Procédé de fabrication d'une dent artificielle composite
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'une dent artificielle composite.
On fabrique des dents artificielles depuis de nombreuses années, d'abord avec de la porcelaine puis avec de la matière plastique. Chacune de ces matières a ses propres avantages et inconvénients. Certaines des prothèses les plus réussies ont des dents en porcelaine associée avec une matière de base en matière plastique que l'on peut aisément ajuster au tissu mou de la cavité orale.
Certaines personnes ont essayé, avec un succès moindre, d'additionner des poudres céramiques à la matière plastique à partir de laquelle on moule des dents artificielles, mais en général le produit obtenu est inférieur à la porcelaine ou à la matière plastique seule. On a fabriqué d'autres compositions pour remplir les cavités dans des dents artificielles où on tasse des particules céramiques avec à peine suffisamment de matière plastique pour remplir les interstices.
Plus récemment, on a utilisé des silanes pour obtenir une liaison adhésive entre la partie plastique et la partie porcelaine d'une dent artificielle composite.
L'union chimique entre la porcelaine et la matière plastique obtenue avec une liaison chimique de silane a fortement augmenté la possibilité de fabriquer avec succès des dents artificielles composites dans lesquelles la porcelaine est soit sous forme particulaire soit sous forme massive.
Par exemple, on a fabriqué des dents résistantes en porcelaine avec des surfaces traitées avec un silane de manière que les dents résistantes en porcelaine puissent être fixées direotement à une base de prothèse en matière plastique par l'adhésion chimique des surfaces traitées avec un silane. Cependant, en pratique il est souvent nécessaire que le dentiste ou le technicien enlève par meulage une portion de la dent afin d'ajuster la dent artificielle à l'espace disponible dans les bouches de divers individus. Par conséquent, une partie importante des surfaces traitées au silane étaient enlevées par meulage et perdaient ainsi leur efficacité de liaison.
Bien que les moyens d'ancrage mécaniques antérieurs, c'est-à-dire des chevilles métalliques ou des diatoriques présentant un dégagement imposaient une limite à la quantité de meulage que l'on pouvait effectuer dans la zone d'ancrage, on a trouvé que même un meulage superficiel des surfaces traitées au silane était suffisant pour enlever tout son pouvoir d'ancrage chimique. Pour cette raison, les dents résistantes en porcelaine traitées de cette manière, bien qu'extrêmement résistantes et esthétiques se sont montrées peu satisfaisantes et n'ont pas été adoptées dans le métier.
Plus récemment encore, des dents artificielles composites (porcelaine et matière plastique) ont bénéficié du pouvoir de liaison chimique des silanes en étant conçues sous forme de couronne. Des exemples de ces dents artificelles se trouvent dans le brevet USA No 3429829.
Dans ces dents, on traite d'intérieur d'une coque en porcelaine comprenant toutes les surfaces exposées de la dent avec un revêtement de silane et on la remplit d'un noyau de matière plastique pour dent classique. On peut meuler la surface d'une dent composite en contact avec l'arête pour permettre l'ajustage au tissu d'un patient particulier sans détruire l'interface au silane. En fait, on peut raccourcir la dent de manière importante, diminuant seulement la longueur du noyau en matière plastique et l'interface revêtue de silane proportionnellement à la diminution de la longueur de la dent.
Cependant, une dent de ce type est assez endommagée parce que le noyau en matière plastique et la surface linguale en porcelaine doit être extrêmement mince dans le cas usuel de overbite et on ne peut la meuler lingualement pour donner plus de place pour les dents inférieures derrière les dents antérieures supérieures.
On a trouvé que les dents artificielles composites, comme indiqué dans le brevet USA précité, peuvent être améliorées en ce qui concerne leurs facultés de meulage et d'ajustage en formant la dent composite ayant seulement les surfaces labiales (ou buccales) et incisales (ou occlusales), en porcelaine, une partie ou la totalité des parties linguales et recouvrant l'arête étant en matière plastique dentaire.
Dans le procédé selon l'invention, une partie en céramique dentaire et une partie en résine synthétique sont liées l'une à l'autre chimiquement au moyen d'un silane ou d'un siloxane comme agent liant, ladite partie en résine synthétique formant au moins une partie de la surface de recouvrement de la base de prothèse et s'étendant longitudinalement à partir de cette surface sur au moins la moitié de la longueur des surfaces latérales mésiale et distale, le reste de la surface de la dent étant formé par la partie en céramique dentaire.
La porcelaine labiale ou buccale est excellente au point de vue esthétique, de la stabilité de la teinte et de la résistance à l'attaque chimique et protège contre la perte du brillant superficiel tandis que la portion incisale ou occlusale en porcelaine présente une excellente résistance à l'usure abrasive. D'autre part, les zones linguales et recouvrant l'arête en matière plastique, permettent une facilité exceptionnelle de modification aussi bien en longueur qu'en épaisseur pour permettre l'espace nécessaire pour un overbite , etc., en plus de sa capacité d'être fixé chimiquement à la matière plastique de base de la prothèse.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de la dent artificielle obtenue par mise en oeuvre du procédé selon la présente invention.
La fig. 1 est une vue linguale en perspective d'une dent antérieure.
La fig. 2 est une coupe verticale arrière ou linguale de la dent antérieure de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe transversale labio-linguale d'une dent antérieure, le long de la ligne 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue perspective arrière ou linguale d'une dent postérieure.
La fig. 5 est une coupe verticale arrière ou linguale de la dent postérieure de la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe transversale bucco-linguale d'une dent postérieure, selon la présente invention, le long de la ligne 6-6 de la fig. 5.
La fig. 7 est une vue perspective arrière ou linguale d'une dent antérieure montrant une autre forme d'exé- cution.
La fig. 8 est une coupe verticale latérale de la dent antérieure de la fig. 7.
La fig. 9 est une coupe mésio-distale le long de la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fig. 10 est une coupe verticale arrière ou linguale d'une dent antérieure, montrant encore une autre forme d'exécution.
La fig. 11 est une coupe transversale labio-linguale le long de la ligne 11-11 de la fig. 11.
La fig. 12 est une coupe verticale arrière ou linguale d'une dent antérieure montrant une autre forme d'exécution.
La fig. 13 est une coupe transversale labio-linguale le long de la ligne 13-13 de la fig. 12.
La fig. 14 est une coupe labioWlinguale d'une dent antérieure supérieure en relation de a overbite à une dent antérieure inférieure après meulage.
En se référant aux dessins, les mêmes chiffres indiquent les mêmes éléments.
