Boîte de montre
La présente invention a pour objet une boîte de montre dont la glace est engagée dans sa monture depuis dessus, suivant la revendication I du brevet principal, c'est-à-dire dans laquelle une bague de maintien, en une matière moins dure que la glace, entoure celle-ci et est interposée entre la glace et ladite monture, cette bague de maintien présentant, sur sa face tournée vers la glace, au moins une saillie agissant radialement sur la glace et retenant cette dernière par friction.
Il est à remarquer que des boîtes de montres sont connues, dont la glace, retenue sur la carrure au moyen d'une nervure intérieure que présente cette dernière, agit axialement sur une garniture d'étanchéité interposée entre le talon de la glace et un épaulement intérieur de la carrure.
Toutefois, de telles constructions ne conviennent que pour des glaces relativement souples, c'est-à-dire en verre organique, mais non pas pour des glaces extradures, en verre minéral trempé par exemple, auxquelles la présente disposition s'applique au contraire particu lièrement.
Le but de la présente invention est d'améliorer l'étanchéité des boîtes de montres du type susmentionné.
La boîte de montre suivant l'invention est caractérisée par le fait qu'une garniture d'étanchéité, sur laquelle la glace agit axialement, est interposée entre la glace et sa monture.
Le dessin représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 à 6 sont six coupes axiales partielles de six formes d'exécution de boîtes de montres.
Dans la forme d'exécution de la fig. 1, la carrurelunette, désignée par 26, présente un épaulement intérieur 26a sur lequel repose une garniture d'étanchéité 27, en matière souple et compressible, de section rectangulaire, sur laquelle prend appui axialement le talon 28a de la glace, du type saphir, désignée par 28. Cette glace est maintenue en place par une bague de maintien 29, en matière ductile, logée dans une gorge annulaire intérieure 30 que présente la carure-lunette 26.
La mise en place de la bague de maintien 29 dans la gorge 30 s'effectue, comme décrit dans le brevet principal, par expansion à l'aide d'un outil adéquat.
La glace 28 est maintenue par la friction que produit la légère pression radiale que la bague 29 exerce sur elle.
Dans la forme d'exécution de la fig. 2, la gorge, désignée par 31, ménagée dans la carrure-lunette 32, dans laquelle est logée la bague de maintien 30, est plus haute que dans la première forme d'exécution, de sorte que la garniture d'étanchéité 33, reposant sur un épaulement intérieur 32a de la carrure-lunette 32, s'étend jusque dans cette gorge dans laquelle elle est juxtaposée à la bague de maintien 30. La glace 28 prend appui axialement sur la garniture d'étanchéité 33 par son talon 28a.
Dans la forme d'exécution de la fig. 3, la carrure lunette 34 présente deux gorges distinctes dont l'une, 35a, est destinée à recevoir la bague de maintien 29, et dont l'autre, 35b, est destinée à recevoir la partie extérieure de la garniture d'étanchéité 33. La glace, désignée par 36, prend appui axialement sur la garniture d'étanchéité 33 par son talon désigné par 36a.
Dans la forme d'exécution de la fig. 4, la carrurelunette 37 présente une gorge 30, dans laquelle est logée la bague de maintien 29, et une gorge de section droite en arc de cercle 38, dans laquelle est logée une garniture d'étanchéité 39, de section droite circulaire. L'arête extérieure du talon 40a de la glace, désignée par 40, prend appui sur la garniture d'étanchéité 39; cette arête pourra être légèrement chanfreinée.
I1 est à remarquer que, dans cette dernière forme d'exécution, la garniture d'étanchéité n'est pas visible à travers la glace, alors que c'est le cas dans les trois premières formes d'exécution.
Dans la forme d'exécution de la fig. 5, la carrurelunette 41 présente une gorge 42 de section trapézoïdale dans laquelle est logée une bague 43 de maintien de la glace, désignée par 44, qui présente un talon 44a prenant appui, axialement, contre un épaulement intérieur 41a de la carrure. La section de la bague de maintien 43 correspond à celle de la gorge 42; une gorge 45 reçoit une garniture d'étanchéité 46 de section rectangulaire au repos, mais dont une arête annulaire est écrasée par un chanfrein 47 que présente un talon 44a de la glace 44, lorsque cette dernière est en place.
Enfin, dans la forme d'exécution de la fig. 6, la gorge 48 de la carrure-lunette 49, dans laquelle est logée la garniture d'étanchéité, désignée par 50, en matière souple et compressible, est de hauteur supérieure à la hauteur de la bague de maintien 51, de section circulaire. La garniture d'étanchéité 50, dont la hauteur correspond à celle de la gorge 48, présente une gorge 52 de section en arc de cercle, dans laquelle est partiellement logée la bague de maintien 51. Cette dernière est en outre partiellement engagée dans une gorge que présente la face latérale du talon 53a de la glace 53. La garniture d'étanchéité 50 présente une partie 50a, s'étendant vers l'intérieur, reposant sur un épaulement intérieur 49a de la carrure-lunette 49, et sur lequel prend appui, axialement, le talon 53a de la glace.
I1 est à remarquer que, du fait de la présence d'une garniture d'étanchéité, les bagues de maintien ne jouent aucun rôle quant à l'étanchéité, de sorte qu'elles peuvent, le cas échéant, être remplacées par des éléments d'assemblage tels que des plots ou des segments de bagues.