[0001] La présente invention a pour objet un palier antichoc pour balancier-spiral de mouvements d'horlogerie mécaniques pour montres-bracelets, en ce sens que ce palier n'est constitué que d'un seul élément de préférence réalisé en rubis ou en tout autres matériaux susceptibles de remplir les conditions de résistance et de rendement usitées pour ce type de palier d'horlogerie. Elle concerne également deux variantes basées sur le même principe. Soit pour la première, qui ne fera pas l'objet de revendication complémentaire car en tous points comparables à la version principale, un palier antichoc dont le pourtour extérieur sert au pivotement de la cage de tourbillon des mouvements d'horlogerie mécaniques pour montres-bracelets dits à tourbillon.
Et pour la seconde variante un ensemble dont l'axe de balancier est prolongé afin d'entraîner des animations ou une indication de l'amplitude maximum.
[0002] Pour des raisons historiques liées aux théories d'horlogeries développées dès le 18ème siècle notamment par Phillips, l'homme de l'art perpétue encore de nos jours des traditions issues du passé. A l'époque il était entendu à juste titre que les pivots des balanciers devaient, pour améliorer le rendement, être très fins. Ceci compte tenu du fait que les problèmes de rendement sont ici particulièrement liés aux états de surface des composants en présence dont la production était particulièrement difficile pour l'époque. Il n'était alors pas question de montre bracelet et l'horlogerie à balancier-spiral était réservée à des chronomètres de marine ou de table. Mais très rapidement apparurent les premières montres de poche et les problèmes liés aux chocs survinrent.
Une chute sur le sol engendrait immanquablement la rupture des pivots du balancier ou pour le moins leur déformation. Mais les utilisateurs conscients de la valeur de leur montre, qui devait souvent durer leur vie entière, en prenaient grand soin. De fait le problème restait marginal et l'homme de l'art était rompu à la réparation de ce type de dégâts. Au début du 20ème siècle, l'horlogerie se démocratise et la mode de porter sa montre au poignet apparaît. La conséquence est que les problèmes liés aux chocs augmentèrent de telle sorte qu'il fût urgent de trouver une solution appropriée. Le temps des paliers antichocs était venu!
[0003] De nos jours les professionnels de l'horlogerie utilisent principalement un type de palier appelé amortisseur de choc, ou encore l'antichoc. Afin de comprendre son fonctionnement, il convient de préciser que l'axe du balancier est muni de 2 pivots et que par conséquent 2 antichocs sont nécessaires par mouvement de montre. Chacun de ces 2 paliers est constitué en général de 5 composants et ils fonctionnent de façon identique.
[0004] Afin de simplifier la compréhension de la présente invention, nous ne considérerons dans l'exposé qui suit que l'un des deux paliers, en l'occurrence celui qui concerne le pivot du balancier situé sous le cadran de la montre. Et dans le même esprit seul l'axe du balancier sera représenté. Nous invitons le lecteur à prendre connaissance des diverses théories horlogères et par exemple celle éditée par L'Ecole d'ingénieurs de L'Arc jurassien, CH 2400 Le Locle "Théorie de la construction horlogère pour ingénieur, Volume: Mécanique"
[0005] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'une mise en oeuvre principale de l'invention associée à deux variantes issues, en référence aux dessins annexés donnés à titre indicatif et non limitatif, dans lesquels les figures 1, 2, 3, 4 et 5 présentent un type d'antichoc de l'art antérieur; la figure 1 est une vue en perspective, la figure 2 est une vue en plan de dessus, la figure 3 est une coupe, la figure 4 est un détail agrandi de la dite coupe et la figure 5 montre également un agrandissement du palier interne inférieur de l'ensemble. Les figures 6, 7 et 8 représentent la forme principale de la présente invention; la figure 6 est une vue latérale, la figure 7 est une coupe et la figure 8 un détail de cette coupe fortement agrandi.
