CH701200B1 - Mécanisme de sonnerie pour pièce d'horlogerie. - Google Patents
Mécanisme de sonnerie pour pièce d'horlogerie. Download PDFInfo
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Abstract
Le mécanisme de sonnerie comporte un râteau (R3) pivoté autour d’un axe de pivotement (109) et comportant une partie périphérique (133) centrée sur cet axe de pivotement (109) dont une portion externe comporte une ou plusieurs dents (135) destinées à coopérer avec au moins une levée actionnant un marteau du mécanisme de sonnerie. Ce râteau comporte une ouverture centrale (132) située entre son axe de pivotement (109) et sa partie périphérique (133). Ce mécanisme se distingue par le fait qu’une dent d’entraînement rétractable (137) est articulée sur le corps du râteau entre le bord interne de l’ouverture centrale (132) du râteau et l’axe de pivotement (109) et soumise à une action élastique de rappel (138) tendant à positionner cette dent d’entraînement dans une position pour laquelle elle émerge dans l’ouverture centrale du râteau.
Description
[0001] La présente invention a pour objet un mécanisme de sonnerie pour pièce d’horlogerie ainsi qu’une pièce d’horlogerie munie d’un tel mécanisme de sonnerie.
[0002] Le mécanisme de sonnerie comporte des timbres sur lesquels frappent des marteaux pour créer les sons des différentes sonneries indiquant les minutes, les quarts et les heures. Ces marteaux sont actionnés par des dentures agissant sur des levées, dentures portées par des râteaux pivotés sur la platine ou un pont de la pièce d’horlogerie. Lorsque les râteaux sont libérés ils viennent buter par un plongeur sous l’action d’un ressort qui leur est associé contre des cames entraînées par le mouvement d’horlogerie et définissent l’amplitude de la course de chacun de ces râteaux en fonction de l’heure qu’il est. Ainsi, lors de la remise en position de repos initiale de ces râteaux par une fusée, les marteaux sont actionnés et provoquent une sonnerie correspondant à l’heure affichée par la pièce d’horlogerie.
[0003] Dans les mécanismes de sonnerie existants, les cames définissant l’amplitude des râteaux des quarts et du râteau des minutes sont généralement montées sur un axe différent, non coaxial à l’axe portant la came définissant l’amplitude de mouvement du râteau ou rochet des heures ce qui est encombrant. Un autre inconvénient des mécanismes de sonnerie existants réside dans le fait que lorsque le mouvement horloger s’arrête et qu’il est nécessaire de le remettre à l’heure manuellement il faut régler le mécanisme de sonnerie dont les cames définissant l’amplitude des râteaux ne sont pas actionnées par la mise à l’heure manuelle.
[0004] Les buts de la présente invention sont entre autres de réduire l’encombrement des cames d’un mécanisme de sonnerie et de faire en sorte que le mécanisme de sonnerie ne soit pas déréglé par une mise à l’heure manuelle de la pièce d’horlogerie.
[0005] Dans les mécanismes de sonnerie existants le râteau des heures est généralement situé à côté des râteaux des minutes et des quarts ce qui augmente l’encombrement du mécanisme. De plus, le râteau des minutes est relié cinématiquement au râteau des quarts ce qui complique la réalisation et le réglage du mécanisme de sonnerie.
[0006] La présente invention a pour but de réduire l’encombrement du mécanisme de sonnerie, de faciliter son réglage et de simplifier sa fabrication. Pour ce faire, la titulaire a développé de nouveaux râteaux, une nouvelle fusée ou entraîneur actionnant ces râteaux et un mécanisme de sélection des modes de sonnerie.
[0007] La présente invention a pour objet un mécanisme de sonnerie, notamment pour pièce d’horlogerie, comportant un râteau pivoté autour d’un axe de pivotement et comportant une partie périphérique centrée sur cet axe de pivotement dont une portion externe comporte une ou plusieurs dents destinées à coopérer avec au moins une levée actionnant un marteau du mécanisme de sonnerie, ce râteau comportant une ouverture centrale située entre son axe de pivotement et sa section périphérique caractérisé par le fait qu’une dent d’entraînement rétractable est articulée sur le corps du râteau entre le bord interne de l’ouverture centrale du râteau et l’axe de pivotement et soumise à une action élastique de rappel tendant à positionner cette dent d’entraînement dans une position pour laquelle elle émerge dans l’ouverture centrale du râteau.
[0008] D’autres caractéristiques d’un mode préféré de l’invention sont définies dans les revendications dépendantes.
[0009]
<tb>Le dessin annexé illustre partiellement aux fig. 1 à 10 schématiquement et à titre d’exemple une forme d’exécution de l’ensemble comprenant des cames définissant l’amplitude du mouvement des râteaux d’un mécanisme de sonnerie et le rouage d’entraînement de ces cames dans un mécanisme de sonnerie.
<tb>La fig. 1<SEP>est une vue en perspective de l’ensemble came-rouage.
<tb>La fig. 2<SEP>est une coupe de l’ensemble illustré à la fig. 1 .
<tb>La fig. 3<SEP>est une vue du tourniquet des minutes.
<tb>La fig. 4<SEP>est une vue d’un bloc des minutes.
<tb>La fig. 5<SEP>est une vue d’un bloc des heures.
<tb>Les fig. 6 et 7<SEP>sont des vues d’un bloc des quarts.
<tb>La fig. 8<SEP>illustre l’entraînement des blocs des heures et des quarts.
<tb>La fig. 9<SEP>illustre la liaison cinématique entre l’ensemble des cames et l’aiguillage du mouvement.
<tb>La fig. 10<SEP>est une vue générale d’une partie du mécanisme de sonnerie illustrant l’implantation de l’ensemble des cames, du rouage, des râteaux et de l’aiguillage du mouvement.
<tb>Le dessin annexé illustre partiellement aux fig. 11 à 17 , schématiquement et à titre d’exemple une forme d’exécution des râteaux, des minutes, d’heures et de quarts de ce mécanisme de sonnerie.
<tb>La fig. 11<SEP>est une vue d’ensemble partielle en perspective d’un mécanisme de sonnerie pour mouvement d’horlogerie qui illustre l’ensemble des râteaux de sonnerie et leur intégration dans le mécanisme de sonnerie.
<tb>La fig. 12<SEP>est une vue de dessus d’un râteau des minutes.
<tb>La fig. 13<SEP>est une vue en perspective d’un râteau des minutes.
<tb>La fig. 14<SEP>est une vue en perspective d’un râteau des quarts.
<tb>La fig. 15<SEP>est une vue en plan d’un râteau des heures.
