[0001] La présente invention est relative au domaine de dispositifs de fixation de l'extrémité d'un lien, notamment un bracelet, à un objet, notamment une montre.
[0002] Un bracelet de montre est une parure entourant généralement le poignet et qui s'adapte au boîtier d'une montre par l'intermédiaire de petites tiges métalliques appelées barrettes qui se fixent entre les cornes de la dite boîte.
[0003] Il est connu que les barrettes sont soudées aux cornes ou fixées de deux manières à savoir:
par deux chevilles qui pénètrent dans des orifices situés dans les cornes de la boîte, la première étant solidaire d'une tige appelée tube tandis que la deuxième est mobile et soumise à l'action d'un ressort à boudin qui la pousse vers l'extérieur et qui est logé à l'intérieur du dit tube.
par deux chevilles solidaires des cornes de la boîte ce qui implique que les barrettes, appelées dans ce cas barrettes négatives, sont munies d'orifices dont l'une est percée dans un piston soumis à l'action d'un ressort situé à l'intérieur du tube.
[0004] Dans le premier cas de figure et afin de fixer un bracelet équipé de barrettes sur une boîte de montre, il convient de procéder d'abord à l'introduction des barrettes dans les anneaux du bracelet, d'introduire l'une des extrémités de la barrette dans la corne de la boîte et,
à l'aide d'un outil fin tel un tournevis d'horloger, appuyer sur l'extrémité opposée afin de contracter le ressort situé à l'intérieur du tube de la barrette et en même temps amener la cheville en face de l'orifice de la corne pour finalement retirer l'outil ce qui permet de fixer le bracelet à la boîte de montre.
[0005] Cette opération est délicate et difficile à exécuter pour des mains inexpérimentées, le risque majeur étant de perdre la barrette suite à un relâchement inopportun de celle-ci en rayant également la boîte.
[0006] Afin de pallier à ces difficultés, il est connu d'utiliser un dispositif de fixation tel qu'illustré dans la publication WO 97/24 044 (Howald)
dans lequel les ressorts des barrettes sont comprimés par des cames actionnées par un organe de commande solidaire des dites cames.
[0007] Ce dispositif connu permet la fixation d'une extrémité d'un lien, notamment un bracelet, à un objet, notamment une montre. Il comprend un carter muni de deux chevilles de fixation montées coulissantes le long d'un axe commun et destinées à venir se loger dans des logements opposés dudit objet. Ces chevilles sont susceptibles d'occuper deux positions, une position d'engagement dans laquelle elles s'étendent à l'extérieur du carter pour s'engager dans les logements dudit objet, et une position rétractée.
Le dispositif comporte en outre des moyens élastiques tendant à amener les chevilles dans leur position d'engagement et un organe de commande mobile, accessible de l'extérieur du carter, pour déplacer les chevilles dans leur position rétractée à l'encontre de la pression exercée par les moyens élastiques, notamment au moyen d'une came.
[0008] Ce dispositif est compact et susceptible d'être utilisé sur des bracelets existants en logeant l'organe de commande mobile (rotatif ou poussoir) dans une ouverture du bracelet, ou dans un maillon d'un bracelet métallique, par laquelle l'organe de commande mobile est accessible.
[0009] Les avantages de ce dispositif ne sont cependant pas pleinement réalisés en raison du nombre et de la complexité des pièces constitutives,
notamment la nécessité d'un troisième ressort pour maintenir au repos un organe de commande de type poussoir. En outre, l'agencement des moyens de rappel nécessite une grande précision dans la fabrication des pièces constitutives ce qui augmente le coût et, par ailleurs, l'assemblage des dites pièces constitutives est compliqué.
[0010] Le but de la présente invention est de proposer un tel dispositif de fixation d'un lien à un objet notamment un bracelet sur une montre, peu onéreux, simple dans sa réalisation et facile lors de sa manipulation.
[0011] Ce but est atteint par un dispositif du type décrit dans la publication WO 97/24 044 caractérisé en ce que les chevilles sont montées sur des corps coulissants respectifs portant chacun un moyen élastique tel qu'un ressort à boudin.