Les figures 9, 10 et 11 montrent la première variante de l'invention utile pour des mouvements d'horlogerie mécaniques dit à tourbillon dont l'épaisseur se veut particulièrement réduite; la figure 9 est une vue en perspective, la figure 10 est une vue en plan et la figure 11 est une coupe. Les figures 12 et 13 représentent la seconde variante, qui permet d'utiliser le mouvement oscillant d'un l'axe de balancier prolongé pour entrainer des animations ou une indication de l'amplitude maximum à un instant t du résonateur à balancier-spiral; la figure 12 est une vue en plan, et la figure 13 une coupe.
[0006] Sur les figures 1,2 et 3 représentant l'art antérieur, on montre le support 1 qui contient tous les éléments constituant l'antichoc, soit: le chaton 2, constitué lui-même d'une bague 3 dans laquelle est chassé le composant 4, généralement exécuté en rubis, appelé la pierre de l'antichoc elle assure le maintien latéral du pivot p de l'axe de balancier 5; le contre-pivot 6 également en rubis limite quant à lui frontalement l'axe de balancier 5, et un ressort 7, généralement appelé lyre qui par ses 4 pattes a, a', a" et a'", engagées dans les 4 logements b, b', b" et b'" du support 1 maintient sous une tension adéquate les composants qui lui sont sous-jacents.
En cas de choc, le pivot p de l'axe de balancier 5 pourra déplacer le contre-pivot 6 frontalement et le chaton 2 radialement, ceci sachant que l'axe 5 sera limité ensuite dans son déplacement par la collerette c du support 1. Une fois l'axe 5 en appuis, le pivot p ne sera plus sollicité et donc protégé. Il ne subira alors pas de contraintes engendrant sa déformation ou sa casse. Une fois le choc terminé, la lyre 7 contraindra le contre-pivot 6 et le chaton 2 à retrouver leur place initiale, le chaton 2 glissant sur le plan incliné d du support 1. L'on comprendra que la fabrication d'un tel ensemble dont le diamètre total est en général inférieur à 2 mm est très complexe et que la précision et la qualité des composants deviennent primordiales.
En particulier, la coaxialité générale est difficile à garantir et les opérations de montage du mouvement d'horlogerie soit: respectivement l'achevage et de mise en marche s'en trouvent compliquées. De plus, lors du montage du mouvement il est nécessaire de lubrifier ces paliers. La figure 4 montre en h la position que doit prendre le lubrifiant, il se loge par capillarité entre la face plane e du contre-pivot 6, le dessus bombé f de la pierre d'antichoc 4 et le pivot p de l'axe de balancier 5. Cette opération de lubrification est très délicate et elle doit souvent être répétée. Il faut décrocher les pattes a et a' de la lyre 7, afin d'extraire le chaton 2 et le contre-pivot 6 pour les nettoyer, puis les coller ensemble grâce au lubrifiant et les remettre en place dans le support 1.
La casse de la lyre 7, sa perte ou celle du contre-pivot 6 voir du chaton 2 sont monnaie courante. Il convient de mentionner également que ces opérations nécessitent l'emploi de la main d'oeuvre parmi la plus qualifiée des entreprises. La figure 5 montrant le trou t de la pierre d'antichoc 4, l'on constate que ce trou n'est pas cylindrique mais qu'un usinage appelé Polivage est réalisé selon un rayon o dont le centre est placé sur une ligne x passant par le milieu de la section du trou t. L'objectif est ici de créer un seul point de contact g unique entre la pierre d'antichoc 4 et le pivot p de l'axe 5 du balancier. Ce type de palier antichoc présente deux inconvénients majeurs appelés communément l'écart plat-pendu et le rebat.
L'écart plat-pendu est l'écart d'amplitude constaté entre la position horizontale où le mouvement est disposé à plat, position pour laquelle l'axe de balancier 5 est vertical et la position verticale, position pour laquelle l'axe de balancier 5 est horizontal. A titre d'exemple nous dirons que si l'amplitude est de 300[deg.] quand le mouvement est à plat (axe du balancier vertical), ladite amplitude est généralement réduite à 280[deg.] en position verticale (axe du balancier horizontal) L'horloger attribue en général cette différence au fait qu'en position horizontale, le contact se fait entre le sommet i du pivot p et la face plane e du contre-pivot 6. Il considère alors que le freinage induit par le frottement est quasi nul, car le point de contact ne présente pas de bras de levier.
