Différents procédés ont été proposés pour la fabrication des cadrans, notamment pour la fixation des signes horaires, par chassage, rivetage, collage ou soudage.
Dans les cas de chassage et de rivetage en particulier, les signes présentent des pieds destinés à être introduits dans des trous du flan, ceux-ci positionnant correctement les signes. Si les signes ne présentent chacun qu'un pied, il y a lieu de prévoir des trous. de section carrée ou rectangulaire, par exemple, empêchant la rotation des signes, les pieds de ceux-ci présentant une section correspondante.
Selon un procédé, on pratique, dans le flan du cadran, pour chaque signe, un trou de section rectangulaire, évasé sur le revers du flan. Le pied du signe constitue une protubérance présentant au moins un organe déformable situé au voisinage de l'évasement du trou. On déforme ensuite cet organe pour former une tête, afin de fixer les signes au flan. Dans ce procédé le pied du signe rivé n'émerge pas de la face inférieure du cadran.
On a également eu l'idée de fixer les signes à cran , chacun dans un trou pratiqué dans le cadran.
Dans ce cas, le pied du signe est élastique dans le sens transversal et présente au moins une cannelure.
On a enfin eu l'idée d'utiliser des signes horaires présentant un pied de section rectangulaire correspondant à celle du trou dans lequel ils sont introduits, puis fixés par dépôt d'un métal en fusion, sur le dos du cadran.
La présente invention a pour objet un procédé de fixation des signes métalliques sur un flan de cadran d'horlogerie, flan dans lequel on exécute, à l'emportepièce, des trous aux dimensions transversales du pied du signe, procédé s'écartant notablement des procédés connus et permettant de fixer les signes de façon rapide et sûre. Ce procédé est caractérisé par le fait que l'on introduit le pied du signe dans un trou, qu'on le positionne, le cadran étant maintenu sur un support, on comprime axialement le signe entre un bloc constituant une butée appliquée contre la surface supérieure du signe et un organe de compression agissant sur la base du pied du signe, le tout de manière à provoquer une légère dilatation permanente radiale de ce pied, dilatation maintenant celui-ci sous tension radiale, et rendant.
de ce fait, le signe solidaire du flan du cadran.
La présente invention a également pour objet les cadrans dont les signes sont fixés par ce procédé.
La présente invention sera mieux comprise en se référant au dessin annexé qui représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de celle-ci et sur lequel:
Les fig. 1 à 5 montrent, de façon schématique, les différentes phases de la mise en ceuvre du procédé.
La fig. 6, quatre sections de signes pouvant être fixés selon ce procédé.
En se référant tout d'abord à la fig. 1, le signe 1 présente une tête 11 et une embase 12 constituant son pied. Le pied 12 peut avoir une configuration transversale quelconque, par exemple ronde, mais qui sera de préférence choisie rectangulaire ou carrée de manière à obtenir un meilleur positionnement angulaire du signe 1.
Un trou 2 de section correspondante à celle du pied 12 est exécuté, à l'emporte-pièces. dans le cadran 3.
On notera que la base du pied présente une échancrure 13 dont le rôle apparaîtra par la suite.
On dispose alors le signe sur le cadran en introduisant son pied 12 dans le trou 2. Le signe est alors en place pour être fixé au cadran 3 ainsi que l'indique la fig. 2.
On applique alors contre la face 14 du signe, un bloc 15 servant de butée, exerçant sur le signe une certaine pression dirigée vers le bas. Un organe de compression 16 est alors appliqué contre la face 17 du pied 12 du signe, comme l'indique la fig. 3.
Le signe 1 est alors comprimé entre le bloc 15 et l'organe de compression 16 de sorte que la partie inférieure du pied ainsi comprimée subit une légère dilata tion radiale forçant le pied du signe contre la paroi du trou 2. Il s'ensuit généralement une légère pénétration de la partie supérieure du signe dans le cadran comme l'indique la fig. 4.
Le signe est ainsi fixé au cadran par la tension radiale qu'exerce son pied sur les parois de l'ouverture 2, tension provoquée d'une part par l'écrasement du signe et d'autre part par le déplacement de la matière de la plaque du cadran par suite de la pénétration du signe dans celle-ci, ainsi que l'indique la fig. 4.
On peut bien entendu fixer de cette manière un signe dont la section correspond à celle de la fig. 6b, mais l'expérience a montré que pour favoriser la déformation transversale de l'extrémité du pied du signe par rapport au reste du pied, on a intérêt à réduire la surface 17 de la base du pied du signe, par exemple par un rainurage 13 en V, de cette base.
