Procédé de reproduction électrographique et appareil pour sa mise en #uvre La présente invention a pour objets un procédé de reproduction électrographique et un appareil pour la mise en #uvre de ce procédé.
Les appareils de reproduction conventionnels impli quent l'usage d'éléments mécaniques poux produire une copie. Ces éléments s'usent et présentent une vitesse d'écriture limitée par leur inertie.
Les appareils de reproduction xérographiques et photographiques présentent une vitesse de reproduction quelque peu supérieure à celle des appareils de repro duction mécaniques mais nécessitent un tube à rayon cathodique spécial, et sont relativement peu sensibles. L'enregistrement photographique demande un temps relativement long et ne peut fournir une copie bon mar ché et de dimensions standard.
L'invention a pour but de fournir un procédé et un appareil palliant les inconvénients.
Le procédé que comprend l'invention est caractérisé en ce qu'on forme un modèle à reproduire d'une conduc tivité électrique différente de celle du milieu entourant le modèle, on dispose le modèle ainsi formé entre une source d'ions et un milieu d'enregistrement, et on appli que un potentiel créateur d'effet de couronne à la source d'ions pour produire un courant d'ions à travers le mo dèle sur le milieu d'enregistrement.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des mises en #uvre du procédé objet de l'invention et des variantes la fig. 1 est une vue schématique d'une première mise en #uvre ; la fig. 2 est une vue en plan de grilles que comprend cette mise en #uvre ; la fig. 3 est une vue schématique d'une grille; la fig. 4 est une vue schématique d'une deuxième mise en #uvre ; la fig. 5 est une vue schématique d'une variante cor respondant à la fig. 1 ;
la fig. 6A illustre schématiquement les principes de fonctionnement de la .mise en #uvre de la fig. 1 ; la fig. 6B est un diagramme relatif à la fig. <B>6A;</B> la fig. 6C est un diagramme relatif à la fig. 6B la fig. 7A illustre schématiquement les principes de fonctionnement de la mise en #uvre de .la fig. 1 ; la fig. 7B est un diagramme relatif à la fig. 7A ;
la fig. 7C est un diagramme relatif à @la fig. 7B ; la fig. 8 est une vue schématique d'une troisième mise en aeuvre, et la fig. 9 est une vue schématique d'une variante cor respondant à la fig. 8.
La fig. 1 montre un appareil de reproduction dans lequel la modulation d'un courant d'ions est accomplie en interposant entre une source d'ions et un milieu d'en registrement une grille comprenant une électrode conduc trice ayant la forme du caractère à reproduire. L'élec trode peut être polarisée de façon à attirer ou à repous ser les ions, comme on va le voir plus en détail en réfé rence aux fig. 6 et 7.
Une pile 700 est formée d'électrodes 702 et 704 cons tituées par des fils formés de façon à représenter des chiffres arabes. Bien qu'on puisse utiliser un grand nom bre d'électrodes dans la pile 700, deux seulement ont été représentées pour plus de clarté. Les électrodes 702 et 704 sont placées entre une électrode 706 de décharge par effluve et une feuille enregistreuse 708 comportant une surface isolante 710. La feuille 708 peut être, par exemple, en papier recouvert de polypropylène. Les électrodes 702 et 704 sont mises à terre ou à un poten tiel de polarisation par des interrupteurs 712 et 714, res pectivement.
En fonctionnement, l'interrupteur 712 ou 714, qui correspond à un caractère à reproduire, est fermé et l'électrode de décharge 706 est excitée au moyen d'un interrupteur 716. L'électrode à la terre ou polarisée, 702 par exemple, module le courant de décharge dans un rayon caractéristique, produisant ainsi une image de charges électrostatiques, correspondant à l'électrode 702, sur la feuille 708. Une ombre du modèle de charges électrostatiques, relativement large, est laissée sur la feuille enregistreuse 708 par l'électrode mise à terre. L'électrode 704, qui n'est pas mise à terre, n'a pratique ment aucune action de blocage et ne produit pas d'om bre.
