CH702779A2 - Use of pentosan polysulfate sodium for preparing a medicament for treating diabetic nephropathy. - Google Patents

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CH702779A2 CH01387/11A CH13872011A CH702779A2 CH 702779 A2 CH702779 A2 CH 702779A2 CH 01387/11 A CH01387/11 A CH 01387/11A CH 13872011 A CH13872011 A CH 13872011A CH 702779 A2 CH702779 A2 CH 702779A2
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Abstract

L’invention porte sur l’utilisation de polysulfate de pentosan sodique dans la préparation d’un médicament pour le traitement de la néphropathie diabétique.

Description

Description
DOMAINE DE L’INVENTION
[0001 ] Cette invention porte sur l’utilisation de polysulfate de pentosan sodique dans la préparation d’un médicament pour le traitement de la néphropathie diabétique.
CONTEXTE DE L’INVENTION
[0002] La néphropathie diabétique et glomérulonéphrite intercapillaire est une maladie rénale progressive causée par une angiopathie des capillaires dans les glomérules du rein suite à un diabète dit sucré. Le diabète dit sucré est une maladie où le corps est incapable de métaboliser correctement les hydrates de carbone. Cette maladie est caractérisée par des quantités excessives de sucre dans le sang (hyperglycémie) et dans l’urine en raison d’une production et/ou utilisation inadéquates d’insuline dans le corps. Cette maladie cause des lésions au niveau de nombreux organes y compris les yeux, les nerfs, les vaisseaux sanguins, le cœur et les reins. Le diabète dit sucré est la cause la plus commune d’insuffisance rénale et représente plus d’un tiers de tous les patients qui subissent une dialyse. Certains groupes ethniques, en particulier les Afro-Américains, les personnes d’origine hispanique et les Amérindiens, sont particulièrement prédisposés aux lésions des reins suite à une complication du diabète.
[0003] Le syndrome peut se révéler chez des patients avec un diabète chronique (15 ans ou plus à compter de la première apparition), en sorte que les patients sont habituellement d’un certain âge (entre 50 et 70 ans). La maladie est progressive et peut être fatale deux ou trois ans après les lésions initiales, et elle est plus fréquente chez les hommes. Les personnes souffrant tant de diabète type ] que de diabète type 2 sont à risque. Le risque est plus élevé si les niveaux de glucose dans le sang sont mal contrôlés. En outre, lorsque la néphropathie se développe, la plus grande rapidité de progression est décelée chez les patients qui contrôlent mal leur pression sanguine. Les personnes avec un taux de cholestérol élevé dans le sang sont également plus à risque que d’autres. Dans certains cas, la génétique ou l’hérédité peuvent également jouer un rôle. Un contrôle strict du glucose dans le sang et de la pression sanguine permette de réduire le risque de développer une néphropathie, mais ces objectifs ne sont pas toujours faciles à atteindre en raison des limitations des thérapies médicamenteuses actuelles et du style de vie. Les reins sont formés de nombreuses unités de filtration appelés néphrons. Chaque néphron possède un cluster de minuscules vaisseaux sanguins appelés un glomérule. Ensemble, ces structures contribuent à éliminer les déchets du corps. Un taux trop élevé de sucre dans le sang peut endommager ces structures, et provoquent leur épaississement et leur cicatrisation. Lentement, au fil du temps, davantage de vaisseaux sanguins sont détruits. Les structures rénales commencent à laisser échapper des fuites et des protéines (albumine) commencent à passer dans l’urine. A un stade précoce, la néphropathie diabétique n’a aucun symptôme. Ceux-ci se développent à des stages plus tardifs et peuvent être le résultat d’excrétions de grandes quantités de protéines dans l’urine ou être dus à une insuffisance rénale.
[0004] L’hypertension ou une haute tension sanguine constitue un facteur négatif dans toutes les néphropathies évolutives et en particulier dans les néphropathies diabétiques. L’hypertension est une complication du diabète qui est considérée comme contribuant de façon la plus directe à la néphropathie diabétique. L’hypertension est considérée tant la cause de la néphropathie diabétique et le résultat du dommage cause par la maladie. Au cours de l’évolution de la néphropathie, les changements physiques dans les reins résultent souvent en une pression sanguine plus élevée. Une hypertension qui n’est pas contrôlée peut causer une évolution vers la phase finale de la néphropathie diabétique plus rapide.