A contrario quand le mouvement d'horlogerie est placé en position verticale, le contact au point g génère un bras de levier équivalent au rayon du pivot p. Il admet dans ce cas que le frottement n'est pas nul, ce qui, selon lui, à pour effet de faire baisser l'amplitude dans cette position. Bien que pertinente, cette façon de voir, qui justifie entre autres l'utilisation de pivots de balancier de très petits diamètres n'est pas exhaustive. En effet, le frottement des pivots ne peut pas être considéré selon ces deux seules directions et formes de contacts. En fait à l'observation, au moyen d'un microscope ou d'une loupe d'horloger, l'on constate qu'en position horizontale, à chaque oscillation le pivot p heurte à plusieurs reprises les parois du trou t et qu'en position verticale le bout du pivot p vient en contact de façon aléatoire avec le contre-pivot 6.
Nous dirons alors que les contacts sont mixtes. Lier la baisse d'amplitude entre plats et pendus aux seuls frottements des pivots relatifs à leur géométrie propre est une simplification qui masque la réalité du phénomène. IL convient de plus, de tenir compte de l'influence de la masse du résonateur et de l'élongation du spiral. Alors que l'élongation du spiral crée des pressions quasi comparables en position verticale et horizontale, la masse du balancier est quant-à elle particulièrement influente en position verticale. Diminuer ces facteurs de perturbation est en soit une bonne façon d'améliorer le rendement et les recherches actuelles qui tendent à obtenir des balanciers légers et des spiraux au développement concentrique sont opportunes.
[0007] Par ailleurs, la position horizontale, axe de balancier vertical, est la position de référence pour le professionnel qui considère qu'un résonateur à balancier-spiral présentant une amplitude importante dans cette position sera de nature à conférer au mouvement d'horlogerie mécanique des performances chronométriques supérieures, "plus l'amplitude en position horizontale est haute plus l'amplitude en position verticale le sera et les performances n'en seront que meilleures". Le risque d'un tel résonnement est le rebat. Ce phénomène est généré par le fait que la cheville de plateau (non décrite) du balancier-spiral, notamment des échappements à ancres suisses, vient en cas d'amplitude trop élevée, buter contre la corne de l'ancre (non décrit) de l'échappement d'horlogerie.
Le résultat est une perturbation importante, imprévisible, destructrice de l'isochronisme du balancier-spiral. En fait nous devons changer notre façon de voir le problème et en particulier en ce qui concerne les diverses positions qu'occupe une montre bracelet, Hormis le cas où la montre est déposée à plat par exemple pour la nuit période où le rebat n'est pas un risque en soit, la position horizontale n'est jamais que transitoire. Vouloir obtenir de fortes amplitudes pour cette position au risque de créer le rebat est en soit une erreur. A contrario faire que l'amplitude en position horizontale soit inférieure à celle de la position verticale permet d'augmenter notoirement cette dernière. Pour cela il suffit d'augmenter la force motrice du mouvement d'horlogerie. Les performances chronométriques en seront dès lors maintenues voir améliorées.
Ceci d'autant que la position verticale parfaite est aussi rare que la position horizontale. La position dans l'espace de la montre bracelet ne varie-t-elle pas régulièrement?
[0008] Afin de mieux comprendre l'invention nous citerons à titre d'exemple la demande de brevet d'invention FR 2205689 qui confirme ce qui précède, en particulier en ce qui concerne les problèmes de plat-pendu. Elle apporte une solution intéressante mais limitée aux portes-échappements des pendulettes. Elle ne résout pas les problèmes liés aux chocs car les produits de ce type n'y sont à priori pas soumis.
