CH702457B1 - Dispositif coranique pour indiquer les heures de prière. - Google Patents

Abstract

Dispositif coranique pour indiquer les heures de prière quotidienne durant l’année et pour un endroit déterminé. Il comprend un entraînement (1) relié à un garde-temps, un premier mécanisme avec un affichage composé d’un guichet (16) dans lequel apparaît cinq fois par jour un doigt de lecture (6) indiquant l’heure et le nom de la prochaine prière et un deuxième mécanisme destiné à modifier ces heures jour après jour durant l’année.

Description

[0001] Les musulmans ont le devoir d’accomplir cinq prières quotidiennes à des heures déterminées. Ces heures varient tout au long de l’année en fonction de différents critères. Les heures de prière dépendent du lever et du coucher du soleil, lesquels varient en fonction du jour de l’année et de la position géographique, latitude et longitude, où se trouve l’intervenant. Ces heures sont par ailleurs précisées par l’autorité religieuse de référence. Le coran n’autorise pas que les prières se fassent avant les heures définies chaque jour pour un lieu donné, mais un retard modéré peut être accepté.

[0002] L’invention concerne un dispositif pour indiquer les heures de prières durant l’année et pour un endroit déterminé. Ce dispositif utile aux croyants et essentiellement mécanique est utilisé avec un garde-temps qui peut être un mouvement de montre, un moteur pas-à-pas piloté par un circuit électronique relié à un signal horaire ou une horloge-mère. De plus un témoin de marche placé en évidence visualise le fonctionnement du garde-temps. Il peut également être intégré dans un coffret à placer sur un meuble ou un relief architectural, un container, muni de moyens de fixation ou d’intégration à un véhicule, dans un bijou ou dans une pièce d’horlogerie, par exemple une horloge. Dans le cas d’une pièce d’horlogerie, il représente une complication attractive, digne d’une application haut de gamme.

[0003] Il existe de nombreux brevets qui ont pour but l’indication des heures de la prière. La plupart sont des applications électroniques basées sur l’utilisation d’un microprocesseur. L’heure de la prière est souvent indiquée par un signal sonore, en plus d’un affichage digital.

[0004] Le brevet CH 662 029 est une application mécanique qui poursuit les mêmes buts que l’invention mais intégrée dans une pièce d’horlogerie et avec des moyens différents. Ce brevet, dénommé: montre réveil, repose sur un cadran qui indique l’heure de la prière en fonction de la période de l’année. Un disque, qui fait un tour en une année, indique quel est le symbole approprié de l’appel à la prière en fonction de la période de l’année. Une aiguille de réveil est à placer sur le symbole correspondant pour faire sonner le réveil à l’heure de la prochaine prière. Le cadran, élément déterminant de l’invention, supporte trente symboles de prières, qui doivent être identifiables, en plus des signes conventionnels du tour d’heures. De plus, les aiguilles peuvent gêner la reconnaissance de ces symboles.

[0005] Par rapport à cet état de la technique, l’invention propose un dispositif selon la revendication 1 dont le mécanisme intègre les différents paramètres déjà cités pour déterminer les heures de prière durant une année. L’affichage de cette heure se fait par une indication écrite. Des signaux sonores, lumineux et/ou vibratoires sont également possibles.

[0006] Deux formes d’exécution de l’invention, choisies à titre nullement limitatif, sont décrites ci-après en se référant aux dessins annexés: <tb>La fig. 1<SEP>est une vue en 3D du dispositif selon la forme d’exécution, placée dans un module; <tb>la fig. 2<SEP>est une représentation en 3D d’un coffret intégrant le dispositif; <tb>la fig. 3<SEP>est une vue en plan d’une montre intégrant le dispositif; <tb>la fig. 4A<SEP>est une vue schématique du dipositif selon la forme d’exécution, représenté dans une première position extrême de la marche du mécanisme de correction, indiquant de plus les plans de coupe A–A, B–B, C–C; <tb>la fig. 4B<SEP>est une vue du même dispositif, représenté dans une seconde position extrême de la marche du mécanisme de correction; <tb>la fig. 5A<SEP>montre le doigt de lecture en position «effacée»; <tb>la fig. 5B<SEP>montre le doigt de lecture en position «lecture»; <tb>les fig. 6 , 7 et 8<SEP>décrivent les coupes A–A, B–B et C–C de la fig. 4A ; <tb>la fig. 9<SEP>est une vue d’ensemble du dispositif selon la forme d’exécution; <tb>la fig. 10<SEP>montre un moyen de réglage annuel du dispositif selon le calendrier; <tb>la fig. 11<SEP>montre un détail du moyen de réglage annuel; <tb>la fig. 12<SEP>montre un moyen de réglage journalier; <tb>les tables 13A à 13F<SEP>indiquent les heures de prière pour un endroit donné.