Chaque corps coulissant comporte, à une extrémité externe, un socle porte-cheville servant comme appui pour le moyen élastique du corps coulissant et, à une extrémité interne, une surface d'appui pour le moyen élastique porté par l'autre corps coulissant. Ce dispositif selon l'invention est agencé de manière à ce que, lorsque l'organe de commande est actionné pour déplacer les chevilles dans leur position rétractée,
ce déplacement est opposé par la pression exercée par le moyen élastique de chaque corps coulissant d'une part sur son socle porte-cheville et d'autre part sur la surface d'appui du corps coulissant opposé.
[0012] On obtient ainsi un agencement dans lequel les extrémités internes des deux corps coulissants peuvent se chevaucher de manière à ce que ces extrémités occupent une position rapprochée dans la position d'engagement des chevilles et une position écartée dans la position rétractée des chevilles.
[0013] Les moyens élastiques des deux corps coulissants sont usuellement des ressorts à boudin.
Chaque ressort agit alors pour maintenir les deux chevilles dans leur position d'engagement, et agit d'une part contre le socle porte-cheville d'un corps coulissant et d'autre part contre la surface d'appui de l'extrémité interne de l'autre corps coulissant.
[0014] Dans les dispositifs décrits dans la publication WO 97/24 044, les deux ressorts agissent individuellement sur les chevilles respectives de manière à ce que ces ressorts se détendent lorsque les chevilles passent de la position d'engagement à la position rétractée. Par contre, dans le dispositif selon cette invention, chaque ressort agit sur les deux chevilles et les ressorts sont comprimés lorsque les chevilles passent de la position d'engagement à la position rétractée.
Les forces exercées par les deux ressorts sont ainsi bien distribuées.
[0015] Dans certaines formes d'exécution, l'organe de commande mobile est constitué par un poussoir déplaçable selon un axe perpendiculaire à l'axe de coulissement des chevilles et dans d'autres formes d'exécution par un organe monté de manière rotative dans un logement s'étendant dans le carter perpendiculairement à l'axe de coulissement des chevilles.
[0016] L'organe de commande comporte généralement au moins une came apte à transformer le déplacement de l'organe de commande (à poussoir ou rotatif) en un déplacement des corps coulissant le long de l'axe des chevilles.
[0017] Le dispositif comporte avantageusement des moyens de retenue pour retenir l'organe de commande dans au moins une position déterminée,
usuellement dans une position qui correspond à la position d'engagement des chevilles, ceci afin d'éviter toute manipulation intempestive du dispositif.
[0018] Dans une forme d'exécution, l'organe de commande est un poussoir comportant deux lames passant par des fentes rectangulaires, alignées et espacées sur le carter de part et d'autre de son centre, chaque lame disposant à son extrémité intérieure d'une surface de came inclinée qui coopère avec une surface de came inclinée correspondante à l'extrémité intérieure d'un corps coulissant.
Avantageusement, ces lames disposent de butées qui s'engagent avec les fentes du carter pour tenir le poussoir de commande dans une position de repos lorsque les chevilles sont dans leur position d'engagement.
[0019] L'invention concerne également un lien, notamment un bracelet, comportant le dispositif pour la fixation du lien à un objet, notamment une montre, ce lien présentant une ouverture par laquelle l'organe de commande mobile - à poussoir ou rotatif - fait saillie ou est accessible.
Le dispositif est alors incorporé soit dans un maillon d'un bracelet métallique, soit dans une boucle repliée d'un lien plat.
[0020] Enfin, l'invention concerne une montre-bracelet, un article de bijouterie, ainsi qu'un article de maroquinerie comportant ce dispositif ou un lien dans lequel le dispositif est incorporé.
[0021] D'autres caractéristiques de l'invention sont exposées dans les revendications dépendantes.
[0022] L'invention sera mieux comprise grâce à la description détaillée qui va suivre en se référant aux dessins schématiques annexés dans lesquels:
<tb>La fig. 1a<sep>représente, à titre d'exemple, un schéma en coupe d'un dispositif de fixation d'un lien sur un objet, avec les chevilles de fixation dans leur position d'engagement.
<tb>La fig. 1b<sep>représente ce dispositif avec les chevilles de fixation dans leur position rétractée.
