaque châssis amagnétique consiste en une couronne annulaire de section radiale en forme de U dont les branches s’étendent vers le centre de la couronne annulaire, le bord périphérique de l’aimant permanent étant apte à se loger entre les branches du U.

[0027] Selon une variante d’exécution du micro suivant l’invention, le ou lesdits pions comportent un évidement central apte à recevoir le ou lesdits aimants permanents.

[0028] Cette variante d’exécution permet également d’éviter un déplacement intempestif des aimants, ce qui induirait une fluctuation du flux de champ magnétique, et donc une fluctuation du timbre du son émis, au cours du jeu sur l’instrument.

[0029] Ledit évidement consiste en un trou borgne ou en un trou traversant.

[0030] De plus, le ou les aimants permanents sont obtenus dans un matériau magnétique dur consistant en des ferrites, de l’alnico, du néodyme ou une combinaison de ces matériaux.

[0031] Dans une alternative de réalisation, l’invention a pour objet un micro pour instruments à cordes tel qu’une guitare, une guitare basse ou similaire, comprenant au moins une embase ferromagnétique, deux supports de bobine et obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant et solidaires de l’embase, chaque support de bobine étant constitué d’une platine supérieure et respectivement et d’une platine inférieure et respectivement, reliées entre-elles par une entretoise et respectivement, deux bobines, les spires des bobines étant enroulées autour des entretoises entre les platines supérieures et inférieures, chaque entretoise comportant au moins un trou traversant, au moins une pièce polaire s’étendant dans le trou traversant d’un premier support de bobine en étant en contact avec l’embase, ladite pièce polaire étant obtenue dans un matériau ferromagnétique, au moins un pion s’étendant dans le trou du second support de bobine et prenant appui sur l’embase, caractérisé en ce que ledit pion est constitué au moins partiellement d’un aimant permanent et en ce qu’il comporte au moins une pastille obtenue dans un matériau ferromagnétique, ladite pastille étant amovible et apte à coopérer avec l’extrémité libre supérieure dudit pion.

[0032] Dans cette forme de réalisation, le pion devient l’aimant permanent, et son aimantation peut être totale ou partielle sur sa longueur. Avantageusement, la pastille ferromagnétique coopérant avec l’extrémité aimanté des pions peut être choisie telles qu’elle présente un diamètre fonction de la couleur la couleur sonore que l’on souhaite procurer au micro. En effet, la pastille polaire peut ainsi être façonnée de manière à canaliser sur la périphérie les lignes de forces magnétiques ou au contraire en canalisant les lignes de forces sur le centre de la pastille polaire.

[0033] Dans une forme de réalisation avantageuse le micro de l’invention comporte une pluralité de pions, un pour chaque corde de l’instrument à corde, chaque pion coopérant avec une pastille.

[0034] Dans une forme de réalisation, le micro comporte un capot de forme parallélépipédique, ouvert à son extrémité inférieure et dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée de trous permettant le passage de la ou des pièce(s) polaire (s), et une seconde rangée de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions.

[0035] Dans une forme de réalisation, la face supérieure de la platine supérieure du support de bobine recevant le pion ou la face supérieure du capot comporte au moins un logement apte à recevoir la pastille, ledit logement étant préférentiellement constitué d’un logement consiste en un chambrage ou un lamage.

Brève description des dessins

[0036] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: <tb>la fig. 1<SEP>est une représentation en perspective d’une guitare dite électrique comportant au moins un micro magnétique suivant l’invention, <tb>la fig. 2<SEP>est une vue en perspective éclatée d’un micro magnétique à double bobinage conforme à l’invention, <tb>la fig. 3<SEP>est une vue en coupe transversale schématique d’un micro magnétique à double bobinage conforme à l’invention, <tb>la fig. 4<SEP>est une vue en coupe transversale schématique d’une première variante d’exécution du micro magnétique à double bobinage conforme à l’invention, <tb>la fig. 5<SEP>est une vue en coupe transversale schématique d’une seconde variante d’exécution du micro magnétique à double bobinage conforme à l’invention, <tb>la fig. 6<SEP>est une vue en coupe transversale schématique d’une troisième variante d’exécution du micro magnétique à double bobinage conforme à l’invention.