<tb>Les fig. 16 et 17<SEP>sont des vues en plan partielles du râteau des minutes dans deux configurations différentes.
<tb>Les fig. 18 à 26 du dessin annexé illustrent schématiquement et à titre d’exemple le mécanisme de sonnerie muni du dispositif d’entraînement des râteaux dans leur course active d’actionnement des leviers des marteaux coopérant avec les timbres de la sonnerie.
<tb>La fig. 18<SEP>est une vue de dessous du rouage d’entraînement de l’entraîneur par le barillet de sonnerie en position bloquée.
<tb>La fig. 19<SEP>est une vue similaire à la fig. 2 en position débloquée.
<tb>La fig. 20<SEP>est une vue en coupe de l’entraîneur.
<tb>La fig. 21<SEP>illustre en partie le mécanisme d’entraînement et de déclenchement au repos.
<tb>La fig. 22<SEP>est une vue semblable à la fig. 21 en début de déclenchement de la sonnerie.
<tb>La fig. 23<SEP>est une vue semblable à la fig. 21 en milieu de déclenchement de la sonnerie.
<tb>La fig. 24<SEP>est une vue semblable à la fig. 21 en fin de déclenchement de la sonnerie.
<tb>La fig. 25<SEP>est une vue semblable à la fig. 21 pendant que le mécanisme de sonnerie sonne.
<tb>La fig. 26<SEP>illustre les séquences des différentes sonneries pour les modes petite sonnerie, répétition minute et grande sonnerie.
[0010] En se référant aux fig. 1 et 2 , l’ensemble C comportant les cames définissant l’amplitude des déplacements des râteaux d’un mécanisme de sonnerie et le rouage d’entraînement de ces cames par le mouvement d’horlogerie comporte un tourniquet des minutes formé d’un axe 1 pivoté entre des ponts solidaire d’un pignon 2 de tourniquet des minutes et d’un doigt 3 de tourniquet des minutes. Le pignon 2 de tourniquet des minutes est en prise avec une roue 4 d’un mobile du rouage du mouvement d’horlogerie dont le pignon 5 est relié cinématiquement au barillet du mouvement d’horlogerie. L’axe 1, le pignon 2 et le doigt 3 du tourniquet des minutes effectuent, entraînés par le rouage du mouvement d’horlogerie, un tour par minute.
[0011] L’ensemble des cames proprement dit comporte un arbre central 6 comprenant à sa base une collerette 7. L’extrémité inférieure de cet arbre central 6 est logée dans un perçage pratiqué dans le pont de sonnerie 8 et fixé à ce pont à l’aide d’une vis 9. L’axe X–X de cet arbre central 6 est parallèle à l’axe Y–Y du tourniquet des minutes 1, 2, 3.
[0012] L’arbre central 6 sert de pivot à une douille centrale 10 dont l’extrémité inférieure repose sur la collerette 7 de l’arbre central 6. De manière générale, la douille comprend des portions inférieure et supérieure à ses deux bouts séparées par une portion intermédiaire. La portion inférieure de la douille centrale est solidaire d’une étoile de quinze dents 11 entraînée à raison d’un pas par minute par le doigt 3 du tourniquet des minutes 1, 2, 3. Une roue des minutes 12 est placée sur l’étoile de quinze 11 et sur cette roue des minutes est placée une planche 13 comportant un doigt des minutes 14. La roue des minutes 12 et la planche 13 sont toutes deux solidaires de la portion inférieure de la douille centrale 10 et donc de l’étoile de quinze 11.
[0013] La douille centrale 10 comporte un disque 10a situé juste au-dessus de la planche 13. La portion supérieure de la douille centrale 10 comporte un carré 10b servant d’entraîneur à une came escargot des minutes 15 fixée par une vis 16 sur la portion supérieure de la douille centrale 10.
[0014] La came escargot des minutes 15 comporte quinze échelons 15a concentriques de diamètre croissant répartis uniformément sur sa circonférence.
[0015] Ce premier bloc ou bloc des minutes (montré dans la fig. 4 ) comprenant la douille centrale 10, l’étoile de quinze 11, la roue des minutes 12, la planche 13 portant le doigt des minutes 14 et la came escargot des minutes 15 est entraînée par le doigt du tourniquet des minutes 3 engrenant avec l’étoile de quinze 11 de ce bloc des minutes à raison de un tour en quinze minutes soit de quatre tours par heure en soixante pas séparés les uns des autres par une minute d’intervalle.
[0016] La portion intermédiaire de la douille centrale 10 se situe juste au-dessus de son disque 10a présentant un diamètre inférieur à celui du disque 10a mais supérieur à celui de la portion supérieure de la douille centrale 10.
[0017] Cette portion intermédiaire de la douille 10 sert de pivot à une étoile des heures de douze dents 17 comportant un moyeu 17a remontant le long de la portion intermédiaire de la douille centrale 10. La face inférieure de cette étoile des heures 17 repose sur la face supérieure du disque 10a de la douille centrale 10, par exemple comme dans l’exemple illustré à l’aide d’un chemin de billes 18.
[0018] Une came des heures 19 et une roue des heures 20 sont chassées sur le moyeu 17a de l’étoile des heures. La came des heures 19 est une came escargot comportant douze échelons concentriques de diamètre croissant uniformément répartis autour de sa circonférence.
[0019] Ce second bloc ou bloc des heures (montré dans la fig. 5 ) comprend l’étoile des heures 17, la came des heures 19 et la roue des heures toutes solidaires les unes des autres. Ce bloc des heures est pivoté autour de la portion intermédiaire de la douille centrale 10 et effectue comme on le verra plus loin un pas par heure et donc un tour en douze heures.
[0020] La partie supérieure de la douille centrale 10, entre la roue des heures 20 et la came escargot des minutes 15, sert de pivot à un bloc des quarts (montré dans les fig. 6 et 7 ) comprenant une roue d’entraînement 21 portant un empilage de trois cames de quarts, soit une came de premier quart 22, une came de second quart 23 et une came de troisième quart 24. Ces trois cames de quarts 22, 23 et 24 sont solidaires les unes des autres et de la roue d’entraînement 21.
[0021] Un obturateur à deux volets 25, 26 comporte un moyeu 27 pivoté autour de la partie supérieure du moyeu 28 de la roue d’entraînement 21. Un ressort de volet 29 fixé par une extrémité sur le moyeu de volet 27 et par son autre extrémité sur une goupille 30 solidaire de la came de troisième quart 24 maintient ces volets en position de repos contre une butée 25A que forment les cames de second 23 et de troisième quart 24.
