CH615525A5

CH615525A5 -

Info

Publication number: CH615525A5
Application number: CH642977A
Authority: CH
Inventors: Jacques Delafosse
Original assignee: Commissariat Energie Atomique
Priority date: 1976-06-11
Filing date: 1977-05-25
Publication date: 1980-01-31
Also published as: SE432679B; DE2726000A1; BE854899A; SE7706092L; DE2726000C2; FR2354610B1; GB1519435A; US4134791A; FR2354610A1; JPS52153096A; NL7706324A; JPS6046671B2; ES459701A1

Description

La présente invention est relative à un assemblage pour réacteur nucléaire, comportant un faisceau de plaques combustibles entourées d'un gainage, parallèles entre elles et régulièrement espacées, ces plaques disposées en position verticale étant réunies et immobilisées entre elles par des moyens de liaison s'étendant perpendiculairement à leur plan et répartis sur les bords latéraux de ces plaques selon leur hauteur.

On connaît déjà, notamment par le brevet déposé en Suisse le 28 juin 1974 et portant le N° 590541, des assemblages du genre ci-dessus, dans lesquels chaque combustible gainée est formée de plaquettes parallélépipédiques en matériau combustible, notamment en oxyde d'uranium, revêtue chacune d'une feuille métallique mince, ces plaquettes étant convenablement espacées par des réglettes métalliques et réparties sur toute la surface de la plaque à réaliser, l'ensemble de ces plaquettes ainsi revêtues étant enfermé sur les faces latérales de chaque plaque entre deux tôles de gainage métallique et parallèles, séparées par l'épaisseur de ces plaquettes. En variante, on a également envisagé de constituer le revêtement de chaque plaquette par une bande métallique mince, les tôles de gainage étant dans ce cas directement en contact avec les faces des plaquettes non revêtues.

Par une autre demande de brevet, également déposée en France le 2 octobre 1975 sous le N° 75.30247 au nom du Commissariat à l'Energie Atomique on connaît également un assemblage combustible mettant en œuvre un faisceau de telles plaques gainées et utilisant comme moyen de liaison de ces plaques, des barrettes, fils ou peignes latéraux, reliant des plaques parallèles entre elles pour constituer un ensemble monobloc. Deux au moins de ces barrettes ou analogues sont prévues à l'extrémité du faisceau, de manière à être soudées ou à faire partie intégrante d'une pièce d'extrémité de forme parallélépipédique, munie de moyens de support de l'assemblage combustible ainsi formé. Celui-ci peut être ou non associé à un boîtier externe, fermé latéralement, les plaques gainées étant refroidies par circulation d'un fluide, généralement de l'eau, circulant sous pression au contact de ces plaques dans le boîtier. Dans d'autres solutions également connues dans la technique et applicables à des plaques combustibles gainées en général, le maintien des plaques dans leur boîtier peut être assuré en prévoyant dans les faces internes latérales de celui-ci des rainures longitudinales parallèles, permettant l'engagement de ces plaques.

On connaît également d'autres réalisations d'assemblages combustibles pour réacteur nucléaire dans lesquels, par opposition aux plaques de combustibles gainées, on met en œuvre un faisceau de crayons allongés, de forme générale cylindrique, ceux-ci étant maintenus parallèles entre eux et selon un réseau régulier

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

615 525

par des grilles d'espacement traversées par ces crayons et réparties selon la hauteur de ceux-ci. Le faisceau de ces crayons repose sur une pièce de support inférieure elle-même reliée à une pièce de tête supérieure, parallèle à la première, par des tirants tubulaires répartis dans le faisceau selon certains nœuds du réseau, ces tirants tubulaires étant avantageusement prévus pour servir de guides de coulissement à des barres ou tiges d'un matériau absorbant, nécessaires au réglage et au contrôle du réacteur en fonctionnement. Dans la demande de brevet déposée en France le 6 mai 1970 sous le N° 70.16666 on a déjà envisagé une solution particulière de ce type, où les grilles sont montées flottantes à la fois par rapport aux tirants de liaison et aux crayons combustibles gainés, le déplacement de ces grilles étant limité par des manchons d'entretoisement prévus avec un jeu convenable entre les grilles et également entre celles-ci et les pièces d'extrémité de l'assemblage.