Mode de réalisation de l’invention

[0037] On décrira ci-après un micro magnétique à double bobinage suivant l’invention pour une guitare électrique; toutefois il est bien évident que le micro magnétique pourrait être utilisé pour tout type d’instrument à cordes tel qu’une guitare basse, un violon, ou similaire sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0038] En se référant à la fig. 1 , deux micros magnétiques 1 suivant l’invention sont représentés comme étant incorporés à une guitare électrique 2 comprenant un corps 3, un manche 4 et une tête 5. Le corps 3 qui est représenté comme étant du type quart de caisse, bien qu’il puisse être de type plein ou demi-caisse, présente une surface supérieure sensiblement plane communément appelée table 6, ladite table 6 pouvant recevoir accessoirement un décor 7 représenté en traits pointillés sur la fig. 1 . Six cordes de guitare 8a à 8F, ferromagnétiques, généralement en acier ou similaire, sont montées sous tension au-dessus de la table 6 et du manche 4 entre la tête 5 et un chevalet 9 solidaire de ladite table 6, lesdites cordes 8a à 8f étant tendues entre des vis d’accord 10a à respectivement 10f solidaires de la tête 5 de la guitare et le chevalet 9 en prenant appui sur un premier sillet 11 solidaire de la table 6.

[0039] Dans cet exemple particulier de réalisation, la table 6 est plane ou sensiblement plane; toutefois, il est bien évident que la table 6 pourra présenter une forme quelconque telle qu’une forme concave ou convexe par exemple sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0040] Par ailleurs, les cordes 8a à 8f divergent depuis la tête 5 en direction de la table 6 de sorte qu’elles sont beaucoup plus espacées au niveau du premier sillet 11 solidaire de la table 6 qu’elles le sont au niveau d’un second sillet 12 qui est disposé à la jonction entre le manche 4 et la tête 5. Les micros 1 sont solidaires de la table 6 et s’étendent sous les cordes 8a à 8f.

[0041] De plus, la guitare 2 comporte des boutons de potentiomètre 13, communément appelés potards, connectés aux micros 1 et permettant de faire varier le volume et/ou la tonalité des micros, ainsi qu’un sélecteur 14 des micros 1 afin de sélectionner l’un et/ou l’autre des micros 1.

[0042] En référence aux fig. 2 et 3 , chaque micro 1 est constitué d’une embase 15 se présentant sous la forme d’une plaque métallique rectangulaire, éventuellement munie de pattes de fixation 16 s’étendant depuis deux côtés opposées de ladite embase 15, et obtenue dans un matériau ferromagnétique.

[0043] On observera que les pattes de fixation 16 peuvent être obtenues dans un matériau ferromagnétique, auquel cas lesdites pattes de fixation 16 et l’embase seront de préférence obtenus d’une seule pièce, ou bien être obtenues dans un matériau non ferromagnétique sans sortir du cadre de l’invention.

[0044] La face supérieure de l’embase 15 reçoit deux supports de bobine 17 et 18 obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant tel que du plastique par exemple, chaque support de bobine 17,18 étant constitué d’une platine supérieure 17a et respectivement 18a et d’une platine inférieure 17b et respectivement 18b, lesdites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b étant de forme sensiblement rectangulaire dont les angles sont arrondis, reliées entre-elles par une entretoise 19 et respectivement 20 de forme sensiblement parallélépipédique. Ces supports de bobine 17 et 18 reçoivent respectivement une bobine 21 et 22, qui forme un solénoïde, constituée d’un grand nombre de spires d’un fil conducteur comprenant une couche isolante, entre 5000 et 10000 spires d’un fil simple d’un diamètre usuellement compris entre 0,04 à 0,12 mm, lesdites spires étant enroulées autour de l’entretoise 19, 20 entre les platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. On notera que le diamètre du fil constituant les spires des bobines ainsi que le nombre de spires des bobines influent directement sur l’impédance du micro et, in fine, sur la couleur sonore produite par le micro et l’homme du métier n’aura pas de difficultés particulière à adapter le nombre de spires et/ou le diamètre du fil en fonction de la couleur sonore du micro recherchée. Lesdits supports de bobine 17, 18 sont solidarisés à l’embase 15, par tous moyens appropriés, tels que par des vis, non représentées sur les figures, traversant les entretoises 19, 20 et coopérant avec des trous taraudés correspondant 23 et 24, de manière à ce que lesdits supports de bobine 17, 18 s’étendent sensiblement parallèlement.