[0005] La néphropathie diabétique est décrite comme évoluant au travers de cinq phases. Phase 1 (diabète très précoce) - exigences accrues placées sur les reins indiquées par un taux de filtration glomérulaire (GFR) en dessus de la normale. Phase 2 (développement du diabète) - le taux de filtration glomérulaire reste élevé ou est retourné à la normale mais le dommage au niveau des glomérules a progressé vers une microalbuminurie importante (niveau d’albumine protéique dans l’urine légèrement plus élevé). Les patients en phase 2 excrètent plus de 30 mg d’albumine dans l’urine au cours d’une période de 24 heures. Une microalbuminurie importante évoluera vers une insuffisance rénale au stade ultime (I RSU). Dès lors, tous les patients souffrant de diabète devraient être soumis à un dépistage de microalbuminurie sur une base régulière (chaque année). La phase 3 (diabète manifeste ou détecté à la bandelette réactive) - le dommage glomérulaire a progressé vers une albuminurie clinique. L’urine a un résultat positif au test à la bandelette réactive et contient plus de 300 mg d’albumine sur une période de 24 heures. Une pression sanguine élevée se développe typiquement durant la phase 3. La phase 4 (diabète en phase avancée) - le dommage glomérulaire continue, avec des quantités accrues d’albumine protéique dans l’urine. La capacité de filtration des reins commence à diminuer de façon constante et l’azote uréique du sang (BRIOCH E) et la créatinine (Cr) commencent à augmenter. Le taux de filtration glomérulaire décroît de 10% par année. Presque tous les patients souffrent d’hypertension en phase 4. Phase 5 (insuffisance rénale au stade ultime, IRSU) - le taux de filtration glomérulaire G FR est tombé à environ 10 millilitres par minute (<10 mL/min) et une thérapie de remplacement rénale (à savoir hémodialyse, dialyse péritonéale ou transplantation rénale) est nécessaire.
[0006] Le contrôle de la pression sanguine est la clé de voûte dans la prévention et le traitement de la néphropathie diabétique. Le contrôle de la pression sanguine est critique pour ralentir le déroulement naturel de la néphropathie diabétique dans les patients souffrant de diabète de type 1 et 2. Parving et al. ont étudié 12 diabétiques de type 1 et ont traité l’hypertension avant que les inhibiteurs de l’angiotensine soient disponibles. Par l’utilisation de metoprolol, d’hydralazine et de diurétiques, les patients présentant une macroalbuminurie et avec un taux de filtration glomérulaire en baisse ont
2 été traités pour réduire la pression artérielle moyenne de 120 à moins de 105 mm Hg. Les diurétiques se sont révélés être des compléments extrêmement bénéfiques pour le contrôle de la pression sanguine. Les diurétiques sont des agents de première intention pour de nombreux sujets atteints d’hypertension et sont utilisés comme compléments en seconde intention après l’inhibition complète de l’angiotensine chez les diabétiques (Parving H, Mauer M, Ritz E. Diabetic Nephropathy. In: Brenner BM. Brenner and Rector’s The Kidney. 8th ed. Philadelphia, Pa: Saunders Elsevier; 2007: chap 36).
[0007] Les médicaments tels que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA) et les antagonistes du récepteur de l’angiotensine (ARA) contribuent à réduire la quantité de protéines dans l’urine. De nombreuses études ont suggéré qu’une combinaison de ces deux types de médicaments serait idéale. Il est également très important de contrôler les niveaux de lipides, de maintenir un poids sain et de pratiquer une activité physique régulière pour une vie saine. Des infections des voies urinaires et d’autres infections sont courantes et peuvent être traités avec des antibiotiques idoines. Une dialyse peut être requise au cours de la phase terminale de la néphropathie. A ce stade, une transplantation rénale doit être envisagée. Une autre option pour les patients souffrant de diabète type 1 est une transplantation combinée du rein et du pancréas.