<tb>La fig. 2<sep>représente une vue latérale du dispositif de la fig. 1a, montrant l'organe de commande mobile (poussoir) dans sa position de repos.
<tb>La fig. 3<sep>représente une vue d'un carter tubulaire du dispositif dans laquelle on aperçoit les fentes rectangulaires permettant l'introduction du poussoir de la fig. 2.
<tb>La fig. 4<sep>représente une vue latérale d'un corps coulissant comportant à une extrémité un socle porte-cheville et à l'autre extrémité une surface d'appui et une came.
<tb>La fig. 5<sep>représente une vue schématique en plan, non à l'échelle, de deux corps coulissants chevauchants.
[0023] Le dispositif selon l'invention illustré aux dessins est destiné à la fixation d'une extrémité d'un lien, notamment un bracelet (non-représenté), à un objet, notamment une montre (également non-représentée). Ce dispositif comprend un carter tubulaire 10 muni à ses extrémités de deux chevilles de fixation 12 montées coulissantes le long d'un axe commun (X-X ¾) et destinées à venir se loger dans des logements opposés de l'objet.
Les chevilles 12 sont susceptibles d'occuper deux positions, une position d'engagement (fig. 1a) dans laquelle elles s'étendent à l'extérieur du carter 10 pour s'engager dans les logements de l'objet, et une position rétractée (fig. 1b).
[0024] Le dispositif comporte en outre des moyens élastiques sous forme de ressorts à boudin 14 tendant à amener les chevilles 12 dans leur position d'engagement, ainsi qu'un organe de commande mobile 16, accessible de l'extérieur du carter 10, pour déplacer les chevilles 12 dans leur position rétractée à l'encontre de la pression exercée par les ressorts 14, notamment au moyen de cames 26/36.
[0025] Les chevilles 12 sont montées chacune sur un corps coulissant respectif 20 pourvu chacun d'un ressort 14.
Chaque corps coulissant 20 (fig. 4) comporte, à une extrémité externe, un socle porte-cheville 22 dont la surface externe porte la cheville 12 et la surface interne constitue un appui pour l'extrémité externe du ressort 14 monté dans le corps coulissant 20. A son extrémité interne opposée, le corps coulissant 20 est pourvu d'une butée 24 dont la surface externe constitue une surface d'appui pour l'extrémité interne du ressort 14 monté dans l'autre corps coulissant 20.
[0026] Les chevilles (12) sont portées par les socles 22 cylindriques montées coulissantes dans le carter tubulaire 10. Les butées 24 sont également cylindriques montées coulissantes dans le carter tubulaire 10. L'intérieur de chaque butée 24 est pourvue d'une surface de came 26 inclinée.
[0027] La fig. 5 illustre le mode de chevauchement de deux corps coulissants 20, avec les cames 26 espacées.
Chaque corps 20 est avantageusement usinée d'une seule pièce. Les socles porte-chevilles 22 sont reliés aux butées 24 par des parties minces 27 dont la surface externe cylindrique rejoint les surfaces cylindriques 22/24. Entre le socle 22 et la butée 24 est usiné un logement 28 pour recevoir le ressort 14. Ce logement 28 est délimité d'une part par un replat interne 29 de la partie 27, et d'autre part est fermé latéralement du côté externe par la surface cylindrique interne du carter 10 lors de l'assemblage. Sur ce replat 29 est usinée la came 26 à proximité de la butée 24. Lors de l'assemblage par chevauchement des corps 20, les deux cames 26 forment alors une V, visible à la fig. 1a.
La position extrême des corps chevauchants 20 est délimitée par le contact des extrémités des cames 26 (ce qui correspond à la position d'engagement des chevilles 12).
[0028] Ce dispositif selon l'invention est agencé de manière à ce que, lorsque l'organe de commande 16 est actionné pour déplacer les chevilles 12 dans leur position rétractée (fig.
1b), ce déplacement est opposé par la pression exercée par le ressort 14 de chaque corps coulissant 20, d'une part par l'extrémité externe du ressort agissant sur son socle porte-cheville 22 et d'autre part par l'extrémité interne du ressort agissant sur la surface d'appui de la butée du corps coulissant opposé 20.
