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REVENDICATIONS
1. Appareil de sérigraphie comprenant un écran pourvu de
lignes sensiblement parallèles à une première direction prédétermi
née, une raclette, et des moyens de support et d'entraînement de la
raclette pour la déplacer sur ledit écran suivant une seconde direc
tion, caractérisé en ce que les moyens de support et d'entraînement
de la raclette comportent des moyens de réglage de ladite seconde
direction de déplacement de la raclette, de sorte que cette direction
peut être amenée à coïncider avec ladite première direction des ligne
de l'écran.
2. Appareil selon la revendication 1, selon lequel lesdits moyens
de support et d'entraînement de la raclette comprennent un cadre
porté par des moyens supportant ledit écran, caractérisé en ce que
lesdits moyens de réglage de la direction de déplacement de la ra
clette comprennent des moyens permettant audit cadre (82) de
tourner sur lui-même sur lesdits moyens (16) de support de l'écran.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits
moyens de rotation du cadre sur lui-même comprennent une plaque
sensiblement annulaire (83) solidaire du cadre précité (82) et présen
tant un rebord (85) monté coulissant dans une gorge correspondant
ménagée dans lesdits moyens (16) de support de l'écran.
La présente invention se rapporte à un appareil de sérigraphie, selon la partie générale de la revendication i, destiné en particulier, mais non exclusivement, à permettre d'obtenir par sérigraphie des supports à circuits de connexions à couches épaisses multiples, désignés habituellement sous le nom de substrats.
Les techniques modernes de réalisation des matériels destinés au traitement des informations font de plus en plus appel à l'emploi de circuits compacts qui permettent de réduire considérablement les dimensions de ces matériels. Ces circuits compacts sont souvent réali- sès sous forme de circuits imprimés rassemblés en plusieurs plans dans des panneaux de connexions électriques munis ou non de composants électroniques qui, le plus souvent, sont constitués par des circuits intégrés enfermés dans des boîtiers.
Dans le but de réaliser des circuits encore plus performants et de les rassembler dans un volume relativement toujours plus réduit, les constructeurs ont été conduits à utiliser, au lieu des circuits intégrés montés dans des boîtiers, des microplaquettes de circuits intégrés, désignées communément sous le nom de puces (chie en anglais), et à les monter sur des substrats dont les conducteurs, particulièrement nombreux, Sont répartis en plusieurs plans séparés les uns des autres par des couches isolantes, sauf en certains points déterminés où des colonnes conductrices assurent des liaisons électriques entre des conducteurs situés dans des plans différents.
La fabrication de ces substrats est généralement réalisée à l'aide d'un appareil de sérigraphie qui permet de déposer sur un support électriquement isolant, par exemple en alumine, une série de couches alternativement conductrices et isolantes, chaque couche étant obtenue par application, au travers d'un écran ou masque dont le motif transparent correspond à celui de la couche à réaliser, d'une matière pâteuse qui est soit conductrice, soit isolante. Ce support est, après chaque application d'une couche, retiré de l'appareil de sérigraphie pour être placé dans un four à température élevée qui permet à cette couche de se solidifier pour former une couche à caractère métallique ou isolant qui adhère fortement sur le support ou sur la couche précédente.
Afin de pouvoir réaliser les connexions électriques entre des conducteurs situés dans des plans différents, il est indispensable que non seulement les écrans qui sont montés successivement dans l'appareil pour déposer ces couches soient positionnés avec une très grande précision les uns par rapport aux autres, mais également que le support qui est mis à chaque fois en place dans l'appareil pour recevoir une couche soit également parfaitement positionné par rapport à ces écrans.
A cet effet, on a prévu de monter chaque écran dans un cadre pourvu de deux alésages qui peuvent s'enficher sur deux broches de l'appareil, l'écran pouvant être déplacé à l'intérieur du cadre pour permettre de positionner très précisément le motif transparent de l'écran par rapport à ces deux alésages, de sorte que, lorsque ces cadres sont mis successivement en place dans l'appareil, les différents motifs transparents des écrans montés sur ces cadres se trouvent parfaitement positionnés par rapport aux deux broches de l'appareil.
Dans les appareils de sérigraphie réalisés jusqu'ici, ces deux broches sont fixées sur un plateau horizontal, l'application de la matière pâteuse au travers du motif transparent de l'écran mis en place dans l'appareil étant réalisé à l'aide d'une raclette qui, montés sur des moyens de guidage solidaires du plateau, peut coulisser suivant une direction rectiligne horizontale. Afin de permettre à l'opérateur d'accéder à cette raclette, par exemple pour la nettoyer, ce plateau est monté pivotant autour d'un axe horizontal disposé perpendiculairement à la direction de déplacement de la raclette.
Ces appareils sont munis en outre d'un chariot mobile sur lequel le support qui doit recevoir une couche est positionné, ce chariot pouvant être déplacé parallèlement au plan de l'écran mis préalablement en place dans l'appareil pour permettre au support placé sur ce chariot d'être amené au-dessous du motif transparent de cet écran.
Cependant, ces appareils de sérigraphie ne donnent pas entière satisfaction du fait que non seulement le chariot ne peut être positionné avec une très grande précision au-dessus de l'écran, mais que, de plus, l'articulation du plateau autour de son axe horizontal introduit nécessairement un jeu qui nuit au positionnement précis, par rapport aux parties fixes de l'appareil, des écrans qui sont montés sur les deux broches de ce plateau.