[0007] La fig. 1 montre une forme d’exécution du dispositif coranique selon l’invention. Un module 33 composé d’une platine 17 et d’un couvercle 17a renferme le mécanisme. Un entraînement 1, appartenant au dispositif, sort du module 33 pour être relié à un garde-temps qui peut prendre différentes formes: il peut s’agir d’une montre, d’un moteur pas-à-pas piloté par un circuit électronique relié à un signal horaire ou d’une autre pièce d’horlogerie intégrée dans l’environnement du dispositif et comprenant une liaison adéquate avec ce dernier. La source d’énergie est fournie par le garde-temps. Elle doit garantir un fonctionnement sûr car sa défaillance aurait pour effet de dérégler le mécanisme. Cette source d’énergie peut être un barillet-ressort, un accouplement mécanique, une pile ou un réseau électrique. Un témoin de marche 34 tel qu’une trotteuse ou un disque rotatif permet de visualiser l’activation du dispositif. Un changement de pile ou une brève interruption de l’alimentation électrique ne porte pas à conséquence car un léger retard de l’heure de la prière est admis par le coran. Le couvercle de la platine 17a comprend un guichet 16 dans lequel apparaît cinq fois par jour un doigt de lecture 6 avec la mention d’un verset du coran ou du nom de la prière à accomplir. En arabe, ces cinq prières se nomment: «fajr», «aurore», «zhuhr’asr», «maghrib» et «icha».

[0008] La fig. 2 est une représentation en trois dimensions d’une autre forme d’exécution sous l’aspect d’un coffret 29 contenant le dispositif. Ce coffret 29 comprend des ouvertures 31 dans lesquelles apparaissent des parties du dispositif: le doigt de lecture 6, la came 15 et le levier-correcteur 35 dont le fonctionnement sera décrit plus loin. Une pièce d’horlogerie 28 est reliée à l’axe d’entraînement 1 pour l’activer. Un témoin de marche 34, sous la forme d’une trotteuse, sert à vérifier la bonne marche de l’ensemble. Une boussole 30 figure également sur le coffret 29 et permet à l’utilisateur de s’orienter en direction de la Mecque pour ses prières. L’aspect décoratif du coffret 29, notamment ses ouvertures 31 est destiné à en faire un objet de qualité, digne d’être présent par exemple sur un meuble, et met en évidence la beauté et la complexité du mécanisme du dispositif visible à l’intérieur.

[0009] La fig. 3 est une vue d’une montre intégrant le dispositif. Elle est constituée d’un boîtier de montre 23 muni de deux brins de bracelet 19. Le boîtier 23 contient un mouvement et le dispositif coranique. Sont visibles sur la figure une couronne 20, un cadran 21, des calendriers journalier 24, hebdomadaire 26 et mensuels 27. Une trotteuse 34 représente un témoin de marche. Une boussole 30 permet à l’utilisateur de s’orienter pour la prière. Le doigt de lecture 6 est visible à travers le guichet 16. L’intégration du dispositif dans un boîtier de montre nécessite la miniaturisation du mécanisme et constitue une complication horlogère remarquable.

[0010] Le problème posé dans le cadre de l’invention est d’indiquer par des moyens mécaniques les cinq heures de prière quotidiennes et de faire varier ces heures chaque jour en fonction d’un calendrier annuel préétabli. La recherche d’une solution est basée sur le partage du problème en deux parties: premièrement trouver un mécanisme pour indiquer les cinq heures de prières, deuxièmement développer un autre mécanisme pour modifier ces heures jour après jour. C’est le but qui a été fixé à l’invention et la solution est décrite au moyen des fig. 4 à 12 .