Dans les fig. 1 à 3, 21 indique une dent antérieure dans laquelle la surface labiale 4 et la surface incisale 2 sont composées de porcelaine dentaire. En général, la porcelaine dentaire peut comprendre toute matière céramique dentaire classique, par exemple feldspathique, de néphéline syénite et des porcelaines synthétiques. La nature de ces porcelaines esthétiques est décrite en détail dans le brevet USA No 3423629. La surface 6 de recouvrement de l'arête et la surface linguale 8 comprennent principalement une matière plastique ou résineuse synthétique, l'extrémité inférieure de la matière plastique ou de la résine étant voisine du bord incisa. La portion arrière s'étend incisalement depuis la surface 6 de recouvrement de l'arête le long de la surface linguale 8 de la dent.
Avantageusement, la portion résineuse s'étend longitudinalement pendant au moins la moitié de la longueur de la dent pour la renforcer contre la flexion et pour absorber les chocs éventuels et la matière plastique ou résineuse s'étend d'au moins la moitié de la longueur exposée de la surface linguale.
La matière plastique dentaire de la surface 6 de recouvrement de l'arête et la surface linguale 8 peuvent être en toute matière résineuse possédant les caractéristiques physiques requises pour la fabrication d'une dent artificielle en matière plastique, compatible et copolymérisable avec la matière de base de la prothèse et possédant, lorsqu'on utilise un agent de liaison au silane, le pouvoir de se copolymériser avec l'agent de liaison chimique au silane réactif pour produire une liaison chimique et par diffusion résistante entre les parties en matière plastique et en porcelaine de la dent composite.
Ces matières incluent par exemple les méthacrylates polymérisés, par exemple le polyméthacrylate de méthyle, le polyméthacrylate d'éthyle, le polyméthacrylate de propyle, le polyméthacrylate de butyle; les acrylates polymérisés, par exemple, le polyacrylate de méthyle; des hydrocarbures polymérisés; des polyesters; des polymères vinyliques, par exemples l'acétate de polyvinyle, le chlorure de polyvinyle; des polycarbonates; des résines époxydées; et des mélanges de ces matières et des copolymères, des monomères polymérisables.
Tandis que l'on a généralement utilisé le méthacrylate de méthyle polymérisé pour le noyau ou la portion introduite en matière plastique, dans les dents artificielles composites, on a trouvé que l'on peut minimiser les contraintes défavorables provenant du rétrécissement. à la polymérisation de la matière plastique et l'affaiblisse- ment de la dent composite qui s'ensuit par l'utilisation d'un type plus élastique de matière plastique dans la partie linguale de la dent. Une matière plastique plus tendre de ce type est moins capable de communiquer des contraintes à la porcelaine liée chimiquement.
Un exemple d'une telle matière plastique est une des résines méthacryliques plus tendres, tel que le méthacrylate d'éthyle méthacryle butyle, des acrylates, ou des copolymères appropriés de tout composé précédent avec le méthacrylate de méthyle. Antérieurement, on n'a pas considéré ces résines comme étant appropriées pour des dents artificielles, mais pour la première fois elles sont appropriées dans une dent composite où les surfaces soumises à l'usure sont en porcelaine résistante et dure.
L'utilisation de ces copolymères plus tendres sur les zones linguales et de l'arête est particulièrement avantageuse parce que dans le procédé de liaison de la matière méthacrylique classique pour une prothèse à la partie en matière plastique des dents artificielles, les résines plus ten dres sont plus facilement attaquées par la phase monomère de la matière de base de la prothèse et on obtient plus facilement une union chimique plus parfaite. Les tendances récentes dans le domaine des matières plastiques dentaires à la réticulation ont augmenté la résistance de ces matières à l'attaque par les solvants, et ainsi rendu plus difficiles les difficultés de fixer des dents à la matière de la prothèse; maintenant, avec les portions linguales en matière plastique plus tendre nouvelle, on peut renverser cette tendance et réaliser la liaison avec une plus grande sûreté.
Ainsi, l'utilisation de ces résines plus tendres qui cèdent sous les contraintes de polymérisation est une forme d'exécution préférée de la présente invention.
Une autre forme d'exécution comprend la minimisation et le recuit des contraintes désavantageuses induits par les cycles thermiques et de polymérisation de la préparation de la matière plastique du produit composite en porcelainmatière plastique, par le réglage des cycles thermiques et de polymérisation par l'utilisation d'un type de matière plastique autodurcissant.
Bien que l'on ne sache pas complètement si de l'historique thermique du cycle de température autodurcissant il résulte l'obtention d'une température plus basse, le rétrécissement thermique étant ainsi minimisé, ou si initialement le procédé d'autodurcissement est un procédé incomplet et que le rétrécissement final soit réalisé très graduellement par évaporation ou élution de la phase monomère n'ayant pas réagi; on a établi olairement que le résultat net de l'utilisation d'une matière plastique autodurcissante est une dent artificielle plus résistante.
Dans les fig. 1 à 3, 10 indique l'interface porcelainematière plastique contenant l'agent de liaison chimique.
Comme on l'a dit plus haut, les agents de liaison chimique que l'on a adaptés pour l'utilisation dans des produits composites de porcelaine-matière plastique sont notamment les silanes qui correspondent en général aux formules: RSiX3, R2SiX2 et R3SiX, dans laquelle X est un atome d'halogène, un groupe alcoxy ou hydroxyle, et R est choisi parmi les groupes: vinyle, méthacrylate, allyle, méthallyle, itaconate, maléate, acrylate, aconitate, fumarate, alcoyle, aryle, alcényle, crotonate, cinnamate et citroconate, sorbate et glycidyle.
Des exemples des composés que l'on peut utiliser incluent les suivants: le vinyle diméthyle chlorosilane, le vinyle diméthyle méthoxysilane, le divinyle chlorométhyle silane, le vinyle trichlorosilane, le vinyle dichlorométhyle silane, le méthacrylate ou le cinnamate de 3(triméthoxysilyl) propyle, le 3-glycidoxy-propyle triméthoxy silane, le bis glycidoxy propyle diméthyle disiloxane, le triméthoxy vinyle silane, le tri(méthoxyéthoxy)vinyle silane, le triéthoxy vinyle silane, le triacétate de vinyle silyle, le gamma-méthacryloxy propyle triméthoxy silane, le triméthoxyallyle silane, le diallyle diéthoxy silane, I'allyle triéthoxy silane, le fumarate de 3-(méthoxydiméthylsilyl) propyle allyle, le méthacrylate de 3(chlorodiméthylsilyl) propyle et le maléate,
fumarate, itaconate ou sorbate de 3-(triméthoxysilyl) propyle allyle, le vinyl-tri(béta-méthoxyéthoxy) si- lane, le béta(3,4-époxycyclohexyl) éthyle triéthoxy silane, le diphényle diéthoxy-silane, l'amyltriéthoxysilane, 1' acry- lato-tris-méthoxy silane.