D'autre part, étant donné que les couches isolantes qui séparent les plans des conducteurs du substrat ont une épaisseur extrêmement faible, on a été conduit, pour éliminer les phénomènes de diaphonie, à disposer ces conducteurs de telle manière que, dans chaque plan, les conducteurs soient pratiquement parallèles l'un à l'autre et que la direction suivant laquelle s'étendent les conducteurs d'un plan soit perpendiculaire à celle suivant laquelle s'étendent les conducteurs du plan immédiatement voisin.
Il en résulte que chacun des motifs transparents des écrans mis successivement en place dans l'appareil de sérigraphie comporte essentiellement des lignes qui sont sensiblement parallèles les unes aux autres, ces lignes étant orientées pratiquement, lorsque l'écran correspondant est positionné dans l'appareil, soit parallèlement à la direction de déplacement de la raclette, soit perpendiculairement à cette direction. Cependant, dans le cas où ces lignes se présentent perpendiculairement à cette direction, il est d'autant plus difficile d'obtenir, sur le support ou sur la couche isolante déposée précédemment, un dépôt de matière pâteuse épousant parfaitement le tracé du motif transparent que la largeur de ces lignes est très faible, c'est-à-dire inférieure à quelques centaines de microns.
La présente invention remédie à ces inconvénients grâce à un appareil de sérigraphie comprenant un écran pourvu de lignes sensiblement parallèles à une première direction prédéterminée, une raclette, et des moyens de support et d'entraînement de la raclette pour la déplacer sur ledit écran suivant une seconde direction, caractérisé en ce que les moyens de support et d'entraînement de la raclette comportent des moyens de réglage de ladite seconde direction de déplacement de la raclette, de sorte que cette direction peut être amenée à coïncider avec ladite première direction des lignes de l'écran.
Les caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: ¯la fig. 1 est une vue en élévation d'un appareil de sérigraphie conforme à l'invention; ¯la fig. 2 est une vue en coupe partielle, suivant une ligne indiquée en traits mixtes et dans le sens des flèches 2-2, de l'appareil représenté sur la fig. I; la fig. 3 est une vue en plan, avec écorchés, de l'appareil représenté sur la fig. 1;
¯la fig. 4 est une vue en plan montrant un écran de sérigraphie monté sur son cadre; la fig. 5 est une vue en coupe de l'appareil, suivant la ligne 5-5 indiquée à la fig. 2; la fig. 6 représente une partie du schéma des circuits électriques de contrôle et de commande de l'appareil de sérigraphie, et ¯la fig. 7 illustre une autre partie du schéma des circuits de contrôle et de commande de l'appareil de sérigraphie.
Les fig. 1, 2 et 3 montrent les éléments essentiels d'un appareil de sérigraphie qui permet de réaliser des substrats multicouches à haute densité de circuits. Comme on peut le voir sur ces figures, cet appareil comprend un bâti formé de deux plaques verticales latérales 10 et 1 1 fixées sur un socle 12 qui repose sur deux entretoises 13 et 14 supportées par des pieds 15, ces deux plaques étant réunies à leur extrémité supérieure par une plaque d'appui horizontale 16. Cette plaque d'appui 16 est percée d'une ouverture circulaire 17 sous laquelle un écran de sérigraphie 18, monté sur un cadre 19, peut être placé en recouvrement, comme le montrent les fig. I et 2. L'ensemble écran 18/cadre 19 qui peut être retiré de l'appareil de sérigraphie a été schématiquement représenté sur la fig. 4.
Si on se réfère alors à cette figure, on voit que le cadre 19 est pourvu de deux alésages 20 dans lesquels peuvent s'enficher deux broches correspondantes de l'appareil de sérigraphie, permettant ainsi à l'ensemble écran/cadre d'être positionné avec une très grande précision dans cet appareil.
Pour des raisons de simplification, l'une seulement de ces deux broches, désignées par la référence 21, a été représentée sur la fig. 1.
La fig. 4 montre encore que le cadre 19 est muni en outre de deux vis 22 qui, lorsqu'elles sont vissées sur l'appareil de sérigraphie, assurent le maintien de l'ensemble cadre/écran sur la face inférieure de la plaque d'appui 16, comme on peut le voir sur la fig. 2. Il y a lieu de signaler que les tolérances de fabrication sur les alésages 20 qui coopèrent avec les broches 21 sont de l'ordre de quelques microns, Si bien qu'il n'est pratiquement pas possible d'extraire manuellement le cadre 19 des broches 21 sur lesquelles il a été engagé. C'est pourquoi ce cadre 19 comporte deux vis 23 (fig. 4) qui, lorsqu'elles sont vissées, prennent appui sur la face supérieure de la plaque d'appui 16 et permettent ainsi de dégager le cadre 19 des broches 21 de l'appareil, sans risquer de les endommager.
Sur la fig. 4, on a représenté en 24 le motif transparent de l'écran 18. Ce motif transparent 24 qui occupe sensiblement le centre de l'écran est entouré de deux repères dont l'un 25 est constitué par une croix et dont l'autre 26 est constitué par un trait. Ces deux repères servent à positionner très précisément le motif 24 par rapport aux deux alésages 20. Ce positionnement, qui est réalisé avant la mise en place de l'ensemble écran 18/cadre 19 dans l'appareil de sérigraphie, peut être effectué, par exemple, au moyen du dispositif de positionnement de motifs qui a été représenté et décrit dans le brevet fran çais No 2182298.
Si l'on revient maintenant à la fig. 2, on voit que l'appareil de sérigraphie comporte une platine 38 sur laquelle une plaquette 28 en matière isolante, par exemple en alumine, revêtue ou non d'une ou plusieurs couches conductrices ou isolantes, peut être positionnée pour être amenée au contact de l'écran 18 mis préalablement en place dans l'appareil.
