CH623276A5 - - Google Patents

Description

L'invention se rapporte aux dispositifs antivols et d'alarme et, plus particulièrement, à ceux qui coupent la liaison entre la batterie d'un véhicule et l'installation électrique de bord, y compris, soit le relais du démarreur, soit le circuit primaire d'allumage ou court-circuitent lesdits organes, et déclenchent une alarme lorsqu'une personne non autorisée essaie de manœuvrer le démarreur, d'ouvrir le coffre ou les portes du véhicule.

On a imaginé, pour remplir la fonction de coupure de la batterie, diverses solutions, faisant par exemple appel à des relais électromécaniques. Ces dispositifs connus sont généralement relativement complexes et onéreux.

L'invention se propose de réaliser un dispositif particulièrement simple, bon marché et fiable.

Le dispositif suivant l'invention est principalement caractérisé par un commutateur statique commandé, à semi-conducteur branché dans la liaison entre la batterie et l'organe que l'on veut mettre hors service ou branché de façon à court-circuiter ledit organe, et par des moyens, connectés à l'électrode de commande dudit commutateur statique commandé, d'en provoquer l'allumage par l'application d'une impulsion et des moyens de provoquer l'extinction dudit organe commutateur statique commandé par une brève mise en court-circuit.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description ci-après:

Au dessin annexé:

La fig. 1 représente un premier mode d'exécution d'un circuit antivol et d'alarme conforme à l'invention,

les fig. 2 et 3 représentent des variantes, et la fig. 4 représente un montage comportant une temporisation.

Le circuit de la fig. 1 comprend un thyristor 1 en série entre la borne B de la batterie, qui n'est pas à la masse du véhicule, et la borne d'alimentation I de l'installation électrique de bord (éclairage, relais du démarreur, ou circuit primaire d'allumage, etc.). La gâchette de ce thyristor est reliée à l'anode par une résistance 2 en série avec un interrupteur 3. La cathode est reliée à l'anode, d'une part, par un fil muni d'un interrupteur 4 et, d'autre part, par un fil muni d'une bobine de relais 5, éventuellement en série avec une résistance 6. Un contact normalement ouvert 7, commandé par ce relais, relie la borne B à un dispositif d'alarme 8 avantageusement constitué par les phares et l'avertisseur sonore du véhicule.

Une résistance 9 relie la cathode du thyristor à la masse afin de faciliter son amorçage. Les interrupteurs 3 et 4 sont ouverts en permanence et peuvent être fermés temporairement pendant un temps bref. Ils sont avantageusement constitués par un organe électronique ou par un ILS (contact commandé par un aimant) et commandés par l'introduction ou le retrait de la clé de contact, ou par tout autre moyen.

Lorsque le véhicule est en service normal, le thyristor 1 est passant. A cet effet, l'interrupteur 3 a été fermé pendant la durée d'une impulsion brève. La borne I est donc reliée à la batterie à travers le thyristor.

Lorsque le conducteur veut quitter le véhicule, il provoque la fermeture temporaire du contact 4. Cela a pour effet de court-circuiter le thyristor, donc de l'éteindre. La borne I cesse alors d'être alimentée, la résistance de la bobine 5, éventuellement augmentée de la valeur de la résistance 6, étant beaucoup plus élevée que celle des organes de l'installation branchée en I. On a donc réalisé la fonction d'antivol, puisque le relais du démarreur n'est pas excité.

En outre, toute action qui se traduirait normalement par la mise en service de l'un des organes de l'installation électrique reliée à la borne I (ouverture du coffre ou des portes, manœuvre du démarreur, etc.) provoque l'appel d'un faible courant dans la bobine 5. Cet appel de courant est suffisant pour actionner le relais 7 et déclencher l'alarme. Pour remettre le véhicule en service normal, il suffit de remettre le thyristor en conduction en provoquant la fermeture du contact fugitif 3. La résistance 2 sert à limiter le courant.

Ce montage est facile à réaliser et peu onéreux. Son fonctionnement est parfaitement fiable.

