CH704245A2

CH704245A2 - Palier amortisseur de chocs pour un mobile tournant d'un mouvement d'horlogerie.

Info

Publication number: CH704245A2
Application number: CH21292010A
Authority: CH
Inventors: Thierry Conus; Jean-Jacques Born
Original assignee: Swatch Group Res & Dev Ltd
Priority date: 2010-12-21
Filing date: 2010-12-21
Publication date: 2012-06-29
Also published as: CH704245B1; RU2011152177A; RU2577501C2

Abstract

Le mouvement d’horlogerie comprend un palier amortisseur de chocs (70) pour un mobile tournant formé d’un dispositif élastique présentant une partie centrale rigide (74) et une structure élastique (26) reliée à cette partie centrale et s’étendant en périphérie de celle-ci, la partie centrale ayant une ouverture dans laquelle est agencée une pierre percée (10) et étant reliée matériellement au mouvement d’horlogerie par l’intermédiaire de la structure élastique, ce palier comprenant en outre une pierre contre-pivot (82) formant une butée supérieure pour le pivot du mobile tournant et assemblée à ladite partie centrale de manière à être solidaire en mouvement de celle-ci. Le palier est caractérisée par le fait que la pierre contre-pivot s’étend au moins partiellement au-dessus de la structure élastique et qu’elle est fixée à ladite partie centrale par un lien matériel entre cette partie centrale et la face inférieure (83) de la pierre contre-pivot. De préférence, cette face inférieure de la pierre contre-pivot définit une première surface verticale (86) et la partie centrale du dispositif élastique définit une deuxième surface verticale (76) agencée en regard de la première surface verticale.

Description

[0001 ] La présente invention concerne un palier amortisseur de chocs pour un mobile tournant d’un mouvement d’horlogerie. De tels paliers sont conçus pour absorber partiellement l’énergie transmise au mobile lors d’un choc, en particulier d’un choc latéral subi par le mouvement d’horlogerie.

Arrière-plan technologique

[0002] Divers paliers amortisseurs de chocs du type horloger sont connus de l’homme du métier. Aux fig. 1 et 2 est représenté un tel palier d’un type standard utilisé actuellement dans de nombreux mouvements horloger. Le palier 2, nommé «à double cônes inversés», est décrit par exemple dans le brevet FR 1 532 798. Ce palier est prévu à l’extrémité de l’axe 6 d’un mobile tournant 4. Plus particulièrement, le pivot 8 de l’axe 6 est monté dans le trou d’une pierre percée 10 formant le palier 2. Ce dernier est formé d’un support 12 présentant une ouverture centrale dans son fond pour le passage de l’axe 6 du mobile tournant. Le support 12 présente un évidement à l’intérieur duquel est agencé un chaton 14. Ce chaton supporte la pierre percée 10 et une pierre contre-pivot 16 située au-dessus de cette pierre percée. Le chaton avec les deux pierres sont maintenus à l’intérieur de l’évidement du support 12 par un dispositif ressort 18 comprenant, dans la variante représentée aux fig. 1 et 2, deux languettes élastiques en appui contre la surface supérieure de la pierre contre-pivot. Un tel palier de type standard est considéré esthétique en particulier grâce à la présence d’une pierre contre-pivot supérieure de relativement grand diamètre. En effet, la pierre contre-pivot participe à l’aspect esthétique du mouvement horloger et peut être considérée comme un élément décoratif de ce mouvement horloger. L’homme du métier apprécie un palier du type classique tel que représenté aux fig. 1 et 2.

[0003] Aux fig. 3 et 4 est représenté un autre palier amortisseur de chocs décrit dans le document EP 1 696 286. Ce palier, selon cette deuxième réalisation connue, se distingue essentiellement du type classique décrit ci-avant par le fait que la pierre percée 10 et la pierre contre-pivot 16A sont assemblées à une partie centrale rigide 28 d’un dispositif élastique plan 22, c’est-à-dire s’étendant dans un plan général. Les deux pierres sont ainsi suspendues au centre du dispositif élastique dont la structure élastique ou le ressort 26 est susceptible de subir une déformation élastique axiale et radiale, c’est-à-dire dans un plan général horizontal et également selon la direction longitudinale de l’axe 6 du mobile tournant. Cette deuxième réalisation présente certains avantages par rapport au palier amortisseur classique décrit précédemment, ces avantages étant exposés dans la demande de brevet EP 1 696 286.