[0011] La fig. 4A est une représentation schématique qui montre le fonctionnement du mécanisme de correction et son action sur le mécanisme d’affichage des heures de prière. La platine 17 est percée de plusieurs orifices qui reçoivent différents axes. Le premier axe 11 supporte la came 15. Cette came 15 est entraînée par un train de roues dentées qui part de l’entraînement 1. Elle fait 1.0006556 tour par année, ce qui correspond à un tour en 365.23929 jours, durée moyenne d’une année sidérale, laquelle est définie par la rotation complète de la terre sur son orbite. Les rayons de la came 15 recèlent les données qui définissent la variation quotidienne de l’heure de prière. L’exploitation de ces valeurs se fait par un levier-correcteur 35 en rotation sur le deuxième axe 12. Le levier-correcteur 35 porte un bec 39 qui est appuyé sur le pourtour de la came 15 par l’effet d’un premier ressort 36. L’autre extrémité du levier-correcteur 35 se termine par un segment denté 40 qui engraine avec la couronne dentée 41, placée sur le pourtour du disque-support 8. Ce disque-support 8 qui tourne librement autour du troisième axe 7 est relié au doigt de lecture 6 par le réceptacle 43 et la tête 42. Le disque à encoches 5, relié cinématiquement à l’entraînement 1 par l’intermédiaire du troisième axe 7 tourne à raison de 182.63343 tour par an, soit un tour en deux jours de l’année sidérale. Lorsque le disque à encoches 5, de par sa rotation, présente une encoche 44 en face du panneton 45, un deuxième ressort 46 pousse le panneton 45 au fond de l’encoche 44 par l’intermédiaire du levier 47 du doigt de lecture 6 et déplace ce dernier sous le guichet 16, ce qui le rend visible pour l’observateur et déclenche les alertes, pour autant qu’elles aient été configurées. Lorsque le disque à encoches 5 poursuit sa rotation, il fait sortir le panneton 45 de l’encoche 44 et replace le doigt de lecture 6 hors du guichet 16, ce qui le rend non-visible pour l’observateur et inhibe du même coup les alertes qui auraient été configurées.

[0012] Il a été mentionné plus haut que la came 15 contient les données qui définissent la variation de l’heure de la prière tout au long de l’année. Le rayon de la came 15 le plus court correspond à l’heure la plus précoce dans l’année et le rayon le plus long à l’heure la plus tardive. La fig. 4A représente le mécanisme lorsque le rayon de la came 15 est le plus court. On voit que le segment denté 40 est à une de ses extrémités. La fig. 4B représente le même mécanisme lorsque le rayon de la came 15 est le plus long. Le segment denté 40 se trouve alors à l’autre extrémité. Il en découle un déplacement au fil des jours du doigt de lecture 6 qui est mobile par rapport au guichet 16, qui est fixe. Un agencement adéquat de ces deux parties permet cependant de rendre visible toute l’année l’inscription figurant sur le doigt de lecture.

[0013] La description ci-dessus correspond à une seule prière. Comme il y a cinq prières par jour et qu’il n’est pas possible d’établir de corrélation entre les différentes heures de chaque prière, il y a donc cinq mécanismes identiques qui ont pour tâche d’indiquer l’heure de la première à la cinquième prière. Ces éléments sont superposés et se meuvent librement l’un par rapport à l’autre grâce à des entretoises translucides 18 assurant le bon fonctionnement du mécanisme.

[0014] Les fig. 5A et 5B sont des vues schématiques illustrant l’actionnement du doigt de lecture 6. En position effacée, le panneton 45 est placé sur le pourtour du disque à encoches 5. Il est maintenu dans cette position par le deuxième ressort 46 s’appuyant sur le levier 47 et par la tête 42 prise dans le réceptacle 43, solidaire du disque-support 8. Suite à la rotation du disque à encoches 5, à raison d’un demi-tour par jour, le panneton 45 s’enfonce dans l’encoche 44, toujours sous la poussée du deuxième ressort 46 et par la rotation de la tête 42 dans le réceptacle 43. Il s’ensuit une rotation de l’ensemble du doigt de lecture 6 qui place sa partie affichable sous le guichet 16.

[0015] La fig. 6 est une représentation de la coupe A–A de la fig. 4A . La platine 17 du dispositif reçoit le deuxième renvoi 3 monté sur le quatrième axe 50, le troisième renvoi 56 monté sur le cinquième axe 51 et le quatrième renvoi 9 solidaire du troisième axe 7. Ces éléments sont placés dans des alvéoles de la platine 17, de façon à ne pas gêner les composants placés au-dessus, en particulier les cames 15, les leviers-correcteurs 35 et les disques-supports 8. Cette partie de train d’engrenage transmet l’énergie de l’entraînement 1 à la roue-support 14, en passant par le troisième axe 7 sur lequel sont montés les disques à encoches 5. Entre chaque disque à encoches sont montés des entretoises translucides 18 qui se prolongent jusqu’aux disques-support 8. Ces disques-support 8 sont placés dans une noyure 52, aménagée dans la platine 17, qui leur permet de se déplacer librement sous l’action du levier-correcteur 35. La fig. 6 montre encore les doigts de lecture 6 entraînés par les disques-support 8 par l’intermédiaire des têtes 42 et des réceptacles 43.

