CH704013A2 - Nouveau mecanisme a commande ambidextre et a double verrou de retenue de chargeur pour arme a feu. - Google Patents

Abstract

Dispositif mécanique de retenue de chargeur, intégré dans un corps dit «de puits de chargeur» (1), apte à libérer ces différents chargeurs (5) par une seule et unique action d’un doigt d’un utilisateur sur l’une des deux extrémités du bouton de commande (2). Ce dispositif comprend deux verrous, l’un supérieur (4), l’autre inférieur (3), capables d’engager et désengager simultanément et conjointement les crans de retenue des chargeurs respectifs.

Description

[0001] L’invention concerne principalement un dispositif mécanique capable de retenir en position de travail un chargeur de pistolet automatique de moyenne capacité et de garantir la même position à un autre chargeur (ou magasin) de plus grande capacité, donc plus lourd. Ce mécanisme de retenue est avantageusement conçu de telle façon qu’un du bouton de commande puisse être actionné indistinctement par un utilisateur droitier ou gaucher.

[0002] Nous avons des exemples d’armes à feu, principalement automatiques, qui disposèrent de plusieurs moyens, généralement deux, de retenue de dispositifs d’alimentation ou chargeurs. Ces moyens techniques ne sont plus guère utilisés depuis la fin de la première guerre mondiale sauf pour quelques applications concernant des armes collectives (mitrailleuses etc.). Bien que les raisons de cet abandon soient nombreuses, nous ne retiendrons que les deux principales; La première est la conséquence du gel progressif des techniques des dispositifs d’alimentation (chargeur) et leurs modes de retenue au fur et à mesure de l’évolution des armes et de leurs munitions. Ce «gel» technique accélérera la catégorisation des armes, notamment de guerre, dès la fin du premier conflit mondial et définira pour longtemps l’architecture générale de celles-ci empêchant alors l’usage d’un autre chargeur que celui pour laquelle il fut conçu. L’intérêt industriel et commercial n’étant pas étranger à cette «catégorisation», la spécialisation d’un dispositif d’alimentation ou chargeur, par sa forme et son mode de retenue, bride invariablement toute tentative d’emploi d’un composant exogène pouvant assurément venir d’un autre fabricant de matériel similaire, en peu de mots, un concurrent. La seconde raison qui incitât les concepteurs et fabricants d’armes à feu de tous types à «spécifier» et spécialiser les dispositifs d’alimentation, ou chargeurs, pour un modèle précis d’arme, fut inspirée par une volonté politique, souvent confuse, des états majors (relayée par leurs services techniques) des nations industrielles, qui favorisaient le principe de la munition «nationale ou impériale» supposé interdire au futur ennemi d’utiliser les mêmes munitions en cas de guerre (on ne sait jamais !). Cette politique perdurera jusqu’à la période dite de la «guerre froide» qui bouleversa cette situation. Il ne resterait globalement, après le chaos de la seconde guerre mondiale, plus alors que les munitions de deux superpuissances. Cette nouvelle donne allait permettre une plus grande rationalisation des calibres des munitions de guerre qui définira jusqu’à nos jours un «standard» pour chacun des deux blocs. La laborieuse standardisation des munitions allait aussi impliquer celle du vecteur d’alimentation d’une arme automatique légère appelé «chargeur» ou «magasin». De nouvelles armes sont apparues, dans cette dernière décennie, qui bouleversent les vieux concepts, tant de fonctionnements mécaniques que de modes de fabrication, le pistolet mitrailleur KRISS de la société GAMMA/KRISS en est un exemple remarquable. Cette arme d’une conception très particulière fut conçue dans le but affirmé d’employer un système de chargeur devenu désormais un grand standard mondial. Cette tendance déjà très commune dans le domaine du fusil d’assaut, tend à s’imposer à toutes les catégories d’armes et notamment les pistolets mitrailleurs. Cette standardisation amène naturellement à un autre concept industriel, la «compatibilité». La logique industrielle et commerciale de notre monde, qui est aussi celui des armes, amène invariablement à cette standardisation des choses; objets, composants divers et variés, la reconnaissance de cet état de fait, permet de saisir l’intérêt du dispositif, objet de l’invention, qui abonde dans ce sens.