Cette platine 38 est fixée sur un bloc de positionnement 27,1ui-même disposé sur une plaque horizontale 29 munie de deux manchons 30 et 31 qui peuvent coulisser sur deux tiges verticales 32 et 33 solidaires du bâti de l'appareil, ces deux tiges 32 et 33 s'étendant, respectivement, le long des plaques verticales 10 et 11. Le bloc de positionnement 27 comprend un élément de coulisse 34 fixé sur la plaque 29 et supportant une couronne pivotante 35, elle-même surmontée de deux plateaux superposés 36 et 37 qui forment deux glissières orthogonales horizontales. Une tige filetée 39, disposée verticalement au-dessous de la plaque 29, est fixée, à son extrémité supérieure, sur un bloc-support 40 solidaire de la plaque 29.
Cette tige filetée 39, qui passe librement au travers d'une ouverture 41 du socle 12, est engagée dans une douille taraudée 42 qui, logée dans un manchon 43, peut tourillonner dans celui-ci sans en sortir, ce manchon 43 étant fixé sur une plaque-support horizontale 44 disposée au-dessous du socle 12 et fixée à ce dernier par l'in termédiaire de barres d'attache 45. La douille taraudée 42 est solidaire d'une roue dentée 46 en prise avec un pignon 47 monté sur l'arbre d'entraînement 48 d'un moteur électrique 49 fixé sur la plaque-support 44. Il convient d'indiquer que les éléments 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 42 et 43 qui viennent d'être cités, de même que l'ensemble écran 18/cadre 19 mis en place dans l'appareil, sont centrés sur l'axe vertical ZZ' qui passe par le centre de l'ouverture 17 de la plaque d'appui 16.
Dans ces conditions, Si on excite le moteur 49 pour le faire tourner dans un sens tel que la douille 42, entraînée en rotation par le pignon 47 et la roue dentée 46, soulève la tige filetée 39 ainsi que la plaque 29 qui est solidaire de cette tige, le bloc de positionnement 27 qui est fixé sur cette plaque 29 monte à l'encontre de l'écran 18. Ce mouvement se poursuit jusqu'au moment où la plaquette 28 qui est placée sur la platine 38 montée sur ce bloc de positionnement 27 arrive au contact de l'écran 18. Afin de permettre à cette plaquette 28 d'être parfaitement positionnée par rapport à cet écran, l'appareil de sérigraphie a été muni de moyens de centrage qui vont être maintenant décrits.
A cet effet, deux tétons 52 et 53 (fig. 1 et 5) ont été fixés sur la plaque 29, le long de la plaque verticale il et de part et d'autre du plan vertical PP' qui passe par les axes des tiges 32 et 33. L'arrêt du mouvement de montée de la plaque 29 et du bloc 27 qu'elle supporte est réalisé par deux butées 54 et 55 sur lesquelles les tétons 52 et 53 viennent, respectivement, s'appliquer lorsque la plaquette 28 arrive au contact de l'écran 18, ces butées 54 et 55 étant fixées sur la plaque 11, comme on peut le voir sur les fig. 2, 3 et 5.
D'autre part, la plaque 29 est munie d'un pion de centrage 56 (fig. 2 et 5), de forme conique, qui est disposé verticalement à proximité du manchon 30 et qui vient s'engager, en fin de mouvement de montée de l'ensemble élévateur 27, dans la cavité conique d'un capuchon de centrage 57 (fig. 2) fixé sur le montant 10. Cette cavité est usinée de telle manière que sa surface conique s'ajuste exactement à la surface conique mâle du pion 56 lorsque les tétons 52 et 53 se trouvent en contact avec leurs butées respectives 54 et 55.
Il en résulte que¯ lorsque, à la fin du mouvement de montée de l'ensemble élévateur 27, cette surface conique mâle est en contact avec la surface conique de la cavité du capuchon 57 et que, par ailleurs, les tétons 52 et 53 sont appliqués contre leurs butées respectives 54 et 55¯la plaque 29 occupe une position bien définie et strictement invariable par rapport au bâti de l'appareil et à l'écran de sérigraphie 18 mis en place dans cet appareil. Il importe que, à la fin de ce mouvement de montée, la plaquette 28 placée sur la platine 38 montée sur cette plaque 29 occupe, elle aussi, une position parfaitement définie par rapport à l'écran 18 au contact duquel elle a été amenée.
Pour parvenir à ce résultat, on a prévu, sur la face Supérieure de la platine 38, trois galets 60, 61 et 62 (fig. 5) contre lesquels la plaquette 28 vient s'appliquer par l'un de ses bords longitudinaux et l'un de ses bords transversaux, sous la poussée qu'exercent, sur les autres bords de cette plaquette, trois galets presseurs 63, 64 et 65. La plaquette 28, dont un bord longitudinal est appliqué contre les galets 60 et 61 et dont un bord transversal est appliqué contre le galet 62, est ainsi parfaitement positionnée par rapport à la platine 38.
Les plateaux 36 et 37 (fig. 2) sur lesquels la platine 38 est montée forment des glissières orthogonales qui permettent à la platine 38 d'être déplacée horizontalement suivant deux directions perpendiculaires, désignées respectivement par X et Y sur la fig. 5, afin d'amener sur l'axe vertical
ZZ' le centre de la plaquette 28 qui a été mise en place sur cette platine. Le déplacement de la platine 38 suivant la direction X est commandé par une vis à tête moletée 66 (fig. 2) disposée sur le plateau 37. De même, le déplacement de la platine 38 suivant la direction Y est commandé par une vis à tête moletée 67 (fig. 2) disposée sur le plateau 36. Deux vis 68 et 69, associées respectivement aux plateaux 37 et 36, permettent à l'opérateur de bloquer chacun de ces deux plateaux lorsque ces déplacements sont terminés.