Au lieu d'utiliser les silanes simples ou les disiloxanes de la liste ci-dessus, on peut aussi utiliser des polysiloxanes substitués de manière appropriée. Suivant la nature de ce polysiloxane, la liaison adhésive peut avoir dans une certaine mesure un caractère élastomère.
On trouve une description détaillée des agents de liaison composés de silanes et leur utilisation dans le brevet suisse No 495148. On utilise une quantité de l'agent de liaison chimique suffisant seulement pour obtenir une couche de quelques molécules d'épaisseur à l'interface des portions en porcelaine et en matière plastique de la dent artificielle composite.
Pour illustrer comment le silane améliore ce modèle particulier d'une dent: une dent antérieure en porcelaine classique ayant un ancrage par une cheville, peut supporter une force de rupture linguo-labiale d'approximativement 8,16kg. Une dent artificielle en matière plastique classique de la même forme et de la même dimension ayant un ancrage de la prothèse en matière plastique/ matière plastique résiste à environ 13,61 à 15,88 kg.
Cependant, on a mesuré qu'un produit composite de porcelaine-silane-matière plastique résiste à une force de 18,14 à 20,41 kg.
Ainsi, une forme d'exécution préférée est montrée dans les fig. 1 à 3 dans lesquelles la totalité des surfaces linguales 8 et de recouvrement d'arête 6 de la dent composite sont composées en matière plastique dentaire.
Cela permet la zone maximum possible pour la liaison de la dent à la base de la prothèse en matière plastique et une large zone dont on peut modifier l'épaisseur et la longueur pour satisfaire les besoins particuliers de la bouche individuelle. Bien qu'il ne soit pas nécessaire que la totalité des surfaces linguales et de recouvrement de l'arête soit composée en matière plastique dentaire, par exemple on peut préparer une dent composite appropriée ayant seulement une portion de l'une ou l'autre surface en matière plastique, la forme d'exécution montrée dans les fig. 1 à 3 est préférée. De plus, la matière plastique sur les surfaces distales et mésiales contribue au pouvoir de liaison de la dent composite à la base de la prothèse en matière plastique.
Dans les fig. 4 à 6, on montre une dent postérieure 31. Dans la dent postérieure 31, montrée dans les fig. 4 à 6, la surface buccale 20 et la surface occlusale 14 sont composées d'une porcelaine esthétique telle que celle décrite pour les fig. 1 à 3. La surface 16 de recouvrement de l'arête et la surface linguale 18 sont composées entièrement de matière plastique ou résineuse dentaire synthétique, I'extrémité inférieure de la résine plastique étant voisine de la surface occlusale. De nouveau les matières plastiques appropriées sont les mêmes que celles que l'on peut utiliser dans la dent antérieure composite montrée dans les fig. 1 à 3. De nouveau, les formes d'exécution préférées sont avec des matières plastiques tendres, c'està-dire des polyméthacrylates supérieurs polymérisés, etc., et des résines autodurcies.
Un autre aspect de la présente découverte fait que dans les configurations expérimentales antérieures, la résistance de la dent composite en porcelaine était affaiblie par des contraintes désavantageuses résultant de la position de la partie de la dent en matière plastique. Cela était particulièrement vrai lorsqu'on plaçait le silane et la matière plastique à l'intérieur comme dans la forme en couronne utilisée antérieurement. On a trouvé que la distribution de la contrainte et la résistance de la dent composite qui en résulte est fortement améliorée lorsque l'interface porcelaine-silane-matière plastique est un revêtement plutôt qu'un inlay , ou est un modèle pratiquement plat, légèrement concave ou même un modèle diatorique peu profond.
Les fig. 7 à 9 illustrent une dent antérieure 21 qui montre une autre forme d'exécution. Comme on le voit surtout dans la fig. 9, on forme un onlay en forme de selle ayant une surface supérieure comprenant une partie de la surface 6' de recouvrement de l'arête avec une matière plastique dentaire comme indiqué dans les fig. 1 à 6; cependant, les portions de la dent ayant les surfaces linguale 8', labiale 4 et incisale 2 et les portions labiale et linguale de la surface 22 de recouvrement de l'arête sont composées de porcelaine. La portion résineuse s'étend incisalement depuis la surface 6' de recouvrement de l'arête jusqu'à des surfaces latérales, mésiale et distale 6a et 6b de la dent.
La surface 6' de recouvrement de l'arête en matière plastique permet une liaison adéquate à la base de la prothèse, cette liaison étant encore renforcée par les zones de matière plastique sur les surfaces mésiale et distale 6a et 6b de ce type de onlay en forme de selle. On fixe facilement la portion plastique des surfaces mésiale et distale de la dent composite à la base de la prothèse puisque celle-ci s'étend dans l'espace interproximal entre les dents d'une prothèse. Un tel modèle à onlay donne une dent composite ayant pratiquement la même résistance que la forme d'exécution préférée bien que la dent puisse être légèrement moins avantageuse du point de vue de sa versatilité et de son adaptabilité à un meulage excessif.
Dans les fig. 10 à 11, on montre des connexions mécaniques que l'on peut utiliser en plus d'une liaison chimique. Les fig. 10 et 1 1 montrent une forme diatorique 24 peu profonde tandis que les fig. 12 et 13 illustrent une autre possibilité, une connexion mécanique en queue d'aronde 26. De telles configurations permettent des degrés de résistance raisonnables par eux-mêmes et bien supérieurs lorsqu'on utilise une association des liaisons mécaniques et chimiques.
Dans la fig. 14, les avantages des dents composites obtenues par le procédé de la présente invention sont clairement montrées par la représentation d'une dent antérieure supérieure après meulage en une relation overbite . L'interface 10 entre les portions en porcelaine et en matière plastique de la dent composite n'a pas été modifié par le meulage de la portion 28 pour satisfaire aux exigences particulières de la bouche d'une personne. De plus, les zones étendues en matière plastique sur la surface linguale 8 et la surface 6 de recouvrement de l'arête de la dent composite, permettent un meulage ou façonnage rapide et pratique et une liaison solide entre la dent composite et la base de prothèse en matière plastique, tandis que les surfaces incisales 2 et labiales 4 en porcelaine fournissent une surface solide, résistante et esthétique.
Les exemples ci-après illustrent le procédé selon l'invention.