[0029] On obtient ainsi un agencement dans lequel les extrémités internes des butées 24 des deux corps coulissants 20 se chevauchent de manière à ce que ces extrémités 24 occupent une position rapprochée dans la position d'engagement des chevilles (fig. 1a) et une position écartée dans la position rétractée des chevilles (fig.
1b).
[0030] Chaque ressort 14 agit alors pour maintenir les deux chevilles 12 dans leurs positions d'engagement, en agit d'une part contre le socle porte-cheville 22 d'un corps coulissant 20 et d'autre part contre la surface d'appui de la butée 24 de l'extrémité interne de l'autre corps coulissant 20.
[0031] Dans la forme d'exécution illustrée, l'organe de commande mobile est constitué par un poussoir 16 déplaçable selon un axe perpendiculaire à l'axe de coulissement des chevilles 12.
Dans d'autres formes d'exécution (non illustrées ici, mais illustrées dans la publication WO 97/24 044) l'organe de commande mobile est monté de manière rotative dans un logement s'étendant dans le carter perpendiculairement à l'axe de coulissement des chevilles.
[0032] Comme illustré, l'organe de commande 16 comporte un système à cames apte à transformer le déplacement de l'organe de commande (à poussoir ou rotatif) en un déplacement des deux corps coulissants 20 le long de l'axe des chevilles 22.
[0033] Les corps coulissants 20 chevauchant sont introduits dans le carter 10 à travers une de ses extrémités ouvertes de manière à ce que les cames 26 croisées forment un V, entre les butées 24, alors que les chevilles 12 sortent par les orifices situés aux extrémités du carter 10.
Les ressorts 14 sont introduits dans leurs logements 28 au préalable en les situant entre le socle 22 porte-cheville et la face externe de la butée 24 de l'autre corps coulissant 20. Lorsque le dispositif est assemblé, la compression des ressorts 14 oblige les chevilles 12 à adopter leur position d'engagement en dehors du carter 10.
La partie large du V constituée par les cames 26 se situe entre les butées 24 dans la prolongation des fentes rectangulaires 34 situées sur le pourtour du carter 10.
[0034] Le dispositif illustré comporte aussi des moyens de retenue pour retenir l'organe de commande 16 dans au moins une position déterminée, en l'occurrence dans une position qui correspond à la position d'engagement des chevilles 12, ceci afin d'éviter toute manipulation intempestive du dispositif.
[0035] L'organe de commande illustré est un poussoir 16 comportant deux lames élastiques 32 passant pas des fentes 34 dans le carter 10, chaque lame 32 disposant à son extrémité intérieure d'une surface de came inclinée 36 qui coopère avec une surface de came inclinée correspondante 26 à l'extrémité intérieure 24 d'un corps coulissant 20.
Chaque lame 32 dispose de butées 35 internes et externes qui s'engagent avec les fentes 34 du carter 10 pour tenir le poussoir 16 dans une position de repos (fig. 1a) lorsque les chevilles 12 sont dans leur position d'engagement.
[0036] Lorsque l'utilisateur appuie sur le poussoir 16, les bras 32 se déforment par leur élasticité par la poussée exercée par les butées internes 35 sur les bords des fentes 34 de manière à libérer le poussoir 16 dont les surfaces à cames 36 s'appuient contre les surfaces à cames opposées 26. Le déplacement vers l'intérieur du poussoir 16 agit alors pour séparer les butées 24 à l'encontre de la force exercée par les ressorts 14.
Ce déplacement est alors opposé par la pression exercée par le ressort 14 de chaque corps coulissant 20 d'une part sur son socle porte-cheville 22 et d'autre part sur la surface d'appui de la butée du corps coulissant opposé 20.
[0037] Les chevilles 12 sont alors rétractées et l'utilisateur peut libérer le lien de l'objet.
Si désiré, on peut prévoir des moyens pour verrouiller ou tenir le poussoir 16 (ou autre organe de commande) dans cette position rétractée des chevilles 12.
