La présente invention concerne une montre selon préambule de la revendication 1.
Il est connu des montres comprenant des mécanismes, tels que sonnerie à répétition, qui sont commandés manuellement par l'utilisateur.
Le déposant a ainsi réalisé des montres, connues sous leurs références 87-211A et 87-231A, dans lesquelles cette commande manuelle est un poussoir, installé radialement dans la carrure. Ce genre de poussoir peut être rendu étanche par des moyens connus en soi. Cependant, pour des raisons esthétiques, on est obligé de recourir à un déplacement, circulaire par tirage et non plus radial par poussoir, d'un organe appelé glissoire ou encore verrou.
Une telle glissoire est munie d'un talon qui passe, de manière connue, par une saignée oblongue pratiquée dans la carrure. La longueur de cette saignée permet d'obtenir un angle de déplacement plus important, qui est nécessaire pour le déclenchement de certains mécanismes.
Les dimensions de la saignée ont toujours rendu vaines jusqu'à présent les tentatives de réaliser des dispositifs d'étanchéité pour ce type de montres.
De ce fait, il n'existait avant la présente invention aucune montre à glissoire étanche. Lorsqu'une telle montre était accidentellement trempée dans de l'eau ou un autre liquide, elle était irrémédiablement endommagée.
L'invention se propose de résoudre ce problème par les moyens décrits dans la présente caractérisante de la revendication 1.
Selon l'invention, il est aménagé des moyens d'étanchéité non pas sur la carrure de la montre, mais à l'intérieur d'une chambre, débouchant sur l'extérieur par la saignée précitée, cette chambre étant destinée à recevoir d'une part le talon de la glissoire, dont la partie la plus à l'extérieur passe au niveau de la saignée, et d'autre part le levier qui commande le mécanisme. Ainsi, l'eau, ou plus généralement le fluide indésirable, qui entre par la saignée et mouille le talon, ne parvient pas jusqu'au levier. Le mécanisme et tout l'intérieur de la montre sont ainsi protégés de tout dommage.
Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, la chambre est partagée en deux par une portion de la carrure de la montre. Avantageusement, cette portion sera au moins en partie radiale, c'est-à-dire perpendiculaire au mouvement circulaire du talon et du levier. Ceci permet d'y aménager un poussoir étanche, connu en soi, qui assure la transmission du mouvement entre le talon de la glissoire et le levier commandant le mécanisme.
Dans cette forme de réalisation, la chambre est partagée en un logement contenant le talon et en une cage d'étanchéité où se déplace le levier et une partie de la tige du poussoir. Le poussoir est ainsi inséré dans une position qui s'écarte suffisamment de la position radiale pour autoriser des débattements importants, tout en conservant les caractéristiques d'étanchéité propres aux poussoirs.
Dans une forme particulière de réalisation de la présente invention, le poussoir est muni d'un ressort de rappel, inséré dans son bâti. Ce ressort prend appui d'une part sur une extrémité du bâti et d'autre part sur un épaulement de la tige de poussoir, qui se trouve ainsi rappelé vers une position de repos. Dans cette position de repos, la tige vient au contact du talon.
Lorsque l'utilisateur actionne la glissoire, l'épaulement se rapproche de l'extrémité précitée du bâti, comprimant le ressort; la tige actionne le levier du mécanisme de déclenchement de la sonnerie.
Lorsque l'utilisateur lâche la glissoire, la tige quitte le levier du mécanisme, qui est désormais déclenché; sous l'action du ressort, elle reprend sa position de repos, ramenant talon et glissoire à leur position première. Le talon peut être muni d'un ressort de rappel auxiliaire.
Le dispositif assurant l'étanchéité peut consister en un ou plusieurs joints placés dans des gorges proches de l'épaulement précité.
Une deuxième forme de réalisation de l'invention fait appel à une transmission du mouvement par engrenages, les axes de ces engrenages étant munis de dispositifs d'étanchéité.
Dans cette forme, le talon comprend un râteau venant engrener sur une première roue dentée, également comprise dans le logement. Une seconde roue dentée est montée sur le même arbre que la première, mais se trouve dans la cage d'étanchéité. L'arbre commun aux deux roues est muni d'un dispositif d'étanchéité connu en soi, empêchant l'eau de passer du logement vers la cage. La seconde roue dentée entraîne à son tour le mécanisme, par exemple au moyen d'une crémaillère, ou tout autre mode d'entraînement et de transmission.
Les applications de l'invention sont multiples. En particulier, elles peuvent couvrir les sonneries à répétition, des heures, des quarts, des cinq minutes ou des minutes, les mécanismes de musique, ainsi que divers mécanismes d'animation, tels les jaquemarts.