[0004] Le dispositif élastique 22 est formé par un anneau périphérique 28 reposant sur une saillie annulaire prévue au fond de l’évidement de la base 12A. La structure élastique 26 est formée de plusieurs bras définissant autant d’éléments ressort, lesquels s’étendent en arc de cercle entre l’anneau périphérique 24 et la partie centrale 28 du dispositif élastique 22. Cette partie centrale présente une ouverture centrale dans laquelle est agencée la pierre percée 10. La pierre contre-pivot 16A posée sur la error: character:# not found surface supérieure de cette partie centrale est maintenue en place par un capot 30 ayant des pattes de fixation 32 qui s’étendent le long de la surface latérale de la partie centrale. Le capot peut être chassé ou collé à cette partie centrale.

[0005] On notera que la structure élastique 26 présente une géométrie relativement complexe avec sa pluralité de bras ressort reliant l’anneau périphérique 24 à la partie centrale rigide 28. Ainsi, le dispositif élastique 22 est réalisé de préférence par une technique LIGA connue de l’homme du métier.

[0006] Comme cela ressort des fig. 3 et 4, le palier amortisseur de chocs 20 a un aspect visuel non classique. En effet, la vue de dessus laisse apparaître toute la structure élastique plane 26 et la pierre contre-pivot 16A est visible seulement au travers de la petite ouverture centrale du capot 30. Ainsi, la surface visible de cette pierre supérieure 16A a un diamètre sensiblement égal à celui de la pierre percée 10, lequel est petit. En comparant les dispositifs 2 et 20 respectivement représentés aux fig. 1 et 3, l’observateur peut constater la différence importante dans l’aspect visuel des deux dispositifs. Comme exposé déjà précédemment, la pierre contre-pivot d’un palier amortisseur de chocs dans un mouvement d’horlogerie mécanique a un caractère ornemental et sert à donner de la valeur à ce mouvement mécanique. Le palier 20, bien que présentant plusieurs avantages techniques et une grande fonctionnalité, présente donc le problème d’une réduction importante du diamètre visible de la pierre contre-pivot 16A.

[0007] A la fig. 5 est représenté un palier amortisseur de chocs 42 selon un troisième mode de réalisation de l’art antérieur, tel que décrit notamment dans le brevet CH 254854. Le palier 42 résout le-problème du diamètre réduit de la pierre contre-pivot dans le palier 20 selon le deuxième mode de réalisation de l’art antérieur décrit ci-avant. Le palier 42 comprend un dispositif élastique 22A de faible épaisseur et s’étendant dans un plan général horizontal. Bien que de forme passablement différente de la structure élastique 26 des fig. 3 et 4, la structure élastique du dispositif 22A permet également une déformation élastique dans un plan horizontal et donc un déplacement horizontal de la pierre percée 10. Une telle structure élastique permettrait également une déformation axiale. Pourtant, la réalisation selon la fig. 5 ne tire pas avantage de cette caractéristique du dispositif élastique 22A, contrairement au palier 20 décrit ci-avant. En effet, la pierre contre-pivot 16 n’est pas solidaire en mouvement de la pierre percée et donc de la partie centrale du dispositif élastique. Cette pierre 16, de relativement grand diamètre, est posée sur une bague ou entretoise 46 située sur la partie périphérique du dispositif 22A. Pour maintenir la pierre 16 en place et également permettre un déplacement axial de celleci, un deuxième dispositif élastique 48 est prévu. Ce dispositif 48 est formé de languettes élastiques 50 en appui contre la surface supérieure bombée de la pierre 16. Comme les languettes élastiques 50 sont espacées, le palier 42 laisse

2 apparaître dans une vue de dessus la pierre 16 au travers d’une large ouverture de sorte que l’aspect visuel du palier 42 s’apparente à celui du palier classique 2 représenté aux fig. 1 et 2. Par contre, pour obtenir cet effet esthétique valorisant pour le mouvement d’horlogerie, le palier 42 comprend deux dispositifs élastiques distincts 22A et 48. Le premier dispositif élastique est associé à la pierre percée 10 alors que le deuxième dispositif élastique est associé à la pierre contre-pivot supérieure 16. Le palier 42 est donc relativement complexe et onéreux.

