CH707593A2

CH707593A2 - Pièce d'horlogerie.

Info

Publication number: CH707593A2
Application number: CH00467/13A
Authority: CH
Inventors: Alain Schiesser
Original assignee: Le Cercle Des Horlogers Sa
Priority date: 2013-02-15
Filing date: 2013-02-15
Publication date: 2014-08-15
Also published as: CH707593B1

Abstract

L’invention concerne une pièce d’horlogerie comportant au moins un barillet doté d’un ressort relié, par une première de ses extrémités, intérieure, à un arbre (12) du barillet et par sa deuxième extrémité, extérieure, à un tambour (14) du barillet, ledit barillet étant agencé pour fournir de l’énergie par une première prise de force et par une deuxième prise de force, respectivement à un premier rouage associé à un premier mécanisme et à un deuxième rouage associé à un deuxième mécanisme, et un système de remontage (16) agencé pour armer le ressort du barillet. Selon l’invention, la pièce d’horlogerie comporte en outre un système de distribution (18) intercalé entre la première prise de force du barillet et le premier rouage de la pièce d’horlogerie, agencé de manière à ce que le premier et le deuxième rouages soient simultanément soumis à un couple, y compris pendant l’armage du ressort de barillet.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l’horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, une pièce d’horlogerie comportant un barillet doté d’un ressort relié, par une première de ses extrémités, intérieure, à un arbre du barillet et par sa deuxième extrémité, extérieure, à un tambour. Le barillet est agencé pour fournir de l’énergie par une première prise de force et par une deuxième prise de force, respectivement à un premier rouage associé à un premier mécanisme et à un deuxième rouage associé à un deuxième mécanisme. La pièce d’horlogerie comporte encore un système de remontage agencé pour armer le ressort du barillet.

Etat de la technique

[0002] On connait des pièces d’horlogerie dotée d’un ou de plusieurs barillets alimentant le rouage de finissage d’un mouvement, sous le contrôle d’un organe réglant. Lorsque ces pièces comportent un mécanisme additionnel consommant beaucoup d’énergie, comme une sonnerie, ce mécanisme additionnel est généralement doté de sa propre source d’énergie indépendante, afin de ne pas perturber la marche du mouvement et de ne pas péjorer sa réserve de marche.

[0003] On peut également augmenter la réserve de marche en disposant plusieurs barillets en série. On dispose alors d’une seule prise de force qui alimente le mouvement, depuis lequel on peut alimenter en énergie divers mécanismes additionnels ou complications.

[0004] Rarement, une source d’énergie unique formée par un barillet ou plusieurs barillets interconnectés, est utilisée pour alimenter à la fois, directement depuis le barillet, le rouage de finissage et le mécanisme additionnel. En effet, dans ce cas, on utilise le tambour de barillet pour transmettre un couple, mais également l’arbre du barillet qui sert à la fois au remontage du barillet et à la transmission du couple emmagasiné par le barillet. Cependant, on doit prévoir un système de sécurité permettant de débrayer le système de remontage lors de l’alimentation du rouage de finissage et du mécanisme additionnel. De plus, le mécanisme additionnel ne peut fonctionner lors de Tannage du barillet.

[0005] La présente invention a pour but de résoudre ces inconvénients.

Divulguation de l’invention

[0006] De façon plus précise, l’invention concerne une pièce d’horlogerie telle que définie dans les revendications.

Brève description des dessins

[0007] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel: <tb>les fig. 1a et 1b<SEP>sont respectivement des vues de dessus et en coupe d’un premier mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, <tb>les fig. 2a et 2b<SEP>sont respectivement des vues de dessus et en coupe d’un deuxième mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, et <tb>la fig. 3<SEP>représente un mode de réalisation supplémentaire.