[0016] Pour renforcer le signal de l’heure de la prière, il est possible de configurer des alertes supplémentaires. Une cellule 48 composée d’une source lumineuse et d’une diode est placée sur une partie du guichet 16. Un miroir 53 renvoie la lumière sur la cellule 48. Lorsqu’un doigt de lecture 6 se place sous le guichet 16, le signal lumineux est interrompu, ce qui active un convertisseur qui déclenche une alerte lumineuse, sonore ou vibratoire selon la configuration choisie, par l’intermédiaire de composants placés en périphérie.

[0017] La fig. 7 représente la coupe B–B de la fig. 4A . La roue-support 14, entraînée par le septième renvoi 13 tourne sur le premier axe 11. Cette roue-support 14 est solidaire des cinq cames 15 qui lui sont superposées. Les becs 39 des cinq leviers-correcteurs 35 sont appuyés sur ces cames 15 par la pression des cinq ressorts 12. Cinq segments dentés 40 sont placés à l’autre extrémité des leviers-correcteurs 35. Ils engrainent sur les disques-supports 8 qui tournent dans un sens ou dans l’autre selon les rayons respectifs des cames 15.

[0018] La fig. 8 montre la coupe C–C de la fig. 4A . La liaison entre les cinq leviers-correcteurs 35 et les cinq disques-supports 8 par l’intermédiaire des segments dentés 40 est bien visible.

[0019] La fig. 9 est une vue d’ensemble du dispositif. La cinématique du dispositif est clairement représentée, depuis l’entraînement du système 1 jusqu’au septième renvoi 13 activant la roue-support 14 et les cames 15. Ce train d’engrenages fonctionne selon des rapports fixes bien établis. Partant d’une rotation de 4.0964998 tour/jour de l’entraînement du dispositif 1, il est de 182.63343 tour/an pour les disques à encoches 5 et de 1.0006556 tour/an pour les cames 15. Les autres fonctions visibles sur cette figure ont déjà été décrites.

[0020] Les fig. 10 à 12 décrivent un moyen de réglage du dispositif selon le calendrier. L’heure de la prière doit être indiquée avec précision. Il faut donc au départ disposer d’un garde-temps de qualité, qui ne subit pas de variations intempestives. Les aléas font cependant qu’une panne doit être envisagée et les moyens d’y remédier également. Un disfonctionnement peut être constaté par le témoin de marche 34, qui indique que le garde-temps ne fonctionne plus, par l’heure affichée du garde-temps qui indique qu’il y a eu une panne, peut-être momentanée, et par les doigts de lecture 6 qui n’indiquent plus les appels à la prière à des heures convenables. La correction du dispositif intervient à deux niveaux: au niveau journalier, par un ajustement des disques à encoches 5 et du garde-temps et au niveau annuel, par un réglage de la position des cames 15. Si le retard est de plusieurs jours, il faut d’abord réindexer les cames 15. Les cinq cames 15 sont placées solidairement sur le premier axe 11, sur lequel est fixé de manière solidaire un indicateur du jour de l’année 25. Un repère 22 permet d’établir le jour de fonctionnement du dispositif. En actionnant le point de réglage annuel 55, il est possible de régler la position du premier axe 11 et d’ajuster le jour de fonctionnement, par un système de rotation à roue libre 57, qui permet de faire tourner dans un sens le premier axe 11 sans déplacer la roue-support 14. La fig. 12 décrit un moyen de réglage journalier du dispositif. Une molette de réglage 58 intervient au moyen d’un système à roue libre 59 pour faire tourner dans un sens l’axe de réglage journalier 4 jusqu’à la mise à l’heure du garde-temps. Le dispositif est alors réglé selon l’heure et le jour de l’année.

[0021] Les tableaux 13A à 13F indiquent les heures de prière. Comme il a été écrit en préambule, ces heures varient en fonction de différents critères. Les heures indiquées concernent la ville de Genève dont la position est donnée et l’année 2009. Le mode de calcul est celui du Cadastre général d’Egypte selon l’école juridico-religieuse Chaféite. Il y a en effet plusieurs modes de calcul et plusieurs courants. Les deux principaux sont les Sunnites et les Chiites. Parmi les Sunnites, les principales écoles, à part le Chaféisme, sont le Hanafisme, le Hanbalisme et le Malékisme. Les cinq cames 15 seront donc fabriquées selon les données fournies par l’utilisateur. Le taillage des cames est une opération bien connue. Grâce aux machines à commande numérique, ces opérations ne présentent pas de difficultés.