[0008] Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA) sont un groupe de produits pharmaceutiques qui sont utilisés avant tout dans le traitement de l’hypertension et d’insuffisance cardiaque congestive (ICC); les inhibiteurs I ECA bloquent la conversion d’angiotensine I vers l’angiotensine I I. Des essais cliniques ont démontré que les inhibiteurs I ECA ralentissent la progression de la néphropathie diabétique indépendamment de leur effet de réduction de la pression sanguine. Cette action des inhibiteurs IECA est utilisée dans la prévention de défaillances rénales dues au diabète. Tous les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine à l’exception du fosinopril sont excrétés essentiellement par les reins. Ils ont des actions et effets indésirables similaires, y compris une hypotension grave, une insuffisance rénale aiguë (en particulier en cas de sténose bilatérale de l’artère rénale), hyperkaliémie, toux sèche (parfois accompagnée de sifflements de la respiration) et angioedème. On considère que la toux et l’angioedème sont contrôlés par la bradykinine. Les inhibiteurs IECA comprennent captopril (marque Capoten); Zofenopril; Enalapril (marque Vasotec/Renitec); Ramipril (marque Altace, Tritace, Ramace, Ramiwin); Quinapril (marque Accupril); Perindopril (marque Coversyl, Aceon); Lisinopril (marque Lisodur, Lopril, Novatec, Prinivil, Zestril); Benazepril (marque Lotensin) and Fosinopril (marque Monopril).
[0009] Les antagonistes du récepteur de l’angiotensine (ARA) sont des antagonistes spécifiques et sélectives du récepteur de l’angiotensine II. En comparaison avec les inhibiteurs IECA, les ARAs sont associés à une plus faible incidence de toux, éruptions cutanées et/ou altérations du goût d’origine médicamenteuse. Losartan (marque Cozaar) et Valsartan (marque Diovan) sont utilisés chez les patients qui ne sont pas capables de tolérer les inhibiteurs I ECA. Ils peuvent induire une inhibition du système rénine-angiotensine plus complète que les inhibiteurs IECA. Us ne modifient pas la réaction à la bradykinine et sont moins susceptibles d’être associés avec la toux et Pangioedème. Irbesartan (marque Avapro) and Valsartan baissent l’albumine, l’excrétion et préviennent le développement de la néphropathie diabétique, même lorsque les changements dans la pression sanguine sont contrôlés. Ces médicaments permettent seulement de réduire le taux de progression de la maladie mais pas de l’arrêter. Le patient moyen a vu un retard dans la progression vers l’insuffisance rénale au stade ultime (IRSU) d’environ 2 ans. Les effets secondaires les plus courants des ARAs sont la toux, des niveaux de potassium élevés, une pression sanguine basse, vertiges, céphalées, somnolence, diarrhée, sensation du goût anormale (métallique ou salée) et éruptions cutanées. En comparaison avec les inhibiteurs IECA, la toux apparaît moins souvent avec les ARAs. Les effets secondaires les plus graves sont l’insuffisance rénale, l’insuffisance hépatique, des réactions allergiques, une diminution des globules blancs et une enflure des tissus (angioedème). Les ARAs ne sont habituellement pas prescrits en cas de grossesse dans la mesure où ils peuvent causer des malformations congénitales (Finnegan PM, Gleason BL. Combination ACE inhibitors and angiotensin II receptor blockers for hypertension. Ann Pharmacother 2003;37(6):886-9. PMID 12773079 et Krum H, Carson P, Farsang C, et al. Effect of valsartan added to background ACE inhibitor therapy in patients with heart failure: results from Val-HeFT. Eur J Heart Fail 2004;6(7):937-45. PMID 15 556 056).
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0010]
Fig. 1 illustre les effets de PPS sur la production par les podocytes de facteurs chimiotactiques pour les monocytes (MCP-1 ) stimulés par les lipopolysaccharides (LPS).