La feuille 708 est alors retirée et l'image de charges électrostatiques est développée par xérographie avec un produit de virage présentant la même polarité de charge que l'image de charges électrostatiques. Une électrode d'excitation 718 est disposée en arrière de la feuille enre gistreuse 708 pour produire le champ électrique néces saire.
Si l'on veut reproduire une page, ou bien (1) la pile 700 peut être déplacée en travers de la page en un mou vement de balayage pour reproduire une ligne, caractère par caractère. comme dans une machine à écrire, ou bien (2) une rangée de grilles peut être utilisée avec une série d'électrodes afin de reproduire une ligne à la fois. Dans ce cas, le papier doit être déplacé devant les grilles sans inversion de sens car une ligne est enregistrée élee- trostatiquement sur la feuille enregistreuse 708.
Les inter rupteurs 712, 714 peuvent être chacun constitués par un composant électronique capable de supporter 300 volts environ avec des courants de fuite extrêmement faibles, par exemple des tubes à vide, certains transistors, des interrupteurs à relais ou des photoconducteurs à haute impédance. Si des résistances sont ajoutées au circuit, entre les électrodes 702 et 704 et la source 720 de décharge par effluve, ou si l'on emploie une source de potentiel alternatif, on peut avoir besoin de dispositifs de commutation à faible impédance. Ces résistances abais sent l'impédance du circuit et servent aussi à minimiser les effets de la conductivité des divers supports mécani ques des électrodes 702 et 704.
La fig. 2 montre un appareil pour reproduire ligne par ligne, employant une matrice complète de grille avec une série d'électrodes. Le milieu enregistreur est déplacé devant la matrice de reproduction afin qu'une ligne de reproduction après l'autre soit électrostatiquement enre gistrée sur le milieu enregistreur. Ce milieu passe ensuite immédiatement dans la station de développement et, si nécessaire, dans une station de fixation. La fig. 2 montre un tableau 730 sur lequel sont montés les composants électriques pour un caractère alphanumérique particulier.
Près d'une extrémité du tableau 730 est ménagée une ouverture rectangulaire 732 dans laquelle des électrodes 734 représentant des caractères sont disposées, chacune correspondant à un emplacement de caractère particulier du milieu enregistreur disposé au-dessous du tableau. Des conducteurs électriques 736 sont mis à terre ou à un potentiel approprié par un interrupteur 738 et un conduc teur électrique 740. Les interrupteurs 738 peuvent être des cellules photoélectriques et la commutation est assu rée par la lumière. La fig. 2 ne montre que l'un des élé ments de circuit du tableau d'une rangée complète néces saire pour reproduire une ligne d'un seul coup. La fig. 2 représente une rangée de cellules photoélectriques pour le caractère 5 .
Dans un dispositif complet, les élé ments du circuit supplémentaires, un pour chaque carac tère alphanumérique, sont superposés et isolés les uns des autres.
La fig. 3 montre un groupe 800 de segments d'élec trodes qui peut être utilisé à la place de la pile 700 d'électrodes-caractères individuelles que montre la fig. 1. Chaque segment d'électrode comporte une connexion électrique et est connecté aux segments voisins par des pièces isolantes 802. L'emploi d'un tel groupe de seg ments d'électrodes est plus avantageux, pour certaines applications, que l'emploi d'une électrode séparée pour chaque lettre de l'alphabet et pour chaque chiffre de 0 à 9.
Pour reproduire la lettre N, par exemple, à l'aide du groupe 800, les segments 804, 806, 808, 810, 812 et 814 sont excités en fermant les interrupteurs dans les lignes électriques correspondantes<B>816,</B> 818, 820, 822, 824 et 826 pour mettre les segments soit à terre soit à un potentiel de polarisation.
