CH672041B5 - - Google Patents

Description

DESCRIPTION

L'invention a pour objet un poussoir étanche, notamment pour montre de plongée, comprenant une tête, munie d'un épaulement, et une tige de poussoir, formant une seule pièce, déplaçable axialement dans une ouverture d'un élément de base lié à la carrure, un organe de rappel et un moyen d'étanchéité.

Les problèmes rencontrés dans les poussoirs de ce type sont de trois ordres: Celui de l'étanchéité d'abord; celui de la compensation de la pression hydrostatique, lorsqu'il s'agit de montre de plongée, ensuite; celui de l'esthétique enfin.

Les solutions classiques consistent à fixer sur la carrure un tube sur ou dans lequel peut coulisser la tête de poussoir, cette dernière étant solidaire d'une tige destinée à commander certaines fonctions de la montre. Un espace annulaire est aménagé sous la tête de poussoir dans lequel l'eau peut pénétrer afin de compenser la pression hydrostatique extérieure. L'étanchéité entre la tige et le tube est assurée par des moyens conventionnels tels que joints toriques. (Brevet CH-457 291 par exemple). Pour résoudre le problème de l'étanchéité, le brevet CH-560 923 propose de coiffer la tête de poussoir par une membrane élastique qui est comprimée à sa périphérie sur un tube vissé dans la carrure au moyen d'un manchon. Cependant, pour résister aux pressions hydrostatiques, la membrane élastique (caoutchouc ou plastique) doit accuser une certaine rigidité. Toutefois, cette membrane est soumise au vieillissement et à l'usure et va par conséquent, à la longue, se fendiller.

Le mémoire CH 18 852/68 propose d'utiliser pour établir la liaison étanche, un manchon en un élastomère qui est fixé par vulcanisation aux deux pièces qu'il relie. Toutefois, dans ce cas également, le vieillissement du matériau fait obstacle à une utilisation de longue durée. Le brevet US 2 497 935 révèle la possibilité d'utiliser un soufflet métallique susceptible de se déformer élastiquement, comme pare-poussière, dans un dispositif de couronne de remontoir, dans une montre. Le soufflet est logé entre le fond de la couronne et un épaulement d'un socle solidaire de la boîte. La liaison n'est toutefois pas absolument étanche.

Les constructions connues dans l'état de la technique sont relativement complexes et l'étanchéité n'est pas assurée de façon idéale. Enfin, les réalisations connues laissent de côté l'aspect esthétique.

L'invention se propose de remédier aux inconvénients observés qui viennent d'être exposés en apportant une s solution efficace aux trois problèmes énumérés plus haut.

A cet effet le poussoir étanche selon l'invention est caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité est une pièce tubulaire mince en un matériau élastiquement déformable, ayant la forme d'un soufflet, solidarisée de manière étanche io par ses extrémités, à la tète et audit élément, et entourant la tige et l'organe de rappel.

Le poussoir selon l'invention présente une série d'avantages. Tout en étant hautement étanche, même à l'hélium, sa réalisation est particulièrement économique. De plus, il i5 répond de façon idéale aux exigences de fiabilité de fonctionnement, de durabilité et d'esthétique.

Ces avantages ressortiront de la description de l'invention qui va suivre se référant, à titre d'exemple, aux figures 1, 2 et 3.

20 La fig. 1, la fig. 2 et la fig. 3 représentent chacune, en coupe, une variante d'exécution du poussoir étanche.

Dans la fig. 1, le poussoir constitué d'une pièce par une tête 10 et une tige 9 peut se déplacer axialement, dans le sens de la flèche F, dans l'ouverture 2 d'une couronne 1 de 25 manière à ce que l'extrémité 14 de la tige 9 puisse, lors du déplacement, venir en contact avec les pièces d'actionnement des mécanismes (non représentés) logés dans la boîte. Lorsque l'action sur la tête de poussoir cesse, l'ensemble tête et tige de poussoir revient à sa position initiale tel que 30 représenté sur la fig. 1, sous l'action d'un organe de rappel 17, jusqu'à ce que la rondelle 16, montée dans une saignée 15 de la tige, vienne buter contre la surface 3 de la couronne 1. L'ensemble du poussoir est monté, puis la couronne 1 est vissée ou chassée de manière étanche, grâce à une portée, 35 dans l'ouverture 42 pratiquée dans la carrure 21. Des moyens complémentaires d'étanchéité (non représentés) peuvent être prévus entre l'assise 5 de la carrure et la surface correspondante de couronne qui vient s'appuyer contre la carrure. L'organe de rappel, un ressort à boudin par 40 exemple, est placé sur la tige du poussoir et l'entoure. Il s'appuie, d'une part, sur la surface annulaire plane 7 formée par l'évidement 6 pratiqué dans la couronne et, d'autre part, sur la face plane de la butée 11. La tige 9 est enveloppée par une membrane 18 très élastique. Cette membrane remplit la 45 triple fonction, d'étanchéité, de force de rappel complémentaire au ressort 17 et, lorsque le poussoir est monté sur une montre de plongée, de compensateur de la pression hydrostatique. Elle sera avantageusement constituée en un métal connu pour ses propriétés élastiques tel que le bronze au so béryllium. D'autres métaux, un alliage d'acier inoxydable par exemple, peuvent également être utilisés. Dans une exécution particulièrement luxueuse et esthétique, on choisira l'or. Ces matières sont en effet déformables élastiquement, résistantes à la corrosion et usinables. Comme on le 55 sait, la forme de soufflet donnée à une pièce mince tubulaire comme la pièce 18 lui confère une grande amplitude de déformation élastique dans le sens axial. Le choix d'un soufflet en un matériau élastique est donc particulièrement avantageux.