Fig. 2 illustre les effets de PPS sur la production par les macrophages de facteurs chimiotactiques pour les monocytes (MCP-1 ) et d’oxyde nitrique stimulés par les lipopolysaccharides (LPS).
Fig. 3 illustre les effets de PPS sur le collagène glomérulaire de type 4.
Fig. 4 illustre les effets de PPS sur les lésions glomérulaires et tubulo-interstitielles causées par suite d’une néphropathie diabétique.
Fig. 5 et 6 illustrent les effets de PPS sur l’albuminurie.
3 DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
[0011 ] Il existe donc un besoin pour de nouveaux médicaments et traitements qui soient effectifs contre la néphropathie diabétique et glomérulonéphrite intercapillaire et qui puissent être administrés par voie orale et qui traitent de façon efficace et en toute sécurité les conditions désignées en causant une régression des lésions établies.
[0012] Selon l’invention, il est proposé l’utilisation de polysulfate de pentosan sodique dans la préparation d’un médicament pour le traitement de la néphropathie diabétique. De préférence, le médicament comprend le polysulfate de pentosan sodique dans une posologie de 300 à 3000 mg par jour et la dose comprend des unités de dosage de 50 - 300 mg.
[0013] Le polysulfate de pentosan sodique (PPS) est un polysaccharide, estérifié par l’acide sulfurique. Il possède un poids moléculaire allant d’environ 1500 Daltons à environ 6000 Daltons. En ce qui concerne ses propriétés chimiques et physiques, le polysulfate de pentosan sodique appartient aux polyanions ayant une densité de charges électriques élevée. La structure de base de cette macromolécule consiste en pentoses, à savoir unités (1— >4) beta-D-xylopyranose connectées contenant des groupes d’acide glucuronique statistiquement toutes les dixièmes unités. Le polysulfate de pentosan a un degré de sulfation plus élevé que l’héparine et 1 /15 de l’activité anticoagulante de l’héparine. Il est représenté par la structure générale suivante, dans laquelle n représente le nombre d’unités récurrentes:
O<">Na<+>o<3⁄4>o
O
[0014] PPS est similaire chimiquement et structurellement à l’héparine et à la glycosaminoglycane. Il produit un effet similaire à l’héparine. La différence principale entre l’héparine et les héparinoïdes réside dans la méthode de production. Le polysulfate de pentosan est obtenu à partir de matériau végétal issu du hêtre. Cela explique sa distribution de poids moléculaire homogène. En revanche, les héparines ou héparinoïdes proviennent de sources animales ou bactérielles. Le composé a été approuvé par la FDA pour utilisation comme capsule orale pour le traitement de la cystite interstitielle chez les humains (Bouchelouche et al. 2001 , Jepsen et al. 1998 «use as an oral capsule of Pentosan polysulfate forthe treatment of interstitial cystitis in humans»). Le polysulfate de pentosan est administré par voie orale, subcutanée, intramusculaire, intraveineuse, intra-articulaire ou topique. Son utilisation au cours des 30 dernières années a montré que le polysulfate de pentosan était un médicament très sûr avec peu d’effets secondaires et une faible toxicité. Le polysulfate de pentosan sodique est disponible depuis plus de 30 ans à titre d’agent anti-thrombotique/anti-lipémique (Ghosh et al., Sodium pentosan polysulfate has been available for over 30 years as an anti-thrombotic/anti-lipaemic agent (1992)). En vertu de son efficacité multiple, le polysulfate de pentosan sodique a été utilisé à des fins thérapeutiques pour le traitement de la cystite interstitielle et à titre d’agent anti-thrombotique/anti-lipémique. Des millions de patients ont été traités avec différentes formes et régimes posologiques de polysulfate de pentosan sodique, un échantillon de population qui livre des données expérimentales quant à sa grande efficacité et sûreté. Différentes formes de polysulfate de pentosan sodique ont été approuvées et autorisées à la commercialisation pour les affections susmentionnées dans des pays avec d’excellents standards médicaux.