Exemple I
La partie en céramique peut être réalisée comme suit:
Le premier stade comprend le moulage d'un émail entre le moule avant et un moule pour dégrader, à partir d'une pâte à porcelaine qui consiste en approximativement 97 % de feldspath orthoclase ayant approximativement une dimension particulaire passant un tamis ayant des mailles de 74 microns, 3 % de silice finement moulue ou de sable (tamis à mailles de 37 microns ou plus fin), des pigments inorganiques gris et des agents plastifiants et de liaison organique additionnelle avec suffisamment d'eau pour rendre ces matières plastiques et facilement moulables à la main, et cependant capables de durcissement thermique pour former un biscuit qui résiste à une manutention raisonnable avant la vitrification ou la fusion.
On place cette pâte dans la partie avant du moule, on y ajoute une partie de moule pour dégrader les couleurs, on fait vibrer le moule rempli assemblé pour condenser le mélange à porcelaine puis on chauffe sous pression jusqu'à une température substantiellement supérieure à celle nécessaire pour volatiliser l'eau, agent plastifiant, et durcir les biscuits. A ce moment on refroidit le moule et enlève la partie du moule pour dégrader les couleurs, laissant les vernis-émail durcis, formés, dans la partie avant du moule.
Pendant ce temps on prépare une deuxième porcelaine à partir d'approximativement 80 % de feldspath orthoclase brut broyé approximativement jusqu'à ce qu'il passe un tamis ayant des mailles de 74 microns, et 20 % de silice ou de sable broyés plus fins que ce qui passe un tamis ayant des mailles de 37 microns. On modifie cette porcelaine avec des pigments inorganiques jaunes et autres, selon les besoins, pour simuler les diverses teintes de la dentine de la dent naturelle et la modifie aussi avec les agents plastifiants, liants, et l'eau nécessaires pour en former une masse moulable. On remplit les vernis-émail dans le moule de base avec cette porcelaine colorée comme la dentine et on complète l'assemblage avec la moitié arrière du moule, ou éventuellement une deuxième partie de moule pour dégrader, pour former une surface inférieure de dentine dentaire.
On chauffe à nouveau ce moule assemblé jusqu'à la température nécessaire pour volatiliser l'eau et durcir le biscuit de dent composite.
A ce moment, la partie en porcelaine de la dent est sous forme de biscuit (simplement cuite au four, non cuite complètement) et est complète et on l'enlève en ouvrant le moule ou en retirant séparément des parties éventuelles du moule, présentant un dégagement. Ensuite on dispose ces biscuits en porcelaine préformés, prémélangés et préteintés sur des plateaux réfractaires et les soumet aux températures et atmosphère du four comme nécessaire pour causer le frittage, la condensation, le rétrécissement et la vitrification, en général, cela nécessite une température d'approximativement 12880 C pendant au moins 15 minutes;
le cycle complet de cuisson au four du commencement à la fin est approximativement 60 à 90 minutes, y compris les temps nécessaires pour augmenter graduellement la température et oxyder les agents liants organiques, etc., de la porcelaine, l'application de vide ou d'atmosphère spéciale suivant les besoins pour permettre un frittage et une condensation complets, pour fondre complètement la masse à la température et au temps de pointe, et finalement le passage à travers le cycle de refroidissement suffisamment lentement pour que la porcelaine ne subisse pas de chocs thermiques ni de fissures.
On expose alors les dents en porcelaine fondue à l'eau bouillante pendant approximativement une heure pour assurer que les molécules de silice à la surface se soient hydratées et ainsi rendues réceptrices pour la liaison par un composé sillcé.
On sépare l'eau en excès par séchage puis on revêt les surfaces d'ancrage appropriées de la dent avec un mélange de 1% de méthacrylate de triméthoxysilyle propyle et de 99 % d'hexane, modifiées avec 0,2 % d'acide acétique. On peut appliquer cette solution plusieurs fois,
si nécessaire, pour assurer que toutes les surfaces d'ancrage soient recouvertes de manière adéquate, puis on
laisse sécher à l'air pendant 2 heures la dent revêtue et la chauffe pendant 5 minutes à 1190 C pour assurer l'élimination complète de l'hexane diluant.
La partie en porcelaine ou céramique de la dent ainsi revêtue est alors prête pour l'application de la partie en matière plastique. On remplit les portions linguales et de recouvrement de l'arête de la partie en porcelaine, ou émail de la dent, avec un liquide qui peut consister en 95 % de méthacrylate de méthyle monomère et 5 % de diméthacrylate d'éthylène glycol comme agent de réticulation. On mélange ce monomère avec un copolymère de méthacrylate d'éthyle méthyle 50-50 en quantité suffisante pour obtenir un gel saturé. Tous les pourcentages sont en poids liquide.
Ensuite, on durcit ce gel par des techniques utilisant la chaleur et la pression bien connues dans l'industrie dentaire pour obtenir une masse finie dure que l'on peut meuler, tailler ou façonner, suivant les besoins, et qui pourtant peut être liée chimiquement par les matières plastiques monomères dans les résines de base de prothèses classiques.
Exemple 2
On peut préparer la partie en céramique comme suit:
On utilise des moules avant et pour dégrader qui s'emboîtent avec une pâte à porcelaine composée de 98 % de feldspath orthoclase associée avec 2 % d'un oxyde réfractaire très pur tel que l'alumine (Al203). Au préalable, on a fritté ensemble ces deux matières céramiques et les a broyées jusqu'à une dimension approximative passant un tamis ayant des mailles de 74 microns puis mélangées avec des matières plastifiantes appropriées, etc., pour obtenir une pâte moulable comme décrit plus haut.
Après avoir formé un biscuit du vernisémail, on prépare une deuxième composition pour porcelaine avec 80 % de feldspath orthoclase et 20 % d'oxyde d'aluminium très pur et la fritte a une température suffisante pour causer la vitrification; ensuite on la broye approximativement à une dimension passant un tamis ayant des mailles de 74 microns. On mélange cette poudre avec des pigments, oxydes inorganiques appropriés, des agents plastifiants, des agents lubrifiants, etc., puis la moule ou la forme à l'intérieur du vernisémail qui se trouve entre la partie avant du moule et une partie arrière du moule.
Après avoir chauffé suffisamment pour que les biscuits d'émail et de dentine durcissent ensemble, on sépare le moule et on enlève les biscuits unis d'émail et de dentine de la dent, les cuit au four comme décrit plus haut; les dents finies en porcelaine sont alors prêtes au traitement avec l'agent de liaison au silane.
Comme précédemment, on expose les porcelaines vitrifiées à l'eau pour hydrater les molécules des oxydes, alumine et silice, dans la surface, on sépare l'eau en excès ensuite par séchage, puis on revêt les surfaces d'arête et d'ancrage avec un mélange liquide de 2 % de vinyltrichloro-silane dans 98 % d'acétone. On sèche ensuite cette surface par chauffage sous une lampe à infrarouges ou autres moyens, et la dent partielle est prête à l'incorporation de sa partie en matière plastique.