Les caractéristiques de l'invention seront mieux comprises à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence au dessin annexé dans lequel:
la fig. 1 montre une coupe de la carrure d'une montre selon une première forme de réalisation de l'invention;
la fig. 2 montre une demi-coupe d'un poussoir intervenant dans la première forme de réalisation précitée;
la fig. 3 montre une coupe schématique de la carrure d'une montre selon une seconde forme de réalisation.
Dans les fig. 1 et 3, une montre est équipée d'une glissoire 4 mobile en rotation autour de la carrure 9.
Un talon 7 est solidaire de la glissoire 4, et circule dans un logement 6, dont la forme permet un déplacement du talon 7 selon un mouvement circulaire autour du centre de la montre.
La liaison entre le glissoire 4 et la partie extérieure du talon 7 coulisse dans une saignée pratiquée dans la carrure 9.
Dans la fig. 1, une cage d'étanchéité 1 est également aménagée dans la carrure 9, sans communiquer avec le logement 6 autrement que par un alésage dans lequel est positionné un poussoir 3. L'ajustement entre alésage et poussoir est suffisamment précis pour interdire toute fuite de liquide.
La fig. 1 montre la position de repos du poussoir 3, du talon 7 et de la glissoire 4 munis d'une encoche ou onglet 14 sur sa face externe.
L'utilisateur peut faire coulisser la glissoire 4 en s'aidant de l'encoche 14, le talon 7 poussant alors la tige 10 du poussoir 3 dans le sens indiqué par la flèche. A son tour, la tige 10 actionne un levier 2 jusqu'à une position représentée en pointillé.
Le poussoir 3 étant étanche grâce au joint 5, de l'eau qui entre par la saignée dans le logement 6 ne peut pénétrer dans la cage 1.
Des moyens, non représentés, sont prévus pour évacuer ou évaporer cette eau par un dégagement vers l'extérieur de la montre.
La fig. 2 montre plus en détail une demi-coupe d'une forme de réalisation du poussoir 3.
La tige 10 du poussoir 3 est munie:
- d'une gorge 11 destinée à recevoir un joint d'étanchéité 5,
- d'un rétreint laissant la place à un ressort de rappel 12, dont les spires sont représentées en coupe sur la fig. 2.
En position de repos, la tige est en butée contre la partie inférieure 13 du bâti du poussoir 3. Le ressort 12 appuie, du côté intérieur du bâti, d'une part contre cette partie inférieure 13 et d'autre part contre l'épaulement constituant l'autre extrémité du rétreint.
Lorsque le talon 7 (fig. 1) enfonce la tige 10, l'épaulement comprime le ressort 12 dans le rétreint. Même si de l'humidité ou du liquide sont présents dans le logement 6, le joint 5, frottant contre la face interne du bâti du poussoir 3, garantit l'étanchéité du poussoir 3. De cette façon, la cage 1 (fig. 1) reste à l'abri de l'humidité, ainsi que tout l'intérieur de la montre où se trouve le mécanisme.
La fig. 3 montre un exemple de réalisation faisant intervenir des roues dentées 15 et 16. Par souci de clarté, on a omis les hachures de coupe de cette figure, et les dents des roues 15 et 16 ne sont pas représentées sur la fig. 3.
Le talon 7 comprend un râteau 17 qui engrène sur la roue 15.
L'arbre 18 commun aux roues 15 et 16 est muni d'un joint 5 assurant l'étanchéité.
La seconde roue 16 engrène sur une crémaillère 19, liée au levier 2 de commande de mécanisme.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits.
The present invention relates to a watch according to the preamble of claim 1.
Watches are known which include mechanisms, such as repeating ringing, which are controlled manually by the user.
The applicant has thus produced watches, known under their references 87-211A and 87-231A, in which this manual control is a pusher, installed radially in the middle. This kind of pusher can be made waterproof by means known per se. However, for aesthetic reasons, it is necessary to resort to a displacement, circular by pulling and no longer radial by pusher, of a member called a slide or even a lock.
Such a slide is provided with a heel which passes, in known manner, through an oblong groove made in the middle. The length of this groove makes it possible to obtain a greater displacement angle, which is necessary for the triggering of certain mechanisms.
The dimensions of the groove have always made it futile until now to attempt to make sealing devices for this type of watch.
Therefore, before the present invention, there was no waterproof slide watch. When such a watch was accidentally soaked in water or another liquid, it was irreparably damaged.
The invention proposes to solve this problem by the means described in the present characterization of claim 1.
According to the invention, sealing means are arranged not on the middle of the watch, but inside a chamber, opening onto the outside by the aforementioned groove, this chamber being intended to receive on the one hand the heel of the slide, the outermost part of which passes at the level of the groove, and on the other hand the lever which controls the mechanism. Thus, the water, or more generally the undesirable fluid, which enters through the groove and wets the heel, does not reach the lever. The mechanism and the entire interior of the watch are thus protected from any damage.
