CH708089A2 - Amortisseur de choc monobloc avec lubrification. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif amortisseur de chocs (100) pour un axe d’un élément d’une pièce d’horlogerie comprenant un support (110) comportant une coupelle de fond (111) surmontée par un rebord périphérique (112) délimité, à l’opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure (113), ladite coupelle et le rebord définissant ensemble un logement (114), le dispositif comprenant en outre un système pivot (120) s’étendant selon un axe central (C) et agencé dans ledit logement, caractérisé en ce que ledit système pivot comprend un premier élément (140) apte à au moins amortir les chocs radiaux et agencé pour coopérer avec le tigeron de l’axe et un second élément (150), lesdits premiers et seconds éléments étant agencés de sorte que deux de leurs surfaces définissent ensemble un réservoir (160) pour le stockage d’un liquide.

Description

[0001] La présente invention concerne un dispositif amortisseur de chocs pour un axe d’un élément d’une pièce d’horlogerie comprenant un support creux comportant une coupelle de fond surmontée par un rebord périphérique délimité, à l’opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure, ladite coupelle et le rebord définissant ensemble un logement, le dispositif comprenant en outre un système pivot s’étendant selon un axe, ledit système pivot étant agencé dans ledit logement et formé d’une base comportant des moyens de rappel élastiques à sa périphérie formés par au moins un bras recourbé, et présentant une ouverture dans laquelle un élément pivot apte à coopérer avec un axe est inséré.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE

[0002] Il est connu des dispositifs amortisseur de chocs pour un axe d’un élément d’une pièce d’horlogerie comme un balancier ou un axe portant une roue dentée comprenant un support dans lequel un logement est agencé. Ce logement présente un fond percé par lequel le tigeron de l’axe passe et une paroi intérieure. Le dispositif comprend en outre un système pivot 1, visible à la fig. 1 , agencé dans ledit logement. Ce système pivot est appelé monobloc et comporte une base 2 comportant des moyens de rappel élastiques 3 à sa périphérie. Ces moyens de rappel se présentent sous la forme de bras 4 et sont alors reliés par une première extrémité à la base 2 et par une seconde extrémité à une pièce annulaire 5 périphérique comme visible à la fig. 1 .

[0003] La base présentant un trou borgne 6 dans laquelle un élément pivot apte à coopérer avec un axe est inséré. Cet élément pivot et la base peut ne faire qu’une seule pièce.

[0004] Lors du montage du dispositif amortisseur de chocs, le dispositif amortisseurs de chocs est alors chassé dans le logement du support.

[0005] Un inconvénient de ces dispositifs amortisseur de chocs connus est qu’ils rendent difficile la lubrification.

[0006] En effet, un système amortisseur de chocs classique (non représenté) est composé d’un ressort, d’une pierre percée et d’une pierre contre-pivot. La pierre percée présente une face supérieure bombée alors que la pierre contre-pivot présente une face inférieure plane. Cette configuration des surfaces entre la face supérieure bombée de la pierre percée et la face inférieure plane de la pierre contre-pivot garanti le maintien de l’huile entre ces deux surfaces par capillarité.

[0007] Or, dans le cas d’un système pivot monobloc, le maintien du lubrifiant est difficile car la pierre contre pivot n’est pas présente.

[0008] Par conséquent, un système amortisseur de chocs qui n’est pas lubrifié peut subir une usure plus importante et/ou plus rapide.

RESUME DE L’INVENTION

[0009] L’invention a pour but de pallier les inconvénients de l’art antérieur en proposant de fournir un dispositif amortisseur de chocs dont la lubrification est garantie en toute circonstance.