La présente invention vise notamment à donner aux assemblages de combustible à plaque une forme générale analogue à celle d'un assemblage à crayons du genre rappelé ci-dessus, notamment en ce qui concerne le contour extérieur de ces assemblages de façon à permettre de substituer, dans le cœur d'un réacteur formé par le montage côte à côte d'assemblages d'un premier type, par exemple à crayons, à un ou plusieurs ou le cas échéant à la totalité de ceux-ci, des assemblages à plaques, sans avoir à modifier l'environnement du cœur et les structures de celui-ci. En particulier, l'invention vise à autoriser une telle substitution en permettant aux assemblages à plaques utilisés de s'accommoder des moyens mécaniques assurant la manutention des assemblages à crayons, et également à recevoir les organes de contrôle et de réglage conçus et mis en œuvre pour ceux-ci.

L'invention a également pour but d'assurer un refroidissement sensiblement uniforme des assemblages du cœur, notamment en évitant, dans le cas où un assemblage à plaques est placé à côté d'un assemblage à crayons, un déséquilibre dans l'écoulement du fluide de refroidissement du fait des structures différentes de ces deux assemblages.

A cet effet, l'assemblage à plaques considéré se caractérise en ce que certaines au moins des plaques du faisceau comportent des manchons creux solidarisés de ces plaques et s'étendant verticalement dans leur plan, ces manchons étant régulièrement espacés selon la direction transversale de ces plaques.

Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les manchons solidarisés des plaques présentent une dimension longitudinale supérieure à celle des plaques et sont fixés à leurs extrémités sur deux pièces de support de l'assemblage.

Dans une autre variante de réalisation, les manchons solidarisés des plaques sont librement traversés par des tirants tubulaires dont la longueur est supérieure à celle des plaques, ces tirants étant fixés sur les pièces de support.

Dans l'un ou l'autre de ces deux modes de réalisation particuliers de l'invention, conduisant pour l'un à un assemblage monobloc où les plaques sont fixées rigidement aux manchons et pour l'autre à un assemblage flottant où les plaques peuvent coulisser par rapport aux tirants, certains au moins des manchons ou tirants tubulaires assurent le guidage en coulissement de tiges ou barres de contrôle en matériau absorbant, pénétrant dans l'assemblage.

Selon une modalité particulière, les moyens de liaison des plaques du faisceau sont constitués par des peignes à dents noyées dans le gainage des plaques, ou par des tiges transversales soudées sur les bords de ces plaques.

Selon une autre modalité, les plaques combustibles parallèles du faisceau sont entretoisées mutuellement au moyen d'écarteurs transversaux, disposés perpendiculairement au plan des plaques et répartis à travers la surface de celle-ci.

Avantageusement, les écarteurs comportent des barrettes plates dont la largeur est égale à l'écartement entre deux plaques, ces barrettes étant réunies deux à deux par des raccords cylindriques dont la longueur est égale à l'épaisseur des plaques. De préférence, les écarteurs transversaux traversent les plaques par des fentes allongées, ménagées dans ces plaques dans une zone dépourvue de combustible et sont mis en place par une rotation de 90° pour amener le plan des barrettes perpendiculaire à la direction des fentes allongées.

Selon une autre variante de réalisation, les manchons creux s'étendent d'un seul tenant sur toute la hauteur des plaques ou sont constitués par des éléments tubulaires espacés, disposés dans le prolongement les uns des autres. Avantageusement, les manchons creux débordent du contour des plaques à l'extrémité de celles-ci disposée en regard de la pièce de support inférieure, pour ménager un écartement donné entre cette pièce et les plaques.

Dans le cas particulier où l'assemblage à plaques est prévu pour être disposé dans le réacteur au voisinage d'au moins un assemblage à crayons parallèles, les moyens de liaison des plaques sont prolongés par des tôles minces latérales appliquées contre les bords des plaques pour limiter l'écoulement du fluide de refroidissement pénétrant entre ces plaques par les côtés de l'assemblage. Egalement, le faisceau des plaques comporte des moyens propres à créer une turbulence dans l'écoulement entre les plaques, ces moyens comprenant des lames minces métalliques, parallèles aux plaques ou de forme ondulée.

Selon une caractéristique particulière, les lames métalliques minces comportent au moins un bord découpé, avec rabattement des portions de lames formées, ces portions étant pliées dans un sens et dans l'autre ou dans un seul sens seulement.