[0045] Par ailleurs, chaque support de bobine 17, 18 comporte une rangée de trous traversant 25 et respectivement 26, lesdits trous traversant 25 et 26 s’étendant parallèlement à travers les entretoises 19, 20 depuis les platines supérieures 17a, 18a jusqu’aux platines inférieures 17b, 18b, les axes des trous traversant 25 et 26 s’étendant perpendiculairement auxdites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. Ces trous traversant 25 et 26 reçoivent des pièces polaires 27 se présentant sous la forme de vis obtenues dans un matériau ferromagnétique et coopérant avec des trous taraudés 28 pratiqués dans l’embase 15 et respectivement des pions cylindriques 29 obtenus dans un matériau ferromagnétique.

[0046] Lesdites pièces polaires 27 présentent une longueur supérieure à l’épaisseur du support de bobine 17 de telle sorte que les têtes 30 desdites pièces polaires 27 fassent saillies au-dessus de la platine supérieure 17a du support de bobine 17. La hauteur de ces pièces polaires 27, et donc la distance séparant les têtes 30 de ces pièces polaires 27 avec les cordes 8a à 8f, peut être réglée en les tournant au moyen d’un tournevis par exemple.

[0047] Les pions cylindriques 29 prennent appui sur l’embase 15 et présentent une longueur légèrement inférieure à l’épaisseur du support de bobine 18 de telle sorte que l’extrémité supérieure desdits pions 29 soit légèrement en retrait de la platine supérieure 18a du support de bobine 18.

[0048] Dans cet exemple de réalisation, les pions 29, ainsi que les trous traversant 26 dans lesquels ils s’étendent, présentent une section transversale circulaire; toutefois, il est bien évident que les pions 29 et les trous 26 pourront présenter une section transversale de forme quelconque, telle qu’une section carré, hexagonale, ovoïde, etc. sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0049] De plus, la face supérieure de la platine supérieure 18a du support de bobine 18 comporte des chambrages 31 cylindriques coaxiaux aux trous 26 du support de bobine 18 et dans lesquels sont positionnés des aimants permanents 32 cylindriques, lesdits aimants permanents 32 cylindriques se présentant sous la forme de pastilles. Ces aimants permanents 32 peuvent être obtenus dans tout matériau magnétique dur bien connu tel que des ferrites, de l’alnico, du néodyme ou une combinaison de ces matériaux par exemple. Ces aimants permanents 32 cylindriques peuvent présenter un diamètre et/ou une hauteur quelconque en fonction de l’intensité du champ magnétique recherché. On notera que ces aimants permanents 32 cylindriques positionnés dans les chambrages 31 permettent de s’affranchir d’un ou plusieurs aimants permanents positionnés sur l’embase entre les supports de bobines contrairement aux micros magnétiques de l’art antérieur. Par ailleurs, ces aimants permanents 32 cylindriques étant amovibles et faciles d’accès, la mise en place et le retrait de ces aimants permanents 32 ne nécessitant pas le démontage complet du micro, il est possible de modifier le flux du champ magnétique, et in fine le timbre du son produit par le micro, pour chacune des cordes 8a à 8f indépendamment les unes des autres en positionnant un aimant permanent 32 de champ coercitif et d’induction rémanente appropriés, le champ coercitif et l’induction rémanente dépendant du matériau dans lequel est obtenu l’aimant ainsi que des dimensions de ce dernier, dans le chambrage 31 correspondant à une corde.

[0050] De plus, et accessoirement, chaque micro 1 comporte un capot 33 de forme parallélépipédique dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée 34 de trous permettant le passage des têtes 30 des pièces polaires 27 et une seconde rangée 35 de trous permettant le passage des extrémités supérieures des aimants permanents 32. Ledit capot 33 est obtenu dans un matériau amagnétique et isolant, tel que du plastique par exemple, ou dans du métal amagnétique, ledit capot 33 pouvant alors comporter sur ses parois intérieures une couche isolante telle que de la paraffine par exemple.