[0003] Le but de l’invention est, dans un premier temps, de permettre à une arme automatique de la catégorie d’un pistolet mitrailleur et principalement du type d’arme préférablement cité, l’emploi d’un classique chargeur (ou magasin) de pistolet automatique dont la capacité correspond aux standards modernes (de 13 à 15 coups en moyenne) mais aussi de chargeurs de bien plus grande capacité, (de 25 à plus de 32 coups) plus adaptés à la nature même d’une arme de cette catégorie. Dans un second temps, de favoriser une plus grande aisance de manipulation pour l’utilisateur, impliquant «de facto» sa capacité à actionner un bouton de commande, par un quelconque doigt de sa main droite ou gauche, garantie d’une parfaite ambidextrie, permettant la libération, l’extraction, l’expulsion, d’un chargeur en un minimum de temps grâce à une meilleure ergonomie facilitant cette action et cela quelque soit le type de chargeur compatible utilisé. Dans un troisième temps, sachant que les personnels de groupes et forces d’interventions spéciales sont généralement dotés, en plus de leurs armes offensives, d’un pistolet automatique, le dispositif objet de l’invention, permet à ces personnels qui se trouveraient en situation critique de combat (et ayant épuisé leurs munitions conditionnées dans des chargeurs de grande capacité (au moins 25 coups), d’utiliser le ou les chargeurs de leurs pistolets. Cet avantage permet à ces personnels de disposer d’une ultime capacité de feu automatique avec une arme plus précise et efficace qu’un pistolet automatique. Cet avantage, qu’offre l’invention, peut être primordial dans certaines situations.

[0004] Le mécanisme, caractérisant l’invention, associe deux systèmes connus de retenue de chargeurs mais avantageusement associés et actionnés par un seul et unique bouton de commande. Ce mécanisme apporte une solution originale et efficace pour l’emploi sans distinction d’un chargeur classique de pistolet automatique et/ou d’un chargeur de plus grande capacité tout en garantissant une parfaite ambidextrie de la commande de libération de ces chargeurs par une seule, classique et simple, pression d’un doigt sur une commande ou bouton. Un tel dispositif caractérisant avantageusement l’invention, permet à une arme, qui se verrait munie de celui-ci, d’utiliser indifféremment un chargeur de pistolet automatique, d’un certain type, ou un chargeur de plus grande capacité plus adaptée à la catégorie de l’arme mentionnée dans ce document. Autre avantage de l’invention, le chargeur long ou de grande capacité, décrit dans ce document peut être, selon certaines exigences, muni d’un cran d’arrêt supérieur, identique au modèle de chargeur court, autorisant inversement son emploi dans un pistolet automatique capable de recevoir un même chargeur ou magasin. La capacité d’un chargeur de pistolet automatique dépasse rarement 15 coups selon les calibres, bien qu’une certaine mode tende à augmenter exagérément la capacité de celui-ci au détriment de la qualité de sa tenue et des contraintes imposées par un surplus de poids au verrou de chargeur. Un pistolet mitrailleur ne peut se contenter de n’employer que des chargeurs de si petite capacité, sachant que celle d’un chargeur de pistolet mitrailleur est généralement de 25 à 30 coups. Ceci est une moyenne, mais des techniques éprouvées permettent de dépasser significativement cette capacité. Bien que l’emploi de plus en plus rependu de matières synthétiques pour la réalisation de chargeurs de grande capacité ait permis d’en réduire sensiblement le poids, celui-ci reste encore bien trop important et génère trop de contraintes dynamiques, lors d’un tir et notamment en tir automatique, pour un simple verrou de pistolet automatique. L’emploi de deux verrous de chargeurs, caractérisant avantageusement l’invention, aptes à fonctionner simultanément et conjointement, permet à l’arme qui en est munie, d’employer indifféremment, un chargeur de pistolet classique, donc de faible contenance, ou un autre de grande capacité, plus généralement appelé dans ce document «chargeur long». Le poids et les contraintes générées par ce dernier sont aisément supportés par un verrou parfaitement dimensionné pour cette tâche.