Soit parlant de l'antichoc traditionnel ce document précise: "Or, ce dispositif connu présente un certain nombre d'inconvénients: Tout d'abord, pour un balancier donné, les couples de frottement exercés par les pierres plates en bout de pivots ne sont pas les mêmes que les couples de frottement exercés par les pierres traversées par lesdits pivots, de sorte qu'il en résulte une différence d'amplitude selon que l'axe du balancier occupe une position verticale ou une position horizontale. Cet inconvénient est d'autant plus sérieux que le balancier est de grandes dimensions. De plus le nettoyage des pivots nécessite le démontage des contre-pivots ou bien du balancier. Etant donné qu'on ne peut huiler les pivots au dernier moment, lors du montage du mouvement, on est pratiquement obligé de stocker ces échappements à l'état huilé, ce qui n'est pas recommandé.
Le but de l'invention est de réaliser un dispositif de guidage de l'axe de balancier qui ne présente pas les inconvénients du dispositif antichoc habituel. A cet effet, le dispositif suivant l'invention est constitué uniquement de deux pièces (telles que pierres, bouchons de bronze ou de matière plastique) qui sont percées et dans lesquelles sont montés, respectivement, les deux pivots cylindriques épaulés d'extrémités de l'axe du balancier, les faces internes desdites pièces étant convexes et formant butées de positionnement axial des épaulements des pivots. Ainsi, le nettoyage des pivots ne nécessite plus le démontage des contre-pivots ou du balancier, puisque lesdits pivots sont accessibles, en bout, par les trous des deux seules pièces de guidage de l'axe du balancier.
On peut stocker sans les huiler, des échappements munis d'un tel balancier, puisqu'il est possible d'effectuer le graissage au dernier moment, avant le montage. De plus, suivant une autre caractéristique de l'invention le rayon de courbure de la face interne convexe de chaque pièce a une valeur telle que le couple de frottement créé par la partie de la surface annulaire de ladite face susceptible d'être en contact avec l'épaulement du pivot soit pratiquement égal au couple de frottement créé par la surface cylindrique de contact des pivots contre la paroi du trou des pièces. On peut alors obtenir des couples de frottement des pivots dans les pièces qui aient sensiblement la même valeur, au plat et au pendu, c'est-à-dire lorsque l'axe du balancier est respectivement vertical ou bien horizontal.
[0009] En plus de résoudre le problème des chocs que subissent les mouvements d'horlogerie, la présente invention se propose de résoudre par la même occasion le problème du plat-pendu cité ci-dessus.
[0010] Aux figures 6, 7 et 8, est représentée la forme principale de la présente invention pour laquelle un axe de balancier 5 à pivot cylindrique p est associé avec un palier 8 chassé dans la platine 7 d'un mouvement d'horlogerie. L'axe 5 présente une portée k, plane perpendiculaire qui limite axialement sa course. Le palier 8 présente une face bombée q qui réduit de fait le contact avec la portée k à un simple cercle défini par l'arrondi r faisant angle avec de la face bombée q dudit palier. Le trou t dans lequel est engagé le pivot p présente une forme particulière o que nous qualifierons d' "olivage déporté", ceci sachant que cet olivage déporté o peut être remplacé par un simple cône. Le point de contact m entre le pivot p et le palier 8 se trouve dès lors très proche de la portée k de l'axe de balancier 5.
Il se trouve à une distance n qui est au maximum la somme du rayon r et du jeu d'hauteur de l'axe 5 j. Cette distance est dans la pratique d'un maximum de 40 um. L'on comprendra alors que sous l'effet d'un choc, aucun problème de flexion du pivot p n'interviendra à une si faible distance n de la portée k. De plus des calculs précis doublés d'essais pratiques ont démontrés que du point de vue cisaillement, un pivot p d'un diamètre de 0,10 mm, associé à un balancier d'inertie de 12 mg*cm<2> et d'une masse de 0.06 g étaient suffisant pour résister avec sécurité aux conditions spécifiées par la norme ISO 1413. Au niveau des amplitudes les essais pratiques confirment également les hypothèses, l'amplitude en horizontale est dans le cas de la présente invention inférieure d'environ 20[deg.] à l'amplitude en verticale.