[0022] Comme on le verra plus loin ce bloc des quarts et les volets 25, 26 sont entraînés en rotation à raison d’un tour en deux heures.
[0023] Chaque came de quart 22, 23, 24 comporte une première paire d’échancrures diamétralement opposées correspondant à la sonnerie de l’heure juste, et une seconde paire d’échancrures diamétralement opposées correspondant à la sonnerie du quart correspondant à la came envisagée.
[0024] Les quatre échancrures d’une même came se situent sur un même diamètre mais ce diamètre est différent pour chacune des cames correspondant aux sonneries des premier, second et troisième quarts.
[0025] Dans l’exemple illustré on dispose de trois cames de quarts car la mélodie devant être sonnée à chaque quart est différente, ce qui nécessite trois râteaux de quarts différents. Dans une variante où la mélodie de la sonnerie des quarts serait la même pour tous les quarts mais répétée une, deux ou trois fois on utilise alors une seule came de quart comportant une échancrure à l’heure juste et une échancrure, de profondeur variable, pour chaque quart, le bloc des quarts tournant alors à raison d’un tour par heure.
[0026] Les volets 25, 26 permettent, lorsque le bloc des quarts est en position correspondant à l’heure juste, d’obturer les échancrures des trois cames des quarts correspondant à l’heure juste empêchant ainsi aux râteaux des quarts de venir en appuis sur leur came ce qui permet de supprimer la sonnerie des quarts en mode grande sonnerie à heure pleine et en mode répétition minute. Pour ce faire la mise en position active des volets est réalisée par une commande c actionnée par l’usager permettant de décaler angulairement les volets 25, 26 par rapport au bloc des quarts pour obturer les échancrures des cames de quart correspondant à l’heure pleine.
[0027] L’entraînement en rotation du bloc des heures 17, 19, 20 et du bloc des quarts 21, 22, 23, 24 et des volets 25, 26, 27 s’effectue à l’aide d’un tourniquet des heures et des quarts (montré dans la fig. 8 ) qui comporte un support 31 fixé à l’aide d’une vis 32 sur le pont de sonnerie 8 suivant un axe Z–Z parallèle aux axes X–X et Y–Y du tourniquet des minutes et de l’ensemble des cames.
[0028] Ce support 31 sert de pivot à une étoile de huit 33 entraînée par le doigt 14 du bloc des minutes 11, 12, 13. Cette étoile de huit entraînée pas à pas toutes les quinze minutes effectue donc un tour en deux heures. Sur le moyeu 33a de cette étoile de huit 33 sont chassés un disque 34 à deux doigts 35 et une roue d’entraînement des quarts 36. Cette roue d’entraînement des quarts 36 engrène avec la roue d’entraînement 21 faisant partie du bloc des quarts et comme ces deux roues d’entraînement 36 et 21 comportent le même nombre de dents, le bloc des quarts 21–24 est également entraîné à raison d’un tour en deux heures.
[0029] Les deux doigts 35 du disque à deux doigts 34 entraînent l’étoile de douze 17 du bloc des heures 17, 19, 20 pas à pas à raison d’un pas par heure.
[0030] De ce qui précède on voit que la présente construction de la partie d’un mécanisme de sonnerie comprenant les cames déterminant l’amplitude des courses des râteaux des heures, des minutes et des quarts, courses qui déterminent la sonnerie mise en œuvre à un moment donné, présente plusieurs caractéristiques particulièrement intéressantes:
1. La came escargot des minutes 15, la came escargot des heures 19 et la ou les cames des quarts 22, 23, 24 sont concentriques ce qui permet une construction particulièrement compacte et peu encombrante. En effet, comme toutes ces cames servant à la prise d’information des râteaux du mécanisme de sonnerie sont coaxiales, cela permet également de superposer tous les râteaux (des heures, des quarts et des minutes) du mécanisme de sonnerie et d’en réduire encore l’encombrement (comme le montre les fig. 10 et 11 ).
Cette disposition simplifie également le râteau des minutes qui ne doit plus être relié au râteau des quarts mais peut être indépendant.
2. La came escargot des minutes 15 ne comporte que quinze échelons 15a répartis uniformément sur sa périphérie, ce faisant cette came effectue un tour en quinze minutes. Ceci présente un grand avantage par rapport aux limaçons des minutes existant dans les mécanismes de sonnerie connus. En effet la came est plus simple et robuste puisqu’elle ne comporte pas quatre bras comme les limaçons des minutes habituels et surtout la surprise qui est nécessaire avec le limaçon des minutes conventionnelles peut être supprimée.
3. Le mécanisme obturateur, ici les volets 25, 26 qui permettent d’inhiber la sonnerie des quarts à l’heure juste lorsque l’on est en mode répétition minutes, est simple et coaxial à l’ensemble des cames.
4. L’entraînement des différentes came des minutes, des heures et des quarts s’effectue par une seule liaison cinématique continue à partir d’un mobile du rouage 4, 5 à l’aide d’un tourniquet des minutes 1, 2, 3 et d’un tourniquet des heures et des quarts 31–36. De ce fait l’ensemble ne peut pas se dérégler toutes les cames (des minutes, heures et quarts) étant toujours en prise et synchrones.
[0031] De plus, comme on l’a déjà vu précédemment, le bloc des minutes comporte une roue des minutes 12 et le bloc des heures comporte une roue des heures 20. Comme on le voit sur les fig. 9 et 10 ladite roue des minutes 12 est reliée à l’axe 40 portant l’aiguille des minutes de l’aiguillage du mouvement par une chaîne cinématique comportant un premier mobile 41, 42 et un second mobile 43, 44 dont le pignon 44 engrène avec une roue 45 solidaire de l’axe des minutes.
[0032] De même, la roue des heures 20 est reliée au canon 46 portant l’aiguille des heures par une liaison cinématique comprenant deux renvois 47, 48 dont le second est en prise avec une roue de canon 49 solidaire du canon des heures 46.
[0033] Comme la roue des heures 20 et la roue des minutes 12 sont entraînées pas à pas on prévoit un sautoir des heures 50 coopérant avec des goupilles 51 solidaire de la roue de canon 49 et un sautoir des minutes 52 coopérant avec une étoile 53 solidaire de la roue 45 fixée sur l’axe 40 de l’aiguille des minutes.
[0034] Ainsi l’aiguillage du mouvement est entraîné par le rouage comprenant le mobile 4, 5 par l’intermédiaire du bloc des minutes et du bloc des heures du mécanisme de sonnerie ce qui évite tout dérèglement du mécanisme de sonnerie en cas de remise à l’heure manuelle de l’affichage de la pièce d’horlogerie.