Résumé de l’invention

[0008] La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l’art antérieur et en particulier de proposer un palier amortisseur de chocs qui soit efficace, peu onéreux et présentant un aspect classique avec une pierre contre-pivot ayant un grand diamètre relativement à celui de la pierre percée. En particulier, la présente invention se propose d’atteindre ce but en conservant les avantages fonctionnels donnés par un palier du type décrit aux fig. 3 et 4.

[0009] A cet effet, la présente invention a pour objet un mouvement d’horlogerie muni d’au moins un palier amortisseur de chocs pour un mobile tournant, ce palier amortisseur de chocs comprenant un dispositif élastique présentant une partie centrale rigide et une structure élastique reliée à cette partie centrale et s’étendant en périphérie de celle-ci, la partie centrale ayant une ouverture dans laquelle est agencée une pierre percée et étant reliée matériellement au mouvement d’horlogerie par l’intermédiaire de la structure élastique; de sorte que cette pierre percée est montée suspendue par la structure élastique. Le palier amortisseur comprend également une pièce contre-pivot formant une butée supérieure pour le pivot de l’axe du mobile tournant et assemblée à la partie centrale du dispositif élastique de manière à être solidaire en mouvement de cette partie centrale, la structure élastique étant agencée pour permettre un mouvement radial / horizontal de la partie centrale supportant la pierre percée et également un mouvement axial de cette partie centrale, c’est-à-dire un mouvement selon l’axe géométrique défini par l’axe matériel du mobile tournant monté dans le palier amortisseur de chocs. Le mouvement d’horlogerie est caractérisé par le fait que la pierre contre-pivot est au moins partiellement au-dessus de la structure élastique et qu’elle est fixée à la partie centrale du dispositif élastique par un lien matériel entre cette partie centrale et la face inférieure de la pierre contre-pivot.

[0010] Grâce aux caractéristiques de l’invention, le palier selon l’invention comprend une pierre contre-pivot supérieure de relativement grand diamètre et résout les inconvénients du dispositif de l’art antérieur représenté à la fig. 5. En effet, la fixation de la pierre contre-pivot à la partie centrale du dispositif élastique supportant la pierre percée par un lien matériel formé entre cette partie centrale et la face inférieure de la pierre contre-pivot n’engendre pas une réduction du diamètre de cette dernière. Ceci est un avantage majeur de la présente invention et permet des modes de réalisation relativement simples et peu onéreux.

[0011 ] Selon une caractéristique particulière de l’invention, la surface inférieure de la pierre contre-pivot et la face supérieure de la structure élastique présente entre eux une fente de manière à permettre à cette structure élastique de subir un certain déplacement axial vers le bas lors de l’amortissement d’un choc axial. Ainsi, bien que la pierre contre-pivot soit fixée à la partie centrale du dispositif élastique s’étendant dans un plan général horizontal, la pierre contre-pivot masque au moins partiellement la structure élastique tout en permettant à cette dernière de se déformer dans un plan horizontal perpendiculaire à l’axe du mobile tournant et également selon une direction axiale.

[0012] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la face inférieure de la pierre contre-pivot comprend une première surface verticale et la partie centrale du dispositif élastique comprend une deuxième surface verticale agencée en regard de la première surface verticale. Ces caractéristiques particulières sont importantes dans le cas de chocs radiaux subis par le mouvement horloger. La surface verticale de la partie centrale forme une butée latérale pour la surface verticale de la pierre contre-pivot de sorte qu’un choc latéral ou radial n’engendre pas une rupture du lien matériel, notamment d’un soudage ou d’un collage entre la pierre contre-pivot et la partie centrale du dispositif élastique. Selon une variante préférée, les première et deuxième surfaces verticales sont cylindriques; ce qui permet un usinage aisé en particulier pour la pierre contre-pivot. Selon une autre variante particulière, les première et deuxième surfaces verticales présentent entre elles une fente remplie d’une colle ou d’une brasure.