Cela tient essentiellement au fait que le pivot sur lequel est en appui le balancier est en contact avec le palier 8 au point 1 sur un cercle complet de diamètre égal au diamètre du trou t +2 r.
[0011] Les figures 9, 10 et 11 montrent la première variante de l'invention. Elle permet de réaliser des paliers combinés pour balancier-spiral et palier de cage de tourbillon pour mouvements d'horlogerie dits à tourbillons d'épaisseur particulièrement réduite. Le palier 8 a dans ce cas pour des raisons de rendement son diamètre extérieur D diminué et sa hauteur H augmentée de telle sorte que sa périphérie, parfaitement polie puisse, servir de pivot à la cage de tourbillon elle-même. Le palier 8 est chassé dans un chaton 9 lui-même fixé au pont de la cage 10 du tourbillon. L'extérieur du palier 8 qui dépasse du chaton 9 est ajusté libre dans le un trou du pont de maintien de la cage 11 du mouvement d'horlogerie à tourbillon. Le jeu d'hauteur de l'ensemble de la cage étant assuré entre le chaton 9 et le pont de maintien de cage 11.
[0012] Les figures 12 et 13 montrent la seconde variante de l'invention pour laquelle le pivot p est ici prolongé de telle sorte qu'à son extrémité puisse être fixé un élément qui oscille avec le balancier-spiral. Cet élément peut être décoratif ou représenté par exemple une flèche équilibrée 12 dont les mouvements alternatifs indiqueront l'amplitude du résonateur à balancier-spiral. En appréciant celle-ci, l'usager pourra contrôler le bon fonctionnement de sa montre bracelet, ce sera également une indication relative de la réserve de marche. Ceci étant entendu que l'un ou l'autre des pivots de l'axe de balancier 5 peut être prolongé, voir les deux afin de disposer de deux éléments oscillants distincts, l'un côté cadran et l'autre côté mouvement de la montre bracelet.
The present invention relates to a shockproof bearing for sprung-balance of mechanical clockwork movements for wristwatches, in that this bearing consists only of a single element preferably made of ruby or silver. any other materials likely to meet the conditions of strength and efficiency used for this type of watch bearing. It also concerns two variants based on the same principle. Either for the first, which will not be the subject of complementary claim because in all respects comparable to the main version, a shockproof bearing whose outer circumference is used for pivoting the tourbillon cage mechanical watch movements for wristwatches said to tourbillon.
And for the second variant a set whose balance axis is extended to cause animations or an indication of the maximum amplitude.
For historical reasons related to the theories of watchmaking developed in the 18th century including Phillips, the man of the art still perpetuates today traditions from the past. At the time it was rightly understood that the pivots of the rockers had to be very thin to improve the yield. This is because the performance problems here are particularly related to the surface conditions of the components in the presence whose production was particularly difficult for the time. There was no question of a wristwatch, and the clock-and-balance watch was reserved for marine or table chronometers. But very quickly appeared the first pocket watches and problems related to shocks occurred.
A fall on the ground inevitably caused the breaking of the pivots of the balance or at least their deformation. But the conscious users of the value of their watch, which often had to last their whole life, took great care of it. In fact the problem remained marginal and the man of the art was broken at the repair of this type of damage. At the beginning of the 20th century, watchmaking became more democratic and the practice of wearing one's wristwatch appeared. The consequence is that the problems related to shocks increased so that it was urgent to find an appropriate solution. The time of the shock bearings had come!
[0003] Nowadays watch professionals mainly use a type of bearing called shock absorber, or shockproof. To understand its operation, it should be noted that the axis of the balance is provided with 2 pivots and therefore 2 shockproof are needed by watch movement. Each of these 2 bearings generally consists of 5 components and they work identically.