[0035] Dans une variante du mécanisme de sonnerie selon l’invention, le bloc des quarts comprenant la roue d’entraînement 21 et la ou les cames des quarts 22, 23, 24 ainsi que le volet 25, 26, 27 pourrait être supprimé le mécanisme ne sonnant que les heures et les minutes. Dans ce cas, la partie supérieure 34, 35, 36 du tourniquet des heures et des quarts pourrait également être supprimée.
[0036] Toutefois, que le mécanisme de sonnerie sonne les heures et les minutes seulement ou encore les quarts, toutes les cames de prise d’information, heures, minutes et le cas échéant quarts sont coaxiales. La came des minutes est entraînée à raison de quatre tours par heure, la came des heures à raison de un tour par douze heures et la came des quarts à raison de un tour en deux heures.
[0037] La fig. 10 illustre la disposition générale de certaines parties du mécanisme de sonnerie, une partie des râteaux d’heure Rh, de minute Rm et de quarts, R1, R2, R3, l’ensemble des cames coaxiales c, le tourniquet des minutes, le tourniquet des heures et des quarts, les volets et leur commande ainsi que l’aiguillage du mouvement et les liaisons cinématiques le reliant aux cames des heures et des minutes.
[0038] On notera encore que les liaisons cinématiques entre l’axe des minutes 40 et le mobile 4, 5 du rouage du mouvement d’une part et le canon des heures 46 et ledit mobile 4, 5 du rouage du mouvement d’autre part, sont des liaisons desmodromiques, c’est-à-dire sans jeu ni glissement pour assurer la synchronisation entre l’aiguillage et l’ensemble des cames du mécanisme de sonnerie en marche normale et/ou lors de la mise à l’heure manuelle. Le lanternage ou embrayage glissant reliant la tige de mise à l’heure manuelle du mouvement ne se trouve donc pas sur l’aiguillage mais de préférence sur le mobile 4, 5 du rouage, ou un autre mobile du rouage du mouvement.
[0039] Ainsi quel que soit le mode d’entraînement de l’aiguillage de l’affichage du mouvement, barillet moteur ou tige de mise à l’heure, l’ensemble des cames reste synchronisé sur l’aiguillage et la sonnerie n’est jamais déréglée.
[0040] Dans une variante on peut prévoir un embrayage particulier à la place du lanternage.
[0041] La fig. 11 est une vue d’ensemble partielle du mécanisme de sonnerie permettant de visualiser l’intégration des râteaux de sonnerie et leurs interactions avec divers autres organes et ensemble dudit mécanisme de sonnerie.
[0042] Le mécanisme de sonnerie partiellement illustré à la fig. 11 comporte un ensemble de quatre marteaux 101 du type décrit dans la demande de brevet européen publiée sous le No EP 2 048 548 A actionnés par des levées 102 coopérant avec les dents de sonnerie des râteaux des minutes Rm, des heures Rh et des quarts R1, R2, R3.
[0043] Les levées 102 sont maintenues élastiquement en position de repos, par exemple à l’aide d’une bascule de rappel 103 décrite dans la demande de brevet No 00854/09.
[0044] Chaque râteau Rm, R1, R2, R3, Rh est pivoté individuellement sur un axe de pivotement 109 fixé sur la platine avec un pont du mouvement d’horlogerie et s’étendant parallèlement à l’axe de l’ensemble C des cames de prise d’information, décrit dans ce qui précède.
[0045] Chaque râteau Rm, R1, R2, R3 et Rh est soumis à l’action d’un ressort de rappel individuel 104, 105, 106, 107, 108 respectivement qui le maintient en position de repos contre un bloqueur correspondant B.
[0046] L’ensemble des bloqueurs comporte un bloqueur des minutes Bm, un bloqueur de premier quart B1, un bloqueur de second quart B2, un bloqueur de troisième quart B3 et un bloqueur des heures Bh constitué chacun par un butoir pivotant maintenu en position active de blocage par un ressort de rappel. Afin d’éviter de surcharger le dessin, seul le bloqueur de minutes Bm est référencé dans la fig. 11 . Dans la position de repos chaque râteau vient s’appuyer contre son bloqueur sous l’action de son ressort de rappel 104, 105, 106, 107, 108.
[0047] Ces bloqueurs Bm, B1, B2, B3, Bh sont actionnés par un mécanisme de sélection du mode sonnerie (non illustré) du mécanisme de sonnerie permettant de choisir entre: un mode silence; un mode petite sonnerie sonnant à l’heure pleine le troisième quart et l’heure; et un mode grande sonnerie sonnant à chaque quart d’heure, le quart correspondant et l’heure et à l’heure pleine le premier, le second et le troisième quart suivit de l’heure. Ce mécanisme de sélection du mode de sonnerie libère au moment voulu, les râteaux correspondant au mode de sonnerie choisi à savoir en mode silence aucun râteau, en mode petite sonnerie le râteau du troisième quart R3 et le râteau des heures Rh et en mode grande sonnerie les trois râteaux des quarts R1, R2 et R3 et le râteau des heures.
[0048] Une commande de répétition minute permet elle d’actionner à la demande tous les bloqueurs Bh, B1, B2, B3 et Bm pour libérer tous les râteaux Rm, R1, R2, R3 et Rh.
[0049] Le mécanisme de sonnerie comporte encore un entraîneur E entraîné par l’intermédiaire d’un rouage par un barillet de sonnerie et commandé par un mécanisme de déclenchement de sonnerie permettant de remonter les râteaux Rm, R1, R2, R3, Rh de leur position de prise d’information en butée contre les cames respectives du bloc de came C jusque dans leur position de repos maintenues par leur bloqueur respectif Bh, B1, B2, B3, Bm, course pendant laquelle les marteaux 101 sont actionnés et la sonnerie exécutée. Un tel entraîneur est décrit ci-dessous.
[0050] Le râteau des heures Rh illustré à la fig. 15 comporte un corps 110 présentant une partie périphérique 111 dont une portion porte-denture 112 présente une courbure circulaire dont le centre est formé par un alésage 113 du corps 110 destiné à recevoir l’axe de pivotement 109 des râteaux. La portion porte-denture 112 des râteaux des heures Rh présente douze dents 114 coopérant lors du déplacement angulaire du râteau Rh avec une des levées 102 du mécanisme d’actionnement des marteaux 101.
[0051] L’extrémité libre arrière de la portion porte-denture 112 du râteau des heures Rh est formée par une queue de râteau 115 dont l’extrémité vient buter contre le bloqueur des heures Bh sous l’action du ressort de rappel 108 du râteau des heures Rh lorsque ce râteau des heures Rh est en position de repos.