Mode de réalisation de l’invention

[0008] L’invention concerne une pièce d’horlogerie comportant un barillet 10 doté, de manière conventionnelle, d’un ressort non représenté. Ce dernier est relié, par une première de ses extrémités, intérieure, à un arbre 12 du barillet et par sa deuxième extrémité, extérieure, à un tambour 14 du barillet. La pièce d’horlogerie comporte encore un système de remontage 16 agencé pour armer le ressort du barillet 10. Ce système de remontage 16 peut être de type automatique et/ou manuel, comme le connait parfaitement l’homme du métier.

[0009] Le barillet 10 est agencé pour fournir de l’énergie par une première prise de force et par une deuxième prise de force. Autrement dit, il n’y a pas de cliquet de blocage au niveau d’un rochet ou du système de remontage 16, qui, de manière générale, contraint le ressort de barillet 10 à ne se dévider qu’au niveau du tambour 14. On peut utiliser l’une quelconque de ces prises de force pour alimenter un rouage de finissage permettant de transmettre l’énergie du barillet 10 à un organe régulateur et l’autre de ces prises de force pour alimenter un mécanisme de sonnerie. On pourrait également utiliser cette deuxième prise de force pour alimenter un deuxième organe régulateur ou une complication additionnelle, comme une seconde morte. Plus généralement, la première prise de force et la deuxième prise de force sont respectivement reliées à un premier rouage associé à un premier mécanisme et à un deuxième rouage associé à un deuxième mécanisme.

[0010] Selon l’invention, la pièce d’horlogerie comporte en outre un système de distribution 18 intercalé entre l’une des prises de force du barillet 10 et le premier rouage alimenté en énergie par la première prise de force.

[0011] Comme dans les fig. 1 et 2 , le système de distribution 18 peut être relié d’une part à l’arbre 12 du barillet et agencé de manière à recevoir un couple d’armage du système de remontage 16 et à le transmettre au ressort de barillet 10. D’autre part, le système de distribution 18 est relié à la première prise de force, pour lui transmettre un couple fourni par le ressort de barillet 10 lorsqu’il est armé.

[0012] Le système de distribution 18 comprend encore un ressort auxiliaire 20 reliant élastiquement la première prise de force au premier rouage. Le système de distribution 18 est agencé de manière à ce que le premier et le deuxième rouages soient simultanément soumis à un couple, y compris pendant l’armage du ressort de barillet 10.

[0013] Nous allons maintenant décrire en détail différents modes de réalisation, avec des systèmes de distribution différents.

[0014] Un premier mode de réalisation est proposé aux fig. 1a et 1b . Le système de distribution 18 comprend: – un rochet 22 lié cinématiquement au système de remontage 16 et solidaire de l’arbre 12 du barillet 10, – une roue d’encliquetage 24 solidaire de l’arbre 12 du barillet 10, et – une roue de sortie 26 reliée de manière unidirectionnelle avec la roue d’encliquetage 24.

[0015] La roue d’encliquetage 24 présente, typiquement, une denture de type dents de scie. Au moins un cliquet 28 est disposé sur la roue de sortie 26 de manière à coopérer avec la roue d’encliquetage 24 sous l’action de ressorts, afin de lier en rotation ladite roue de sortie 26 et ladite roue d’encliquetage 24 lors de la marche normale de la pièce d’horlogerie et de manière à ne pas transmettre à la roue de sortie, une rotation de la roue d’encliquetage induite par un armage du ressort de barillet 10 via le rochet 22. En effet, lors de la marche normale de la montre, c’est-à-dire lorsque le ressort de barillet 10 se détend, la roue d’encliquetage 24 est entraînée, en référence à la fig. 1a , dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le cliquet 28 est alors maintenu engagé dans la denture et entraînent la roue de sortie 26 également dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Lors d’un remontage, la roue d’encliquetage 24 est entraînée dans le sens des aiguilles d’une montre. Le cliquet décliquète 28 et la roue de sortie 26n’est pas entraînée par la roue d’encliquetage.