In order to simplify the understanding of the present invention, we will consider in the following description only one of the two levels, in this case the one relating to the pivot of the balance located under the dial of the watch. And in the same spirit only the axis of the pendulum will be represented. We invite the reader to take note of the various horological theories and for example the one published by The Engineering School of L'Arc jurassien, CH 2400 Le Locle "Theory of the construction of watchmaking for engineers, Volume: Mechanics"
The present invention will be better understood on reading the detailed description of a main implementation of the invention associated with two variants, with reference to the accompanying drawings given for information and not limitation, in which the figures 1, 2, 3, 4 and 5 show a type of shockproof of the prior art; FIG. 1 is a perspective view, FIG. 2 is a top plan view, FIG. 3 is a sectional view, FIG. 4 is an enlarged detail of said section, and FIG. 5 also shows an enlargement of the lower internal bearing. from the whole. Figures 6, 7 and 8 show the main form of the present invention; Figure 6 is a side view, Figure 7 is a section and Figure 8 is a detail of this greatly enlarged section.
FIGS. 9, 10 and 11 show the first variant of the invention that is useful for so-called vortex mechanical watch movements whose thickness is particularly reduced; Fig. 9 is a perspective view, Fig. 10 is a plan view, and Fig. 11 is a section. Figures 12 and 13 show the second variant, which makes it possible to use the oscillating movement of an extended balance shaft to cause animations or an indication of the maximum amplitude at a time t of the spring balance resonator; Figure 12 is a plan view, and Figure 13 is a sectional view.
Figures 1,2 and 3 representing the prior art, shows the support 1 which contains all the elements constituting the shock, or: the kitten 2, itself consisting of a ring 3 in which is chased the component 4, generally executed in ruby, called the shockproof stone it ensures the lateral support of the pivot p of the balance shaft 5; the counter-pivot 6 also in ruby limit frontally the balance shaft 5, and a spring 7, generally called lyre which by its 4 legs has, a ', a "and a'", engaged in the 4 housing b, b ', b "and b'" of the support 1 maintains under adequate tension the components underlying it.
In case of impact, the pivot p of the balance shaft 5 can move the counter-pivot 6 frontally and the kitten 2 radially, this knowing that the axis 5 will then be limited in its movement by the collar c of the support 1. Once the axis 5 in support, the pivot p will no longer be solicited and therefore protected. It will not then undergo constraints causing its deformation or breakage. Once the shock is over, the lyre 7 will force the counter-pivot 6 and the kitten 2 to return to their original place, the kitten 2 sliding on the inclined plane d of the support 1. It will be understood that the manufacture of such a set whose total diameter is generally less than 2 mm is very complex and the accuracy and quality of the components become paramount.
In particular, the general coaxiality is difficult to guarantee and the editing operations of the watch movement are: respectively the completion and start-up are complicated. In addition, when mounting the movement it is necessary to lubricate these bearings. FIG. 4 shows in h the position that the lubricant must take, it is housed by capillarity between the plane face e of the counter pivot 6, the domed top f of the shockproof stone 4 and the pivot p of the axis of pendulum 5. This lubrication operation is very delicate and it must often be repeated. It is necessary to unhook the legs a and a 'of the lyre 7, in order to extract the kitten 2 and the counter-pivot 6 to clean them, then stick them together with the lubricant and put them back in the support 1.
The case of the lyre 7, its loss or that of the counter-pivot 6 see kitten 2 are commonplace. It should also be mentioned that these operations require the employment of the workforce among the most qualified enterprises. FIG. 5 shows the hole t of the anti-shock stone 4, it can be seen that this hole is not cylindrical but that a machining operation called Polishing is done according to a radius o whose center is placed on a passing line x by the middle of the hole section t. The objective here is to create a single point of contact g between the shockproof stone 4 and the pivot p of the axis 5 of the balance. This type of shockproof bearing has two major disadvantages commonly called the flat-hung gap and the rebate.