[0051] La face supérieure du capot 33 comporte des chambrages 31 cylindriques coaxiaux aux trous 35 de la seconde rangée et dans lesquels sont positionnés des aimants permanents 32 cylindriques, lesdits aimants permanents 32 cylindriques se présentant sous la forme de pastilles. Ces aimants permanents 32 peuvent être obtenus dans tout matériau magnétique dur bien connu tel que des ferrites, de l’alnico, du néodyme ou une combinaison de ces matériaux par exemple. Ces aimants permanents 32 cylindriques peuvent présenter un diamètre et/ou une hauteur quelconque en fonction de l’intensité du champ magnétique recherché. On notera que ces aimants permanents 32 cylindriques positionnés dans les chambrages 31 permettent de s’affranchir d’un ou plusieurs aimants permanents positionnés sur l’embase entre les supports de bobines contrairement aux micros magnétiques de l’art antérieur. Par ailleurs, ces aimants permanents 32 cylindriques étant amovibles et faciles d’accès, la mise en place et le retrait de ces aimants permanents 32 ne nécessitant pas le démontage complet du micro, il est possible de modifier le flux du champ magnétique, et in fine le timbre du son produit par le micro, pour chacune des cordes 8a à 8f indépendamment les unes des autres en positionnant un aimant permanent 32 de champ coercitif et d’induction rémanente appropriés, le champ coercitif et l’induction rémanente dépendant du matériau dans lequel est obtenu l’aimant ainsi que des dimensions de ce dernier, dans le chambrage 31 correspondant à une corde.

[0052] Il est bien évident que les chambrages 31 pourront être substitués par des lamages, auquel cas la face supérieure des aimants permanents 32 sera affleurante avec la face supérieure du capot 33.

[0053] Selon une première variante d’exécution, en référence à la fig. 4 , chaque micro 1 est constitué, de la même manière que précédemment, d’une embase 15 se présentant sous la forme d’une plaque métallique rectangulaire, éventuellement munie de pattes de fixation 16 s’étendant depuis deux côtés opposées de ladite embase 15, et obtenue dans un matériau ferromagnétique. La face supérieure de l’embase 15 reçoit deux supports de bobine 17 et 18 obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant tel que du plastique par exemple, chaque support de bobine 17,18 étant constitué d’une platine supérieure 17a et respectivement 18a et d’une platine inférieure 17b et respectivement 18b, lesdites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b étant de forme sensiblement rectangulaire dont les angles sont arrondis, reliées entre-elles par une entretoise 19 et respectivement 20 de forme sensiblement parallélépipédique. Ces supports de bobine 17 et 18 reçoivent respectivement une bobine 21 et 22, qui forme un solénoïde, constituée d’un grand nombre de spires d’un fil conducteur comprenant une couche isolante, entre 5000 et 10000 spires d’un fil simple d’un diamètre usuellement compris entre 0,04 et 0,12 mm, lesdites spires étant enroulées autour de l’entretoise 19, 20 entre les platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. Lesdits supports de bobine 17, 18 sont solidarisés à l’embase 15, par tous moyens appropriés, tels que par des vis traversant les entretoises 19, 20 et coopérant avec des trous taraudés correspondant 23 et 24, de manière à ce que lesdits supports de bobine 17, 18 s’étendent sensiblement parallèlement.

[0054] Par ailleurs, chaque support de bobine 17, 18 comporte une rangée de trous traversant 25 et respectivement 26, lesdits trous traversant 25 et 26 s’étendant parallèlement à travers les entretoises 19, 20 depuis les platines supérieures 17a,18a jusqu’aux platines inférieures 17b, 18b, les axes des trous traversant 25 et 26 s’étendant perpendiculairement auxdites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. Ces trous traversant 25 et 26 reçoivent des pièces polaires 27 se présentant sous la forme de vis obtenues dans un matériau ferromagnétique et coopérant avec des trous taraudés 28 pratiqués dans l’embase 15 et respectivement des pions cylindriques 29 obtenus dans un matériau ferromagnétique.