[0015] Selon l’invention, un patient souffrant de néphropathie diabétique se voit administrer une quantité effective de polysulfate de pentosan sodique. La phrase «une quantité effective» utilisée au sein de ce document signifie une quantité de PPS incorporée dans une préparation pharmaceutique qui est effective lorsqu’administrée une ou plusieurs fois par jour pour une période de temps prescrite; pour la prévention ou la réduction substantielle d’inflammations, la diminution des taux d’albumine dans l’urine et la réduction de l’expansion de la matrice mésangiale. Chez les patients, un dosage total quotidien de PPS d’environ 300 mg à environ 3000 mg par jour administré en une à quatre doses divisées est effectif pour atteindre le but thérapeutique de prévention et réduction d’inflammations, de diminution des taux d’albumine dans l’urine et de réduction de l’expansion de la matrice mésangiale.
[0016] Une forme d’exécution préférentielle de l’invention est l’administration au patient comprenant une quantité effective de PPS et au moins un ingrédient inerte acceptable sur le plan pharmaceutique. Comme ingrédient inerte acceptable sur le plan pharmaceutique, l’on envisage des agents de remplissage, liants ou solvants qui ne compromettent pas l’activité désirée du PPS. Des agents de remplissage tels que des argiles ou de la diatomite peuvent être utilisées si l’on désire ajuster la taille de la forme de dosage. D’autres ingrédients tels qu’excipients et véhicules peuvent s’avérer nécessaires pour impartir les propriétés physiques désirées à la forme de dosage. De telles propriétés physiques sont par exemple taux de dégagement, texture et taille. Des exemples d’excipients et de véhicules qui sont utiles pour des formes de dosage par voie orale sont les cires telles que cire d’abeilles, cire de ricin, cire de glucose ou cire de carnauba, des composés de cellulose tels que méthylcellulose, éthylcellulose, carboxyméthylcellulose, acétophtalate de cellulose, hydroxypropylcellulose et hydroxypropylméthylcellulose, chlorure de polyvinyle, polyvinylpyrrolidone/polyvidone, alcool stéarylique, mo-
4 nostéarate de glycérine, composés méthacrylates tels que polyméthacrylate, méthacrylate de méthyle et diméthacrylate d’éthylène/d’éthyle glycol, polyéthylèneglycol ou gommes hydrophyliques. La composition peut être dans toute forme de dosage couramment utilisée dans le domaine pharmaceutique mais est de préférence une forme de dosage administrée par voie orale. Les formes de dosage pour administration par voie orale peuvent comprendre des comprimés conventionnels, des comprimés, capsules ou caplets pellicules, des comprimés, capsules ou caplets à libération prolongée, des pastilles, liquides, élixirs ou toute autre forme de dosage orale connue dans les arts pharmaceutiques. Dans les compositions de l’invention, l’ingrédient actif PPS est présent de façon désirable dans une quantité entre environ 50 mg et environ 300 mg par unité posologique.
[0017] La dose exacte administrée à chaque patient sera en fonction des caractéristiques physiques du patient telles que son âge et son poids corporel. Bien qu’une administration par voie orale soit préférée, la méthode de traitement comprend également l’administration de PPS par voie parentérale et toute autre voie d’administration utilisée habituellement dans les arts médicaux et pharmaceutiques. De même, les compositions de l’invention peuvent inclure le PPS dans un véhicule ou une forme posologique parentérale ou autre véhicule ou forme posologique conventionnelle acceptables sur le plan pharmaceutique avec des solvants, excipients et additifs inertes appropriés. Indépendamment de la voie d’administration ou du type de forme posologique pharmaceutique utilisés, la posologie quotidienne pour l’ingrédient actif PPS se situe entre environ 300 mg à environ 3000 mg, bien que les quantités de dosage vers le bas de cette échelle seraient probablement utilisés pour une administration parentérale.