Les caractéristiques d'un assemblage combustible à plaques établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation d'un tel assemblage, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins sur lesquels:

la fig. 1 est une vue schématique en perspective et en coupe partielle d'un assemblage combustible à plaques selon un premier mode de réalisation de l'invention,

la fig. la illustre une variante d'un détail de l'assemblage selon la fig. 1,

les fig. 2 et 3 sont des vues de détail de deux autres variantes de réalisation de l'assemblage considéré,

la fig. 4 est une vue, également en perspective, d'une partie de l'assemblage, illustrant notamment la mise en place dans celui-ci d'écarteurs transversaux à travers le faisceau des plaques,

la fig. 5 est une vue en perspective à plus faible échelle d'un assemblage à plaques, représenté monté dans le cœur d'un réacteur à proximité d'un assemblage à crayons cylindriques,

la fig. 6 est relative à une variante de réalisation de l'assemblage à plaques illustré sur la fig. 5,

la fig. 7 est une vue en coupe partielle et en perspective, d'un autre détail de réalisation de l'assemblage considéré illustrant une première forme de réalisation des moyens montés dans cet assemblage pour créer une turbulence adaptée dans le débit du fluide de refroidissement circulant entre les plaques,

les fig. 8 et 9 sont des vues en coupe transversale partielle de deux autres variantes de réalisation des moyens illustrés sur la fig. 7.

Sur la fig. 1, l'assemblage combustible à plaques pour réacteur nucléaire représenté, est désigné dans son ensemble par la référence 1. Cet assemblage se compose principalement d'un faisceau de plaques 2, parallèles entre elles et disposées verticalement, ces plaques contenant, d'une façon en elle-même connue, un ensemble de plaquettes d'un matériau de combustible nucléaire 3, notamment de l'oxyde d'uranium, ces plaquettes étant entourées par un revêtement formé d'une feuille métallique mince 4. Ces plaquettes, une fois réparties selon le plan de chaque plaque combustible 2, sont enfermées entre deux tôles minces de gainage, respectivement 5 et 6, ces tôles étant réunies sur leurs côtés latéraux par des réglettes métalliques 7 soudées sur les tôles 5 et 6 pour constituer avec celles-ci un gainage étanche. De préférence, ces plaques combustibles 2 sont réalisées conformément aux

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

615 525

4

dispositions qui ont été décrites et revendiquées dans le brevet déposé en Suisse le 28 juin 1974 et portant le N° 590541 déjà mentionné.

Le faisceau des plaques 2 est maintenu avec un écartement déterminé entre les plaques parallèles successives, en ménageant dans les réglettes latérales 7 fermant le gainage, des encoches 8, permettant l'engagement des peignes 9 d'entretoisement, dont les dents 10 délimitent l'écartement entre ces plaques. Avantageusement, de tels peignes sont réalisés conformément aux dispositions décrites dans la demande française N° 75.30247 déposée le 2 octobre 1975, selon l'une quelconque des variantes envisagées dans cette demande.

Le cas échéant, les peignes 9 assurant l'entretoisement des plaques 2 dans le faisceau peuvent être réalisés de telle sorte qu'au lieu de s'engager dans des encoches 8 de façon à ne pas déborder du contour apparent du faisceau des plaques, ils soient plus simplement rapportés sur les côtés de celles-ci comme illustrés sur la fig. la; ces peignes se présentent dans ce cas sous forme de plaquettes sensiblement rectangulaires, comportant des rainures 9a pour l'engagement des bords des plaques 2 et soudées par des lignes de soudure 9b contre le gainage de ces dernières.