La fi-. 4 montre une mise en oeuvre pour reproduire une ligne de caractères alphanumériques. La commuta tion est assurée par la lumière au moyen d'une matrice 850 de cellules photoélectriques dans laquelle les cellu les 852 (dont quelques-unes seulement sont représentées) sont disposées selon un arrangement X-Y. La direc tion X correspond à l'espacement des caractères à repro duire et la direction Y correspond aux caractères alpha numériques particuliers à reproduire. La matrice peut comprendre, par exemple, 36 cellules photoélectriques dans la direction Y et environ 66 dans la direction X.
La commutation lumineuse peut être obtenue, par exem ple, au moyen d'un faisceau lumineux mobile, tel que celui qui sort d'un tube à rayon cathodique, par exem ple, ou en illuminant de façon uniforme une carte per forée 854. La reproduction est faite par une matrice linéaire 857 de grilles, cette matrice étant semblable à celle montrée à la fig. 2. les grilles individuelles étant du type représenté à la fig. 3. Une grille correspond à chaque caractère dans la ligne à reproduire. En variante, la matrice de grilles 850 pourrait être connectée à une seule grille qui se déplacerait ou balaierait en travers du milieu enregistreur pour reproduire un caractère à la fois.
Quand une cellule photoélectrique de la matrice 850 est illuminée, un caractère correspondant à la position de cette cellule dans la direction Y est reproduit dans un emplacement correspondant à la position de la cellule dans la direction X. Quand une cellule est illuminée, un signal électrique est transmis par des lignes électriques 858 (dont quelques-unes seulement sont représentées) à un décodeur ou matrice de commutation 856 qui excite les segments d'électrodes appropriés de la grille appro priée dans une matrice 857. Divers types de matrices de commutation peuvent être utilisés pour réaliser la ma trice 856, par exemple à diodes conventionnelle. Un cou rant d'ions est formé par une électrode 864 à haut poten tiel.
Une électrode d'excitation 864 est disposée de l'autre côté de la matrice 857 par rapport à l'électrode de dé charge 860 pour diriger le courant d'ions à travers la matrice 857. Un milieu enregistreur 866, comportant une surface isolante, est disposé à proximité de la matrice 857 par l'électrode d'excitation 864. Le milieu enregis treur 866 est tiré d'un rouleau 868 par des rouleaux d'entraînement devant la station de charge. à travers une station de développement 870, une station de fixage 872 et un mécanisme de coupe de feuille 874.
On peut avoir de nombreuses variations dans la dis position des matrices de cellules photoélectriques, y compris des circuits logiques impliquant des séries d'élé ments. Pour reproduire une ligne, on utilise le modèle lumineux approprié pour exposer les cellules, puis une impulsion d'un courant de décharge par effluve pour enregistrer la ligne sur la feuille enregistreuse diéleetri- que. Le modèle lumineux peut être simultané, par exem ple dans le cas d'exposition à travers une carte perforée, ou successif, par exemple dans le cas d'une sortie d'un tube à rayon cathodique, pourvu que l'impulsion de décharge soit utilisée dans le temps de réponse du photo conducteur.
Dans le cas d'une exposition successive, le niveau d'exposition peut être plus élevé pour les cellules exposées les premières afin de tenir compte de la période de retard plus longue avant la reproduction. Si l'on uti lise un courant de décharge suffisamment. élevé, la limi tation de la vitesse de reproduction est donnée par le temps de réponse du photoconducteur.
On a trouvé des temps de réponse d'une milliseconde ou moins pour le sulfure de cadmium ou le sélénium qui se trouvent tous deux dans les impédances appropriées. Cela correspond à des vitesses de reproduction de 1000 lignes/sec. Si l'on utilise le standard de 120 caractères par ligne dans l'unité d'impression d'un calculateur, cela correspond à une cadence du calculateur d'un mégacycle en supposant que la reproduction totale soit demandée. La limitation de vitesse dans de nombreuses opérations d'un calcula teur est imposée par la reproduction relativement lente. Cette forme d'exécution produit des copies rapides à obtenir et de dimension normale.