[0055] Lesdites pièces polaires 27 présentent une longueur supérieure à l’épaisseur du support de bobine 17 de telle sorte que les têtes 30 desdites pièces polaires 27 fassent saillies au-dessus de la platine supérieure 17a du support de bobine. La hauteur de ces pièces polaires 27, et donc la distance séparant les têtes 30 de ces pièces polaires 27 avec les cordes 8a à 8f, peut être réglée en les tournant au moyen d’un tournevis par exemple.

[0056] Les pions cylindriques 29 prennent appui sur l’embase 15 et présentent également une longueur légèrement supérieure à l’épaisseur du support de bobine 18 de telle sorte que l’extrémité supérieure desdits pions 29 fasse légèrement saillie de la platine supérieure 18a du support de bobine 18.

[0057] De plus, chaque micro 1 comporte un capot 33 de forme parallélépipédique dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée 34 de trous permettant le passage des têtes des pièces polaires 27 et une seconde rangée 35 de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions cylindriques 29. Ledit capot 33 est obtenu dans un matériau amagnétique et de préférence isolant, tel que du plastique par exemple, ou dans du métal amagnétique.

[0058] Le micro 1 se distingue de celui décrit précédemment par le fait que les chambrages 31 ou les lamages ne sont pas pratiqués sur la face supérieure de la platine supérieure 18a du support de bobine 18 mais sur la face supérieure du capot 33, lesdits chambrages 31 ou lamages étant alors coaxiaux aux trous 35 de la seconde rangée dudit capot 33.

[0059] Selon une seconde variante d’exécution, en référence à la fig. 5 , afin de permettre un bon positionnement des aimants permanents 32 cylindriques dans les chambrages 31 ou les lamages, plus particulièrement pour des aimants permanents 32 présentant un diamètre externe inférieur au diamètre interne des chambrages 31, le micro suivant l’invention comporte un châssis amagnétique apte à recevoir lesdits aimants permanents 32 et se présentant sous la forme de couronnes annulaires 36 de section radiale en forme de U et dont les branches s’étendent vers le centre de la couronne, le bord périphérique des aimants venant se loger entre les branches du U formant les couronnes annulaires, après déformation plastique desdites branches du U. Ainsi, il est possible de positionner différentes tailles d’aimants permanents 35 dans les chambrages 31 ou les lamages, le diamètre externe des couronnes annulaires 36 étant tout juste inférieur au diamètre interne des chambrages 30 ou des lamages afin que lesdites couronnes annulaires 36 s’y ajustent parfaitement.

[0060] On notera que, pour retirer les aimants permanents 32 des chambrages 31, mais également pour positionner lesdits aimants permanents 32 dans les chambrages 31, on pourra utiliser un aimant permanent se présentant sous la forme d’une tige, non représentée sur les figures, de polarité opposée à celle des aimants permanents cylindriques 32 et présentant, de préférence, une induction magnétique supérieure à celle des aimants permanents cylindriques 32. Pour la mise en place des aimants permanents 32 dans les chambrages 31, on place d’abord un aimant permanent 32 à l’extrémité de la tige formant l’outil, puis on place l’aimant permanent 32 dans le chambrage 31 et, finalement, on fait glisser la tige formant l’outil latéralement, i.e. parallèlement à la surface supérieure de l’aimant permanent 32 jusqu’à ce que la tige ne soit plus dans le champ magnétique dudit aimant permanent. Pour le retrait des aimants permanents 32 des chambrages 31, on met en contact l’une des extrémités de la tige formant l’outil avec la face supérieure de l’aimant permanent 32, puis on incline ladite tige avant de la déplacer verticalement, i.e. perpendiculairement à la table 6 de la guitare.