[0052] Le corps 110 du râteau des heures Rh comporte une ouverture centrale 116 et est solidaire d’une plaquette 117, située entre l’alésage 113 et l’ouverture centrale 116, portant un plongeur des heures Ph dont l’extrémité est destinée à coopérer avec la came des heures de l’ensemble de cames C lorsque le bloqueur des heures Bh est libéré. Ainsi, l’amplitude de la course angulaire du râteau des heures Rh est déterminée par la position de la came des heures 19 et correspond au nombre de coups devant être sonné en fonction de l’heure qu’il est.
[0053] Le râteau des heures Rh comporte encore une dent d’entraînement 118 pivotée autour d’un axe O sur le corps 110 du râteau des heures et soumise à l’action d’un ressort de dent 120 tendant à déplacer la dent 118 vers l’intérieur de l’ouverture centrale 116 pour que la partie active de cette dent 118 s’inscrive à l’intérieur de cette ouverture centrale 116. La dent 118 présente une butée 119 limitant son déplacement vers l’intérieur de l’ouverture centrale 116 en butant contre le bord 119a du corps 110 fixée au corps 110 du râteau des heures Rh, bord longeant une portion de la périphérie de ladite ouverture centrale 116.
[0054] Cette dent rétractable 118 est destinée à coopérer avec des dents d’entraînement de l’entraîneur E. Lorsque l’entraîneur E tourne autour de son axe dans le sens des aiguilles d’une montre, sens horaire, la dent 118 du râteau des heures Rh est déplacée contre l’action de son ressort de dent 120 pour laisser passer la dent correspondante de l’entraîneur E sans commander le râteau Rh. Cette caractéristique est importante lorsque l’entraîneur E comporte un inverseur de sens de rotation comme décrit plus loin. Comme on le verra plus loin, les râteaux des quarts et des heures comportent également une dent rétractable pour la même raison. Par contre lorsque l’entraîneur E tourne dans le sens anti-horaire la dent correspondante de l’entraîneur E vient buter contre le flanc A de la dent 118 et entraîne ainsi le râteau des heures Rh jusque dans sa position de repos, maintenu par son bloqueur Bh, et ce faisant les dents 114 actionnent la levée 102, un nombre de fois correspondant à l’heure devant être sonnée, déterminé par l’amplitude de la course angulaire du râteau des heures Rh.
[0055] Le corps 110 du râteau des heures Rh comporte encore une goupille 121 contre laquelle l’extrémité du ressort de rappel 104 vient s’appuyer pour replacer et maintenir le râteau des heures Rh en position de repos.
[0056] Dans l’exemple de mécanisme de sonnerie illustré à la fig. 11 ce mécanisme comporte trois râteaux des quarts car les mélodies sonnées au premier, second et troisième quart sont différentes les unes des autres. Dans une variante il pourrait n’y avoir qu’un râteau des quarts si la mélodie des trois quarts est identique mais simplement jouée, une, deux ou trois fois de suite.
[0057] Les râteaux des quarts R1, R2, et R3 sont identiques sauf en ce qui concerne le nombre et la disposition des dents de sonnerie réparties sur leur périphérie. Un seul râteau des quarts, le râteau du troisième quart R3, est illustré à la fig. 14 et décrit dans ce qui suit.
[0058] Ce râteau du troisième quart R3 illustré à la fig. 14 comporte un corps 130 présentant un alésage 131 pour son pivotement sur l’axe de pivotement 109 du râteau. Le corps 130 comporte une ouverture centrale 132 et une partie périphérique 133 présentant plusieurs zones 134 munies de dents de sonnerie 135. Le nombre de ces zones 134, leur positionnement et leur nombre de dents 135 dépendent de la mélodie choisie pour sonner le troisième quart.
[0059] L’extrémité libre arrière de la partie périphérique 133 est prolongée par une queue 180 similaire à la queue 115 du râteau des heures Rh et destiné à venir en position de repos du râteau des quarts R3 en butée contre le bloqueur du troisième quart B3.
[0060] Les dents de sonnerie 135 du râteau du troisième quart R3 coopèrent avec toutes ou certaines levées 102 actionnant les marteaux 101 en fonction de la mélodie à sonner.
[0061] Ce râteau de troisième quart R3 comporte également une plaquette 136 fixée sur son corps 130 et comportant un plongeur de troisième quart P3 destiné à coopérer avec la came de troisième quart de l’ensemble des cames C lorsque le bloqueur du troisième quart B3 est libéré et que le râteau du troisième quart R3 vient buter contre cette came.
[0062] A l’instar du râteau des heures Rh, ce râteau des quarts R3 comporte une dent rétractable 137 pivotée en O sur le corps 130 et soumise à l’action de rappel d’un ressort de dent 138. En position active la dent rétractable 137 émerge dans l’ouverture centrale 132 et sa position est déterminée par sa butée 139 appliquée contre le rebord 140 du corps 130 du râteau de troisième quart R3.
[0063] Cette dent 137 du râteau du troisième quart R3 coopère avec une dent correspondante de l’entraîneur E de façon similaire à la dent 118 du râteau des heures Rh.
[0064] Ce râteau R3 comporte encore une goupille 141 sur laquelle s’appuie l’extrémité du ressort de rappel 105 de ce râteau du troisième quart.
[0065] Les fig. 12 , 13 , 16 et 17 illustrent la réalisation du râteau des minutes du mécanisme de sonnerie.
[0066] Ce râteau des minutes Rm comporte un corps 150 présentant un alésage 151 pivotant sur l’axe de pivotement 109 des râteaux, une ouverture centrale 152 et une portion périphérique 153. La portion avant de cette portion périphérique 153 est munie de dents de sonnerie 154 au nombre de 15, soit une par échelon 15a de la came des minutes de l’ensemble de cames C. L’extrémité arrière de cette portion périphérique 153 comporte une queue 155 qui, en position de repos du râteau des minutes Rm, vient en butée contre le bloqueur des minutes Bm.
[0067] Une plaquette 156 fixée sur le corps 150 du râteau Rm comporte un plongeur Pm destiné à coopérer avec la came des minutes 15 de l’ensemble de cames C.
[0068] Le corps 150 de ce râteau Rm comporte encore une goupille 157 contre laquelle s’appuie l’extrémité du ressort de rappel 104 du râteau des minutes Rm.
[0069] Ce râteau des minutes Rm comporte encore une bascule 158 pivotée en O sur le corps 150 du râteau Rm. Cette bascule 158 comporte à l’une de ses extrémités une dent rétractable et escamotable 159 et une butée 160 définissant, lorsqu’elle est en contact avec le rebord 161 du corps 150 du râteau Rm, la position active de la dent escamotable 159 située alors dans l’ouverture centrale 152.