Conformément à l'invention, parmi les plaques parallèles du faisceau constituant l'assemblage, certaines au moins comportent des manchons 11, se présentant sous la forme d'éléments creux tubulaires allongés, dont la hauteur est, dans l'exemple de réalisation illustré sur la fig. 1, sensiblement supérieure à la hauteur des plaques 2. Ces manchons 11 sont soudés en 12 contre des portions de plaques, respectivement 2a et 2b par exemple, disposées dans le même plan pour constituer la plaque 2, les manchons présentant ainsi deux surlongueurs respectivement 13 et 14, à la partie inférieure et à la partie supérieure de l'assemblage. Ces surlongueurs de manchons sont à leur tour rendues solidaires, notamment par soudure ou autre moyen de fixation approprié, de deux pièces d'extrémité parallèles, respectivement 15 et 16, délimitant la hauteur globale de l'assemblage et permettant notamment d'assurer outre la cohésion du faisceau, la mise en place ou le retrait de cet assemblage dans le cœur (non représenté) du réacteur. Les plaques 15 et 16 comportent de façon usuelle une série de trous 17, pour permettre au fluide de refroidissement du cœur, généralement de l'eau sous pression, de circuler librement à travers chaque assemblage, notamment selon une circulation ascendante. Après traversée de la plaque inférieure 15, le débit d'eau circule ainsi entre les plaques 2 du faisceau, puis s'échappe de l'assemblage au travers de la pièce supérieure 16. Avantageusement enfin et selon une disposition en soi également connue, les manchons 11, qui jouent ainsi le rôle de tirants tubulaires entre les pièces d'extrémité 15 et 16, sont, pour certains d'entre eux au moins, réservés au coulissement et au guidage de barres ou tiges 18, d'un matériau absorbant, ces barres étant nécessaires au contrôle et au réglage du réacteur en fonctionnement.

Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, le faisceau des plaques combustibles 2, les peignes latéraux de liaison 9 et les manchons tubulaires 11 incorporés à certaines de ces plaques forment avec les pièces d'extrémité 15 et 16 un ensemble monobloc. Dans d'autres variantes illustrées sur les fig. 2 et 3, l'ensemble des plaques 2 du faisceau peut être rendu flottant par rapport à une structure rigide assurant la cohésion de l'assemblage, un tel montage permettant aux plaques combustibles de subir sans contraintes mécaniques particulières les dilatations créées au cours du fonctionnement. A cet effet, certaines au moins des plaques 2 du faisceau sont rendues solidaires de manchons-guides 19, analogues aux manchons supports 11 de l'exemple précédent, ces manchons-guides 19 étant prévus pour permettre le passage dans ceux-ci de tirants tubulaires 20, dépassant par leurs extrémités ces manchons 19, ces tirants étant eux-mêmes fixés, notamment par soudure ou par d'autres moyens mécaniques, aux pièces d'extrémité 15 et 16. Avantageusement, les manchons-guides 19 présentent sur les bords d'extrémité des plaques 2, des parties débordantes 21 et 22, permettant pour la partie 21 prévue à l'extrémité inférieure des plaques, d'assurer l'appui de celles-ci contre la pièce 15, la partie 22 prévue sur les bords supérieurs laissant un jeu suffisant avec la pièce d'extrémité 16 pour tolérer la dilatation maximale de ces plaques.

Dans une autre variante de réalisation illustrée sur la fig. 3, les manchons 19 au lieu de s'étendre sur toute la longueur des plaques 2 correspondantes, peuvent être subdivisés en plusieurs tronçons séparés disposés dans le prolongement les uns des autres et désignés sur la figure par les références 19, 19b, 19c et 19d, ces tronçons étant comme précédemment, traversés par des tirants tubulaires tels que 20, rendus solidaires des pièces d'extrémité 15 et 16 pour réaliser la cohésion de l'assemblage.

La fig. 4 illustre un perfectionnement de détail apporté à la réalisation de l'assemblage combustible à plaques dans l'une quelconque des variantes de réalisation des fig. 1 à 3. Ce perfectionnement vise notamment à améliorer l'entretoisement des plaques combustibles 2 dans le faisceau, en particulier dans leur région médiane, notamment afin d'éviter les vibrations ou déformations de ces plaques sous l'effet du débit du fluide de refroidissement. A cet effet, les plaques 2 du faisceau comportent, en dehors des peignes latéraux des fentes allongées 23, réparties dans la surface de ces plaques et orientées parallèlement ou perpendiculairement à la direction axiale de l'assemblage, notamment dans des zones dépourvues de matériau combustible, ces fentes 23 permettant l'engagement d'écarteurs transversaux 24, formés de barrettes plates 25 reliées entre elles par des éléments de tiges cylindriques 26. L'écartement en largeur de ces barrettes correspond à l'entretoisement désiré entre les plaques, tandis que les éléments de tiges représentent l'épaisseur des plaques elles-mêmes. Comme on le voit sur la fig. 4, la forme particulière de ces écarteurs transversaux permet leur introduction dans le faisceau des plaques 2 à travers les fentes allongées 23, puis une fois mis en place, leur pivotement de 90° pour amener le plan de barrettes 25 dans une direction sensiblement perpendiculaire à celle des fentes, en immobilisant ainsi les écarteurs.