Brève description des dessins

[0013] Divers modes de réalisation et variantes de la présente invention seront décrits ci-après dans la description suivante faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels:

- la fig. 1 , déjà décrite, est une vue en perspective d’un premier palier de l’art antérieur:

- la fig. 2 est une vue en coupe de la fig. 1 selon la ligne ll-ll;

- la fig. 3, déjà décrite, est une vue en perspective d’un deuxième palier de l’art antérieur;

- la fig. 4 est une vue en coupe de la fig. 3 selon la ligne IV-IV;

- la fig. 5, déjà décrite, montre une troisième réalisation d’un palier amortisseur de chocs de l’art antérieur;

3 - la fig. 6

- la fig. 7

- la fig. 8

- la fig. 9

- la fig. 10 -la fig. 1 1

- la fig. 12 -la fig. 13 est une vue en coupe d’un premier mode de réalisation d’un palier amortisseur de chocs selon la présente invention; est une vue en coupe d’une variante du premier mode de réalisation; est une vue en coupe d’un deuxième mode de réalisation de l’invention; montre une variante du deuxième mode de réalisation; montre une autre variante préférée du deuxième mode de réalisation de l’invention; est une vue en coupe d’un troisième mode de réalisation de l’invention; montre une variante du troisième mode de réalisation; et est une vue en coupe d’un quatrième mode de réalisation de l’invention.

Description détaillée de l’invention

[0014] La fig. 6 représente un premier mode de réalisation d’un mouvement d’horlogerie 44 comprenant un palier amortisseur de chocs 52 pour un mobile tournant 4. Le palier 52 comprend une pierre percée 10 destinée à recevoir le pivot 8 du mobile tournant 4. Il comprend en outre un dispositif élastique 56 présentant une partie centrale rigide 58 et une structure élastique 26 reliée à la partie centrale et s’étendant en périphérie de celle-ci. La partie centrale a une ouverture dans laquelle est agencée la pierre percée 10, cette partie centrale étant reliée ainsi matériellement au mouvement d’horlogerie par l’intermédiaire de la structure élastique 26. Le palier 52 comprend également une pierre contre-pivot 16 formant une butée supérieure pour le pivot s. Le dispositif élastique 56 et les pierres 10 et 16 sont agencées à l’intérieur d’un évidement d’une base ou d’un bloc-support 54. Le dispositif élastique 56 comprend en outre une partie périphérique annulaire 24 qui repose sur un épaulement annulaire prévu au fond de l’évidement de la base 54. Le dispositif élastique 56 peut être maintenu dans la base 54 de diverses manières connues de l’homme du métier. Ce dispositif 56 peut être chassé dans l’évidement de cette base 54 ou collé ou encore soudé. La pierre contre-pivot est assemblée à la partie centrale 58 de manière à être solidaire en mouvement de cette partie centrale. La partie centrale 58 sert donc de support à la pierre percée 10 et également à cette pierre contre-pivot, cet ensemble étant suspendu dans le palier 52 par la structure élastique 26.

[0015] Selon l’invention, la pierre contre-pivot 16 s’étend au moins partiellement au-dessus de la structure élastique 26 et elle est fixée à la partie centrale 58 par un lien matériel entre cette partie centrale et la face inférieure 17 de cette pierre contre-pivot. Dans la variante représentée à la fig. 6, le lien matériel entre la pierre 16 et la partie centrale 58 est formé par une colle 60. De préférence, la colle 60 présente une certaine épaisseur de manière à définir une fente 62 entre la face inférieure plane 17 de la pierre 16 et la surface supérieure plane de la structure élastique 26. La fente 62 a de préférence une largeur sensiblement égale ou légèrement supérieure à la fente prévue entre la structure élastique 26 et le fond de l’évidement dans la base 54. Ceci évite qu’en cas d’amortissement d’un choc axial, le bord extérieur de la pierre 16 vienne buter contre le dispositif élastique 56; ce qui pourrait entraîner un décollement de la pierre 16 et donc une rupture du lien matériel entre cette pierre et la partie centrale du dispositif élastique. La fente 62 permet donc à l’ensemble formé par la partie centrale 58, la pierre percée 10 et la pierre contre-pivot 16 de subir un certain déplacement vers le bas lors de l’amortissement d’un choc axial.