[0018] La forme d’exécution préférentielle de l’invention est une formulation de PPS à libération constante ou lente ou prolongée en la forme d’un comprimé administré oralement, comme suit: polysulfate de pentosan sodique 300 mg hydroxypropylméthylcellulose (HPMC) 420 mg polyvinyl pyrrolidone (PVP) / polyvidon 38.67 mg
Cellulose microcristalline en poudre (MCCP) 67.83 mg alcool isopropylique (IPA) 1000 ml stéarate de magnésium 4.5 mg talc purifié 9.0 mg
[0019] Sur la base de ses propriétés anti-inflammatoires, le PPS est un produit idéal pour utilisation en néphropathie diabétique. Il n’y aucune mention ou suggestion disponible dans la littérature concernant l’utilisation de PPS en néphropathie diabétique. L’accumulation excessive de matrice extracellulaire joue un rôle prépondérant dans l’évolution de la néphropathie diabétique. Les cellules mésangiales contribuent au renouvellement de la matrice extracellulaire glomérulaire. Il a aussi été découvert que le PPS diminue la production de collagène de type I et de type IV par les cellules mésangiales. L’inflammation chronique dans les glomérules et le tubulo-interstice est un composant essentiel dans l’évolution de la néphropathie diabétique. Nos tests avec le PPS ont permis d’établir que le PPS diminue la production par macrophages, cellules mésangiales et podocytes des protéines 1 chimio-attractives des monocytes (MCP-1 ). Il n’y aucune mention ou suggestion dans l’art antérieur que le polysulfate de pentosan sodique diminue la production de collagène de type I et de type IV par les cellules mésangiales. Nos tests avec PPS ont également établi que le traitement de souris diabétiques ROP/Os+ avec PPS diminue l’expansion de la matrice mésangiale.
[0020] Les exemples expérimentaux suivants illustrent l’invention sans toutefois en limiter l’étendue:
Exemples
[0021 ] Pour examiner les effets du PPS sur la production de MCP-1 , des podocytes ou cellules mésangiales ont été cultivés à un taux normal (6 nM) ou élevé (30 nM) de glucose en la présence ou en l’absence de PPS (200 (ig/ml) pendant deux semaines. L’effet du PPS sur la production par macrophages de facteur chimiotactique pour les monocytes (MCP-1 ) stimulé par le produit final lipopolysaccharide (LPS) et aminoglycanes (AGE) à partir du péritoine de souris C57B6 a également fait l’objet d’examens. Les types de cellules utilisées étaient: a. cellules inflammatoires (macrophages) b. cellules pariétales (podocytes - une cellule glomérulaire des reins)
Les premiers efforts furent de caractériser le polysulfate de pentosan sodique a. Dans deux buts: i. Caractériser le système in vitro ii. Déterminer si le produit a un effet reproductible sur le système de culture cellulaire en question
5 Méthodologie expérimentale générale appliquée:
[0022] L’hyperglycémie est introduite dans des souris femelles ROP/Os+ âgées de 3 mois par streptozootoxine (50 jig/g). Après avoir atteint une hyperglycémie stable (>250 mg/dL), les souris sont groupées de façon aléatoire en groupe PPS (25 mg/kg/jour dans leur eau à boire) ou groupe contrôle (pas d’ingrédient actif / placebo) et sont suivies pendant 3 mois. L’excrétion d’albumine dans l’urine, l’histologie et les niveaux de collagène de type IV dans les glomérules sont mesurés. L’effet de PPS sur la production de facteur chimiotactique pour les monocytes (MCP-1 ) est examinée dans les podocytes ou les cellules mésangiales cultivées pendant deux semaines à un taux élevé (30 mM) de glucose en la présence/en l’absence de PPS (200 pg/ml).
Pour la mesure d’oxyde nitrique
[0023] La production d’oxyde nitrique est déterminée en mesurant la concentration totale de nitrites/nitrates représentant le produit final du métabolisme de l’oxyde nitrique. Afin de déterminer la production locale de NO, le total NOx de surnageants de culture sont soumis à des tests en utilisant la réaction de Griess. 100 pl de surnageant sont incubés pendant 30 minutes 370°C en la présence de 0.2 U/ml de nitrate réductase d’Aspergillus, 5 μΜ FAD et 0.1 mM NADPH dans 50 mM de tampon HEPES (volume total 500 ul) pour conversion de nitrate en nitrite. Suite à l’incubation, 5 (il de déshydrogénase de lactate (1500U/ml) et 50 pi de 100 mM d’acide pyruvique sont ajoutés à chaque tube pour oxyder tout le NADPH n’ayant pas réagi (les nucléotides de pyridine réduisent fortement la réaction de Griess). Des échantillons sont ensuite incubés pendant 10 minutes supplémentaires à 37°C. Enfin, 1 ml de réactif Griess pré-mélangé est ajouté à chaque tube. Après un temps d’incubation de 10 minutes à température ambiante, l’absorption de chaque échantillon est déterminée à 543 nm avec un spectrophotomètre Hitachi U-2000.
