Dispositif de fixation de câble électrique dans un caniveau La présente invention a pour objet un dispositif de fixation de câble électrique dans un caniveau.
Jusqu'ici, les câbles électriques, notamment les câbles à gaine de plomb, ont été posés sans fixation particulière dans les caniveaux en ciment. Or, on a constaté que des fissures apparaissaient au bout d'un certain temps dans les gaines de ces câbles, dans cer taines conditions particulières, telles que dans les tun nels de chemin de fer ou dans les centrales électriques.
Il est apparu à l'examen que ces fissures sont dues aux régimes vibratoires auxquels sont soumis les câbles dans ces conditions particulières. Parmi ces régimes vibratoires, on distingue ceux d'origine extérieure aux câbles et dus aux passages des trains, ou aux vibrations des alternateurs dans les centrales électriques. A ces régimes vibratoires d'orgine extérieure, s'ajoute un régime vibratoire permanent d'origine électrody namique lorsque plusieurs câbles sont disposés parallè lement. Les vibrations de ce régime étant particulière ment accentuées dans le cas d'un courant monophasé, Ces régimes vibratoires d'origine extérieure et celui permanent peuvent, en se superposant, engendrer un phénomène de résonnance particulièrement dangereux.
Les fréquences les plus dangereuses semblent être com prises entre 20 et 120 Hertz.
Le dispositif selon l'invention a pour but de réduire les vibrations du câble en le maintenant latéra lement tout en lui laissant la liberté nécessaire pour s'allonger sous l'effet de la dilatation thermique.
II est caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un étrier élastique dont les ailes s'appuyent sur le câble, et monté pivotant autour d'un axe sur un sup port par l'intermédiaire duquel une pression est exercée sur l'étrier, cet axe étant perpendiculaire à l'axe longitudinal du câble.
Le dessin annexé représente, à tire d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente une vue en élévation du dispo sitif de fixation avant montage, selon une première forme d'exécution. La fig. 2 en représente une vue en plan.
La fig. 3 représente une vue du dispositif selon les fig. 1 et 2 monté dans un caniveau.
La fig. 4 représente une seconde forme d'exécution du dispositif.
La fig.5 représente une troisième forme d'exécu tion du dispositif.
Le dispositif de fixation selon les fig. 1 et 2 com prend un étrier élastique 1, constitué par une lame d'acier élastique de forme convenable, une lame élas tique d'arc-boutement 2 et un rivet 3 fixant en son centre l'étrier 1 sur la lame 2 et autour duquel cet étrier peut pivoter sur cette lame.
La fi-. 3 représente un caniveau en ciment 4, muni de son couvercle 5 dans lequel est disposé un câble électrique 6 maintenu par un dispositif tel que repré senté aux fig. 1 et 2. La lame d'arc-boutement 2, en acier, est de longueur légèrement supérieure à la lar geur du caniveau, de manière qu'en l'introduisant en exerçant une pression en son centre, elle fléchisse en s'appuyant par ses deux extrémités contre les parois latérales du caniveau. La longueur de la lame 2 est telle qu'elle reste maintenue entre les parois du cani veau par frottement, la tangente à chacune des extré mités de la lame étant, selon une loi bien connue, contenue dans le cône de frottement.
Le dispositif est pressé dans le caniveau de telle manière que les ailes de l'étrier 1 viennent s'appuyer sur le câble et fléchis sent élastiquement en maintenant ce câble. Le câble est ainsi fixé en des points échelonnés le long du caniveau, sur tous les tronçons du câble sujets à des vibrations. Le câble se trouve ainsi maintenu latéralement tout au long de ces tronçons, mais comme les étriers sont montés pivotant sur leur lame d'arc-boutement le câble a toute liberté de s'allonger sous l'effet de la dilatation thermique en prenant une forme légèrement sinueuse.
La fig.4 représente une autre forme d'exécution, dans laquelle la pression sur l'étrier 7, analogue à l'étrier 1, n'est plus exercée par le support de cet étrier, mais par le couvercle 5 du caniveau agissant sur une pièce cylindrique 8 fixée sur une plaque 9 au moyen d'une douille 10 dans laquelle s'engage un pivot 11 solidaire de l'étrier 7. La pièce 8 sert égale ment de poignée pour saisir le dispositif. La plaque 9 ne s'arc-boute pas entre les parois latérales du cani veau, mais pénètre entre ses parois avec un certain jeu et permet le centrage du dispositif dans le caniveau.
Les deux formes d'exécution dérites ci-dessus sont utilisables lorsqu'on dispose de parois latérales dans le caniveau de part et d'autre du câble, respectivement de chaque câble.
La fig. 5 illustre une forme d'exécution utilisable dans le cas où plusieurs câbles 6 sont disposés côte à côte dans le caniveau sans paroi intermédiaire séparant les câbles.
Dans cette forme d'exécution, les étriers 12, analo gues à l'étrier 7, sont reliés à une barre commune 13 fixée par des boulons sur deux montants 14 et 15 fixés dans le fond du caniveau au moyen de tiges filetées ancrées dans le béton. Sur chaque étrier 12, la pression verticale est exercée au moyen d'une tige filetée 16 portant un écrou 17 butant contre la face intérieure de la barre 13, un deuxième écrou 18 servant au blocage de la tige filetée sur la barre. L'extrémité inférieure de la tige filetée 16 est munie d'une tête 19 percée d'un trou borgne 20 dans lequel s'engage un pivot 21 soli daire de l'étrier 12.
Ce dernier est donc retenu radiale- ment par la tête 19, mais n'est pas relié axialement à la tige 16. Comme dans les exemples précédents, des barres 13, munies d'étriers 12 sont échelonnées le long des câbles, dans le caniveau.