Si l'on veut obtenir la reproduction à partir de cartes perforées, la limitation de la vitesse est imposée par le transport mécanique des cartes. Une grande vitesse de reproduction est recherchée dans les opérations de télétypes quand de nombreuses stations partagent un seul canal sur une base de partage de temps, par exemple dans un service de télégrammes de 90 minutes au moyen d'un seul satellite. Un grand nombre d'avantages évidents sont obtenus grâce à la simplicité du dispositif et par le fait qu'il n'y a aucune partie mobile dans les éléments de reproduction. L'usure de ces éléments est négligeable par contraste avec le transport du milieu enregistreur puisque rien, à part l'air, ne touche les éléments de reproduction.
En imprimant la ligne par sections, il est possible de maintenir un cou rant régulier d'informations depuis la source jusqu'à l'appareil de reproduction.
La fig. 5 montre une mise en oeuvre qui utilise des cellules photoélectriques présentant une excellente mé moire d'exposition sous de forts champs électriques, cette mémoire s'effaçant et les cellules devenant isolantes rapi dement une fois que le champ est supprimé. On a remar qué cet effet dans certaines poudres de sulfure de cad mium ; il était connu auparavant pour des poudres de sélénure de cadmium.
Si on utilise de tels photoconduc teurs dans une matrice similaire à celle décrite en réfé rence à la fig. 2, avec des électrodes auxiliaires, on obtient un arrangement pour chaque emplacement de caractère semblable à celui représenté à la fig. 5. Ce dispositif comprend une électrode 750 de décharge par effluve, une feuille enregistreuse diélectrique 752 dispo sée sur une électrode d'excitation 754, une électrode 756 constituant un caractère et une électrode 758 constituant un autre caractère. Une source de tension 760 est con nectée à l'électrode de décharge 750 par un interrupteur 762.
Ce dispositif comprend une grille métallique 764 au-dessus des électrodes de caractères et une grille métal lique 766 au-dessous de ces électrodes dans la trajectoire du courant de décharge depuis L'électrode 750 vers la feuille enregistreuse 752.
Quand on veut illuminer <B>la</B> cellule photoélectri- que, <B>769</B> par exemple, pour reproduire le caractère 758 on ouvre un interrupteur 768 et on produit la décharge. Un interrupteur 770 est fermé pour empêcher l'enregistrement prématuré d'une image électrostatique. Tant que la décharge se produit et que l'interrupteur 768 est ouvert, la cellule photoélectrique mémorise toute exposition qui est faite bien qu'elle :présente réellement un léger affaiblissement de photoconductivité avec le temps.
Après que la cellule ou les cellules appropriées ont été exposées, correspondant à la mise en place d'une ligne de :types, l'interrupteur inférieur 770 est momenta nément ouvert pour enregistrer l'image électrostatique. Après la reproduction de la ligne, les interrupteurs 768 et 770 des grilles 764 et 766 respectivement sont fermés. éliminant le champ en travers des cellules et effâçant la mémoire d'exposition. Si la ligne est reproduite par seg ments, on peut utiliser une entrée continue.
Le sulfure de cadmium couramment disponible présente une<I>pé-</I> riode d'effacement d'environ 0,1 sec ou moins et une mémoire de plus de 30 sec. Cette matière particulière présente aussi une certaine utilité en réduisant les varia tions du temps de reproduction dues aux variations du transport des cartes perforées représentant les caractères, plusieurs cartes pouvant être utilisées à la fois pour for mer un seul caractère. L'unité de mémorisation photo conductrice est l'une des rares unités de mémorisation qui puissent commander continuellement un courant d'énergie et décider de tout niveau fractionnel au lieu de choisir simplement le niveau maximum ou le niveau nul.
Cette caractéristique peut être utile aussi dans des unités de mémorisation analogiques.