Pour la mesure de MCP-1
[0024] La sécrétion de MCP-1 est mesurée dans le surnageant de culture par test ELISA.
Exemple 1
[0025] Suivant la méthodologie générale, les podocytes sont cultivés à taux élevé de glucose (30mM9 x2 pendant deux semaines en la présence/en l’absence de PPS (200 pg/ml). La production de MCP-1 est mesurée à deux semaines et comparée au groupe de contrôle. Comme le montre la fig. 1 , les résultats démontrent que le traitement par PPS diminue la production de MCP1 stimulée par le taux élevé de glucose par les podocytes et les cellules mésangiales.
Exemple 2
[0026] Suivant la méthodologie générale, des macrophages sont stimulés avec LPS (0.5 pg/ml) +/-PP3(200 pg/ml). Comme le montre la fig. 2, les résultats montrent que le PPS bloque presque complètement la production par macrophages de MCP-1 et d’oxyde nitrique stimulée par LPS.
Exemple 3
[0027] Le diabète est induit dans des souris femelles FtOP/Os+ âgées de 3 mois par injections de streptozootoxine (50 pg/g) afin d’obtenir des niveaux glycémiques de 200-400 mg/dL. Il faut 2 semaines pour obtenir une hyperglycémie stable dans des souris FtOP/Os+. Après établissement d’une hyperglycémie stable (>250 mg/dL), les souris se voient administrer du PPS (25 mg/kg/jour dans leur eau à boire, puisque le PPS est soluble dans l’eau). La consommation d’eau par chaque animal est enregistrée tous les deux jours. La concentration de médicament dans l’eau est ajustée sur la base de la consommation d’eau. Les souris sont contrôlées pendant 3 mois. L’excrétion d’albumine dans l’urine est surveillée chaque semaine pendant le premier mois suivant l’apparition du diabète. Une biopsie rénale est effectuée chez les souris un mois après l’apparition du diabète.
[0028] Immunohistochimie: les tissus congelés ou les tissus incorporés dans de la paraffine à bas point de fusion sont utilisés pour l’immunohistochimie. Des sections de paraffine sont réhydratées dans une série d’alcools gradués jusqu’au tampon phosphate salin (phosphate buffered saline, PBS). L’infiltration de macrophages, cellules polymorphonucléaires et des cellules T est identifiée au moyen d’anticorps commerciaux. La prolifération de cellules est identifiée par coloration positive de Ki67. Coloration pour matrice extracellulaire (coilagène type 1 , type I II et type IV), facteur de croissance (TGF-pi), chemokines et molécules d’adhésion (MCP-1 , RANTES, VCAM-1 ), molécules régulatrices de cycle cellulaire (cycline D, cycline E, p27) et aminoglycanes/AGEs (CML, MG-AGE, RAGE, AGER1 ) sont effectués en utilisant des anticorps commerciaux ou des anticorps issus de notre laboratoire. La méthode TUNEL (Terminal deoxynucléotidyl transferase dUTP Nick End Labelling) est utilisée pour détecter les cellules apoptotiques. Les résultats tels qu’illustrés à la fig. 3 montrent clairement que les souris diabétiques ROP/Os+ après traitement au PPS montrent une diminution du collagène glomérulaire de type 4.