Comme on l'a exposé plus haut, l'agencement parmi certaines plaques combustibles gainées d'un faisceau, de plaques particulières comportant des manchons tubulaires servant de direction à l'entretoisement de pièces d'extrémité de l'assemblage ou de guidage de tirants creux jouant un rôle analogue, ces manchons ou tirants assurant pour partie au moins d'entre eux le coulissement de barres de contrôle, vise à permettre le remplacement d'assemblages classiques, notamment à crayons cylindriques, par des assemblages à plaques du genre précédent dans le cœur d'un réacteur, sans modifier les autres structures de ce cœur et en particulier les moyens de manutention des assemblages et les moyens de commande des barres de contrôle.

Sur la fig. 5, on a ainsi représenté, disposés côte à côte, un assemblage 1 à plaques 2 tel que décrit ci-dessus en relation avec l'une quelconque des fig. 1 à 3, et un assemblage combustible classique 27, constitué d'un faisceau de crayons cylindriques 28, maintenus en position par des grilles 29, un tel assemblage combustible pouvant notamment être du genre de celui revendiqué avec la demande de brevet déposée en France le 6 mai 1970 sous le N° 70.16666 au nom du Commissariat à l'Energie atomique déjà mentionné.

Dans cette hypothèse, on conçoit que le débit du fluide de refroidissement, circulant normalement de bas en haut à travers ces assemblages selon le sens des flèches f, risque de ne pas être totalement uniforme à travers ces assemblages. En particulier, la présence dans l'assemblage 27 à crayons combustibles, de grilles 29 provoque une déflexion vers l'extérieur de l'écoulement du fluide et par suite un risque de refroidissement excessif des plaques 2 de l'assemblage 1 voisin. Pour pallier cet inconvénient et permettre un refroidissement sensiblement identique des deux assemblages, on prévoit, conformément à une disposition particulière de l'invention, de munir l'assemblage à plaques 1 de tôles

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

5

615 525

formant écran, respectivement 30 et 31, de hauteur convenable, soudées de préférence contre les côtés extérieurs de l'assemblage 1 au voisinage des grilles de l'assemblage à crayons voisin, sur les peignes latéraux 9.

Dans une autre variante illustrée sur la fig. 6, on retrouve à 5 nouveau un assemblage 1 à plaques, disposé à côté d'un assemblage 27 à crayons combustibles. Dans ce cas, les plaques écrans 32 sont reliées aux peignes 9 de façon à s'étendre sur toute la distance qui sépare deux peignes successifs dans l'assemblage,

pour isoler entièrement les plaques combustibles 2 vis-à-vis de 10 l'écoulement fluide dans l'autre assemblage.

Les fig. 7 à 9 illustrent enfin d'autres dispositions, avantageusement mises en œuvre dans l'assemblage à plaques considéré, pour égaliser le débit entre ces plaques et mieux assurer le refroidissement de celui-ci. Notamment et comme illustré sur la fig. 7, 15 l'assemblage peut comporter des moyens aptes à créer une turbulence dans l'écoulement fluide, ces moyens étant constitués par des lames minces métalliques 33, s'étendant parallèlement au plan des plaques. Ces lames 33 sont soudées ou fixées par tout moyen mécanique approprié contre les peignes de liaison 9 assurant 20 l'entretoisement et la liaison des plaques 2 du faisceau et comportent des fentes verticales 34 selon un de leurs bords au moins, les portions de lames ainsi découpées, respectivement et successivement 35 et 36, pouvant être ou non rabattues par rapport au plan des lames correspondantes. Dans l'exemple illustré sur la fig. 7, les portions 35 restent ainsi dans le plan de ces lames, tandis que les portions voisines 36 sont toutes recourbées d'un même côté. En revanche, dans la variante illustrée sur la fig. 8, les portions successives 35 et 36 sont prévues pour être les unes et les autres recourbées, alternativement d'un côté et de l'autre du plan des lames 23. Enfin, dans la variante illustrée sur la fig. 9, les lames montées entre les plaques de l'assemblage sont désignées par la référence 37 et présentent, vu de dessus, un profil ondulé, les portions successives 38 et 39 ménagées par découpe d'un bord de celles-ci étant repliées du même côté de ces lames.