[0038] Lorsque l'utilisateur lâche le poussoir 16, les chevilles 12 et le poussoir 16 sont ramenés à leur position d'engagement/repos par la détente des ressorts 14, et le poussoir 16 est tenu dans cette position par les butées 35.
[0039] L'assemblage de l'ensemble corps 20/ressorts 14 dans le carter 10, suivi par le montage du poussoir 16, est beaucoup plus simple par rapport aux dispositifs illustrés dans la publication WO 97/24 044 qui requièrent un assemblage séparé d'un plus grand nombre d'éléments.
The present invention relates to the field of devices for fixing the end of a link, including a bracelet, to an object, including a watch.
A watchband is an ornament generally surrounding the wrist and which fits the case of a watch through small metal rods called bars that are fixed between the horns of said box.
It is known that the bars are welded to the horns or fixed in two ways namely:
by two pins that penetrate into holes in the horns of the box, the first being secured to a rod called tube while the second is movable and subjected to the action of a coil spring which pushes it towards the outside and which is housed inside said tube.
by two pins integral with the horns of the box which implies that the bars, called in this case negative bars, are provided with orifices, one of which is pierced in a piston subjected to the action of a spring located at the inside the tube.
In the first case and in order to fix a bracelet equipped with bars on a watch case, it is necessary to proceed first to the introduction of the bars in the rings of the bracelet, to introduce one of the ends of the bar in the horn of the box and,
using a fine tool such as a watchmaker's screwdriver, press on the opposite end to contract the spring located inside the tube of the bar and at the same time bring the pin in front of the hole the horn to finally remove the tool which allows to fix the bracelet to the watch case.
This operation is difficult and difficult to perform for inexperienced hands, the major risk is to lose the bar after an untimely release of it also scratching the box.
In order to overcome these difficulties, it is known to use a fastening device as illustrated in the publication WO 97/24 044 (Howald)
wherein the springs of the bars are compressed by cams actuated by a control member integral with said cams.
This known device allows the attachment of an end of a link, including a bracelet, to an object, including a watch. It comprises a casing provided with two fixing pins slidably mounted along a common axis and intended to be housed in opposite housings of said object. These pins are likely to occupy two positions, an engagement position in which they extend outside the housing to engage in the housing of said object, and a retracted position.
The device further comprises elastic means tending to bring the pins into their engagement position and a movable control member, accessible from outside the housing, to move the pins in their retracted position against the pressure exerted by the elastic means, in particular by means of a cam.
This device is compact and may be used on existing wristbands housing the mobile control member (rotary or push) in an opening of the bracelet, or in a link of a metal bracelet, by which the movable control member is accessible.
The advantages of this device are however not fully realized because of the number and complexity of the component parts,
in particular the need for a third spring to maintain at rest a push-type control member. In addition, the arrangement of the return means requires great precision in the manufacture of the component parts which increases the cost and, moreover, the assembly of said component parts is complicated.
The object of the present invention is to provide such a device for attaching a link to an object including a bracelet on a watch, inexpensive, simple in its implementation and easy during its handling.
This object is achieved by a device of the type described in the publication WO 97/24 044 characterized in that the pins are mounted on respective sliding bodies each carrying an elastic means such as a coil spring.
Each sliding body comprises, at one outer end, an anchor support base serving as support for the elastic means of the sliding body and, at one inner end, a bearing surface for the elastic means carried by the other sliding body. This device according to the invention is arranged so that, when the control member is actuated to move the pins in their retracted position,
this movement is opposed by the pressure exerted by the elastic means of each sliding body on the one hand on its anchor base and on the other hand on the bearing surface of the opposite sliding body.
An arrangement is thus obtained in which the internal ends of the two sliding bodies can overlap so that these ends occupy a close position in the position of engagement of the pins and a position spaced apart in the retracted position of the pins.
The elastic means of the two sliding bodies are usually coil springs.
Each spring then acts to hold the two pins in their engagement position, and acts on the one hand against the anchor base of a sliding body and on the other hand against the bearing surface of the inner end of the other sliding body.
In the devices described in the publication WO 97/24 044, the two springs individually act on the respective pins so that these springs relax as the pins pass from the engagement position to the retracted position. In contrast, in the device according to this invention, each spring acts on the two pins and the springs are compressed when the pins pass from the engagement position to the retracted position.