L'image de charges électrostatiques formée par le dis positif qui vient d'être décrit est produite par un épuise ment local de la charge par attraction sur une électrode de caractère, comme le montre la fig. 6. La fig. 6A mon tre une partie d'une électrode de caractère 780 et une feuille enregistreuse diélectrique 782 supportée par une électrode d'excitation 784. Les flèches 786 représentent le courant de décharge. La fig. 6A montre qu'il existe un épuisement de la charge par attraction des ions sur l'électrode 780, la charge étant envoyée à :la terre à tra vers l'interrupteur fermé.
La courbe 790 de la fig. 6B représente la densité de charge résultant de la charge obtenue selon la fig. 6A. La courbe 792 de la fig. 38C représente le dépôt de produit de virage correspondant sur l'image de charges électrostatiques de la fig. 6B. La fig. 7 montre qu'une image développée plus nette et de plus forte densité peut être obtenue si on utilise une répulsion des charges au lieu d'une attraction pour for mer l'image de charges électrostatiques.
Dans le cas de l'attraction, on produit seulement une fonction variant doucement de la densité de charge car le dépôt du révé lateur dépend de la vitesse de changement de la densité de charge avec la distance dans le plan du papier. Il en résulte une image développée d'une densité relativement faible et d'une nature diffuse, comme le montre la fig. 6C.
Si un potentiel repoussant les charges est appliqué à l'électrode de caractère 794 (fig. 7A), il se produit un dessin d'une densité de charge minimum entourée des deux côtés par une densité maximum, comme le montre la courbe 796 de la fig. 7B. L'augmentation résultante de la dérivée de la densité de charge par rapport à la distance favorise le dépôt du produit de virage sur le bord du caractère et permet un arrêt brusque du dépôt comme le montre la courbe 798 de la fig. 7C. II en résulte un caractère défini nettement.
Le caractère formé par répulsion maintient mieux sa netteté dans la sépara tion augmentée entre l'électrode et le papier enregistreur. On produit des lignes propres et nettement définies dont la largeur est d'environ<B>10%</B> de l'espacement papier- électrode. Un circuit diviseur de tension est utile pour commander la grille de répulsion depuis l'alimentation de la décharge.
Il existe plusieurs combinaisons de blo cage des photoconducteurs (ayant une mémoire en pré sence d'un champ électrostatique, comme le sulfure de cadmium et le sélénure de cadmium) et de déblocage des photoconducteurs (par exemple: sélénium et certaines formes de sulfure de cadmium), qui peuvent être utili sées pour constituer une mémoire afin de mettre optique- ment en place une matrice de lignes d'éléments de repro duction. En outre, tout dispositif commutateur d'une impédance relativement élevée peut être utilisé pour com mander les électrodes.
Dans ce cas, l'impédance est assurée dans le circuit par la résistance de chute de ten sion utilisée depuis la source de décharge; une alimen tation séparée ou une charge thermique peut permettre un circuit à faible impédance. Comparativement au pro cédé d'attraction d'impression électrographique, on uti lise un circuit d'impédance très inférieure, minimisant les constantes de temps RC. Comme le courant est repoussé des éléments d'écriture, au lieu d'être attiré, la densité de courant moyenne sur la surface de l'électrode de caractère est abaissée et par conséquent toute tendance à la corrosion est également abaissée.
L'espacement aug menté entre l'élément de reproduction et la feuille enre- ,,istreuse permet un assemblage plus simple et moins cri tique quant aux dimensions de la tête de reproduction.
II faut noter que ce dispositif de reproduction de caractère n'est pas limité à l'emploi dans la reproduc tion de caractères alphanumériques. Une électrode con ductrice peut avoir la forme d'une image entière à enre- cristrer et être utilisée comme modèle de reproduction. Comme décrit plus haut, l'électrode peut être mise à la terre ou connectée à un potentiel de polarisation attractif ou répulsif.