[0016] Comme cela apparaît à la fig. 6, la pierre contre-pivot 16 présente un grand diamètre relativement à celui de la pierre percée 10. Grâce aux caractéristiques de l’invention, le diamètre de la pierre contre-pivot peut être seulement légèrement inférieur au diamètre de l’évidement prévu dans la base 54. Il est notamment possible de prévoir cette pierre contre-pivot avec un diamètre suffisamment grand pour que celle-ci couvre entièrement la structure élastique 26.

[0017] A la fig. 7 est représentée une variante du premier mode de réalisation décrit ci-avant. Les références décrites précédemment ne seront pas décrites ici à nouveau en détail. Le palier amortisseur de chocs 64 se distingue du palier 52 de la fig. 6 par le fait que le dispositif élastique 66 comprend une partie centrale rigide 58A dont la hauteur est supérieure à celle de la structure élastique 26. La pierre contre-pivot 16 est fixée à la partie centrale 58A par une soudure / brasure 61. De manière à garantir une bonne solidité du soudage effectué, la face inférieure 17 de la pierre contre-pivot comprend une couche d’accrochage déposée au moins dans la zone prévue pour le soudage, c’est-à-dire au moins dans la zone annulaire située en face de la partie centrale 58A. Cette couche d’accrochage est formée par exemple de chrome (Cr). Sur cette couche d’accrochage est déposée de préférence une fine couche d’or (Au). Ensuite, l’apport d’une brasure est prévu, par exemple un alliage or-étain. Cette brasure peut être déposée galvaniquement soit sur la pierre 16, par-dessus la couche d’accrochage et la couche d’or, soit sur la surface supérieure de la partie centrale 58A formée par exemple de nickel (Ni) ou de nickel-phosphore (NiP). L’apport de chaleur nécessaire au soudage est effectué de diverses manières par l’homme du métier. En particulier, le soudage est effectué dans un four. On notera encore qu’une couche d’anti-diffusion, par exemple du rhodium (Rh), est de préférence déposée sur la couche d’accrochage prévue sur la pierre et/ou sur la surface supérieure de la partie centrale.

4 [0018] Sur la fig. 8 est représenté un deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention. Le palier amortisseur de chocs 70 comprend un dispositif élastique 72 agencé dans la base 54. Ce dispositif élastique 72 est similaire à celui du premier mode de réalisation. Il se distingue par sa partie centrale 74 qui présente à sa face supérieure un décrochement définissant une surface verticale cylindrique 76 et un épaulement annulaire 77. Cet épaulement 77 est sensiblement au niveau de la surface supérieure 80 de la structure élastique 26, de sorte que la partie centrale 74 présente une partie supérieure saillante 78 relativement à cette surface supérieure. La pierre contre-pivot 82 présente à sa face inférieure 83 également un décrochement définissant une partie inférieure saillante 84 dont la surface latérale 86 définit une surface verticale cylindrique située en regard de la surface verticale 76 de la partie centrale 74. Le bord de la partie 84 de la pierre 82 est en appui contre l’épaulement 77, un film de colle ou de brasure pouvant être prévu entre cet épaulement et la pierre contre-pivot. La surface verticale 76 forme une butée latérale pour la partie inférieure 84 de la pierre contre-pivot en cas de chocs latéraux sur le mouvement horloger dans lequel est agencé le palier 70. Les décrochements complémentaires de la partie centrale 74 et de la pierre contre-pivot permettent d’une part de centrer aisément cette pierre lors de son assemblage à la partie centrale et, d’autre part, d’éviter un effet de cisaillement entre la pierre contre-pivot et cette partie centrale lors de chocs latéraux subis par le mouvement, c’est-à-dire de chocs radiaux sur le mobile tournant 4. Ce deuxième mode de réalisation permet d’avoir une fente 62A relativement grande entre la face inférieure 83 de la pierre contre-pivot de la surface supérieure 80 de la structure élastique 26 au-dessus de laquelle s’étend cette pierre contre-pivot. La pierre contre-pivot est fixée à la partie centrale 74 au moyen d’une colle 88 ou d’une soudure. De préférence, les surfaces cylindriques 76 et 86 présentent entre elles une fente remplie d’une colle 88 ou d’une brasure.