60 La membrane 18 est soudée, sur tout son pourtour 20. à la couronne 1 et de même, sur tout son pourtour 19, à la tête de poussoir 10 chaque fois contre un épaulement 13 ou 7 plan de la partie en question. Ces soudures, qui doivent être parfaitement étanches, peuvent être effectuées par applica-65 tion du procédé au laser.

Pour l'exécution pratique de la soudure 20. on veillera à ménager un dégagement «d» entre la face cylindrique interne 8 de la couronne 1 et la partie extérieure extrême de la

672 041 G

4

membrane 18. La partie interne extrême du même soufflet sera conformée de manière à être relativement voisine du ressort 17.

Grâce à ces soudures, l'étanchéité est assurée sans joint soumis au frottement.

On voit à la fig. 1 (ainsi que d'ailleurs dans les variantes représentées aux fig. 2 et 3) les extrémités, de la membrane 18 profilée en forme de soufflet, rabattues de manière à former des éléments annulaires plats bien accolés sur la surface 7 de la couronne 1, d'une part, et la surface 13 de la tête de poussoir, d'autre part. Ainsi sont assurées, grâce au choix de ladite forme, les deux autres fonctions, celle de force de rappel complémentaire au ressort 17, allant à l'encontre de la force que l'on exerce dans le sens de la flèche F lorsqu'on en veut actionner les mécanismes, celle de compensateur de pression hydrostatique ensuite, la pression de l'eau agissant également sur la face extérieure du soufflet.

Les fig. 2 et 3 présentent des variations d'exécution, dans lesquelles la pièce intermédiaire, à savoir la couronne 1, est supprimée. La tige de poussoir 9 se déplace axialement dans l'alésage 23 (fig. 2) ou 23' (fig. 3). La membrane est directement soudée en 20' à la carrure 21. De manière analogue à l'exécution selon la fig. 1, une des extrémités de la membrane s'appuie sur la surface 7', respectivement 7", formée par l'évidement 6', respectivement 6", pratiqué dans la carrure (fig. 2, resp. fig. 3). Ainsi, les caractéristiques que l'on attend d'un poussoir étanche, notamment lorsqu'il est destiné à être monté sur une montre de plongée, à savoir celle d'étanchéité et celle de compensation de pression hydrostatique, sont-elles atteintes par une réalisation très économique tout en ne sacrifiant pas l'esthétique.

s

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

S

3 feuilles dessins

Claims (4)

1. Poussoir étanche, notamment pour montre de plongée, comprenant une tête, munie d'un épaulement. et une tige de poussoir, formant une seule pièce déplaçable axialement dans une ouverture d'un élément de base lié à la carrure, un organe de rappel et un moyen d'étanchéité, caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité (18) est une pièce tubulaire mince en un matériau élastiquement déformable, ayant la forme d'un soufflet, solidarisée de manière étanche par ses extrémités, à la tête (10) et audit élément (1), et entourant la tige (9) et l'organe de rappel (17).

2. Poussoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la dite pièce tubulaire (18) mince est liée à la tête (10) et au dit élément (1) par soudage à chaque fois sur tout son pourtour (20, 19).

3. Poussoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que le soufflet du moyen d'étanchéité (18) est disposé de manière que son effet de rappel aille dans le même sens que celui de l'organe de rappel (17).

3

672 041 G

REVENDICATIONS

4. Poussoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen d'étanchéité (18) en forme de soufflet est constitué en un métal.