[0070] Cette dent 159 coopère avec l’entraîneur E à l’instar des dents rétractables 118 et 137 des râteaux des heures et des quarts, mais, de plus, elle peut être escamotée dans une position inactive où elle ne coopère pas avec l’entraîneur. Un ressort de dent escamotable 162 agit sur la bascule pour la maintenir dans cette position où la dent escamotable 159 est active. L’autre extrémité de la bascule 158 comporte un levier incurvé 163 coopérant avec une came de commande 164 d’un mécanisme d’escamotage de la dent escamotable 159.
[0071] Ce mécanisme d’escamotage de la dent escamotable 159 comporte un premier levier 165 pivoté en Y sur la platine ou un pont du mouvement d’horlogerie et portant la came 164 de commande de la dent escamotable 159 ainsi qu’un plateau 166 comportant deux creusures 167, 168 coopérant avec un sautoir 169 définissant ainsi les deux positions stables du plateau 166 et donc de la came 164.
[0072] L’une de ces positions (fig. 16 ) correspond à la position active de la dent escamotable 159, et l’autre (fig. 17 ) à sa position escamotée ou inactive.
[0073] Un second levier 170, articulé par une extrémité sur l’extrémité «libre» du premier levier 165 (c’est-a-dire, l’extrémité le plus loin de son axe de pivotement Y), est pivoté en X sur la platine ou un pont du mouvement d’horlogerie.
[0074] L’extrémité libre 171 de ce second levier 170 est située sur le chemin parcouru de crochet K1, K2, K3 formant l’extrémité avant des parties périphériques 133, des râteaux des quarts R1, R2, R3.
[0075] Ainsi, grâce à ce mécanisme d’escamotage de la dent escamotable 159 du râteau des minutes Rm, le levier 170 actionne la came 164 afin d’escamoter cette dent 159 hors de l’ouverture centrale 152 (et donc de sa position active) du râteau des minutes Rm chaque fois qu’un râteau des quarts R1, R2 ou R3 est libéré par le mécanisme de commande actionnant les bloqueurs B qui l’amène de sa position de repos à sa position pour laquelle son plongeur P1, P2, ou P3 est en contact avec la came de quart correspondante.
[0076] Inversement, chaque fois qu’un râteau des quarts R1, R2 ou R3 est remonté par l’entraîneur E dans sa position de repos, la dent escamotable 159 est placée en position de service pour laquelle elle émerge dans l’ouverture centrale 152 du râteau des minutes Rm. Alors, si aucun râteau de quart n’est libéré (c’est-à-dire s’il n’y a aucun quart à sonner), la dent escamotable 159 reste dans la position active de la fig. 16 .
[0077] Avantageusement, en mode répétition minutes, le fait de pouvoir ne pas escamoter la dent d’entraînement 159 du râteau des minutes Rm si aucun râteau des quarts R1, R2, R3 n’est déplacé dans sa position de repos dans le premier quart de chaque heure permet de supprimer le temps d’attente entre la sonnerie indiquant l’heure et la sonnerie indiquant la minute de ce premier quart, temps d’attente qui est utilisé dans le second, troisième et quatrième quart d’une heure pour sonner la mélodie du quart correspondant.
[0078] Le mécanisme de sonnerie comporte encore un entraîneur E (fig. 11 et 18 à 25 ) permettant de remonter les râteaux des heures Rh, des quarts R1, R2, R3 et des minutes Rm de leur position pour laquelle leur plongeur P est en contact avec la came correspondante jusque dans leur position de repos, maintenus par leur bloqueur B, en agissant sur la dent escamotable de chaque râteau. Cet entraîneur se compose d’un axe d’entraînement 200 pivoté sur la platine ou entre ponts, parallèles à l’axe de l’ensemble de came C et situé dans l’ouverture centrale 116, 132, 152 des râteaux superposés des heures Rh, des quarts R1, R2, R3 et des minutes Rm. Cet axe d’entraînement 200 comporte un pignon d’entraînement 201 en prise avec une crémaillère 202 soumise à l’action d’un ressort de crémaillère 203 tendant à la déplacer dans le sens de la flèche F (fig. 21 ). Sur cet axe d’entraînement sont fixés des actionneurs. Le nombre d’actionneurs correspond au nombre de râteaux. Dans l’exemple illustré, l’axe d’entraînement 200 porte donc cinq actionneurs, un actionneur des heures 204, trois actionneurs des quarts 205, 206, 207 et un actionneur des minutes 208. Chaque actionneur comporte au moins une dent, deux dans l’exemple illustré, coopérant avec la dent escamotable du râteau correspondant. Ces actionneurs sont décalés angulairement les uns par rapport aux autres pour que leurs dents soient également décalées angulairement les unes par rapport aux autres de telle façon qu’à un moment donné seule une dent d’un des actionneurs coopère avec une dent d’un des râteaux. L’extrémité libre, ne portant pas les actionneurs 204 à 208, de l’axe d’entraînement 200 est solidaire d’une roue à dent de loup 209. L’axe d’entraînement 200 comporte une portée 210 jouxtant la roue à dent de loup 209 sur laquelle est fixé rigidement un disque support 211 et pivote librement une roue d’entraînement 212.
[0079] Un cliquet 213 est pivoté sur un pivot solidaire du disque support 211 et passant au travers d’une ouverture oblongue 214 pratiquée dans la roue d’entraînement 212. Ce cliquet 213 comporte un bec 216 coopérant avec la denture de la roue à dent de loup 209 et une formation en V 215. La roue d’entraînement 212 porte encore une goupille 217 coopérant avec la formation en V 215 du cliquet 213. Un ressort 218 fixé sur la roue d’entraînement 212 tend à placer le cliquet 213 dans une position telle que son bec 216 soit engagé dans la denture de la roue à dent de loup 209. Ce cliquet 213 constitue ainsi un accouplement débrayable entre la roue à dent de loup 209 solidaire de l’arbre d’entraînement 200 et la roue d’entraînement 212. En effet, suivant la position angulaire relative de l’axe d’entraînement 200 et de la roue d’entraînement 212, l’axe d’entraînement 200 est accouplé ou non à ladite roue d’entraînement 212, par l’intermédiaire du cliquet 213.
[0080] La roue d’entraînement 212 de l’arbre de l’entraîneur 200 engrène avec une roue de blocage 220. Cette roue de blocage 220 est reliée cinématiquement par un train d’engrenage comprenant dans l’exemple illustré deux mobiles 221 et 222 à la denture 223 de la cage d’un barillet de sonnerie 224.