On réalise ainsi un assemblage combustible à plaques, pouvant être directement substitué dans le cœur d'un réacteur à un assemblage classique à crayons, sans exiger aucune modification particulière des structures du cœur associées à ces assemblages, les manchons rapportés sur les plaques permettant en particulier d'accommoder directement les barres de contrôle à travers l'assemblage lui-même. A noter que la réalisation des plaques à manchons peut être envisagée par tout procédé approprié et notamment par soudage continu ou discontinu des manchons sur les tôles planes du gainage, par soudage par points ou par montage mécanique.

R

5 feuilles dessins

Claims

615 525

2

REVENDICATIONS

1. Assemblage de combustible à plaques pour réacteur nucléaire, comportant un faisceau de plaques combustibles entourées d'un gainage, parallèles entre elles et régulièrement espacées, ces plaques disposées en position verticale étant réunies et immobilisées entre elles par des moyens de liaison s'étendant perpendiculairement à leur plan et répartis sur les bords latéraux de ces plaques selon leur hauteur, caractérisé en ce que certaines au moins des plaques du faisceau comportent des manchons creux solidarisés de ces plaques et s'étendant verticalement dans leur plan, ces manchons étant régulièrement espacés selon la direction transversale de ces plaques.
2. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons solidarisés des plaques présentent une dimension longitudinale supérieure à celle des plaques et sont fixés à leurs extrémités sur deux pièces de support de l'assemblage.
3. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons solidarisés des plaques sont librement traversés par des tirants tubulaires dont la longueur est supérieure à celle des plaques, ces tirants étant fixés sur les pièces de support.
4. Assemblage de combustible selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que certains au moins des manchons ou tirants tubulaires assurent le guidage en coulissement de tiges ou barres de contrôle en matériau absorbant, pénétrant dans l'assemblage.
5. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison des plaques du faisceau sont constitués par des peignes à dents noyées dans le gainage des plaques, ou par des tiges ou des plaquettes transversales soudées sur les bords de ces plaques.
6. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques combustibles parallèles du faisceau sont entretoisées mutuellement au moyen d'écarteurs transversaux, disposés perpendiculairement au plan des plaques et répartis à travers la surface de celles-ci.
7. Assemblage de combustible selon la revendication 6, caractérisé en ce que les écarteurs comportent des barrettes plates dont la largeur est égale à l'écartement entre deux plaques, ces barrettes étant réunies deux à deux par des raccords cylindriques dont la longueur est égale à l'épaisseur des plaques.
8. Assemblage de combustible selon la revendication 7, caractérisé en ce que les écarteurs transversaux traversent les plaques par des fentes allongées, ménagées dans ces plaques dans une zone dépourvue de combustible et sont mis en place par une rotation de 90° pour amener le plan des barrettes perpendiculaires à la direction des fentes allongées.
9. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons creux s'étendent d'un seul tenant sur toute la hauteur des plaques.
10. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que les manchons creux sont constitués par des éléments tubulaires espacés, disposés dans le prolongement les uns des autres.
11. Assemblage de combustible selon la revendication 2, caractérisé en ce que les manchons creux débordent du contour des plaques à l'extrémité de celles-ci disposée en regard de la plaque de support correspondant à l'extrémité considérée.
12. Assemblage de combustible selon la revendication 1,

prévu pour être disposé dans le réacteur au voisinage d'au moins un assemblage à crayons parallèles, caractérisé en ce que les moyens de liaison des plaques sont prolongés par des tôles minces latérales appliquées contre les bords des plaques pour limiter l'écoulement du fluide de refroidissement pénétrant entre ces plaques.
13. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que le faisceau des plaques comporte des moyens propres à créer une turbulence dans l'écoulement entre les plaques, ces moyens comprenant des lames minces métalliques parallèles aux plaques.
14. Assemblage de combustible selon la revendication 1, caractérisé en ce que le faisceau des plaques comporte des moyens propres à créer une turbulence dans l'écoulement entre les plaques, ces moyens comprenant des lames minces métalliques de forme ondulée.
15. Assemblage de combustible selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que les lames métalliques minces comportent au moins un bord découpé, avec rabattement des portions de lames formées, ces portions étant pliées dans un sens et dans l'autre.
16. Assemblage de combustible selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que les lames métalliques minces comportent au moins un bord découpé, avec rabattement des portions de lames formées, ces portions étant pliées dans un seul sens seulement.