CH703682B1 - Allume-feu à dispositif d'allumage et son procédé de fabrication. - Google Patents

Abstract

L’allume-feu est composé d’éclats de bols (1) réunis dans un cornet (2) en un matériau combustible pour former un paquet traversé par une allumette (3). L’ignition de l’allumette provoque le premier niveau d’inflammation qui, avec le cornet va provoquer le deuxième niveau d’inflammation et de là le troisième niveau d’inflammation avec les éclats de bois. Utilisation pour un allumage rapide, efficace et non polluant de bûches de bois, de charbon de bois pour cheminées et grils.

Description

[0001] La présente invention concerne des allume-feux instantanés formés par un assemblage de matériaux ligneux non transformés au moyen d’un cornet en matériaux combustible et équipé d’une allumette, ledit assemblage étant réalisé de telle sorte qu’il procure trois niveaux d’inflammation.

[0002] Les allume-feux selon l’invention sont des produits de petites dimensions, qui ne constituent pas un combustible en tant que tel, mais qui permettent d’enflammer les bûches d’une cheminée, le charbon de bois d’un gril ou simplement des débris végétaux rassemblés en tas et ceci sans apporter d’odeurs autres que celles des produits qui brûlent et sans avoir nécessité pour leur fabrication de grandes dépenses d’énergie.

[0003] De nombreux produits ont été proposés pour faciliter l’usage d’une cheminée, d’un gril ou d’un barbecue. Il s’agit généralement d’une mise en forme ou d’un conditionnement particulier de matériaux combustibles.

[0004] Dans le brevet FR 2 607 146, il est proposé de réunir des morceaux de bois calibrés par un lien métallique qui maintient aussi en place un allume-feu instantané issu de produits de synthèse de type ZIP ou ERDAL, qui dégage nécessairement des odeurs désagréables. Dans le brevet FR 2 310 402, on valorise les déchets et sciures de bois en agglomérant les particules ligneuses avec un combustible liquide pour former des bûches artificielles. Dans le brevet US 3 192 561, les particules ligneuses sont liées par de la paraffine en fusion pour former des bûches. Dans les brevets FR 2 601 381, EP 0 337 872, FR2 667 611, on utilise de la sciure de bois pour confectionner de petites bûchettes ou des bâtonnets obtenus par compression de particules ligneuses maintenues ensemble par un habillage, ou par liant, telle que la paraffine, l’ensemble étant traversé par une mèche. Dans le brevet CH 689 453 A5, il est proposé de réunir des éclats de bois par une bague en matériaux combustible, l’ensemble étant traversé par une mèche et imprégné de paraffine.

[0005] La présente invention concerne un allume-feu également composé de sous-produits de travail du bois, non pas sous forme de sciure mais sous forme d’éclats de bois coupés à des longueurs à peu près égales et réunis dans un cornet en un matériau combustible, généralement du papier, l’ensemble ainsi formé étant traversé par une allumette dans le sens de la longueur.

[0006] Les composants de l’allume-feu selon l’invention, éclats de bois et cornet sont en totalité ou en partie imprégnés de paraffine, avant leur assemblage pour les éclats de bois et après leur assemblage pour le cornet. L’imprégnation des éclats de bois se fait par immersion totale dans un bain de paraffine porté a une température égale ou supérieure à 130 °C. L’imprégnation du cornet se fait par immersion, dans un bain de paraffine, de sa partie supérieure jusqu’ à 50% de sa longueur. Les éclats de bois sont obtenus en refendant des déchets de menuiserie, tels que des chutes de lambris, en ajustant leur longueur à une dimension comprise entre 4 cm et 13 cm, leur section étant telle qu’un cornet d’un circonférence de 14 cm à 18 cm puisse en contenir 40 à 60. La longueur du cornet doit être de 5 cm à 7 cm supérieure à la longueur des éclats de bois. Cette longueur du cornet supérieure de 5 cm A 7 cm à la longueur des éclats de bois comporte l’ouverture du cornet et permet, par simple pliage, de le fermer. L’imprégnation de paraffine du cornet maintient la fermeture et améliore son départ au feu.

[0007] Une allumette est placée sensiblement au centre du paquet ainsi formé.

[0008] L’invention sera mieux comprise avec un exemple décrit plus en détail en référence aux dessins dans lesquels: <tb>la fig. 1<sep>représente à l’échelle 1/1 une vue de face d’un allume-feu selon l’invention <tb>la fig. 2<sep>représente une vue de coté de l’allume-feu de la fig. 1, <tb>la fig. 3<sep>représente une coupe sur la longueur et vue de face de l’allume-feu de la fig. 1.

[0009] Sur la fig. 3 on voit que les éclats de bois 1 forment un paquet 5 non compact, précisément parce que lesdits éclats suivent les fibres du bois. Ce dernier sera choisi parmi les bois à combustion rapide, très fibreux et facile à fendre tel que le sapin ou le pin. La réalisation de l’allume-feu selon l’invention comporte la réunion des éclats de bois 1 dans le cornet 2, la fermeture de celui-ci par pliage de la partie l, l’immersion dans la paraffine de la partie supérieure 4 du cornet 2, par la disposition au milieu des éclats de bois 1 d’une allumette 3 dont la longueur e + L sera supérieure d’environ 2 cm à la longueur L des éclats de bois 1.

[0010] Le craquage de l’allumette 3 sur un frottoir déclenchera l’ignition de l’allume-feu.

[0011] L’imprégnation de paraffine de la partie supérieure 4 du cornet 2 améliore son départ au feu.

[0012] La partie 6 du cornet, celle qui n’est pas imprégnée de paraffine, peut recevoir l’inscription d’une publicité.

Claims (4)

1. Allume-feu composé de 40 à 60 éclats de bois (1) d’une longueur comprise entre 4 cm et 13 cm imprégnés de paraffine, réunis dans un cornet (2) en un matériau combustible d’une circonférence comprise entre 14 cm et 18 cm imprégné de paraffine dans sa partie supérieure jusqu’à 50% de sa longueur pour former un paquet (5) traversé par une allumette (3) dont l’ignition provoque le premier niveau d’allumage qui, avec le cornet va provoquer le deuxième niveau d’inflammation et de là le troisième niveau d’inflammation, le plus intense avec les éclats de bois.

2. Allume-feu selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau combustible constituant le cornet (2) est choisi parmi le papier et le carton.

3. Allume-feu selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éclats de bois (1) suivent les fibres du bois qui est choisi parmi les bois à combustion rapide, très fibreux et facile à fendre tel que le sapin ou le pin.

4. Procédé de préparation d’un allume-feu selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l’imprégnation des éclats de bois se fait par immersion totale dans un bain de paraffine porté à une température égale ou supérieure à 130 °C.