[0061] Selon une troisième variante d’exécution, en référence à la fig. 6 , chaque micro 1 est constitué, de la même manière que précédemment, d’une embase 15 se présentant sous la forme d’une plaque métallique rectangulaire, éventuellement munie de pattes de fixation 16 s’étendant depuis deux côtés opposées de ladite embase 15, et obtenue dans un matériau ferromagnétique. La face supérieure de l’embase 15 reçoit deux supports de bobine 17 et 18 obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant tel que du plastique par exemple, chaque support de bobine 17, 18 étant constitué d’une platine supérieure 17a et respectivement 18a et d’une platine inférieure 17b et respectivement 18b, lesdites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b étant de forme sensiblement rectangulaire dont les angles sont arrondis, reliées entre-elles par une entretoise 19 et respectivement 20 de forme sensiblement parallélépipédique. Ces supports de bobine 17 et 18 reçoivent respectivement une bobine 21 et 22, qui forme un solénoïde, constituée d’un grand nombre de spires d’un fil conducteur comprenant une couche isolante, entre 5000 et 10000 spires d’un fil simple d’un diamètre usuellement compris entre 0,04 et 0,12 mm, lesdites spires étant enroulées autour de l’entretoise 19, 20 entre les platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. Lesdits supports de bobine 17, 18 sont solidarisés à l’embase 15, par tous moyens appropriés, tels que par des vis traversant les entretoises 19, 20 et coopérant avec des trous taraudés correspondant 23 et 24, de manière à ce que lesdits supports de bobine 17,18 s’étendent sensiblement parallèlement.

[0062] Par ailleurs, chaque support de bobine 17, 18 comporte une rangée de trous traversant 25 et respectivement 26, lesdits trous traversant 25 et 26 s’étendant parallèlement à travers les entretoises 19, 20 depuis les platines supérieures 17a, 18a jusqu’aux platines inférieures 17b, 18b, les axes des trous traversant 25 et 26 s’étendant perpendiculairement aux dites platines supérieures 17a, 18a et inférieures 17b, 18b. Ces trous traversant 25 et 26 reçoivent des pièces polaires 27 se présentant sous la forme de vis obtenues dans un matériau ferromagnétique et coopérant avec des trous taraudés 28 pratiqués dans l’embase 15 et respectivement des pions cylindriques 29 obtenus dans un matériau ferromagnétique.

[0063] Lesdites pièces polaires 27 présentent une longueur supérieure à l’épaisseur du support de bobine 17 de telle sorte que les têtes 30 desdites pièces polaires 27 fassent saillies au-dessus de la platine supérieure 17a du support de bobine 17. La hauteur de ces pièces polaires 27, et donc la distance séparant les têtes 30 de ces pièces polaires 27 avec les cordes 8a à 8f, peut être réglée en les tournant au moyen d’un tournevis par exemple.

[0064] Les pions cylindriques 29 prennent appui sur l’embase 15 et présentent également une longueur légèrement supérieure à l’épaisseur du support de bobine 18 de telle sorte que l’extrémité supérieure desdits pions 29 fasse légèrement saillie de la platine supérieure 18a du support de bobine 18.

[0065] Accessoirement, chaque micro comporte un capot 33 de forme parallélépipédique dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée 34 de trous permettant le passage des têtes 30 des pièces polaires 27 et une seconde rangée 35 de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions cylindriques 29. Ledit capot 33 est obtenu dans un matériau amagnétique et de préférence isolant, tel que du plastique par exemple, ou dans du métal amagnétique.

[0066] Le micro 1 se distingue de celui décrit précédemment par le fait que les pions cylindriques 29 comportent un évidement central 37 apte à recevoir un aimant permanent cylindrique 32 de diamètre externe tout juste inférieur au diamètre interne de l’évidement central 37 et de hauteur sensiblement égale à la profondeur de l’évidement central 37, la face supérieure du capot 33 ou de la platine supérieure 18a du support de bobine 18 ne comportant alors pas de chambrages 31 ou de lamages. On observera que les aimants permanents 32 pourront s’étendre totalement ou partiellement dans les évidements centraux 37 sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0067] Les évidements centraux 37 consistent soit en des trous borgnes, tels que représentés sur la fig. 6 , soit en des trous traversant, non représentés sur les figures.