[0016] Dans un mode de réalisation préféré, la roue de sortie 26 est en prise avec une roue du rouage de finissage de la pièce d’horlogerie, plus particulièrement avec une roue de grande moyenne 30. Cette dernière doit être soumise en permanence à l’action d’un couple, afin de ne pas stopper le fonctionnement de l’organe régulateur. Ainsi, lors d’un armage du ressort de barillet 10 par le système de remontage 16, même si le couple du barillet 10 est toujours disponible au niveau de l’arbre 12 du barillet 10, la grande moyenne 30 ne serait plus soumise à ce couple. Pour pallier cet inconvénient, le système de distribution 18 comprend encore un ressort auxiliaire 20 pour être connecté élastiquement à la roue de grande moyenne 30.

[0017] Plus précisément, la roue de sortie 26 est en prise avec un pignon 32 solidaire d’une douille 34 à laquelle est fixée une première extrémité de l’organe ressort auxiliaire 20, dont une deuxième extrémité est reliée à la roue de grande moyenne 30, librement montée sur la douille 34. Le ressort auxiliaire 20 peut être un spiral, comme représenté, ou d’un autre type. En fonctionnement normal, le ressort auxiliaire 20 est maintenu armé par le ressort de barillet 10 et, lors d’un armage, le ressort auxiliaire 20 prend le relais du ressort de barillet 10 pour exercer un couple sur la roue de grande moyenne 30 pendant que l’arbre 12 est entraîné dans le sens des aiguilles d’une montre.

[0018] Afin d’éviter que le ressort auxiliaire 20 se dévide du côté de la roue de sortie 26, la position angulaire de la roue de sortie doit être maintenue en cours d’armage. Pour ce faire, la roue de sortie coopère en outre avec au moins un cliquet de blocage 36, agencé pour maintenir la position angulaire de la roue de sortie 26 lors d’un armage du ressort.

[0019] Ainsi, lorsque le ressort de barillet 10 est armé, il fournit un couple au niveau de son tambour 14, qui définit la deuxième prise de force. Ce tambour 14 peut être relié cinématiquement à un mécanisme de sonnerie ou autre, pour lui fournir de l’énergie lorsqu’il est actionné par son propre système de déclenchement. Bien que non représenté, l’homme du métier pourra, sans effort, imaginer la manière dont le tambour 14 de barillet 10 peut alimenter un mécanisme de sonnerie. Le ressort de barillet 10 fournit également, simultanément, un couple au niveau de son arbre 12 qui définit la première prise de force. Par l’intermédiaire du système de distribution 18, le ressort de barillet 10 alimente en énergie le rouage de finissage. Lors de l’armage du barillet 10, un couple est toujours transmis à la deuxième prise de force, ce qui fait que le mécanisme de sonnerie peut fonctionner si une fonction est déclenchée en cours d’armage. Grâce au système de distribution 18, même pendant le remontage, un couple est fourni au rouage de finissage, le cas échéant par le ressort auxiliaire 20.

[0020] Dans un deuxième mode de réalisation illustré sur les fig. 2a et 2b , le système de distribution 18 comprend un différentiel 40 avec: – une entrée reliée cinématiquement au système de remontage 16, – une entrée/sortie reliée à un rochet 22 solidaire de l’arbre 12 du barillet 10, et – une sortie reliée élastiquement au rouage du premier mécanisme.

[0021] Plus précisément, l’entrée est un porte-satellites 42 doté d’une denture périphérique en prise avec le système de remontage 16 et monté libre en rotation sur l’axe du différentiel. Au moins un satellite 44 est monté libre en rotation sur le porte-satellite, avec un pignon de chaque côté du porte-satellite, chacun étant respectivement en prise avec un premier et un deuxième pignons solaires. Les pignons solaires sont respectivement solidaires d’une première 46 et d’une deuxième 48 roues solaires, chaque paire pignon-roue solaires est libre sur l’axe du différentiel.