Réalisation de l’invention.

[0005] La description suivante est un exemple possible de réalisation du mécanisme caractérisant l’invention, celle-ci n’est donc pas exhaustive. Les figures associées à ce document montrent l’ensemble des pièces constitutives du mécanisme ambidextre de double retenue de chargeur. Celui-ci est notamment composé d’un corps de puits de chargeur (1), comprenant intérieurement son évidement (1 ́) fig. 2 ́, fig. 12, recevant un quelconque chargeur (5), fig. 1, fig. 2, fig. 9, fig. 10, fig. 11. Le même corps de puits de chargeur (1), fig. 1, fig. 2, fig. 2 ́, comprend des évidements et logements appropriés, aménagés intérieurement. Ces logements reçoivent un bouton de commande (2), fig. 1, fig., 2, fig. 2 ́, fig. 3, fig. 4, fig. 7, fig. 7 ́, dans son logement (35), fig. 12, et un poussoir de verrou supérieur (7), fig. 3, fig. 4, fig. 6, dans le logement (34), fig. 12. Ces logements reçoivent aussi un verrou supérieur (4), fig. 1, fig., 2, fig. 2 ́, fig. 3, fig. 4, fig. 5, dans son logement (39), fig. 12, un verrou inférieur (3), fig. 1, fig., 2, fig. 2 ́, fig. 3, fig. 4, fig. 8, fig. 8 ́ et son ressort de rappel (9), fig. 3, dans son logement (39), fig. 12et son axe de pivotement (8), fig. 3, fig. 4, dans son alésage (37), fig. 12. Ce même puits de chargeur (1), fig. 1, fig. 2, fig. 2 ́, fig. 12, recevant dans son évidement (1 ́), fig. 2 ́, fig. 12, indistinctement un des trois chargeurs (5), (5 ́), (5 ́ ́), fig. 9, fig. 10, fig. 11.

[0006] L’invention est exposée de manière plus détaillée à l’aide d’exemples de réalisations représentés dans les figures suivantes;

[0007] La fig. 1 montre le profil d’une arme avec le positionnement du dispositif objet de l’invention au devant du puits de chargeur. Les fig. 2, et 2 ́, montrent une vue partielle du puits de chargeur avec un chargeur engagé et sans chargeur. La fig. 3, montre en détail l’ensemble du dispositif objet de l’invention, et son positionnement devant le chargeur. Le corps du puits de chargeur étant caché. La fig. 4montre en détail les mouvements relatifs des pièces composant le mécanisme objet de l’invention. La fig. 5 montre en détail le verrou supérieur du chargeur court. La fig. 6 montre le poussoir de verrou supérieur. Les fig. 7et 7 ́ montrent le bouton poussoir et l’organisation de ses différentes pentes. Les fig. 8et 8 ́ montrent le verrou inférieur. La fig. 9montre un chargeur court avec son cran de retenue supérieur. La fig. 10montre un chargeur long avec son ergot servant de cran de retenue inférieur, positionné sur la face avant de son corps. La fig. 11montre un chargeur long recevant avantageusement deux crans de retenue. La fig. 12montre une vue en coupe du corps de puits de chargeur. La fig. 13montre une autre vue du profil de l’arme munie de son chargeur long.

Fonctionnement.