[0010] A cet effet, la présente invention concerne un dispositif amortisseur de chocs pour un axe d’un élément d’une pièce d’horlogerie comprenant un support comportant une coupelle de fond surmontée par un rebord périphérique délimité, à l’opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure, ladite coupelle et le rebord définissant ensemble un logement, le dispositif comprenant en outre un système pivot s’étendant selon un axe central et agencé dans ledit logement, ledit système pivot comprenant un premier élément apte à au moins amortir élastiquement les chocs radiaux et agencé pour recevoir le tigeron de l’axe et un second élément formant appui dudit tigeron, caractérisé en ce que lesdits premiers et seconds éléments sont agencés de sorte que deux de leurs surfaces définissent ensemble un réservoir pour le stockage d’un liquide.

[0011] Dans un premier mode de réalisation avantageux, au moins une des deux surfaces desdits premiers et seconds éléments en regard l’une de l’autre et définissant ensemble un réservoir, présente un évidement permettant l’augmentation de l’effet capillaire.

[0012] Dans un second mode de réalisation avantageux, ledit évidement se présente sous la forme d’une gorge s’étendant le long d’un cercle.

[0013] Dans un troisième mode de réalisation avantageux, ladite gorge présente un profil triangulaire.

[0014] Dans un quatrième mode de réalisation avantageux, ladite gorge présente un profil trapézoïdal.

[0015] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ledit évidement se présente sous la forme d’une creusure discoïdale dont le fond est convexe.

[0016] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ladite creusure discoïdale présente une paroi circulaire inclinée.

[0017] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ladite creusure discoïdale présente une paroi circulaire parallèle à l’axe central du système pivot.

[0018] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ledit premier élément est formé d’une base comportant des moyens de rappel élastiques à sa périphérie formés par au moins un bras recourbé reliés par une première extrémité à la base et par une seconde extrémité à une pièce annulaire périphérique, ladite base présentant une ouverture dans laquelle un élément pivot apte à coopérer avec ledit axe est inséré.

[0019] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ledit second élément est formé d’une pierre contre-pivot.

[0020] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ledit second élément est formé d’une base comportant des moyens de rappel élastiques à sa périphérie formés par au moins un bras recourbé reliés par une première extrémité à la base et par une seconde extrémité à une pièce annulaire périphérique, ladite base présentant un évidement de pivot apte à coopérer avec ledit axe.

[0021] Dans un autre mode de réalisation avantageux, les moyens de rappel élastiques sont formés par trois bras recourbés angulairement répartis.

[0022] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le second élément est fixé audit premier élément par un lien matériel.

[0023] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le second élément est placé dans le logement par l’intermédiaire d’une bague.

[0024] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le second élément présente un diamètre égal au diamètre du logement et est directement placé dans ledit logement.

[0025] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le système pivot comprend en outre un ressort supplémentaire pour amortir les chocs radiaux.

[0026] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le ressort supplémentaire comprend une pluralité de lames s’étendant vers l’axe central dudit ressort exerçant une contrainte sur le second élément.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0027] Les buts, avantages et caractéristiques du dispositif amortisseur de chocs selon la présente invention apparaîtront plus clairement dans la description détaillée suivante d’au moins une forme de réalisation de l’invention donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et illustrée par les dessins annexés sur lesquels: <tb>La fig. 1<SEP>représente schématiquement un dispositif amortisseur de chocs selon l’art antérieur; <tb>La fig. 2<SEP>représente schématiquement un premier mode de réalisation d’un dispositif amortisseur de chocs selon l’invention; <tb>Les fig. 3 à 5<SEP>représentent schématiquement des vues en coupe de premiers exemples de réalisations du système pivot avec des profils spécifiques selon l’invention; <tb>Les fig. 6 et 7<SEP>représentent schématiquement des vues en coupe de seconds exemples de réalisations du système pivot avec des profils spécifiques selon l’invention; <tb>Les fig. 8 à 10<SEP>représentent schématiquement différentes possibilités pour monter la pierre contre pivot dans le support du dispositif amortisseur de chocs selon l’invention: <tb>La fig. 11<SEP>représente schématiquement une variante du premier mode de réalisation d’un dispositif amortisseur de chocs selon l’invention; <tb>La fig. 12<SEP>représente schématiquement un second mode de réalisation d’un dispositif amortisseur de chocs selon l’invention;

DESCRIPTION DETAILLEE

[0028] Sur la fig. 2 , un dispositif amortisseur de chocs 100 selon un premier mode de réalisation de l’invention est représenté. Ce dispositif amortisseur de chocs est utilisable pour une partie de pièce d’horlogerie.