Exemple 4
[0029] Histologie rénale: Les reins sont fixés in situ par perfusion avec du para-formaldéhyde à 10% fraîchement préparé à tension artérielle moyenne et le tissu est incorporé dans du méthacrylate pour tester le morphologie et le volume glo-
6

Claims (7)

  1. mérulaire et l’aire fractionnaire mésangiale. Les lésions tubulo-interstitielles sont évaluées semi-quantitativement. Pour la microscopie électronique, les fragments de tissus sont post-fixes pendant 1 heure dans 1 .0% de tétroxyde d’osmium (dans 0.2. mol/L de cacodylate de sodium), pré-coloré dans 1 .25% d’acétate d’uranyl pendant 1 heure, déshydraté au moyen de solutions d’alcool graduées, et incorporées dans une résine epoxy EPON. Les lésions glomérulaires et tubulo-interstitielles sont quantifiées par morphométrie. [0030] La fig. 4 montre la présence de plusieurs lésions glomérulaires et tubulo-interstitielles dans les souris du groupe témoin tandis que les glomérules et tubulo-interstices de souris traitées au PPS étaient essentiellement normales. Ainsi, le traitement par PPS diminue la sévérité de la néphropathie diabétique et améliore les lésions inflammatoires tubulo-interstitielles. Exemple 5 [0031 ] Diabète dit sucré induit par STZ: des souris sont injectées par voie intrapéritonéale avec 40 pg/g de STZ tous les jours ou tous les deux jours jusqu’à l’établissement d’une hyperglycémie stable (>200 mg/dL). Des biopsies rénales sont effectuées. L’excrétion d’albumine dans l’urine est examinée deux fois par semaine par ELISA. [0032] Les fig. 5 et 6 illustrent clairement que le PPS réduit l’albuminurie. P<0.05 vs. souris du groupe témoin. Le traitement au PPS réduit l’albuminurie et la sévérité de la néphropathie dans les souris diabétiques ROP/Os+. [0033] Ainsi, les résultats ci-dessus montrent clairement que le polysulfate de pentosan sodique réduit les lésions inflammatoires dans les reins de souris souffrant de diabète de type I induit par streptozootoxine. Le traitement au PPS est associé à une diminution de l’albuminurie et une fibrose des reins réduite. Le PPS inhibe les réactions pro-inflammatoires des cellules mésangiales glomérulaires, podocytes et macrophages. En outre, le PPS diminue les réactions inflammatoires tant dans les cellules inflammatoires traditionnelles que dans les organes. Cela signifie que le PPS a une pléthore d’effets sur les maladies chroniques affectant les tissus et les inflammations. [0034] Il est évident à partir des exemples expérimentaux que la composition de l’invention montre des propriétés anti-inflammatoires dans les reins. Elle réduit l’albuminurie, la fibrose des reins, l’expansion mésangiale et les lésions glomérulaires dans les reins, et est idéale pour le traitement de la néphropathie diabétique. Revendications 1 . Utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament dans le traitement de la néphropathie diabétique.
  2. 2. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon la revendication 1 , dans laquelle le polysulfate de pentosan sodique est à un dosage compris entre 300 à 3000 mg par jour.
  3. 3. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon la revendication 2, dans laquelle le dosage comprend des unités de dosage entre 50-300 mg.
  4. 4. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon les revendications 1 à 3, dans laquelle le médicament comprend 300 mg de polysulfate de pentosan sodique, 420 mg d’hydroxypropylméthylcellulose, 38.67 mg de polyvinylpyrrolidone, 67.83 mg de poudre micro cristalline de cellulose, 1000 ml d’alcool isopropylique, 4.5 mg de magnésium de stéarate et 9.0 mg de talc purifié.
  5. 5. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon les revendications 1 à 4, dans laquelle le médicament est destiné à une administration orale.
  6. 6. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon la revendication 5, dans laquelle le médicament est sous forme de tablettes, capsules, caplets ou pastilles ou liquides, sirops ou élixirs.
  7. 7. L’utilisation du polysulfate de pentosan sodique pour la préparation d’un médicament selon la revendication 6, dans laquelle les tablettes, capsules, capelets ou pastilles ou liquides, sirops ou élixirs sont sous forme de libération immédiate ou sous une forme de libération continue ou prolongée. 7
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