The flat-hung gap is the difference in amplitude found between the horizontal position where the movement is arranged flat, position for which the balance axis 5 is vertical and the vertical position, position for which the balance axis 5 is horizontal. As an example we will say that if the amplitude is 300 [deg.] When the movement is flat (axis of the vertical balance), said amplitude is generally reduced to 280 [deg.] In vertical position (axis of the balance The watchmaker generally attributes this difference to the fact that in the horizontal position, the contact is made between the vertex i of the pivot p and the plane face e of the counter-pivot 6. It then considers that the braking induced by the friction is almost zero because the point of contact does not have any leverage.
Conversely, when the watch movement is placed in a vertical position, the contact at the point g generates a lever arm equivalent to the radius of the pivot p. He admits in this case that the friction is not zero, which, according to him, has the effect of lowering the amplitude in this position. Although pertinent, this way of seeing, which justifies the use of, among other things, pendulum pivots of very small diameters is not exhaustive. Indeed, the friction of the pivots can not be considered according to these two only directions and forms of contact. In fact, in observation, by means of a microscope or a watchmaker's magnifying glass, it can be seen that in horizontal position, at each oscillation, the pivot p strikes the walls of the hole t several times and that in the vertical position, the end of the pivot p comes into random contact with the counter pivot 6.
We will say then that the contacts are mixed. Linking the drop in amplitude between dishes and hanging from the friction of the pivots relative to their own geometry is a simplification that masks the reality of the phenomenon. It is also necessary to take into account the influence of the mass of the resonator and the elongation of the hairspring. While the elongation of the hairspring creates almost comparable pressures in vertical and horizontal position, the mass of the balance is particularly influential in vertical position. Reducing these disturbance factors is in itself a good way to improve performance, and current research that tends to produce light rockers and concentric spirals is timely.
Furthermore, the horizontal position, vertical axis of balance, is the reference position for the professional who considers that a spiral balance resonator having a significant amplitude in this position will be likely to confer on the watch movement mechanical superior chronometric performance, "the higher the amplitude in the horizontal position is higher the amplitude in the vertical position will be and the performance will be better". The risk of such a resonance is rebat. This phenomenon is generated by the fact that the shelf pin (not described) of the sprung balance, in particular the Swiss anchor escapements, comes in case of a too high amplitude, abut against the horn of the anchor (not described) of the clock escapement.
The result is a significant, unpredictable, destructive disturbance of the isochronism of the sprung balance. In fact we must change our way of seeing the problem and in particular with regard to the various positions occupied by a wristwatch, except where the watch is laid flat for example for the night period when the rebate is not not a risk in itself, the horizontal position is only transient. To want to obtain strong amplitudes for this position at the risk of creating the rebate is in itself a mistake. On the other hand, making the amplitude in the horizontal position smaller than that of the vertical position makes it possible to increase this latter notoriously. For this it is sufficient to increase the driving force of the watch movement. Chronometric performances will therefore be maintained or improved.
This especially as the perfect vertical position is as rare as the horizontal position. The position in the space of the wristwatch does not vary regularly?
To better understand the invention we will cite as an example the patent application FR 2205689 which confirms the foregoing, in particular with regard to the problems of flat-hanged. It brings an interesting but limited solution to the escapement doors of the clocks. It does not solve the problems related to shocks because products of this type are a priori not subject.
Or speaking of the traditional anti-shock this document specifies: "Now, this known device has a number of disadvantages: First, for a given balance, the friction torque exerted by the flat stones at the end of the pivots are not not the same as the frictional torque exerted by the stones traversed by said pivots, so that a difference in amplitude results depending on whether the axis of the balance is in a vertical position or a horizontal position. As much more serious than the pendulum is of large dimensions.Moreover the cleaning of the pivots requires the disassembly of the counter-pivots or of the pendulum.And since one can oil the pivots at the last moment, during the assembly of the movement, one is virtually obliged to store these exhausts in the oiled state, which is not recommended.