Par ailleurs, il peut être également nécessaire d'obtenir une rotation de la plaquette 28 dans son plan de façon que la droite qui joint les centres des galets 60 et 61 soit parallèle à la droite reliant les deux repères 25 et 26 de l'écran 18 mis en place dans la machine. Ce mouvement de rotation, dont la course maximale est de l'ordre de quelques degrés, par exemple de 5#, peut être obtenu en actionnant une vis à tête moletée 70 qui a pour effet de faire tourner la couronne pivotante 35. Lorsque tous ces réglages ont été effectués, la plaquette 28 qui est placée sur la platine 38 se trouve dans une position parfaitement définie par rapport à l'écran 18 mis préalablement en place dans l'appareil.
On peut signaler en outre que, lorsque la plaque 29 est amenée dans sa plus haute position, la mise en contact de cette plaquette 28 avec l'écran 18 peut être ajustée avec précision en agissant sur une vis à tête moletée 71 qui, montée sur l'élément de coulisse 34, permet de soulever ou d'abaisser l'ensemble constitué par la couronne 35, les plateaux 36 et 37 et la platine 38,1'amplitude de ce déplacement étant cependant relativement faible, par exemple inférieure à 1 cm.
Si on revient à la fig. 5, on voit que la platine 38 est creusée d'un canal 72, qui est relié par une buse 73 à un dispositif à vide, non représenté, et qui débouche dans la platine par une ouverture 74.
Ainsi, la plaquette 28 qui est mise en place sur cette platine peut y être maintenue par dépression. Il est utile de signaler encore que les galets presseurs 63, 64 et 65 sont placés sous la commande d'une tirette de manoeuvre 75 qui, lorsqu'elle est actionnée par l'opérateur, écarte ces trois galets de la plaquette 28 pour permettre à l'opérateur, lorsque la dépression est supprimée, de retirer cette plaquette de la platine 38.
Ainsi qu'on peut le comprendre en se référant aux fig. 1 et 2, l'ouverture circulaire 17 dont est pourvue la plaque d'appui horizontale 16 est destinée à permettre à une raclette 76 de venir au contact de l'écran de sérigraphie 18 mis en place dans l'appareil, afin d'appliquer, au travers de cet écran et sur la plaquette 28 amenée préalablement contre ce dernier, une couche d'une matière pâteuse déposée sur le motif transparent de cet écran. Cette raclette 76 est montée sur un porte-raclette 77, lui-même fixé à l'extrémité inférieure d'une tige verticale 78 disposée, d'une manière qui sera indiquée plus loin, sur un chariot mobile 79 monté coulissant sur deux tiges de guidage horizontales 80 et 81 (fig. 2 et 3), ces deux tiges étant fixées, parallèlement l'une à l'autre, sur un cadre 82 monté sur une pièce mobile 83.
Cette pièce mobile 83, qui est constituée, dans l'exemple décrit, par une plaque corculaire munie d'une ouverture centrale 84, repose sur la plaque d'appui horizontale 16 et peut pivoter autour de l'axe vertical ZZ'. Dans l'exemple de réalisation illustré par les fig. 2 et 3, cette plaque circulaire est pourvue, sur la face inférieure, d'un rebord circulaire 85 qui, engagé dans une gorge circulaire correspondante pratiquée sur la face supérieure de la plaque d'appui 16, permet à l'opérateur de faire pivoter, autour de l'axe ZZ', la plaque circulaire 83 ainsi que les différentes pièces montées sur cette plaque.
Des brides 86, fixées sur la face supérieure de la plaque d'appui 16, empêchent le rebord circulaire 85 de sortir de sa gorge. Les fig. 1 et 3 montrent que le chariot mobile 79 est en prise avec une tige filetée 87 qui, disposée parallèlement aux tiges de guidage 80 et 81, peut tourillonner dans le cadre 82, cette tige filetée 87 pouvant être entraînée en rotation par un moteur électrique 88 fixé sur le cadre 82, afin de faire coulisser le chariot 79 sur les tiges 80 et 81.
Ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 2, la tige verticale 78 qui est montée coulissante sur le chariot 79 est filetée à sa partie inférieure pour lui permettre d'être retenue par un écrou 100 qui, vissé sur cette partie filetée, vient reposer sur le chariot lorsque la raclette 76 se trouve au contact de l'écran de sérigraphie 18. Un second écrou 90, égaiement vissé sur cette partie filetée, permet à la tige 78 d'être actionnée par une barrette de commande 92 qui est articulée, à l'une de ses extrémités, autour d'un axe 93 solidaire du chariot 79, le maintien de la tige 78 par cette barrette étant assuré par une bague 91 munie d'un couteau et interposée entre l'écrou 90 et la barrette 92, comme le montre la fig. 2. L'autre extrémité de cette barrette 92 est appliquée contre une came 94 fixée sur un arbre 95 (fig. 2 et 3) entraîné par un moteur 96 monté sur le chariot 79.
Sur la fig, 2, cette came 94 a été représentée en position haute, c'est-à-dire dans la position qu'elle occupe normalement lorsque l'appareil de sérigraphie est au repos. Dans cette position, la raclette 76 est, comme le montre la fig. 2, écartée de l'écran de sérigraphie 18. Si alors on excite le moteur 96 de manière à faire tourner l'arbre 95 d'un demi-tour, cette came 94 vient se placer en position basse, Si bien que la barrette 92, pivotant autour de son axe 93, laisse descendre l'ensemble constitué par la tige 78, la raclette 76, le porte-raclette 77, l'écrou 90 et la bague 91. Cet ensemble est réglé, au moyen de l'écrou 90 et de la bague 100, de telle sorte que, lorsque la came 94 est en position basse, la raclette 76 repose sur l'écran de sérigraphie 18.