[0068] Ces aimants permanents 32 peuvent être obtenus dans tout matériau magnétique dur bien connu tel que des ferrites, de l’alnico, du néodyme ou une combinaison de ces matériaux par exemple. Ces aimants permanents 32 cylindriques positionnés dans les évidements centraux 37 permettent de s’affranchir d’un ou plusieurs aimants permanents positionnés sur l’embase 15 entre les supports de bobines 17, 18 contrairement aux micros magnétiques de l’art antérieur. Par ailleurs, ces aimants permanents 32 cylindriques étant amovibles et faciles d’accès, la mise en place et le retrait de ces aimants permanents 32 ne nécessitant pas le démontage complet du micro, il est possible de modifier le flux du champ magnétique, et in fine le timbre du son produit par le micro, pour chacune des cordes 8a à 8f indépendamment les unes des autres en positionnant un aimant permanent 32 de champ coercitif et d’induction rémanente appropriés dans l’évidement central 37 correspondant à une corde, le champ coercitif et l’induction rémanente dépendant du matériau dans lequel est obtenu l’aimant ainsi que des dimensions de ce dernier.

[0069] Accessoirement, on notera que les aimants permanents 32 pourront comprendre une tête prenant appui sur la face supérieure de la platine supérieure 18a du support de bobine 18 ou sur la face supérieure du capot 33 sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

[0070] L’invention a précédemment été décrite en référence aux fig. 1 à 6 conformément à un premier mode de réalisation préféré dans lequel le micro comporte des pions 29 en matériau ferromagnétique coopérant avec des aimants permanents 32 cylindriques et amovibles de la tête des pions 29 sans démontage du micro. Toutefois, dans un mode de réalisation alternatif non représenté sur les figures, le micro de l’invention peut également comporter des pions 29 constitués au moins partiellement d’un aimant permanent coopérant alors avec des pastilles 32 cette fois en matériau ferromagnétique déposées dans les chambrages 31 sur les têtes des pions 29.

[0071] Dans une telle forme de réalisation, les pions 29 peuvent être aimantés sur tout ou partie de leur longueur et/ou leur diamètre pour autant qu’ils exercent une attraction magnétique sufisante sur les pastilles ferromagnétiques polaire 32 de manière à les maintenir dans les chambrages 31.

[0072] Par ailleurs, les pastilles 32 peuvent être choisies ou façonnées de telle sorte qu’elle présente un diamètre fonction de la couleur la couleur sonore que l’on souhaite procurer au micro, notamment de manière à canaliser sur leur périphérie les lignes de forces magnétiques ou au contraire en canalisant les lignes de forces sur le centre de la pastille polaire.

Claims (18)

1. Micro pour instruments à cordes (8a à 8f) tel qu’une guitare, une guitare basse ou similaire, comprenant au moins une embase (15) ferromagnétique, deux supports de bobine (17) et (18) obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant et solidaires de l’embase (15), chaque support de bobine (17,18) étant constitué d’une platine supérieure (17a) et respectivement (18a) et d’une platine inférieure (17b) et respectivement (18b), reliées entre-elles par une entretoise (19) et respectivement (20), deux bobines (21, 22), les spires des bobines (21, 22) étant enroulées autour des entretoises (19, 20) entre les platines supérieures (17a,18a) et inférieures (17b,18b), chaque entretoise (19,20) comportant au moins un trou traversant (25, 26), au moins une pièce polaire (27) s’étendant dans le trou traversant (25) d’un premier support de bobine (17) en étant en contact avec l’embase (15), ladite pièce polaire (27) étant obtenue dans un matériau ferromagnétique, et au moins un pion (29) obtenu dans un matériau ferromagnétique, s’étendant dans le trou (26) du second support de bobine (18) et prenant appui sur l’embase (15), caractérisé en ce qu’il comporte au moins un aimant permanent (32) amovible apte à coopérer avec l’extrémité libre supérieure dudit pion (29) afin de modifier le flux du champ magnétique entre les cordes (8a à 8f) de l’instrument et le micro.

2. Micro selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il comporte une pluralité d’aimants permanents (32), un pour chaque corde (8a à 8f) de l’instrument à corde, chaque aimant permanent (32) coopérant avec un pion (29).

3. Micro selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu’il comporte un capot (33) de forme parallélépipédique, ouvert à son extrémité inférieure et dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée (34) de trous permettant le passage de la ou des pièce(s) polaire (s) (27), et une seconde rangée (35) de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions (29).