The object of the invention is to provide a device for guiding the balance shaft which does not have the disadvantages of the usual shockproof device. For this purpose, the device according to the invention consists only of two parts (such as stones, bronze or plastic plugs) which are drilled and in which are mounted, respectively, the two cylindrical pins shouldered end of the axis of the beam, the inner faces of said parts being convex and forming axial positioning stops of the shoulders of the pivots. Thus, the cleaning of the pivots no longer requires the disassembly of the counter-pivots or the balance, since said pivots are accessible, at the end, through the holes of the only two guide pieces of the axis of the balance.
Exhausts equipped with such a balance can be stored without oiling, since it is possible to carry out the lubrication at the last moment, before assembly. In addition, according to another characteristic of the invention, the radius of curvature of the convex inner face of each piece has a value such that the friction torque created by the part of the annular surface of said face likely to be in contact with the shoulder of the pivot is substantially equal to the frictional torque created by the cylindrical contact surface of the pivots against the wall of the hole of the parts. It is then possible to obtain pairs of friction pivots in the parts that have substantially the same value, flat and hanged, that is to say when the axis of the balance is respectively vertical or horizontal.
In addition to solving the problem of shocks that occur in watchmaking movements, the present invention proposes to solve at the same time the problem of hangman cited above.
Figures 6, 7 and 8, is shown the main form of the present invention for which a balance axis 5 cylindrical pivot pin is associated with a bearing 8 driven into the plate 7 of a watch movement. The axis 5 has a perpendicular plane surface k which axially limits its travel. The bearing 8 has a convex face q which in fact reduces the contact with the bearing area k to a simple circle defined by the rounding r forming an angle with the convex face q of said bearing. The hole t in which the pivot p is engaged has a particular shape o which we will describe as "remote deposition", this knowing that this offset olivage o can be replaced by a simple cone. The point of contact m between the pivot p and the bearing 8 is therefore very close to the span k of the balance shaft 5.
It is at a distance n which is at most the sum of the radius r and the height clearance of the axis 5 j. This distance is in practice a maximum of 40 μm. It will then be understood that under the effect of a shock, no bending problem of the pivot p will occur at such a small distance n of the range k. In addition, precise calculations coupled with practical tests have shown that from a shear point of view, a pivot p with a diameter of 0.10 mm, associated with a balance of inertia of 12 mg * cm <2> and of a mass of 0.06 g was sufficient to safely withstand the conditions specified by ISO 1413. At the level of the amplitudes the practical tests also confirm the hypotheses, the amplitude in horizontal is in the case of the present invention less than about 20 [deg.] to amplitude in vertical.
This is essentially because the pivot on which the rocker bears is in contact with the bearing 8 at point 1 on a complete circle of diameter equal to the diameter of the hole t + 2 r.
Figures 9, 10 and 11 show the first variant of the invention. It makes it possible to produce combined bearings for a balance-spring and a vortex cage bearing for clock movements known as vortices of particularly reduced thickness. The bearing 8 has in this case for reasons of efficiency its outer diameter D decreased and its height H increased so that its periphery, perfectly polished, can serve as a pivot to the vortex cage itself. The bearing 8 is driven into a kitten 9 itself attached to the bridge of the cage 10 of the tourbillon. The outside of the bearing 8 which protrudes from the kitten 9 is freely fitted in the one hole of the holding bridge of the cage 11 of the tourbillon clockwork movement. The height play of the entire cage being ensured between the kitten 9 and the cage holding bridge 11.
Figures 12 and 13 show the second embodiment of the invention for which the pivot p is here extended so that at its end can be fixed an element that oscillates with the sprung balance. This element may be decorative or represented for example a balanced arrow 12 whose reciprocating movements will indicate the amplitude of the sprung balance resonator. By appreciating this one, the user will be able to control the good functioning of his wristwatch, it will also be a relative indication of the power reserve. This being understood that one or other of the pivots of the balance shaft 5 can be extended, see both in order to have two separate oscillating elements, the one side dial and the other side movement of the watch bracelet.