[0019] A la fig. 9 est représentée une variante du deuxième de mode de réalisation de l’invention. Les références déjà décrites précédemment ne seront pas décrites ici à nouveau en détail. Le palier 90 se distingue essentiellement de celui de la fig. 8 par le fait que la surface verticale 76A de la partie centrale 75 du dispositif élastique 73 est définie par la surface latérale d’un évidement 92 prévu dans la partie centrale 75. La partie inférieure 84A de la pierre contre-pivot 82A est partiellement introduite dans cet évidement 92. Dans cette variante, la surface supérieure du dispositif élastique 73 est plane et sans saillie. Dans une autre variante non représentée, il est prévu de combiner les deux variantes des fig. 8 et 9. Ainsi, la partie centrale rigide du dispositif élastique présente d’une part une partie supérieure saillante et, d’autre part, un évidement à la périphérie interne de cette partie saillante. Ceci permet d’avoir une partie inférieure saillante 84A de la pierre contre-pivot avec une épaisseur supérieure et plus particulièrement d’augmenter la zone de superposition radiale des surfaces verticales 86 et 76+76A.

[0020] A la fig. 10 est représentée une variante préférée qui se distingue des précédentes variantes par le fait que le dispositif élastique 56 a une surface supérieure 80 plane sur un seul niveau et que la pierre contre-pivot 82B a une partie inférieure saillante 84B dont le diamètre correspond sensiblement à celui de la pierre percée. Cette partie 84B est introduite dans l’ouverture traversant la partie centrale 58 et sa surface cylindrique verticale 86B est ainsi agencée en regard du haut de la paroi de cette ouverture traversante. La face inférieure 83B de la pierre contre-pivot présente un premier décrochement définissant d’une part la partie inférieure 84B et, d’autre part, une marche circulaire 134 qui est collée ou soudée à la surface supérieure 80 de la partie centrale 58. Cette face inférieure 83B présente, dans le cas du palier 130 montré à la figure 10, un deuxième décrochement 132 de manière à avoir une fente 62 suffisamment haute entre la structure élastique et la pierre contre-pivot. Dans une autre variante non représentée, il est prévu, comme dans l’exemple de la fig. 6, une épaisseur de colle ou de soudure / brasure suffisante pour obtenir la fente souhaitée sans un usinage supplémentaire de la pierre contre-pivot. On a ainsi, comme dans les exemples des fig. 8 et 9, une face inférieure de la pierre contre-pivot sur seulement deux niveaux horizontaux, mais avec une partie inférieure saillante qui est insérée dans l’ouverture du dispositif élastique dans laquelle est agencée la pierre percée.

[0021 ] On remarquera que l’espace entre la pierre percée et la pierre contre-pivot défini une petite chambre pour l’huile de lubrification, laquelle reste au centre par un effet de capillarité. Pour permettre une introduction d’huile dans le trou de la pierre percée, il est prévu des évidements dans la paroi du trou traversant de la partie centrale du dispositif élastique. Ainsi, l’air compris dans la chambre peut être évacuée par ces évidements en périphérie de la pierre percée lors de l’introduction d’huile dans le trou de cette pierre. Ces évidements latéraux permettent également de nettoyer la chambre à huile en permettant un rinçage de celle-ci. Finalement, comme mentionné dans la demande de brevet EP 1 696 286 où ces évidements sont représentés à la fig. 7, ces évidements latéraux procurent une certaine élasticité permettant de chasser la pierre percée dans la partie centrale rigide du dispositif élastique.