[0008] Le dispositif mécanique, objet de l’invention décrit plus avant, fonctionne selon la séquence suivante, considérant que soit déjà introduit un chargeur (magasin) dans le puits de chargeur de l’arme et que celui-ci soit vide ou non. L’utilisateur décide de remplacer un chargeur par un autre selon sa convenance ou sa nécessité. Il effectue pour cela, par l’action d’un des doigts de l’une ou l’autre de ses mains, une poussée sur l’une ou l’autre des extrémités (D) (droite) et/ou (G) (gauche) du bouton de commande (2) fig. 1, fig. 2, fig. 3, fig. 4 et fig. 7. Celui-ci coulisse dans le logement (35), du corps de puits de chargeur (1), fig. 12, et par l’intermédiaire d’une des pentes (21), (21 ́), dont l’angle sera au moins égal à 45° mais préférablement à 60°, ménagées sur les faces intérieures de l’évidement (20), fig. 7 dudit bouton de commande (2), fig. 7. Le coulissement du bouton de commande (2), contraint simultanément et conjointement, le poussoir (7) de verrou supérieur (4), fig. 1, fig. 2, fig. 3, fig. 4et fig. 6, coulissant dans la rainure (34), du corps de puits de chargeur (1), fig. 12, ainsi que le verrou inférieur (3), fig. 8, positionné dans le logement (36) du corps de puits de chargeur (1), fig. 12, par son axe (8), fig., 3, fig. 4le guidant aussi en rotation par l’intermédiaire de son alésage (8 ́), fig. 8, fig. 8 ́, et lui-même retenu dans le corps du puits de chargeur (1) par l’alésage (37), fig. 12. Cette action provoquant toujours simultanément et conjointement, le déplacement du verrou supérieur (4) fig. 5, selon le sens de la flèche (F), fig. 4, perpendiculairement à l’axe de force du poussoir (7) fig. 6, matérialisé par la flèche (C), fig. 4. Le verrou supérieur (4), fig. 5, supportant par construction, une extension (12), fig. 5, recevant l’extrémité de la tige guide (6) de son ressort de rappel (10) et dont la tête (32) de cette tige guide (6), est en appui contre la face intérieure de son logement (33) de l’évidement (1 ́) du corps de puits de chargeur (1), fig. 1, fig. 2 ́, fig. 12, contraint par celui-ci, fig. 3, fig. 5, (cette forme de réalisation est indicative) est, à cet instant, engagé dans l’évidement (26) ménagé dans la paroi du chargeur (5), (5 ́ ́), fig. 9, fig. 11, et dont l’arrête (15), fig. 5, engagée sous la face supérieure (27) de l’évidement (26) du chargeur (5), (5 ́ ́), fig. 9, fig. 11, est écartée par le poussoir (7), fig. 6, dont la pente (16), fig. 6 vient au contact de la pente (14), fig. 5ménagé sur une des surfaces de l’évidement (13) réalisé dans le verrou supérieur (4) et en contact avec le plan oblique (16) du poussoir (7), fig. 6. Cette même action sur le bouton de verrou de chargeur (2) fig. 7, contraint le verrou inférieur, (3) fig. 8, fig. 8 ́ à pivoter sur son axe (8) conduit par son alésage (8 ́) fig. 3, fig. 4, fig. 8, fig. 8 ́, selon le sens de la flèche (E), fig. 4, simultanément selon un angle défini apte à libérer sa face (24), fig. 8 ́ de la face (28) de l’ergot (27) d’un chargeur long adapté, (5 ́), (5 ́ ́), fig. 10, fig. 11. Toute action sur une quelconque des extrémités (D) et/ou (G) du bouton de commande (2) fig. 4, force le verrou supérieur (4) à libérer, dans ce cas précis, le chargeur (ou magasin) (5), (5 ́ ́), fig. 9, fig. 11. Celui-ci est éjecté du logement (1 ́) du puits de chargeur (1), fig. 2 ́, fig. 12, manuellement par l’utilisateur, par l’effet de la gravité ou par l’action de sa plaquette élévatrice contrainte par son ressort, contre la face ventrale de la culasse ou ce qui en sert et/ou l’arrêtoir d’un quelconque dispositif de blocage de fin de chargeur. Dans un même temps, dans le cas où un chargeur (ou magasin) «long» (5 ́), fig. 10, aurait-été introduit selon la même procédure que le chargeur classique ou court (5), fig. 9, le verrou inférieur (3), mu par le bouton de commande (2), fig. 7, fig. 7 ́, consécutivement au travail obtenu par le glissement des pentes (19) et (19 ́), construites par réalisation de l’évidement (18), fig. 7, du même bouton de commande (2), fig. 7, fig. 7 ́, et par l’entremise des surfaces (23) et (23 ́), ménagées sur chacun des côtés de la queue (22) de verrou inférieur (3), fig. 8, désengage sa face d’appui (24), fig. 8 ́, de l’autre face d’appui (28) de l’extrusion ou ergot (27) du chargeur (magasin) (5 ́),(5 ́ ́), fig. 10, fig. 11. Le chargeur long (5 ́), (5 ́ ́), fig. 10, fig. 11, est éjecté du logement (1 ́) du puits de chargeur (1), fig. 2 ́, fig. 12, selon les mêmes effets précisés plus avant. L’un quelconque des chargeurs éjecté sera remplacé par une procédure simple commune à toutes les armes automatiques et s’effectuant, pour le cas nous concernant et celui de l’invention, comme suit; Un chargeur «court» (5), fig. 9, est physiquement introduit dans le logement (1 ́) du puits de chargeur (1) fig. 1, fig. 2 ́, fig. 9, fig. 12, jusqu’à trouver sa position idéale de verrouillage permettant à l’engagement de l’arrête (15) du verrou supérieur (4). fig. 5, sous la face supérieure (27) de l’évidement (26) ménagé dans la paroi du corps du chargeur (5), fig. 9. La forme classique d’un chargeur moderne et notamment de celui qui est figuré dans les différents croquis joints à ce document, facilite naturellement l’engagement de l’arrête (15) du verrou supérieur (4), fig. 3, fig. 5, par un effet de «coin» provoqué par l’angle (30) matérialisé par le col du chargeur (ou magasin) (5), fig. 3, fig. 9, fig. 10, fig. 11.