[0022] Aussi, l’entrée/sortie est une des roues solaires 46, 48, en prise avec un rochet solidaire de l’arbre 12 du barillet 10. Ainsi, un couple de remontage fourni par le système de remontage 16 entraîne la rotation du porte-satellite 42 et de la première 46 des roues solaires. Le couple de remontage est ainsi transmis au rochet. Le satellite est en effet bloqué en rotation sur lui-même, par le fait que la deuxième 48 des roues solaires, qui définit la sortie du différentiel, est reliée à un rouage qui le bloque. Si la sortie est reliée au rouage de finissage et à un organe régulateur coopérant avec un échappement, Les phases d’arrêt de l’échappement permettent de bloquer en rotation la deuxième roue solaire relativement à la première roue solaire.

[0023] A l’instar de ce qui a été proposé dans le premier mode de réalisation, la deuxième roue solaire 48 qui définit la sortie du différentiel, est en prise avec un pignon 32 relié élastiquement à une roue de grande moyenne 30. Le pignon 32 est solidaire d’une douille 34 à laquelle est fixée une première extrémité du ressort auxiliaire 20, dont une deuxième extrémité est reliée à la roue de grande moyenne 30, librement montée sur la douille. La position angulaire de la sortie du différentiel est également maintenue par un cliquet de blocage 36, afin d’éviter que le ressort auxiliaire 20 se dévide du côté du différentiel 40.

[0024] Ainsi, lorsque le ressort de barillet 10 est armé, il fournit un couple au niveau de son tambour 14, qui définit la deuxième prise de force. Ce tambour 14 peut être relié cinématiquement à un mécanisme de sonnerie ou autre, pour lui fournir de l’énergie lorsqu’il est actionné par son propre système de déclenchement. Bien que non représenté, l’homme du métier pourra, sans effort, imaginer la manière dont le tambour 14 de barillet 10 peut alimenter un mécanisme de sonnerie. Le ressort de barillet 10 fournit également, simultanément, un couple au niveau de son arbre 12 qui définit la première prise de force. Le porte-satellite 42 est alors bloqué par le système de remontage 16 et le couple fourni à la première roue solaire 46 est transmis à la deuxième roue solaire 48 par la rotation sur lui-même du satellite 44. Ainsi, par l’intermédiaire du système de distribution 18, le ressort de barillet 10 alimente en énergie le rouage de finissage. Lors de l’armage du barillet 10, un couple est toujours transmis à la deuxième prise de force, ce qui fait que le mécanisme de sonnerie peut fonctionner si une fonction est déclenchée en cours d’armage. Grâce au système de distribution 18, même pendant le remontage, un couple est fourni au rouage de finissage, le cas échéant par le ressort auxiliaire 20, comme expliqué ci-dessus.

[0025] Sur la fig. 3 est proposé un mode de réalisation supplémentaire, dans lequel le système de remontage 16 est relié au barillet 10 par le tambour 14. Le tambour 14 définit également la première prise de force comme expliqué ci-après. Le système de distribution 18 comprend une roue d’encliquetage 24 montée libre en rotation sur l’arbre 12 du barillet 10 et liée de manière unidirectionnelle au tambour 14. Au moins un cliquet 28 est monté sur le tambour 14 de manière à entraîner la roue d’encliquetage 24 lors de la marche normale de la pièce d’horlogerie, mais de manière à décliqueter lors de l’armage du ressort. Le système de distribution 18 comprend encore une roue de sortie 26 solidaire de la roue d’encliquetage et reliée élastiquement au rouage du premier mécanisme, typiquement à la grande moyenne 30, selon les exemples ci-dessus. La deuxième prise de force est agencée au niveau de l’arbre du barillet, qui peut porter une roue d’entraînement 50.

[0026] Ainsi est-il proposé d’associer un système de distribution 18 au barillet 10, pour lui permettre de recevoir un couple d’armage et de transmettre un couple venant du barillet 10 via une deuxième prise de force, qui se cumule à la première définie par le tambour 14 du barillet 10. Les deux prises de forces sont toujours fonctionnelles et, le cas échéant, lors de l’armage du ressort de barillet 10, un ressort auxiliaire 20 peut être prévu, particulièrement dans le cas où la deuxième prise de force est reliée au rouage de finissage, afin de maintenir en permanence un couple sur l’organe réglant. Les exemples ci-dessus mettent en œuvre un barillet 10 unique, mais l’homme du métier pourra directement lui associer en série (ou en parallèle) d’autre(s) barillet(s), le système de distribution 18 étant associé à l’une des prises de force de la source d’énergie.