Deux détecteurs Dl et D2, constitués dans l'exemple décrit par deux cellules photo-électriques, sont montés sur le chariot 79 pour détecter respectivement l'instant où la came 94 arrive à sa position haute et l'instant où elle parvient à sa position basse. Ces deux détecteurs font partie d'un circuit électrique de contrôle de commande qui sera décrit plus loin.
Le chariot mobile 79, qui coulisse sur les tiges 80 et 81, peut être déplacé entre deux positions limites, à savoir une première position limite qui est occupée normalement par le chariot 79 lorsque l'appareil de sérigraphie est au repos, la présence du chariot 79 dans cette première position limite étant détectée par un détecteur D3 (fig. 3), et une seconde position limite où ce chariot 79 se trouve à l'aplomb d'un détecteur D4 (fig. 3).
On comprend dans ces conditions que, Si après avoir déposé une matière pâteuse appropriée sur l'écran de sérigraphie 18 et après avoir excité le moteur 96 pour amener la raclette 76 au contact de cet écran, on commande le moteur 88 pour le faire tourner dans un sens tel que le chariot 79 se déplace de sa première position limite vers sa seconde position limite, la raclette 76, entraînée par le chariot, étale cette matière pâteuse sur l'écran 18 et l'applique, au travers du motif transparent 24 de l'écran, sur la plaquette 28 amenée préalablement au contact de cet écran.
Dans le cas où, comme on peut le voir sur la fig. 4, ce motif transparent 24 est constitué essentiellement de lignes s'étendant sensiblement dans une même direction, on peut, avant de commander l'excitation des moteurs 96 et 88, faire pivoter la plaque circulaire 83 jusqu'à ce que les tiges de guidage 80 et 81 du chariot soient parallèles à cette direction. Dans ces conditions, lorsque la raclette 76 est ensuite entraînée par le chariot, l'étalement de la matière pâteuse sur l'écran 18 s'effectue suivant cette direction, ce qui permet d'obtenir sur la plaquette 28 appliquée contre cet écran un dépôt de matière pâteuse dont la configuration épouse parfaitement le tracé du motif transparent 24 de cet écran.
Ainsi que le montrent les fig. 1 et 3, le cadre 82 est articulé sur la pièce mobile 83 par l'intermédiaire d'un axe horizontal 97 disposé transversalement aux tiges de guidage 80 et 81. Dans ces conditions, l'opérateur peut, en faisant basculer le cadre 82 autour de son axe 97, accéder aisément à la raclette 76, par exemple pour la nettoyer, sans qu'il soit nécessaire pour cela de retirer l'écran de sérigraphie 18. Lorsque l'appareil fonctionne, le cadre 82 est maintenu immobilisé sur la pièce 83 au moyen d'une vis 98.
Revenant à la fig. 2, on peut encore voir un détecteur D5 qui, monté sur le socle 12, sert à détecter Si la plaque 29 se trouve ou non dans sa position de repos, cette position de repos étant celle qu'occupe normalement la plaque 29 lorsque, l'appareil de sérigraphie étant au repos, elle se trouve dans sa position la plus basse, comme le montre la fig. 2. Un autre détecteur D6, fixé sur la plaque verticale I I, sert à détecter Si la plaque 29 se trouve ou non dans sa position la plus haute, cette position étant celle qu'occupe la plaque 29 lorsque la plaquette 28 mise en place sur la platine 38 se trouve au contact de l'écran 18.
Ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 1, la plaque 29 est munie d'une réglette verticale 99 qui se déplace devant un détecteur D7 lorsque la plaque 29 est entraînée en mouvement par le moteur 49, cette réglette étant ajustée de manière à exciter ce détecteur D7 aussi longtemps que la distance qui sépare l'écran 18 de la plaquette 28 mise en place sur la platine 38 reste inférieure à une valeur prédéterminée qui, dans l'exemple décrit, a été prise égale à 5 mm et qui représente la distance écran 18 - plaquette 28 à partir de laquelle le mouvement de montée de la plaque 29 doit être ralenti pour permettre à la plaquette 28 d'arriver sans heurt au contact de l'écran 18.
Il y a lieu d'indiquer que, dans l'exemple décrit, chacun des détecteurs Dl à D7 est constitué par une cellule photo-électrique qui reçoit normalement un faisceau lumineux émis par une source lumineuse (non représentée sur les dessins) et qui engendre, en réponse à la réception de ce faisceau, une tension électrique à sa sortie. Cette tension électrique disparaît chaque fois qu'un élément mobile, s'engageant entre la cellule et la source lumineuse, vient intercepter ce faisceau.
On va maintenant décrire, en se référant aux fig. 6 et 7, le circuit électrique de commande qui est utilisé pour commander les mouvements de montée et de descente de la plaque 29 ainsi que les déplacements de la raclette 76. Le schéma électrique qui est représenté sur les fig. 6 et 7 est un schéma de principe qui comporte des contacts à commande manuelle et à relais prévus pour être utilisés dans des conditions qui vont être décrites. Les contacts de relais sont désignés par la même référence que le bobinage qui les commande, mais précédée de la lettre C. Un contact normalement fermé, quand la bobine du relais qui le commande n'est pas excitée, est représenté sur ce schéma par un triangle noir. Les moteurs 49, 88 et 96 ainsi que les relais représentés sur les fig. 6 et 7 sont normalement alimentés par du courant continu pris entre deux bornes (+) et (¯).