[0029] Le dispositif amortisseur de chocs 100 ou antichocs comprend un support 110 creux comportant une coupelle 111 de fond surmontée par un rebord 112 périphérique délimité, à l’opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure 113. La coupelle et le rebord définissent ensemble un logement 114.

[0030] Le support 110 peut, soit être une pièce indépendante chassée ou fixée par tout autre moyen dans le bâti du mouvement horloger, soit faire partie d’une autre pièce du mouvement, tel qu’un pont ou une platine.

[0031] Dans le logement 114 défini par la coupelle 111 et le rebord 112, un système pivot 130 s’étendant selon un axe (C) est placé. Ce système pivot 120 comprend un premier élément 140 se présentant sous la forme d’une ressort monobloc 141. Ce ressort monobloc 141 comprend une base 142 circulaire en forme de pastille. Cette base 142 peut être réalisée dans un matériau de type métal ou de type monocristallin comme le silicium ou polycristallin comme la céramique ou le rubis ou le saphir.

[0032] Cette base 142 circulaire, visible à la figure 3 , est munie d’un trou traversant 146 dans lequel le tigeron de l’axe s’engage. Son diamètre est calculé de sorte que l’axe et notamment le tigeron qui y est engagé puisse tourner librement dedans avec un minimum d’ébat.

[0033] Le ressort monobloc 141 comprend également des moyens de rappel élastiques 143. Ces moyens de rappel élastiques 143 sont formés par au moins un bras 144 élastique recourbé et sont attachés par l’une de leurs extrémités à la périphérie de la base 142 circulaire. Ces moyens de rappel élastiques 143 sont choisis pour avoir une force de réaction à la fois selon l’axe et perpendiculairement à celui-ci. C’est-à-dire que le système pivot 120 est capable de réagir en cas de choc axial ou de choc radial.

[0034] Ces bras 144 sont alors reliés par une première extrémité à la base 142 et par une seconde extrémité à une pièce annulaire périphérique 145 comme visible aux fig. 2 et 3 . Préférentiellement, les moyens de rappel élastiques 143 sont formés par de bras 144 élastiques recourbés angulairement répartis. Ainsi, pour trois bras 144, ceux-ci sont espacés entre eux de 120°.

[0035] Le tout est alors placé dans le logement 114 de sorte que le plan du premier élément soit parallèle avec le plan de la coupelle. Le premier élément 140 présente alors une face supérieure 147 qui est la face visible et une face inférieure 148 qui est la face en regard du trou 115. Le premier est fixé dans le logement par chassage ou soudage ou collage ou vissage ou par tout autre moyen possible.

[0036] Avantageusement selon l’invention, le système pivot 120 comprend un second élément 150. Ce second élément se présente sous la forme d’une pierre contre-pivot 151 présentant une face supérieure 152 et une face inférieure 153, cette face inférieure comprenant une creusure 154 agencé pour coopérer avec le tigeron de l’axe. Cette pierre contre-pivot 151 est placée au-dessus du premier élément 140 de sorte que la face inférieure 153 de ladite pierre contre-pivot 151 soit en regard de la face supérieure 147 du premier élément 140. De préférence, la face inférieure 153 de ladite pierre contre-pivot 151 est en regard de la face supérieure 147 du premier élément 140 au niveau de la base. Cet agencement est réalisé afin qu’un espace 160 soit présent entre la face inférieure 153 de ladite pierre contre-pivot 151 et la face supérieure 147 du premier élément 140. Cet espace 160 est avantageusement utilisé pour servir de réservoir pour du lubrifiant. En effet, ce dernier est stocké dans l’espace 160 situé entre la face inférieure 153 de ladite pierre contre-pivot 151 et la face supérieure 147 du premier élément 140. Le trou 146 débouche directement dans cet espace ce qui permet au lubrifiant de lubrifier le tigeron de l’axe. Un effet de capillarité est présent entre les deux surfaces. Dans un mode de réalisation préféré, la face supérieure 147 du premier élément 140 et/ou la face inférieure 153 de la pierre contre-pivot 151 présente un profil spécifique. Ce profil se caractérise en ce qu’il permet d’augmenter la capacité du réservoir ainsi que d’améliorer le maintien du lubrifiant dans le réservoir. Ce profil se caractérise par la présence d’un évidement 170.