In a particular embodiment of the invention, the room is divided in two by a portion of the middle part of the watch. Advantageously, this portion will be at least partially radial, that is to say perpendicular to the circular movement of the heel and the lever. This makes it possible to arrange there a sealed push button, known per se, which ensures the transmission of movement between the heel of the slide and the lever controlling the mechanism.
In this embodiment, the chamber is divided into a housing containing the heel and into a sealing cage where the lever and part of the push rod move. The plunger is thus inserted in a position which deviates sufficiently from the radial position to allow significant deflections, while retaining the sealing characteristics specific to the plungers.
In a particular embodiment of the present invention, the pusher is provided with a return spring, inserted in its frame. This spring bears on the one hand on one end of the frame and on the other hand on a shoulder of the push rod, which is thus returned to a rest position. In this rest position, the upper comes into contact with the heel.
When the user actuates the slide, the shoulder approaches the aforementioned end of the frame, compressing the spring; the rod actuates the lever of the striking mechanism.
When the user releases the slide, the rod leaves the mechanism lever, which is now triggered; under the action of the spring, it returns to its rest position, bringing the heel and slide back to their original position. The heel can be provided with an auxiliary return spring.
The sealing device may consist of one or more seals placed in grooves close to the abovementioned shoulder.
A second embodiment of the invention uses a transmission of movement by gears, the axes of these gears being provided with sealing devices.
In this form, the heel comprises a rake which meshes with a first toothed wheel, also included in the housing. A second gear is mounted on the same shaft as the first, but is located in the sealing cage. The shaft common to the two wheels is provided with a sealing device known per se, preventing water from passing from the housing to the cage. The second toothed wheel in turn drives the mechanism, for example by means of a rack, or any other mode of drive and transmission.
The applications of the invention are multiple. In particular, they can cover repeated ringing, hours, quarters, five minutes or minutes, music mechanisms, as well as various animation mechanisms, such as jaquemarts.
The characteristics of the invention will be better understood on reading the detailed description which follows, with reference to the attached drawing in which:
fig. 1 shows a section through the middle of a watch according to a first embodiment of the invention;
fig. 2 shows a half-section of a pusher involved in the first aforementioned embodiment;
fig. 3 shows a schematic section of the middle of a watch according to a second embodiment.
In fig. 1 and 3, a watch is equipped with a slide 4 movable in rotation around the middle 9.
A heel 7 is integral with the slide 4, and circulates in a housing 6, the shape of which allows movement of the heel 7 in a circular movement around the center of the watch.
The connection between the slide 4 and the outer part of the heel 7 slides in a groove made in the middle part 9.
In fig. 1, a sealing cage 1 is also provided in the middle part 9, without communicating with the housing 6 other than by a bore in which a pusher is positioned 3. The adjustment between bore and pusher is sufficiently precise to prevent any leakage of liquid.
Fig. 1 shows the rest position of the pusher 3, the heel 7 and the slide 4 provided with a notch or tab 14 on its external face.
The user can slide the slide 4 using the notch 14, the heel 7 then pushing the rod 10 of the pusher 3 in the direction indicated by the arrow. In turn, the rod 10 actuates a lever 2 to a position shown in dotted lines.
The pusher 3 being sealed by means of the seal 5, water which enters through the groove in the housing 6 cannot penetrate into the cage 1.
Means, not shown, are provided for discharging or evaporating this water by a release to the outside of the watch.
Fig. 2 shows in more detail a half-section of an embodiment of the pusher 3.
The rod 10 of the pusher 3 is provided with:
a groove 11 intended to receive a seal 5,
- a constriction giving way to a return spring 12, the turns of which are shown in section in FIG. 2.
In the rest position, the rod abuts against the lower part 13 of the frame of the pusher 3. The spring 12 presses, on the inside of the frame, on the one hand against this lower part 13 and on the other hand against the shoulder constituting the other end of the constriction.
When the heel 7 (fig. 1) pushes the rod 10, the shoulder compresses the spring 12 in the constriction. Even if moisture or liquid are present in the housing 6, the seal 5, rubbing against the internal face of the frame of the pusher 3, guarantees the tightness of the pusher 3. In this way, the cage 1 (fig. 1 ) remains protected from humidity, as well as the entire interior of the watch where the mechanism is located.
Fig. 3 shows an exemplary embodiment involving toothed wheels 15 and 16. For the sake of clarity, the cross-hatching in this figure has been omitted, and the teeth of the wheels 15 and 16 are not shown in FIG. 3.
The heel 7 comprises a rake 17 which meshes with the wheel 15.
The shaft 18 common to the wheels 15 and 16 is provided with a seal 5 ensuring sealing.
The second wheel 16 meshes with a rack 19, linked to the mechanism control lever 2.
It is understood that the invention is not limited to the examples described.