On peut préparer la partie en matière plastique comme suit: on mélange 67 % en poids de méthacrylate d'éthyle polymère, 30 % en poids de méthacrylate d'éthyle monomère, 3 % en poids de méthacrylate d'ai- lyle et 0,1 % de diméthyle paratoluidène en un gel frais et collant que l'on tasse dans les parties linguales et de crête de la forme préalable en porcelaine traitée au silane. Cette composition est capable d'autodurcissement, après environ 10 à 15 minutes, en un polymère semi-caoutchouteux que l'on peut facilement broyer et lier à la matière de base de la prothèse. On peut l'exposer à une pression supplémentaire pendant le durcissement pour la rendre plus dense.
La dent composite complète peut être traitée au four pour séparer tout monomère résiduel qui resterait de la réaction de polymérisation et enlevée par recuit des contraintes défavorables des produits finals.
Exemple 3
On peut préparer une partie simulant l'émail en porcelaine mélangée selon l'un des exemples précédents.
Cependant, avant la cuisson au four ou la fusion, on découpe un trou diatorique présentant un dégagement peu profond, par exemple ou éventuellement le moule dans la surface linguale-incisale du vernis-biscuit.
Ensuite, comme précédemment on cuit le biscuit au four, à 12880 C pendant 15 minutes. On peut supprimer le traitement à l'eau avant l'application du composé silicié, puisque normalement suffisamment d'humidité atmosphérique est présente pour hydrater les atomes de silice dans la porcelaine et les rendre récepteurs envers l'union chimique avec le composé silicié. On revêt un mélange de 3 % de méthacrylate de triméthoxysilylpro- pyle avec 97 % de toluène sur la surface intérieure de la porcelaine ayant été fondue en utilisant un pinceau fin et on en applique trois couches généreuses, laissant s'évaporer le solvant en excès après chaque application.
On introduit l'émail préparé dans un moule en gypse selon la pratique dentaire normale, laissant une cavité linguale préformée à remplir avec la partie de la dent en matière plastique. On remplit ce moule de gel fraîchement préparé qui peut consister en 70 t0 en poids de méthacrylate de méthylbutyle, 75/25 polymère, 27 % en poids de méthacrylate de méthyle monomère, 3 % en poids de méthacrylate de triméthyle propane. Après le remplissage, on ferme finalement le flacon avec une bride de serrage à ressort, selon le procédé connu et durcit dans l'eau bouillante pendant 30 minutes. On sort les dents complètes du flacon et les agite et les sable pour enlever des contaminants de surface indésirables avant finalement de les garder et les vendre.
REVENDICATION I
Procédé de fabrication d'une dent artificielle composite, caractérisé en ce qu'une partie en céramique dentaire et une partie en résine synthétique sont liées l'une à l'autre chimiquement au moyen d'un silane ou d'un siloxane comme agent liant, ladite partie en résine synthétique formant au moins une partie de la surface (6) de recouvrement de la base de prothèse et s'étendant longitudinalement à partir de cette surface sur au moins la moitié de la longueur des surfaces latérales mésiale (6a) et distale (6b), le reste de la surface de la dent étant formé par la partie en céramique dentaire.
SOUS-REVENDICATIONS
1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la liaison chimique est renforcée par une liaison mécanique.
2. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que le silane ou siloxane est choisi parmi les composés de formule: RSiX3, R2SiX2, et R3-SiX, dans laquelle X est un atome d'halogène, un groupe alcoxy ou hydro
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
Manufacturing process of a composite artificial tooth
The present invention relates to a method of manufacturing a composite artificial tooth.
Artificial teeth have been made for many years, first with porcelain and then with plastic. Each of these materials has its own advantages and disadvantages. Some of the more successful dentures have porcelain teeth combined with a plastic base material that can easily be adjusted to the soft tissue of the oral cavity.
Some people have tried, with less success, to add ceramic powders to the plastic material from which artificial teeth are molded, but in general the product obtained is inferior to porcelain or plastic alone. Other compositions have been made to fill cavities in artificial teeth where ceramic particles are packed with barely enough plastic to fill the gaps.
More recently, silanes have been used to obtain an adhesive bond between the plastic part and the porcelain part of a composite artificial tooth.
The chemical union between porcelain and plastic material obtained with chemical bonding of silane has greatly increased the possibility of successfully manufacturing composite artificial teeth in which the porcelain is either in particulate form or in massive form.
For example, strong porcelain teeth have been fabricated with silane treated surfaces so that the strong porcelain teeth can be affixed specifically to a plastic prosthesis base by chemical adhesion of the silane treated surfaces. However, in practice it is often necessary for the dentist or technician to remove by grinding a portion of the tooth in order to adjust the artificial tooth to the space available in the mouths of various individuals. As a result, a significant portion of the silane-treated surfaces were removed by grinding and thus lost their binding efficiency.
Although prior mechanical anchoring means, i.e. metal pegs or diatorics with clearance imposed a limit on the amount of grinding that could be performed in the anchoring area, it has been found that even a superficial grinding of the silane-treated surfaces was sufficient to remove all of its chemical anchoring power. For this reason, strong porcelain teeth treated in this way, although extremely strong and aesthetic, have been found to be unsatisfactory and have not been adopted in the art.
More recently still, artificial composite teeth (porcelain and plastic) have benefited from the chemical bonding power of silanes by being designed in the form of a crown. Examples of such artificial teeth are found in US Patent No. 3429829.
In these teeth, the interior of a porcelain shell including all exposed tooth surfaces is treated with a silane coating and filled with a core of conventional tooth plastic. The surface of a composite tooth in contact with the ridge can be ground to allow a fit to the tissue of a particular patient without destroying the silane interface. In fact, the tooth can be shortened significantly, only decreasing the length of the plastic core and the silane coated interface in proportion to the decrease in the length of the tooth.
However, a tooth of this type is quite damaged because the plastic core and the porcelain lingual surface must be extremely thin in the usual case of overbite and cannot be lingually grinded to give more room for the lower teeth behind. upper anterior teeth.
It has been found that composite artificial teeth, as disclosed in the aforementioned US patent, can be improved in their grinding and fitting abilities by forming the composite tooth having only the labial (or buccal) and incisal (or incisal) surfaces. occlusal), porcelain, some or all of the lingual parts and covering the edge being in dental plastic.
In the method according to the invention, a dental ceramic part and a synthetic resin part are bonded to each other chemically by means of a silane or a siloxane as a binding agent, said synthetic resin part forming at least part of the covering surface of the prosthesis base and extending longitudinally from this surface for at least half the length of the mesial and distal lateral surfaces, the remainder of the tooth surface being formed by the dental ceramic part.