[0037] En effet, la capillarité est l’effet produit lorsqu’il y a une interaction entre un liquide et deux surfaces formant un espace comme un tube. Cette capillarité est notamment dépendante de la nature du liquide et de l’angle de raccordement entre le liquide et la paroi. Par conséquent, cet angle de raccordement est la variable modifiable pour améliorer l’effet de capillarité. Pour cela, le profil de la face supérieure 147 du premier élément 140 et/ou de la face inférieure 153 de la pierre contre-pivot 151 est agencé pour présenter un angle de raccordement entre le liquide et la paroi. De fait, l’effet de capillarité augmente et le maintien du lubrifiant dans le système amortisseur de chocs s’en trouve amélioré.

[0038] Dans un premier exemple de réalisation visible aux fig. 3 et 4 , l’évidement 170 du profil spécifique se présente donc sous la forme d’une gorge s’étendant circulairement c’est-à-dire le long d’un cercle dont le centre est confondu avec le centre axiale de la pierre contre-pivot 151 ou du premier élément 140. La pierre contre-pivot 151 comprenant en outre la creusure 154 en son centre pour la rotation de l’axe.

[0039] Dans un premier cas, la gorge circulaire 171 présente un profil triangulaire. Ce profil triangulaire peut être un profil de triangle rectangle et comprendre un flanc parallèle à l’axe centrale (C) et un flanc incliné. Bien entendu, ce profil peut être celui d’un triangle quelconque ou isocèle ou équilatéral. Sur la fig. 3 , cette gorge 172 est située sur la surface inférieure de la pierre contre-pivot 151 alors que sur la fig. 4 , cette gorge 171 est situé sur la face supérieure 147 du premier élément.

[0040] Dans un second cas, la gorge circulaire 172 présente un profil trapézoïdal comme visible à la fig. 5 . Ce profil peut être celui un trapèze quelconque ou celui d’un trapèze rectangle.

[0041] Dans une second exemple de réalisation visible aux fig. 6 et 7 , l’évidement 170 du profil spécifique se présente sous la forme d’une creusure discoïdale 173 dont le centre est confondu avec le centre axiale (C) de la pierre contre-pivot 151 ou du premier élément 140. Cette creusure 173 présente la particularité d’avoir un fond 174 courbe et convexe c’est-à-dire présentant un rayon de courbure. Cette courbure du fond 174 permet d’avoir un angle de raccordement entre le liquide et les surfaces qui augmente l’effet de capillarité.

[0042] La creusure 173 présente une paroi 175. Il peut être prévu que la paroi 175 de l’évidement discoïdale soit parallèle à l’axe centrale comme visible à la fig. 6 ou inclinée comme sur la fig. 7 . Lorsque la paroi 175 présente une inclinaison, l’angle formé par cette paroi et la tangente au fond courbé est obtus.

[0043] Pour fixer ce second élément 150 dans le logement 114 du support 110 plusieurs possibilités sont envisageables.

[0044] Une première possibilité consiste à fixer directement la pierre contre-pivot dans le logement 114 du support 110 comme visible à la fig. 8 . Pour cela, la pierre contre-pivot 151 présente une largeur égale à la largeur du logement 114. Cette pierre contre-pivot 151 est ensuite fixée dans le support 110 par collage ou chassage ou soudage ou vissage. Cette configuration permet un effet esthétique amélioré puisque de dessus, seule la pierre contre-pivot 151 est visible.