Claims

1. Pièce d’horlogerie comportant: – au moins un barillet (10) doté d’un ressort relié, par une première de ses extrémités, intérieure, à un arbre (12) du barillet (10) et par sa deuxième extrémité, extérieure, à un tambour (14) du barillet (10), ledit barillet (10) étant agencé pour fournir de l’énergie par une première prise de force et par une deuxième prise de force, respectivement à un premier rouage associé à un premier mécanisme et à un deuxième rouage associé à un deuxième mécanisme, et – un système de remontage (16) agencé pour armer le ressort du barillet (10), caractérisée en ce qu’elle comporte en outre un système de distribution (18) intercalé entre la première prise de force du barillet (10) et le premier rouage de la pièce d’horlogerie, ledit système de distribution (18) comprenant un ressort auxiliaire (20) reliant élastiquement ladite première prise de force audit premier rouage, ledit système de distribution (18) étant agencé de manière à ce que le premier et le deuxième rouages soient simultanément soumis à un couple, y compris pendant Tannage du ressort de barillet (10).

2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le système de distribution (18) est en outre agencé de manière à recevoir du système de remontage (16) et transmettre audit ressort, un couple d’armage.

3. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit système de distribution (18) comprend: – un rochet (22) lié cinématiquement au système de remontage (16) et solidaire de l’arbre (12) du barillet (10), – une roue d’encliquetage solidaire de l’arbre (12) du barillet (10), et – une roue de sortie (26) reliée de manière unidirectionnelle avec la roue d’encliquetage, définissant ladite deuxième prise de force.

4. Pièce d’horlogerie selon la revendication 5, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un cliquet (28) disposé sur la roue de sortie de manière à coopérer avec la roue d’encliquetage (24), de manière à lier en rotation ladite roue de sortie (26) et ladite roue d’encliquetage lors de la marche normale de la pièce d’horlogerie et de manière à ne pas transmettre à ladite roue de sortie, une rotation de la roue d’encliquetage induite par un armage du ressort de barillet (10) via le rochet (22).

5. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 5 et 6, caractérisée en ce que ladite roue de sortie (26) coopère en outre avec au moins un cliquet de blocage (36), agencé pour maintenir la position angulaire de ladite roue de sortie lors d’un armage du ressort de barillet.

6. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que la roue de sortie (26) est en prise avec un pignon (32), solidaire d’une douille (34) à laquelle est fixée une première extrémité du ressort auxiliaire (20), dont une deuxième extrémité est reliée à une roue du premier rouage, librement montée sur ladite douille.

7. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit système de distribution (18) comprend un différentiel (40) avec: – une entrée reliée cinématiquement au système de remontage (16), – une entrée/sortie reliée à un rochet solidaire de l’arbre (12) du barillet (10), et – une sortie définissant ladite deuxième prise de force.

8. Pièce d’horlogerie selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite entrée est un porte-satellites (42) en prise avec le système de remontage (16) et en ce que ladite entrée/sortie est une première roue solaire (46) en prise avec ledit rochet et reliée à un satellite (44) portée par le porte-satellites, de manière à ce qu’un couple de remontage fourni par le système de remontage (16) soit transmis audit rochet.

9. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que la sortie est une deuxième roue solaire (48) reliée audit satellite (44) et en prise avec un pignon (32), solidaire d’une douille (34) à laquelle est fixée une première extrémité d’un organe ressort, dont une deuxième extrémité est reliée à une roue du premier rouage, librement montée sur ladite douille.

10. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit premier rouage est un rouage de finissage connectant le barillet (10) à un organe régulateur.