Labial or oral porcelain is excellent from the point of view of aesthetics, color stability and resistance to chemical attack and protects against loss of surface gloss while the porcelain incisal or occlusal portion exhibits excellent resistance to corrosion. abrasive wear. On the other hand, the lingual areas and covering the plastic ridge, allow an exceptional ease of modification both in length and in thickness to allow the necessary space for an overbite, etc., in addition to its capacity of 'be chemically attached to the plastic base of the prosthesis.
The appended drawing represents, by way of example, several embodiments of the artificial tooth obtained by carrying out the method according to the present invention.
Fig. 1 is a lingual perspective view of an anterior tooth.
Fig. 2 is a rear or lingual vertical section of the anterior tooth of FIG. 1.
Fig. 3 is a labio-lingual cross section of an anterior tooth, taken along line 3-3 of FIG. 2.
Fig. 4 is a rear or lingual perspective view of a posterior tooth.
Fig. 5 is a rear or lingual vertical section of the posterior tooth of FIG. 4.
Fig. 6 is a bucco-lingual cross section of a posterior tooth, according to the present invention, taken along line 6-6 of FIG. 5.
Fig. 7 is a rear or lingual perspective view of an anterior tooth showing another embodiment.
Fig. 8 is a lateral vertical section of the anterior tooth of FIG. 7.
Fig. 9 is a mesio-distal section along line 9-9 of FIG. 8.
Fig. 10 is a rear or lingual vertical section of an anterior tooth, showing yet another embodiment.
Fig. 11 is a labio-lingual cross section taken along line 11-11 of FIG. 11.
Fig. 12 is a rear or lingual vertical section of an anterior tooth showing another embodiment.
Fig. 13 is a labio-lingual cross section taken along line 13-13 of FIG. 12.
Fig. 14 is a labial section of an upper anterior tooth in relation to an overbite to a lower anterior tooth after grinding.
Referring to the drawings, the same numbers indicate the same items.
In fig. 1 to 3, 21 indicates an anterior tooth in which the labial surface 4 and the incisal surface 2 are composed of dental porcelain. In general, dental porcelain can include any conventional dental ceramic material, for example feldspathic, nepheline syenite and synthetic porcelains. The nature of these aesthetic porcelains is described in detail in US Patent No. 3423629. The ridge covering surface 6 and the lingual surface 8 mainly comprise a synthetic plastic or resinous material, the lower end of the plastic or resin material. the resin being close to the incised edge. The rear portion extends incisally from the ridge covering surface 6 along the lingual surface 8 of the tooth.
Advantageously, the resinous portion extends longitudinally for at least half of the length of the tooth to reinforce it against bending and to absorb possible shocks and the plastic or resinous material extends for at least half of the length exposed of the lingual surface.
The dental plastic material of the surface 6 covering the ridge and the lingual surface 8 can be of any resinous material having the physical characteristics required for the manufacture of an artificial tooth in plastic material, compatible and copolymerizable with the base material. prosthesis and possessing, when a silane bonding agent is used, the ability to copolymerize with the reactive chemical silane bonding agent to produce a resistant chemical and diffusion bond between the plastic and porcelain parts of the composite tooth.
These materials include, for example, polymerized methacrylates, for example polymethyl methacrylate, polymethyl methacrylate, polymethacrylate propyl, polymethacrylate butyl; polymerized acrylates, for example polyethylacrylate; polymerized hydrocarbons; polyesters; vinyl polymers, for example polyvinyl acetate, polyvinyl chloride; polycarbonates; epoxy resins; and mixtures of these materials and copolymers, polymerizable monomers.
While polymerized methyl methacrylate has generally been used for the core or the plastics introduced portion, in composite artificial teeth, it has been found that adverse stresses from shrinkage can be minimized. polymerization of the plastic and the resulting weakening of the composite tooth through the use of a more elastic type of plastic in the lingual portion of the tooth. A softer plastic of this type is less able to impart stress to the chemically bonded porcelain.
An example of such a plastic is one of the softer methacrylic resins, such as ethyl methacrylate butyl methacrylate, acrylates, or suitable copolymers of any of the foregoing with methyl methacrylate. Previously, these resins have not been considered suitable for artificial teeth, but for the first time they are suitable in a composite tooth where the surfaces subjected to wear are strong and hard porcelain.
The use of these softer copolymers on the lingual and ridge areas is particularly advantageous because in the method of bonding conventional methacrylic material for a prosthesis to the plastic part of artificial teeth, the more tender resins are more easily attacked by the monomer phase of the base material of the prosthesis and a more perfect chemical union is obtained more easily. Recent trends in dental crosslinking plastics have increased the resistance of these materials to attack by solvents, and thus made more difficult the difficulties of securing teeth to the prosthesis material; now, with the lingual portions of new softer plastic material, this trend can be reversed and the bond can be made with greater safety.
Thus, the use of these softer resins which yield under the constraints of polymerization is a preferred embodiment of the present invention.
Another embodiment comprises the minimization and annealing of the disadvantageous stresses induced by the thermal and polymerization cycles of the preparation of the plastic material of the plastic porcelain composite product, by the adjustment of the thermal and polymerization cycles by the use. of a type of self-hardening plastic.
Although it is not completely clear whether the thermal history of the self-hardening temperature cycle results in a lower temperature, thereby minimizing thermal shrinkage, or whether the self-hardening process was initially a process. incomplete and that the final shrinkage is achieved very gradually by evaporation or elution of the unreacted monomer phase; It has been clearly established that the net result of using a self-hardening plastic material is a stronger artificial tooth.
In fig. 1 to 3, 10 indicates the porcelain-plastic interface containing the chemical bonding agent.
As stated above, the chemical binding agents which have been adapted for use in porcelain-plastic composite products are in particular the silanes which generally correspond to the formulas: RSiX3, R2SiX2 and R3SiX, in which X is a halogen atom, an alkoxy or hydroxyl group, and R is chosen from the groups: vinyl, methacrylate, allyl, methallyl, itaconate, maleate, acrylate, aconitate, fumarate, alkyl, aryl, alkenyl, crotonate, cinnamate and citroconate, sorbate and glycidyl.