[0022] A la fig. 1 1 est représenté un troisième mode de réalisation de l’invention. Le dispositif élastique 72A diffère du dispositif élastique 72 de la fig. 8 en ce que la partie supérieure saillante 78A est située dans une zone interne de la partie centrale 74A. Cette partie saillante présente une surface latérale verticale 96 définissant une surface cylindrique. La pierre contre-pivot 98 présente dans sa face inférieure 100 un évidemment 102 dont la paroi latérale 104 définit une surface verticale cylindrique située en regard de la surface cylindrique 96 de la partie centrale 74A. Cette surface verticale 96 joue le rôle de butée latérale pour la pierre supérieure 98. Le palier amortisseur de chocs 94 présente les mêmes avantages que les paliers amortisseurs de chocs 70 et 90 décrits précédemment. Ce palier 94 présente un avantage supplémentaire par le fait que l’usinage effectué dans la face inférieure de 100 cette pierre contre-pivot 98 est réalisée dans une zone centrale de celle-ci. Ceci permet d’avoir pour cette pierre contre-pivot une surface supérieure bombée avec un rayon de courbure inférieur à celui des pierres 82 ou 82A du deuxième mode de réalisation décrit précédemment. Ce troisième mode de réalisation permet également de définir précisément la hauteur de la fente 62 tout en augmentant