Le montage de la fig. 2 comporte un thyristor 21 dont l'anode est reliée à la borne B de la batterie qui n'est pas la masse du véhicule et dont la cathode est reliée à la borne d'alimentation I de l'installation électrique de bord et du circuit primaire d'allu5

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mage. Toutefois, le relais du démarreur est alimenté par la borne D directement reliée à B.

La gâchette du thyristor 21 est reliée à son anode par un interrupteur 23 constitué, par exemple, par un ILS. Ce contact est donc ouvert tant que l'usager autorisé du véhicule n'a pas approché un aimant, à l'endroit connu de lui seul, pour en assurer la fermeture fugitive. Un condensateur 10 est branché entre la gâchette et la cathode.

Une diode 12 est montée en série avec le thyristor 21, tandis qu'une résistance 11 relie l'anode du thyristor à la masse. La cathode de la diode 12 est reliée à la borne I et à une borne T qui alimente la jauge de carburant.

La liaison entre l'anode du thyristor et la batterie s'effectue à travers un interrupteur 13 fermé par l'introduction de la clé de contact du véhicule en position appropriée.

Après avoir établi le contact 13 et fermé le contact fugitif 23, l'usager autorisé peut faire démarrer normalement son véhicule puisque le thyristor 21 est passant.

Lorsque l'usager arrête son véhicule, il coupe le contact 13, si bien que le thyristor cesse d'être alimenté et s'éteint. Il ne peut être remis en service que par la fermeture du contact fugitif 23, donc par un usager autorisé. Un voleur éventuel, s'il réussit à établir le contact 13, ne pourra actionner que le démarreur et non alimenter l'allumage. Il sera donc conduit à penser que le véhicule est en panne de carburant, surtout si l'indicateur de carburant, non alimenté, est au zéro. On soulignera que le dispositif présente le caractère d'un antivol automatique.

Les courants de retour qui peuvent provenir du circuit d'allumage et auraient tendance à provoquer l'extinction intempestive du thyristor en service normal sont arrêtés par la diode 12. S'il se présente un courant parasite d'origine quelconque circulant dans un sens propre à réallumer le thyristor, il charge le condensateur 10 et évite ainsi un amorçage du thyristor alors que l'antivol est en service.

Des tensions parasites alternatives éventuelles ne peuvent provoquer l'extinction du thyristor, du fait que la résistance 11 donne naissance à une composante continue de tension sur la cathode.

On notera que, dans le montage décrit, il convient de supprimer le condensateur d'antiparasitage qui est normalement prévu.

Dans la variante de la fig. 3, le montage est le même qu'à la fig. 2, à l'exception du fait que la diode 12, en série avec le thyristor, est remplacée par une diode 120 montée en antiparallèle aux bornes de celui-ci. Cette diode doit être plus rapide que le thyris-

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tor, de façon à constituer une voie de conduction pour les courants parasites qui, ainsi, n'auront aucune action sur le thyristor.

Les montages décrits pourraient également être utilisés pour couper la liaison de la batterie avec le relais du démarreur, et non 5 avec le circuit primaire d'allumage.

Dans le mode d'exécution représenté à la fig. 4, le déblocage du thyristor 41 s'effectue, après temporisation, de la manière suivante :

L'électrode de commande d'un transistor à unijonction 14 est io reliée à un condensateur 15, chargé par la batterie du véhicule à travers une résistance 16, lorsque l'interrupteur 13 commandé par la clé de contact est fermé, et lorsqu'un interrupteur 17 de mise en service de l'antivol est également fermé. Lorsque la charge du condensateur 15 atteint une valeur prédéterminée, ce qui s'effec-15 tue au bout d'un délai déterminé par le produit de la résistance 16 par la capacité 15 et égal, par exemple, à 40 s, le transistor 14 débite à travers une résistance 18 et l'enroulement 19 d'un transformateur 19-20. Il en résulte l'apparition d'une impulsion sur la gâchette du thyristor 41 qui devient conducteur. Cet état conduc-20 teur est maintenu par une résistance 21, en série avec une résistance de protection 22, sur la cathode du thyristor. Le débit du thyristor a pour effet d'alimenter un dispositif d'alarme 23, de type connu en soi et, par conséquent, de déclencher l'alarme. Par ailleurs, la bobine d'allumage, branchée entre les bornes C et D, 25 cette dernière reliée au rupteur R, et C reliée à la borne B de la batterie, est mise hors de service, ses deux bornes se trouvant à un potentiel voisin. Pour éteindre le thyristor et remettre la bobine d'allumage en service, il suffit de fermer un contact fugitif 43 qui court-circuite l'espace anode-cathode du thyristor.