[0045] Une seconde possibilité consiste à monter la pierre contre-pivot 151 dans le logement 114 via une bague 180 comme visible aux fig. 2 et 10 . Cette bague 180 consiste en une pièce annulaire dans laquelle la pierre contre-pivot 151 vient s’insérer. L’ensemble formé par la pierre contre-pivot 151 insérée dans la bague 180 est ensuite monté dans le logement 114. Cet ensemble est fixé dans le logement 114 par collage ou chassage ou soudage ou vissage.

[0046] La bague 180 utilisée pour le montage de la pierre contre-pivot 151 peut être réalisée dans un matériau dit rigide comme un métal ou un polymère rigide ou par un matériau élastique comme un élastomère. Cette dernière configuration permet d’avoir une pierre contre pivot qui devient naturellement amortie lors des chocs. Cette bague 180 en matériau élastique peut présenter des ouverture permettant de modifier localement les caractéristiques élastiques de ladite bague 180. La bague 180 peut être conçue pour, une fois fixée dans le logement 114, être en contact avec la paroi du logement 114 et avec le premier élément 140 comme par exemple au niveau de la pièce annulaire périphérique. Dans ce cas, la bague 180 fait office de pieds pour permettre au second élément de prendre appui sur le premier élément mais en conservant l’espace 160 entre la face inférieure 153 de ladite pierre contre-pivot 151 faisant office de second élément 150 et la face supérieure 147 du premier élément 140.

[0047] De même, il peut être prévu un épaulement dans la paroi du support 112 de sorte à former une zone au diamètre plus important pour la pierre contre pivot montée dans la bague 180.

[0048] Une troisième possibilité consiste à monter la pierre contre-pivot 151 sans contrainte radiale dans ledit logement 114 comme visible à la fig. 9 . Pour cela, la pierre contre pivot 151 présente une largeur inférieure à celle du logement 114. La pierre contre-pivot 151 est alors placée sur le premier élément 140 du système pivot 120. Pour cela, la pierre contre-pivot 151 peut être muni de pieds 155 permettant de reposer sur le premier élément 140 du système pivot.

[0049] Pour maintenir la pierre contre-pivot 151 dans le logement, un moyen ressort supplémentaire 200 est utilisé. Ce moyen ressort supplémentaire 200 se présente sous la forme d’un ressort plat tel un ressort en forme de lyre qui vient exercer une contrainte sur la pierre contre-pivot 151. Cette contrainte permet de maintenir la position de la pierre contre-pivot 151 et d’assurer une fonction amortisseur en cas de choc axial.

[0050] Dans une variante des premières et secondes possibilités visible à la fig. 11 , le ressort supplémentaire 200 est utilisé. Ce ressort se présente sous la forme d’un ressort plat tel un ressort en forme de lyre. Ce ressort présente une pluralité de lames 201 s’étendant vers l’axe central dudit ressort qui vient exercer une contrainte sur la pierre contre-pivot 151. Cette contrainte permet de maintenir la position de la pierre contre-pivot 151 et d’assurer une fonction amortisseur en cas de choc axial.

[0051] Il est toutefois envisageable que le ressort supplémentaire 200 puisse être un ressort plat annulaire fermé présentant une pluralité de lames s’étendant vers l’axe central dudit ressort annulaire.

[0052] Pour fixer ce ressort supplémentaire 200, il peut être prévu que le support 110 soit creusé afin que ledit ressort supplémentaire 200 puisse être fixé. Il peut en outre être prévu que ledit ressort soit fixé par collage ou soudage sur la surface supérieure 113.