Dans les deux formes d'exécution suivantes, une grille est partiellement recouverte d'un isolant, les .surfaces iso lées de la grille formant une image positive ou négative du dessin de charges produit sur le milieu d'enregistre ment.
La fig. 8 montre une mise en oeuvre particulièrement adaptée à la duplication. La fig. 8 comprend une grille 600 qui est analogue aux grilles photoconductrices décri tes précédemment, en ce sens qu'elle est conductrice en correspondance avec un positif ou un négatif d'un carac tère à reproduire. La grille 600 comprend un noyau 602 électriquement conducteur et un revêtement 604, réparti conformément à une image, d'une matière isolante. Le revetemen.t isolant 604 peut être vaporisé ou peint sur la grille 602. Cependant, l'image isolante doit couvrir com plètement toute la surface conductrice de la grille dans la région de l'image.
L'image isolante 604 peut être posi tive ou négative, et comme l'image électrostatique à pro duire à partir de ce modèle de reproduction peut être développée xérographiquement avec des particules de virage chargées présentant la même polarité de charge ou la polarité opposée à celle ayant formé l'image électro statique, une grande souplesse est assurée par le pro cédé. Dans la production d'une grille 600, on peut utili- er une grille quia déjà un côté recouvert d'un isolant, de manière à vaporiser ou peindre seulement un côté, ce qui assure que la grille est complètement recouverte ,sans les surfaces isolantes.
La grille 600 est utilisée de la même façon que les grilles photoconductrices décrites précédemment. La grille 600 est placée à proximité d'une feuille d'enregistrement 606. Un courant d'ions est alors dirigé vers la feuille enregistreuse 606 et à travers la grille 600 à partir d'une source d'ions constituée par une électrode 608 de décharge par effluve connectée à une source à haute tension 610 par l'intermédiaire d'un interrupteur 612. Une électrode d'excitation 614 mise à la terre est disposée immédiatement en arrière de la feuille enregistreuse 606 pour assurer le champ électri que nécessaire. La grille 600 présente une image de con ductivité permanente.
Ce dispositif peut être utilisé dans le même appareil que celui utilisant les dispositifs décrits précédemment, en remplaçant simplement la grille photoconductrice par la grille 600. Ce dispositif peut être utilisé avec des grilles supplémentaires, par exem ple comme les dispositifs de la fig. 5. En outre, en utili sant deux ou plus de deux grilles portant la même image mais produite en utilisant des filtres de séparation de couleurs, les reproductions colorées peuvent être produi tes en utilisant des stades successifs de charge et de déve loppement avec des révélateurs colorés appropriés.
Toute grille peut "être utilisée dans ce procédé aussi long temps qu'elle conserve une image de conductivité qui est fonctionnellement permanente (c'est-à-dire aussi long temps que dure la copie) ; ainsi, on peut utiliser toutes grilles photosensibles, thermosensibles, etc., et celles qui montrent un changement permanent fonctionnel de con ductivité après excitation.
La fig. 9 montre un autre dispositif dans lequel des modèles qui ont été précédemment formés sur une grille sont imprimés sur une feuille enregistreuse rouverte d'un isolant.
Le dispositif de la fig. 9 comprend une succession de grilles conductrices 950 à 960 parallèles et coextensives disposées entre une électrode 970 de décharge par effluve connectée à une source de tension 908 et une feuille enregistreuse 962 montée sur un support conduc teur 964. Chacune des grilles 950 à 960 est connectée à un réseau diviseur de tension 966 et peut être court- circuitée à la grille suivante au-dessus ou au-dessous par l'un d'une série d'interrupteurs 971 à 975.