The forces exerted by the two springs are thus well distributed.
In some embodiments, the movable control member is constituted by a pusher movable along an axis perpendicular to the axis of sliding of the pins and in other embodiments by a rotatably mounted member in a housing extending into the housing perpendicular to the axis of sliding of the dowels.
The control member generally comprises at least one cam adapted to transform the displacement of the control member (push or rotary) into a displacement of the body sliding along the axis of the pins.
The device advantageously comprises retaining means for retaining the control member in at least one determined position,
usually in a position that corresponds to the engagement position of the dowels, this to prevent inadvertent manipulation of the device.
In one embodiment, the control member is a pusher having two blades passing through rectangular slots, aligned and spaced apart on the housing on either side of its center, each blade having at its inner end. an inclined cam surface which cooperates with an inclined cam surface corresponding to the inner end of a sliding body.
Advantageously, these blades have stops that engage with the crankcase slots to hold the control button in a rest position when the pins are in their engagement position.
The invention also relates to a link, in particular a bracelet, comprising the device for fixing the link to an object, in particular a watch, this link having an opening through which the mobile control member - push or rotary - protrudes or is accessible.
The device is then incorporated either in a link of a metal bracelet, or in a folded loop of a flat link.
Finally, the invention relates to a wristwatch, a jewelery article, and a leather article comprising the device or a link in which the device is incorporated.
Other features of the invention are set forth in the dependent claims.
The invention will be better understood from the following detailed description with reference to the accompanying diagrammatic drawings in which:
<tb> Fig. 1a <sep> represents, by way of example, a sectional diagram of a device for fixing a link on an object, with the fixing pins in their engagement position.
<tb> Fig. 1b <sep> represents this device with the fixing pins in their retracted position.
<tb> Fig. 2 <sep> represents a side view of the device of FIG. 1a, showing the movable control member (pusher) in its rest position.
<tb> Fig. 3 <sep> represents a view of a tubular casing of the device in which we can see the rectangular slots allowing the introduction of the pusher of FIG. 2.
<tb> Fig. 4 <sep> represents a side view of a sliding body having at one end an anchor base and at the other end a bearing surface and a cam.
<tb> Fig. <Sep> represents a schematic plan view, not to scale, of two overlapping sliding bodies.
The device according to the invention illustrated in the drawings is intended for fixing an end of a link, including a bracelet (not shown), to an object, including a watch (also not shown). This device comprises a tubular housing 10 provided at its ends with two fixing pins 12 mounted sliding along a common axis (X-X ¾) and intended to be housed in opposite housings of the object.
The pegs 12 are capable of occupying two positions, an engagement position (FIG 1a) in which they extend outside the housing 10 to engage in the housing of the object, and a retracted position (Fig. 1b).
The device further comprises resilient means in the form of coil springs 14 tending to bring the pins 12 into their engagement position, and a movable control member 16, accessible from outside the housing 10, to move the pins 12 in their retracted position against the pressure exerted by the springs 14, in particular by means of cams 26/36.
The pegs 12 are each mounted on a respective sliding body 20 each provided with a spring 14.
Each sliding body 20 (FIG 4) comprises, at an outer end, an anchor base 22 whose outer surface carries the pin 12 and the inner surface constitutes a support for the outer end of the spring 14 mounted in the sliding body 20. At its opposite internal end, the sliding body 20 is provided with a stop 24 whose outer surface constitutes a bearing surface for the inner end of the spring 14 mounted in the other sliding body 20.
The pegs (12) are carried by the cylindrical bases 22 mounted sliding in the tubular housing 10. The stops 24 are also cylindrical slidingly mounted in the tubular housing 10. The interior of each stop 24 is provided with a surface cam 26 inclined.
FIG. 5 illustrates the overlap mode of two sliding bodies 20, with the cams 26 spaced apart.