[0081] Le positionnement de l’axe 200 de l’entraîneur E et le dimensionnement des actionneurs 204–208 sont tels que lorsque l’entraîneur E est entraîné dans le sens horaire (vu de dessus) les dents des actionneurs passent devant les dents escamotables des râteaux déplaçant ces dernières contre les ressorts de rappel mais que lorsque l’entraîneur E est entraîné dans le sens anti-horaire les dents des actionneurs 204–208 entraînent les râteaux qui ne sont pas en position de repos par leurs dents escamotables jusque dans cette position de repos, déplacement qui provoque la sonnerie désirée.
[0082] Au repos l’entraîneur et son mécanisme d’actionnement se trouvent à l’état illustré à la fig. 21 . La crémaillère 202 est armée contre son ressort de rappel 203 et est maintenue dans cette position par le fait que la roue de blocage 220, qui engrène avec la roue d’entraînement 212 est immobilisée par une bascule d’arrêt 225 pivotée en 226 dont un bras 225a présente à son extrémité un secteur denté en prise avec ladite roue de blocage 220. D’autre part, dans cette position de repos le cliquet 213 est en prise avec la roue à dent de loup 209 de sorte que la roue d’entraînement 212 est solidaire de l’axe d’entraînement 200.
[0083] Les bloqueurs B sont tous maintenus en position active de blocage des râteaux par leur ressort de rappel. Le bloqueur des minutes Bm est solidaire d’une bascule de bloqueur 227 pivotée en 227c, qui comporte un premier bras 227a soumis à l’action d’un poussoir de répétition minute schématisé en 228. Cette bascule de bloqueur 227 comporte encore un second bras 227b dont l’extrémité est en appuis contre une goupille 229 portée par le premier bras 230a d’une bascule de déclenchement 230 pivotée en 231 et qui comporte un second bras 230b muni à son extrémité d’un doigt escamotable 232.
[0084] Il faut encore remarquer que dans l’exemple illustré on a trois modes de sonnerie différents, petite sonnerie, répétition minutes et grande sonnerie, qui peuvent être sélectionnés à l’aide d’un mécanisme de sélection de mode de sonnerie. On voit (fig. 26 ) qu’en mode petite sonnerie on sonne automatiquement à l’heure pleine la mélodie du troisième quart suivie d’un nombre de coups correspondant à l’heure qu’il est. En mode répétition minutes, soit à la demande, on sonne le nombre de coups correspondant à l’heure qu’il est, suivit de la mélodie du quart dans lequel on se trouve, suivit d’un nombre de coups correspondant au nombre de minutes de l’heure qu’il est. Enfin, en mode grande sonnerie, on sonne la mélodie du quart de l’heure suivit d’un nombre de coups correspondant à l’heure.
[0085] On remarque que selon le mode de sonnerie sélectionné le nombre de coups correspondant à l’heure est soit frappé en premier, répétition minute, soit en dernier, petite et grande sonnerie.
[0086] C’est pour réaliser cette modification de la séquence de sonnerie heure-minute ou heure-quart-minute et quart-heure que l’entraîneur E comporte des actionneurs comportant chacun deux dents et que, comme on le verra plus loin, en fonction du mode de sonnerie choisi l’amplitude du déplacement angulaire de l’axe d’entraînement et donc des actionneurs est soit d’environ 180° ou soit d’environ 120° pour que lors de la course angulaire de l’entraîneur correspondant à la remontée des râteaux en position de repos ce soient les premières dents pour la répétition minutes ou les secondes dents pour les autres sonneries des actionneurs qui agissent sur les dents escamotables des râteaux correspondants.
[0087] Comme on le voit sur les fig. 21 à 25 l’actionneur des heures 204 comporte deux dents h1, h2; l’actionneur des minutes 208 comporte également deux dents m1, m2. Les actionneurs des quarts 205, 206, 207 comportent également chacun deux dents. Sur les figures, seules les dents de l’actionneur de seconds quarts 206 sont visibles Q21 et Q22. Les dents de l’actionneur du premier quart 205 sont cachées par les autres dents de l’entraîneur. Seule une dent de l’actionneur du troisième quart Q32 est visible l’autre étant cachée. En mode répétition minutes ce sont les premières dents h1, Q11, Q21, Q31 et m1 des actionneurs 204–208 qui actionnent les dents escamotables des râteaux correspondant tandis qu’en mode grande sonnerie ou petite sonnerie ce sont les secondes dents h2, Q12, Q22, Q32 et m2 des actionneurs 204–208 qui actionnent lesdites dents escamotables des râteaux, ce qui permet la frappe des heures en premier ou en dernier lors de la sonnerie.
[0088] A l’aide des fig. 21 à 25 on va suivre les phases d’un déclenchement de la sonnerie en mode répétition minutes. A partir de la position des divers éléments telle qu’illustrée à la fig. 21 , qui illustre la position de repos ou d’arrêt de la sonnerie, l’usager appuie sur le poussoir répétition minutes 228 provoquant un premier déplacement anti-horaire de la bascule de bloqueur 227 et on passe à la première phase du déclenchement de la sonnerie illustrée à la fig. 22 . La bascule de bloqueur 227 déplace dans le sens horaire la bascule de déclenchement 230 qui pousse avec son doigt escamotable 232 la crémaillère 202 dans le sens horaire provoquant un déplacement angulaire entre l’axe d’entraînement 200 et la roue d’entraînement 212 de l’entraîneur E suffisant pour que le bec 216 du cliquet 213 échappe à la roue à dent de loup et désaccouple l’axe d’entraînement 200 de la roue d’entraînement 212. Le doigt escamotable 232 libère l’extrémité de la crémaillère 202.
[0089] Simultanément la bascule de bloqueur 227 déplace tous les bloqueurs Bm, B1, B2, B3 et Bh pour libérer tous les râteaux Rm, R1, R2, R3 et Rh qui viennent buter sous l’action de leurs ressorts de rappel contre les cames correspondantes. Le mécanisme se trouve dans la position de la fig. 23 .
[0090] En poussant plus avant sur le poussoir de répétition minutes l’usager provoque un déplacement additionnel de la bascule de déclenchement 230 dont le second bras 230b entre en contact avec un second bras 225c de la bascule d’arrêt 225 provoquant une rotation anti-horaire de cette bascule d’arrêt 225 contre l’action de son ressort de rappel 236 dont le premier bras 225a libère la roue de blocage 220 et la bascule d’arrêt 225 est retenue dans sa position dégagée de la roue de blocage 210 par une bascule de maintien 233 pivotée en 233d et dont un premier bras 233a porte un crochet qui coopère avec une butée 225b de cette bascule d’arrêt 225 (fig. 24 ).