Un modèle en matière isolante correspondant à un caractère à reproduire est déposé sur chacune des grilles 950 à 958. Soit la surface du caractère, soit la surface du fond peut être recouverte selon le cas, comme cela res sort clairement de la description qui suit. Le modèle sur chacune des grilles 950 à 958 n'a pas besoin d'être con tinu ; il peut consister en un nombre quelconque de sur faces isolées. Le champ provenant de ce modèle de char ges repousse les ions depuis la surface recouverte de chacune des grilles 950 à 958, les forçant à passer à tra vers ces grilles et à charger la feuille enregistreuse 962.
Le potentiel de polarisation sur les grilles 950 à 958 est réglé pour permettre aux ions dans la surface non recou verte des grilles 950 à 958 de passer à travers colles-ci; ce potentiel a peu d'effet sur les ions qui passent à travers les Grilles 950 à 958 dans les surfaces recouvertes. La feuille 962 est ainsi chargée uniformément.
Quand on veut reproduire le caractère figurant sur la grille 950, par exemple, l'interrupteur 971 entre cette grille et la grille suivante de potentiel inférieur est fermé. On ne peut déceler aucune action dans les surfaces de la feuille enregistreuse 962 qui sont commandées par le modèle isolant sur la grille supérieure 950. Dans les sur faces dans lesquelles aucune des grilles n'est recouverte, il existe une zone libre de champ entre les deux grilles puisque la différence de potentiel a été rendue nulle. Tous les ions sont alors obligés de revenir à la première grille 950 à partir de laquelle il existe un courant s'écou lant dans le sol à travers un réseau 966.
Comme il existe un champ dans les surfaces dans lesquelles la première grille 950 n'est pas couverte mais la seconde grille 952 l'est, il existe une tendance des parties du modèle sur la seconde grille 952 à se reproduire. Comme l'effet de la seconde grille 952 sur le courant d'ions dans ces surfaces est très inférieur (un dixième environ) à celui de la grille supérieure 950, il se produit une image fantôme qui peut être éliminée en formant le revêtement isolant sur la seconde grille 952 d'une matière présentant une conduc tivité suffisante pour que cette charge soit éliminée dans le sol aussi rapidement qu'elle s'est déposée.
Afin de reproduire à partir de la seconde grille 952, tous les interrupteurs sont laissés ouverts sauf celui entre la seconde grille 952 et la troisième grille 954. Les ions passent alors à travers toutes les surfaces de la première grille avec une égale facilité et l'action de la seconde grille 952 devient sous tous les aspects la même que l'action de la première grille 950 dans l'exemple ci-des sus. Le principe peut être étendu tour à tour à toutes les grilles portant un caractère.
Si l'on désire reproduire à partir de plusieurs grilles simultanément, la surface de fond de chaque grille est recouverte et la surface du caractère est non couverte. Dans ce cas, le modèle sur la feuille enregistreuse est un composé des modèles sur toutes les grilles qui ont été court-circuitées sur la grille suivante de potentiel infé rieur. Quand la décharge est produite, la surface de fond de la feuille enregistreuse est chargée et la surface non chargée correspond au modèle résultant de la superposi tion des surfaces de caractères des grilles à partir des quelles on assure la reproduction. Cette surface est alors développée par inversion, c'est-à-dire avec un produit de virage présentant la même polarité de charge que l'image de charge.
On a trouvé que l'espacement opti mum entre les grilles est approximativement égal à deux fois la dimension de l'ouverture .des grilles.
Une grille d'excitation 960 peut être utilisée pour minimiser l'effet sur le courant d'ions de la charge déjà présente sur la feuille 962. On relâche ainsi la tolérance sur la distance grille-récepteur. En l'absence d'une grille d'excitation, la grille inférieure est court-circuitée au sol afin de reproduire le caractère qu'elle porte.
En utilisant une électrode dirigée pendant le dévelop pement, par exemple une brosse magnétique, on favorise le remplissage du modèle croisé produit par le support écran des caractères à reproduire. Comme dans les dis positifs déjà décrits dans lesquels une grille se trouve dans le champ de décharge, le potentiel de chaque grille doit être réglé empiriquement afin de minimiser son effet sur le champ.