[0022] Les formes d’exécution décrites démontrent la faisabilité de l’invention pour l’homme de métier. D’autres arrangements et d’autres applications peuvent être prévus avec des moyens équivalents, sans pour autant sortir du champ de protection de l’invention.

Nomenclature

[0023] <tb>1.<SEP>Entraînement (du dispositif) <tb>2.<SEP>Premier renvoi, avec réglage <tb>3.<SEP>Deuxième renvoi <tb>4.<SEP>Axe de réglage journalier <tb>5.<SEP>Disque à encoches (182.63343 tour/an) <tb>6.<SEP>Doigt de lecture <tb>7.<SEP>Troisième axe (du disque à encoches) <tb>8.<SEP>Disque-support (des doigts de lecture 6) <tb>9.<SEP>Quatrième renvoi <tb>10.<SEP>Sixième renvoi <tb>11.<SEP>Premier axe (de la came 15) <tb>12.<SEP>Deuxième axe (du levier correcteur 35) <tb>13.<SEP>Septième renvoi <tb>14.<SEP>Roue-support (et entraînement de la came 15) <tb>15.<SEP>Came (1.0006556 tour/an) <tb>16.<SEP>Guichet <tb>17.<SEP>Platine (du module) <tb><SEP>17a Couvercle (du module) <tb>18.<SEP>Entretoise translucide <tb>19.<SEP>Bracelet <tb>20.<SEP>Couronne <tb>21.<SEP>Cadran <tb>22.<SEP>Repère (fixe) <tb>23.<SEP>Boîtier <tb>24.<SEP>Calendrier journalier <tb>25.<SEP>Indicateur du jour de l’année <tb>26.<SEP>Calendrier hebdomadaire <tb>27.<SEP>Calendrier mensuel <tb>28.<SEP>Garde-temps <tb>29.<SEP>Coffret <tb>30.<SEP>Boussole <tb>31.<SEP>Paroi transparente <tb>32.<SEP>Vis de fixation (du couvercle de platine) <tb>33.<SEP>Module <tb>34.<SEP>Témoin de marche (aiguille des secondes) <tb>35.<SEP>Levier-correcteur <tb>36.<SEP>Premier ressort <tb>37.<SEP>Cinquième renvoi <tb>38.<SEP>Goupille de fixation du ressort 12 <tb>39.<SEP>Bec (de levier-correcteur 35) <tb>40.<SEP>Segment dentée (du levier-correcteur 35) <tb>41.<SEP>Couronne dentée (du disque-support 8) <tb>42.<SEP>Tête (de doigt de lecture) <tb>43.<SEP>Réceptacle (de la tête 42) <tb>44.<SEP>Encoche <tb>45.<SEP>Panneton <tb>46.<SEP>Deuxième ressort <tb>47.<SEP>Levier (du doigt de lecture) <tb>48.<SEP>Cellule <tb>49.<SEP>Connexion <tb>50.<SEP>Quatrième axe <tb>51.<SEP>Cinquième axe <tb>52.<SEP>Noyure (de la platine 17) <tb>53.<SEP>Miroir <tb>54.<SEP>Sixième axe <tb>55.<SEP>Point de réglage <tb>56.<SEP>Troisième renvoi <tb>57.<SEP>Première roue libre <tb>58.<SEP>Molette de réglage <tb>59.<SEP>Deuxième roue libre

Claims (7)