[0009] Dans un autre cas, un chargeur long (5 ́), fig. 10, est introduit de la même manière que celle décrite plus avant pour le chargeur (5), fig. 9, dans ce cas le verrou inférieur (3), fig. 8, fig. 8 ́ est repoussé par le nez (31) dudit chargeur (5 ́),fig. 10, venant en contact avec la pente (25) du verrou inférieur (3), fig. 8 ́ qui force celui-ci à pivoter naturellement sur son axe (8). Ce pivotement contraint son ressort de rappel (9), fig. 3, positionné dans la rainure (9 ́), fig. 8, et dont l’une des branches est en appui contre la face (40) de l’évidement (1 ́) du puits de chargeur (1), fig. 1, fig. 2, fig. 12, recevant indistinctement l’un ou l’autre des chargeurs décrits dans ce document. Selon une autre réalisation, le chargeur long (5 ́ ́), fig. 11, peut disposer du même type de cran de retenue du chargeur court (5), fig. 9. Ce chargeur long (5 ́ ́),fig. 11, ayant alors deux dispositifs de retenue qui favorisent une meilleure tenue de celui-ci dans le logement (1 ́) du puits de chargeur (1), fig. 1, fig. 2, fig. 12 en considérant son poids qui, selon sa capacité peut être de plus du double de celui du chargeur court (5), fig. 9. Quel que soit la nature et la forme d’un chargeur, qu’il soit à simple ou double pile pour la présentation de la ou des munitions à alimenter, l’encliquetage ou verrouillage du chargeur en position de travail se fera selon ce qui vient d’être décrit.

Claims (20)

1. Dispositif mécanique comprenant; un corps de puits de chargeur amovible ou non, recevant, dans des logements appropriés, un bouton de commande apte à se déplacer par coulissement dans celui-ci. Un poussoir coulissant perpendiculairement au bouton de commande, un verrou supérieur coulissant perpendiculairement au poussoir et un verrou inférieur.

2. Corps de puits de chargeur, selon la revendication 1, recevant préférablement sur sa partie avant, la totalité du dispositif mécanique, objet de l’invention. Mais pouvant aussi recevoir ce même dispositif en arrière du chargeur ou magasin selon la configuration de l’arme.