Each body 20 is advantageously machined in one piece. The anchor bases 22 are connected to the abutments 24 by thin portions 27 whose cylindrical outer surface meets the cylindrical surfaces 22/24. Between the base 22 and the abutment 24 is machined a housing 28 to receive the spring 14. This housing 28 is delimited on the one hand by an inner plate 29 of the portion 27, and on the other hand is closed laterally on the outer side by the inner cylindrical surface of the housing 10 during assembly. On this plate 29 is machined the cam 26 near the abutment 24. During the overlap assembly of the bodies 20, the two cams 26 then form a V, visible in FIG. 1a.
The extreme position of the overlapping bodies 20 is delimited by the contact of the ends of the cams 26 (which corresponds to the engagement position of the pegs 12).
This device according to the invention is arranged so that when the control member 16 is actuated to move the pins 12 in their retracted position (Fig.
1b), this displacement is opposed by the pressure exerted by the spring 14 of each sliding body 20, on the one hand by the outer end of the spring acting on its anchor base 22 and on the other hand by the inner end spring acting on the bearing surface of the abutment of the opposite sliding body 20.
An arrangement is thus obtained in which the internal ends of the abutments 24 of the two sliding bodies 20 overlap so that these ends 24 occupy a close position in the engagement position of the pegs (FIG. position spread in the retracted position of the dowels (Fig.
1b).
Each spring 14 then acts to maintain the two pins 12 in their engagement positions, acts on the one hand against the anchor base 22 of a sliding body 20 and on the other hand against the surface of support of the abutment 24 of the inner end of the other sliding body 20.
In the illustrated embodiment, the movable control member is constituted by a pusher 16 movable along an axis perpendicular to the axis of sliding of the pins 12.
In other embodiments (not illustrated herein but illustrated in WO 97/24444) the movable control member is rotatably mounted in a housing extending in the housing perpendicular to the axis of the housing. sliding of the ankles.
As illustrated, the control member 16 comprises a cam system adapted to transform the displacement of the control member (push or rotary) in a displacement of the two sliding bodies 20 along the axis of the pins 22.
The overlapping sliding bodies 20 are introduced into the casing 10 through one of its open ends so that the crossed cams 26 form a V, between the stops 24, while the pins 12 exit through the orifices located at the ends. housing ends 10.
The springs 14 are introduced into their housings 28 beforehand by locating them between the base 22 anchor support and the outer face of the abutment 24 of the other sliding body 20. When the device is assembled, the compression of the springs 14 forces the pegs 12 to adopt their engagement position outside the housing 10.
The wide part of the V formed by the cams 26 is located between the abutments 24 in the extension of the rectangular slots 34 located around the perimeter of the casing 10.
The illustrated device also comprises retaining means for retaining the control member 16 in at least one determined position, in this case in a position corresponding to the engagement position of the pegs 12, this in order to avoid any untimely manipulation of the device.
The illustrated control member is a pusher 16 having two resilient blades 32 passing not slots 34 in the housing 10, each blade 32 having at its inner end an inclined cam surface 36 which cooperates with a surface of corresponding inclined cam 26 at the inner end 24 of a sliding body 20.
Each blade 32 has internal and external stops 35 which engage with the slots 34 of the housing 10 to hold the pusher 16 in a rest position (Fig. 1a) when the pins 12 are in their engagement position.
When the user presses the pusher 16, the arms 32 are deformed by their elasticity by the thrust exerted by the internal stops 35 on the edges of the slots 34 so as to release the pusher 16 whose cam surfaces 36 s against the opposed cam surfaces 26. The inward movement of the pusher 16 then acts to separate the abutments 24 against the force exerted by the springs 14.
This displacement is then opposed by the pressure exerted by the spring 14 of each sliding body 20 on one hand on its anchor support base 22 and on the other hand on the bearing surface of the abutment of the opposite sliding body 20.
The pegs 12 are then retracted and the user can release the link of the object.
If desired, means may be provided for locking or holding the pusher 16 (or other control member) in this retracted position of the pegs 12.
When the user releases the pusher 16, the pins 12 and the pusher 16 are returned to their position of engagement / rest by the expansion of the springs 14, and the pusher 16 is held in this position by the stops 35.
The assembly of the body assembly 20 / springs 14 in the housing 10, followed by the mounting of the pusher 16, is much simpler compared to the devices illustrated in the publication WO 97/24 044 which require a separate assembly more elements.