Lorsque l'appareil ne fonctionne pas, la plaque mobile 29 se trouve en position de repos, à proximité du socle 12. Cette plaque 29 intercepte alors le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur
D5, Si bien qu'aucune tension électrique positive n'apparaît à la sortie de ce détecteur D5. Dans ces conditions, deux relais Bl 1 et 1328 (fig. 6) qui sont connectés à la sortie de D5 ne sont pas excités.
Les contacts CBI 1 et CB28 (fig. 7) qui sont commandés par ces relais sont donc ouverts. Les faisceaux lumineux envoyés vers les détecteurs D6 et D7 n'étant pas interceptés, une tension positive apparaît à la sortie de chacun de ces détecteurs. Deux relais 1304 et 1303 (fig. 6) connectés respectivement aux sorties des détecteurs D6 et D7 sont donc excités, De ce fait, le contact CB03 du relais 1303 est fermé, tandis que le contact Cob04 (fig. 7) du relais 1304 est ouvert.
D'autre part, la came 94 étant en position haute, les faisceaux lumineux envoyés vers les détecteurs Dl et D2 ne sont pas interceptés.
Une tension positive apparaît donc à sa sortie de ces détecteurs et excite donc deux relais B09 et B05 (fig. 6) connectés, respectivement, aux sorties des détecteurs Dl et D2. Les relais 1309 et 1305, excités, maintiennent donc leurs contacts respectifs Cob09 et Cob05 (fig. 7) en position de travail. Par ailleurs, le chariot 79, se trouvant dans sa première position limite, intercepte le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D3, de sorte que trois relais 1310, 1331 et 1332 (fig. 6) qui sont connectés à la sortie de D3 ne sont pas excités.
Le relais 1310, non excité, maintient son contact CBl0 (fig. 7) ouvert, tandis que le relais 1332, non excité, maintient son contact Cob32 fermé. Du fait que le relais 1331 n'est pas excité, le contact C133 1est maintenu en position de repos. Etant donné que le chariot 79 n'intercepte pas le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D4, une tension positive apparaît à la sortie de ce détecteur et excite trois relais 1308, 1330 et 1340 (fig. 6) connectés à cette sortie.
Les relais 1330 et 1340 excités maintiennent leurs contacts Cob30 et Cob40 (fig. 7) ouverts, tandis que le contact Cob08 du relais 1308 excité est maintenu en position de travail.
Grâce à des moyens de réglage qui ne seront pas décrits ici, l'opérateur peut, en agissant sur les vis 66, 67, 68, 69, 70 et 71, déplacer la platine 38 de manière que les galets 60, 61 et 62 occupent une position bien déterminée par rapport au motif de l'écran 18 mis en place dans l'appareil. Lorsque cette opération est terminée, une plaquette 28 peut être mise en place sur cette platine et maintenue sur celle-ci par dépression, cette plaquette étant appliquée contre les galets 60, 61 et 62 de la manière indiquée plus haut. Lorsque cette mise en place est terminée, l'opérateur dépose un peu de matière pâteuse sur l'écran 18.
Si, ensuite, l'opérateur appuie sur un interrupteur à poussoir manuel K (fig. 7) pour le maintenir fermé jusqu'à ce que, comme on le verra plus loin, le contact CBI 1 se ferme, un courant continu circule, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire de l'interrupteur fermé K, et vient exciter deux relais 1301 et 1302. Le relais 1301, excité, ferme son contact Cob01. De même, le relais 1302, excité, ferme son contact Cob02. Dans ces conditions, un circuit électrique se ferme, ce circuit comprenant, comme on le voit sur la fig.
6, la borne (+), le contact Cob02 fermé, le contact inverseur BPI en position de repos, le contact Cob03 fermé, le moteur 49, le contact inverseur 13P2 en position de repos et la borne (¯); le moteur 49, qui est alors alimenté, tourne dans un sens tel que la tige filetée 39 se déplace vers le haut, entraînant ainsi la plaque 29, le bloc de positionnement 27, la platine 38 et la plaquette 28. Au cours de ce mouvement de montée, la plaque 29 cesse d'intercepter le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D5, Si bien qu'une tension positive apparaît à la sortie de ce détecteur et vient exciter les relais 1311 et 1328.
Le relais 1328, excité, ferme son contact Cob28 (fig. 7). De même, le relais 1311, excité, ferme son contact C131 1 et établit ainsi un circuit de maintien des relais 1301 et 1302, même Si, à partir de ce moment-là, l'opérateur cesse d'appuyer sur l'interrupteur manuel K. La montée de la plaque 29, à une vitesse relativement élevée de l'ordre de 10 cm/s, se poursuit ainsi jusqu'au moment où la réglette 99 cesse d'intercepter le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D7. A partir de ce moment-là, une tension positive apparaît à la sortie de D7.
Le relais 1303 qui est alors excité ouvre son contact Cob03, Si bien que le moteur 49 se trouve maintenant alimenté par un courant traversant une résistance R branchée en parallèle aux bornes du contact Cob03, comme le montre la fig. 6. De ce fait, la montée de la plaque 29 s'effectue maintenant à une vitesse réduite, de l'ordre de 5 mm/s. Cette montée se poursuit jusqu'au moment où la plaque 29 se trouve stoppée par les butées 54 et 55 et par le pion de centrage 56 qui est venu s'engager dans la cavité du capuchon 57.
Dans cette position, la plaquette 28 est appliquée entre l'écran de sérigraphie 18, son maintien contre cet écran étant assuré du fait que le moteur 49 continue à être excité, des moyens connus, non décrits, étant prévus pour permettre à ce moteur de patiner, ce qui évite tout risque de détérioration de pièces. Il faut signaler que la plaque 29, qui arrive à sa position la plus haute et y reste ainsi maintenue, intercepte le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D6.