[0053] Dans un autre mode de réalisation de l’invention visible à la fig. 12 , le second élément 150 composant le système pivot est également un ressort monobloc 190 comprenant une base circulaire 191 à laquelle des moyens élastiques 192 se présentant sous la forme de bras 193 pouvant être recourbés sont attachés, ces derniers étant attachés par l’une de leurs extrémités à la périphérie de la base circulaire par une seconde extrémité à une pièce annulaire 194 périphérique. Un évidement de pivot 195 est réalisé au niveau de la base.

[0054] Cette configuration permet d’être naturellement suspendue du fait des bras recourbés qui, de par leurs formes, assurent une fonction amortisseur lors d’un choc axial.

[0055] On comprendra que diverses modifications et / ou améliorations évidentes pour l’homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation de l’invention décrits dans la présente description sans sortir du cadre de l’invention.

[0056] En effet, on comprendra que la pierre contre-pivot est collé directement au premier élément 140. Pour cela, les pieds 155 de la pierre contre-pivot sont utilisés, c’est ces pieds qui sont collés audit premier élément 140.

Claims (17)

1. Dispositif amortisseur de chocs (100) pour un axe d’un élément d’une pièce d’horlogerie comprenant un support (110) comportant une coupelle de fond (111) surmontée par un rebord périphérique (112) délimité, à l’opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure (113), ladite coupelle et le rebord définissant ensemble un logement (114), le dispositif comprenant en outre un système pivot (120) s’étendant selon un axe central (C) et agencé dans ledit logement, ledit système pivot comprend un premier élément (140) apte à au moins amortir élastiquement les chocs radiaux et agencé pour recevoir l’axe et un second élément (150) formant appui dudit axe, caractérisé en ce que lesdits premier et second éléments sont agencés de sorte que deux de leurs surfaces (147, 153) définissent ensemble un réservoir (160) pour le stockage d’un liquide.

2. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’au moins une des deux surfaces (147, 153) desdits premier (140) et second éléments (150) en regard l’une de l’autre et définissant ensemble un réservoir, présente un évidement (170) permettant l’augmentation de l’effet capillaire.

3. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit évidement (170) se présente sous la forme une gorge (171) s’étendant circulairement.

4. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite gorge (171) présente un profil triangulaire (172).

5. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite gorge (171) présente un profil trapézoïdal (173).

6. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit évidement (170) se présente sous la forme d’une creusure discoïdale (174) dont le fond (175) est convexe.

7. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite creusure discoïdale (174) présente une paroi (176) circulaire inclinée.

8. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite creusure discoïdale (174) présente une paroi (176) circulaire parallèle à l’axe central (C) du système pivot.

9. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit premier élément est formé d’une base (142) comportant des moyens de rappel élastiques (143) à sa périphérie formés par au moins un bras recourbé (144) reliés par une première extrémité à la base et par une seconde extrémité à une pièce annulaire (145) périphérique, ladite base présentant une ouverture (146) dans laquelle ledit axe est inséré.

10. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit second élément (150) est formé d’une pierre contre-pivot (151).

11. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit second élément (150) est formé d’une base (191) comportant des moyens de rappel élastiques (192) à sa périphérie formés par au moins un bras (193) recourbé reliés par une première extrémité à la base et par une seconde extrémité à une pièce annulaire périphérique (194), ladite base présentant évidement de pivot (195) apte à coopérer avec ledit axe.

12. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon les revendication 9 ou 11, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques (123, 192) sont formés par trois bras recourbés angulairement répartis.

13. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le second élément (150) est fixé audit premier élément (140) par un lien matériel.

14. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le second élément (150) est placé dans le logement (114) par l’intermédiaire d’une bague (180).

15. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le second élément (150) présente un diamètre égale au diamètre du logement et est directement placé dans ledit logement.

16. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le système pivot (120) comprend en outre un ressort supplémentaire (200) pour amortir les chocs axiaux.

17. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 16, caractérisé en ce que le ressort supplémentaire (200) comprend une pluralité de lames (201) s’étendant vers l’axe central dudit ressort exerçant une contrainte sur le second élément.