On pourra également réduire cette surface de base par l'aménagement de plusieurs rainures (deux dans le cas de la fig. 6a) 19 ou par l'aménagement de cannelures de section hémi-circulaire 20, 21, comme représentées aux fig. 6c et 6b respectivement.
On notera que dans l'exemple représenté la hauteur du pied est inférieure à l'épaisseur du cadran. Cette condition n'est toutefois pas impérative pour autant qu'après fixation du signe le volume du pied reste complètement compris à l'intérieur du trou 2 et ne dépasse pas de celui-ci (cas du rivetage).
Different processes have been proposed for the manufacture of dials, in particular for fixing the hour signs, by driving in, riveting, gluing or welding.
In the cases of driving in and riveting in particular, the signs have feet intended to be introduced into holes in the blank, these correctly positioning the signs. If the signs each show only one foot, holes should be provided. of square or rectangular section, for example, preventing the rotation of the signs, the feet thereof having a corresponding section.
According to one method, a hole of rectangular section, flared on the reverse side of the blank, is practiced in the face of the dial for each sign. The foot of the sign constitutes a protuberance having at least one deformable member located in the vicinity of the flaring of the hole. This organ is then deformed to form a head, in order to fix the signs to the blank. In this process, the foot of the riveted sign does not emerge from the underside of the dial.
We also had the idea of fixing the notch signs, each in a hole made in the dial.
In this case, the sign foot is elastic in the transverse direction and has at least one groove.
Finally, we had the idea of using hour signs having a foot of rectangular section corresponding to that of the hole in which they are introduced, then fixed by depositing a molten metal, on the back of the dial.
The present invention relates to a method of fixing metal signs on a clock face blank, in which blank is executed, with the punch, holes with the transverse dimensions of the foot of the sign, a process which deviates notably from the processes. known and allowing the signs to be fixed quickly and securely. This method is characterized by the fact that the foot of the sign is introduced into a hole, that it is positioned, the dial being held on a support, the sign is axially compressed between a block constituting a stop applied against the upper surface sign and a compression member acting on the base of the sign's foot, all in such a way as to cause a slight permanent radial expansion of this foot, dilation maintaining the latter under radial tension, and rendering.
therefore, the integral sign of the dial blank.
A subject of the present invention is also the dials the signs of which are fixed by this method.
The present invention will be better understood by referring to the appended drawing which shows, by way of example, an embodiment thereof and in which:
Figs. 1 to 5 show, schematically, the different phases of the implementation of the process.
Fig. 6, four sections of signs which can be fixed according to this method.
Referring first to FIG. 1, the sign 1 has a head 11 and a base 12 constituting its foot. The foot 12 can have any transverse configuration, for example round, but which will preferably be chosen rectangular or square so as to obtain a better angular positioning of the sign 1.
A hole 2 of section corresponding to that of the foot 12 is made, using a cookie cutter. in dial 3.
It will be noted that the base of the foot has a notch 13, the role of which will appear subsequently.
The sign is then placed on the dial by inserting its foot 12 into the hole 2. The sign is then in place to be fixed to the dial 3 as shown in FIG. 2.
A block 15 serving as a stop is then applied against the face 14 of the sign, exerting a certain downward pressure on the sign. A compression member 16 is then applied against the face 17 of the foot 12 of the sign, as shown in FIG. 3.
The sign 1 is then compressed between the block 15 and the compression member 16 so that the lower part of the foot thus compressed undergoes a slight radial expansion forcing the foot of the sign against the wall of the hole 2. It generally follows a slight penetration of the upper part of the sign into the dial as shown in fig. 4.
The sign is thus fixed to the dial by the radial tension exerted by its foot on the walls of the opening 2, tension caused on the one hand by the crushing of the sign and on the other hand by the displacement of the material of the dial plate as a result of the penetration of the sign into it, as shown in fig. 4.
It is of course possible to fix in this way a sign the section of which corresponds to that of FIG. 6b, but experience has shown that to promote the transverse deformation of the end of the foot of the sign with respect to the rest of the foot, it is advantageous to reduce the area 17 of the base of the foot of the sign, for example by a grooving 13 in V, from this base.
This base surface can also be reduced by the arrangement of several grooves (two in the case of FIG. 6a) 19 or by the arrangement of grooves of semi-circular section 20, 21, as shown in FIGS. 6c and 6b respectively.
It will be noted that in the example shown the height of the foot is less than the thickness of the dial. This condition is not however imperative provided that after fixing of the sign the volume of the foot remains completely included inside the hole 2 and does not protrude from it (case of riveting).