La tension positive qui existait jusque-là à la sortie de ce détecteur disparaît alors, provoquant la désexcitation du relais 1304. Le relais 1304, désexcité, ferme donc son contact Cob04. Un courant continu circule alors à partir de la borne (+), par l'intermédiaire du contact Cob04 fermé, du contact inverseur Cob05 en position de travail, du contact Cob32 fermé et d'un contact Cob29 fermé dont il sera question plus loin, et vient exciter un relais 1318. Le relais 1318, excité, ferme son contact Cob18 (fig. 6).
La fermeture du contact C131 8 a pour effet d'exciter le moteur 96 et de faire ainsi tourner la came 94. La came 94 se déplace alors à partir de sa position haute, laissant ainsi descendre l'ensemble constitué par la tige 78, le porte-raclette 77 et la raclette 76. Au cours de ce mouvement, la came 94 vient intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur Dl. De ce fait, le relais 1309 qui est connecté à la sortie de Dl est désexcité et bascule son contact Cob09 en position de repos. La raclette 76 arrive au contact de l'écran de sérigraphie 18 un peu avant que la came 94 ne parvienne à sa position basse. Cette came 94 intercepte le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D2 au moment où elle atteint sa position basse.
A ce moment-là, le relais 1305 qui est connecté à la sortie de
D2 est désexcité et bascule son contact Cob05 en position de repos.
Par suite de ce basculement, le relais 1318 est désexcité et ouvre son contact Cob18, ce qui a pour effet de couper l'alimentation du moteur 96 et de stopper ainsi la came 94 en position basse. Par ailleurs, du fait du basculement du contact Cob05, un courant continu circule maintenant, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire du contact CB04 fermé, du contact inverseur CB05 en position de repos et du contact inverseur CB08 en position de travail, et vient exciter un relais 1307. Le relais 1307, excité, ferme son contact CB07 (fig. 6).
Un circuit électrique, comprenant la borne (+), le contact CB07, un contact inverseur BCI en position de repos, le moteur 88, un contact inverseur 13C2 en position de repos et la borne (¯), est alors fermé.
Dans ces conditions, le moteur 88, excité, tourne et entraîne le chariot 79 par l'intermédiaire de la tige filetée 87. Le chariot 79 quitte alors sa première position limite et se déplace vers sa deuxième position limite, entraînant ainsi la raclette 76 qui applique donc la matière pâteuse sur la plaquette 28, au travers du motif transparent de l'écran 18. Au cours de ce mouvement, le chariot 70 cesse d'intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D3, Si bien que les trois relais 1310, 1331 et 1332 qui sont connectés à la sortie de D3 sont alors excités. Le relais 1310, excité, ferme son contact CB10, tandis que le relais 1332, excité, ouvre son contact
CB32.
Simultanément, le relais 1331, excité, bascule son contact
CB31 en position de travail. Au moment où le chariot 79 arrive dans sa deuxième position limite et intercepte le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur D4, les relais 1308, 1330 et 1340 sont désexcités. Le relais 1308, désexcité, bascule son contact CB08 en position de repos, ce qui a pour effet, d'une part, d'exciter deux relais 1320 et 1321 dont il sera question plus loin et, d'autre part, de désexciter le relais 1307, provoquant ainsi l'ouverture du contact C1307, l'arrêt du moteur 88 et, par suite, l'arrêt du chariot 79 dans sa deuxième position limite.
Par ailleurs, le relais 1340, qui est maintenant désexcité, ferme son contact CB40 (fig. 7). Un courant continu circule alors, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire des contacts fermés CB28 et CB40, et vient exciter deux relais 1341 et 1342. Le relais 1341, excité, ferme son contact CB41 et établit ainsi un circuit de maintien pour lui-même et pour le relais 1342. Le relais 1342, excité, ferme son contact CB42. De même, le relais 1330, désexcité, ferme son contact CB30.
Un courant continu circule alors, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire des contacts fermés CB28 et CB30, et vient exciter trois relais 1325, 1319 et BC. Le relais 1325, excité, ferme son contact CB25 et établit ainsi un circuit de maintien pour lui-même et pour les relais 1319 et BC. Le relais B19, excité, ouvre son contact CB19, tandis que le relais BC, excité, bascule ses contacts BC1 et 13C2 (fig. 6) en position de travail.
Du fait que, comme on l'a indiqué, le basculement du contact
CB08 en position de repos a eu pour effet d'exciter les relais 1320 et 1321, le contact CB21 du relais 1321 est maintenant fermé, ce qui établit un circuit de maintien pour ces deux relais. Le relais 1320, excité, ferme son contact CB20 (fig. 6). La fermeture du contact
CB20 a pour effet d'exciter le moteur 96 et de faire tourner ainsi la came 94. La came 94 se déplace alors à partir de sa position basse, ce qui a pour effet de soulever l'ensemble constitué par la tige 78, le porte-raclette 77 et la raclette 76, et d'écarter ainsi cette raclette de l'écran 18. Au cours de ce mouvement, la came 94 cesse d'intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D2.
La tension positive qui apparaît alors à la sortie de ce détecteur est appliquée au relais 1305 qui, excité, bascule son contact CB05 en position de travail. Ce basculement n'a cependant aucun effet sur l'alimentation du moteur 88 du fait que le relais 1320 continue à être excité par le courant qui circule, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire du contact fermé CB04, du contact CB09 en position de repos et du contact fermé CB21. Dans ces conditions, le contact CB20 reste fermé et la came 94, entraînée par le moteur 96, continue son mouvement vers sa position haute.