Examples of compounds which can be used include the following: vinyl dimethyl chlorosilane, vinyl dimethyl methoxysilane, divinyl chloromethyl silane, vinyl trichlorosilane, vinyl dichloromethyl silane, 3 (trimethoxysilyl) propyl methacrylate or cinnamate, 3-glycidoxy-propyl trimethoxy silane, bis glycidoxy propyl dimethyl disiloxane, trimethoxy vinyl silane, tri (methoxyethoxy) vinyl silane, triethoxy vinyl silane, vinyl triacetate silyl, gamma-methacryloxy propyl trimethoxy silane, trimethoxyally propyl trimethoxy silane silane, diallyl diethoxy silane, allyl triethoxy silane, 3- (methoxydimethylsilyl) propyl allyl fumarate, 3 (chlorodimethylsilyl) propyl methacrylate and maleate,
3- (trimethoxysilyl) propyl allyl fumarate, itaconate or sorbate, vinyl-tri (beta-methoxyethoxy) silane, beta (3,4-epoxycyclohexyl) ethyl triethoxy silane, diphenyl diethoxy-silane, amyltriethoxysilane, Acrylate-tris-methoxy silane.
Instead of using the single silanes or disiloxanes from the above list, suitably substituted polysiloxanes can also be used. Depending on the nature of this polysiloxane, the adhesive bond can have an elastomeric character to a certain extent.
A detailed description of silane bonding agents and their use can be found in Swiss Patent No. 495148. An amount of the chemical bonding agent sufficient only to obtain a layer a few molecules thick at the interface of the silanes is used. porcelain and plastic portions of the composite artificial tooth.
To illustrate how the silane improves this particular model of a tooth: a conventional porcelain anterior tooth having an anchorage by a dowel, can withstand a linguo-labial breaking force of approximately 8.16kg. A conventional plastic artificial tooth of the same shape and size having a plastic / plastic prosthesis anchor will resist about 13.61 to 15.88 kg.
However, a porcelain-silane-plastic composite product has been measured to resist a force of 18.14 to 20.41 kg.
Thus, a preferred embodiment is shown in Figs. 1 to 3 in which all of the lingual 8 and edge covering 6 surfaces of the composite tooth are made of dental plastic.
This allows the maximum possible area for the bonding of the tooth to the base of the plastic prosthesis and a wide area the thickness and length of which can be varied to meet the particular needs of the individual mouth. While not all of the lingual and ridge covering surfaces need to be made of dental plastic, for example a suitable composite tooth can be prepared having only a portion of either surface. made of plastic, the embodiment shown in fig. 1 to 3 is preferred. Additionally, the plastic material on the distal and mesial surfaces contributes to the bonding power of the composite tooth to the base of the plastic prosthesis.
In fig. 4 to 6, a posterior tooth 31 is shown. In the posterior tooth 31, shown in FIGS. 4 to 6, the buccal surface 20 and the occlusal surface 14 are made of an aesthetic porcelain such as that described for FIGS. 1 to 3. The ridge covering surface 16 and the lingual surface 18 are composed entirely of synthetic dental plastic or resin, the lower end of the plastic resin being adjacent to the occlusal surface. Again suitable plastics are the same as those which can be used in the composite anterior tooth shown in Figs. 1 to 3. Again, the preferred embodiments are with soft plastics, i.e. polymerized higher polymethacrylates, etc., and self-cured resins.
Another aspect of the present finding is that in previous experimental setups the strength of the porcelain composite tooth was weakened by disadvantageous stresses resulting from the position of the plastic tooth portion. This was especially true when placing the silane and plastic material therein as in the crown form previously used. It has been found that the stress distribution and the resulting composite tooth strength is greatly improved when the porcelain-silane-plastic interface is a coating rather than an inlay, or is a substantially flat, slightly concave pattern. or even a shallow diatoric pattern.
Figs. 7 to 9 illustrate an anterior tooth 21 which shows another embodiment. As can be seen especially in fig. 9, a saddle-shaped onlay is formed having an upper surface comprising a portion of the ridge covering surface 6 'with dental plastic as shown in Figs. 1 to 6; however, the portions of the tooth having the lingual 8 ', labial 4 and incisal 2 surfaces and the labial and lingual portions of the ridge covering surface 22 are made of porcelain. The resinous portion extends incisally from the ridge covering surface 6 'to the lateral, mesial and distal surfaces 6a and 6b of the tooth.
The surface 6 'covering the plastic ridge allows an adequate connection to the base of the prosthesis, this connection being further reinforced by the areas of plastic material on the mesial and distal surfaces 6a and 6b of this type of onlay in saddle shape. The plastic portion of the mesial and distal surfaces of the composite tooth is easily fixed to the base of the prosthesis since the latter extends into the interproximal space between the teeth of a prosthesis. Such an onlay model results in a composite tooth having substantially the same strength as the preferred embodiment although the tooth may be slightly less advantageous in terms of its versatility and adaptability to excessive grinding.
In fig. 10 to 11, mechanical connections are shown which can be used in addition to a chemical bond. Figs. 10 and 11 show a shallow diatoric shape 24 while FIGS. 12 and 13 illustrate another possibility, a mechanical dovetail connection 26. Such configurations allow reasonable degrees of resistance in themselves and much higher when a combination of mechanical and chemical bonds is used.
In fig. 14, the advantages of the composite teeth obtained by the method of the present invention are clearly shown by the representation of an upper anterior tooth after grinding in an overbite relationship. The interface 10 between the porcelain and plastic portions of the composite tooth has not been altered by the grinding of portion 28 to meet the particular requirements of a person's mouth. In addition, the large areas of plastic material on the lingual surface 8 and the covering surface 6 of the edge of the composite tooth, allow a quick and convenient grinding or shaping and a strong bond between the composite tooth and the prosthesis base. made of plastic, while the incisal 2 and labial 4 porcelain surfaces provide a solid, resistant and aesthetic surface.
The examples below illustrate the process according to the invention.
Example I
The ceramic part can be made as follows:
The first stage involves casting an enamel between the front mold and a degrading mold, from a porcelain paste which consists of approximately 97% orthoclase feldspar having approximately a particle size passing a sieve having a mesh size of 74. microns, 3% finely ground silica or sand (37 micron or finer mesh sieve), gray inorganic pigments and plasticizers and additional organic bonding agents with sufficient water to make these plastics and easily moldable to by hand, yet capable of thermal hardening to form a cookie which withstands reasonable handling prior to vitrification or melting.
This paste is placed in the front part of the mold, a part of the mold is added to it to degrade the colors, the assembled filled mold is vibrated to condense the porcelain mixture and then heated under pressure to a temperature substantially higher than that. necessary to volatilize water, plasticizer, and harden cookies. At this time the mold is cooled and the part of the mold is removed to degrade the colors, leaving the hardened enamel varnishes, formed, in the front part of the mold.
During this time a second porcelain is prepared from approximately 80% crude orthoclase feldspar ground approximately until it passes through a sieve having a mesh of 74 microns, and 20% silica or sand finer than. which passes a sieve having a mesh of 37 microns. This porcelain is modified with yellow and other inorganic pigments, as needed, to simulate the various shades of natural tooth dentin and also modified with the plasticizers, binders, and water necessary to form a moldable mass. . The enamel varnishes in the base mold are filled with this colored porcelain like dentin and the assembly is completed with the back half of the mold, or possibly a second part of the mold to degrade, to form a lower surface of dental dentin.