1. Dispositif coranique pour indiquer les heures de prière durant une année, caractérisé en ce qu’il comprend: – Un entraînement (1) destiné à être relié à un mouvement d’une pièce d’horlogerie; – un affichage composé d’un guichet (16) dans lequel apparaît cinq fois par jour un doigt de lecture (6) indiquant l’heure de la prière, laquelle indication peut être complétée par une alerte lumineuse, sonore et/ou vibratoire selon la configuration; – un premier mécanisme ayant pour fonction d’indiquer les cinq heures de prière quotidiennes, composé de: cinq disques à encoches (5), reliés cinématiquement à l’entraînement (1) par l’intermédiaire d’un deuxième, troisième et quatrième renvoi (3, 56, 9) et d’un troisième axe (7), lequel tourne à raison d’un tour en deux jours d’année sidérale, chaque disque comportant deux encoches situées à 180 degrés l’une de l’autre; cinq disques-supports (8) tournant librement autour du troisième axe (7) pourvus sur leur pourtour de couronnes dentées (41); cinq doigt de lecture (6) comprenant chacun une tête (42) placée dans un réceptacle (43) de chaque disque-support (8), ledit arrangement autorisant la rotation du doigt de lecture (6) dans les limites du diamètre intérieur du disque-support (8), un levier (47) sur lequel agit un deuxième ressort (46) fixé au disque-support (8) et un panneton (45) coopérant avec les encoches (44) du disque à encoches (5) lorsque ce dernier, de par sa rotation, présente une encoche (44) en face du panneton (45), le deuxième ressort (46) étant destiné à pousser le panneton (45) au fond de l’encoche (44) par l’intermédiaire du levier (47) du doigt de lecture (6) et à déplacer ce dernier sous un guichet (16) pour le rendre visible pour un observateur et à déchencher les alertes éventuellement configurées, lequel disque à encoches (5) poursuivant sa rotation fait sortir le panneton (45) de l’encoche (44), ce qui replace le doigt de lecture (6) dans sa position initiale et hors du guichet (16), le rendant non-visible pour l’observateur et inhibant les alertes configurées, l’action décrite intervenant pour chaque encoche (44) et pour chaque disque à encoche (5); cinq entretoises translucides (18) séparant les cinq disques à encoches (5), les cinq disques-support (8) et les cinq doigt de lectures (6) de manière à assurer le bon fonctionnement dudit premier mécanisme; – un deuxième mécanisme ayant pour fonction de modifier ces heures jour après jour durant l’année, composé de: cinq cames (15) placées sur un premier axe (11), entraîné par un train de roues dentées partant d’un premier renvoi (2), sur lequel agit l’entraînement (1), jusqu’à un septième renvoi (13) actionnant une roue-support (14), sur laquelle est fixée ledit premier axe (11), lesdites cames (15) parcourant un tour par année sidérale et dont le pourtour est défini par 365 rayons, la longueur de chaque rayon recélant la correction de l’indication de l’heure de la prière pour le jour correspondant, le rayon le plus court correspondant à l’heure la plus précoce dans l’année et le rayon le plus long à l’heure la plus tardive; cinq leviers-correcteurs (35) placés sur un deuxième axe (12), lesdits leviers-correcteurs (35) comportant un bec (39) appuyés sur le pourtour des cames (15) par l’effet de premiers ressorts 36, les autres extrémités des leviers-correcteurs (35) se terminant par cinq segments dentés (40) qui engrainent avec les couronnes dentées (41) des cinq disques-support (8) appartenant au premier mécanisme.

2. Dispositif coranique pour indiquer les heures de prière selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le réglage des cames (15) selon le jour de l’année correspondant au jour du calendrier s’opère au moyen d’un système de rotation à roue libre (57) agissant sur le premier axe (11) sans faire tourner la roue-support (14), d’un repère (22) et d’un indicateur des jours de l’année (25), un point de réglage (55) permettant de faire tourner le premier axe (11) par rapport à la roue support (14) jusqu’à ce que le jour du calendrier choisi, repéré sur l’indicateur (25) se trouve en face du repère (22).

3. Dispositif coranique pour indiquer les heures de prière selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l’alerte lumineuse, sonore et/ou vibratoire selon la configuration choisie, comprend une cellule (48) composée d’une source lumineuse et d’une diode placée sur une partie du guichet (16), d’un miroir (53) placé sur une platine (17) lequel renvoie ou non la lumière sur la diode, selon la position du doigt de lecture (6) ayant pour effet d’activer ou non un convertisseur relié à une alerte lumineuse, sonore et/ou vibratoire.

4. Pièce d’horlogerie comprenant un mouvement, caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif coranique selon l’une des revendications 1 à 3 lié audit mouvement.

5. Module (33) pour une pièce d’horlogerie comprenant une platine (17) et un couvercle (17a), caractérisé par le fait qu’il comporte un dispositif coranique selon l’une des revendications 1 à 3 et par le fait que ladite platine (17) et ledit couvercle (17a) renferme ledit dispositif.

6. Coffret caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif coranique selon l’une des revendications 1 à 3.

7. Bijou caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif coranique selon l’une des revendications 1 à 3.