3. Dispositif mécanique, selon la revendication 1, comprenant un bouton de commande, toujours perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au plan de profil de l’arme, capable d’actionner, conjointement, simultanément et directement, un verrou supérieur, par l’intermédiaire d’un poussoir et un verrou inférieur quel que soit le sens de sa poussée.

4. Dispositif mécanique, selon les revendications 1, 2 et 3, constitué d’au moins un poussoir apte à coulisser verticalement, selon le plan de profil de l’arme, dans un logement du corps de puits de chargeur et un verrou inférieur capable de pivoter, selon le même plan, dans le logement qui lui est réservé dans ce même corps, ceci indifféremment du sens de déplacement du bouton de commande.

5. Dispositif mécanique comprenant au moins un verrou supérieur et actionné par, au moins, un poussoir et capable de se déplacer perpendiculairement à celui-ci.

6. Bouton de commande recevant par construction, deux paires de plans obliques ou pentes permettant le déplacement d’au moins un poussoir et au moins un verrou inférieur.

7. Bouton de commande selon la revendication 6, pouvant ne recevoir qu’une seule paire de plans obliques ou pentes dans le cas ou un seul verrou serait utilisé.

8. Verrou supérieur ayant obligatoirement par construction un angle d’appui ou toute surface adaptée, capable de recevoir et transformer la force de poussée du poussoir en en un mouvement linéaire perpendiculaire à celle-ci.

9. Poussoir, Selon la revendication 6 recevant, par construction, deux plans obliques en sa partie inférieure en contact positif avec ceux ménagés dans le bouton de commande.

10. Poussoir, selon la revendication 8, disposant au moins d’une surface oblique, ou toute surface adaptée sur laquelle glisse l’angle d’appui du verrou supérieur.

11. Verrou inférieur, selon les revendications 6 et ou 7, recevant sur les faces de sa queue de manœuvre deux surfaces convexes ou arrondies engagées dans le logement comportant les plans obliques du bouton de commande.

12. Verrou supérieur, selon la revendication 8, recevant au moins une arrête ou cran de blocage capable d’engager un ergot ou une entaille de retenue d’un chargeur ou magasin.

13. Verrou supérieur, selon les revendications; 6, 7, 8, 9, 10 et 12, recevant un quelconque moyen élastique de rappel de position, mais préférablement une tige guide et au moins un ressort hélicoïdal puissant garantissant un rappel parfait de cette pièce et une tenue idéale d’un chargeur, mais aussi l’appui positif des pièces suivantes; poussoir et bouton de commande.

14. Verrou inférieur, recevant un cran de retenue de chargeur et un plan oblique d’engagement de celui-ci dans le cran correspondant ménagé dans la paroi d’un chargeur.

15. Verrou inférieur selon les revendications; 6, 7, 10, muni d’un dispositif élastique ou ressort de rappel de mouvement et dont la force est suffisante pour la tenue et le positionnement d’un chargeur long, mais aussi de garantir une liaison mécanique positive avec le bouton de commande.

16. Chargeur long, selon l’une quelconque des revendications disposant préférablement et avantageusement de deux moyens de retenue, l’un supérieur, l’autre inférieur, dans le logement du puits de chargeur.

17. Chargeur long, selon la revendication 16, pouvant n’être muni que d’un seul moyen de retenue inférieur.

18. Dispositif mécanique de retenue de chargeur, qui avantageusement caractérise l’invention, capable d’engager simultanément ou non des crans de positionnement ou de retenue pour un chargeur par l’un et l’autre ou l’un ou l’autre de ses verrous.

19. Dispositif mécanique, caractérisant l’invention et selon l’une quelconque des revendications, apte à libérer tout chargeur, long ou court, en une seule et unique action sur l’une quelconque extrémité du bouton de commande.

20. Dispositif mécanique selon l’invention l’une quelconque des revendications, pouvant ne disposer que d’un verrou supérieur, ou d’un verrou inférieur. Ceci n’altérant en rien la portée de l’invention.