This assembled mold is again heated to the temperature necessary to volatilize the water and harden the composite tooth biscuit.
At this time, the porcelain part of the tooth is in the form of a biscuit (simply baked in the oven, not completely baked) and is complete and is removed by opening the mold or by removing separately any parts of the mold, showing a clearance. These preformed, premixed and pre-tinted porcelain cookies are then placed on refractory trays and subjected to the temperatures and atmosphere of the oven as necessary to cause sintering, condensation, shrinkage and vitrification, in general this requires a temperature of approximately 12880 C for at least 15 minutes;
the complete baking cycle from start to finish is approximately 60 to 90 minutes, including the times required to gradually increase the temperature and oxidize organic binding agents, etc., porcelain, application of vacuum or d 'special atmosphere as needed to allow complete sintering and condensation, to completely melt the mass at peak temperature and time, and finally pass through the cooling cycle slowly enough so that the porcelain is not impacted thermal or cracks.
The molten porcelain teeth are then exposed to boiling water for approximately one hour to ensure that the silica molecules on the surface have hydrated and thus made receptive for sillcated compound binding.
The excess water is separated by drying and then the appropriate anchoring surfaces of the tooth are coated with a mixture of 1% trimethoxysilyl propyl methacrylate and 99% hexane, modified with 0.2% acetic acid. . We can apply this solution several times,
if necessary, to ensure that all anchor surfaces are adequately covered, then
allow the coated tooth to air dry for 2 hours and heat it for 5 minutes at 1190 ° C to ensure complete removal of the hexane diluent.
The porcelain or ceramic part of the tooth thus coated is then ready for the application of the plastic part. The lingual and covering portions of the edge of the porcelain, or enamel portion of the tooth, are filled with a liquid which may consist of 95% methyl methacrylate monomer and 5% ethylene glycol dimethacrylate as the cleaning agent. crosslinking. This monomer is mixed with an ethyl methyl methacrylate 50-50 copolymer in an amount sufficient to obtain a saturated gel. All percentages are by liquid weight.
This gel is then hardened by techniques using heat and pressure well known in the dental industry to obtain a hard finished mass which can be grinded, cut or shaped, as needed, and yet can be chemically bonded. by monomeric plastics in the base resins of conventional prostheses.
Example 2
The ceramic part can be prepared as follows:
We use molds before and to degrade which fit together with a porcelain paste composed of 98% orthoclase feldspar associated with 2% of a very pure refractory oxide such as alumina (Al 2 O 3). These two ceramic materials were previously sintered together and ground to an approximate size passing a sieve having a mesh of 74 microns and then mixed with suitable plasticizers, etc., to obtain a moldable paste as described above. .
After having formed a biscuit of the enamel varnish, a second porcelain composition is prepared with 80% orthoclase feldspar and 20% very pure aluminum oxide and the frit has a temperature sufficient to cause vitrification; then it is ground to approximately one size passing a 74 micron mesh screen. This powder is mixed with appropriate pigments, inorganic oxides, plasticizers, lubricating agents, etc., then the mold or form inside the enamel varnish which is located between the front part of the mold and a rear part of the mold. .
After heating enough so that the enamel and dentin biscuits harden together, the mold is separated and the solid enamel and dentin biscuits are removed from the tooth, baking them as described above; the finished porcelain teeth are then ready for treatment with the silane bonding agent.
As before, the vitrified porcelains are exposed to water to hydrate the molecules of the oxides, alumina and silica, in the surface, the excess water is then separated by drying, then the ridge and anchor surfaces are coated. with a liquid mixture of 2% vinyltrichloro-silane in 98% acetone. This surface is then dried by heating under an infrared lamp or other means, and the partial tooth is ready for the incorporation of its plastic part.
The plastic part can be prepared as follows: mixing 67% by weight of polymeric ethyl methacrylate, 30% by weight of monomeric ethyl methacrylate, 3% by weight of alkyl methacrylate and 0.1 % dimethyl paratoluidene in a cool, sticky gel that is packed into the lingual and ridge portions of the silane treated porcelain preform. This composition is capable of self-curing, after about 10 to 15 minutes, to a semi-rubbery polymer which can easily be ground and bonded to the base material of the prosthesis. It can be exposed to additional pressure during curing to make it more dense.
The complete composite tooth can be oven treated to separate any residual monomer that would remain from the polymerization reaction and removed by annealing from the unfavorable stresses of the end products.
Example 3
A part simulating mixed porcelain enamel can be prepared according to one of the preceding examples.
However, before baking or melting, a diatoric hole with a shallow clearance, for example or possibly the mold, is cut out in the lingual-incisal surface of the biscuit varnish.
Then, as before, the biscuit is baked in the oven at 12880 C for 15 minutes. The water treatment can be omitted prior to the application of the silicon compound, since normally enough atmospheric moisture is present to hydrate the silica atoms in the porcelain and render them receptive to chemical union with the silicon compound. A mixture of 3% trimethoxysilylpropyl methacrylate with 97% toluene is coated onto the inner surface of the porcelain which has been melted using a fine brush and applied three generous coats, allowing excess solvent to evaporate afterwards. every application.
The prepared enamel is placed in a gypsum mold according to normal dental practice, leaving a preformed lingual cavity to be filled with the plastic part of the tooth. This mold is filled with freshly prepared gel which may consist of 70% by weight of methylbutyl methacrylate, 75/25 polymer, 27% by weight of monomeric methyl methacrylate, 3% by weight of trimethyl propane methacrylate. After filling, the bottle is finally closed with a spring clamp, according to the known method and hardened in boiling water for 30 minutes. Complete teeth are taken out of the vial and shaken and sanded to remove unwanted surface contaminants before finally keeping and selling them.
CLAIM I
A method of manufacturing a composite artificial tooth, characterized in that a dental ceramic part and a synthetic resin part are bonded to each other chemically by means of a silane or a siloxane as a bonding agent , said synthetic resin part forming at least part of the surface (6) covering the prosthesis base and extending longitudinally from this surface over at least half of the length of the mesial lateral surfaces (6a) and distal (6b), the rest of the tooth surface being formed by the dental ceramic part.
SUB-CLAIMS
1. Method according to claim I, characterized in that the chemical bond is reinforced by a mechanical bond.
2. Method according to claim I, characterized in that the silane or siloxane is chosen from compounds of formula: RSiX3, R2SiX2, and R3-SiX, in which X is a halogen atom, an alkoxy or hydro group.
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