3o Une diode 24 empêche le désamorçage intempestif du thyristor et empêche, en service normal du véhicule (lorsque le thyristor est éteint), la conduction à travers la résistance 21.

On notera que le dispositif de la fig. 4 n'empêche pas le démarrage du véhicule par une personne non autorisée, puisque la 35 bobine reste reliée à la borne B. Toutefois, au bout du délai mentionné ci-dessus, l'interrupteur 17 ayant été fermé par l'usager autorisé avant son départ du véhicule, et l'interrupteur 13 étant fermé par introduction de la clé de contact, la bobine est mise hors de service et l'alarme est donnée.

40 Diverses modifications des circuits décrits et représentés pourront être imaginées par l'homme du métier, sans s'écarter de l'esprit de l'invention. En particulier, le thyristor pourra être remplacé par d'autres composants électroniques remplissant la même fonction de commutateur statique commandé.

R

2 feuilles dessins

Claims (11)

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1. Dispositif antivol destiné à la coupure de la liaison entre la batterie d'un véhicule et l'installation électrique de bord, caractérisé par un commutateur statique commandé à semi-conducteur branché dans la liaison entre la batterie et l'organe que l'on veut mettre hors service ou branché de façon à court-circuiter ledit organe et par des moyens, connectés à l'électrode de commande dudit commutateur statique commandé, d'en provoquer l'allumage par l'application d'une impulsion et des moyens de provoquer l'extinction dudit organe commutateur statique commandé par une brève mise en court-circuit.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de provoquer l'extinction sont constitués par ime liaison de court-circuit entre les deux électrodes principales de l'organe commutateur statique commandé, ladite liaison comportant un contact fugitif.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de provoquer l'allumage comportent un contact fugitif.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par un organe de commande d'un relais d'alarme, connecté aux bornes desdites électrodes principales et ayant une résistance notablement supérieure à celle des organes de ladite installation électrique.

5. Dispositif antivol selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de provoquer l'extinction comprennent un interrupteur commandé par la clé de contact et branché entre la batterie et l'une des électrodes principales dudit organe.

6. Dispositif antivol selon l'une des revendications 2 ou 5, caractérisé par une diode agencée pour empêcher l'extinction intempestive dudit organe commutateur statique commandé par les courants parasites et par un condensateur reliant l'électrode de commande dudit organe à l'une de ses électrodes principales.

7. Dispositif antivol selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite diode est montée en série avec ledit organe commutateur statique commandé.

8. Dispositif antivol selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite diode est montée en parallèle sur ledit organe commutateur statique commandé et plus rapide que lui.

9. Dispositif antivol selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par une liaison entre la batterie et le circuit primaire d'allumage et comportant ledit commutateur statique, le relais du démarreur étant alimenté directement.

10. Dispositif antivol selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite liaison s'effectue en outre entre la batterie et la commande de l'indicateur du niveau de carburant.

11. Dispositif antivol selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de provoquer l'allumage comportent un organe de temporisation qui applique une impulsion à l'électrode de commande du commutateur statique commandé au bout d'un certain délai après la fermeture d'un interrupteur de mise en service de l'antivol, qui établit la liaison dudit organe de temporisation avec la batterie et en ce que ledit allumage court-circuite la bobine d'allumage du véhicule et provoque le déclenchement d'une alarme.