[0091] La roue de blocage 220 étant maintenant libérée celle-ci est entraînée par le barillet de sonnerie 224 et entraîne la roue d’entraînement 212 dans le sens anti-horaire ce qui provoque le réenclenchement du cliquet 213 dans la denture de la roue à dent de loup 209 et l’entraînement de l’axe d’entraînement 200 et de ses actionneurs 204–208 dans le sens anti-horaire. Pendant cette course de remontage les premières dents m1, Q11, Q21, Q31 et h1 entraînent successivement les râteaux respectifs dans leur course de sonnerie par leurs dents escamotables (fig. 25 ). Ce faisant la crémaillère 202 est déplacée dans le sens contraire de la flèche F et en fin de course une butée 234 qu’elle comporte à son extrémité actionne un second bras 233c de la bascule de maintien provoquant sous l’action de son ressort de rappel 235 la libération de la bascule d’arrêt 225 et le blocage de la roue de blocage 220, le mécanisme est revenu dans sa position de repos (fig. 21 ).
Claims (12)
1. Mécanisme de sonnerie, notamment pour pièce d’horlogerie, comportant un râteau (Rm, Rh, R1, R2, R3) pivoté autour d’un axe de pivotement (109) et comportant une partie périphérique (153, 111, 133) centrée sur cet axe de pivotement (109) dont une portion externe comporte une ou plusieurs dents (154, 114, 135) destinées à coopérer avec au moins une levée actionnant un marteau du mécanisme de sonnerie, ce râteau comportant une ouverture centrale (152, 116, 132) située entre son axe de pivotement (109) et sa partie périphérique (153, 111, 133), caractérisé par le fait qu’une dent d’entraînement rétractable (118, 137, 159) est articulée sur le corps du râteau entre le bord interne de l’ouverture centrale (152, 116, 132) du râteau et l’axe de pivotement (109) et soumise à une action élastique de rappel (162, 120, 138) tendant à positionner cette dent d’entraînement dans une position pour laquelle elle émerge dans l’ouverture centrale du râteau.
2. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la dent d’entraînement (118, 137, 159) coopère avec un entraîneur (E) monté pivotant dans l’ouverture centrale (152, 116, 132) afin que quand l’entraîneur exerce une pression sur un premier flanc de la dent d’entraînement (118, 137, 159) ladite dent d’entraînement se rétracte en direction de l’axe de pivotement contre l’action de son action élastique de rappel sans entraîner le râteau, et quand l’entraîneur exerce une pression sur un second flanc de la dent d’entraînement (118, 137, 159) le râteau est entraîné par l’entraîneur.
3. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la partie arrière de la partie périphérique du râteau comporte une queue (155, 180, 115) destinée à venir buter contre un bloqueur (Bm, B1, B2, B3, Bh) sous l’action d’un ressort de rappel (104, 105, 106, 107, 108) pour définir la position angulaire de repos du râteau.
4. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait que le râteau (Rm, R1, R2, R3, Rh) comporte une plaquette fixée sur son corps présentant un plongeur (Pm, P1, P2, P3, Ph) destiné à entrer en contact avec une came correspondante d’un ensemble de came (C).
5. Mécanisme selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le râteau est un râteau des minutes (Rm) et la dent d’entraînement rétractable (159) est de plus escamotable par un dispositif de commande actionné par au moins un râteau des quarts (R1, R2, R3) et provoquant la mise en position active de la dent d’entraînement escamotable (159) quand le ou les râteaux des quarts sont dans une position de repos, ou en position escamotée pour laquelle la dent d’entraînement escamotable (159) ne peut pas coopérer avec l’entraîneur.
6. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 5, caractérisé par le fait que, en position escamotée, la dent d’entraînement escamotable (159) est rétractée en direction de l’axe de pivotement du râteau (Rm).
7. Mécanisme de sonnerie selon les revendications 3 et 5 ou selon les revendications 3 et 6, caractérisé par le fait que le dispositif de commande de la dent d’entraînement escamotable (159) comporte un premier levier (165) pivoté sur une platine ou sur un pont portant une came (164), ce premier levier (165) étant articulé par son extrémité opposée à ladite came (164) sur une extrémité d’un second levier (170) également pivoté sur ladite une platine ou ledit un pont; et par le fait que l’extrémité libre (171) de ce second levier (170) est située sur la trajectoire d’un crochet (K) formant l’extrémité avant, opposée à la queue (180), de la partie périphérique du ou des râteaux des quarts (R1, R2, R3).
8. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 5, 6 ou 7, caractérisé par le fait que la dent d’entraînement escamotable (159) est portée par une extrémité d’une bascule (158) pivotée sur le corps du râteau des minutes (Rm); par le fait que cette bascule comporte à son autre extrémité une extension incurvée (163); et par le fait qu’un ressort de rappel (162) tend à maintenir la dent d’entraînement escamotable (159) en position active émergeant dans l’ouverture centrale (152) du corps (150) du râteau des minutes (Rm).
9. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l’extension incurvée (163) de la bascule (158) est maintenue au contact de la came (164) du dispositif de commande de la dent escamotable (159).
10. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 9, caractérisé par le fait qu’un sautoir (169) maintient le premier levier (165) du dispositif de commande de la dent escamotable (159) dans l’une de ses deux positions stables possibles.
11. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’il comprend un râteau des minutes (Rm), un râteau des heures (Rh), et au moins un râteau des quarts (R1, R2, R3); et par le fait que tous ces râteaux sont pivotes concentriquement sur un même axe de pivotement (109).
12. Pièce d’horlogerie comportant un mécanisme selon l’une des revendications 1 à 11.
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CH9962009A CH701201B1 (fr) | 2009-06-11 | 2009-06-26 | Mécanisme de sonnerie pour pièce d'horlogerie et pièce d'horlogerie munie d'un tel mécanisme. |
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Family Applications Before (1)
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CH9962009A CH701201B1 (fr) | 2009-06-11 | 2009-06-26 | Mécanisme de sonnerie pour pièce d'horlogerie et pièce d'horlogerie munie d'un tel mécanisme. |
Country Status (1)
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Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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2009
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- 2009-06-26 CH CH9942009A patent/CH701200B1/fr unknown
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Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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US10031482B2 (en) | 2015-08-31 | 2018-07-24 | Blancpain Sa | Tune selection mechanism for a chiming timepiece |
Also Published As
Publication number | Publication date |
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