4. Micro selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que la face supérieure de la platine supérieure (18a) du support de bobine (18) recevant le pion (29) ou la face supérieure du capot (33) comporte au moins un logement apte à recevoir l’aimant permanent (32).

5. Micro selon la revendication 3 caractérisé en ce que le logement consiste en un chambrage (31) ou un lamage.

6. Micro selon l’une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que le ou les aimants permanents (32) consistent en des pastilles cylindriques.

7. Micro selon la revendication 6 caractérisé en ce que le ou les aimants permanents (32) présentent un diamètre tout juste inférieur au diamètre interne du ou des chambrages (31) ou des lamages.

8. Micro selon la revendication 6 caractérisé en ce qu’il comporte au moins un châssis amagnétique apte à recevoir le ou lesdits aimants permanents (32), le diamètre externe dudit châssis (36) étant tout juste inférieur au diamètre interne du ou desdits chambrages (31) ou lamages.

9. Micro selon la revendication 8 caractérisé en ce que chaque châssis amagnétique consiste en une couronne annulaire (36) de section radiale en forme de U dont les branches s’étendent vers le centre de la couronne annulaire (36), le bord périphérique de l’aimant permanent (32) étant apte à se loger entre les branches du U.

10. Micro selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le ou lesdits pions (29) comportent un évidement central (37) apte à recevoir le ou lesdits aimants permanents (32).

11. Micro selon la revendication 10 caractérisé en ce que ledit évidement central (37) consiste en un trou borgne.

12. Micro selon la revendication 10 caractérisé en ce que ledit évidement central (37) consiste en un trou traversant.

13. Micro selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 caractérisé en ce que le ou les aimants permanents (32) sont obtenus dans un matériau magnétique dur consistant en des ferrites, de l’alnico, du néodyme ou une combinaison de ces matériaux.

14. Micro pour instruments à cordes (8a à 8f) tel qu’une guitare, une guitare basse ou similaire, comprenant au moins une embase (15) ferromagnétique, deux supports de bobine (17) et (18) obtenus dans un matériau électriquement et magnétiquement isolant et solidaires de l’embase (15), chaque support de bobine (17,18) étant constitué d’une platine supérieure (17a) et respectivement (18a) et d’une platine inférieure (17b) et respectivement (18b), reliées entre-elles par une entretoise (19) et respectivement (20), deux bobines (21, 22), les spires des bobines (21, 22) étant enroulées autour des entretoises (19, 20) entre les platines supérieures (17a, 18a) et inférieures (17b,18b), chaque entretoise (19,20) comportant au moins un trou traversant (25, 26), au moins une pièce polaire (27) s’étendant dans le trou traversant (25) d’un premier support de bobine (17) en étant en contact avec l’embase (15), ladite pièce polaire (27) étant obtenue dans un matériau ferromagnétique, au moins un pion (29) s’étendant dans le trou (26) du second support de bobine (18) et prenant appui sur l’embase (15), caractérisé en ce que ledit pion (29) est constitué au moins partiellement d’un aimant permanent et en ce qu’il comporte au moins une pastille (32) obtenue dans un matériau ferromagnétique, ladite pastille (32) étant amovible et apte à coopérer avec l’extrémité libre supérieure dudit pion (29).

15. Micro selon la revendication 14, caractérisé en ce qu’il comporte une pluralité de pions (29), un pour chaque corde (8a à 8f) de l’instrument à corde, chaque pion (29) coopérant avec une pastille (32).

16. Micro selon l’une quelconque des revendications 14 ou 15 caractérisé en ce qu’il comporte un capot (33) de forme parallélépipédique, ouvert à son extrémité inférieure et dont la face supérieure est munie de deux rangées de trous traversant, une première rangée (34) de trous permettant le passage de la ou des pièce(s) polaire (s) (27), et une seconde rangée (35) de trous permettant le passage des extrémités supérieures des pions (29).

17. Micro selon l’une quelconque des revendications 14 à 16 caractérisé en ce que la face supérieure de la platine supérieure (18a) du support de bobine (18) recevant le pion (29) ou la face supérieure du capot (33) comporte au moins un logement apte à recevoir la pastille (32).

18. Micro selon la revendication 17 caractérisé en ce que le logement consiste en un chambrage (31) ou un lamage.