Au moment où elle arrive en position haute, la came 94 cesse d'intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur Dl. La tension positive qui apparaît alors à la sortie de ce détecteur est appliquée au relais 1309 qui, excité, bascule son contact CB09 en position de travail. Par suite de ce basculement, les relais 1320 et 1321 sont désexcités et ouvrent leurs contacts CB20 et CB21, ce qui a pour effet d'arrêter le moteur 96 et de stopper ainsi la came 94 dans sa position haute.
Par ailleurs, du fait que le contact CB09 est maintenant en position de travail, un courant continu circule, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire du contact fermé CB04, du contact CB09 en position de travail et du contact fermé CB10, et vient exciter le relais 1307. Le relais 1307, excité, ferme son contact CB07. Le moteur 88 est alors alimenté, mais, les contacts inverseurs BC1 et BC2 étant maintenant en position de travail, ce moteur 88 tourne dans un sens tel que le chariot 79, quittant sa deuxième position limite, est ramené vers sa première position limite.
Ce chariot 79 cesse alors d'intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D4, Si bien que la tension positive qui apparaît à la sortie de ce détecteur est appliquée aux relais 1308, 1330 et 1340. Les relais 1330 et 1340, excités, ouvrent alors leurs contacts CB30 et CB40, ce qui n'a cependant aucun effet sur l'excitation des relais 1341, 1342, 1325, 1319 et BC, puisque les contacts
CB25 et CB41 restent fermés. Le relais 1308, excité, bascule son contact CB08 en position de travail.
Il y a lieu de remarquer que, pendant le mouvement de retour du chariot vers sa première position limite, la raclette 76 reste écartée de l'écran 18, du fait que la came 94 est maintenant arrêtée dans sa position haute. Au moment ou il arrive dans sa première position limite, le chariot 79 intercepte le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D3. Cette interception provoque la désexcitation des relais 1310, 1331 et 1332. Le relais 1310, désexcité, ouvre son contact CB10. De ce fait, le relais 1307 est désexcité et ouvre son contact CB07, ce qui a pour effet d'arrêter le moteur 88 et de stopper ainsi le chariot 79 dans la première position limite. D'autre part, le relais 1332, désexcité, ferme son contact CB32.
Enfin le relais 1331, désexcité, bascule son contact
CB31 en position de repos. Un courant continu circule alors, à partir de la borne (+), par l'intermédiaire du contact CB31 en position de repos et du contact fermé CB42, et vient exciter un relais BP.
Le relais BP, excité, bascule alors ses contacts BP1 et 13P2 (fig. 6) en position de travail. De ce fait, le courant qui alimentait jusque-là le moteur 49 pour permettre à la plaquette 28 d'être maintenue au contact de l'écran 18 est alors inversé, Si bien que le moteur 49 entraîne maintenant vers le bas l'ensemble constitué par la tige filetée 39, la plaque 29, le bloc 27, la platine 38 et la plaquette 28. Au cours de ce mouvement, la plaque 29 cesse d'intercepter le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D6, Si bien que la tension électrique qui apparaît à la sortie de ce détecteur est appliquée au relais 1304. Le relais 1304, excité, ouvre alors son contact CB04.
Lorsque, ensuite, au cours du mouvement de descente de la plaque 29, la réglette 99 intercepte à nouveau le faisceau lumineux qui est envoyé vers le détecteur D7, la tension positive qui existait à la sortie de ce détecteur disparaît, Si bien que le relais 1303, désexcité, ferme son contact CB03. Lorsque, enfin, la plaque 29, arrivant à sa position de repos, vient intercepter le faisceau lumineux envoyé vers le détecteur
D5, la tension positive qui existait à la sortie de ce détecteur dispa ravît et, de ce fait, les relais 1311 et 1328 se trouvent désexcités.
Le relais Bl l, désexcité, ouvre alors son contact CBI 1, ce qui désexcite les relais 1301 et 1302. Par suite, les contacts CB01 et CB02 des relais 1301 et 1302 désexcités s'ouvrent, l'ouverture du contact CB02 ayant pour effet de couper l'alimentation du moteur 49 et d'immobiliser ainsi la plaque 29 dans sa position de repos.
Par ailleurs, le relais 1328, désexcité, ouvre son contact CB28, provoquant ainsi la dèsexci- tation des relais 1341, 1342, 1325, 1319 et BC. Les relais 1325, 1341 et 1342, désexcités, ouvrent leurs contacts respectifs CB25, CB41 et
CB42. Le relais B19, désexcité, ferme son contact CB19. Le relais BC, désexcité, bascule ses contacts BC1 et 13C2 en position de repos.
Enfin, l'ouverture du contact CB42 a pour effet de désexciter le relais BP, qui bascule alors ses contacts BP1 et 13P2 en position de repos.
Dès que la plaque 29 est revenue à sa position de repos, la plaquette 28, sur laquelle une couche de matière pâteuse a été appliquée, peut être retirée par l'opérateur pour être placée dans un four qui permet à cette couche de se solidifier. L'appareil de sérigraphie est alors prêt à effectuer une nouvelle application de matière pâteuse, cette application pouvant être réalisée soit sur une plaquette déjà revêtue de une ou plusieurs couches solidifiées de matières isolantes ou conductrices, soit sur une plaquette sur laquelle aucune matière pâteuse n'a encore été appliquée.
Bien que la description et les dessins annexés se rapportent à un mode préféré de réalisation de l'invention, il est entendu que diverses modifications, adjonctions, substitutions ne sortant pas du cadre de
ladite invention pourront être apportées, selon les cas et applica
tions, sans que le principe de l'invention s'en trouve altéré. En parti culier, le schéma électrique à relais du circuit de commande qui a été représenté sur les fig. 6 et 7 pourra être remplacé, en totalité ou en partie, par tout circuit électronique réalisant une fonction équivalente.