5

Claims

l’espace disponible pour la pierre percée 10, de sorte que la hauteur de la structure élastique 26 peut être moindre que dans le mode de réalisation précédent. [0023] Une variante du troisième mode de réalisation est représentée à la fig. 12. Le palier 1 10 diffère du palier 94 de la fig. 11 en ce que la partie centrale 58B du dispositif élastique 66B comprend une partie annulaire supérieure 78B dont la largeur correspond sensiblement à celle de la partie centrale 58B. De plus, cette variante se distingue de la précédente par le fait que la pierre contre-pivot 1 12 présente une rainure 1 16 usinée dans sa face inférieure 1 14. Dans une première variante, la rainure 1 16 est annulaire et présente une largeur légèrement supérieure à celle de la partie supérieure 78B. Cette dernière est introduite partiellement dans la rainure 116 de la pierre 1 12 qui est fixée à cette partie supérieure par une colle 88 ou par une soudure / brasure. Selon une deuxième variante, les largeurs de la rainure 1 16 et de la partie annulaire 78B sont ajustées pour permettre à cette dernière d’être chassée dans la rainure de la pierre 1 12. Un avantage du palier 1 10 résulte du fait que la face inférieure de la pierre contre-pivot est plane à l’exception de la rainure 1 16 de sorte que cette face inférieure peut être aisément polie dans la région superposée au pivot du mobile tournant. [0024] La rainure 1 16 présente une surface latérale externe 1 17 et une surface latérale interne 1 18. Ces deux surfaces latérales 1 17 et 1 18 définissent des surfaces verticales cylindriques qui sont respectivement agencées en regard des deux surfaces verticales correspondantes de la partie supérieure 78B de la partie centrale du dispositif élastique. [0025] Finalement, un quatrième mode de réalisation de l’invention est représenté à la fig. 13. Ce quatrième mode de réalisation se distingue des autres modes de réalisation principalement par la nature du lien matériel prévu entre la pierre contre-pivot 126 et la partie centrale rigide 58C du dispositif élastique 56C. Le palier 120 comprend des goupilles 124 qui sont d’une part agencées dans des trous prévus dans la partie centrale 74C et, d’autre part, dans des trous correspondant usinés dans la pierre supérieure 126. Les goupilles 124 peuvent être chassées, soudées ou collées dans la partie centrale 58C et également chassées ou collées dans les trous prévus dans la pierre contre-pivot 126. Dans le cas d’un collage, les trous usinés dans la pierre supérieure 126 présentent un diamètre légèrement supérieur à celui des goupilles 124. On remarquera que deux goupilles peuvent suffire mais on prévoira de préférence trois goupilles. Le mode de fixation de ces goupilles à la pierre supérieure 126 par collage présente un avantage industriel étant donné les tolérances d’usinage. Ainsi, si les trous présentent un diamètre légèrement supérieur à celui des goupilles, ces dernières entreront plus aisément dans les trous correspondant de la pierre contre-pivot et la colle remplira l’espace restant. [0026] D’autres variantes et en particulier d’autres moyens pour établir un lien matériel entre la pierre contre-pivot et la partie centrale du dispositif élastique peuvent être conçus par l’homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Revendications 1. Mouvement d’horlogerie comprenant un palier amortisseur de chocs pour un mobile tournant (4), ce palier amortisseur de chocs comprenant: - une pierre percée (10) destinée à recevoir un pivot (8) du mobile tournant; - un dispositif élastique (56; 66; 72; 73; 72A; 66B; 56C) présentant une partie centrale rigide (58; 58A; 74; 75; 74A; 58B; 58C) et une structure élastique (26) reliée à cette partie centrale et s’étendant en périphérie de celle-ci, la partie centrale ayant une ouverture dans laquelle est agencée la pierre percée et étant reliée matériellement au mouvement d’horlogerie par l’intermédiaire de la structure élastique; - une pierre contre-pivot (16; 82; 82A; 82B; 98; 1 12; 126) formant une butée supérieure pour ledit pivot et assemblée à ladite partie centrale de manière à être solidaire en mouvement de cette partie centrale; caractérisée en ce que la pierre contre-pivot s’étend au moins partiellement au-dessus de ladite structure élastique et en ce qu’elle est fixée à ladite partie centrale par un lien matériel entre cette partie centrale et la face inférieure (17; 83; 83B; 100; 1 14) de la pierre contre-pivot.
2. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la face inférieure de la pierre contre-pivot et la face supérieure de la structure élastique présentent entre elles une fente (62; 62A) de manière à permettre à cette structure élastique de subir un certain déplacement vers le bas lors de l’amortissement d’un choc axial.
3. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite face inférieure de la pierre contrepivot présente une première surface verticale (86; 86B; 104; 1 17,1 18) et ladite partie centrale du dispositif élastique présente une deuxième surface verticale (76; 76A; 96) agencée en regard de la première surface verticale.
4. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième surfaces verticales sont cylindriques.
5. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième surfaces verticales cylindriques présentent entre elles une fente remplie d’une colle (60; 88) ou d’une brasure.
6. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite première surface verticale est définie par la surface latérale externe d’une partie inférieure saillante (84; 84A; 84B) de la pierre contre-pivot.
7. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite première surface verticale est définie par la surface latérale d’un évidement (102) réalisé dans la face inférieure (100) de la pierre contre-pivot. 6
8. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite première surface verticale est définie par une des deux surfaces latérales d’une rainure (1 16) réalisée dans la face inférieure (1 14) de la pierre contre-pivot.
9. Mouvement d’horlogerie selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que ladite deuxième surface verticale est définie par une partie supérieure saillante (78; 78A) de ladite partie centrale du dispositif élastique.
10. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite deuxième surface verticale est définie par la surface latérale d’un évidement (92) prévu dans ladite partie centrale du dispositif élastique,
1 1. Mouvement d’horlogerie selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pierre contre-pivot est fixée à la partie centrale du dispositif élastique par un collage (88).
12. Mouvement d’horlogerie selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite pierre contrepivot est fixée à la partie centrale du dispositif élastique par soudage.
13. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 12, caractérisé en ce qu’une couche d’accrochage est déposée sur la face inférieure (17) de la pierre contre-pivot au moins dans la zone du soudage.
14. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pierre contre-pivot est fixée à la partie centrale du dispositif élastique par des goupilles (124) introduites d’une part dans des trous (128) usinés dans la face inférieure de la pierre contre-pivot et d’autre part dans des trous prévus dans la surface supérieure de la partie centrale (58C) du dispositif élastique.
15. Mouvement d’horlogerie selon la revendication 6, caractérisé en ce que le diamètre de ladite partie inférieure saillante présente un diamètre sensiblement égal à celui de la pierre percée, cette partie inférieure de la pierre contre-pivot étant introduite dans ladite ouverture de ladite partie centrale du dispositif élastique. 7